À Retenir

  • Le VIDAL, contre toute attente, affirme encore en juin 2023 que les jouent un rôle central dans la transmission du SARS-CoV-2. [1]
  • Le VIDAL, contre toute attente, affirme encore en juin 2023 que les établissements scolaires sont un moteur de la contamination. [1]
  • Et que donc il faudrait vacciner les enfants. [1]
  • Avant toute chose, cette recommandation laisse perplexe car il est important de rappeler que la vaccination contre le SARS-CoV-2 n’empêche PAS la transmission du virus !

 

 

 

Introduction

Après 3 ans de présence du virus SARS-CoV2, les connaissances se sont accumulées.

 

Au début 2020, la létalité du COVID est annoncée, par le CDC (Center Disease Control) aux USA, à 15%. Évidemment car seuls les malades très malades étaient testés à l’époque…

Ce taux annoncé fait partie d’une succession de déclarations anxiogènes capables de faire peur même au plus zen.

 

Désormais, avec du recul et une meilleure prise en compte de l’ensemble des classes d’âge dans la population générale, on estime que la létalité n’était au printemps 2020 que de 0,15%. Entre temps, comme le recours aux tests de dépistage s’est généralisé et que dans le même temps des symptômes infectieux se sont manifestés à plusieurs reprises dans une proportion très large de la population, l’estimation de la létalité en temps réel du SARS-CoV-2 est sans doute devenue plus fiable. [2]

Juste 100 fois moins en fait.

Depuis Omicron, la létalité est encore moindre.

 

Le cas particulier des enfants

 

Au début 2020, les enfants sont considérés comme des propagateurs importants du virus du COVID ce qui justifie la fermeture des écoles.

Pourtant, très vite les premières publications ont montré le contraire.

L’étude de Santé Publique France sur l’enfant des Contamines est importante car elle est faite au début de l’épidémie. Les cas étaient peu nombreux donc ont été plus faciles à suivre. L’enfant qui était malade a été suivi. Il a été en contact avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club.

Il n’a contaminé personne, même pas ses deux frères et sœurs. [3]

 

Dans un autre pays, la Suède, les résultats ont été identiques.

Bien que la Suède ait gardé les écoles ouvertes, sans masques, il a été constaté une faible incidence de Covid-19 grave parmi les écoliers et les enfants d’âge préscolaire pendant la pandémie de SARS-CoV-2. Parmi les 1,95 million d’enfants âgés de 1 à 16 ans : 0 décès, 15 admissions en réanimation. (C’est bien moins que pour les autres infections saisonnières habituelles [4]. Seulement 20 enseignants ont été admis en en réa sur 103596. Les enseignants présentaient même un risque plus faible que la moyenne des autres professions. [11]

 

Il existe donc des preuves tangibles que les enfants ne sont indubitablement pas des moteurs des contaminations.

 

Et pourtant, en 2023, le VIDAL produit un document qui affirme que les enfants ont un « rôle central des enfants » et surtout au niveau des écoles.

Et qu’il faut par conséquent vacciner les enfants.

 

En 2023, cette prise de position du Vidal semble très bizarre.

 

 

 

Sur quoi s’appuie le VIDAL pour affirmer ça ?

 

Le Vidal s’appuie sur une publication venant de Nouvelle-Zélande publié dans New Zealand Medical Journal. [5]

 

Le VIDAL commence par faire l’éloge de la gestion du COVID par la Nouvelle-Zélande qui visait le « 0 mort » du COVID.

  • Presque 2 ans de confinement
  • Des barrages routiers pour bloquer la population
  • Masque dès l’école primaire.
  • Fermeture des écoles
  • Etc…
  • Etc…

 

En fait, malgré l’ensemble de ces restrictions, toutes plus contraignantes les unes que les autres, la Nouvelle Zélande n’a fait que retarder l’inéluctable. Pour un cout humain, social, sociétale, industriel et commercial démesuré.

 

L’éloge du VIDAL semble bien exagéré car l’évolution est comparable à la France, malgré la vaccination.

 

 

Ensuite le Vidal explique, pour introduire l’article du NZMJ, que de février à juin 2022, 46,4 % des enfants âgés de 5 à 19 ans ont été infectés par SARS-CoV-2, pourcentage qui passe à 66,3 % lorsque l’on considère la période allant de février à septembre 2022. Ainsi, en huit mois, deux tiers de la population infantile et adolescente a été infecté par Omicron.

 

Sans s’en rendre compte le VIDAL nous montre que 80% d’une population vaccinée (taux de vaccination de la Nouvelle Zélande pour cette période) n’est visiblement pas suffisant pour diminuer les contaminations.

Pourtant le VIDAL n’en parle pas…

 

 

La publication du NZMJ

 

Il faut d’emblée remarquer qu’il ne s’agit pas d’une publication mais d’un éditorial qui se veut une synthèse mettant en avant plusieurs affirmations en avant

 

Affirmation 1 : il faut purifier l’air

Evidemment l’édito ne donne aucune preuve scientifique de l’intérêt d’utiliser des purificateurs ou d’aérer les salles.

 

 

Affirmation 2 : Il faut garder les masques

Evidemment l’édito ne donne aucune preuve scientifique de l’intérêt des masques à diminuer les contaminations

 

 

Affirmation 3 : les écoles sont nocives (vis-à-vis du COVID pour les enfants).

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs comparent les taux d’infections des adultes (qui ne sont pas donnés) avec ceux des enfants.

Le problème est que la comparaison se fait sur les taux d’infection des enfants en septembre avec celui des adultes de juillet.

Rien que cela suffit à comprendre le ridicule de cet éditorial (pas une étude…)

 

 

Affirmation 4 : la transmission à l’école est importante

L’édito affirme qu’il est bien établi que l’infection au COVID-19 se transmet en milieu scolaire.

Pour soutenir leurs propos, les auteurs présentent 3 publications

 

La première nous informe que les enfants ne transmettent pas aux adultes (31 vs 3). [6]

 

La deuxième indique que les données épidémiologiques impliquent un rôle insignifiant des enfants dans la transmission. [7]

 

La troisième est sans compromission : [8]

  • Les infections chez les adultes précédent celles des enfants
  • Les enfants sont moins infectés que les adultes
  • Les enfants sont plus souvent asymptomatiques que les adultes
  • Les symptômes durent moins chez les enfants
  • Les adultes contaminent les enfants

 

3 publications qui contredisent les auteurs de l’édito utilisé par le VIDAL!

Il est difficile de comprendre comment les auteurs peuvent soutenir leurs affirmations.

Et il est possible de se demander si le VIDAL a vraiment étudié l’article avant de l’utiliser.

 

 

La situation en France pour les écoles

 

Le VIDAL se pose une question : « En France, il serait intéressant d’étudier la dynamique des vagues successives en relation avec les dates d’ouverture et de fermeture des établissements scolaires, en particulier lors des congés « régionaux » (vacances de la Toussaint et de février). »

 

Le faire n’est pas difficile.

Pourquoi le VIDAL ne l’a pas fait ?

Alors le CSI le fait pour vous et pour eux.

 

Les chiffres sont facilement accessibles au niveau de Santé Publique France. [9]

Voici l’évolution du taux de positivité (qui n’est pas dépendant du nombre de tests réalisés) chez les 0-19 ans en France.

 

Le suivie du taux de positivité chez les enfants (de 0 à 19 ans) montre une évolution intéressante.

Le taux de positivité donc la contamination des enfants

  • Augmente pendant les vacances (ROUGE).
  • Diminue à la reprise des cours (VERT).

 

Ces évolutions sont visibles pour toutes les transitions écoles ouvertes / écoles fermées pendant 2020 et 2021.

 

Les baisses sont visibles à chaque reprise des cours.

  • Déconfinement printemps 2020 : baisse à la réouverture des écoles début juin 2020.
  • Eté, Toussaint et Noel 2020 : baisse au retour des vacances scolaires
  • Hiver 2021 : baisse est un peu plus faible après les vacances d’hiver 2021 en raison de étalement des vacances sur 4 semaines (zone A, B, C).
  • Etc…

 

Les hausses sont visibles pendant les vacances.

  • Eté 2020 : hausse malgré les faibles taux de l’été.
  • Toussaint et Noel : hausse après environ 5 jours de vacances
  • Hiver 2021 : hausse après environ 5 jours de vacances mais plus modérée car étalement des vacances sur 4 semaines (zone A, B, C).
  • Printemps 2021 : la hausse s’arrête au moment où la première zone revient en classe.
  • ..

 

Les chiffres de SPF nous disent le contraire pour la France de ce qui est affirmé dans l’article du VIDAL.

L’école n’est pas un moteur de contamination.

C’est même tout à fait le contraire.

 

Les chiffres européens le confirment.

Les cas en milieux scolaires ne sont pas une caractéristique de la pandémie de COVID. Les enquêtes sur les cas identifiés en milieu scolaire suggèrent que la transmission d’enfant à enfant dans les écoles est rare.

Les seuls pays de l’UE (Suède et Islande) qui ont maintenu les écoles ouvertes n’ont pas signalé un plus grand nombre de cas d’hospitalisation chez les enfants. [10]

 

 

 

Conclusion

 

La conclusion du VIDAL est simpliste et affirmative :

« il est désormais clairement établi que les enfants et les établissements scolaires jouent un rôle central dans la transmission du SARS-CoV-2 »

 

Le VIDAL s’appuie, pour rendre son avis, comme nous l’avons montré, sur un très faible éditorial.

Il semble d’une part que le VIDAL n’a pas lu attentivement cet éditorial mais il est surtout évident que le VIDAL n’a pas effectué un travail sérieux puisqu’il n’a même pas fait l’effort d’extraire les données de SPF.

Alors le CSI l’a fait pour vous et pour eux.

 

 

 

[1] https://www.vidal.fr/actualites/30183-transmission-de-la-covid-19-le-role-central-des-enfants-et-des-ecoles-confirme.html

 

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33768536/

https://who.int/bulletin/online_first/BLT.20.265892.pdf

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33026101/

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.10.11.22280963v1

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36341800/

 

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32277759/

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10981530/

[5] https://journal.nzma.org.nz/journal-articles/protecting-school-communities-from-covid-19-and-other-infectious-disease-outbreaks-the-urgent-need-for-healthy-schools-in-aotearoa-new-zealand?s=09

[6] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35062291/

[7] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32720636/

[8] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34636913/

[9] https://geodes.santepubliquefrance.fr

[10] https://www.ecdc.europa.eu/sites/default/files/documents/COVID-19-schools-transmission-August%202020.pdf

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33406327/

 

 

 

 

 

Le Docteur Olivier Soulier est parti vers plus grand en cette fin juin 2023.

Tout au long de sa vie, il a travaillé avec abnégation à soigner les autres. Il savait mieux que personne tisser les liens et permettre les rencontres improbables. Homme d’amitiés, ses amis et ses connaissances étaient une grande partie de sa vie.
Il aimait à rire et à tourner les situations dramatiques en dérision salvatrice par son humour parfois potache. Il citait souvent Coluche qu’il admirait profondément pour ses traits saillants sur notre nature humaine et notre société.
Il était d’une générosité hors norme avec un sens de la fête communicatif, prêt à offrir sa table, partager sa maison et tout ce qu’il possédait. Il a participé à lancer de très nombreux projets en finançant leur mise en place.

