Avant 2020, le masque comme moyen de protéger la population contre les maladies respiratoires virale n’a jamais été recommandé par aucune des autorités françaises de santé. De la même façon, les autorités internationales comme l’OMS ne le recommandaient pas non plus. [1]

 

Et puis, un jour, la situation a changé.

Comme par magie.

 

Le masque est devenu, en juin 2020, l’outil le plus recommandé pour se protéger les uns les autres contre les virus respiratoires et notamment le SARS-CoV-2 responsable du COVID.

Pourtant aucune étude nouvelle n’était apparue. La base scientifique était la même qu’en 2019 quand les masques n’étaient pas recommandés.

 

En 2024, une nouvelle étude [2] tente, une fois de plus, de montrer, publications scientifiques à l’appui, que le masque chirurgical est efficace pour prévenir les infections respiratoires virales.

 

 

 

Le contenu de la publication : le résumé

 

Evidemment cette nouvelle publication de mai 2024 ne laisse aucune place à la contestation !

« les masques sont efficaces pour réduire la transmission des maladies respiratoires ».

 

Immédiatement, il est légitime de se demander sur quelle base scientifique les auteurs se reposent pour soutenir leur affirmation…

 

 

Le contenu de la publication : les références bibliographiques

 

Pour légitimer leurs affirmations, les auteurs avaient la possibilité de choisir parmi l’ensemble des publications scientifiques disponibles à cette date. Ils ont ainsi pu choisir celles qui allaient le plus favorablement dans le sens qu’ils désiraient.

Au total, les auteurs ont choisi de proposer 11 publications. Il faut noter qu’en 2019 l’OMS avait fait une revue de 1100 publications.

 

Comme les auteurs n’ont choisi que 11 publications, il serait possible de les accuser, a priori, de faire du cherry picking. Mais avant de le faire, il convient de regarder avec attention l’ensemble des 11 publications qu’ils ont fournies comme « des preuves solides et cohérentes sur l’efficacité des masques ».

 

Toutes les études, les 11, comparent des groupes portant le masque avec un groupe témoin ne portant pas le masque dans le but de montrer la différence et donc l’effet du masque.

 

Nous vous proposons donc de regarder, dans l’ordre adopté par les auteurs, qui correspond à la chronologie, les différentes publications, présentées dans le tableau 3, qui ont été choisies par les auteurs de cette publication qui affirme l’efficacité du masque.

 

 

 

Référence 153 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18461182/

Une étude de 2008.

« Les taux de grippe confirmée en laboratoire n’étaient PAS significativement différents dans le bras masque par rapport au bras contrôle. »

 

Effectivement, la lecture de cette référence confirme l’absence d’efficacité du masque.

 

 

Référence 145 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19652172/

Une étude de 2009.

« Les taux de grippe confirmée en laboratoire ne sont pas significativement différents. »

 

Effectivement, la lecture de cette référence confirme l’absence d’efficacité du masque.

 

 

Référence 144 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19193267/

Une étude de 2009.

« aucune différence significative »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que :

 

Un syndrome grippal a été rapporté respectivement chez

  • 22,3% dans le groupe avec masque chirurgical
  • 15,2% dans le groupe FFP2
  • 16,0% dans le groupe témoin.

 

Les agents pathogènes viraux ont été isolés de

  • 6,4% dans le groupe masque chirurgical
  • 8,7% dans le groupe FFP2
  • 3,0% dans le groupe témoin.

 

Donc en fait, le masque semble néfaste.

 

Référence 150 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22295066/

Une étude de 2010.

« n’a révélé aucune différence significative »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que le lavage des mains est efficace.

 

 

Référence 154 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20297744/

Une étude de 2010.

« Pas de différence significative des taux de grippe confirmée en laboratoire  »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que l’ajout du lavage des mains apporte une efficacité.

 

Référence 155 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21651736/

Une étude de 2011.

« Pas de différence significative dans les taux d’infection grippale »

 

 

Référence 151 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22295066/

Une étude de 2012.

« Pas de différence globale pour la grippe confirmée en laboratoire »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que l’ajout du lavage des mains apporte une efficacité.

 

 

Référence 156 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22280120/

Une étude de 2012.

