Un faible niveau de vitamine D augmente de 14 fois le risque de formes critiques de COVID-19

Introduction

Un récent article rédigé par des équipes israéliennes et publié dans la revue PLOS ONE [1] vient de confirmer la stricte corrélation entre le taux de vitamine D circulant avant infection par le SARS-CoV-2 et l’augmentation substantielle du risque d’évolution critique de la COVID-19 en cas d’infection. La vitamine D est naturellement synthétisée par l’organisme suite à une exposition au soleil, et sa concentration varie entre ~20 nanogrammes par millilitre de sang (ng/ml) en hiver et ~30 ng/ml en été. Chez les personnes à risque de carence, en particulier pour les plus de 60 ans, la concentration sanguine de 25-OH-vitamine D devrait se situer entre 30 et 45 ng/ml de sang. Il peut cependant arriver que dans certaines situations, le taux circulant de vitamine D soit anormalement bas, ce qui entraîne une carence (concentration en 25(OH)D, marqueur de la vitamine D, inférieure à 20 ng/ml). Cette carence, une fois observée par le médecin généraliste, peut facilement être corrigée par la prise adaptée des compléments prescrits par ce dernier. Des effets indésirables de la vitamine D existent si l’on dépasse d’un facteur 10 la concentration normale de vitamine D [2], ce qui reste heureusement difficile à atteindre. Il est néanmoins préférable de consulter son médecin en cas de doute.

 

Résultats

Les auteurs ont suivi 1176 patients admis pour cause de COVID-19 à l’hôpital. Ces patients ont été suivis parce que leurs taux de vitamine D circulant entre 14 et 730 jours avant leur premier test positif pour le SARS-CoV-2 étaient connus. Le taux circulant de vitamine D suivant une courbe sinusoïdale bien connue, il est possible à partir des dosages en vitamine D disponibles de calculer le taux effectif de vitamine D au moment de l’infection par le SARS-CoV-2. Les auteurs ont également tenu compte de l’âge des patients, qui est bien connu comme première cause de sévérité de la maladie.

En prenant en compte ces divers paramètres, il est apparu ce qui est repris dans la table suivante :

 

Ces données démontrent clairement que pour un taux de vitamine D inférieur à 20 ng/ml, le risque de cas sévères augmente très fortement. Entre un taux de moins de 20 ng/ml et un taux de plus de 40 ng/ml, et en prenant en comptes les données des différents patients suivis, les auteurs calculent que le risque de développer une forme grave de la COVID-19 augmente d’un facteur 14 !! (cf Table 4 de la référence [1].

 

Conclusion

Ces travaux démontrent qu’un simple suivi du taux de vitamine D par son médecin suffit à diminuer d’un facteur 14 le risque d’une forme grave de la COVID-19, ceci pour un coût négligeable et un traitement simple et sans risque. Sans compter les économies générées par la baisse des frais d’hospitalisations associées à la diminution des formes graves. L’importance de la vitamine D, qui dès le début a été mise en avant par les médecins et scientifiques [3, 4], est malheureusement restée sans effet jusqu’à ce jour. Il reste surprenant d’observer que nos gouvernants se sont bloqués sur la quasi-religion du fort coûteux « tout-vaccinal », dont l’efficacité est aujourd’hui pour le moins limitée, en particulier face aux derniers variants. Nous disposions pourtant de toute une panoplie de solutions thérapeutiques et prophylactiques efficaces, sans risque sous contrôle médical, qui ont été ignorées, voire interdites, par les autorités sanitaires de bien des pays. Il sera intéressant de comprendre pourquoi une simple complémentation en vitamine D n’a jamais été conseillée par l’OMS en particulier.

 

Références

[1]  A. A. Dror et al., “Pre-infection 25-hydroxyvitamin D3 levels and association with severity of COVID-19 illness,” PLoS ONE, vol. 17, no. 2, p. e0263069, Feb. 2022, doi: 10.1371/journal.pone.0263069.

[2]  A. Giustina et al., “Controversies in Vitamin D: A Statement From the Third International Conference,” JBMR Plus, vol. 4, no. 12, Dec. 2020, doi: 10.1002/jbm4.10417.

[3] https://sfgg.org/espace-presse/communiques-de-presse/covid-19-73-experts-appellent-a-supplementer-lensemble-de-la-population-francaise-en-vitamine-d/

[4] https://www.larevuedupraticien.fr/article/effet-benefique-de-la-vitamine-d-dans-la-covid-quelles-sont-les-donnees

 

Baisse des performances sportives après vaccination par un vaccin COVID-mRNA

Cet article est une traduction de l’article de J. Murphy, C. Huber, « Student athletes perform worse than controls following COVID vaccines » [1]

Il s’agit de l’étude rétrospective des performances sportives de vingt jeunes athlètes-étudiants de Lycées et Collèges après vaccination par un vaccin anti-COVIDmRNA.[1] La moitié d’entre eux était vaccinée et l’autre ne l’était pas (décision prise au préalable par leurs parents). Les activités sportives des deux groupes étaient les mêmes. Les auteurs ont aussi comparé les performances des sujets vaccinés avec leurs résultats antérieurs à la vaccination. On verra que les modifications observées après vaccination sont utiles pour illustrer les modifications cardiovasculaires apparaissant lors de la vaccination.

Les preuves de corrélation entre des lésions et des décès avec l’administration de vaccins CovidmRNA sont en train de s’accumuler et les études cliniques consacrées à ce phénomène se comptent par centaines [2]. Plus de1.500 types d’effets indésirables, dont beaucoup sont connus pour entraîner un handicap permanent, avec un total dépassant 158.000 cas, ont été trouvés après l’utilisation de vaccin anti-Covid Pfizer, et les auteurs encouragent les lecteurs à en lire la liste sur les 9 dernières pages du rapport joint ici [3]. Ce document de Pfizer n’avait pas été ouvert au public par la FDA qui voulait le rendre inaccessible avant 75 ans, a été déclassifié en décembre 2021 sur Ordre du Tribunal [4]. Les médecins et les scientifiques du monde entier se sont alarmés de voir les risques de lésions sévères et de décès dûs à cette vaccination. Le Dr Sucharit  BHAKDI, immunologiste et microbiologiste renommé, et le Dr A. BURKHARDT, pathologiste, ont résumé le rôle direct de la vaccination dans les morts observées [5]. Les résultats d’autopsie montrent plus d’anomalies au niveau cardio-vasculaire que pour n’importe quel autre organe. L’élévation des marqueurs d’inflammation est corrélée avec les vaccins anti-COVID [6]. Et on pense que les morts soudaines observées parmi les athlètes pendant l’année 2021 depuis l’expansion de l’utilisation des vaccins anti-COVID est principalement dûe à une pathologie cardiaque ou cardiovasculaie sévère.

Deux entraineurs partageaient l’entraînement des athlètes-étudiants et avaient des relations franches et informelles avec leurs élèves. Ils ont ainsi pu connaître leurs réactions après vaccination, de même qu’ils ont pu facilement savoir qui était vacciné et qui ne l’était pas. Une stricte anonymisation des sportifs, de leurs parents et de leurs entraîneurs a été respectée pour éviter l’aspect émotionnel lié à la propagande faite pour la vaccination par les leaders politiques. Le choix des parents, quant à la vaccination de leur enfant, n’a pas été connu ni par les entraîneur ni par les auteurs de l’étude avant que celle-ci soit terminée.

Voici le rapport des entraîneurs obtenu rétrospectivement après leur observation des sujets vaccinés :

  1. Aucun des sujets vaccinés n’a pu atteindre son niveau de performance antérieur à la vaccination. Tous ont été en dessous de leur niveau en 2020, selon les évaluations des deux entraîneurs.
  2. Aucun des sujets vaccinés ne peut soutenir le même exercice pendant la durée qu’ils toléraient pourtant avant la vaccination.
  3. Le temps de récupération après l’effort était plus long chez les vaccinés qu’avant la vaccination ; il était également plus long que chez les non vaccinés.
  4. Après les injections de vaccin, la plupart sinon tous les vaccinés se plaignaient de l’une ou plus des réactions suivantes après vaccination :
    1. Douleur thoracique ;
    2. Sensation de vertige
    3. Voir des étoiles
    4. Se sentir près de s’évanouir
    5. Souffle court

Les jeunes sportifs parlaient à leur entraîneur spontanément et librement de ces symptômes.

  1. Les filles non-vaccinées étaient maintenant capables de battre les garçons vaccinés en compétition. Ceci est inattendu et considéré comme inhabituel par les entraîneurs.

1), 2), 3) et 5) sont encore observés chez tous les sportifs vaccinés, jusqu’à plusieurs mois après la vaccination.

Par contre, les sportifs non-vaccinés n’ont eu aucun des symptômes ou déficit de leurs performances sportives ou de diminution de leur endurance, comme observé par les deux entraîneurs, et continuent à améliorer leurs performances et leur endurance, comme s’y attendaient les entraîneurs.

On peut s’attendre à ce que les athlètes aient une circulation sanguine plus efficace pendant un exercice que s’ils étaient sédentaires. Cette augmentation de la circulation a pour but de suppléer au besoin accru d’Oxygène du corps et à l’élévation d’activité métabolique que requiert cet exercice.