Animé d’une spiritualité vivante et forte, il était convaincu que l’Homme, loin de pouvoir être réduit à une « machine » biologique, a un destin plus grand. Il laisse une œuvre importante sur la Médecine du Sens qui donne un regard holistique sur la maladie et le malade, en rappelant l’importance de l’interrelation du vivant et cherchant le sens profond de l’existence.

Médecin de terrain, homéopathe et praticien en médecines complémentaires , ses compréhensions subtiles étaient toujours nourries au réel des patients.

Il a énormément contribué aux émissions du CSI. Pour beaucoup d’auditeurs, il est resté une figure d’attachement digne et forte, comme une épaule secourable ou un phare dans la nuit à travers ces années noires.

Son départ brutal laisse un vide qui nous appelle à apprécier l’autre à sa juste valeur quels que soient les aléas de la vie. Puisse son départ trop précoce donner un nouvel élan à tous, pour que le CSI soit toujours cette Radio Londres qu’il aimait citer avec émotion.

Tes paroles Olivier, toujours sincères lors des innombrables CSI auxquels tu as participés, resteront gravées dans nos mémoires. Nous apportons tout notre soutien et courage à toutes celles et ceux que tu côtoyais au quotidien, même bien au-delà de tes proches.

Puisses-tu reposer en Paix et continuer d’être aimé tel que tu étais.
Le Conseil Scientifique Indépendant

Nb : le prochain CSI du 6 juillet 2023 sera dédié à Olivier « 

À Retenir

  • Le port des masques chirurgicaux et FFP2/N95, promus pour protéger des contaminations par les coronavirus, n’est pas sans effets néfastes sur la santé.
  • Les masques interfèrent avec notre respiration d’oxygène et l’élimination du dioxyde de carbone que nous expirons
  • La balance bénéfices-risques devrait être évaluée plus sérieusement, notamment en faisant la preuve d’une efficacité contre la transmission des infections virales.
  • En l’absence de véritables données démontrant l’efficacité des masques, le port de ceux-ci ne devrait pas être rendu obligatoire.

 

Introduction

Nous avons déjà soulevé la question de l’efficacité du port du masque pour se prémunir d’être infecté, et d’infecter son entourage, face aux virus tels que le SARS-CoV-2 [1-2].  Bien avant la crise du Covid-19, un dogme stipule que ces masques réduisent la transmission d’agents pathogènes, en particulier des bactéries. Pourtant, plusieurs études menées avant 2020 questionnaient la réalité de l’efficacité de ces masques dans les lieux de soins. Néanmoins, à partir de 2020 de nombreux leaders d’opinions et de scientifiques ont diffusé l’idée que les masques pourraient nous protéger contre les virus, bien que les fondements de cette communication soient scientifiquement très fragiles. C’est pourquoi de nombreuses études ont été conduites par la suite afin d’évaluer l’efficacité des masques, avec des résultats peu probants.

Toujours est-il que rapidement après la déclaration de la pandémie de Covid-19, et avec les différentes vagues de contamination par une succession de variants, l’obligation de porter un masque dans l’espace public pour la population générale s’est répandue quasiment partout au sein des pays industrialisés. Les masques sont devenus l’un des attributs universels les plus importants du style de vie qui affecte la façon dont nous respirons. Si certaines de leurs propriétés ont justifié leur invention et leur recommandation, le souci, comme pour de nombreuses mesures préventives, est que le port du masque s’accompagne d’un certain nombre d’inconvénients spécifiques. Il est désormais temps de se pencher sur les effets à long terme du port du masque sur la respiration normale.

Et il semble évident que le port généralisé du masque ces derniers temps a fourni les conditions expérimentales pour étudier leurs effets néfastes.

 

Que peut-on tester pour connaître les effets du port du masque sur notre santé ?

 

Des métabolites volatiles variés sont produits et expulsés lors de notre respiration. Leurs concentrations dans l’air exhalé fournissent immédiatement des indications physiologiques et pathologiques y compris sur le suivi de certains traitements thérapeutiques. Par exemple, une étude observationnelle récente s’est penchée sur les changements au niveau respiratoire et hémodynamique en parallèle de métabolites volatiles exhalés et a émis des inquiétudes sur les effets secondaires immédiats, transitoires, progressifs et à long-terme du port de masques FFP2/N95 et chirurgicaux sur des adultes de 20 à 80 ans au repos [3].

Jusqu’à présent, la population favorite des études systématiques sur les masques et leurs effets était constituée d’individus sportifs et en bonne santé. Aussi, du fait de l’exclusion des enfants, des femmes enceintes et des malades, on manquait de recul pour évaluer la possibilité de généraliser en toute sécurité le port du masque à la population générale. Par ailleurs, plusieurs biais méthodologiques étaient fréquents comme le fait de comparer différents types de masque sans avoir également de groupe contrôle (sans masques). On pouvait également regretter le manque d’évaluation de l’inconfort lié au port du masque et en particulier des mesures physiques quantitatives telles que la chaleur. Finalement, les revues systématiques de la littérature disponibles ne répertoriaient pas les symptômes possibles consécutifs au port du masque dans la population générale et rapportaient encore moins leur prévalence. C’est dans ce contexte qu’une équipe allemande a conduit une analyse systématique en incluant des sujets aussi bien jeunes qu’âgés, en bonne santé ou malades. Ils ont quantifié les modifications métaboliques, physiologiques, physiques en même temps que l’apparition de symptômes subjectifs et cliniques chez les porteurs de masque et les ont analysées dans le contexte de ce que doit être la vision holistique du médecin ou du clinicien [4].

Après avoir exclu les études de cas, les articles d’opinions, il s’agissait de réunir les données publiées concernant la saturation en oxygène dite périphérique (SpO2, proportion d’hémoglobine saturée en oxygène par rapport à l’hémoglobine totale, saturée et non saturée, dans le sang), les niveaux de dioxyde de carbone dans le sang, la température, l’humidité, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, le volume courant (volume d’air qui entre dans les poumons lors d’une inspiration) et la ventilation minute (volume d’air inhalé ou exhalé par les poumons par minute), la pression artérielle, l’effort, la dyspnée (sensation d’une respiration difficile et inconfortable ressentie dans une situation qui normalement n’entraîne aucune gêne respiratoire), la sensation d’inconfort, les maux de tête, les changements cutanés, les démangeaisons, le stress psychologique, et des symptômes lors de l’utilisation de masques faciaux.

Finalement, parmi plus de deux mille publications récupérées de façon automatisée avec une recherche par mots-clés, 54 études ont été inclues pour une analyse qualitative et incluent 14 essais contrôlés randomisés, 9 essais contrôlés non-randomisés, et 31 études observationnelles. 37 études (uniquement celles fournissant des données de très bonne qualité) ont pu servir de base à une méta-analyse statistique. Par exemple, les données obtenues dans des conditions de repos ont été exclues car elles ne permettent pas d’évaluer les difficultés rencontrées en condition réelle d’utilisation des masques. Concernant ceux-ci, 31 études ont examiné des N95 et 19 des masques chirurgicaux. 14 études ont concerné les deux types de masques. La méta-analyse a concerné 934 sujets et 3765 mesures expérimentales pour évaluer les effets physiologiques, physiques et biochimiques des masques. Le temps expérimental médian des études incluses sur les effets des masques est de 18 minutes mais il y a une grande disparité sur les temps pendant lesquels les masques étaient portés pour établir les effets sur la physiologie des sujets (minimum 6 minutes, maximum 360 minutes). Malheureusement l’étude avec la durée expérimentale d’observation la plus longue (360 minutes) n’a inclus que 21 sujets en bonne santé. Les études s’intéressant aux symptômes sont celles qui s’appuient sur des temps d’observation les plus longs (médiane de 4 heures).

 

Évaluation qualitative

Les auteurs ont répertorié tous les symptômes liés au port du masques qui peuvent être classifiés parmi le syndrome d’épuisement induit par les masques [5]. En voici la liste (et le nombre d’études rapportant ces effets de façon significative) :

– augmentation du volume de l’espace mort respiratoire (2)

– augmentation de la résistance respiratoire (5)

– augmentation du dioxyde de carbone sanguin (19)

– diminution de la saturation en oxygène du sang (18)

– augmentation de la fréquence cardiaque (14)

– diminution de la capacité cardiopulmonaire (3)

– modifications de la fréquence respiratoire (11)

– essoufflement et difficulté à respirer (15)

– maux de tête (11)

– vertiges (3)

– sensation de chaleur et de moiteur (8)

– diminution de la capacité de concentration (1)

– diminution de la capacité de penser (4)

– somnolence (1)

– altération de la fonction barrière cutanée (3)

– démangeaisons (10)

– acné, lésions et irritations cutanées (8)

– faux sentiment de sécurité (2)

– fatigue et épuisement perçus globalement (16)

 

A cette liste, les auteurs ont estimé qu’ils pouvaient également rajouter les symptômes suivants :

– diminution de la ventilation (3)

– augmentation de la pression artérielle (9)

– augmentation de la température mesurée de la peau sous le masque (4)

– augmentation de l’humidité mesurée de l’air sous le masque (3)

– perturbation de la communication (5)

– trouble de la voix (2)

– inconfort perçu (4)

– augmentation de l’anxiété (3)

– augmentation des sautes d’humeur ou humeur dépressive (4)

– modifications du métabolisme microbien (intestin inférieur et oral) (2)

 

Finalement, il reste malgré tout 3 études (soit 6% des articles retenus) qui décrivent une absence d’effets néfastes des masques, voire des effets positifs…

 

Effets biochimiques

Après le qualitatif, les auteurs ont mené une méta-analyse qui leur a permis de rassembler de façon quantitative les effets néfastes du port du masque. En premier lieu, la saturation en oxygène du sang est considérablement réduite lors de l’utilisation du masque. Cet effet est uniquement lié aux masques N95, responsable d’une chute de SpO2 plus importante que les masques chirurgicaux.

La teneur en dioxyde de carbone dans le sang est significativement élevée après l’utilisation des masques et cette fois-ci l’effet est lié aussi bien au N95 qu’aux masques chirurgicaux.

En dépit de mécanismes de compensation mis en place, le volume d’air inspiré (en L/minute), que l’on appelle également ventilation, est significativement diminué lors du port du masque que ce soit avec le N95 ou le chirurgical. Il a été estimé qu’en moyenne les masques réduisent la ventilation de 19% et que cela atteint 24% pour les N95.

Il n’y a pas de variation significative sur la fréquence respiratoire mais on note une petite élévation de pression sanguine systolique, toujours avec un effet plus important pour les N95. Par ailleurs, si de façon globale, on ne relève pas de variation significative du rythme cardiaque, il semble que les N95 ont tendance à faire croître ce rythme.

 

Effets physiques sur la peau couverte par le masque

Tout d’abord, la température de la peau couverte par le masque augmente avec le port du masque aussi bien au repos que pendant des activités. Et cette élévation est le fait des masques N95, pas des masques chirurgicaux. Sans doute, une raison pour laquelle certaines personnes apprécient le port du masque en période de froid sec : l’humidité augmente dans l’espace interne séparant le masque de la peau.