« Aucune différence significative dans les taux de grippe confirmée en laboratoire et de syndrome grippal »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que l’ajout du lavage des mains apporte une efficacité.

 

Référence 152 : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3349234

Il ne s’agit pas d’une publication mais d’un préprint de 2019 qui n’est toujours pas publié au moment où cette publication l’intègre.

Ce choix est bizarre car il y a plusieurs centaines de publications disponibles sur le sujet.

 

Mais ce choix est d’autant plus bizarre que l’étude (preprint) indique :

« Les masques n’étaient pas efficaces contre les infections respiratoires virales confirmées en laboratoire ou les infections respiratoires cliniques. »

 

 

 

Référence 140 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33205991/

Il s’agit d’une étude de 2021 qui a été demandée par l’OMS dans le but de prouver l’efficacité des masques, efficacité affirmée par l’OMS à partir de juin 2020.

Les auteurs de cette étude de 2021 ont eu beaucoup de mal à se faire publier car l’étude indique malheureusement pour les recommandations, sans fondement, de l’OMS :

« Aucune différence significative »

 

 

 

Référence 27 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34855513/

Une étude de 2022.

« L’utilisation du masque a été efficace pour réduire les symptômes de la COVID et la séroprévalence symptomatique du SRAS-CoV-2 »

 

Cette dernière étude proposée serait donc la seule étude de la liste démontrant une efficacité du masque.

L’équipe scientifique du CSI avait repris l’étude et avait refait les calculs permettant ainsi de confirmer l’efficacité du masque. [3]

 

Oui ! Efficace !

 

Malheureusement il s’agissait d’une efficacité de 0,06%.

 

 

 

Bilan des preuves apportées

 

Au final, les auteurs ont choisi 11 publications (dont 1 preprint vieux de 5 ans).

Ils les ont choisies pour soutenir leur affirmation de l’efficacité des masques.

Les 11 sont unanimes :

Le masque ne montre aucune efficacité.

 

Il n’est donc même pas possible de les accuser de tricher en faisant du cherry picking puisqu’aucune des études choisies ne va dans leur sens.

Pas une !

 

 

Les questions

 

Maintenant que le contenu des 11 publications choisies est connu, plusieurs questions se posent.

 

  • Pourquoi des auteurs qui affirment que le masque est efficace ne sont pas capables de fournir au moins 1 publication qui va dans leur sens ?
  • Pourquoi les auteurs choisissent même des publications qui les contredisent ?
  • Mais surtout, il reste la question la plus importante : est-ce que les auteurs sont malhonnêtes ?

 

En effet, quand on aligne 11 publications qui démontrent peu ou prou 0 effet protecteur, le résultat est donc, honnêtement, de 0.

Pourtant pour les auteurs 0+0+0+0+0+0+0+0+0+0+0 est égal à efficace.

 

 

Les auteurs osent tout !

 

Les auteurs, non contents d’échouer à prouver leurs affirmations, se permettent même quelques suggestions pour, disent-ils « une nouvelle génération de recherches sur les masques »

 

Ils demandent des « études sur la manière de remédier à l’inadéquation entre la base de preuves solides et cohérentes sur l’efficacité des masques et des respirateurs et l’absence d’acceptation de ces preuves par des scientifiques, des cliniciens et des décideurs influents. »

Ils n’ont pas été en mesure de fournir la moindre étude qui montre l’efficacité du masque chirurgical à diminuer de façon significative la transmission des infections respiratoires virales mais ils osent parler de « de preuves solides et cohérentes sur l’efficacité des masques ».

 

Et comme ils en sont incapables, ils demandent tout simplement des « études sur la manière de d’aborder le phénomène répandu, sinistre et croissant de la désinformation anti masque et de la désinformation sur les médias sociaux et grand public. »

En résumé, ces « chercheurs » demandent, supplient presque, le moyen de faire croire que leurs fantasmes sont vrais et non de la désinformation.

 

L’ensemble de cette publication montre la malhonnêteté scientifique de ses auteurs.

 

 

PS :  le CSI a contacté les auteurs mais aussi l’éditeur pour demander pourquoi 0+0+0+0+0+0+0+0+0+0 n’était plus égal 0.

