LE LIVRE ÉVÉNEMENT SUR LES DÉSASTRES DE LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE

Disponible à partir du 17 mars

https://www.editionsdemilune.com/collection-resistances/63-un-autre-regard-sur-le-covid-19.html

OUVRAGE COLLECTIF – regroupant les meilleurs spécialistes du sujet:

Médecins et professionnels de la santé publique, les auteurs de ce livre sont des lanceurs d’alerte qu’il faut écouter. Certains sont connus, d’autres moins. En participant au Conseil scientifique indépendant, tous ont tenté d’initier un débat public sur la manière dont était conduite la crise sanitaire, en particulier sur la nécessité de soigner les malades du Covid, Tous ont cédé leurs droits d’auteur à une association de victimes des vaccins. Aucun n’a de lien d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique.

VERTIGINEUX

Début 2020, un nouveau virus « d’origine naturelle » apparaît en Chine, avant de se répandre rapidement sur toute la planète. Parce qu’il n’existe aucun traitement pour se protéger de cette maladie « extrêmement mortelle », les gouvernements sont contraints de « confiner leurs populations ». Les confinements bouleversent nos vies, tout comme l’arrivée des masques, des gestes-barrières, du gel hydro-alcoolique, des couvre-feux, du télétravail, des passes (sanitaire puis vaccinal) que nous impose la « nouvelle normalité ». L’espoir de sortir de cette crise ne peut venir que de la mise au point rapide de vaccins à ARN-messager, une nouvelle technologie « sûre et efficace ». Après l’inoculation de milliards de doses du « produit-miracle » et malgré l’apparition de variants, l’épidémie est finalement contrôlée, grâce au courage et à la lucidité de nos gouvernants. Les effets secondaires sont « rares et sans gravité ». Bienvenue dans le merveilleux « monde d’après » !.

Problème : tout ou presque de ce discours officiel répété jusqu’à la nausée par les médias de masse est faux

Documents scientifiques à l’appui, les auteurs de ce livre collectif expliquent clairement tous ces éléments et bien d’autres encore pour remettre les choses à l’endroit et mieux comprendre la période que nous avons traversée. Ils sont en majorité des médecins humanistes et des professionnels spécialistes de la santé publique, ainsi que des lanceurs d’alerte.

Liste des auteurs: Laurent MUCCHIELLI, Laurent TOUBIANA, Michel CUCCHI, Pierre CHAILLOT, Patrick MEYER, Dominique LABBÉ, Nicole DELÉPINE, Gérard DELÉPINE, Vincent PAVAN, Emmanuelle DARLES, Éric MÉNAT, Gérard MAUDRUX, Hélène BANOUN, Laurence KAYSER, Mélodie FERON, François PESTY, Éric LORIDAN, Philippe de CHAZOURNES, Liutwin PIERNET et Louis FOUCHÉ.

 

 

Cela faisait plusieurs mois que la Haute Autorité de Santé, HAS, était silencieuse sur les vaccins contre le COVID. La HAS n’avait donné aucune évaluation au moment de la sortie du booster XBB.1.5. [1]

 

La Haute Autorité de Santé a publié ce mois de février 2024 un avis concernant la vaccination contre le COVID : la vaccination dite de printemps.

Il est donc maintenant clairement admis par la HAS, comme normale, de recevoir 2 vaccins par an contre le COVID. Et même 4 par an pour les plus de 80 ans et les personnes immunodéprimées.

Mais sur quoi se basent les recommandations de la HAS ?

Est-ce que les informations données par la HAS soutiennent une nouvelle dose de rappel chez les plus de 80 ans et les immunodéprimés ?

 

 

Considérations générales

 

La HAS a pris en considération les éléments suivants :

  • « Les données épidémiologiques de la Covid-19 pour les années 2022-2023 et 2023-2024 montrant une circulation du virus Sars-Cov-2 de faible intensité, avec des indicateurs qui se maintiennent à des niveaux bas tant pour les passages pour suspicion de Covid-19 aux urgences que pour les hospitalisations par rapport à 2021-2022. »

La HAS nous informe que la circulation du virus est faible et que l’impact du COVID sur les hospitalisations est bas.

 

La HAS ne donne évidemment pas de chiffres concernant ces indicateurs. Surement, car ils ne sont plus disponibles auprès de Santé Publique France depuis mi 2023. En effet, les indicateurs étaient trop faibles et étaient donc devenus non significatifs.

Il est donc raisonnable de penser que « les niveaux bas » dont parle la HAS sont très bas.

C’est effectivement confirmé par le réseau SENTINELLES : le COVID représente 41 fois moins de cas que les IRA en général et 20 fois moins de cas que la grippe. C’est-à-dire moins de 10 pour 100000 avec une grande majorité, heureusement, qui ne nécessite pas une hospitalisation.

C’est donc très bas.

Difficile de faire moins en réalité. [2]

 

 

  • « Une couverture vaccinale à l’issue de la semaine 03 de 35,9% des personnes 80 ans et plus. »

Effectivement, la vaccination, avec le vaccin XBB.1.5, des personnes 80 ans et plus a atteint son maximum en décembre 2023 soit 3 mois après le début de la campagne avec ce dernier « booster ». Depuis cette date, il apparait que les gens de cette catégorie d’âge refusent de se faire vacciner. Au final, seulement 1/3 des plus de 80 ans avaient accepté la vaccination. Et seulement 20% des 60-65 ans.

Mais la vaccination est encore plus faible chez les professionnels de santé exerçant en établissement de santé puisqu’elle ne dépasse pas 12%. Même eux ne semblent plus croire à son utilité.

 

L’avis de la HAS concerne ici la vaccination dite de printemps 2024.

La campagne de printemps 2023 montre un taux de vaccination extrêmement faible chez des personnes 80 ans et plus.

Une fraction seulement avait accepté cette vaccination.

 

Les gens sont donc surement du même avis que la HAS : la circulation du virus Sars-Cov-2 est de faible intensité et les hospitalisations sont basses. L’intérêt de la vaccination n’apparait pas important.

 

L’avis du 9 février 2024 de la HAS aurait donc pour but d’augmenter ce chiffre. La HAS essaye alors d’expliquer son intérêt.

 

 

La protection immunitaire

 

  • « La recommandation vaccinale « Stratégie de vaccination contre la Covid-19. Anticipation des campagnes de vaccination en 2023 », adoptée par la décision n°2023.0080/DC/SESPEV du 23 février 2023 du collège de la Haute Autorité de santé, qui prévoit pour les personnes âgées de 80 ans et plus et les personnes immunodéprimées dont la protection immunitaire diminue plus rapidement dans le temps ainsi que pour toute personne à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale partagée avec l’équipe soignante, une vaccination supplémentaire dès le printemps. »

La HAS devrait préciser, par honnêteté intellectuelle et médicale, que la protection dont elle parle, celle qui diminue rapidement, n’est en fait pas une protection immunitaire, mais un taux d’anticorps.

La différence est pourtant essentielle, car le public associe forcément la protection immunitaire à une protection contre les formes graves, la mortalité. Et non à un taux d’anticorps mesuré en laboratoire.

 

De plus, dans son rapport du 19 septembre 2022 [3], la HAS confirme encore que ce taux (titre/concentration), n’est pas corrélé à la protection vaccinale.

 

 

Même Pfizer a confirmé les propos de la HAS.

Lors d’une présentation publique (FDA 28 juin 2022), la vice-présidente de Pfizer pour les vaccins, Kena Swanson, a reconnu qu’« il n’y a pas de corrélation établie entre les niveaux d’anticorps et la protection contre la maladie. ».

 

De ce fait, ce type de tests est insuffisant pour démontrer une quelconque protection vaccinale, une efficacité des vaccins contre les formes graves du COVID.

C’est-à-dire qu’un taux élevé d’anticorps n’est pas le signe d’une protection contre le COVID.

 

Mais cela va plus loin puisque la HAS rappelle que les fabricants utilisent une méthode d’évaluation in-vitro dite de « neutralisation de particules pseudovirales » qui n’a jamais été validée, jamais reconnue comme fiable.

 

Ainsi la HAS se permet de mettre en avant des informations qu’elle récuse scientifiquement dans ses rapports.

 

Cette attitude est pour le moins gênante venant d’une institution aussi respectable et compétente.

 

Pour en avoir le cœur net, nous demandons à la HAS de fournir les données qui montrent l’efficacité vaccinale affirmée dans cet avis de février 2024.

 

 

Une dose tous les 3 mois

 

  • « La recommandation vaccinale « Stratégie vaccinale de rappel contre la Covid-19 », dans sa version adoptée par la décision n°2022.0301 du 19 septembre 2022 du collège de la Haute Autorité de santé et mise à jour en décembre 2022, qui rappelle les délais minimaux recommandés entre deux rappels, à savoir « trois mois pour les personnes de 80 ans et plus, pour les résidents en EHPAD ou en USLD, pour les personnes immunodéprimées ». »

La HAS s’appuie sur son rapport du 19 septembre 2022 pour recommander une vaccination tous les 3 mois chez les plus de 80 ans et les immunodéprimés.

Il s’agit d’une vaccination inédite puisqu’il faut 4 injections par an, selon la HAS.

Il n’existe aucun autre exemple de ce type de vaccin à ce jour.

 

Pourtant, dans ce même rapport du 19 septembre 2022, la HAS précise :

  • Les données d’immunogénicité, qui reposent uniquement sur des données pré-cliniques évaluant des réponses des anticorps neutralisants chez des souris.
  • L’absence de données d’efficacité clinique en complément des données d’immunogénicité.

 

Si la HAS s’appuie sur son document de 2022, c’est que la HAS, on peut le supposer, n’a rien de plus à proposer.

Ainsi la HAS recommanderait un vaccin dont elle dit ne pas connaitre l’efficacité. Et ce, 4 fois par an.

Difficile à croire de la part d’une institution aussi respectable et compétente.

 

Il faut aussi souligner que la HAS ne discute à aucun moment de la sureté, des effets indésirables de ce vaccin. D’ailleurs, dans son rapport du 19 septembre 2022, la HAS reconnaissait n’avoir aucune information sur la sureté de ce vaccin.

Pourtant, la HAS se permet de faire la publicité de la multiplication des injections, une tous les 3 mois, en oubliant visiblement que les médicaments sont soumis à un effet de dose

 

Pour en avoir le cœur net, nous demandons à la HAS de fournir les données d’efficacité et de sureté qui légitiment ses recommandations d’une dose tous les 3 mois.

 

Un vaccin contre un variant disparu

 

 

Ainsi, la HAS, en février 2024, recommande de vacciner les plus âgés et les immunodéprimés avec le vaccin XBB.1.5 puisque c’est le seul disponible depuis octobre 2023.

Il est curieux, médicalement et scientifiquement, que la HAS recommande cette vaccination alors que le variant XBB.1.5 n’est plus majoritaire depuis mai 2023.

 

 

Est-ce que la HAS peut expliquer l’intérêt de se vacciner avec une souche qui a disparu ?

Est-ce que la HAS dispose d’informations prouvant l’efficacité de cette vaccination XBB.1.5 sur les variants actuels ?

 

Il faut noter que la HAS faisait les mêmes recommandations dans son rapport du 19 septembre 2022, sur les vaccins dits « bivalents Omicron » pour l’ensemble des patients de plus de 12 ans, y compris avec des comorbidités, des immunodépressions ou une grossesse.

Des recommandations avec les mêmes questionnements, auxquels la HAS n’a pas souhaité répondre, puisque les souches vaccinales, celles présentent dans le vaccin disponible, avait disparu ou en passe de disparaitre, ce qui fut totalement le cas en décembre 2022.