Néanmoins, chose peu étudiée, les bactéries aiment bien l’humidité, et donc il n’est pas étonnant de constater comme l’a récemment fait une équipe japonaise, que le port prolongé du masque favorise l’accumulation de bactéries sur la face interne du masque, telles que des staphylocoques blancs ou dorés [6]. Ces derniers partagent avec la bactérie Escherichia coli le triste privilège d’être au premier rang des germes responsables d’infections nosocomiales (infections contractées à l’hôpital) [7].

Et il vient d’être étudié par une équipe canadienne un modèle de co-infection in vitro entre le staphylocoque doré et le SARS-CoV-2, avec le staphylocoque qui augmenterait d’une dizaine de fois la réplication du virus responsable du Covid-19 [8].

 

Mesures des symptômes et des sensations

L’inconfort perçu est significativement plus élevé en portant un masque aussi bien au repos que pendant des activités et quel que soit le type de masque. L’envie de se gratter est également augmentée avec un N95 pendant les activités. L’effort perçu est accru lors d’activités en portant un masque quel que soit son type et il n’y a pas de différence significative entre N95 et masque chirurgical. En accord avec ce résultat, la perception du manque d’air augmente durant les activités.

De même, avec la chaleur et l’humidité perçue durant les activités, où c’est significatif avec les masques chirurgicaux.

 

N95 versus chirurgical

Globalement les masques N95/FFP2 conduisent à des effets plus néfastes comparés aux masques chirurgicaux : moins bonne oxygénation du sang, augmentation du rythme cardiaque, de la perception d’inconfort, de l’humidité.

La tendance est également bien palpable pour le dioxyde de carbone sanguin, le volume minute, la chaleur, les sensations d’effort et de manque d’air et la pression sanguine systolique, même si ce n’est pas statistiquement significatif, sans doute en raison d’un nombre trop limité d’études avec des effectifs trop modestes et un temps de suivi trop bref.

 

 

Prévalence des symptômes

Les maux de tête viennent … en tête… des symptômes les plus fréquents avec une prévalence de 62% pour tous les masques et qui monte à 70% avec les N95. Par ailleurs, on déplore pour plus de 35% des usagers des problèmes d’acné et d’irritation de la peau. Également un bon tiers des porteurs de masques ressentent le manque d’air.

Plus de la moitié des porteurs de N95 (comparé aux 17% avec les masques chirurgicaux) constatent des démangeaisons. Et finalement, les vertiges n’auraient une prévalence que de 5% (cela fait quand même pas mal de personnes à l’échelle du globe…) mais attention, ce symptôme n’a été étudié que chez 153 sujets et évidemment il faudrait pousser plus loin les mesures toujours avec une population plus consistante.

 

Conclusions

Indubitablement, les masques faciaux limitent la qualité de la respiration naturelle. Cette nouvelle façon de vivre imposée par des décisions politiques n’est pas sans effets délétères potentiels sur notre respiration externe (voies respiratoires, poumons) et interne (au niveau cellulaire) en affectant de nombreux processus physio-métaboliques. On en a vu les manifestations symptomatiques dans la population générale. Clairement les masques N95 restreignent significativement la prise d’oxygène et l’évacuation correcte du dioxyde de carbone.

Le déclin de la SpO2 est à rapprocher d’un déclenchement et d’une extension de stress oxydatif. Celui-ci, on le sait, peut inhiber les réponses immunitaires à médiation cellulaire pour combattre les infections virales, ce qui peut conduire progressivement à des phénomènes d’immunosuppression. C’est donc un terreau fertile pour contracter une infection, y compris le SARS-CoV-2, et rend plus sévères les conséquences de cette infection. Sans oublier que les durées prolongées de conditions hypoxiques et les faibles niveaux d’oxygène favorisent les conditions pour la croissance et la progression de cancers.

Cela fait peut-être sourire au premier abord, quand on évoque l’augmentation de l’humidité et de la température induite par les masques, mais cela facilite la pénétration de liquide à travers le tissu des masques. Cela augmente donc les chances d’accumulation de toutes sortes de micro-organismes bactériens ou fongiques pathogènes mais cela facilite également la réexposition lors de la respiration à des virus qui pourraient être coincés et enrichis dans des gouttelettes insérées dans le filtre des masques. Dans un scénario catastrophe, on peut donc imaginer que l’isolement pendant des périodes prolongées de personnes portant des masques promeut les conditions pour l’émergence de souches nouvelles ou avec des mutations pathogènes contre lesquelles les autres individus seraient vulnérables.

Si les mesures rapportées ne constituent pas en soi nécessairement des dépassements de seuils dramatiques, il faut anticiper qu’elles annoncent un risque pour tous les individus à risque pour mettre en place des stratégies de compensation, telles que les personnes âgées et les malades avec des pathologies cardiorespiratoires, des infections, du diabète, et des cancers (cela fait donc beaucoup de monde !). N’oublions pas que des neurologistes ont pu observer des changements de signaux lors d’imagerie du cerveau par IRM à cause du port du masque [9], et que l’on peut détecter une baisse de plus de 50% de l’oxygénation du cerveau, en particulier dans une région importante pour la cognition, après 6 heures de portage de masque N95, en lien avec des symptômes cliniques d’un état confus [10]. Ceci avait amené les auteurs à conclure que la population générale ne devrait pas porter de masque N95. Dans le domaine de l’ophtalmologie, outre le risque de dommage rétinien signalé, il a été mesuré une augmentation de la pression intraoculaire après seulement 5 minutes de portage de masque. Ainsi le port de masques pourrait contrarier les traitements visant à réduire cette pression intraoculaire et exacerber des problèmes irréversibles de vision chez les individus avec un glaucome [11].

Dans la mesure où de nombreux symptômes, environ 40%, sont partagés entre COVID-long et port du masque, on peut se demander si on attribue toujours le délit au bon truand ? Mais pour cela, il faudrait plus de recherches spécifiques sur ce phénomène.

Enfin, en termes d’efficacité contre la propagation de l’infection au SARS-CoV-2. Si l’on se réfère aux endroits où la population a une certaine accoutumance au port du masque et se plie facilement à sa recommandation ; regardez la Corée, Taïwan, Hong-Kong et Singapour ! Ce n’est pas le masque qui a empêché la propagation rapide du cher Omicron…Bref, il serait temps de reconsidérer les obligations généralisées du port du masque sur des critères purement scientifiques sans aucune interférence politique, en prenant en compte des considérations humanitaires et éthiques.

Il est urgent de peser prudemment les effets nocifs du port prolongé du masque en rapport avec le réel bénéfice contre la transmission des infections virales qui n’a jamais été prouvée.

 

Références

[1] https://www.conseil-scientifique-independant.org/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

[2] https://www.conseil-scientifique-independant.org/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

[3] Pritam Sukul, Julia Bartels, Patricia Fuchs, Phillip Trefz, Rasmus Remy, Leo Rührmund, Svend Kamysek, Jochen K Schubert, Wolfram Miekisch. European Respiratory Journal 2022; DOI: 10.1183/13993003.00009-2022. (Article disponible gratuitement en ligne :  https://erj.ersjournals.com/content/early/2022/02/10/13993003.00009-2022

[4] Kisielinski K, Hirsch O, Wagner S, Wojtasik B, Funken S, Klosterhalfen B, Kanti Manna S, Prescher A, Sukul P and Sönnichsen A (2023) Physio-metabolic and clinical consequences of wearing face masks—Systematic review with meta-analysis and comprehensive evaluation. Front. Public Health 11:1125150. doi: 10.3389/fpubh.2023.1125150. (Article disponible gratuitement en ligne : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2023.1125150/full)

 

[5] Kisielinski K, Giboni P, Prescher A, Klosterhalfen B, Graessel D, Funken S, Kempski O, Hirsch O. Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards? International Journal of Environmental Research and Public Health. 2021; 18(8):4344. (Article disponible gratuitement en ligne : https://doi.org/10.3390/ijerph18084344)

 

[6] Park AM, Khadka S, Sato F, Omura S, Fujita M, Hashiwaki K, Tsunoda I. Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic. Sci Rep. 2022 Jul 18;12(1):11361. doi: 10.1038/s41598-022-15409-x. PMID: 35851044; PMCID: PMC9293923. (Article disponible gratuitement en ligne : https://www.nature.com/articles/s41598-022-15409-x.pdf)

 

[7] https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/staphylocoque

[8] Goncheva MI, Gibson RM, Shouldice AC, Dikeakos JD, Heinrichs DE. The Staphylococcus aureus protein IsdA increases SARS CoV-2 replication by modulating JAK-STAT signaling. iScience. 2023 Feb 17;26(2):105975. doi: 10.1016/j.isci.2023.105975. Epub 2023 Jan 13. PMID: 36687318; PMCID: PMC9838083. (Article disponible gratuitement en ligne : https://www.cell.com/iscience/fulltext/S2589-0042(23)00052-4?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS2589004223000524%3Fshowall%3Dtrue)

[9] Law CSW, Lan PS, Glover GH. Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Neuroimage. (2021) 229:117752. doi: 10.1016/j.neuroimage.2021.117752. (Article disponible gratuitement en ligne : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X?via%3Dihub)

[10] Vakharia RJ, Jani I, Yadav S, Kurian T. To study acute changes in brain oxygenation on MRI in healthcare workers using N95 mask and PPE kits for six hours a day. Ind J Radiol Imaging. (2021) 31:893–900. doi: 10.1055/s-0041-1741086 (Article disponible gratuitement en ligne :  https://www.thieme-connect.com/products/ejournals/abstract/10.1055/s-0041-1741086)

[11] Janicijevic D, Redondo B, Jiménez R, Lacorzana J, García-Ramos A, Vera J. Intraocular pressure responses to walking with surgical and FFP2/N95 face masks in primary open-angle glaucoma patients. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. (2021) 259:2373–8. doi: 10.1007/s00417-021-05159-3 (Article disponible gratuitement en ligne : https://link.springer.com/content/pdf/10.1007/s00417-021-05159-3.pdf)

 

 

 

 

A retenir

La Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) reconnait que l’obligation vaccinale est avant tout une question d’exemplarité des soignants.

 

La SPILF reconnait que le vaccin COVID-19 n’est pas efficace sur les transmissions.

 

La SPILF reconnait que les souches actuelles de SARS-CoV-2 ne causent pas de formes particulièrement graves du COVID-19.

 

Et pourtant….

 

 

Introduction

La SPILF est créée en 1974. Et malgré presque 50 ans d’existence, la SPILF ne compte qu’environ 750 adhérents et a pourtant touché environ 600000 euros en 3 ans des laboratoires pharmaceutiques. [0]

Ainsi la SPILF se prévaut d’une représentation bien plus importante que sa représentativité réelle.

 

 

 

Le 2 mars 2023, la SPILF a diffusé et médiatisé son avis sur les obligations vaccinales des professionnels de Santé. [1]

 

 

Pas de surprise

 

Pas de surprise car la SPILF est contre la levée des obligations vaccinales, quel que soit le vaccin.

Elle est sur ce point en cohérence avec ses positions mises en avant notamment depuis 2020.