Augmenter le flux sanguin requiert une augmentation du débit cardiaque et une vasodilatation artérielle. La vasodilatation coronaire est contrôlé par des mécanismes autorégulateurs, de même que l’innervation neurologique vasculaire médiée par le système nerveux autonome et les hormones servent à ajuster vasodilatation et vasoconstriction, si c’est rendu nécessaire par une activité physique.

Les vaccins COVIDmRNA démarrent leur activité par la production de protéine Spike partout dans le corps. Les effets de cette protéine Spike sur les récepteurs ACE2 dans l’endothélium vasculaire sont une vasoconstriction. Le résultat peut être l’empêchement d’augmentation de flux sanguin et d’oxygène, au moment où la demande est la plus importante, pendant l’exercice. Les facteurs immunitaires et inflammatoires associés à la protéine Spike peuvent aussi affecter les cellules périvasculaires et périartérielles, aboutissant à une infiltration de lymphocytes T-CD8 et de lymphoctes NK [6]. Tout cela peut diminuer la vasodilatation coronaire.

De plus, les positions et les effets de la protéine Spike viennent compliquer le problème de l’apport de sang aux tissus coronaires et périphériques. Exsudant de la surface endothéliale, les protéines Spike sont arrimées sur les récepteurs ACE2. Ceux-ci sont suspectés d’affecter défavorablement un flux sanguin turbulent plutôt qu’un flux laminaire. Quand le sang stagnant s‘accumule, la cascade des réactions de coagulation démarre de façon ubiquitaire dans tout le corps. De tels micro-caillots s’épaississent et ralentissent le flux sanguin, ce qui va encore plus empêcher la livraison de sang et d’oxygène dans les lits capillaires du cœur et à la périphérie.

Donc, le flux sanguin coronaire peut être défavorablement affecté par une viscosité élevée, qui est aussi causée par une agrégation des globules rouges, provoquée par la protéine Spike par le biais d’une adhésion via la molécule CD 147. En résultat, le cœur se fatigue à pousser au travers des artérioles et des capillaires du corps un liquide plus visqueux que le sang normal.

Un tel mécanisme, décrit plus loin ici [7] crée un obstacle au passage optimal du sang, ce qui affectera nécessairement tous les receveurs de vaccins anti-COVID générateurs de protéines Spike. Nous devons donc recommander d’éviter l’utilisation de tout vaccin anti-COVID  pour tous les enfants ou jeunes adultes qui prévoient ou réalisent un engagement dans les exercices physiques.

Références

[1]  J. Murphy, C. Huber, Student athletes perform worser than controls following COVID vaccines 20 jan 22 https://pdmj.org/papers/Student_athletes_perform_worse_than_controls_following_COVID_vaccines

[2] COVID vaccines scientific proof lethal. Jan 5 2022

https://www.saveusnow.org.uk/covid-vacciine-scientific-proof-lethal/

[3]  Cumulative analysis of post-authorization adverse event reports of PF-07302048 (BNT62B2) received through 28_Feb-2021 Pp. 30-38

https://phmpt.org/wp-content/uploads/2021/11/5.3.6-postmarketing-experiencce.pdf.

[4] US District Court. Northern District of Texas. Public Health and Medical Professionals for Transparency v Food and Drug Administration. Complaint for declaratory and injunctive relief

https://phmpt.org/wp-content/uploads/2021/10/001-Complaint-101021.pdf

[5]  S. BHAKDI, A. BURKHARDT. On COVID Vaccines : why they cannot work, and irrefutable evidence of their causative role in deaths after vaccination. https://doctors4covidethics.org/wp-content/uploads/2021/12/end-covax.pdf

[6]  S. Gundry. Abstract 10712 : Observational findings of PULS cardiac test finding for inflammatory markers in patients receiving mRNA vaccines. Circulation. Nov 8 2021 https://www.ahajournals.org/doi/abs/10.1161/circ.144.suppl 1.10712

[7]  C.Huber. Heart damage from the COVID vaccines : is it avoidable ? PDMJ 3 Jul 14 2021 https://pdmj.org/papers/myocarditis paper

Absence d’impact de la vaccination sur le taux de décès COVID-19 aux USA

Objet de l’étude

L’article de V. Keddis, publié en preprint (i. e., pas encore relu par les pairs) au 1er mars 2022 [1], s’intéresse à déterminer l’impact de la vaccination anti-COVID-19 aux USA sur la mortalité COVID-19 et à comparer cet impact à celui de l’état de santé des populations exposées au virus. Cette approche est intéressante puisqu’elle vient compléter les données sur l’absence d’effet de la vaccination sur les taux de contamination d’une part (déjà présenté sur Réinfocovid ici et ), et sur la sensibilité à la maladie liée à l’état de santé général des populations d’autre part (également présenté sur Réinfocovid ici ).

Résultats de l’étude

Pour chacun des 51 Etats américains, l’auteur a utilisé les chiffres officiels caractérisant la diversité des populations de chaque Etat (State Population by Characteristics : 2010-2020) et le Behavioural Risk Factor Surveillance System (BRFSS) qui concerne l’état de santé des populations des différents Etats, les différentes pathologies présentes, l’utilisation des services de prévention, etc. Les données vaccinales sont celles fournies par le CDC (Center for Disease Control), organisme public qui gère le suivi des maladies aux USA. L’auteur a utilisé l’ensemble de ces données pour calculer les taux de mortalité en fonction de différentes causes, par classes d’âges, ainsi qu’en fonction des taux de vaccination associés à la dynamique de vaccination. La notion de dynamique de vaccination vient compléter le taux de vaccination habituellement utilisé. La dynamique de vaccination est la somme du « poids » des injections par jour (que ce soit 1ère dose, 2nde dose, booster…), le « poids » de la vaccination journalière étant le pourcentage de la population vaccinée ce jour multiplié par le nombre de jours restant jusqu’au 31 décembre 2021. En effet, on comprend facilement que si un vaccin est efficace et si une population se fait vacciner très rapidement, par exemple en 1 mois, l’effet protecteur du vaccin sera plus rapidement atteint que si la population met 1 an pour arriver à ce même taux. Pour illustrer ce point, on peut comparer les deux états ou les dynamiques sont les plus différentes : l’Alabama, avec une dynamique de 281, et le Vermont, avec une dynamique de 481, soit 70 % de plus. Leurs taux de vaccinations au 31 décembre 2021 sont en revanche similaires : 53,3 % et 56,9 %, soit une différence de 3,6 %. On s’attend donc à ce que la population du Vermont soit mieux protégée que celle de l’Alabama

Le tableau suivant présente les corrélations entre les taux de décès pour plusieurs pathologies en fonction des facteurs de risque ou de bonne santé pour les trois derniers : exercice physique, consommation de légumes, consommation de fruits pour l’année 2021. Une corrélation de 1 (ou de -1) est le maximum (minimum) possible. Une corrélation de 0 indique qu’il n’y a aucun rapport entre la maladie et l’état de santé indiqué. Un chiffre élevé et positif indique ici un facteur facilitant la pathologie d’autant plus qu’il est éloigné de zéro, alors qu’un chiffre négatif indique ici un effet protecteur d’autant plus marqué que le chiffre est éloigné de zéro. Les chiffres en rouge indiquent que la corrélation est statistiquement significative (p<0,05).

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On voit comme attendu que quelqu’un à la santé déjà fragile pour plus de 2 semaines (Physical Heath not Well 14+ Days) ou qu’une personne obèse (BMI 30+) ont des corrélations élevées (0,73 et 0,64 respectivement) avec les taux de décès COVID-19 (colonne 1 : décès impliquant COVID-19 et possiblement pneumonie). Inversement, consommer des fruits protège de façon notable contre le risque de décès COVID-19 (-0,75).

L’auteur s’intéresse également à l’association taux et dynamique de vaccination d’une part et évolution du taux de mortalité COVID-19 d’autre part. Après ajustement des données en fonction des classes d’âge, il sépare les 51 Etats américains en deux groupes : les 31 Etats pour lesquels le taux de décès COVID-19 a augmenté, et les 20 autres pour lesquels le taux de décès COVID-19 a diminué pendant la période couverte par cette étude, du 14 décembre 2020 au 31 janvier 2022.

Pour les 31 Etats ayant eu un taux de décès en augmentation, les analyses statistiques démontrent que cette augmentation de mortalité est sans rapport avec la dynamique de vaccination. On considère un lien statistique significatif lorsque le facteur p est inférieur à 0,05. Ici, p=0,88.

Pour les 20 Etats ayant eu un taux de décès en baisse, les analyses statistiques démontrent que cette baisse de mortalité est sans rapport avec la dynamique de vaccination. Ici, p=0,05, avec un coefficient de corrélation de 0,15, très loin du 1 indiquant une corrélation parfaite.

Enfin, l’auteur établit pour les USA l’importance relative de la vaccination par rapport aux différents facteurs de santé en ce qui concerne les taux de décès COVID-19 :

Tableau2_USA

Il apparaît que l’importance relative de la vaccination est dans le meilleur des cas comparable à l’importance du facteur de santé considéré (Mauvaise santé générale >14j), et généralement moindre, voire écrasée, par l’importance du facteur de santé considéré : « Obésité », avec une importance relative dans le taux de décès 9,66 fois plus forte que la protection amenée par la vaccination, et la protection due à « Exercice et  fruits » qui est 10,14 fois plus importante que celle de la vaccination.