 

De toute façon, dans son rapport du 19 septembre 2022, la HAS reconnaissait honnêtement n’avoir aucune information sur l’efficacité du vaccin.

C’était honnête, mais d’autant plus incohérent de le recommander puisqu’il s’agissait alors de charlatanisme au sens du Code de Santé Publique.

 

Mais ce type d’incohérence est une marque de la HAS depuis le depuis de la vaccination contre le COVID.

Il y a donc une cohérence.

Mais une cohérence qui n’appartient qu’à la HAS.

 

 

Conclusion

 

En conclusion, nous exigeons que la HAS fournisse l’efficacité vaccinale du rappel XBB.1.5 sur les formes graves et la mortalité chez les plus de 80 ans et immunodéprimés.

Nous exigeons aussi que la HAS fournisse les données de sécurité de cette 8eme injection en moins de 4 ans chez les plus de 80 ans et immunodéprimés.

 

Nous exigeons que la HAS légitime scientifiquement et médicalement ses recommandations.

 

 

 

[1] https://www.conseil-scientifique-independant.org/ou-est-passee-la-haute-autorite-de-sante/

[2] https://www.sentiweb.fr/document.php?doc=6176

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

En janvier 2021 commence la plus massive campagne de vaccination que la France, mais aussi que le monde, ait connue.

  • En moins de 4 mois, il y a eu 1 milliard de doses injectées dans le monde.
  • Il n’a fallu qu’un mois supplémentaire pour en injecter un autre milliard.
  • Et jusqu’en 2022, il y a eu 1 milliard de doses injectées tous les mois. [1]

 

Aucun traitement médical n’avait connu cette situation surtout qu’il s’agit d’une technologie ARNm jamais utilisée sur l’homme et qui a été préparée en moins de 8 mois, selon l’affirmation du PDG de Pfizer, Albert Bourla

« L’essai marque une étape importante dans la quête historique de huit mois pour développer un vaccin »

 

De la magie !

 

Pour être utilisé aussi massivement, le vaccin doit être très efficace et très sûr.

Il ne pourrait logiquement en être autrement.

Sinon, cette attitude serait scientifiquement et surtout médicalement incompréhensible.

 

 

Les résultats de 2020

 

Le 18 novembre 2020, la société PFIZER annonce par un communiqué de presse que l’efficacité de son vaccin est de 95%.

 

Tous ceux qui faisaient la publicité de ce vaccin dans les médias, qu’ils soient médecins, professeurs de médecine ou encore ministre, mettaient en avant une efficacité de 95%.

 

« le vaccin est efficace à 95% »

 

Mais ils ne précisaient jamais le critère de cette efficacité.

 

Par défaut, la population imaginait que le vaccin empêchait 95% des décès, ou 95% des passages en réanimation ou 95% des formes graves.

Ils avaient tort. Mais ils étaient trompés par les discours médiatiques qui ne donnaient pas les précisions suffisantes pour que l’information soit complète.

 

Cette efficacité de 95% ne concerne que le fait d’être infecté.

 

L’efficacité sur les décès, les formes graves n’a pas été testée par PFIZER, avec l’assentiment des pouvoirs sanitaires publics ; car ce n’est sûrement pas un paramètre important…

 

 

Le calcul de Pfizer est simple.

Lors des essais cliniques, qui ont duré environ 3 mois, Pfizer annonce les incidences suivantes [2] :

  • Non vaccinés : 0,75% (162 cas pour environ 22000 cobayes)
  • Vaccinés : 0,037% (8 cas pour environ 22000 cobayes)

 

Pour faire ce calcul, PFIZER ne prend en compte que les vaccinés 2 doses de plus de 7 jours.

Le calcul de l’efficacité fait par Pfizer, à partir de ces 2 valeurs donne alors un résultat d’efficacité de 95%.

 

 

En conclusion, le vaccin est vraiment exceptionnel et il faut vacciner la planète entière.

 

Pourtant à cette date, novembre 2020, le vaccin est en essai clinique de phase 3 depuis quelques mois seulement et le restera jusqu’au milieu de 2023.

Ainsi il ne s’agit pas de résultats finaux et uniquement sur la capacité à empêcher l’infection.

(Nous ne discuterons pas ici de la qualité, des méthodes, de la légitimité des résultats obtenus par Pfizer et nous ne prenons que leurs résultats bruts comme ils les ont eux-même présentés).

 

 

Les résultats de 2023

 

Le 28 juillet 2023, Pfizer finalise son rapport sur l’essai clinique C4591001 commencé le 29 avril 2020. [3]

Au détour d’une page, parmi des milliers, il apparait que le graphique présent dans la publication de novembre 2020 sur une durée d’une centaine de jours de suivi est maintenant disponible pour presque 1000 jours.

 

Il apparait clairement que Pfizer a choisi de proposer la vaccination aux cobayes du groupe placébo qui apparaissent en vert sur le graphique. Et donc de faire disparaitre progressivement le groupe contrôle… Ce que la FDA n’a pas apprécié…

 

Comme en novembre 2020, il est possible de faire le calcul d’efficacité en utilisant les chiffres d’incidence cumulative qu’il est possible de lire sur le graphique. On trouve une moyenne de :

-30%.

Moins 30% !

Cela signifie que le vaccin ne protège pas contre les infections mais qu’en plus il est néfaste.

Les cobayes vaccinés ont 31% plus de risques d’avoir une infection au SARS-CoV2.

L’effet inverse de celui recherché et tant vanté.

 

 

 

Conclusion

 

En novembre 2020, Pfizer annonce avec insistance, et l’aide des médias, une efficacité de 95% contre les infections.

 

En juillet 2023, le rapport final de Pfizer montre une efficacité négative de -30%. Le vaccin est néfaste contre les infections. Plus de risque d’être infecté quand on est vacciné.

Evidemment PFIZER n’a fait aucun communiqué de presse pour cette information.

Et les autorités de santé qui ont reçu le rapport dès le 30 juillet 2023 n’ont rien dit non plus.

 

On peut les comprendre.

Comment annoncer que l’efficacité quasi miraculeuse de 95%, les 95% qui ont permis de vendre le vaccin sur la planète entière, les 95% qui ont permis aux gouvernements d’obliger à la vaccination, est devenue négative… ?

 

Par honnêteté ?

Visiblement pas.

Mais tout le monde se doutait que l’honnêteté n’était pas présente chez Pfizer ou chez les autorités de santé notamment Française.

 

 

[1] https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

[3] mega.nz/folder/LZJ31KqK#m1Z6XM90LFNaoFn4KGkYgA

le vaccin serait une réussite

 

 

Pour prouver qu’un vaccin est efficace, il suffit de montrer le nombre de vies qu’il a sauvées depuis son entrée en utilisation. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un article [1] qui déclare que les vaccins contre le COVID auraient épargnés pas moins de 1,4 million de vies pour la zone Europe.

 

Tout le monde serait évidemment satisfait de ce résultat.

 

Pour évaluer le nombre de vies sauvées, il suffit de faire la différence entre le nombre de morts attendus à cause de la maladie et le nombre de morts réellement rapportés pour cette même maladie.

La question qui se pose est de savoir si les calculs faits par l’OMS sont crédibles ou non.

 

 

Les paramètres qui influencent la mortalité

 

La mortalité d’une maladie, ici par infection virale, dépend de plusieurs paramètres qui vont additionner leurs effets dans le temps.

 

Virulence des variants successifs

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV2, il est apparu de très nombreux variants qui ont montré une évolution vers des formes moins virulentes mais plus contagieuses. Cette évolution du virus lui permet de s’adapter et de se répandre dans la population et d’y perdurer.

Effectivement, pour le COVID, les variants successifs ont montré une diminution importante de leur virulence en passant de la souche initiale de 2020 à la souche Omicron de 2022. [2]

Ainsi dès 2021, à cause de la succession de ces variants, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Immunisation de la population

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, la population est considérée comme naïve. C’est-à-dire qu’elle n’a aucune immunisation contre ce pathogène. Ainsi tous les individus sont susceptibles d’attraper mais surtout de développer la maladie.

On peut considérer que pour le COVID, le début d’année 2020 correspond à une période pendant laquelle l’immunité de la population vis-à-vis du SARS-CoV2 était nulle.

Au fil de l’année, et des infections par le SARS-CoV2, la population ayant survécue, s’est immunisée et elle est donc devenue moins sensible aux virus de même souche que ceux rencontrés précédemment, et les individus moins susceptibles de décéder de l’exposition aux souches contre lesquelles ils sont immunisés.

Ainsi dès 2021, étant donné cette immunisation naturelle faite à partir de 2020, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Population à risque

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, ce sont évidemment les populations à risque qui sont les plus impactés et en particulier les individus les plus fragiles soit d’un point de vue immunitaire, soit vis-à-vis de leur état de santé, d’autre(s) pathologie(s), ou tout simplement de leur âge. Ce phénomène est connu sous le nom « d’effet moisson ».

En 2020, le COVID a essentiellement ciblé les personnes âgées puisque d’après les chiffres de santé publique France, plus de 50 % des décès concernaient les plus de 83 ans alors qu’ils ne représentent qu’une très faible part de la population.

En 2020, le COVID, d’une façon ou d’une autre, a provoqué le décès de ces individus les plus fragiles.

Ainsi dès 2021, du fait de la disparition d’une partie de cette population particulièrement vulnérable, il y avait moins de personnes susceptibles de décéder à cause du COVID et le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Bilan

 

En cumulant l’ensemble de ces paramètres, il devrait y avoir automatiquement une diminution du nombre de décès attribué au COVID par rapport à 2020. C’est-à-dire qu’en 2021 devait se produire une diminution du nombre de décès même en l’absence de vaccination.

 

 

Nombre de mort attribué au COVID

 

Pour faciliter l’utilisation des résultats nous avons choisi de faire le comptage des décès, au niveau de l’Europe, sur une année de mars à mars puisque le point de départ est mars 2020.

En Europe, les vaccins ont commencé à être administrés début 2021. En mars 2021 il n’y avait que 2% à peine de la population qui était considérée comme vaccinée pour atteindre presque 70 % en mars 2022. [3]

 

Il est donc possible de choisir la période allant de mars 2020 à mars 2021 comme une période sans vaccination et de mars 2021 à mars 2022 comme une période avec vaccination.

Sur cette période sans vaccin, de mars 2020 à mars 2021, il y a eu environ

858 000 décès

d’après les chiffres donnés par les autorités sanitaires officielles de chaque pays.

 

Sur la période suivante, de mars 2021 à mars 2022 il y a eu environ

890 000 morts

 

Ourworldindata.org

On constate qu’entre les 2 périodes choisies, une sans vaccin et l’autre avec vaccin, il y a globalement le même nombre de décès (même un peu plus pour être précis) attribués au COVID.

Cela pose question sur l’efficacité de la vaccination.

 

Evaluation de l’efficacité du vaccin

On constate donc qu’entre les 2 périodes choisies (sans et avec vaccin), il y a globalement le même nombre de décès attribués au COVID.

On pourrait donc conclure que le vaccin utilisé en 2021 n’a aucun impact, aucune utilité puisque le nombre de décès attribués au COVID ne diminue pas.

 

En effet, au regard de ces chiffres, il apparaît nettement que la vaccination n’a pas été en mesure de montrer un impact sur le nombre de décès attribués au COVID sur une période de 1 an.

Le nombre de décès n’a pas diminué.