 

 

Pour justifier sa position, la SPILF se plaint notamment que la couverture vaccinale est trop faible chez les soignants pour les vaccins non obligatoires comme la grippe dont il faut rappeler que le décret n° 2006-1260 du 14 octobre 2006 en a suspendu l’obligation, la jugeant visiblement inutile.

 

La SPILF se plaint « que l’appel à la responsabilité individuelle (pour ce qui est des infections transmises du soignant au soigné) apparait insuffisant ».

Il apparait donc que la SPILF considère les professionnels de santé comme insuffisamment responsables. Cela pose questions sur l’image qu’a la SPILF des professionnels de santé.

 

En fait, il faut comprendre que la SPILF ne souhaite pas se poser la question de savoir pourquoi des professionnels de santé ne souhaitent pas se faire vacciner :

  • Craignent le vaccin ?
  • Estiment qu’il n’y a aucune preuve que le vaccin soit efficace à limiter les transmissions ?
  • Jugent le vaccin inefficace à limiter les formes graves ?
  • Considèrent que l’intérêt global n’est pas suffisant ?

 

Par humilité, la SPILF devrait considérer avec attention que les professionnels de santé qui choisissent de ne pas se faire vacciner le font avec leurs compétences, leur expérience et pour des raisons objectives.

 

La SPILF n’avance évidemment aucun argument scientifique ou médical pour encourager les professionnels de santé à mieux accepter les vaccins et notamment celui de la grippe qu’elle prend en exemple.

La SPILF se contente de mettre en avant que la vaccination des professionnels de santé « porte un message d’exemplarité ».

Il est triste de constater que, pour la SPILF, l’exemplarité est plus importante et doit se substituer à l’efficacité et au bénéfice médical.

Ce type de position n’est évidemment pas légitime ou rationnel quand on parle de médicament.

 

Ensuite la SPILF met en avant que lever des obligations vaccinales « sera interprété … comme un message négatif : en mettant fin à l’obligation, on envoie pour beaucoup le message que les vaccins sont dorénavant facultatifs, voire inutiles. »

La SPILF confirme une fois de plus (comme sur les 3 ans passées) qu’elle choisit de ne présenter aucun argument scientifique pour légitimer les obligations.

 

En résumé, la SPILF considère qu’il faut des obligations vaccinales

  • Car les professionnels de santé ne sont pas assez responsables
  • Car sinon le message envoyé à la population serait négatif vis-à-vis des vaccins

 

On est bien loin ici d’un avis scientifique ou médical que la SPILF aurait dû fournir en proposant son avis.

 

 

Concernant le vaccin DTP (diphtérie-tétanos-polyomélite)

 

La SPILF confirme sa position favorable à l’obligation mais reconnait que la probabilité que les professionnels de santé soient en contact avec

  • un poliovirus est « très improbable actuellement »
  • la diphtérie liée à Corynebacterium diphtheriae est « très improbable actuellement »

 

La SPILF ne discute pas le cas du tétanos sûrement car c’est une maladie non contagieuse que le professionnel de santé ne risque ni d’attraper d’un patient, ni de transmettre à ses patients.

 

Dans ce contexte réel décrit par la SPILF, il serait intéressant que la SPILF nous explique pourquoi elle affirme que « le recrutement d’un soignant n’ayant jamais eu de vaccination DTP poserait problème ».

 

Même si la SPILF reconnait la très faible incidence de ces pathologies en France, la SPILF, encore une fois, met en avant son argument fétiche :

« L’obligation vaccinale a … une valeur d’exemplarité. »

Encore.

 

De plus, la SPILF ne semble pas faire confiance aux professionnels de santé puisqu’elle suppose que si l’obligation venait à disparaitre, les professionnels ne seraient plus attentifs à « la surveillance de la couverture vaccinale ».

Ce manque de confiance dans les compétences des professionnels de santé pose toujours plus de questions sur l’image qu’a la SPILF des professionnels de santé.

 

 

Concernant le vaccin contre l’hépatite B

 

La SPILF confirme sa position favorable à l’obligation.

La SPILF considère qu’il faut vacciner l’ensemble des professionnels, sans prise en compte du risque réel lié à leur fonction, afin de ne pas surcharger la médecine du travail dans cette gestion. Il faut comprendre que l’aspect scientifique ou médical est moins pertinent que la charge de travail du prescripteur.

La SPILF considère aussi l’obligation vaccinale contre l’hépatite B comme la « règle … la plus simple possible ».

On est bien loin de considérations médicales.

 

Mais surtout la SPILF légitime sa position, une fois de plus, par la notion d’exemplarité des soignants ou d’une éventuelle remise en cause de la notion de vaccination au sein de la population.

 

Il faut cependant rappeler que la vaccination contre l’hépatite B n’est en fait pas obligatoire mais que l’immunisation l’est. En effet, un soignant présentant un taux d’anticorps anti-Hépatite B supérieur à 100 UI/L, est considéré comme protégé. Il n’y a pas lieu de réaliser d’injection vaccinale supplémentaire. [2]

 

C’est une situation unique dans le monde de la vaccination.

C’est pourtant la position la plus rationnelle puisqu’elle prend directement en compte le statut immunitaire de la personne dans la décision vaccinale.

 

 

 

Concernant le vaccin contre le COVID-19

 

La SPILF est favorable à la primovaccination constituée de 3 doses.

Mais elle insiste immédiatement sur la possibilité d’imposer des doses supplémentaires « en fonction de la survenue d’infection intercurrente par le SARS-CoV-2 ».

 

Surtout la SPILF réaffirme sa position que, sans primovaccination, les soignants suspendus ne doivent pas être réintégrés.

La SPILF ne discute absolument pas de

  • L’état immunitaire du soignant suspendu (qui a sûrement contracté le SARS-CoV2 et est donc immunisé de façon plus performante que par la primovaccination) [3]
  • La comparaison avec l’hépatite B où l’immunisation suffit. [4]
  • La disparition rapide de l’efficacité vaccinale (quelques mois tout au plus) [5]
  • L’inadaptation des vaccins avec les souches circulantes (rendant la vaccination inopérante puisque même les vaccins les plus récents, bivalents immunisent contre des souches qui ne sont déjà plus dominantes et par ailleurs échouent à développer une immunité croisée pour les souches en circulation [6]

 

 

 

Ce sont pourtant des paramètres qui sont essentiels quand on recommande une vaccination obligatoire.

 

Et la SPILF va plus loin puisqu’elle demande quand même une injection d’une dose « pour les personnes ayant déjà été infectées par le passé ».

Évidemment, la SPILF ne produit aucune donnée scientifique pour justifier cette proposition. Le contraire aurait été surprenant tant les publications montrent que l’immunisation naturelle est bien plus efficace que le vaccin. [7]

 

 

Pour convaincre de ne pas lever cette obligation vaccinale, la SPILF se lance dans les prédictions, la science-fiction en parlant « de circulation d’un variant générateur de formes particulièrement graves ».

On ne sait pas de quoi l’avenir est fait mais sans s’en rendre compte, la SPILF reconnait que, au moins actuellement, mars 2023, les souches circulantes ne sont pas « particulièrement graves ». Ce qui est le cas. [8]

 

De fait, sa demande de ne pas réintégrer les soignants non vaccinés ou d’obliger les personnes déjà immunisées à recevoir quand même une dose apparait comme totalement incohérente d’autant que même les souches les plus pathogènes n’ont pas touché les populations en âge de travailler et notamment les soignants. [9]

 

La SPILF met en avant que la vaccination obligatoire est importante « si un vaccin plus particulièrement actif sur l’infection paucisymptomatique ou sur la transmission était développé. »

Sans s’en rendre compte, la SPILF reconnait que le vaccin n’est pas efficace sur les transmissions.

Comme la suspension ne repose que sur cet argument depuis sa mise en place en juillet 2021, la SPILF reconnait indirectement que cette suspension n’avait aucune légitimité.

 

La SPILF semble toujours incapable de donner des informations médicales ou scientifiques et rabâche toujours les mêmes arguments :

  • « Message pouvant être perçu comme négatif pour les professionnels de santé »
  • « Message pouvant être perçu comme négatif vis-à-vis de la population »
  • « Position pouvant être vue comme confortant de nombreux discours non-scientifiques et négationnistes »

 

La lecture du document montre pourtant l’absence totale de science (aucune référence bibliographique) que la SPILF dit redouter…

 

Ainsi, sans en avoir parlé avant, alors que cela aurait été un argument majeur en faveur de la vaccination, la SPILF affirme que « cette vaccination conserve toujours une efficacité importante contre les formes graves ».

Evidemment, la SPILF n’apporte aucun chiffre pour légitimer son affirmation mais elle semble avoir plus d’informations que la HAS qui reconnaissait, pour les vaccins bivalents utilisés depuis 4-5 mois, ne pas être en mesure de donner l’efficacité des vaccins en cours d’utilisation… [10]

 

Il serait important que la SPILF transmette au plus vite les informations dont elle dispose.

 

 

Et le meilleur pour la fin…

 

Et le meilleur de la SPILF arrive sur la fin :

« le caractère indispensable du port du masque en milieu de soin ».

Évidemment la SPILF n’est toujours pas en mesure de produire la moindre preuve d’utilité du masque mais elle insiste à l’affirmer et le laisser croire.

Pourtant nous avons déjà longuement montré que le port du masque n’avait jamais prouvé son utilité. (La SPILF devrait en prendre connaissance…) [11]

 

Cette dernière affirmation de la SPILF sur les masques permet de valider que la SPILF est, sur tous les sujets discutés dans son avis, dans une fuite en avant pour ne pas accepter et assumer les nombreuses erreurs scientifiques qu’elle délivre depuis des mois sur le COVID.

 

 

Conclusion

En résumé, quel que soit le vaccin, la SPILF n’avance aucun argument scientifique ou médical et nous précise même que très souvent il n’y a pas vraiment d’intérêt (cf DTP).

 

 

La SPILF n’est toujours pas en mesure de légitimer ses affirmations et n’essaye même pas de le faire.

Alors la SPILF justifie sa position en faveur de l’obligation car sinon

  • Les professionnels de santé ne se feront pas vacciner comme pour la grippe
  • L’image de la vaccination sera ternie dans la population
  • les soignants aurait un devoir d’exemplarité

 

L’utilisation d’un médicament ne peut se résumer à des considérations qui ne sont pas médicales.

 

Les positions de la SPILF sont par conséquent, et uniquement, dogmatiques.

C’est inacceptable.