Nous attendons leurs réponses et vous tiendront au courant, si d’aventure et pour une fois, il y avait une réponse.

 

 

 

[1] https://www.conseil-scientifique-independant.org/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38775460/

[3] https://www.conseil-scientifique-independant.org/le-masque-reduit-les-infections-covid-de-006/

 

 

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV2 et de la maladie associée, le COVID, de nombreuses mesures ont été prises pour essayer de limiter les contaminations de masse.

La première qui vient à l’esprit est évidemment le confinement avec la possibilité de sortir si on se signait soi-même une attestation. Mais il y en a eu d’autres comme l’interdiction de consommer debout dans les lieux de restauration et débit de boissons, ou l’obligation de marcher en permanence si l’on souhaite se rendre sur les plages. L’Histoire nous dira si ces mesures étaient absurdes, liberticides, guignolesques, ou tout à la fois.

 

Cependant, une mesure a été souvent demandée : la mise en place de ventilation, de purificateurs d’air.

Le but était de diminuer la charge virale de l’air et d’ainsi, théoriquement, diminuer les risques de contamination. De protéger les gens du COVID.

Le coût de ces demandes est évidemment très significatif et ainsi la question de l’efficience de la dépense se pose naturellement.

 

 

Une étude [1] cherchant à mesurer l’impact des purificateurs sur les contaminations du SARS-CoV2, en école maternelle en Allemagne, a été publiée en octobre 2023.

Les résultats sont assez surprenants.

 

Mais revenons d’abord sur les informations scientifiques et moins scientifiques concernant les bénéfices de la purification de l’air pour protéger du COVID, pour réduire les contaminations.

 

 

Mesure de l’efficacité de l’aération et de la purification

 

La très grande majorité, pour ne pas dire la totalité, des études proposées sur le sujet de la purification de l’air contre le COVID n’étaient que des modélisations mathématiques et informatiques. Elles montraient souvent de magnifiques images pleines de couleurs qui montraient la disparition des virus grâce à la ventilation ou un purificateur.

Ces modélisations sont en fait, et simplement, un ensemble d’équations mathématiques complexes dont les paramètres sont fixés par les expérimentateurs. [2]

 

Le problème majeur des simulations mathématiques, surtout en biologie, est le choix des paramètres initiaux qui sont utilisés dans les formules de calculs. De ces paramètres dépendent le résultat de la modélisation. Le changement d’un seul paramètre peut inverser le résultat.

Dans le cas présent, toutes les simulations cherchant à mesurer l’efficacité des purificateurs supposent, et donc utilisent dans leurs équations, que la charge virale dans l’air du SARS-CoV2 est très grande.

Certaines publications partent du postulat que le mucus peut contenir jusqu’à 1011 virus/mL. [3]

Ce chiffre est totalement inventé et ne repose sur aucune base légitime.

 

En effet, de très nombreuses études ont cherché à évaluer l’excrétion virale de malades confirmés du COVID. [4] La quantité de virus émise par les malades reste faible. Il est donc impossible d’obtenir des charges virales aussi fortes. D’autant plus dans des endroits comme une salle de classe ou un bureau qui ne compte souvent pas de malades.

 

En fait, une grande partie de ces simulations ne discutent même pas du virus. Parfois, le terme de virus n’apparait que dans l’introduction pour valider qu’il s’agit d’une étude sur le COVID. C’est-à-dire que ces simulations ne discutent que de la répartition de particules plus ou moins grosses dans l’air en faisant croire qu’il y aurait une corrélation avec la charge virale de l’air et donc le risque de contamination.

 

Les résultats de ces simulations mathématiques de laboratoire montrent toujours une efficacité très importante de la purification ou de l’aération.

Toujours.

 

 

 

La mesure du niveau de CO2 pour lutter contre la transmission du COVID

 

D’autres indicateurs ont été trouvés, choisis pour évaluer les risques de contamination par le COVID.

Notamment le CO2.

Le CO2 est naturellement produit par la respiration. Dans un environnement clos accueillant du public, le taux de CO2 va donc augmenter naturellement. Notamment si la ventilation de la salle est faible.