 

 

Mais si l’analyse prend en compte, les trois paramètres cités plus haut, qui ont été décrit comme ayant la capacité de diminuer le nombre de morts, il apparaît alors que si les vaccins n’ont pas été capables de diminuer le nombre de décès, ils ont malheureusement annihilé

  • l’effet protecteur de l’immunisation de la population
  • la présence de variants moins virulents
  • ou encore de la diminution des personnes les plus fragiles

 

Il faut comprendre que les vaccins n’ont malheureusement eu aucun effet protecteur mais qu’en plus, ils ont eu un effet néfaste.

 

 

La modélisation de l’OMS

 

La question se pose maintenant de savoir comment l’OMS trouve que les vaccins ont sauvé pas moins de 1,4 millions de vies.

Il apparaît premièrement qu’il s’agit d’une modélisation mathématique. Les termes comme estimé ou estimations apparaissent presque 50 fois dans le texte de la publication.

 

En se basant sur les chiffres officiels, il y a environ 2 millions de morts attribués au COVID en mars 2023 qui correspond à la date de la fin de l’étude choisie par l’OMS.

 

Si l’OMS calcule qu’il y a eu 1,4 millions de vies sauvées, c’est que l’OMS prévoyait par son modèle mathématique que sans vaccin il y aurait eu 3,4 millions de morts attribués au COVID à cette date.

 

Le problème majeur, c’est que comme il y a eu environ 856 000 morts en 2020, et qu’à cause des paramètres discutés plus haut, et sans l’utilisation d’un quelconque vaccin, il y aurait dû en avoir moins en 2021 et encore moins en 2022.

 

Même s’il est difficile de déterminer le nombre de morts attendus en absence de vaccin, il n’est pas crédible qu’il soit de 3,4 millions cumulés en mars 2023 compte tenu de l’ensemble de ces paramètres.

 

 

 

Conclusion

 

 

Il a déjà été démontré qu’aucun modèle mathématique, et spécialement ceux de Neil Ferguson de l’Imperial Collège de Londres, ou spécialement ceux de M Cauchemez du célèbre institut Pasteur, en France, ne pouvait prédire un phénomène biologique et encore moins une infection virale au sein d’une population.

D’ailleurs, M Cauchemez le rappelle à chacune de ses publications !

publication Pasteur

 

Mais s’il est impossible de prédire l’avenir avec un modèle mathématique basé sur des données incomplètes et des hypothèses, il faudrait au moins que le modèle mathématique ne soit pas en opposition avec la réalité des chiffres et paramètres disponibles.

 

En l’occurrence, le modèle de l’OMS trouve un chiffre de morts attendus en absence de vaccin qui n’est pas cohérent avec les chiffres initiaux et l’impact du temps sur la mortalité.

 

Ainsi et malheureusement il apparaît qu’une fois de plus l’OMS cherche par tous les moyens à prouver que le vaccin, abondamment recommandé par l’OMS, était utile, et que le rendre obligatoire était légitime.

Qui dirait le contraire avec 1,4 millions de personnes sauvées ?

 

Mais la réalité, c’est que l’OMS, grâce à de belles formules mathématiques, trompe l’opinion publique. Une fois de plus.

Cette attitude n’est évidemment pas respectable tellement elle est grossière. Mais elle est maintenant habituelle.

 

Un autre problème vient du fait que ces informations fort douteuses scientifiquement, ces mensonges diront certains, sont présentés au public par des journalistes et d’autres gens peu scrupuleux dans leur analyse de la publication…

 

 

 

 

 

[1] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.12.24301206v1

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[3] https://ourworldindata.org/covid-vaccinations

 

 

 

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV2 et de la maladie associée, le COVID, de nombreuses mesures ont été prises pour essayer de limiter les contaminations de masse.

La première qui vient à l’esprit est évidemment le confinement avec la possibilité de sortir si on se signait soi-même une attestation. Mais il y en a eu d’autres comme l’interdiction de consommer debout dans les lieux de restauration et débit de boissons, ou l’obligation de marcher en permanence si l’on souhaite se rendre sur les plages. L’Histoire nous dira si ces mesures étaient absurdes, liberticides, guignolesques, ou tout à la fois.

 

Cependant, une mesure a été souvent demandée : la mise en place de ventilation, de purificateurs d’air.

Le but était de diminuer la charge virale de l’air et d’ainsi, théoriquement, diminuer les risques de contamination. De protéger les gens du COVID.

Le coût de ces demandes est évidemment très significatif et ainsi la question de l’efficience de la dépense se pose naturellement.

 

 

Une étude [1] cherchant à mesurer l’impact des purificateurs sur les contaminations du SARS-CoV2, en école maternelle en Allemagne, a été publiée en octobre 2023.

Les résultats sont assez surprenants.

 

Mais revenons d’abord sur les informations scientifiques et moins scientifiques concernant les bénéfices de la purification de l’air pour protéger du COVID, pour réduire les contaminations.

 

 

Mesure de l’efficacité de l’aération et de la purification

 

La très grande majorité, pour ne pas dire la totalité, des études proposées sur le sujet de la purification de l’air contre le COVID n’étaient que des modélisations mathématiques et informatiques. Elles montraient souvent de magnifiques images pleines de couleurs qui montraient la disparition des virus grâce à la ventilation ou un purificateur.

Ces modélisations sont en fait, et simplement, un ensemble d’équations mathématiques complexes dont les paramètres sont fixés par les expérimentateurs. [2]

 

Le problème majeur des simulations mathématiques, surtout en biologie, est le choix des paramètres initiaux qui sont utilisés dans les formules de calculs. De ces paramètres dépendent le résultat de la modélisation. Le changement d’un seul paramètre peut inverser le résultat.

Dans le cas présent, toutes les simulations cherchant à mesurer l’efficacité des purificateurs supposent, et donc utilisent dans leurs équations, que la charge virale dans l’air du SARS-CoV2 est très grande.

Certaines publications partent du postulat que le mucus peut contenir jusqu’à 1011 virus/mL. [3]

Ce chiffre est totalement inventé et ne repose sur aucune base légitime.

 

En effet, de très nombreuses études ont cherché à évaluer l’excrétion virale de malades confirmés du COVID. [4] La quantité de virus émise par les malades reste faible. Il est donc impossible d’obtenir des charges virales aussi fortes. D’autant plus dans des endroits comme une salle de classe ou un bureau qui ne compte souvent pas de malades.

 

En fait, une grande partie de ces simulations ne discutent même pas du virus. Parfois, le terme de virus n’apparait que dans l’introduction pour valider qu’il s’agit d’une étude sur le COVID. C’est-à-dire que ces simulations ne discutent que de la répartition de particules plus ou moins grosses dans l’air en faisant croire qu’il y aurait une corrélation avec la charge virale de l’air et donc le risque de contamination.

 

Les résultats de ces simulations mathématiques de laboratoire montrent toujours une efficacité très importante de la purification ou de l’aération.

Toujours.

 

 

 

La mesure du niveau de CO2 pour lutter contre la transmission du COVID

 

D’autres indicateurs ont été trouvés, choisis pour évaluer les risques de contamination par le COVID.

Notamment le CO2.

Le CO2 est naturellement produit par la respiration. Dans un environnement clos accueillant du public, le taux de CO2 va donc augmenter naturellement. Notamment si la ventilation de la salle est faible.

 

Le postulat apparu depuis le COVID, mais qui n’existait pas avant pour les autres infections respiratoires, est que la concentration de CO2 serait reliée au risque d’infection. Partant de ce principe, il est affirmé que la mesure du taux de CO2 dans l’air ambiant est un bon indicateur de la qualité de l’air et donc du risque de contamination.

 

Ainsi un capteur CO2 judicieusement placé indiquerait le niveau de risque de transmission d’agents pathogènes par la respiration. Il serait donc important pour la santé de surveiller le taux de CO2 à l’intérieur d’une pièce.

Il est évident qu’il n’y a aucune base scientifique rationnelle.

Si vous placez, par exemple, 30 élèves en pleine forme dans une classe, l’évolution du taux de CO2 sera évidemment la même que si la classe contient 30 malades du COVID.

 

L’achat de détecteur de CO2 semble donc une dépense inutile pour diminuer les risques de contaminations virales.

 

 

Les fabricants de purificateurs

 

De nombreux fabricants se sont lancés dans la vente de purificateurs contre la « pandémie » de COVID. Il est difficile de leur en vouloir. Les industriels cherchent à gagner de l’argent en répondant à un besoin.

Il y a même eu des purificateurs individuels à se mettre autour du cou.

Comment imaginer qu’un dispositif de ce type protège de germes, des virus potentiellement présents dans l’air ?

 

Certains fabricants ont été contactés par mail pour obtenir des informations scientifiques, en d’autres termes, les résultats de diminution de la charge virale de l’air obtenue par leurs appareils ou la réduction du nombre de contaminations dans les environnements traités.

Les réponses ont toujours été les mêmes : « nous n’avons pas de résultats en vie réelle, uniquement des simulations de laboratoire »

Effectivement, ils avaient réalisé des mesures sur des pièces de petites tailles, totalement fermées donc dépourvues de flux d’air et avec des charges de virus très importantes pour suivre facilement l’évolution. Il ne s’agissait pas souvent de virus humains mais plutôt de bactériophages pour des raisons probablement techniques et de coûts.

 

En résumé, des conditions très éloignées de la vie réelle.

 

Pourtant, malgré l’absence de mesures en vie réelle, les fabricants ont réussi à vendre leurs purificateurs pour équiper des zones comme des aéroports.

A ce jour, les aéroports qui ne sont pas équipés ne semblent pas infecter plus leurs voyageurs…

 

En résumé, les fabricants contactés ne sont pas en mesure de montrer le gain apporté par leur appareil sur la charge virale de l’air.

Malgré les coûts d’achat très élevés et l’absence de preuves d’utilité sur les infections, les ventes sont nombreuses…

 

 

Mesures en vie réelle

 

L’étude en question [1] est, selon les auteurs, la première étude à ce jour à évaluer l’impact des filtres HEPA sur l’incidence réelle du COVID. Cela confirme les informations précédentes sur l’absence de données.

Il s’agit en effet d’évaluer l’efficacité épidémiologique des filtres HEPA dans un contexte réel, en mesurant le nombre de cas (la prévalence) dans les écoles maternelles avec et sans filtres à air.

L’hypothèse était la suivante : si les filtres HEPA sont efficaces, le nombre de cas sera plus faible dans les écoles équipées des purificateurs que dans les écoles non-équipées.

 

Les appareils de filtration utilisés comprenaient

  • un préfiltre grossier
  • un filtre HEPA H13
  • un filtre à charbon actif
  • un plasma
  • un filtre photocatalyseur de dioxyde de titane
  • une lumière ultraviolette-C

 

Le fabricant indique fièrement une élimination de 99,9% de tous les virus, bactéries, aérosols, pollens, allergènes, poussières et spores de moisissures.

 

L’étude porte sur 10 écoles, soit 663 enfants et 147 personnels dans le groupe avec filtration et 22 écoles, soit 1697 enfants et 374 adultes dans le groupe contrôle. L’ensemble des écoles était dans une zone qui avait des incidences COVID similaires.

 

Les résultats montrent une prévalence (nombre de cas rapportés pour 100 individus) qui est plus importante dans le groupe utilisant les purificateurs. Aussi bien au niveau des enfants qu’au niveau du personnel.

Sans toutefois que la différence soit considérée comme significative.

 

En résumé, les purificateurs ne montrent aucune efficacité pour la protection contre la contamination par le SARS-CoV-2.

 

Les chercheurs concluent qu’ils trouvent leur découverte assez surprenante, car, disent-ils, diverses études expérimentales ont démontré l’efficacité des filtres HEPA pour réduire les concentrations d’aérosols dans les pièces fermées.