 

 

 

 

Bibliographie

[0]  https://www.nexus.fr/actualite/conflit-dinterets/spilf-gilead/

[1] https://www.infectiologie.com/fr/actualites/avis-spilf-obligations-vaccinales-des-professionnels-de-sante_-n.html

[2] https://www.mesvaccins.net/textes/2013_hepatite_B_joe_20130813_0005.pdf

[3] https://www.thelancet.com/journals/lanmic/article/PIIS2666-5247(22)00287-7/fulltext

[4] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000027830751

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36913963/

[6] https://www.conseil-scientifique-independant.org/les-variants-emergents-du-sars-cov-2-echappent-a-la-neutralisation-par-limmunite-humorale-induite-par-les-vaccins-anti-covid-actuels/

[7] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36930674/

[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[9] https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/recensement-national-des-cas-de-covid-19-chez-les-professionnels-en-etablissements-de-sante

[10] https://www.conseil-scientifique-independant.org/les-variants-emergents-du-sars-cov-2-echappent-a-la-neutralisation-par-limmunite-humorale-induite-par-les-vaccins-anti-covid-actuels/

[11] https://www.conseil-scientifique-independant.org/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

La prise en charge précoce des patients Covid19 a sauvé des vies
Nous, signataires de cette tribune, de par notre pratique hospitalière face à la Covid19, notre pratique de médecine de ville et/ou suite à nos lectures de plusieurs centaines de publications scientifiques peer-reviewed sur le sujet, nous confirmons que la prise en charge précoce des patients atteints de Covid19 a sauvé des vies.

Non il n’y a pas d’études cliniques sauvages à l’IHU Marseille
Nous affirmons que les études retrospectives rassemblant les données hospitalières de patients soignés au sein d’un établissement ne constituent pas des « essais cliniques sauvages ». Ce sont des études d’observation fondées sur l’acte de soin dont la qualité scientifique n’est pas moindre que celles des essais randomisés généralement controlés par l’industrie pharmaceutique. Il est important pour l’avancée de la science médicale que ce type d’étude soit publié dans des journaux scientifiques et que les données soient mises à disposition de la communauté scientifique.

Nous soutenons la démarche de soins précoces proposée à l’IHU Marseille
Nous soutenons donc la démarche de soins précoces qu’a adoptée dès mars 2020 l’IHU de Marseille sous la direction du Professeur Didier Raoult et nous soutenons sa démarche de publier les résultats de ces traitements précoces pour la communauté scientifique et pour la qualité du débat public.

Non le Professeur Raoult n’est pas isolé
Nous affirmons que le Professeur Raoult n’est pas isolé dans le monde médical et scientifique et que dans de nombreux pays tels que l’Inde, la majeure partie des pays d’Afrique, ou de nombreux états brésiliens, les soins précoces ont été utilisés avec succès. ­­

L’hydroxychloroquine et l’ivermectine ont un intérêt indéniable dans la Covid19
Nous soutenons que plusieurs centaines d’études revues par les pairs rapportent un avantage significatif indéniable aux traitements à base d’hydroxychloroquine et /ou d’ivermectine associée ou non à l’azithromycine ou la doxycycline, dans la prise en charge précoce de la maladie Covid19. Nous rappelons que le Professeur Raoult avait précisé très tôt que l’hydroxychloroquine seule avait une efficacité relative et que seule la combinaison avec l’azithromycine était pour lui vraiment efficace.

L’hydroxychloroquine à doses courantes n’est pas dangereuse
Nous rappelons que l’utilisation en toute sécurité de l’hydroxychloroquine, de l’ivermectine avec ou sans azithromycine est très bien connue des médecins hospitaliers et des médecins de ville, et que lorsque ces molécules ont été utilisées à doses courantes sur une période brève en traitement précoce, aucune étude sérieuse n’a pu prouver un quelconque sur-risque pour les patients. Au moment où les autorités sanitaires ne préconisaient que le Doliprane® et le confinement des malades à leur domicile, le soin précoce avec des médicaments très bien connus des médecins a sauvé des vies.

Les médecins peuvent prescrire hors AMM
Enfin nous rappelons que jamais l’hydroxychloroquine ni l’ivermectine n’ont été interdites de prescription en milieu hospitalier, et qu’en médecine générale, l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine n’a été effective qu’entre le 25 mars 2020 et le 10 juillet 2020.
Cette liberté de prescrire a été depuis confirmée par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et le Professeur Salomon, Directeur général de la santé, qui ont déclaré que les médecins pouvaient prescrire hors AMM cette molécule.
Selon l’Académie de Médecine et l’Ordre des Médecins, en France 20% des prescriptions sont « hors AMM », pouvant aller jusqu’à 80% dans certaines spécialités. Pourquoi ce qui est largement autorisé et utilisé par tous les médecins, ne le serait pas pour le Pr Raoult ?

Des essais randomisés stoppés précocement alors qu’il y avait un signal d’efficacité
Nous rappelons aussi que lors de la publication de l’étude frauduleuse du Lancet, Monsieur Véran, alors ministre de la santé, avait fait suspendre les inclusions de patients dans les groupes hydroxychloroquine des essais randomisés en cours Discovery et Hycovid et lorsque la fraude a été dévoilée, et la publication du Lancet rétractée, ces inclusions n’ont pour autant pas été reprises alors qu’il était visible qu’il existait déjà un signal d’efficacité de la molécule qui aurait pu être possiblement confirmé par une cohorte plus importante.

Nous demandons que les signataires de la tribune contre le Pr. Raoult précisent leurs conflits d’intérêts
Nous sommes donc en désaccord sur ce sujet avec la tribune d’une vingtaine de scientifiques publiée dans le journal Le Monde le 28 mai 2023, et demandons à ce que leurs conflits d’intérêts soient divulgués au grand public afin d’éclairer les citoyens sur les motivations de leur prise de position.

Commission d’enquête indépendante
Pour finir, nous nous associons à la demande du Professeur Raoult qu’une commission d’enquête indépendante avec des experts internationaux soit mise en place afin d’évaluer la performance des thérapeutiques précoces telles que celles prescrites à l’IHU, et utilisées dans de nombreux pays.

Médecins et scientifiques signataires de la tribune
Professeur Christian Perronne, MD, PhD, Infectiologue
Dr Peter Mc Cullough, MD, MPH, Cardiologist, Epidemiologist, Texas
Katarina Lindley D.O. FACOFP, President Global Health Project, COO Global COVID Summit, President Texas AAPS
Docteur Gérard Guillaume, MD, Rhumatologue
Hélène Strohl-Maffesoli, Inspectrice générale des affaires sociales honoraire (IGAS), Paris
Prof. Hector Carvallo, Prof. of Internal Medicine, Buenos Aires, Argentina
Prof. Roberto Hirsch, Prof. of Infectology, Buenos Aires, Argentina
Dr Raphael Stricker, MD, Internal Medicine, Director of Union Square Medical Associates, San Francisco, CA, USA.
Doctor Sabine Hazan, Gastroenterologist, Researcher, Clinical Trial Expert, USA
Dr Flavio A. Cadegiani, MD, MSc, PhD, Brasilia, Brazil
Dr Mike Yeadon, Managing Director, Yeadon Consulting Ltd, Former Vice President & Global Head of Respiratory & Allergic Diseases Research
Professeur Patrick Forterre, Microbiologise, Universitaire, membre de l’Académie Européenne de Microbiologie
Jennifer Jones, B.S. Chemistry, J.D Law, Chemist, Intellectual Property Attorney (retired), Camas, WA
Dr Louis Fouché, Médecin Réanimateur, Marseille
Dr Eivind Vinjevoll, MD, Senior consultant anaesthesiologist, Volda, Norway
Dr. Simone Gold, MD, JD, Founder, AFLDS , CEO, GoldCare, USA
Dr Eric Menat, Médecin Généraliste, Muret
Jean-François Lesgards, PhD, Chercheur en Biochimie, Stress Oxydant et Inflammation. Université Aix Marseille
Dr Gérard Delépine, Chirurgien Oncologue, sans conflits d’intérêt
Dr Nicole Delépine, Pédiatre, Cancérologue sans conflits d’intérêt
Dr Klaus Schustereder, Médecin interniste-généraliste, Suisse
Dr Marsha Y. Blakeslee, D.O, Severna Park, MD, Internal Medicine, USA
Dr Gayln Perry, MD, Perry Center for Pediatric and Adult Sleep Care, CEO and Owner, Kansas City
Dr Jean Emsallem, Médecin Vasculaire (Angéiologue), Chargé de cours à la Faculté de Médecine, Sorbonne Université de Paris et à la Faculté de Médecine de Marseille
Dr Jose Iglesias, DO FASN, Associate Professor of Medicine, Hackensack Meridian University School of Medicine, Jersey Shore University Hospital, USA
Dr Gérard Maudrux, Ancien président de la caisse d’assurance maladie des professions libérales, Ancien président de la caisse de retraite des médecins de France, Membre de l’Académie de Chirurgie
Dr Claude Escarguel, Microbiologiste hospitalier et ancien président du syndicat national de praticiens des hôpitaux généraux, Porte parole du collectif de médecins “AZI-THRO- D’hospitalisations” et coprésident de l’association de malades covid-longs (UPGCS), membre du conseil scientifique de la fondation Luc Montagnier
Dr Tess Lawrie, Director of EbMCsquared CiC
EurIng Dr Edmund Fordham, PhD, FInstP
Hélène Banoun, Pharmacien biologiste, PhD, ancien chargé de recherches INSERM
Dr Marc Rendell, M.D., physician, Newport Coast, California
Dr Eleftherios Gkioulekas, Professor of Mathematics, Undergraduate Program Coordinator, School of Mathematical and Statistical Sciences, University of Texas Rio Grande Valley
Dr Gerilyn E. Cross, M.D., F.A.C.O.G., Obstetrician/Gynecologist, Hormone Therapy of Citrus County, Crystal River, FL, U.S.A.
Dr Eric Loridan, Chirurgien général et digestif, Boulogne sur mer
Dr Timothy Stonesifer, DO, Chambersburg, USA
Dr Carrie Cannon, MD, MS
Dr Hélène Chollet, Médecin Généraliste, volontaire à IHU à HDJ COVID
Dr Daniel Chollet, Pneumologue
Dr Françoise Giorgetti, Médecin ORL, Médecin volontaire à l’IHU Marseille
Dr Nicolas Zeller, Médecin Généraliste
Dr Corinne Navarro, Médecin Généraliste
Dr Alain Joseph, Médecin Spécialiste en médecine générale, retraité actif
Dr Marc Arer, Médecin retraité
Dr Jean Valette, spécialiste en Médecine Générale, retraité
Dr Martine Fleury, Psychiatre retraitée
Dr Jean-Marc Rehby, Médecin généraliste
Rachel Maldonado, MSW, LSW, Therapist & Life Coach, Chicago, Illinois
Corinne Reverbel, PhD Biochimie
Bernard Sudan, ancien chef de laboratoire en pharmacologie et toxicologie à Ciba-Geigy, Ciba, Novartis Bâle, Suisse
Dr. Lucy Kerr, MD, Directeur de Sonimage, Brésil

Dr. Claudia Chaufan, MD, PhD Canadian COVID Care Alliance (CCCA), Canada

Dr. Timothy Stonesifer, MD, PA, USA

Professeur Jean-Paul Bourdineaud, Professeur à l’Université de Bordeaux, spécialiste de toxicologie environnementale, microbiologie et biochimie.
Dr. Elizabeth Rodgers, PhD, MPH, CMP, Epidemiologist, Researcher, Health & Longevity Doctor
Personnalités en soutien
(la lettre a été écrite par des scientifiques et médecins et ces personnalités ont souhaité s’y associer)

Michel Maffesoli, Professeur émérite à la Sorbonne
Laurent Mucchielli, Directeur de Recherche CNRS
Alain Houpert, Sénateur
Laurence Muller-Bronn, Sénatrice
Sylvie Goy-Chavent, Sénatrice
René CHICHE, Professeur de philosophie, Vice-président national Action & Démocratie, Membre du Conseil supérieur de l’éducation
Mary Beth Pfeiffer, Investigative Journalist, Author: “Lyme: The First Epidemic of Climate Change”
Paul Medhurst, PhD, NPP, Retired U.N. Officer, Prof., Police, Army, Penzance, U.K.
Xavier Azalbert, Investigative & Scientific journalist, Mathematician & Economist, France
Carole H. Browner, Professeur de recherche émérite, département d’anthropologie, Centre pour la culture et la santé, Institut Semel pour les neurosciences et le comportement humain, Université de Californie, Los Angeles
Tribune initiée par l’association BonSens.org

Si vous êtes médecin ou scientifique dans le domaine de la santé ou de la biologie au sens large, et que vous souhaitez être signataire de cette tribune, merci de nous l’indiquer par mail à contact@bonsens.info en précisant votre profession.