 

Conclusion

Ces travaux, grâce à une nouvelle approche de calcul, confirment les résultats précédemment obtenus et déjà présentés sur Réinfocovid ici, et  , qui questionnent l’efficacité de la vaccination sur la protection contre l’infection par le SARS-CoV-2, et qui démontrent la supériorité de la protection offerte par un état de bonne santé générale. Ceci est particulièrement important pour différentes raisons :

1- Il est clair aujourd’hui que l’efficacité des injections vaccinales disparaît au fil du temps ainsi qu’au fil de l’évolution des séquences du SARS-CoV-2. Ceci questionne de plus en plus le bien fondé des dérives sanitaires observées dans de nombreux pays, dérives autoritaires présentées comme nécessaires au bien-être des populations. En effet, la seule solution sanitaire aurait été ces injections vaccinales coûteuses tant financièrement qu’en ressources humaines et qu’en confiance d’une partie non négligeable de la population pour ses gouvernants ;

2- La notion du « quoi qu’il en coûte » sanitaire est fort généreuse. La bonne nouvelle est que nous savons désormais que ces efforts financiers seront beaucoup plus efficaces en les ciblant sur la prévention sanitaire générale de la population afin de limiter la sédentarité et la mal-bouffe [2]. Les traitements médicamenteux expérimentaux, s’ils s’avéraient encore nécessaires en compléments des molécules repositionnées dont l’efficacité est de plus en plus démontrée [3], seraient restreints aux populations à risques : personnes porteuses de comorbidités et/ou âgées.

 

Références

[1]  V. Keddis, “The relative impact of vaccination momentum on COVID-19 rates of death in the USA in 2020/2021. The forgotten role of population wellness,” Public and Global Health, preprint, Mar. 2022. doi: 10.1101/2022.03.01.22271721.

[2]  https://reinfocovid.fr/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/

[3]  I. Efimenko, S. Nackeeran, S. Jabori, J. A. G. Zamora, S. Danker, and D. Singh, “Treatment with Ivermectin Is Associated with Decreased Mortality in COVID-19 Patients: Analysis of a National Federated Database,” International Journal of Infectious Diseases, vol. 116, p. S40, Mar. 2022, doi: 10.1016/j.ijid.2021.12.096.

 

Comparaison inquiétante entre les évènements indésirables des vaccins anticovid et antigrippaux

Une récente étude publiée le 3 février 2022 dans la revue médicale Frontiers in Public Health visait à comparer les risques d’effets indésirables entre les vaccins anticovid et les vaccins antigrippaux [1]. L’étude couvre la période allant de décembre 2020 à octobre 2021 et s’appuie sur les données officielles de pharmacovigilance de l’Union Européenne (EudraVigilance [2]) et du système américain de surveillance des effets indésirables sévères (VAERS [3].) et n’a concerné que les individus de 18 ans et plus. Les événements indésirables concernant les enfants n’ont donc pas été pris en compte.

Cette comparaison entre les vaccins anticovid et les vaccins antigrippaux est justifiée et a priori non biaisée puisque :

1) Le nombre d’individus exposés aux vaccins anticovid et la distribution par âge sont connus et peuvent être utilisés comme dénominateur pour calculer des estimations de risques non biaisées survenant après l’injection des vaccins anticovid.

2) Les données sur les effets indésirables liés aux vaccins contre la grippe fournissent un groupe témoin idéal pour la vaccination COVID-19, puisqu’aucun vaccin à ARNm ou à Adenovirus n’avait jamais été utilisé auparavant pour une vaccination prophylactique en population générale

3) Les virus de la grippe saisonnière partagent avec les coronavirus des similitudes substantielles en termes de symptomatologie, d’infectiosité, de pathogénicité, de létalité et de transmission : les vaccins antigrippaux constituent donc un groupe contrôle idéal.

4) Une grande partie de la population adulte de l’UE et des États-Unis est vaccinée contre la grippe chaque saison. En effet, dans cette étude il y a eu 451 millions de personnes injectées avec un vaccin anticovid et 437 millions avec un vaccin antigrippal.

Durant la période d’étude, ont été collectés :

– 3 351 010 évènements indésirables concernant 534 332 personnes pour le système de pharmacovigilance américain

– 417 337 évènements indésirables concernant 1 096 569 personnes pour le système de pharmacovigilance européen.

 

Les résultats principaux de cette étude sont :

Un risque plus élevé de notification d’effets indésirables graves concernant les vaccins COVID-19 par rapport aux vaccins antigrippaux.

– les risques relatifs des vaccins anticovid sont largement supérieurs à ceux des vaccins antigrippaux notamment pour les risques de réactions allergiques, d’arythmie, d’événements cardiovasculaires généraux, de coagulation, d’hémorragies, de réactions constitutionnelles, gastro-intestinales, oculaires, génitales et, en particulier, de thromboses.

– certaines réactions graves telles que la thrombose cérébrale et la thrombose veineuse cérébrale (sinus) ont été signalées beaucoup plus fréquemment après la vaccination par COVID19 (à la fois pour les vaccins à ARNm et à adénovirus) que par les vaccins antigrippaux chez les adultes. Par exemple, alors que 1229 et 157 cas de thromboses du sinus veineux cérébral ont été signalés jusqu’à présent après la vaccination COVID-19, aucun cas n’a été signalé pour les vaccins antigrippaux dans EudraVigilance et VAERS, respectivement.

Les personnes âgées de 65 ans et plus ont été associées à une fréquence plus élevée de décès, d’hospitalisations et de réactions mettant en jeu le pronostic vital que les personnes plus jeunes.

Les réactions indésirables graves sont apparues très majoritairement dans les 7 premiers jours suivant la vaccination (> 77%). Cette temporalité très courte après l’injection plaide en faveur d’un lien de cause à effet avec la vaccination.

 

Ci-dessous une liste non exhaustive d’évènements indésirables beaucoup plus fréquents avec les vaccins anticovid comparativement aux vaccins antigrippaux :

  • 530 fois plus de risque de thrombose veineuse profonde
  • 239 fois plus de risque d’embolie pulmonaire
  • 195 fois plus de risque d’infarctus
  • 118 fois plus de risque de vision floue
  • 112 fois plus de risque de tachycardie
  • 111 fois plus de risque de malaise
  • 110 fois plus de risque de myocardite
  • 107 fois plus de risque de palpitations
  • 92 fois plus de risque de pétéchie
  • 88 fois plus de risque de tremblements
  • 87 fois plus de risque d’épilepsie
  • 83 fois plus de risque d’arythmie et d’hypertension
  • 68 fois plus de risque de syncopes
  • 60 fois plus de risque de thrombocytopénie auto-immune, de de paralysie faciale et de vertiges
  • 49 fois plus de risque d’aphasie et hémiparésie
  • 15 fois plus de risque d’ataxie
  • 11 fois plus de risque de faire un accident vasculaire cérébral (AVC)
  • 4 fois plus de risque de péricardite

 

En conclusion,

les vaccins anti-covid basés sur les technologies à ARNm ou adenovirus présentent beaucoup plus de risques d’évènements indésirables, dont certains peuvent être très graves et entraîner des répercussion à vie (AVC, infarctus)  que les vaccins classiques antigrippaux. Il apparaît nécessaire d’évaluer de façon très détaillée la balance bénéfice-risque pour les différents groupes d’âge et de comorbidité. Les vaccins anti-covid ne devraient être proposés (et non imposés) qu’aux groupes de personnes dont la balance bénéfice/risque est largement favorable après ces études approfondies.

 

Références

[1] Montano Diego. Frequency and Associations of Adverse Reactions of COVID-19 Vaccines Reported to Pharmacovigilance Systems in the European Union and the United States. Frontiers in Public Health. Vol , 2022. DOI=10.3389/fpubh.2021.756633

[2] https://www.adrreports.eu/fr/

[3] https://vaers.hhs.gov/data.html

Quels nouveaux vaccins ont été autorisés fin 2020 ?

 

Table 1 : Nombre de décès déclarés à la pharmacovigilance américaine (VAERS) suite à une vaccination en fonction des années

 

Références

[1] https://openvaers.com/covid-data consulté le 2 mars 2022

Le quid du vaccin Nuvaxovid?

Ce que la notice fabricant précise et ce que l’on doit lire avant de se faire vacciner …

Le vaccin Nuvaxovid (NVX-CoV2373) développé par la firme Novavax, Nuvaxovid® est basé sur une technologie différente des vaccins actuellement disponibles. Il s’agit d’un vaccin à protéine recombinante qui utilise la protéine Spike du SARS-CoV-2 associée à un adjuvant. Produites dans des cellules issues de chenilles de la noctuelle américaine du maïs (Spodoptera frugiperda) infectées par un baculovirus recombinant, ces protéines Spike sont légèrement modifiées pour que le site de clivage (la « charnière » entre les deux sous-unités de Spike) soit stable.

La partie transmembranaire de ces protéines Spike est insérée dans des nanoparticules lipidiques. On obtient ainsi des « rosettes » portant, chacune, quelques copies de Spike, présentées aux cellules immunitaires.

À cette construction est ajouté un adjuvant original, développé par Novavax, appelé Matrix-M, un dérivé de saponines extraites du bois de Panama (Quillaja saponaria molina) qui a pour but d’augmenter la réponse immunitaire.

Ce document est basé sur la notice d’information de l’utilisateur, aussi appelée « résumé des caractéristiques du produit » (RCP) et accessible sur le site de l’EMA (European Medecine Agency).