 

Le postulat apparu depuis le COVID, mais qui n’existait pas avant pour les autres infections respiratoires, est que la concentration de CO2 serait reliée au risque d’infection. Partant de ce principe, il est affirmé que la mesure du taux de CO2 dans l’air ambiant est un bon indicateur de la qualité de l’air et donc du risque de contamination.

 

Ainsi un capteur CO2 judicieusement placé indiquerait le niveau de risque de transmission d’agents pathogènes par la respiration. Il serait donc important pour la santé de surveiller le taux de CO2 à l’intérieur d’une pièce.

Il est évident qu’il n’y a aucune base scientifique rationnelle.

Si vous placez, par exemple, 30 élèves en pleine forme dans une classe, l’évolution du taux de CO2 sera évidemment la même que si la classe contient 30 malades du COVID.

 

L’achat de détecteur de CO2 semble donc une dépense inutile pour diminuer les risques de contaminations virales.

 

 

Les fabricants de purificateurs

 

De nombreux fabricants se sont lancés dans la vente de purificateurs contre la « pandémie » de COVID. Il est difficile de leur en vouloir. Les industriels cherchent à gagner de l’argent en répondant à un besoin.

Il y a même eu des purificateurs individuels à se mettre autour du cou.

Comment imaginer qu’un dispositif de ce type protège de germes, des virus potentiellement présents dans l’air ?

 

Certains fabricants ont été contactés par mail pour obtenir des informations scientifiques, en d’autres termes, les résultats de diminution de la charge virale de l’air obtenue par leurs appareils ou la réduction du nombre de contaminations dans les environnements traités.

Les réponses ont toujours été les mêmes : « nous n’avons pas de résultats en vie réelle, uniquement des simulations de laboratoire »

Effectivement, ils avaient réalisé des mesures sur des pièces de petites tailles, totalement fermées donc dépourvues de flux d’air et avec des charges de virus très importantes pour suivre facilement l’évolution. Il ne s’agissait pas souvent de virus humains mais plutôt de bactériophages pour des raisons probablement techniques et de coûts.

 

En résumé, des conditions très éloignées de la vie réelle.

 

Pourtant, malgré l’absence de mesures en vie réelle, les fabricants ont réussi à vendre leurs purificateurs pour équiper des zones comme des aéroports.

A ce jour, les aéroports qui ne sont pas équipés ne semblent pas infecter plus leurs voyageurs…

 

En résumé, les fabricants contactés ne sont pas en mesure de montrer le gain apporté par leur appareil sur la charge virale de l’air.

Malgré les coûts d’achat très élevés et l’absence de preuves d’utilité sur les infections, les ventes sont nombreuses…

 

 

Mesures en vie réelle

 

L’étude en question [1] est, selon les auteurs, la première étude à ce jour à évaluer l’impact des filtres HEPA sur l’incidence réelle du COVID. Cela confirme les informations précédentes sur l’absence de données.

Il s’agit en effet d’évaluer l’efficacité épidémiologique des filtres HEPA dans un contexte réel, en mesurant le nombre de cas (la prévalence) dans les écoles maternelles avec et sans filtres à air.

L’hypothèse était la suivante : si les filtres HEPA sont efficaces, le nombre de cas sera plus faible dans les écoles équipées des purificateurs que dans les écoles non-équipées.

 

Les appareils de filtration utilisés comprenaient

  • un préfiltre grossier
  • un filtre HEPA H13
  • un filtre à charbon actif
  • un plasma
  • un filtre photocatalyseur de dioxyde de titane
  • une lumière ultraviolette-C

 

Le fabricant indique fièrement une élimination de 99,9% de tous les virus, bactéries, aérosols, pollens, allergènes, poussières et spores de moisissures.

 

L’étude porte sur 10 écoles, soit 663 enfants et 147 personnels dans le groupe avec filtration et 22 écoles, soit 1697 enfants et 374 adultes dans le groupe contrôle. L’ensemble des écoles était dans une zone qui avait des incidences COVID similaires.

 

Les résultats montrent une prévalence (nombre de cas rapportés pour 100 individus) qui est plus importante dans le groupe utilisant les purificateurs. Aussi bien au niveau des enfants qu’au niveau du personnel.