A retenir

En 2020, on oblige les gens à porter des masques.

En 2023, Cochrane confirme, encore, que les masques sont inutiles. [1]

 

 

Introduction

Les masques sont le point central du dispositif de lutte contre le COVID. Central car visible sur le visage de tous les adultes et enfants.

La France, par son ministre de la Santé M Véran, a imposé les masques à l’ensemble de la population dès juillet 2020 jusqu’en mars 2022. En octobre 2020, les enfants, dès 6 ans, ont dû supporter, eux aussi, le masque à l’école jusqu’à 10h par jour.

Était-ce scientifiquement et médicalement justifié ?

 

Nous avons déjà largement répondu à cette question durant les derniers mois. [2] [3]

 

https://reinfocovid.fr/science/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

https://reinfocovid.fr/science/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

Mais cette fois, c’est la revue Cochrane qui vient donner le résultat de son analyse de l’efficacité des masques à réduire les contaminations d’infections virales.

 

 

Cochrane c’est quoi ?

 

Cochrane est un groupe de chercheurs indépendants ayant pour objectif d’éclairer la prise de décision en matière de soins de santé.

Cochrane est un réseau mondial et indépendant qui compte des membres dans plus de 50 pays

Les revues Cochrane sont mondialement reconnues comme fournissant les preuves du plus haut niveau en matière de soins de santé fondées sur des données probantes.

Le « gold standard » en médecine.

 

C’est pour cela que leur revue sur les masques de janvier 2023 n’est pas passée inaperçue.

 

 

 

Les résultats de leur analyse de 2023

 

En janvier 2023, Cochrane publie une revue de plus de 300 pages sur les mesures non pharmaceutiques pour réduire les contaminations de la population par les virus respiratoires.

Une partie est évidement consacrée aux masques.

 

Au total, 78 études sont incluses dont 11 études (représentant 610872 participants supplémentaires) publiées entre 2020 et 2022. Il s’agit donc d’études faites spécifiquement pour le COVID.

Chaque étude est très précisément détaillée et analysée dans les 300 pages de la revue.

 

La conclusion est simple bien que très prudente.

« Le port du masque dans la communauté fait probablement peu ou pas de différences »

« Les résultats ne suggèrent pas que les masques chirurgicaux réduisent la propagation virale »

« Les masques FFP2/N95 pourraient avoir un impact marginal »

 

En résumé, Cochrane confirme, avec beaucoup de précautions oratoires, n’avoir trouvé aucune preuve d’efficacité.

Les masques chirurgicaux, mais aussi FFP2, ne montrent aucune action significative sur le contrôle des épidémies virales respiratoires.

Il est difficile d’être plus clair.

 

 

 

Mais en fait…

 

En novembre 2020, Cochrane avait déjà publié une analyse de l’efficacité des masques. La conclusion était exactement la même :

« Aucune une preuve suffisante d’efficacité des masques ».

 

La revue de 2023 ne nous apprend finalement rien de nouveau. Elle confirme juste que les études faites spécifiquement sur le COVID ne montrent pas non plus d’efficacité du masque.

Notamment celle faite au Bangladesh que nous avions aussi analysée. [4]

 

Mais en fait…

L’OMS, fin 2019, avait déjà fait la même analyse, par la lecture de 1100 études et avait mis en avant les mêmes publications que la revue Cochrane. [2]

Sans surprise, l’OMS avait conclu que les masques n’étaient pas utiles.

Dans les mêmes termes que Cochrane.

 

 

La mémoire courte ?

 

Et pour finir, il ne faut pas oublier qu’en 2002, il était considéré comme de la torture de faire porter des masques…

En effet, des médecins de la Croix-Rouge qui avaient pu se rendre à la prison de Guantanamo avaient considéré que les masques chirurgicaux portés, sous la contrainte, par les prisonniers étaient une torture. [5]

 

Les prisonniers sont masqués dans un but de contrainte psychique

 

Et pourtant, en 2020, beaucoup ont trouvé judicieux (sans aucune justification véritablement rationnelle) d’en faire porter à des enfants de 6 ans toute la journée.

Sous l’œil complaisant et malsain des mêmes qui n’en mettaient pas…

 

Il existe des milliers d'exemple comme celui ci.

 

Un monde de fous

 

On est dans un monde de FOUS.

Les scientifiques de COCHRANE concluent que l’ensemble de la littérature montre une efficacité nulle (non significative) des masques. En tout cas, une efficacité qui n’a jamais été possible de mettre en évidence…

 

Mais, face aux nombreuses autorités sanitaires qui ont rendu le port du masque obligatoire sans aucune base scientifique, Mme Soares-Weiser, rédactrice en chef de la COCHRANE est obligée de faire un communiqué pour expliquer que leur étude ne veut pas dire ce que ça semble vouloir dire.

 

Les auteurs ne cautionnent pas !

 

Selon Jefferson, auteur principal : « Cochrane a de nouveau jeté ses propres chercheurs sous le bus. Les excuses émises par Cochrane proviennent de Soares-Weiser, pas des auteurs de la revue »

Jefferson « pense que Soares-Weiser a fait une erreur colossale. Cela renvoie le message que Cochrane peut subir des pressions de la part des journalistes pour modifier leurs critiques… Cela crée un dangereux précédent »

 

Il faut aussi souligner que Mme Soares-Weiser, rédactrice en chef n’a toujours pas pris contact avec les auteurs, au 15 mai 2023, pour répondre à leur questions…

 

 

Les masquophiles aux abois

 

Évidemment les masquophiles sont touchés par les conclusions de cette étude COCHRANE car elles viennent confirmer, encore une fois, qu’en 100 ans, aucune étude de qualité suffisante ne montre une efficacité des masques.

 

Alors les masquophiles expliquent que cela ne veut rien dire !

Non !

Ils demandent plus d’études et rappellent qu’en attendant, il faut continuer à le porter.

 

En fait, il faut comprendre que tant que les études ne montreront pas une efficacité des masques, comme leur foi leur dit, il faudra faire d’autres études. Encore et toujours.

Et porter le masque en attendant…

 

 

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! »

Albert Einstein,

 

 

 

[1] https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/epdf/full

[2] https://reinfocovid.fr/science/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

[3] https://reinfocovid.fr/science/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

[4] https://reinfocovid.fr/science/le-masque-reduit-les-infections-covid-de-006/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11809632/

 

Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace et peut même être néfaste.

Nous en avons sélectionné quelques-unes que nous décrivons ci-dessous.

ÉTUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT UNE EFFICACITE NULLE OU NON PROUVEE
Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

L’hygiène des mains a eu un effet protecteur important.
L’utilisation du masque facial a fourni un effet protecteur non significatif.

Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Jefferson et al. Cochrane Data base of Systematic Reviews. 2020, Issue 11. Art. No.: CD006207. DOI: 10.1002/14651858.CD006207.pub5.
https://www.cochrane.org/CD006207/ARI_do-physical-measures-such-hand-washing-or-wearing-masks-stop-or-slow-down-spread-respiratory-viruses

Nous ne savons pas si le port de masques ou de respirateurs N95/P2 aide à ralentir la propagation des virus respiratoires.
Les programmes d’hygiène des mains peuvent aider à ralentir la propagation des virus respiratoires. »

Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Nicolas Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

Dans l’ensemble, l’utilisation de masques dans la communauté n’a pas réduit le risque de grippe, d’infection respiratoire virale confirmée, de syndrome grippal ou de toute infection respiratoire clinique.

L’utilisation de masques dans les ménages avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.

Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Ermengol Coma et al. Arch Dis Child. 2022 Aug 23;archdischild-2022-324172. doi: 10.1136/archdischild-2022-324172
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

« Les mandats de la FCM dans les écoles n’étaient pas associés à une incidence ou à une transmission plus faible du SARS-CoV-2, ce qui suggère que cette intervention n’était pas efficace. Au lieu de cela, la dépendance à l’âge était le facteur le plus important pour expliquer le risque de transmission pour les enfants scolarisés. »

Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial. Henning Bundgaard et al. Ann Intern Med.2021;174:335-343. [Epub 18 November 2020]. doi:7326/M20-6817
https://www.acpjournals.org/doi/full/10.7326/M20-6817

« La recommandation de porter des masques chirurgicaux pour compléter d’autres mesures de santé publique n’a pas réduit le taux d’infection par le SARS-CoV-2 chez les porteurs de plus de 50 % dans une communauté avec des taux d’infection modestes, un certain degré de distanciation sociale et une utilisation générale peu courante du masque. Les données étaient compatibles avec des degrés moindres d’autoprotection.»

ETUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT DES DOMMAGES SUITE AU PORT DU MASQUE

Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

«Des mesures par capnographie montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO 2 de 7,4 %. »

Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344
https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

« …un total de 109 publications pertinentes ont été trouvées pour évaluation dans le cadre de notre examen… »
« Dans cet article, nous nous référons à la détérioration psychologique et physique ainsi qu’aux multiples symptômes décrits en raison de leur présentation cohérente, récurrente et uniforme dans différentes disciplines en tant que syndrome d’épuisement induit par le masque (MIES).2chute et fatigue ( p < 0,05), une cooccurrence groupée d’insuffisance respiratoire et de chute d’O 2 (67 %), de masque N95 et d’augmentation de CO 2 (82 %), de masque N95 et de baisse d’O 2 (72 %), de N95 masque et maux de tête (60%), troubles respiratoires et échauffement (88%), mais aussi échauffement et humidité (100%) sous les masques. Le port prolongé du masque par la population générale pourrait entraîner des effets et des conséquences significatives dans de nombreux domaines médicaux »

Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

« Essai contrôlé randomisé d’adultes en bonne santé âgés de 18 à 29 ans. Les participants ont effectué deux (avec et sans masque facial en tissu) des tests d’effort cardiopulmonaire maximal (CPET) sur un tapis roulant en suivant le protocole de Bruce. La tension artérielle, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène, l’effort et l’essoufflement ont été mesurés. Les données descriptives et les antécédents d’activité physique ont été recueillis avant l’essai ; les perceptions du port de masques faciaux et les données expérientielles ont été recueillies immédiatement après l’essai masqué.
Les masques en tissu ont entraîné une réduction de 14 % du temps d’exercice et une diminution de 29 % de la VO 2 max, attribuées à l’inconfort perçu associé au port du masque. Par rapport à l’absence de masque, les participants ont déclaré se sentir de plus en plus essoufflés et claustrophobes à des intensités d’exercice plus élevées tout en portant un masque facial en tissu. Les entraîneurs, les entraîneurs et les athlètes devraient envisager de modifier la fréquence, l’intensité, la durée et le type d’exercice lorsqu’ils portent un masque facial en tissu. »
Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

“Le port de NMC (masques chirurgicaux ou masques FFP2-) augmente rapidement la teneur en CO 2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez les enfants en bonne santé dans une position de repos assise qui pourrait être dangereuse pour la santé des enfants. »

 

À Retenir

  •  l’Académie de Médecine repose ses avis sur des approximations, des allégations sans preuve
  •  l’Académie de Médecine est en contradiction avec les données disponibles à ce jour (même celles émanant de la HAS !)
  •  l’Académie de Médecine émet des raisonnements paralogiques (l’avis reconnaît l’insuffisante efficacité des vaccins Covid-19 contre la transmission mais promeut le maintien de l’obligation vaccinale des soignants « tant pour protéger leurs patients que pour les protéger eux-mêmes »)

 

 

Les recommandations de l’Académie de Médecine, eu égard à sa mission d’intérêt général, ne peuvent pas être basées sur des approximations scientifiques, des suppositions médicales et encore moins sur des arguments politiques.