Le 20 décembre 2021, l’Agence européenne du médicament a délivré une autorisation de mise sur le marché conditionnelle à ce nouveau vaccin, Nuvaxovid®.

Cela signifie que des preuves supplémentaires concernant ce médicament sont attendues. L’Agence européenne des médicaments (EMA) réévaluera toute nouvelle information sur ce médicament au moins chaque année et la notice sera mis à jour si nécessaire (p 12).

 

Date de première autorisation : 20 Décembre 2021

 

1. A quelle population s’adresse le vaccin Nuvaxovid ?

Nuvaxovid est indiqué pour l’immunisation active afin de prévenir la COVID-19 causée par le SARS-CoV-2 chez les personnes âgées de 18 ans et plus (p2).

– Personnes âgées : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les personnes > 65 ans(p3)

– Population pédiatrique : La sécurité et l’efficacité de Nuvaxovid chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible. (p3).

 

2. A partir de quand faire la deuxième dose ?

La notice d’information de l’utilisateur précise que :

– est recommandé d’administrer la deuxième dose 3 semaines après la première dose (p2).

 

3. A partir de quand faire la troisième dose ?

Le fournisseur ne précise rien concernant une troisième dose. Il est toutefois précisé que :

Le schéma de vaccination par Nuvaxovid comprend l’administration de deux doses distinctes. Les personnes qui ont reçu une première dose de Nuvaxovid doivent recevoir la deuxième dose de Nuvaxovid pour compléter leur schéma de vaccination.

 

4. Peut -on changer de marque de vaccin au cours des injections ?

Il n’existe aucune donnée disponible sur l’interchangeabilité de Nuvaxovid avec les autres vaccins contre la COVID-19 pour terminer le schéma de primo-vaccination. Les personnes qui ont reçu une première dose de Nuvaxovid doivent recevoir la deuxième dose de Nuvaxovid pour compléter leur schéma de vaccination (p 2).

5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

L’administration concomitante de Nuvaxovid et de vaccins inactivés contre la grippe a été évaluée chez un nombre limité de participants dans une sous-étude d’essai clinique exploratoire (431participants).

La réponse en anticorps de liaison dirigés contre le SARS-CoV-2 était plus faible lorsque Nuvaxovid était administré concomitamment avec un vaccin inactivé contre la grippe. La signification clinique de cette observation n’est pas connue.

L’administration concomitante de Nuvaxovid et d’autres vaccins n’a pas été étudié (p 4).

 

6. Quels sont les effets secondaires identifiés et suivis dans la notice fabricant ?

– Hypersensibilité et anaphylaxie (p 3)

Des cas d’anaphylaxie ont été signalés avec les vaccins contre la COVID-19. Il convient de toujours disposer d’un traitement médical approprié et de surveiller la personne vaccinée en cas de survenue d’une réaction anaphylactique suite à l’administration du vaccin.

Une surveillance étroite pendant au moins 15 minutes est recommandée après la vaccination. Une deuxième dose de vaccin ne doit pas être administrée aux personnes ayant présenté une anaphylaxie après la première dose de Nuvaxovid.

 

– Réactions liées à l’anxiété (p3)

Des réactions liées à l’anxiété, notamment des réactions vasovagales (syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress peuvent survenir en association à la vaccination, reflétant une réaction psychogène à l’injection via aiguille. Il est important que des précautions soient prises afin d’éviter toute blessure en cas d’évanouissement.

 

– Affections concomitantes (p 4)

La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une affection fébrile aiguë sévère ou une infection aiguë.

 

– Troubles de la coagulation (p 4)

Comme avec les autres injections intramusculaires, le vaccin doit être administré avec prudence chez les personnes recevant un traitement anticoagulant ou chez celles présentant une thrombocytopénie ou un autre trouble de la coagulation (tel que l’hémophilie), car un saignement ou une ecchymose peut survenir après une administration intramusculaire chez ces personnes.

 

– Hypertension (p7)

Dans l’ensemble des essais cliniques, une hypertension a été observée à une incidence accrue au cours des 3 jours suivant la vaccination avec Nuvaxovid (n = 46, 1,0 %) par rapport au placebo (n = 22, 0,6 %) chez les adultes âgés.

 

7. Quelles sont les types de personnes / populations qui n’ont pas ou peu été testées et pour lesquelles la notice fournisseur ne conseille pas la vaccination ?

Personnes immunodéprimées (p 4)

L’efficacité, la sécurité d’emploi et l’immunogénicité du vaccin ont été évaluées chez un nombre limité de personnes immunodéprimées. L’efficacité de Nuvaxovid peut être réduite chez les personnes immunodéprimées.

 

Grossesse (p 4)

Il existe des données limitées sur l’utilisation de Nuvaxovid chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryo-fœtal, la mise-bas ou le développement postnatal.

L’utilisation de Nuvaxovid chez la femme enceinte doit être envisagée seulement si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus.

 

Allaitement (p 5) :

On ne sait pas si Nuvaxovid est excrété dans le lait maternel.

Aucun effet chez les nouveaux-nés ou nourrissons allaités n’est attendu dans la mesure où l’exposition systémique à Nuvaxovid chez la femme qui allaite est négligeable.

 

Fertilité (p 5)

Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la toxicité de la reproduction.

 

8. Durée de la protection et limite de l’efficacité du vaccin ?

La durée de la protection conférée par le vaccin n’est pas établie et est toujours en cours d’évaluation dans les essais cliniques en cours (p 4).

Les personnes pourraient ne pas être entièrement protégées jusqu’à 7 jours après l’administration de leur deuxième dose. Comme pour tout vaccin, il est possible que les personnes vaccinées par Nuvaxovid ne soient pas toutes protégées (p 4).

 

Pour aller plus loin ?

L’EMA conclut cependant dans un document également daté du 20 décembre 2021 que :

« – L’impact de la vaccination avec Nuvaxovid sur la propagation du virus SARS-CoV-2 dans la communauté n’est pas encore connu. On ne sait pas encore combien de personnes vaccinées peuvent encore transporter et propager le virus.

On ne sait pas actuellement combien de temps dure la protection donnée par Nuvaxovid. Les personnes vaccinées dans les essais cliniques continueront d’être suivis jusqu’à 2 ans pour recueillir plus d’informations sur la durée de protection.

Nuvaxovid n’est actuellement pas recommandé pour les personnes de moins de 18 ans. L’EMA a convenu avec la société sur un plan pour tester le vaccin chez les enfants à un stade ultérieur.

L’EMA conclut que Nuvaxovid offre un haut niveau de protection contre le COVID-19 qui est un besoin critique dans le contexte actuel pandémie. Les principaux essais ont montré que le vaccin a une efficacité d’environ 90 %. La plupart des effets secondaires sont légers modérément sévères et disparaissent en quelques jours.

L’Agence a donc décidé que les bénéfices de Nuvaxovid sont supérieurs à ses risques et qu’il peut être recommandé pour autorisation dans l’UE.

L’EMA a recommandé une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour Nuvaxovid. Cela signifie qu’il y a plus de preuves à venir sur le vaccin (voir ci-dessous), que la société est tenue de fournir. L’Agence examinera toute nouvelle information disponible et cet aperçu sera mis à jour au fur et à mesure et tant que nécessaire»

 

Références

Notice fabricant Nuvoxovid :

https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/nuvaxovid-epar-product-information_fr.pdf

 

EMA sur ce vaccin:

https://www.ema.europa.eu/en/documents/smop-initial/chmp-summary-opinion-nuvaxovid_en.pdf

 

EMA sur le booster hétérogène :

https://www.ema.europa.eu/en/news/ema-ecdc-recommendations-heterologous-vaccination-courses-against-covid-19-mix-match-approach-can-be

 

Vacciner son enfant contre la Covid-19 : vous êtes surs ?

 

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A Retenir

  • La sécurité et l’efficacité de Comirnaty chez les enfants âgés de moins de 5 ans n’ont pas encore été établies de l’aveu même du fabricant
  • Les tableaux d’effets indésirables enregistrés lors de l’essai clinique sur les 5-11 sont caviardés sur le site de l’agence européenne du médicament
  • L’efficacité de la vaccination contre l’infection serait seulement de 11 % en janvier 2022 chez les 5 – 11 ans.
  • L’efficacité vaccinale deviendrait nulle puis négative à partir du 35ème jour après vaccination.

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Introduction

Depuis le 20 décembre 2021, la Haute Autorité de Santé (HAS) a ouvert la vaccination anti-covid à tous les enfants de 5 à 11 ans.

Pour l’instant cette vaccination n’est ni obligatoire ni requise pour l’accès à certains lieux ou certaines activités sociales.

Suite à l’obtention d’une extension d’autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle du vaccin Pfizer pour les enfants de 5 à 11 ans depuis le 25 novembre 2021 [1], la HAS a d’abord recommandé cette vaccination à partir du 30 novembre aux enfants fragiles ayant des comorbidités ou vivant dans l’entourage de personnes fragiles. La vaccination a été ouverte à tous les enfants moins d’un mois plus tard [2].

Ces décisions sont pour le moins déroutantes et contradictoires si on lit en détail le résumé des caractéristiques du produit de Pfizer qui nous apprend que les autorités sanitaires ont donné la permission au laboratoire Pfizer donner les résultats de l’étude pédiatrique de leur vaccin plus tard. Nous ne savons pas à quelle date, Pfizer donnera donc l’intégralité des données de l’étude pédiatrique.