Comme toujours, il y a un amalgame fait entre les aérosols et la présence de virus, la charge virale. Comme si les 2 devaient être reliés et corrélés.

 

L’étude n’est sûrement pas parfaite. Les paramètres d’utilisation sont très nombreux. Cependant il est difficile d’imaginer comment une meilleure maitrise des purificateurs pourraient montrer une efficacité significative sur les contaminations.

 

Pour certains, cette étude n’est pas fiable !

Car les purificateurs n’auraient pas été correctement réglés, correctement utilisés !

 

Vous vous rappelez pour les masques ?

Les études ne montraient pas d’efficacité car les gens les portaient mal…

 

 

 

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37518080/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33793301/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33793301/

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32047895/

 

Etat art masques automne 2023

Etat des lieux scientifique sur l’utilité et l’innocuité du port du masque facial pour la prévention du Sars-Cov2 en population générale.

Dr Carole Cassagne, PharmD, PhD; Dr Louis Fouché, MD,
Contributeurs au Conseil Scientifique Indépendant1. Aucun conflit d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, assurantielle, biomédicale ou vaccinale à déclarer.

 

Résumé:

La synthèse des données fournies met en avant plusieurs points clés concernant l’utilisation des masques en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, notamment dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Voici les principaux éléments issus des documents que vous avez partagés :

  1. Efficacité des Masques :
    • Plus de 150 études soulignent l’inefficacité des masques en population générale pour freiner la contagion virale du SARS-CoV-2.
    • Les masques chirurgicaux n’offrent pas une filtration adéquate des particules virales, notamment celles de taille submicronique.
    • Les masques de protection respiratoire (FFP) sont destinés principalement aux professionnels exposés à des particules potentiellement nocives.
  2. Effets Potentiellement Néfastes :
    • Le port prolongé du masque peut entraîner des conséquences physiques et psychologiques, telles que le syndrome d’épuisement induit par le masque.
    • Des études mettent en lumière une augmentation significative de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) inhérente au port du masque, pouvant avoir des implications pour la santé.
    • Des masques contenant des substances potentiellement toxiques, comme le graphène, ont été retirés du marché en raison de préoccupations pour la santé.
  3. Études et Méta-Analyses :
    • Des méta-analyses, dont celle de Cochrane, concluent à l’absence de preuve démontrant l’efficacité du port du masque chirurgical ou N95 dans la prévention de la contagion à SARS-CoV-2.
    • Des études, comme celle au Danemark (étude Danmask), indiquent une absence de réduction significative du taux d’infection chez les personnes portant des masques chirurgicaux.
  4. Risques de Contamination :
    • Les masques peuvent être porteurs de bactéries et de champignons, potentiellement contaminant les utilisateurs.
    • De multiples données montrent une augmentation de la capnie et une baisse de l’oxygène sanguin significatives et inacceptable chez les porteurs de masques.
    • Les pratiques non conformes, telles que le port prolongé du masque sans respecter les normes de sécurité, peuvent accroître le risque de contamination.
  5. Appel à la Prudence :
    • L’ensemble des données remet en question l’obligation généralisée du port du masque en population générale, en particulier chez les enfants.
    • Des inquiétudes sont soulevées quant au respect des principes éthiques, notamment en ce qui concerne l’application de mesures non éprouvées sur une population saine et non consentante.

En conclusion, la synthèse des données suggère une balance bénéfice-risque défavorable pour le port généralisé des masques en population générale, mettant en avant des préoccupations liées à l’inefficacité perçue et aux potentiels effets néfastes sur la santé. Il est recommandé d’examiner attentivement les preuves scientifiques et de maintenir un équilibre entre les mesures de prévention et les potentiels risques associés.

 

Article:

Les autorités sanitaires à travers le monde ont imposé une obligation du port du masque facial dans les lieux publics, les écoles, les rues, les magasins, et tous les services de soins pour espérer endiguer la contagion liée au SARS-Cov 2. Le masque est devenu bien plus qu’une mesure non pharmaceutique parmi d’autres proposée pour freiner la transmission virale. Il est devenu, sans doute, le symbole de l’épidémie, l’objectivation de la présence d’un virus invisible. Mais a-t ’il le moindre effet sur la transmission virale et est-il vraiment sans danger ?

Nous ne traiterons pas dans cet article des cas particuliers des patients porteurs de maladies sévères ou profondément immunodéprimés. Leur singularité échappe aux résultats formulés en population générale par les études scientifiques. Le masque pour ces patients en tant que thérapeutique préventive d’une infection respiratoire doit être discuté individuellement au cours d’une consultation médicale. Une information claire, loyale et appropriée permettra une balance individualisée des bénéfices et des risques.

Les contributeurs au CSI ont rédigé et publié de manière collégiale, et sans conflit d’intérêt, plusieurs articles de synthèse sur le sujet à retrouver sur les liens en note.1 Les études scientifiques ont permis d’apporter certaines réponses aux questions d’efficacité, d’innocuité, et de rapport bénéfice-risque, liées à cette mesure non pharmaceutique. Leurs conclusions sont sans appel. Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace pour freiner la contagion virale, et qu’il peut être même néfaste.2

Il existe différents types de masques :

  • Masques chirurgicaux: dispositifs médicaux répondant à la norme NF EN 14683, qui assure l’efficacité de filtration bactérienne. Le test de filtration bactérienne consiste à exposer le masque à un aérosol de Staphylococcus aureus de 3 µm de diamètre et à dénombrer le nombre de ces bactéries qui ont réussi à passer au travers.3 A notre connaissance, cette norme ne teste pas l’efficacité de filtration pour des virus. La fuite au visage est importante.4 Selon L’INRS, “ils n’empêchent pas l’inhalation des particules” et ne filtrent pas les aérosols de taille submicronique.

  • Les masques alternatifs, généralement en textile, dont l’ANSM recommande une qualité de filtration au moins supérieure à 70 % pour les particules de 3 µm.

 

  • Rappelons que les virus Sars-cov-2 présentent un diamètre de 60 à 140 nm, soit environ 10 à 100 fois plus petit que la qualité de filtration recommandée. Selon l’avis de l’ANSM ces masques doivent avoir une étanchéité parfaite sur les côtés (ce qui n’a bien évidemment jamais été le cas)1 et doivent être utilisés dans le plus strict respect des gestes barrières (signant l’aveu de leur inefficacité).

  • Les masques de protection respiratoire considérés comme des EPI (équipement de protection individuel) consistent dans les masques FFP (1 à 3 soumis à la norme NF EN149 (ou N95 des autres pays). Ces masques sont habituellement réservés aux professionnels exposés à des poussières ou des particules (BTP, métallurgistes, menuisiers). Ils arrêtent théoriquement de 78% à 97% des particules. Cette efficacité est mesurée avec un aérosol de 0.6 micron de diamètre moyen (particules de 0.01 à 1 micron). Depuis 2009, la norme implique également un contrôle du pourcentage de fuite allant de 22% (FFP1) à 2% (FFP3). Selon l’INRS, les mécanismes de filtration étant identiques pour les aérosols d’origine biologique ou chimique, les résultats chimiques sont donc extrapolés aux aérosols biologiques2.

La littérature scientifique tâchant de justifier l’emploi des masques émet des conclusions souvent ténues ou contradictoires. Par exemple, dans un article3 concluant que le port du masque prévient l’émission de gouttelette et d’aérosol contenant du Sars-cov-2, la lecture attentive montrait que seuls 3 et 4 sur 10 des patients positifs au Sars-cov-2 ne portant pas de masque expiraient des gouttelettes et des aérosols positifs en PCR pour le virus (ce qui ne préjuge pas de leur infectiosité, car cela peut-être des particules non-infectieuses). Aucun virus n’a été détecté dans les gouttelettes ou les aérosols exhalés par les patients ne toussant ou n’éternuant pas. La vraie conclusion est donc que les patients asymptomatiques n’exhalent vraisemblablement aucun virus détectable par PCR. Et parmi les patients symptomatiques, seuls 30 à 40 % exhalent par toux ou éternuements des particules virales, dont il reste encore à prouver qu’elles puissent être infectieuses…

En revanche, la littérature montrant l’absence de bénéfice est abondante malgré les obstacles éditoriaux manifestes que rencontrent leurs auteurs. La plus grosse méta analyse sur le sujet a d’ailleurs été assortie à posteriori d’une mise en garde spécifique par l’éditeur en chef, pour ne pas faire conclure aux lecteurs que l’étude montrerait l’inefficacité des masques. Ce qu’elle montre très clairement ! Il existe donc une censure ou tout au moins une pression sur les conclusions des articles scientifiques allant à l’encontre de la doxa officielle. Malgré ce phénomène, les résultats scientifiques sont accablants. Ainsi la méta-analyse Cochrane, censée représenter le plus haut niveau de preuve, conduite par Jefferson et al.4, a montré de manière nette qu’il n’y avait aucune preuve permettant de conclure que le port du masque chirurgical, ou du masque N95, était différent du non port de masque dans la prévention de la contagion à Sars-Cov-2.

4 Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses, Jefferson et al, cochrane Library, 2023, January, https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/full

L’étude Danmask, conduite au Danemark par Bungaard et al.,1 a enrôlé environ 6000 adultes dans deux groupes, masqués et non masqués, et a constaté que le port des masques chirurgicaux n’a pas réduit significativement le taux d’infection par le SARS-CoV-2 à un mois. Le masque ne constituait donc pas une mesure susceptible de protéger son porteur. Une gigantesque étude de cohorte espagnole sur près de 600 000 enfants âgés de 3 à 11 ans en milieu scolaire a montré que ceux portant des masques n’avaient pas plus ou moins d’infection à Sars-Cov2 que ceux sans masque. Elle concluait que l’obligation des masques en milieu scolaire était sans effet sur la transmission ou l’incidence du Covid.2

Une autre méta analyse de 2017 regroupant 11 revues et 28 essais randomisés pour un total d’environ 26 000 patients, conclut que le masque chirurgical, FFP2 ou artisanal n’a pas d’effet significatif sur la transmission des infections respiratoires virales en population générale. L’utilisation des masques dans le contexte familial avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.3

Dans un contexte de très grande pression politique et économique sur les choix éditoriaux des revues scientifiques, certaines méta analyses de revue de la littérature ont même conclu à l’envers de leurs résultats. Ainsi l’étude de Saunders tend à montrer que l’hygiène des mains a eu un effet protecteur important sur la transmission virale mais que l’utilisation du masque n’a pas eu d’effet protecteur significatif, mais conclut derechef qu’il faut poursuivre les mesures pour une future pandémie, mêlant dans le même sac deux résultats divergents.4

Reste le contexte particulier du soin où des preuves plus solides de l’impact du port du masque chirurgical sur la contagion des maladies respiratoires virales sont nécessaires. La nuance à cet endroit doit être gardée. Le masque, chez les porteurs symptomatiques d’une infection respiratoire (toux ou éternuements), en vue de diminuer la transmission, pourrait être une indication résiduelle.

Si aucun bénéfice n’est clairement établi sur le port du masque en population générale, de nombreuses études pointent du doigt les dommages potentiels liés au port du masque. Nous exclurons les risques psychologiques, sociaux, économiques, sociétaux et éducationnels. C’est une évidence déjà maintes fois démontrée que le port du masque dans les lieux d’enseignement a été à l’origine au cours de ces trois dernières années de dommages considérables. La synthèse du collectif de Santé pédiatrique et des Mamans louves regroupe de nombreux arguments et constats qui doivent être connus des citoyens et des décideurs.5

D’un point de vue strictement physiologique, la fonction respiratoire peut être trivialement résumée à deux objectifs: échanger les gaz respiratoires, O2 et CO2, entre dehors et dedans. Le CO2 doit être évacué de l’organisme, où il est produit par le métabolisme cellulaire, pour permettre le maintien d’un Ph adéquat. S’il s’accumule, le corps s’acidifie et une cascade d’effets péjoratifs se produit. L’O2, lui, doit être amené jusqu’au sang pour permettre le métabolisme cellulaire en aérobiose. Son manque répété et prolongé est à l’origine d’une souffrance hypoxique des tissus.