Malheureusement, l’avis de l’Académie de Médecine pose de nombreuses questions scientifiques mais aussi déontologiques.

Ou plus simplement de logique.

  

« Le débat sur la réintégration des rares soignants non vaccinés contre le SARS-CoV-2 a été relancé à l’Assemblée nationale ».

 

L’Académie de Médecine affirme que les soignants non vaccinés sont « rares ». Il serait intéressant de définir le terme « rare ». Il serait intéressant que l’Académie de Médecine ait indiqué le nombre de soignants concerné.

 

Ce qui reste indiscutable, sans même un chiffre tangible à discuter, c’est que le système de santé actuel manque cruellement de personnel, ainsi que vous le reconnaissez d’ailleurs, et cela impacte, à l’évidence, l’accès aux soins de la population dans son ensemble.

 

Même BFM commence à s’en émouvoir (c’est dire !). Selon eux,  3 patients seraient décédés faute de soin adéquat par manque de soignants au CHU de Grenoble depuis décembre 2022 … [1]

 

 

Quelles conséquences directes de l’exclusion de soignants ?

 

  • 1 chirurgien suspendu = 500 interventions chirurgicales minimum par an non réalisées.

Comment l’Académie de Médecine compte permettre la prise en charge immédiate de chacun de ces 500 patients ?

 

  • 1 médecin généraliste suspendu = jusqu’à 2000 patients laissés sans médecin.

L’Académie de Médecine peut-elle trouver pour chacun de ces 2000 patients un médecin traitant immédiatement ?

 

  • 1 infirmier libéral suspendu = jusqu’à 50-60 visites par jour soit presque 10000 actes par an non effectués, au détriment de personnes vulnérables qui en ont besoin.

L’Académie de Médecine est-elle en capacité de permettre l’accès aux soins pour ces 10000 actes ?

 

  • Le constat est le même, avec un manque chiffrable d’actes médicaux effectués par des masseurs-kinésithérapeutes, des aides-soignants, des orthophonistes, des psychologues, des ergothérapeutes et tous les soignants et assimilés assujettis à cette obligation vaccinale hors norme, qui ont usé de leurs libertés fondamentales.

 

Le terme de « rare » utilisé par l’Académie de Médecine indique quand même que des millions d’actes médicaux n’ont pas pu être fait dans les meilleurs conditions depuis 18 mois déjà

 

 

 

« Les partisans de la réintégration, s’appuyant sur l’exemple de certains pays Européens arguent de la diminution rapide de l’efficacité des vaccins contre l’infection pour dénoncer une obligation vaccinale qui, avec le temps, ne pourrait plus éviter que les soignants transmettent le SARS-CoV-2 à leurs patients ».

 

Au niveau de responsabilité de l’Académie de Médecine, la précision et la justesse des termes employés sont capitales : ce n’est pas de « certains » pays qu’il s’agit mais bien de tous les pays européens, (à l’exception de la Hongrie au moment de l’avis de l’Académie de Médecine)

L’Académie de Médecine laisse en outre subrepticement penser que l’efficacité du vaccin anti-COVID, qui diminue rapidement avec le temps, ne vaut pas argument pour remettre en question le caractère obligatoire de la vaccination.

 

Pourtant cela implique, de fait, comme le dit le ministre de la Santé François BRAUN qui le scande sur tous les plateaux TV, qu’il faut se refaire vacciner dès 3 mois suivant la précédente injection. Comment l’Académie de Médecine peut-elle trouver acceptable qu’il faille se faire vacciner 4 fois par an et soutenir que cela doit s’imposer aux soignants ?

 

L’Académie de Médecine soulève encore de nombreuses questions :

  • Que penser du fait que des soignants non-vaccinés soient interdits de travailler tandis que des soignants vaccinés depuis plus de 11 mois continuent de travailler, sans sanction, alors qu’ils ne sont plus protégés contre la Covid par l’un des vaccins préconisés ?
  • Quelle différence scientifique de protection contre la Covid évoquer entre ces professionnels vaccinés depuis plus de 11 mois et ceux non-vaccinés ?

 

L’Académie de Médecine insinue par ailleurs, sans apporter encore une fois ne serait-ce que l’esquisse d’un fondement scientifique, que le vaccin diminuerait les risques de transmission.

  • Se peut-il réellement que l’Académie de Médecine affirme encore qu’il n’existe aucune preuve à cette affirmation ?

Dès 2021, les publications montraient qu’après exposition au SARS-Cov-2 en condition naturelle, la charge virale des personnes vaccinées n’était pas différente de celle des non-vaccinées [2] [3]

 

  • L’Académie de Médecine ignore-t-elle que la HAS et les fabricants eux-mêmes reconnaissent que les vaccins n’ont jamais été évalués pour leur efficacité sur la transmission ? [4]

 

Par exemple, les chiffres fournis par la DREES (en France) ainsi que ceux de tous les autres pays qui les communiquent, montrent que les individus vaccinés sont plus contaminés par le SARS-CoV-2 que ceux non vaccinés.

 

 

Australie

Israël

 

Est- ce que l’Académie de Médecine est au courant que des soignants vaccinés et positifs au COVID peuvent travailler au risque de contaminer leurs patients alors qu’un soignant non vacciné négatif est interdit de travailler ?

Surement !

Mais elle n’en parle pas.

 

 

« L’Académie nationale de médecine a déjà fait part de son opposition à cette mesure démagogique néfaste pour la prévention des infections respiratoires en milieu hospitalier et nocive pour la crédibilité des politiques vaccinales ».

 

L’Académie de Médecine n’est habilitée à s’exprimer que dans les domaines de compétences qui sont les siens, à savoir le domaine médical et scientifique.

Nulle place pour des avis moraux sur l’éthique ou purement politiques.

 

Surtout que la démagogie ne constitue en aucun cas une raison suffisante pour priver des soignants de leur métier et de leurs revenus, ni des patients de leurs soins.

 

La seule question légitime demeure l’efficacité de l’obligation vaccinale contre la transmission du virus aux patients.

 

 

 

« Ce débat omet de prendre en considération la nature des motivations avancées par certains soignants pour justifier leur refus de la vaccination. Elles sont de deux ordres :  la défiance vis-à-vis des nouveaux vaccins : le prétendu manque de recul pour juger de l’efficacité et de l’innocuité des vaccins n’est plus un argument recevable après que 7,3 milliards de doses ont été administrées dans le monde en moins de deux ans ; »

 

Le nombre n’est pas une donnée pertinente.

 

D’ailleurs, en janvier 2021, alors que nous n’avions aucun recul sur un nombre quelconque de personnes ayant reçu des injections, l’Académie de Médecine soutenait déjà la vaccination de masse (voir son communiqué du 24 décembre 2020).

 

L’Académie de Médecine affirme, une fois de plus, sans en apporter la moindre preuve ou référence scientifique, que nous avons en décembre 2022 suffisamment de recul sur les vaccins pour juger de leur efficacité et de leur innocuité.

 

Pourtant, la HAS, en se fondant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins bivalents actuellement utilisés ne sont connues. [5]

 

Pour mémoire, rappelons les nombreux scandales sanitaires tels que ceux de la Thalidomide ou du Médiator, qui ont montré que ce n’est pas le nombre de personnes auxquelles a été administré le traitement qui a permis d’en révéler la toxicité sur leur santé, et même sur celle de leur descendance, mais bien le recul dans le temps. Aujourd’hui encore, plus de 13 ans après son interdiction, des victimes continuent de mourir des effets du Médiator !

 

Il n’est pas acceptable d’affirmer, au bout de 2 ans seulement, que les vaccins ARNm, basés sur une technologie d’utilisation inédite , toujours en phase de tests, ne présentent pas de dangers potentiels importants pour la santé et la vie des personnes qui les reçoivent. [6]

 

De plus, l’Académie de Médecine a choisi de ne pas évoquer les signaux très préoccupants qui émanent de la pharmacovigilance. Bien que les effets secondaires soient largement sous-déclarés pour des raisons plurielles et reconnues par l’OPECST, leur nombre atteint en France mais également dans le monde, des sommets jamais égalés.

 

De multiples événements indésirables sont rapportés par les fabricants ainsi que dans les bases de données de la pharmacovigilance. L’ANSM dans son dernier rapport du 24 novembre 2022 comptabilise presque 200000 effets indésirables déclarés en France dont plus de 25 % sont graves. [7]

 

Les vaccins sont des médicaments particuliers puisqu’ils sont administrés à des personnes EN BONNE SANTÉ : ils doivent à ce titre faire la preuve d’une grande sûreté.

 

 

« En revanche, l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 est à présent bien démontrée. »

 

Nouvelle assertion non étayée de l’Académie de Médecine et sans une quelconque justification scientifique.

 

À ce jour, aucune étude ne démontre que les vaccins actuellement sur le marché protègent des formes graves de la Covid-19.

 

La HAS, en se basant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins actuellement utilisés ne sont connues. [4]

 

« Dans certains pays, dans lesquels le niveau de la couverture vaccinale a été faible, la durée de l’espérance de vie a parfois fortement chuté. »

 

A nouveau, quelles sont les sources qui étayent cette affirmation péremptoire de l’Académie de Médecine ?

L’Académie de Médecine déclare, une fois de plus, comme des vérités absolues de simples et vagues allégations non vérifiables, sans les étayer d’aucune base documentaire.

 

Une autre hypothèse pourrait être que la surmortalité est due au défaut de soin puisque seuls les détenteurs d’un schéma vaccinal complet étaient pris en charge et encore de manière inadéquate ; rappelons le protocole 3D initial de 2020 : domicile, doliprane, décès

 

 

 

« Considérant que le principe de la vaccination obligatoire des soignants contre la Covid- 19 doit être maintenu, tant pour protéger leurs patients… que pour les protéger eux-mêmes »

 

L’Académie de Médecine pose une fois de plus un postulat de base sans que ce dernier ne repose sur aucune donnée documentaire susceptible de le justifier.