« L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec Comirnaty dans la population pédiatrique pour la prévention de la COVID-19 (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique). » [3].

Plus récemment, le vaccin Moderna a été à son tour approuvé chez les enfants par l’Agence Européenne du médicament le 24 février 2022. Cependant, de manière totalement contradictoire, ce même vaccin a été déconseillé par la HAS pour les moins de 30 ans en novembre 2021 en raison d’un sur-risque de myocardite [4] [5].

 

Les autorités de santé, l’ANSM et l’Agence Européenne du médicament, basent-elles leurs recommandations sur la science en autorisant l’injection de ces produits à des enfants ?

 

Cet article a pour but de lister de façon non-exhaustive quelques éléments de prudence quant à la vaccination des enfants par les vaccins Pfizer et Moderna et notamment d’estimer le bénéfice/risque de ces injections.

 

Les données quant à la faible sévérité de la maladie chez les enfants sans facteur de risque sont très rassurantes.

La Covid-19 n’est heureusement pas une maladie pédiatrique. Seuls 3 décès d’enfants de 5 à 11 ans ont été déplorés en France depuis le début de la COVID dont 1 avait de lourdes comorbidités ; cela représente donc 2 décès d’enfants sans facteurs de risque sur 5,77 millions d’enfants dans cette classe d’âge.

Les enfants ont 25 fois moins de risque de développer une forme grave que les adultes.

Le spectre souvent agité par les medias du Covid long ne concerne que très peu les enfants et ne persiste pas chez eux plus de 12 semaines [6].

La Covid-19 a donc un impact très négligeable sur la morbi-mortalité des enfants de 5 à 11 ans [6] [7] [8] .

 

Une efficacité du vaccin plus que modeste, dans cette tranche d’âge

Dans un article en pré-print (qui doit donc encore être validé par les pairs), rapportant l’efficacité des vaccins anticovid-19 chez 365 502 enfants de 5 à 11 ans, celle-ci ne serait seulement que de 11 % contre le risque d’infection en janvier 2022, avec la prédominance du variant Omicron [9].

De façon inquiétante, l’efficacité vaccinale deviendrait nulle puis négative à partir du 35e jour après vaccination. [9] [10]

La vaccination contre la Covid-19 des enfants sans facteur de risque n’a qu’un très faible impact sur la santé publique. Le JVCI (sorte de conseil scientifique vaccinal britannique) a estimé qu’il faudrait vacciner entre 340 000 et 1 900 000 enfants pour potentiellement éviter l’entrée en soin intensif d’un seul enfant à cause de la Covid-19 selon le degré de sévérité du variant en cours de circulation.

Cependant, selon les données préliminaires (cf. Infra), le vaccin engendrerait 1,16 évènements indésirables graves pour 100.000 vaccinations. La balance bénéfice/risque semble donc défavorable. [11]

En l’état actuel des connaissances, on peut conclure qu’il n’y a quasiment aucun bénéfice collectif ou individuel à faire vacciner son enfant en bonne santé.

 

Doutes sérieux sur la qualité de l’essai clinique du vaccin Pfizer

On peut émettre des doutes sérieux quant à la qualité de l’évaluation de ces vaccins chez les enfants, étant donné la taille très réduite de l’essai clinique du vaccin Pfizer dont les données les plus importantes sont étonnamment masquées !

En détail, le vaccin Pfizer a été autorisé après les résultats préliminaires d’un essai clinique ne portant que sur 1305 enfants dans le groupe vaccin et 663 dans le groupe placebo alors même que plus de 18 000 adultes avaient été enrôlés dans chacun des bras de l’essai clinique adulte. Dans le document d’extension d’AMM permettant la mise sur le marché de la formulation pédiatrique, il est inadmissible que certaines données soit masquées alors même que ces données sont réglementairement publiques. En particulier, les données détaillées sur les effets indésirables chez les enfants ont été masquées comme on peut le constater avec la présence de ces carrés noirs sur lesquels sont affichés BLD (signifiant blinded = masqué). [12]

Une composition modifiée avec un nouvel excipient pour le vaccin Pfizer pédiatrique !

Un autre fait important est la modification de la composition du vaccin. La forme pédiatrique contient du tromethamol contrairement à la formulation adulte qui n’en contient pas. Nous doutons que les essais pré-cliniques aient également été réalisés sur cette formulation. [13]

 

Des Effets indésirables très peu connus mais qui commencent à se dessiner

Comment pourrait-on connaître correctement les effets indésirables du vaccin Pfizer chez les enfants de 5 à 11 ans alors même que ces données sont « caviardées » sur le site de l’agence européenne du médicament ?

La vaccination des enfants de 5-11 ans est récente. Les données françaises tant sur le bénéfice que sur les effets indésirables sont donc encore limitées à ce jour. Aux Etats Unis, 8 à 10 % des enfants ont manqué un jour d’école au moins suite à la vaccination et 5 à 8 % étaient en incapacité d’assurer leurs activités quotidiennes habituelles. [14]

Le CDC signale 1,25 évènements indésirables graves pour 100 000 vaccinations notifiés au VAERS (100 pour 8 millions environ d’enfants vaccinés).

Parmi ces effets indésirables graves, on note :

  • 15 enfants avec troponine élevée (analyse biologique signant une atteinte cardiaque)
  • 10 enfants avec crise d’épilepsie
  • 15 suspicions de myocardites dont 11 ont été confirmées
  • 2 décès ont été enregistrés chez des enfants ayant des comorbidités associées et qui sont en cours d’étude.
  • Le nouveau point de pharmacovigilance de l’ANSM sur l’injection du vaccin Pfizer pour les 5 – 11 ans au 5 novembre indique 48 évènements indésirables dont 4 cas graves notifiés pour 351 056 injections soit 13,67 évènements indésirables pour 100 000 injections dont 1,13 graves. [15]

 

Conclusion

En conclusion, au regard des données techniques et scientifiques disponibles, la vaccination des enfants de 5 à 11 ans en bonne santé contre la Covid-19, n’apporte aucun bénéfice. Actuellement les effets indésirables du vaccin dans cette tranche d’âge sont très peu connus : l’essai clinique ayant porté sur un très faible nombre d’enfants, les effets indésirables rares et moyennent rares n’ont pas pu être détectés. Comme pour l’adulte, les effets indésirables à moyen et long terme de cette nouvelle technologie vaccinale ne sont absolument pas connus. Il apparaît inadmissible que les tableaux d’effets indésirables soient masqués dans les données publiques de l’agence européenne du médicament. Il devient impératif d’exiger une divulgation publique de ces données. D’autant que cette maladie est pour une écrasante majorité bénigne chez les enfants en bonne santé.

 

Références

[1] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3302411/fr/covid-19-la-has-recommande-la-vaccination-des-enfants-fragiles

[2] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3306399/fr/covid-19-la-has-favorable-a-l-ouverture-de-la-vaccination-sans-obligation-aux-enfants-de-5-a-11-ans

[3] https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_fr.pdf; consulté le 5 mars 2022)

[4] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3297260/fr/covid-19-la-has-precise-la-place-de-spikevax-dans-la-strategie-vaccinale

[5] https://www.ema.europa.eu/en/news/ema-recommends-approval-spikevax-children-aged-6-11

[6] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3302411/fr/covid-19-la-has-recommande-la-vaccination-des-enfants-fragiles

[7] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/enquetes-etudes/evolution-des-indicateurs-epidemiques-chez-les-5-11-ans-et-comparaison-avec-les-12-17-ans.-point-au-31-octobre-2021

[8] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-11/avis_n_2021.0084.ac.sespev_du_25_novembre_2021_du_college_de_la_has_relatif_a_la_vaccination_des_enfants_de_5_a_11_ans_a_ris.pdf

[9] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.02.25.22271454v1#:~:text=Among%20children%20newly%20fully%2Dvaccinated,%3A%2043%25%2C%2063%25

[10] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pmc/articles/PMC8736274/pdf/mm705152a1.pdf

[11] https://www.gov.uk/government/publications/jcvi-update-on-advice-for-covid-19-vaccination-of-children-aged-5-to-11/jcvi-statement-on-vaccination-of-children-aged-5-to-11-years-old

[12] https://www.ema.europa.eu/en/documents/variation-report/comirnaty-h-c-5735-x-0077-epar-assessment-report-extension_en.pdf

[13] https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_fr.pdf; consulté le 5 mars 2022)

[14] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pmc/articles/PMC8736274/pdf/mm705152a1.pdf

[15] https://ansm.sante.fr/uploads/2022/02/18/20220218-covid-19-focus-pv-pfizer-5-2.pdf

Balance bénéfice/risque défavorable pour les ados et jeunes adultes : trop de myocardites !

 

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A Retenir

  • Risque de myocardite avec les vaccins ARNm chez les personnes de 12 à 50 ans.
  • Jusqu’à 1 myocardite toutes les 2 649 vaccinations deux doses chez les hommes jeunes selon les études
  • Chez les garçons ayant déjà eu la Covid-19, une dose de vaccin comporte plus de risques que de bénéfices
  • Seules les filles, non immunisées, avec au moins une comorbidité, ont encore un bénéfice à la vaccination par un schéma vaccinal complet à 2 doses.
  • Les myocardites post-vaccinales seraient dues à un syndrome adrénergique provoqué soit par l’ARNm du vaccin ou la protéine spike résultante.