Sans toutefois que la différence soit considérée comme significative.

 

En résumé, les purificateurs ne montrent aucune efficacité pour la protection contre la contamination par le SARS-CoV-2.

 

Les chercheurs concluent qu’ils trouvent leur découverte assez surprenante, car, disent-ils, diverses études expérimentales ont démontré l’efficacité des filtres HEPA pour réduire les concentrations d’aérosols dans les pièces fermées.

Comme toujours, il y a un amalgame fait entre les aérosols et la présence de virus, la charge virale. Comme si les 2 devaient être reliés et corrélés.

 

L’étude n’est sûrement pas parfaite. Les paramètres d’utilisation sont très nombreux. Cependant il est difficile d’imaginer comment une meilleure maitrise des purificateurs pourraient montrer une efficacité significative sur les contaminations.

 

Pour certains, cette étude n’est pas fiable !

Car les purificateurs n’auraient pas été correctement réglés, correctement utilisés !

 

Vous vous rappelez pour les masques ?

Les études ne montraient pas d’efficacité car les gens les portaient mal…

 

 

 

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37518080/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33793301/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33793301/

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32047895/

 

Etat art masques automne 2023

Etat des lieux scientifique sur l’utilité et l’innocuité du port du masque facial pour la prévention du Sars-Cov2 en population générale.

Dr Carole Cassagne, PharmD, PhD; Dr Louis Fouché, MD,
Contributeurs au Conseil Scientifique Indépendant1. Aucun conflit d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, assurantielle, biomédicale ou vaccinale à déclarer.

 

Résumé:

La synthèse des données fournies met en avant plusieurs points clés concernant l’utilisation des masques en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, notamment dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Voici les principaux éléments issus des documents que vous avez partagés :

  1. Efficacité des Masques :
    • Plus de 150 études soulignent l’inefficacité des masques en population générale pour freiner la contagion virale du SARS-CoV-2.
    • Les masques chirurgicaux n’offrent pas une filtration adéquate des particules virales, notamment celles de taille submicronique.
    • Les masques de protection respiratoire (FFP) sont destinés principalement aux professionnels exposés à des particules potentiellement nocives.
  2. Effets Potentiellement Néfastes :
    • Le port prolongé du masque peut entraîner des conséquences physiques et psychologiques, telles que le syndrome d’épuisement induit par le masque.
    • Des études mettent en lumière une augmentation significative de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) inhérente au port du masque, pouvant avoir des implications pour la santé.
    • Des masques contenant des substances potentiellement toxiques, comme le graphène, ont été retirés du marché en raison de préoccupations pour la santé.
  3. Études et Méta-Analyses :
    • Des méta-analyses, dont celle de Cochrane, concluent à l’absence de preuve démontrant l’efficacité du port du masque chirurgical ou N95 dans la prévention de la contagion à SARS-CoV-2.
    • Des études, comme celle au Danemark (étude Danmask), indiquent une absence de réduction significative du taux d’infection chez les personnes portant des masques chirurgicaux.
  4. Risques de Contamination :
    • Les masques peuvent être porteurs de bactéries et de champignons, potentiellement contaminant les utilisateurs.
    • De multiples données montrent une augmentation de la capnie et une baisse de l’oxygène sanguin significatives et inacceptable chez les porteurs de masques.
    • Les pratiques non conformes, telles que le port prolongé du masque sans respecter les normes de sécurité, peuvent accroître le risque de contamination.
  5. Appel à la Prudence :
    • L’ensemble des données remet en question l’obligation généralisée du port du masque en population générale, en particulier chez les enfants.
    • Des inquiétudes sont soulevées quant au respect des principes éthiques, notamment en ce qui concerne l’application de mesures non éprouvées sur une population saine et non consentante.

En conclusion, la synthèse des données suggère une balance bénéfice-risque défavorable pour le port généralisé des masques en population générale, mettant en avant des préoccupations liées à l’inefficacité perçue et aux potentiels effets néfastes sur la santé. Il est recommandé d’examiner attentivement les preuves scientifiques et de maintenir un équilibre entre les mesures de prévention et les potentiels risques associés.