 

 

Conclusion

L’ensemble des recommandations de l’Académie Nationale de Médecine ne repose sur aucune base scientifique.

L’Académie de Médecine se permet même de citer ses propres publications antérieures dans lesquelles ne figuraient déjà aucune mention ni référence scientifique.

 

Il semble pourtant évident que l’Académie Nationale de Médecine devrait rester sur des considérations purement médicales et scientifiques, rigoureusement étayées.

 

Chacune des allégations et assertions de son avis est formellement contredite par toutes les informations disponibles à ce jour et notamment par celles qui sont fournies par la HAS et les fabricants eux-mêmes.

 

A ce titre, les recommandations de l’Académie de Médecine ne sont pas dignes de ce que devrait représenter l’Académie Nationale de Médecine Française et ne sont pas à la hauteur des hautes responsabilités qu’elle prétend endosser.

 

 

[1] https://www.bfmtv.com/sante/apres-la-mort-inattendue-de-trois-patients-en-quelques-mois-les-urgences-de-grenoble-sous-haute-tension_AV-202304210168.html

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36178969/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35479304/

[4] https://www.conseil-scientifique-independant.org/analyse-du-rapport-de-la-has-sur-les-vaccins-omicron-2/

[5] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[6] https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/the-race-for-a-covid-19-vaccine-explained

[7] https://ansm.sante.fr/uploads/2022/11/28/20221125-covid-19-fiche-de-synthese-54-2.pdf

 

 

 

 

Créé fin 2018 par l’ANSM et la CNAM, EPI-PHARE est un groupement d’Intérêt Scientifique. L’ANSM nous explique que sa fonction est de réaliser, piloter et coordonner des études de pharmaco-épidémiologie à partir des données complexes et massives du Système National des Données de Santé (SNDS).

L’objectif est donc d’éclairer les pouvoirs publics dans leur prise de décision.

Rien que ça !

 

Pourtant leurs publications sur le COVID semblent assez éloignées de la réalité et toujours dans le sens d’une valorisation des vaccins.

Pour y parvenir, EPI-PHARE utilise certains outils très discutables.

 

 

 

Déjà des précédents

 

En avril 2022, EPI-PHARE produit une « publication » sur les myocardites induites par le vaccin sur les 12-50 ans. [1]

 

 

Problème 1

Les résultats de l’étude n’ont jamais été publiés dans un journal à comité de lecture et elle n’a donc pas été relue par les pairs.

De nombreux journaux étant friands de ce genre d’études, on a du mal à croire que les auteurs ne l’aient pas soumise à publication. Cette absence de publication laisse supposer que la qualité de l’analyse était insuffisante pour mériter l’approbation des pairs.

 

Si maintenant les auteurs ne l’ont pas soumise à la publication, c’est que soit ils manquent à un devoir déontologique de confrontation à une évaluation par les pairs, soit ils savent que leur étude a de graves lacunes mais que l’objectif est de communiquer et d’influencer et certainement pas d’évaluer avec rigueur, ce qui est encore plus grave…

 

 

Problème 2

Un des problèmes majeurs de l’étude est qu’EPI-PHARE a choisi un suivi des effets indésirables de 7 jours seulement après la 2éme injection de vaccin à ARNm (BNT162b2/ Pfizer-BioNTech ou mRNA-1273/Moderna.

C’est difficile de faire moins.

Mais surtout ce choix n’est pas anodin puisqu’il permet de limiter le nombre d’effets indésirables.

D’ailleurs, étonnamment, dans une lettre parue dans le New England Journal of Medicine et signée par des membres d’EPI-PHARE, le délai de suivi des effets indésirables du vaccin monovalent par rapport au vaccin bivalent (Pfizer) est de 21 jours [2]

 

Pourtant, même sur 7 jours, EPI-PHARE confirmait le risque accru de myocardite et péricardite après la vaccination chez les 12-50 ans.

 

En effet, il est alarmant de constater qu’EPI-PHARE rapporte 1 cas de myocardite chez les hommes de 18-24 ans attribuable à la vaccination toutes les

  • 21100 deuxièmes doses du vaccin PFIZER
  • 5900 deuxièmes doses du vaccin MODERNA.

 

EPI-PHARE indique que le risque associé à la deuxième dose du vaccin chez les moins de 40 ans, est augmenté de

  • 18 fois chez les hommes pour PFIZER
  • 7,1 fois chez les femmes pour PFIZER

 

  • 44 fois chez les hommes pour MODERNA
  • 41 fois chez les femmes pour MODERNA

 

EPI-PHARE ne dit rien sur les risques bien plus importants du vaccin MODERNA alors qu’il pourrait poser la question de la relation avec la quantité d’ARNm injectée (30µg pour Pfizer et 100µg pour Moderna).

 

La conclusion d’EPI-PHARE est très pudique :

« Cette étude confirme et mesure l’amplitude d’un risque accru de myocardite »

Mais avec des augmentations du risque de cette amplitude, jusqu’à 44 fois, il faudrait produire des conclusions plus précises qui n’essayent pas de cacher l’ampleur du problème.

 

Alors EPI-PHARE essayait d’expliquer que

« Les cas de myocardite … suivant la vaccination n’apparaissent pas plus graves que ceux survenant en dehors de la vaccination. »

 

 

Cette étrange formulation tente de faire croire que les myocardites induites par les vaccins ne sont pas graves en expliquant qu’une myocardite vaccinale n’est pas plus grave qu’une autre.

Mais cela n’a aucun intérêt.

Cela relève du déni.

Les myocardites sont graves, d’où qu’elles viennent.

EPI-PHARE tente de rassurer en banalisant les myocardites vaccinales, en expliquant qu’elles ne sont pas plus graves… donc pas graves…

Cette attitude n’est pas admissible.

 

 

Et maintenant ?

 

Dans leur publication d’avril 2023 [3], comme toujours, EPI-PHARE produit des chiffres pour rassurer sur l’innocuité du vaccin.

EPI-PHARE s’attaque encore une fois aux myocardites et autre pathologies cardiaques comme elle l’avait fait en 2022 sur les 12-50 ans. [4]

 

 

Les résultats sont rassurants !

EPI-PHARE nous assure en mars 2023 que les vaccins BIVALENT n’augmentent pas les risques de maladies cardiaques, AVC…

C’est une bonne nouvelle.

Mais par rapport à quoi ?

Comment ?

Par qui ?

 

Problème 1 (encore)

Les résultats d’EPI-PHARE sont publié dans le NEJM.

Et ils font croire (sur twitter notamment) que leur « publication » a été relue par des pairs qui auraient vérifiés les données.

Sauf que ce n’est pas une publication mais juste une « correspondence ».

Et par conséquent ce n’est pas « peer-reviewed » dans ce sens car il n’y a pas nécessairement un examen par les pairs standard complet.

 

De plus qui peut vérifier ces données puisqu’elles ont été refusées à des scientifiques indépendants du CSI ?

 

La question se pose de savoir pourquoi les auteurs ont décidé de ne pas fournir une étude et de la présenter à la publication à travers la relecture par les pairs.

 

 

 

Problème 2 (encore)

EPI-PHARE montre cependant une certaine cohérence quand il s’agit de choisir les paramètres du suivie et notamment la durée pour observer l’apparition des effets indésirables.

Dans cette étude, le choix se porte sur 21 jours maximum ce qui laisse supposer que pour certains, la durée a été plus courte.

 

Il faut encore rappeler que plus la période de suivi est courte, plus le nombre d’effets indésirables observé sera faible.

Il est pourtant acquis que même 6 semaines semblent trop courtes pour obtenir des résultats satisfaisants. [5]

 

 

Problème 3

EPI-PHARE, en avril 2022 avait noté que le risque de myocardites était plus important chez les plus jeunes. C’est d’ailleurs en accord avec les informations disponibles dans des dizaines d’autres publications.

 

Bizarrement, EPI-PHARE fait un choix de classe d’âge inattendu prenant des gens de 72 ans en moyenne.

Si!

Alors que les myocardites sont surtout chez les jeunes (moins de 30), EPI-PHARE choisit un échantillon qui n’est pas significativement touché d’après les informations disponibles depuis presque 2 ans.

Ce choix discrédite EPI-PHARE et met en lumière les subterfuges qu’ils sont prêts à accepter pour atteindre leur but. Car sur un total de 932583 personnes ayant reçu une dose de rappel de vaccin bivalent et 121362 recevant une dose de monovalent, ce n’est 373728 et 97234 de ces mêmes sujets respectivement qui ont été étudiés : cela laisse beaucoup de marge pour s’accommoder de la réalité des effets indésirables passés sous silence.

 

 

Problème 4

C’est là que les problèmes sur les choix méthodologiques deviennent terribles puisqu’EPI-PHARE a choisi de comparer un groupe de gens vaccinés avec le vaccin BIVALENT avec un groupe de gens vaccinés avec le vaccin initial (monovalent dirigé contre la souche de Wuhan 2019) uniquement.

Oui vous avez bien lu.

 

EPI-PHARE choisi donc de comparer des vaccinés avec … des vaccinés.

 

Chacun s’attendrait à une comparaison avec un groupe témoin qui, soit n’a pas reçu de vaccin soit a reçu un vaccin déjà bien éprouvé contre une autre pathologie.

Et bien non, EPI-PHARE en a décidé autrement.

EPI-PHARE choisi donc de comparer des vaccinés anti-COVID avec … des vaccinés anti-COVID.

 

 

Il faut comprendre la supercherie !

EPI-PHARE nous indique qu’il n’y a pas plus de risques avec le vaccin BIVALENT qu’avec le vaccin initial.

Mais, en fait, il faut comprendre qu’il n’y en a pas moins qu’avec le vaccin initial.

 

Car si le vaccin initial provoque, par exemple 18 fois plus de myocardites (voir [6]), et que le vaccin BIVALENT en provoque aussi 18 fois plus, cela permet à EPI-PHARE d’afficher que tout est normal.

 

Alors qu’il n’en est possiblement rien.

 

Surtout que ces résultats sont contraires aux données disponibles et notamment celle d’EPI-PHARE d’avril 2022. [1]

 

 

 

Conclusion

 

Les choix méthodologiques d’EPI-PHARE sont très problématiques

  • Durée de suivi

Plus elle est courte plus les signaux sont faibles.

 

  • Classe d’âge

Si elle n’est pas adaptée, le risque mesuré peut être différent d’une autre classe d’âge.

 

  • Groupe contrôle

Ne pas utiliser de groupe placébo ne permet pas la découverte des risques d’un médicament.

 

 

Mais si on met les choix d’EPI-PHARE en parallèle de leur objectif de montrer des résultats positifs pour les vaccins ARNm, alors ils sont cohérents.

Très cohérents.

 

C’est à se demander si la lampe du phare n’est pas cassée.

 

 

 

 

[1] https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/myocardite-pericardite-vaccination-covid19-12-50ans/

[2] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134.

[3] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134

[4] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134

[5] https://ijvtpr.com/index.php/IJVTPR/article/view/67