Sans surprise, le masque facial impacte la fonction ventilatoire et le transport des gaz respiratoires. Dans l’étude de Law et al.,6 les mesures de CO2 dans l’air expiré montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO2 de 7,4 %. Dans l’ étude de Walach7, le port des masques chirurgicaux ou FFP2 augmente le CO2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez des enfants en bonne santé, induisant un danger pour leur santé. L’expérimentation montre que le CO2 inspiré augmente en moyenne de 13 000 ppm, que les enfants portent un masque chirurgical ou un masque FFP2. Ce chiffre est bien supérieur au niveau de 2 000 ppm considéré comme la limite d’acceptabilité et à celui de 1 000 ppm qui est normal pour l’air dans une pièce close. Martellucci et al.,8 ont mesuré le CO2 inhalé chez 146 volontaires sains, portant des masques chirurgicaux ou FFP2. Qui était significatives très supérieures aux normes édictées par le droit du travail et les mesures de protection des travailleurs chez les adultes, les enfants et les personnes âgées,.

Kisielinski et al.9, dans une revue de la littérature scientifique sur les effets secondaires du port du masque, montrent que son port prolongé entraîne des conséquences significatives comme le syndrome d’épuisement induit par le masque associant détérioration psychologique et physique (chutes, fatigue, maux de tête, hypertension artérielle, troubles respiratoires et échauffement, troubles cognitifs, etc…). Driver et al. ont ainsi montré dans un essai randomisé chez des volontaires en parfaite santé que le port du masque impactait péjorativement les performances à un test d’effort.10

Une revue de littérature11 sur les effets de déplétion à répétition en oxygène ou d’épisodes de surcharge en CO2 répétés, met en évidence la toxicité sévère sur les femmes enceintes et sur le devenir néonatal (et notamment le risque de malformations), les dommages neuronaux irréversibles et les troubles des fonctions cognitives (anxiété, troubles de la mémoire et des apprentissages, diminution des performances cognitives), ainsi que les atteintes des cellules reproductrices potentielles.

La toxicité des masques ne se cantonne pas aux seules conséquences immédiates des variations de conditions physiologiques, mais doit aussi être reliée à l’inhalation de particules toxiques ou infectieuses.

Les masques chirurgicaux ou les masques respiratoires type FFP2 ou N95 sont composés de molécules potentiellement toxiques (polypropylène, polyéthylène, etc ). De plus, d’autres produits toxiques peuvent également être utilisés lors du processus de fabrication comme le DMF et le dimethylacetamide connus pour être cancérigène, toxique pour le foie et perturbateur endocrinien.

En avril 2021, les autorités canadiennes ont retiré du marché des masques FFP2 contenant du graphène commercialisés par la société Shandong Shengquan, Ces masques aussi acquis en 2020 par les autorités françaises ont été distribués entre autres aux professionnels de santé. Le graphène était allégué comme biocide. La DGCCRF (Direction de la répression des fraudes) en France a ensuite retiré différents types de masques du marché suite à la présence de graphène (tissu, FFP2 en France, chirurgicaux). L’ANSES recommande l’utilisation de masques sans graphène étant donné qu’il n’a pas pu être prouvé l’innocuité des masques avec graphène qui donne des atteintes pulmonaires chez les animaux.12 Après une seule instillation intratrachéale chez la souris, il persistait du graphène dans le sang, le foie et la rate pendant plus de 28 jours.

L’étude de Ryu et al.13 a démontré que les masques KF94, équivalents corréens des FFP2, libéraient des concentrations suffisamment élevées de COVT (Composés volatils organiques totaux) pour être préoccupantes selon l’Agence fédérale allemande de l’environnement. Les masques dégagent des composés tels que le 1-methoxy-2-propanol, N,N-dimethylacetamide, n-hexane, and 2-butanone, connus pour être des toxiques humains. A partir de leurs résultats, il serait nécessaire d’ouvrir l’emballage du masque et de laisser le masque à l’air libre pendant au moins 30 minutes avant usage pour réduire la concentration de COV à des niveaux compatibles avec la santé humaine.

Une étude interpellante14, réalisée par le médecin allemand Fögen, conclut que le port du masque obligatoire augmenterait le taux de décès par Covid de 50%. Cette étude émet l’hypothèse que la ré-inhalation permanente des agents infectieux chez les malades à cause du masque, dénommé à cette occasion “Foegen effect”, engendre une maladie plus grave avec un passage facilité du virus dans la circulation systémique.

Un autre risque est le développement des microbes dans le masque justifiant normalement la mise au rebut des masques usagés dans des systèmes de traitement des déchets spécifiques incluant l’incinération (DASRI). Les masques sont souvent portés plus de 4 heures d’affilés, rangés négligemment dans une poche de pantalon, remis plus tard. Ces pratiques ne respectent aucun des standards du soin: ne pas remettre son masque, l’enlever en le touchant le moins possible et le jeter dans une poubelle DASRI toutes les 4h. Ces règles ne peuvent en aucun cas être respectées en population générale. Le risque de s’auto-contaminer ou de contaminer son entourage par un masque impropre existe donc. Delanghe et al. a mis en évidence pas moins de 1.46×10^5 colonies bactériennes par masque en coton et 1.32×10^4 colonies de bactéries pour les masques chirurgicaux quand ils ne sont portés que 4h 24. Et ce sur les deux faces du masques Les bactéries étaient des E. coli, Pseudomonas, Klebsiella, Enterobacter Streptocoques, Staphylocoques, les deux dernières espèces étant parmi les pathogènes les plus fréquents 15,16. Pas moins de 43% de ces germes présentaient des résistances à des antibiotiques usuels.

De plus, 48% des masques seraient contaminés par des champignons microscopiques viables tels que Aspergillus, Mucorales, Cladosporium connus pour causer des infections et / ou des phénomènes allergiques parfois dramatiques.17

Conclusion: Balance bénéfice – risque défavorable.

La production scientifique sur la question des masques est arrivée à un retournement accusatoire complet, sommant les contradicteurs de devoir prouver l’inefficacité et la toxicité des mesures. En médecine, il revient à la thérapeutique de démontrer son efficacité par des expérimentations strictement encadrées. On n’applique sûrement pas en population générale une mesure hasardeuse à l’efficacité non éprouvée. Cela reviendrait à tester à grande échelle une modalité thérapeutique expérimentale sur une population saine, non consentante et sous contrainte. Aucun contexte d’urgence ne justifie cela. C’est manifestement contraire au code de Nuremberg sur la protection des personnes dans la recherche biomédicale.

La balance des bénéfices et des risques du port du masque en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, en particulier en milieu scolaire, en particulier chez l’enfant est négative au regard des données de la science actuellement disponible. Le bénéfice, s’il existe, est au mieux douteux. Les risques sanitaires, psychologiques, sociaux sont, eux, en revanche avérés. Il faut avec force refuser l’obligation au masquage généralisé. Le masque est la négation du visage. Et le visage de l’autre est le fondement impératif de notre humanité dans la philosophie de Emmanuel Levinas. Ne l’oublions pas.

1 Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers. Randomized Controlled Trial. Bundgaard et al. Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335-343.

https://www.acpjournals.org/doi/epdf/10.7326/M20-6817

2 Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Coma et al. Arch Dis Child. 2023 Feb;108(2):131-136.

doi: 10.1136/archdischild-2022-324172

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

3 Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

4 Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

6 Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

7 Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

8 Inhaled CO2 Concentration While Wearing Face Masks: A Pilot Study Using

Capnography. Martellucci et al. Environ Health Insights. 2022 Sep 15;16:11786302221123573.

doi: 10.1177/11786302221123573.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36133777/

9 Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344

https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

10 Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

11 Possible toxicity of chronic carbon dioxide exposure associated with face mask use, particularly in pregnant

women, children and adolescents – A scoping review. Kisielinski et al. Heliyon. 2023 Apr;9(4):e14117. doi: 10.1016/j.heliyon.2023.e14117. Epub 2023 Mar 3.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9981272/pdf/main.pdf

12 AVIS de l’ANSES relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’usage de masques contenant du graphène. Saisine n° «2021-SA-0089 »

13 Measuring the quantity of harmful volatile organic compounds inhaled through masks. Ryu H, Kim YH. Ecotoxicol Environ Saf. 2023 May;256:114915.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10112860/

14 The Foegen effect, A mechanism by which facemasks contribute to the COVID-19 case fatality rate, Fögen Z et al., Medicine (Baltimore). 2022 Feb 18; 101(7): e28924.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9282120/

15 Cotton and Surgical Face Masks in Community Settings: Bacterial Contamination and Face Mask Hygiene. Delanghe et al. Front. Med., 03 September 2021 Sec. Infectious Diseases: Pathogenesis and Therapy, Volume 8 – 2021 https://doi.org/10.3389/fmed.2021.732047

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2021.732047/full

16 Evaluation of the bacterial contamination of face masks worn by personnel in a center of COVID 19 hospitalized patients: A cross-sectional study. Yousefimashouf et al. New Microbes New Infect. 2023 Mar; 52: 101090.

Published online 2023 Jan 28. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101090

17 Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic. Park et al. Nature, Scientific Reports volume 12, Article number: 11361 (2022)

https://www.nature.com/articles/s41598-022-15409-x

Fungal contamination of medical masks among forensic healthcare workers in the COVID19 era. Merad et al. New Microbes New Infect. 2023 Jun;53:101134. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101134.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10132829/

AI and techno totalitarism
by Dr Louis Fouché
Slides available here:
https://docs.google.com/presentation/d/1w1RcsstTfd_cmnSIqgCbH6r283sVstp2-_Y8wZPPVQ8/edit?usp=sharing

Summary:

In this presentation, Dr. Louis Fouché, an intensivist with expertise in medical ethics, explores the philosophical and ethical dimensions of the technological disruption caused by artificial intelligence (AI) in the medical field. He examines both optimistic and pessimistic perspectives on AI, emphasizing the risks of technology expropriating medical decision-making. The presentation delves into the aggressive promotion of AI, the implications of European Commission regulation, and the need to resist total digital transformation. Dr. Fouché warns against the loss of human autonomy and underscores the importance of resisting an omnipresent digital reality.

Dans cette présentation, le Dr Louis Fouché, spécialiste en réanimation et en éthique de la santé, aborde les aspects philosophiques et éthiques de la perturbation technologique provoquée par l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical. Il explore les perspectives optimistes et pessimistes de l’IA, soulignant les risques d’expropriation des décisions médicales par la technologie. La présentation examine également la propagation agressive de l’IA, les implications de la régulation de l’IA par la Commission européenne, et la nécessité de résister à une transformation numérique totale. Dr Fouché met en garde contre la perte de l’autonomie humaine et souligne la nécessité de résister à une réalité numérique omniprésente.