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Introduction

Depuis juillet 2021, les myocardites et les péricardites ont été ajoutées à la liste des effets indésirables des vaccins à ARN messager. Ces effets indésirables ont donc été détectés environ 6 mois après la mise sur le marché de ces vaccins. La myocardite post-vaccinale atteint préférentiellement les individus jeunes et en bonne santé, de sexe masculin, c’est-à-dire la population n’ayant aucun risque de forme grave de la Covid-19, particulièrement avec le variant Omicron. Ainsi, aucun décès de moins de 40 ans n’a été déploré chez les individus infectés par Omicron.

Suite aux résultats de l’étude EPI-PHARE, la HAS a déconseillé le vaccin Moderna chez les moins de 30 ans en raison de ce surrisque de myocardite. Pourtant l’agence européenne du médicament (EMA) vient d’autoriser ce vaccin chez les 5-11 ans ; c’est à se demander s’il y a un pilote dans l’avion. [1, 2]

 

Qu’est-ce qu’une myocardite ?

Selon la SRLF (Société de réanimation de langue française), la myocardite se définissait en 2017 comme une inflammation du muscle cardiaque associée à une nécrose des cellules cardiaques (nécrose=destruction des cellules). Les lésions peuvent être pour certaines réversibles, mais d’autres resteront irréversibles en raison de la nécrose cellulaire et de la fibrose due à la réaction immunitaire. Après guérison de l’épisode aigu, la maladie peut évoluer de façon lente et progressive vers une insuffisance cardiaque. Ainsi, l’évolution en cardiomyopathie dilatée se produit dans environ 30 % des cas et jusqu’à plus de la moitié des patients nécessitent une greffe de cœur dans les 10 années suivantes [3].

 

Quelles sont les conclusions de l’étude EPI-PHARE [4]

L’étude EPI-PHARE « confirme l’existence d’un risque de myocardite et péricardite dans les 7 jours suivant une vaccination contre la Covid-19 avec un vaccin ARNm (Pfizer BioNTech et Moderna) chez les personnes âgées de 12 à 50 ans, particulièrement les jeunes de moins de 30 ans . Ce risque est plus élevé avec le vaccin Moderna. »

Le sur-risque était évalué à 132 cas surnuméraires de myocardites par millions chez les moins de 30 ans pour Moderna.

Le vaccin Pfizer a lui aussi été associé à un sur-risque de myocardite de l’ordre de 3 par million après la 1ère dose et de 27 cas par million après la seconde dose.

Un sur-risque de myocardite existe chez les 12-50 ans pour les vaccins à ARNm, pourquoi seul le vaccin Moderna est déconseillé et uniquement chez les moins de 30 ans ?

Que disent les études internationales ?

Plusieurs études réalisées dans différents pays ont également confirmé le sur-risque de myocardite qui est constamment plus élevé après la deuxième dose de vaccin qu’après la 1ère.

Selon les études et les pays, le taux oscillerait, chez les hommes jeunes, entre 1 myocardite toutes les 2649 vaccinations et 1 myocardite toutes les 141 000 environ après la deuxième dose du vaccin Pfizer (cf. Table 1).

Concernant les femmes jeunes, ce risque, moindre que chez les hommes, varie entre 1 myocardite toutes les 20 964 vaccinations et 1 myocardite toutes les 263 148 vaccinations après la deuxième dose du vaccin (cf. Table 2).

 

Table1 : Taux de myocardites chez les individus masculins après vaccination par le vaccin Pfizer (adapté de Krug et al.)

Référence Groupe d’âge Taux après la dose 1 Taux après la dose 2
Buchan et al. Ontario 12-17 ans 1/ 29 240 1/10 277
Public Health Ontario 12-17 ans 1/13 850 1/13 850
Chua et al, Hong Kong 12-17 ans 1/17 953 1/2 679
Sharff et al, US Kaiser Permanente 12-17 ans 1/2 649
US CDC VAERS 12-15 ans 1/208 333 1/21 881
US CDC VAERS 16-17 ans 1/163 934 1/14 245
Krug et al, VAERS 12-15 ans 1/87 719 1/6 165
Krug et al, VAERS 16-17 ans 1/12 1951 1/10 752
Krug et al, VAERS 12-17 ans 1/100 000 1/8 424
Oster et al, VAERS 12-15 ans 1/141 643 1/141 643
Oster et al, VAERS 16-17 ans 1/137 741 1/9 523
US FDA Optum 12-15 ans 1/5 555
US FDA Optum 16-17 ans 1/5 000
Mevorach et al, Israel 16-19 ans 1/74 626 1/6 635

 

Comment les vaccins à ARN messager provoquent-ils des myocardites ?

A l’heure actuelle, le mécanisme par lequel les vaccins à ARN messager provoquent des myocardites est mal connu.

Un article récent en préprint (nécessitant encore d’être validé par les pairs) a émis des hypothèses quant à l’origine physiopathologique des myocardites post-vaccinales [5].

Cela fait suite à l’observation histopathologique de cœurs de personnes décédées d’une myocardite post-vaccinale qui présentaient des similitudes avec des myocardites induites par le phéochromocytome (une tumeur surrénalienne produisant trop de catécholamines provoquant notamment hypertension, palpitation, angor, céphalée). L’ARNm du vaccin ou la protéine spike résultante pourrait alors provoquer un syndrome adrénergique. Les réponses aux catécholamines sont physiologiquement plus élevées chez les jeunes et les hommes. Elles sont également plus élevées chez les athlètes masculins que chez les non-athlètes, et favorisées par la présence d’hormones androgènes. Enfin, les réponses aux catécholamines, qui sont déjà élevées chez les jeunes athlètes masculins, sont surexprimées chez les athlètes vaccinés, par rapport aux niveaux de pré-vaccination et aux athlètes non vaccinés.

Ceci pourrait expliquer le risque plus important de myocardites post-vaccinales chez les hommes jeunes en bonne santé et sportifs.

Table 2 : Taux de myocardites chez les individus féminins après vaccination par le vaccin Pfizer (adapté de Krug et al. )

Référence Groupe d’âge Taux après la dose 1 Taux après la dose 2
Buchan et al . Ontario 12-17 ans 1/49 751 1/103 093
Public Health Ontario 12-17 ans 1/30 488 1/342 466
Chua et al, Hong Kong 12-17 ans 1/88 496 1/20 964
Sharff et al, US Kaiser Permanente 12-17 ans / /
US CDC VAERS 12-15 ans 1/1 000 000 1/263 158
US CDC VAERS 16-17 ans 0 1/131 579
Krug et al, VAERS 12-15 ans 0 1/76 923
Krug et al, VAERS 16-17 ans 1/714 286 1/80 000
Krug et al, VAERS 12-17 ans 1/1 666 667 1/78 740
Oster et al, VAERS 12-15 ans 1/2 500 000 1/157 480
Oster et al, VAERS 16-17 ans 1/1 910 476 1/91 075
US FDA Optum 12-15 ans / /
US FDA Optum 16-17 ans / /
Mevorach et al, Israel 16-19 ans 0 1/91 743

La balance bénéfice / risque des vaccins à ARN messager est-elle toujours positive ?

Au vu du nombre important de sur-risque de myocardites chez les individus jeunes et en bonne santé, c’est-à-dire ceux-là même qui ne risquent quasiment rien de la Covid-19, il est plus que légitime de se poser la question de la balance bénéfice/risque des vaccins chez les adolescents et jeunes adultes.

L’article de Krug et al. [6] a évalué une balance bénéfice / risque parcellaire en se basant sur les données de la pharmacovigilance américaine. Nous disons parcellaire car le seul risque inclus dans l’étude est celui de la myocardite et de la péricardite, alors même que les vaccins ARNm ont de nombreux autres effets indésirables.

En mettant en balance la myo/péricardite post-vaccinale et l’hospitalisation due au COVID- 19 pendant la période épidémique au variant Delta, l’analyse risques-bénéfices suggère que chez les 12-17 ans, la balance bénéfice / risque d’un schéma vaccinal complet est positive UNIQUEMENT chez les filles NON IMMUNISEES par une infection naturelle présentant UNE COMORBIDITE.

Chez les garçons avec une infection antérieure et sans comorbidité, même une seule dose de vaccin ARNm comporterait plus de risques que de bénéfices selon les estimations internationales.

 

Depuis que le variant circulant majoritaire est Omicron, beaucoup moins sévère que le variant Delta, il est possible que la vaccination des jeunes ne présente aucun bénéfice et seulement des risques.

Rappelons encore que le seul risque pris en compte dans cette étude est celui de la myo-péricardite.

 

Conclusion

La vaccination par les vaccins à ARN messager présente plus de risque que de bénéfice chez les adolescents en bonne santé dont la plupart sont déjà immunisés contre la Covid-19 suite à une infection naturelle conférant une immunité durable et protectrice contrairement à celle que peut apporter la vaccination par ARN messager.