 

Article:

Les autorités sanitaires à travers le monde ont imposé une obligation du port du masque facial dans les lieux publics, les écoles, les rues, les magasins, et tous les services de soins pour espérer endiguer la contagion liée au SARS-Cov 2. Le masque est devenu bien plus qu’une mesure non pharmaceutique parmi d’autres proposée pour freiner la transmission virale. Il est devenu, sans doute, le symbole de l’épidémie, l’objectivation de la présence d’un virus invisible. Mais a-t ’il le moindre effet sur la transmission virale et est-il vraiment sans danger ?

Nous ne traiterons pas dans cet article des cas particuliers des patients porteurs de maladies sévères ou profondément immunodéprimés. Leur singularité échappe aux résultats formulés en population générale par les études scientifiques. Le masque pour ces patients en tant que thérapeutique préventive d’une infection respiratoire doit être discuté individuellement au cours d’une consultation médicale. Une information claire, loyale et appropriée permettra une balance individualisée des bénéfices et des risques.

Les contributeurs au CSI ont rédigé et publié de manière collégiale, et sans conflit d’intérêt, plusieurs articles de synthèse sur le sujet à retrouver sur les liens en note.1 Les études scientifiques ont permis d’apporter certaines réponses aux questions d’efficacité, d’innocuité, et de rapport bénéfice-risque, liées à cette mesure non pharmaceutique. Leurs conclusions sont sans appel. Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace pour freiner la contagion virale, et qu’il peut être même néfaste.2

Il existe différents types de masques :

  • Masques chirurgicaux: dispositifs médicaux répondant à la norme NF EN 14683, qui assure l’efficacité de filtration bactérienne. Le test de filtration bactérienne consiste à exposer le masque à un aérosol de Staphylococcus aureus de 3 µm de diamètre et à dénombrer le nombre de ces bactéries qui ont réussi à passer au travers.3 A notre connaissance, cette norme ne teste pas l’efficacité de filtration pour des virus. La fuite au visage est importante.4 Selon L’INRS, “ils n’empêchent pas l’inhalation des particules” et ne filtrent pas les aérosols de taille submicronique.

  • Les masques alternatifs, généralement en textile, dont l’ANSM recommande une qualité de filtration au moins supérieure à 70 % pour les particules de 3 µm.

 

  • Rappelons que les virus Sars-cov-2 présentent un diamètre de 60 à 140 nm, soit environ 10 à 100 fois plus petit que la qualité de filtration recommandée. Selon l’avis de l’ANSM ces masques doivent avoir une étanchéité parfaite sur les côtés (ce qui n’a bien évidemment jamais été le cas)1 et doivent être utilisés dans le plus strict respect des gestes barrières (signant l’aveu de leur inefficacité).

  • Les masques de protection respiratoire considérés comme des EPI (équipement de protection individuel) consistent dans les masques FFP (1 à 3 soumis à la norme NF EN149 (ou N95 des autres pays). Ces masques sont habituellement réservés aux professionnels exposés à des poussières ou des particules (BTP, métallurgistes, menuisiers). Ils arrêtent théoriquement de 78% à 97% des particules. Cette efficacité est mesurée avec un aérosol de 0.6 micron de diamètre moyen (particules de 0.01 à 1 micron). Depuis 2009, la norme implique également un contrôle du pourcentage de fuite allant de 22% (FFP1) à 2% (FFP3). Selon l’INRS, les mécanismes de filtration étant identiques pour les aérosols d’origine biologique ou chimique, les résultats chimiques sont donc extrapolés aux aérosols biologiques2.

La littérature scientifique tâchant de justifier l’emploi des masques émet des conclusions souvent ténues ou contradictoires. Par exemple, dans un article3 concluant que le port du masque prévient l’émission de gouttelette et d’aérosol contenant du Sars-cov-2, la lecture attentive montrait que seuls 3 et 4 sur 10 des patients positifs au Sars-cov-2 ne portant pas de masque expiraient des gouttelettes et des aérosols positifs en PCR pour le virus (ce qui ne préjuge pas de leur infectiosité, car cela peut-être des particules non-infectieuses). Aucun virus n’a été détecté dans les gouttelettes ou les aérosols exhalés par les patients ne toussant ou n’éternuant pas. La vraie conclusion est donc que les patients asymptomatiques n’exhalent vraisemblablement aucun virus détectable par PCR. Et parmi les patients symptomatiques, seuls 30 à 40 % exhalent par toux ou éternuements des particules virales, dont il reste encore à prouver qu’elles puissent être infectieuses…