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First I want to thank the organizers, the contributors, and our courageous Romanian hosts
who dare to organize this necessary feedback. I hope it shall spread everywhere more
widely.
This painting named Théatre d’opéra spatial / Spatial opera theater was made by the
Midjourney generative AI from the prompts of the artist Jason Allen. He was granted a prize,
then accused of cheating. Who won ? The artist or the AI ?
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I’m Dr Louis Fouché intensivist, with several university degrees in ethics and anthropology of
Health. My field is the criticism of the technologic system surrounding our medical practice.
I will explore philosophical and ethical issues related to the technological disruption of
Medicine, by artificial intelligence.
Slide III
I have no conflict of interest. I don’t have any public political affiliation. I do not speak in the
name of our hosts, but in my own name.
Slide IV
This presentation is not made from a genuine organic human intelligence juice. I used all
these applications. I even spent time with the chatGPT chat box, trying multiple prompts. AI
is already knitted in our skin and brain ?
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The simplistic presentation is the following: The pros versus the cons. The first ones
consider AI as a brilliant opportunity to reduce our mistakes. They want to optimize our
medicine. They are fascinated by the efficiency, the speed, the seduction, the comfort, but
mostly by the power and the business opportunities given by the mastering of the data.
On the other side, the pessimistic ones see the Humans cursed by their arrogant technology
and Hubris. Hubris, for the Ancient Greeks is the will of potency, the fantasy of pretending to
be god instead of god.
Hubris is always followed by Nemesis. Nemesis is the wrath of the Gods. The Prometheus’
doom. The human punishment for his pride. They consider AI as one tool for the
self-destruction of our civilization. Eschatologic and human ontological concerns surrounding
autonomization of the technology are their central problem.
In 1956, Gunther Anders, In the obsolescence of man, after the disaster of the nuclear
bombing, and the beginning of the civil use of nuclear fission energy, described the
unrepresentability of the disaster. This is the impossibility for the humans to foresee the
disaster which is coming, resulting from their arrogance and lack of responsibility.
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The optimistic ones see AI as a kind of technological cultural Revolution, which is gonna
change everything. As for the medicine, AI will assist the overwhelmed doctors, and make
them earn time and money. It will get rid of all the tedious administrative work, and enable
personalized and inclusive medicine and care. They’re prompting us to become the brand
new augmented human. Life shall be optimized by digital technology, just like a user
experience.
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But this sounds like an alluring narrative. This is part of a disruption scenario. Actually the AI
technology and the digital world are being very harshly and very aggressively pushed.
Matthew Crawford described in his book contact the overwhelming economic War for our
attention. Attention is constantly disrupted by the data industry, and drawn away from the
essential. Our digital devices constantly suck information, and provide constant propaganda.
It is consistent with the “telescreen” described by Orwell in his 1984 book.
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Generative AI use probabilistic models to create new data, based on the examination of the
existing examples.
They are expert systems, making algorithmic decisions, from the information granted by the
connected databases. They are interfaced with humans through natural language, which is
called NLP.
They generate content automatically with their own logic. Neuronal network processes are
self learning. You don’t really know how they made their decision. They are grounding on the
available data.
So the big big big issue is that they need to be fed with big big big data. Who is the
master of the Data is the real question.
Slide IX
There’s a massive propaganda and funding in medicine over those generative AI and digital
transition of medicine. More than 60,000 articles have been published in pubMed on the
topic of AI and medicine and more than 12,000 in 2023, at a logarithmic progression rate.
Whatever your topic is, you are doomed to make a startup with digital tech, if you want your
research to be funded. All of those articles are dealing with the same keywords:
personalized and precision medicine, future, innovation and blah blah blah and blah blah
blah.
Slide X – XI – XII – XIII – XIV – XV
Here is a list of AI medical applications, generated through ChatGPT. AI does the
administrative tasks, for instance making the reports for the doctors automatically after a
consultation, or generating drafts for the referral letters to the colleagues, or managing the
declaration to the healthcare insurance and things like that. So they are kind of facilitating all
the boring work.
A lot of them are also used to do the patient’s followup after surgery through smartphones,
and already implemented in everyday practice. They are also used in medical research to try
and find new medication or repurpose old medications. They are used in the image
diagnosis, helping the radiologists daily. They gather symptoms and formulate hypotheses
for the diagnosis, proposing what should be the different lab tests performed. They are also
used in the treatment decision making. For instance in analyzing the genomic and clinical
data to personalize treatment in cancer.
They are used for surgery to provide an intuitive system of manipulation of the surgery
robots, in ventilators to accelerate the weaning of mechanical ventilation in intensive care.
They close loop glycemia and insulin distribution. They are even used in mental illnesses
and addictology.
With the right AI, pharmacists in France can now officially pretend to be medical doctors if
they own the validated application, giving automated answers and prescriptions for ten usual
diseases.
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For the doctors, there’s a prophecy, and a curse. It has been summed it up in an article titled
:
“Artificial intelligence won’t replace doctors, but doctors who use artificial intelligence will
replace those who don’t”…
How come we cannot discuss or refuse AI disruption ?
Are we so sure AI is not gonna get rid of the doctors for good and create Uber-doctors?
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This article in the JAMA Internal Medicine marks a cornerstone in April 2023. It has been
extensively relayed and commented on by the mainstream media. Physicians are compared
to a chatGPT chat box for answering the patients’ questions. The chatbox answers were
judged significantly more empathic and more qualitative than the physicians’ answers, which
is quite embarrassing and inconvenient.
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This narrative is part of an intention. This intention is to raise a speculative bubble over
Health transformation, and to progressively expropriate doctors and healthcare providers
from the decision making process.
Appropriation and expropriation has been shown by Mehdi Belaj Kacem, as a particular trait
of human nature. Humans appropriate everything in huge proportions, and thus expropriate
at the same time. Big data and Big Tech are actually expropriating the doctors and the
healthcare regulators and providers, and the citizens from the loop.
What is happening with AI and digital revolution in health is a shock doctrine imposed
on medicine.
Shock strategy and disruption were described by Naomi Klein and Berner Stiegler. If one
wants to conquer a market, he should inflict a big shock in the system before, and collapse
the regulation and the institutions of this system. Then he will take control over the damaged
system and the market, by rebuilding the regulation. AI is a weapon in a holy economic war,
conquering Health’s market.
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The goal of Digital technologies is an automated controlled world. The totally controlled
perfect city has been described by Thomas Hobbes in the Leviathan. The city is ruled by
numbers and science, and everything is perfectly optimized. The streets have the right
dimensions, accidents are impossible. Everything is ruled, fluent and automated. 15 minute
towns were already fantasized.
Jeremy Bentham, a utilitarian thinker, modelized a place where nothing bad should happen.
This place would be called a panopticon, (see everything) where the walls would be
transparent, and one central guardian would see everything anytime. This place under
absolute control, because of absolute centralized information, would be for Bentham the best
ideal prison. He spent his fortune and the rest of his life building panoptic prisons.
Michel Foucault, french thinker, related totalitarian regimes to the installation of a panoptic
surveillance over the citizens. A society of total surveillance is precisely being set up using
AI and digitalization.
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The numeric steering of the society has been theorized in the late 40’s by the Macy
Conferences, and the emergence of cybernetics. Cybernetics comes from the ancient greek:
Kubernetes, designating the steersman, the governor. Norbert Wiener formulated the
principles of the cybernetics, which are still ruling the development of AI nowadays.
Cybernetics explore the communication, control, and regulation of systems, whether
biological, mechanical, or social. It questions how systems process information, adapt to
changes, and maintain stability, through feedback loops.
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It has been applied in various fields, ranging from biology to meteorology, engineering,
trading and now artificial intelligence and medicine. It’s all about control and neverending
suppression of the mistake. It is preoccupied with efficiency, with performance, with
immediacy.
On the overall, it’s the continuation of the industrial logic consisting in the replacement of the
artisanal work by a data-driven industrial machine, which maximizes the profit and
progressively separates the human from the concrete.
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Cybernetic’s steering progressively and constantly led to a loss of relationship with reality,
and a despise for the human frailty. It is a paranoid search for perfection. Cybernetics is thus
the perfect tool for totalitarian paranoid regimens.
It actually happened with IBM and the Nazi Reich. IBM made a strategic alliance with the
Nazi Germany and provided the nazi with tabulation machines. They contributed extensively
to the census of the Jewish people. The IBM-Dehomag applications have been used for
facilitating the persecution and the genocide of the Holocaust.
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Artificial intelligence and digitalization need all the data to be efficient. They need to
duplicate the world as data. Progressively, data capturing devices invaded our lives, starting
with vidéocameras till our cell phones, constantly listening, watching and registering GPS
position, temperature, time, interaction with the command bar, keywords used…
Everything in the real world around us is now digitized into data, collected in real time by the
connected devices surrounding us.
Next step is to transform the body into data. In medicine, this is called quantified self. The
frontier between the pathologic and the normal collapses. This big data is actually feeding
the Techno Monster to provide a comprehensive representation of the world.
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If one can see and know everything. He cannot be surprised, he can predict everything. The
big data will see things that you can’t see. It relies on a necessarily totalitarian data
collection. This is the power of Aléthéia. Aléthéia meant the truth of not forgetting anything,
the truth of the unveiling.
When you watch in the air in the morning to see what’s going to be the weather today, you’re
completely outdated and insufficient, and overtaken by the technology who is scanning the
clouds, monitoring temperatures and pressure in the high atmosphere in real time. Weather
Forecast offices have the data and the Alethéia, and you are expropriated from your capacity
of predicting the weather.
There’s a loss of the human capacity to gather and interpret the signs. This is the same for
the doctors when a digital system is registering real time data from a whole patients’
population. The signs and symptoms you see, what you think and plan, as a single doctor,
turns completely outdated and obsolete.
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The actual truth is now known because the concrete facts were duplicated as a numeric and
digital world, in which the data-keeper can request, organize and cross correlate the data. If
all the data is gathered and represents the world better than any of us could do. What should
be done is up to the ones who control the data. Data mastering provides a prescriptive
power on the concrete world.
Waze is a good example. If it was only connected to one car, it would be inefficient. To be
mostly efficient it must be connected to every car. And then it prescribes each driver with its
specific route planning, creating traffic jams if it wants…
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AI and the big data steering introduce a disruption in epistemology. Epistemology is about
what is truth and knowledge. Those generative AI are cross correlating the information. They
gather the concepts without theoretical or coherence questioning.
The trial – error method of proof, which was the usual process in science, no longer exists.
Knowledge is no longer related to a concrete experience. It is relying on the ghost of the
experience, gathered in the databases. The truth is what has been cross correlated from the
registered databases.
But data can be biased, suppressed or created by automated prescription, propaganda or
censorship. Thus automated Prescription, Bias, Propaganda and Censorship become the
knowledge and the truth…
Who is the door keeper between data and applications is the second question ? These
gatekeepers are the factcheckers, their financial masters, the medias… ? We are
exxpropriated.
We have observed the consequences of such decorrelation from the reality during the
covid…
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The underlying intention is to get rid of mistakes. Humans make mistakes. AI shall logically
get rid of the human eventually ? The superman of Nietszche transforms into the absurd
fantasy of the transhuman, riding the AI for his domination over hazard and death.
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Those Technologies are interstitial. They’re taking place in our life extensively. Have you
ever tried to get rid of your Gmail or your smartphone ? It is nearly impossible now. It is a
metastasized cancer.
Our medicine, and more widely our society is just like a patient in intensive care. The more
he has tubes, needles, catheters, machines, the less he is alive, the less he is autonomous,
the less he is conscious. The path toward healing never consists in adding more artifacts.
On the contrary, getting back to autonomy and life consists in being weaned off from the
different life supporting devices.
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Recently a change in the dominant narrative over AI has happened. Mainstream media
published the emotions and sorrows of the leaders of the Big Tech. Mo Gwadat, an ex
executive in the Google team, said generative AI was the biggest mistake of his life.
Geoffray Hinton, presented as the Godfather of the AI, said he regretted the invention and
assessed that it could be a domination tool. It has been widely relayed and published in the
mainstream media.
Is it a part of the disruption scenario ? After the honeymoon, now it is the threat and the fear
project on the front of the scene. And it is presented as the responsibility of the technology
itself for the drawbacks. Which is a lie. It is technocracy owner’s responsibility.
The fearful narrative may justify all the damages to our freedoms. Just like in Covid. Is the AI
narrative switch intended to blind us over the real billionaires behind the technology, and
their fascination for power and control ? Conveniently, fear may justify regulation, forbidding
open source AI, or forbidding any kind of unauthorized uses, controlling the validity of the
data by factcheckers, designating convenient data keepers.
An automated World is being set up by financial powers investing in Tech. It has no more
relation with the real. It pretends to create knowledge, truth and reality, and prescriptions for
any acts of our lives.
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The European commission committed a regulation text for AI in 2019. The Artificial
Intelligence Act. At first reading it appears to regulate the uses of AI. But the EU is the tool of
multinational companies to disrupt people’s democratic regulations. We should read and
read this text again, and read between the lines. The regulations for medical AI are mostly
declarations of intention and shy, and the promise is more rules and contraints.
We live in an illusion, like in Plato’s cave or in The Truman Show. Algorithms have taken a
rising space in our lives. It sets the way for the administration of our everyday life, and must
end in a totalitarian power.
Conclusion
Are we already transhumanistic avatars ? Those last three years, we all happened to spend
an increasing amount of time on the computers and smartphones, using the Zoom
application, and living increasingly in the digital connected world. Big illusion is supplanting
the real world. Big Data and Big tech are supplanting Big pharma, democratic regulation and
the doctors, and grab the Big Money and the Big Power.
Is there a path for resistance and resilience ? I think we are the path. The resistance to the
Covid narrative opened the way. There is a rationality War going on. Do we want to let
technocracy control and predict everything ? Or do we accept frailty, insufficiency, delay,
mistake, freedom and corollary responsibility as a gift of our human nature ? There is an
ontological question behind that.
May we not let the reign of silicon rule our lives.
Covid and Digital disruption destroyed Innocence, Fraternity, Medicine, History, Science,
Truth, Knowledge, Freedom, Autonomy, and Democracy. We shall now work hard to repair.
It’s worth a lifetime.
A Romanian doctor told me Romanian people could repair everything.
Let’s get to work !
And Let’s get rid of this huge Théatre d’opéra spatial / Spatial opera theater and get back to
concrete reality.
Thank you very much for your attention.