 

Références

[1] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3297260/fr/covid-19-la-has-precise-la-place-de-spikevax-dans-la-strategie-vaccinale

[2] https://www.ema.europa.eu/en/news/ema-recommends-approval-spikevax-children-aged-6-11

[3] https://www.srlf.org/wp-content/uploads/2019/01/1705-MIR-Vol26-N3-196_206.pdf

[4] https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/myocardite-pericardite-vaccination-covid19/

[5] https://www.researchgate.net/publication/358834540_Catecholamines_are_the_key_trigger_of_mRNA_SARS-CoV-2_and_mRNA_COVID-19_vaccine-induced_myocarditis_and_sudden_deaths_a_compelling_hypothesis_supported_by_epidemiological_anatomopathological_molecular

[6] https://www.researchgate.net/publication/358834540_Catecholamines_are_the_key_trigger_of_mRNA_SARS-CoV-2_and_mRNA_COVID-19_vaccine-induced_myocarditis_and_sudden_deaths_a_compelling_hypothesis_supported_by_epidemiological_anatomopathological_molecular

1, 2, 3, 4, 5 doses et toujours rien chez des immunodéprimés … explication ?

[cadre_a_retenir]

A retenir

  • L’activation rapide d’une réponse spécifique et efficace à une injection vaccinale nécessite un système immunitaire en bon état
  • Quand un principe thérapeutique ne procure aucun bénéfice à une population cible, il est important d’essayer de comprendre pour rectifier la stratégie
  • Tous les individus ne sont pas équivalents (âge, statut immunitaire, infections endémiques, comorbidité etc.) pour leur capacité à répondre de façon stéréotypée à une injection vaccinale

[/cadre_a_retenir]

 

Définition :

Immunodépression : Inhibition, d’un ou de plusieurs des composants des systèmes immunitaires innés ou adaptatifs, provoquée par une maladie (hémopathie, cancer…), une irradiation accidentelle ou induite intentionnellement par un traitement immunosuppresseur (dans le cadre par exemple du traitement du rejet d’une greffe ou celui d’une maladie auto-immune).

 

A-t-on confondu urgence et précipitation ?

Les injections de principes vaccinaux élaborés pour éduquer notre système immunitaire à réagir efficacement face à l’infection par le SARS-CoV-2, empêcher sa propagation dans la population générale et éviter le développement de la maladie COVID-19 ont débuté en janvier 2021 en France. Elles visaient pendant les premiers mois les populations classées comme étant les plus vulnérables, notamment selon un critère de l’âge. Mais, dès le mois de mai, conformément à un avis transmis un mois plus tôt par le Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale (COSV), la Direction Générale de la Santé (DGS) publiait une note urgente à destination des médecins, pharmaciens, infirmiers et sages-femmes indiquant que « l’injection d’une troisième dose de vaccin est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées » [1].

Petit retour en arrière. A la suite des essais cliniques entamés par Pfizer, Moderna et Astra-Zeneca sur plus de 100 000 sujets volontaires, des autorisations temporaires ont été délivrées par les agences de santé à travers le monde pour l’injection de principes vaccinaux contre la COVID-19 sur des populations adultes. Parmi ces adultes, les personnes immunodéprimées et/ou recevant une chimiothérapie, une immunothérapie ou un traitement à base d’immunoglobulines ont néanmoins été exclues des essais cliniques. Cela n’a pas troublé un seul instant les agences gouvernementales de santé. La seule condition était que les principes vaccinaux n’incluent pas de virus vivants pour lesquels malheureusement les dangers sont largement documentés concernant les populations immunodéprimées. Ces sujets vulnérables, environ 300 000 en France, ont donc été ciblés très vite, sans aucune donnée médicale sur les effets des principes vaccinaux à ARN ou ADN. Au fur et à mesure du temps, les sujets immunodéprimés ont même été désignés comme cible prioritaire pour limiter la propagation du virus pathogène original et de ses variants successifs, au même titre que les personnes âgées de plus de 65 ans avec comorbidités. En effet, les cas cliniques se sont multipliés avec des indications d’apparitions inquiétantes de mutations du SARS-CoV-2 chez des sujets immunodéprimés. Il y aurait une forme d’évolution accélérée du virus qui profiterait d’un système immunitaire affaibli pour développer des stratégies d’échappement. Ces sujets immunodéprimés deviendraient alors des réservoirs susceptibles de générer des variants plus infectieux et plus virulents pour la population générale [2]. On a quand même eu l’idée lumineuse en mars 2021 d’évaluer, dans un essai observationnel, la réponse immune chez des patients traités en hématologie et immunodéprimés pour cause d’une maladie et/ou d’un traitement [3]. Cependant, sans attendre les résultats de ce genre d’études, l’état d’urgence décrété pour une expérimentation massive sur des personnes vulnérables pour lesquelles on n’aurait pas eu d’autres alternatives thérapeutiques se solde par un échec, en premier lieu pour les patients immunodéprimés.

Le 1er janvier 2022, le Journal du Dimanche relayait un appel au président Emmanuel Macron de 6 présidents d’association représentant des personnes immunodéprimées et l’exhortant à tout faire pour protéger les plus fragiles. « Monsieur le Président de la République, les personnes immunodéprimées sévères, qu’elles soient transplantées, dialysées, atteintes de certains cancers ou prenant certains traitements, sont actuellement en grand danger en raison de l’ampleur de la pandémie de Covid en France et de leur réponse nulle ou insuffisante à la vaccination. Dès à présent, elles représentent jusqu’à 30% des séjours en réanimation dans certains hôpitaux, alors qu’elles sont moins de 300.000 au total en France, et qu’elles ont d’ores-et-déjà reçu trois, quatre, voire cinq doses de vaccin [4]. « 

Les témoignages se sont multipliés de patients immunodéprimés, et parfois de leurs soignants, constatant une vulnérabilité toujours présente face aux différentes formes du SARS-CoV-2, en dépit d’injections obstinées. Celles-ci devaient pourtant, officiellement, constituer l’arsenal le plus sûr et le plus efficace pour éradiquer une maladie émergente.

Que se passe-t-il donc ? Est-ce de la désinformation, une désinvolture vis-à-vis d’une population fragile, de l’ignorance ? A-t-on encore des choses à apprendre sur les mécanismes de stimulation d’une réponse immunitaire adaptative dans un environnement particulier, des sujets avec en permanence un frein empêchant d’appuyer sur la pédale de l’accélérateur de l’activation immunitaire induite par une stimulation antigénique ?

Comme souvent, faire preuve d’humilité face aux lacunes de nos connaissances au milieu de la complexité du vivant devrait être prodigué…comme une piqûre de rappel. Aussi, il est peut-être utile de se demander ce qui se passe exactement chez les sujets immunodéprimés après l’injection d’une formule à ARN ou ADN. Plus précisément à l’endroit même où, en théorie, nos meilleurs fantassins seraient formés à reconnaître, isoler et neutraliser la menace terroriste du SARS-CoV-2 : les ganglions lymphatiques drainant le site d’injection du principe vaccinal. C’est à cet endroit que, dans un compartiment dénommé centre germinal, des plasmocytes, des sortes d’usines à produire des anticorps, et des lymphocytes B mémoires sont fabriqués en masse. Cette fabrication est orchestrée par des lymphocytes T folliculaires auxiliaires. Ce processus est décrypté par la prestigieuse revue Cell dans son édition en ligne du 1er février 2022 [5]. Des investigateurs américains ont ainsi utilisé une technologie couplant guidage par de l’imagerie à ultra-sons et aspiration avec une aiguille fine pour évaluer la réponse dans les centres germinaux générée par la libération de principes vaccinaux à ARN à proximité d’un ganglion lymphatique. La population ciblée était constituée de 15 sujets sains (23 à 76 ans) et 13 transplantés rénaux sous traitement immunosuppresseur qui présentaient avant transplantation une réponse anticorps normale pour les vaccinations anti-tétanique, oreillons, rubéole et rougeole. Comme attendu, dès la primo-injection, il a bien été observé une forte induction de lymphocytes B activés contre la glycoprotéine Spike du SARS-CoV-2, et en particulier de la partie de la glycoprotéine (le domaine de fixation au récepteur) qui interagit avec le récepteur à la surface de nos cellules épithéliales afin de permettre l’internalisation du virus. Cette induction était présente au niveau de centres germinaux de ganglions drainant le site d’injection chez les sujets sains, un processus amplifié lors de la deuxième injection. Cette réponse de cellules B spécifiques du SARS-CoV-2 était également associée à une induction robuste de lymphocytes T folliculaires auxiliaires, de lymphocytes B mémoires et d’anticorps neutralisants. En revanche, de façon très contrastée, chez les transplantés rénaux, au niveau des centre germinaux équivalents de ceux examinés chez les sujets sains, il n’était détecté que très peu de cellules B mémoires dirigées contre le domaine de fixation au récepteur de la glycoprotéine spike, qu’une quantité infime de lymphocytes T folliculaires auxiliaires et une quasi-absence d’anticorps neutralisant. Cette étude montre ainsi que les individus recevant des médicaments immunosuppresseurs ne génèrent pas de réponse efficace au processus de vaccination au niveau des ganglions drainant le site d’injection. Une réponse vaccinale suboptimale chez des sujets transplantés recevant un traitement immunosuppresseur avait déjà été signalée dans le cas de la grippe A/H1N1 ou de l’hépatite B [6,7].

Finalement, la population ciblée d’emblée comme ayant le plus besoin de la vaccination anti-COVID-19 est sans doute celle pour laquelle le processus fonctionne le moins bien. Vous aurez beau faire toutes les améliorations de moteur et fournir le meilleur carburant à une voiture, si elle n’a qu’une seule roue, elle aura beaucoup de mal à avancer. Pendant ce temps, on continue d’obliger les populations qui en ont le moins besoin ou pas besoin du tout de recevoir des principes vaccinaux dirigés contre une forme disparue de SARS-CoV-2. Encore une fois, il semble que ce ne soit pas la science qui guide les décisions gouvernementales. Pourquoi ?

 

Références

[1] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs_urgent_52_precisions_sur_la_vaccination_imd.pdf

[2] Corey L, Beyrer C, Cohen MS, Michael NL, Bedford T, Rolland M. SARS-CoV-2 Variants in Patients with Immunosuppression. N Engl J Med. 2021 Aug 5;385(6):562-566. doi: 10.1056/NEJMsb2104756. PMID: 34347959; PMCID: PMC8494465. https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMsb2104756

[3] https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04805216

[4] https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-lappel-a-macron-des-patients-immunodeprimes-face-a-lhecatombe-qui-les-menace-4085515

[5] https://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(22)00138-6

[6] Cowan M, Chon WJ, Desai A, Andrews S, Bai Y, Veguilla V, Katz JM, Josephson MA, Wilson PC, Sciammas R, Chong AS. Impact of immunosuppression on recall immune responses to influenza vaccination in stable renal transplant recipients. Transplantation. 2014 Apr 27;97(8):846-53. doi: 10.1097/01.TP.0000438024.10375.2d. PMID: 24366008; PMCID: PMC4843769. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24366008/

[7] Friedrich P, Sattler A, Müller K, Nienen M, Reinke P, Babel N. Comparing Humoral and Cellular Immune Response Against HBV Vaccine in Kidney Transplant Patients. Am J Transplant. 2015 Dec;15(12):3157-65. doi: 10.1111/ajt.13380. Epub 2015 Jul 2. PMID: 26137874. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ajt.13380

 

Retro-transcription de l’ARNm du vaccin Pfizer/BioNtech : un début de preuve in vitro

 

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A retenir

  • L’ARNm du vaccin Pfizer peut être rétro-transcrit en ADN in vitro.
  • L’ARN du Sars-CoV-2 peut s’intégrer dans le génome de cultures cellulaires humaines in vitro.
  • Des ARNm, même étrangers et même artificiels peuvent être rétro-transcrits dans des cellules humaines en l’absence de tout virus.
  • Peut-être une piste de compréhension de cas d’hépatites auto-immunes à la suite de la vaccination anti-COVID-19 Pfizer

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Depuis la mise sur le marché conditionnelle des vaccins anti-Covid à ARNm, les médias mainstream et les médecins de plateaux télé se sont acharnés à affirmer que les vaccins à ARN messager ne pouvaient pas s’intégrer dans notre génome au motif que de l’ARN viral ne pouvait pas être retro-transcrit en ADN et par la suite être intégré à nos propres chromosomes.

Voici un extrait du Journal le Monde, qui aime à soi-disant « débusquer les contre-vérités » de l’équipe scientifique de Reinfocovid.

« Pour s’intégrer à notre ADN, il faudrait que cet ARN soit rétro-transcrit sous forme d’ADN », ce qui est du domaine de l’impossible. (Le monde 11 décembre 2020 : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/11/ce-que-l-on-sait-de-la-surete-des-vaccins-a-arn-messager_6063067_4355770.html)

Nous avions expliqué dans un article sur les rétrovirus endogènes [1] que les scientifiques savent depuis déjà plusieurs décennies que l’ARN peut être rétro-transcrit en ADN par des rétrovirus endogènes ou des rétrotransposons.

Le vieux dogme, rabâché aux étudiants en biologie, voulant que l’ADN soit toujours transcrit en ARN mais que l’inverse est impossible, a donc déjà été invalidé par de nombreux scientifiques depuis longtemps.

Plus récemment, un article paru dans les comptes rendus de l’académie des sciences américaine (PNAS) en mai 2021 montrait déjà in vitro que l’ARN du Sars-CoV-2 lui-même pouvait s’intégrer dans le génome de culture cellulaire humaine et donc avait été rétro-transcrit en ADN. Un rétrotransposon, nommé LINE-1, était soupçonné d’être à l’origine de cette rétrotranscription et intégration dans le génome humain [2]. Nous en avions proposé une synthèse à l’époque [3]

 

Une nouvelle preuve est apportée par un article montrant que l’ARNm du vaccin Pfizer (pourtant dépourvu de rétrotranscriptase virale) peut être rétro-transcrit en ADN et que cet ADN est détectable dès 6h après l’ajout du vaccin dans les cultures cellulaires [4].

 

Cet article a testé des concentrations de vaccins similaires à celles anticipées in vivo dans le foie des personnes injectées sur des cultures cellulaires de cellules de foie cancéreuses. En effet, l’ARNm du vaccin ne « reste » pas au site d’injection mais se distribue dans une grande variété d’organes (dont le foie et les organes reproducteurs) comme nous l’avions déjà souligné dans un article précédent [5].

Cet article vient donc réaffirmer que des ARNm, même étrangers et même artificiels peuvent être rétro-transcrits dans des cellules humaines en l’absence de tout virus.

Cet article présente toutefois certaines limites :

  • Les expériences ont été réalisées in vitro sur une lignée de cellules tumorales de foie humain. Le comportement de cellules tumorales, du fait de l’accumulation de mutations et d’altérations chromosomiques, peut être différent des cellules saines.
  • En particulier, on ne peut pas être certain que l’expression de LINE -1 supposé responsable de la rétrotranscription soit exactement la même dans les cellules hépatiques normales ou cancéreuses.

Cela soulève tout de même un fort questionnement (a minima) sur la vaccination des personnes atteintes d’un cancer, particulièrement hépatique.

  • Le traitement statistique des données observées reste limité
  • Il serait intéressant de rechercher la présence d’ADN codant la spike dans le vaccin afin de certifier que l’ADN détecté ne provient pas d’impuretés d’ADN présentes dans le vaccin. En effet, dans le procédé de fabrication, d’une matrice d’ADN permet la synthèse d’ARNm qui est par la suite purifié. Dans le cas d’une détection d’ADN dans le vaccin Pfizer, l’hypothèse de la retro-transcription in vitro par les cellules humaines nécessiterait des compléments d’expérience pour ne pas être remise en cause.
  • Cet article ne montre pas que l’ARNm du vaccin rétro-transcrit en ADN est effectivement intégré au génome. Seul le séquençage du génome des cellules où l’ADN d’origine vaccinal a été détecté apportera une preuve formelle.

 

Cette observation offre, peut-être une piste de compréhension de cas d’hépatites auto-immunes à la suite de la vaccination anti-COVID-19 Pfizer [6]. En effet, l’expression de Spike rétrotranscrit dans le génome de cellules hépatiques pourrait entraîner la présentation de Spike sur les membranes de ces cellules, qui seraient alors reconnues comme étrangères par la réponse immunitaire anti-Spike générée par la vaccination, et détruites par le système immunitaire !

 

Cet article confirme donc à nouveau que l’ARN peut effectivement être rétro-transcrit en ADN, que cet ARN soit naturel (viral) ou vaccinal. La première étape, la rétrotranscription en ADN vient donc d’être démontrée in vitro. De futures recherches sont nécessaires pour confirmer si ce phénomène de rétrotranscription se produit également in vivo chez les personnes injectées au vaccin Pfizer ou Moderna. L’hypothèse de l’intégration des ARN vaccinaux dans le génome humain reste encore faible à ce jour sans toutefois être impossible. De nombreuses recherches doivent être menées pour confirmer ou infirmer cette hypothèse.

 

Malheureusement ni les laboratoires pharmaceutiques, ni les autorités de santé ne semblent s’intéresser à ce problème. En effet, les laboratoires pharmaceutiques n’ont réalisé aucun test de cancérogénicité et de reprotoxicité sur les vaccins à ARN messager. Ces tests n’ont d’ailleurs pas été requis par les autorités de santé qui les ont balayés d’un revers de main, écrivant dans la notice du produit : « Il n’est pas attendu que les composants du vaccin (lipides et ARNm) présentent un potentiel génotoxique. » [7]

Ne pouvant compter sur nos autorités de santé, nous espérons que des chercheurs indépendants puissent apporter des réponses sur l’épineuse question d’une potentielle intégration des ARN vaccinaux dans le génome humain dans un futur pas trop lointain.

 

Références

[1] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/le-point-sur-les-retrovirus-endogenes/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33958444/

[3] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/integration-de-larn-viral-sars-cov-2-dans-nos-chromosomes/

[4] Aldén, M.; Olofsson Falla, F.; Yang, D.; Barghouth, M.; Luan, C.; Rasmussen, M.; De Marinis, Y. Intracellular Reverse Transcription of Pfizer BioNTech COVID-19 mRNA Vaccine BNT162b2 In Vitro in Human Liver Cell Line. Curr. Issues Mol. Biol. 2022, 44, 1115-1126. https://doi.org/10.3390/cimb44030073

[5] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/les-arnm-vaccinaux-atteignent-les-organes-reproducteurs/

[6] Bril, F.; Al Diffalha, S.; Dean, M.; Fettig, D.M. Autoimmune hepatitis developing after coronavirus disease 2019 (COVID-19) vaccine: Causality or casualty? J. Hepatol. 2021, 75, 222–224. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33862041/

[7] https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_fr.pdf