Vincent Pavan Vincent Pavan Carole Cassagne Carole Cassagne Louis Fouché Louis Fouché

Ce rapport décrit les conditions insuffisantes dans lesquelles les vaccins COVID-19 ont obtenu leur Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).

Télécharger en cliquant sur l’image…

 

 

 

Point à retenir

  • En 2023, la vaccination des enfants contre le COVID semble toujours un but.
  • Pourtant les enfants ne sont pas à risque.
  • Les vaccins ne montrent pas d’efficacité sur cette tranche d’âge.

 

 

 

Un article récent (15 septembre 2023) du JAMA [1] est utilisé dans les médias pour promouvoir la vaccination des enfants de moins de 5 ans contre le COVID. Mais est-il convaincant ?

 

Introduction

 

La vaccination des enfants est un sujet sensible. D’une façon générale, l’administration de médicaments à des enfants est un sujet sensible. D’autant plus quand il s’agit d’un vaccin issu d’une technologie nouvelle qui n’avait jamais réussi à obtenir une AMM en 30 ans de recherche.

Pour administrer un vaccin à un enfant, il faut être sûr que le bénéfice existe.

Dans le cas du COVID, il est compliqué de trouver un bénéfice puisque les enfants ne sont pas significativement à risque pour cette maladie.

 

Ainsi Santé publique France (SPF) nous informe fin mars 2022 que le variant OMICRON du SARS-CoV-2 n’induit pas la survenue de syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS). [2]

 

De plus, dans son rapport du 7 juillet 2022 [3], SPF nous confirme que :

  • Le variant OMICRON est bien moins dangereux pour les enfants que le variant DELTA qui l’était déjà peu. En effet, la part des enfants sans pathologie grave diminue encore dans les hospitalisations.
  • En plus de 30 mois d’épidémie de COVID (sept 22) [4], il y a eu 1074 PIMS seulement. Soit 36 par mois pour 13 millions d’enfants, et 1 seul décès.

 

En janvier 2023, SPF nous indique que depuis le début de l’épidémie en 2020, 6 enfants seraient décédés du COVID. Soit 2 enfants par an. Pour mémoire, la grippe provoque entre 10 et 40 décès par an selon SPF [5].

 

La prévalence est donc de 2/13 millions = 0,000015%

 

Ainsi il faudrait un vaccin efficace à plus de 99,99998% pour espérer un bénéfice qui dépasse les risques !

Est-ce seulement possible?

 

Mais regardons quand même les résultats mis en avant dans cet article (très court) basé sur un suivi d’enfants âgés entre 6 mois et 4 ans en Californie, et qui ont été diagnostiqués d’une infection respiratoire aiguë et testés pour la détection du SARS-CoV-2 par un test PCR.

 

 

Qui a écrit l’article ?

 

L’étude est clairement annoncée comme étant financée par Pfizer.

Tous les auteurs sont également rémunérés, de près ou de loin, par les fabricants de vaccin et en particulier par Pfizer. Il n’y a ainsi aucun auteur de l’article qui ne soit pas en conflit d’intérêt direct avec les fabricants de vaccins.

Mais cela va encore plus loin, puisque Pfizer a participé

  • à l’interprétation des données
  • à la rédaction du rapport
  • à la décision de soumettre l’article pour publication.

Le niveau d’indépendance de cet article est donc du niveau le plus faible imaginable. En y réfléchissant, il est impossible de le rendre plus dépendant de Pfizer.

Mais oublions ce point pour nous concentrer sur les résultats.

 

 

 

L’outcome choisi

 

« L’outcome » correspond au critère ciblé par les chercheurs pendant l’étude pour mesurer l’efficacité du produit évalué, ici la vaccination des enfants de moins de 5 ans.

 

Comme prévu, et habituel chez Pfizer, il n’y a qu’un seul critère d’évaluation :

 

la positivité au test PCR

 

 

Les résultats positifs sont comptabilisés mais les Ct ne sont évidemment pas indiqués. Il est donc impossible, par exemple, de discuter de la charge virale des enfants qui ont été testés.

 

Mais, plus important, aucune information sur la forme de COVID développée par les enfants positifs n’est donnée. On ne sait pas combien de ces enfants positifs seront hospitalisés pour COVID, ni combien iront en services de soins intensifs pour COVID, ni combien ont juste un rhume. Rien.

Il n’y a donc pas de possibilité de discuter l’efficacité des vaccins sur un autre critère que la positivité au test PCR.

Bref, comme en 2020, une parodie de science.

 

 

La méthodologie

 

L’étude a rencontré 176773 enfants de 6 mois à 4 ans qui sont passés à l’hôpital dans les services d’urgences (ED Emergency Department ou UC Urgent Care) ou pour des examens programmés (« in-person outpatient » en anglais [6])

 

Sur ces 176773 enfants qui se sont présentés à l’hôpital pour diverses raisons, 24261 ont été inclus dans l’étude car ils présentaient les symptômes d’une infection respiratoire aigüe (IRA).

 

 

Problème 1

 

Le choix des patients repose sur le diagnostic des IRA. Cependant l’annexe 1 nous précise que les cas de tétanos (code A37.00), de botulisme (code A37.10) ou encore de rougeole compliquée par une otite moyenne (code B25.0) sont inclus.

De même que les enfants ne présentant qu’une simple fièvre (code R50.9) ou respiration bruyante (code R06.82) sont aussi inclus.

Ainsi, ce sont presque 100 pathologies qui forment les critères d’inclusions (voir supplément 1). [7]

 

 

 

Problème 2

 

Les auteurs ne donnent aucune information sur la gravité de l’infection respiratoire aigüe qui a déclenché l’inclusion de l’enfant dans l’étude. Les auteurs ne précisent pas si les enfants viennent à l’hôpital pour ces symptômes, s’ils seront hospitalisés simplement ou en service de réanimation.

Cependant, 5572 patients sont venus à l’hôpital pour un soin programmé. De fait, pour ces 5572, ce ne sont pas leurs symptômes d’IRA qui les ont amenés à l’hôpital.

 

 

 

Problème 3

 

Les auteurs ne donnent aucune information sur les caractéristiques (démographique, niveau de vie, maladies antérieures, etc…) de la population incluse.

Les auteurs montrent un manque évident de précision sur de nombreux critères pourtant essentiels pour obtenir une analyse de qualité.

 

En effet, ces oublis sont dommageables, car en connaissant le statut vaccinal, il aurait été possible de mieux évaluer l’efficacité du vaccin.

 

Mais ce n’est pas le but de cette étude !

 

Le but est, encore une fois, et seulement :

la positivité au test PCR.

 

C’est exactement le même paramètre que celui utilisé par Pfizer fin 2020 pour annoncer une efficacité de 95%. Une efficacité uniquement sur le risque d’avoir un test PCR positif.

Mais est-ce réellement le critère le plus intéressant ?

Plus que celui de connaitre l’efficacité sur la mortalité ou les formes graves ?

 

 

 

 

Les résultats

 

Pour continuer dans les mêmes schémas, se conformer aux mêmes pratiques, Pfizer a évidemment choisi de ne pas prendre en compte les tests PCR positifs dans les 14 jours suivants l’injection.

Si ce choix peut éventuellement se discuter pour la dose 1, il devient incohérent pour les rappels (dose 2 et suivantes).

 

Ce choix permet de comptabiliser des cas positifs dans la colonne des non vaccinés alors que les individus (des enfants de 4 ans maximum) sont vaccinés.

C’est un moyen de maximiser l’efficacité mesurée.

Un vieux truc de Pfizer pour arranger les résultats.

 

Les résultats sont montrés dans le graphique suivant.

Les résultats sont sans appel : aucune différence significative de réduction du risque entre les enfants vaccinés 2 ou 3 fois.

 

Mais si on regarde un peu mieux, on s’aperçoit que la dose 3 diminue l’efficacité mesurée au niveau de la dose 2.

 

Mais surtout, dès la dose 3, il n’y a plus de différences de risques d’avoir un test positif entre les enfants qui ont reçu 3 doses et les enfants qui n’ont reçu aucune dose. En effet, les résultats englobent l’ODD RATIO de valeur 1 qui correspond aux enfants non vaccinés.

 

Ainsi, la proportion d’enfants non vaccinés ayant un test PCR positif est le même que celui des enfants vaccinés 3 doses.

Il faut comprendre que cela montre qu’avoir reçu 3 doses n’apporte aucune protection sur le critère évalué ici.

Aucune.

 

 

Les chercheurs ont exclu les enfants qui avaient reçu 4 doses.

Si la dose 3 fait augmenter le risque vis-à-vis de la dose 2, on pourrait supposer que l’évolution est défavorable lors du passage de la 3 à la 4.

Et qu’ainsi la dose 4 rend les enfants plus susceptibles d’avoir un test positif qu’avec 3 doses. Soit plus que les non vaccinés…

Comme cela a été montré chez les adultes. [8]

 

Pfizer a choisi de ne pas le montrer donc cela restera une simple hypothèse.

 

 

Effets indésirables de la vaccination ARNm Pfizer

 

Le seul vaccin suivi dans cet article est celui de Pfizer. C’est logique puisque ce sont eux qui payent !

Il serait dommage de montrer que les concurrents font mieux !

 

Néanmoins Pfizer aurait pu évoquer les effets indésirables. Il aurait dû le faire car cela rentre dans l’évaluation d’un médicament.

Mais, dans cet article, il n’est absolument pas question d’évaluer les risques d’effets indésirables.

Au moins, Pfizer ne ment pas puisqu’à aucun moment, il n’affirme qu’il n’y a pas de risques.

 

 

 

 

Conclusion

 

Cet article indique dans son titre qu’il va « évaluer l’efficacité sur les enfants de moins de 5 ans du vaccin Pfizer ».

C’est effectivement une bonne idée tant les politiques et une partie des soignants poussent à la vaccination des enfants.

 

Mais bizarrement l’article ne montre pas de bénéfices de la vaccination contre le COVID des enfants de moins de 5 ans sur

  • Les décès
  • Les formes graves
  • Les hospitalisations
  • Les admissions en réanimation
  • Les formes bénignes
  • Les jours d’écoles manqués
  • La contagiosité des enfants vers les adultes

 

Non !

Juste le risque d’avoir un test positif.

 

Et même sur ce critère, l’article ne montre pas vraiment un effet positif puisque le risque n’est pas réduit dès que l’on dépasse 2 doses.

 

D’ailleurs les auteurs n’osent pas recommander la vaccination des enfants dans leur conclusion.

Et pourtant, en s’appuyant sur cet article, des « gens » vous disent qu’il faut vacciner les enfants contre le COVID.

Que c’est essentiel.

 

Alors, soit ils sont incompétents, soit ils sont corrompus.

L’un et l’autre n’étant pas exclusifs.

 

 

 

 

 

[1] https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2809748

[2] https://santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/surveillance-nationale-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims/documents/bulletin-national/surveillance-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims-ou-mis-c-.-bilan-au-29-mars-2022

[3] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/450682/document_file/2022_LePointSur_Situation_Epidemio_0-17ans_7juillet.pdf

[4] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/474218/3627180?version=1

[5] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/199769/2374179

[6] https://www.sgu.edu/blog/medical/inpatient-versus-outpatient/

[7] https://cdn.jamanetwork.com/ama/content_public/journal/jama/939235/jld230064supp1_prod_1696283268.43592.pdf?Expires=1699904400&Signature=c6acbFuXYjjlW6Mbnz0lwue4nmnB4aN84mLZRwaQ4BCtQ17UeS7NTSMUVy7NukvP-DAyCqgLYuTMDx3dzBLXWNudt~GWhdt6nu4soxlK~WmSFSz-5BVJaxeB16hjODvZjfq0F0FD8TbrHgtNJM1nhKMtk5iPb33ijAC~Jg3327IS6ggrQK8yomQHsS9taVgY-zsRRufXeWTJ3V4K6LVnNxJY5rURZBnuuq5oVCNlMxKxamumBkzLLuco4vFi9bqMDNuvHzGzx4ktDeHJC5zitcJRevIDzdiKcQm6MVdnqrzoNm9Qpjtqp8jyHZ8cWCvN356cj5AGJbOA10zYYmAyiA__&Key-Pair-Id=APKAIE5G5CRDK6RD3PGA

[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37274183/

 

Points à retenir

    • Les analyses de la HAS sont indispensables au positionnement des praticiens.
    • Chaque nouveau vaccin COVID fait l’objet d’une analyse par la HAS.
    • Pourtant, au 25 octobre 2023, toujours rien pour le vaccin XBB.1.5.

 

 

 

La HAS est une entité à caractère scientifique créée par la loi du 13 août 2004.

La HAS exerce son activité dans le respect de trois valeurs :

  • la rigueur scientifique
  • l’indépendance
  • la transparence.

 

 

La HAS a ainsi pour mission, entre autres mais essentielle, d’aider les professionnels de santé à optimiser leurs pratiques professionnelles. [1]

 

Ce rôle est essentiel car les médecins, par manque de temps, ne peuvent pas matériellement avoir une connaissance exhaustive de la littérature scientifique. Sur certains sujets, comme celui des vaccins contre le COVID, il peut y avoir plusieurs dizaines de publications par jour. [2]

 

Pourtant le code de santé publique, notamment par l’article R4127-11, oblige les médecins à entretenir leurs connaissances et à ne pas recommander un traitement insuffisamment éprouvé, comme l’oblige notamment l’article R4127-39.

 

Les médecins comptent alors, et toujours, sur les travaux de la HAS pour se forger un jugement et adapter leur positionnement professionnel pour soigner au mieux leurs patients. Les informations de la HAS permettent aussi aux médecins de ne pas enfreindre le code de santé publique, ce qui pourrait leur valoir des sanctions de l’Ordre des Médecins.

 

 

 

Fin 2020, début 2021

 

La HAS, le 23 décembre 2020 mis à jour le 18 février, a produit un rapport concernant le premier vaccin ARNm mis sur le marché : Comirnaty de Pfizer, qui deviendra vite le vaccin très majoritairement utilisé en France. [3]

 

Grace à ce rapport et aux informations scientifiques et médicales qu’il contient, les médecins ont pu acquérir des informations essentielles avant la mise à disposition du nouveau vaccin.

Ainsi, les médecins ont pu apprendre que ce premier vaccin ARNm contre le COVID de la marque Pfizer n’avait pas prouvé

  • son efficacité sur les décès
  • son efficacité sur les formes graves
  • son efficacité sur les personnes de 75 ans et plus
  • son efficacité sur les patients atteints de comorbidités
  • son efficacité à plus long terme (supérieure à 2 mois)
  • son efficacité sur la transmission du virus
  • son efficacité chez les femmes enceintes
  • sa tolérance (effets indésirables) à plus long terme (supérieure à 2 mois)

 

Ainsi, grâce à ces informations essentielles, ces informations données par la HAS, les médecins consciencieux ont pu respecter le code de santé publique, et notamment l’article R4127-39, et ne pas recommander indument ce vaccin à la partie de leur patientèle pour laquelle les informations étaient insuffisantes.

 

Ces médecins consciencieux, toujours grâce à la HAS, ont aussi pu communiquer une information complète concernant notamment l’absence d’évaluation de l’efficacité sur les formes graves ou les décès en particulier chez les plus âgés. Les médecins ont ainsi pu respecter, par exemple, l’article R 4127-35 du code de santé publique qui impose aux médecins de communiquer une information claire et loyale.

 

 

 

En septembre 2022

 

La HAS, le 19 septembre 2022, a produit un rapport concernant le premier vaccin ARNm mis à jour à partir Comirnaty de Pfizer : le vaccin « Omicron bivalent », qui sera le booster de rappel très majoritairement utilisé en France. [4]

 

Grâce à ce rapport et aux informations scientifiques et médicales qu’il contient, les médecins ont pu acquérir des informations essentielles avant la mise à disposition du nouveau vaccin.

 

Les médecins ont pu, grâce à la HAS, savoir que le vaccin Bivalent contre le COVID de la marque Pfizer n’avait subi que des tests d’immunogénicité. C’est-à-dire que le fabricant s’était contenté de mesurer l’impact du vaccin sur le taux d’anticorps neutralisants. Aucun autre critère n’était mesuré.

 

Mais la HAS, en toute transparence et conformément à ses statuts, expliquait aussi que ce test ne reposait que sur des données pré-cliniques chez des souris. Aucun essai chez l’homme.

La HAS précisait en plus que la technique utilisée pour ces tests n’était même pas validée.

 

La HAS poursuivait en avouant qu’il n’y avait donc eu aucune étude pour montrer l’efficacité sur une infection par le COVID. Ni sur la souris, et encore moins chez l’homme.

 

Ainsi, les médecins consciencieux ont pu prendre conscience, grâce au rapport de la HAS, que l’efficacité sur la souche ciblée (Omicron) était inconnue et plus particulièrement sur

  • Les personnes âgées
  • Les personnes moins âgées
  • Les femmes enceintes
  • Les patients atteints de comorbidités
  • Les enfants

En fait il n’y avait aucune mesure d’efficacité disponible.

 

Mais les médecins ont aussi pu savoir que les effets indésirables de ce vaccin « Omicron bivalent » n’avaient pas été évalués du tout.

 

Ainsi, grâce aux informations données par la HAS, les médecins consciencieux ont pu respecter le code de santé publique, et notamment l’article R4127-39 et ne pas recommander ce vaccin à leurs patients puisque les informations étaient très insuffisantes. En fait, elles étaient totalement inexistantes et dans ces conditions, la balance bénéfice/risque était impossible à déterminer.

 

Ces médecins consciencieux, toujours grâce à la HAS, ont aussi pu communiquer une information complète concernant particulièrement l’absence d’évaluation de l’efficacité sur l’ensemble des critères (les formes graves, les décès, les plus âgés, les femmes enceintes, etc…) et ainsi respecter, par exemple, l’article R 4127-35 du code de santé publique.

 

 

 

En octobre 2023

 

La campagne de vaccination contre le COVID avec les nouveaux vaccins adaptés dits XBB.1.5 a commencé début octobre. Elle a même été avancée de 2 semaines car la situation sanitaire française était jugée préoccupante. Il est pourtant difficile de comprendre la nature de cette préoccupation lorsqu’on analyse le nombre de cas recensés en France à ce moment. En effet, il n’y a quasiment plus de cas depuis janvier. Il y en avait tellement peu que Santé Publique France a interrompu le suivi de ce paramètre en juillet 2023.

Il est de notoriété publique que le ministre recommande de subir cette vaccination en précisant que le vaccin est le plus efficace jamais mis sur le marché et qu’il n’a aucun effet indésirable. [5]

 

La question que se pose l’ensemble du monde médical mais aussi l’ensemble des patients est de connaitre la source des informations dont dispose le ministre pour faire ses recommandations.

 

En effet, sauf erreur, la HAS n’a toujours pas rendu d’avis sur les vaccins XBB.1.5 utilisés depuis début octobre 2023.

 

Pourtant, pour les raisons expliquées au début de ce texte, les médecins ont un besoin impérieux des informations habituellement fournies par la HAS.

 

 

 

En conclusion

 

  1. Il y a une grande inquiétude que la HAS abandonne ainsi les médecins au sujet d’un médicament que le ministre de la Santé, qui n’est pas médecin, recommande avec force et insistance à la population française, alors que la responsabilité de son administration repose sur les médecins…

 

  1. Il est difficile de comprendre pourquoi la HAS n’a pas été en mesure de fournir un rapport complet sur ce nouveau vaccin avant son déploiement dans les cabinets alors que la HAS avait pourtant toujours fourni un avis sur les vaccins contre le COVID.

 

  1. Cette interrogation est d’autant plus importante que les informations fournies par les fabricants sont encore plus succinctes que les précédentes et donc que leur analyse s’en trouve plus rapide.

 

En réalité, certains (ceux qui ont lu les informations proposées par les fabricants [5]) soupçonnent la HAS de ne pas rendre son avis car il irait à l’encontre des propos très favorables du ministre de la Santé sur l’utilisation de ce médicament.

 

Il est donc indispensable que la HAS fournisse enfin son analyse.

 

Et dans les plus brefs délais car sans ces informations, les médecins ne peuvent raisonnablement pas, en respect du code de santé publique et de leur éthique professionnelle, recommander cette vaccination à leur patientèle.

 

 

 

[1] https://www.has-sante.fr/jcms/c_452559/fr/la-has-en-bref

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=COVID+vaccine&filter=years.2021-2024&sort=date

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-12/strategie_vaccination_covid_19_place_vaccin_a_arnm_comirnaty_bnt162b2.pdf

[4] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[5] https://www.conseil-scientifique-independant.org/le-nouveau-vaccin-xbb15-est-il-efficace/