En revanche, la littérature montrant l’absence de bénéfice est abondante malgré les obstacles éditoriaux manifestes que rencontrent leurs auteurs. La plus grosse méta analyse sur le sujet a d’ailleurs été assortie à posteriori d’une mise en garde spécifique par l’éditeur en chef, pour ne pas faire conclure aux lecteurs que l’étude montrerait l’inefficacité des masques. Ce qu’elle montre très clairement ! Il existe donc une censure ou tout au moins une pression sur les conclusions des articles scientifiques allant à l’encontre de la doxa officielle. Malgré ce phénomène, les résultats scientifiques sont accablants. Ainsi la méta-analyse Cochrane, censée représenter le plus haut niveau de preuve, conduite par Jefferson et al.4, a montré de manière nette qu’il n’y avait aucune preuve permettant de conclure que le port du masque chirurgical, ou du masque N95, était différent du non port de masque dans la prévention de la contagion à Sars-Cov-2.

4 Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses, Jefferson et al, cochrane Library, 2023, January, https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/full

L’étude Danmask, conduite au Danemark par Bungaard et al.,1 a enrôlé environ 6000 adultes dans deux groupes, masqués et non masqués, et a constaté que le port des masques chirurgicaux n’a pas réduit significativement le taux d’infection par le SARS-CoV-2 à un mois. Le masque ne constituait donc pas une mesure susceptible de protéger son porteur. Une gigantesque étude de cohorte espagnole sur près de 600 000 enfants âgés de 3 à 11 ans en milieu scolaire a montré que ceux portant des masques n’avaient pas plus ou moins d’infection à Sars-Cov2 que ceux sans masque. Elle concluait que l’obligation des masques en milieu scolaire était sans effet sur la transmission ou l’incidence du Covid.2

Une autre méta analyse de 2017 regroupant 11 revues et 28 essais randomisés pour un total d’environ 26 000 patients, conclut que le masque chirurgical, FFP2 ou artisanal n’a pas d’effet significatif sur la transmission des infections respiratoires virales en population générale. L’utilisation des masques dans le contexte familial avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.3

Dans un contexte de très grande pression politique et économique sur les choix éditoriaux des revues scientifiques, certaines méta analyses de revue de la littérature ont même conclu à l’envers de leurs résultats. Ainsi l’étude de Saunders tend à montrer que l’hygiène des mains a eu un effet protecteur important sur la transmission virale mais que l’utilisation du masque n’a pas eu d’effet protecteur significatif, mais conclut derechef qu’il faut poursuivre les mesures pour une future pandémie, mêlant dans le même sac deux résultats divergents.4

Reste le contexte particulier du soin où des preuves plus solides de l’impact du port du masque chirurgical sur la contagion des maladies respiratoires virales sont nécessaires. La nuance à cet endroit doit être gardée. Le masque, chez les porteurs symptomatiques d’une infection respiratoire (toux ou éternuements), en vue de diminuer la transmission, pourrait être une indication résiduelle.

Si aucun bénéfice n’est clairement établi sur le port du masque en population générale, de nombreuses études pointent du doigt les dommages potentiels liés au port du masque. Nous exclurons les risques psychologiques, sociaux, économiques, sociétaux et éducationnels. C’est une évidence déjà maintes fois démontrée que le port du masque dans les lieux d’enseignement a été à l’origine au cours de ces trois dernières années de dommages considérables. La synthèse du collectif de Santé pédiatrique et des Mamans louves regroupe de nombreux arguments et constats qui doivent être connus des citoyens et des décideurs.5

D’un point de vue strictement physiologique, la fonction respiratoire peut être trivialement résumée à deux objectifs: échanger les gaz respiratoires, O2 et CO2, entre dehors et dedans. Le CO2 doit être évacué de l’organisme, où il est produit par le métabolisme cellulaire, pour permettre le maintien d’un Ph adéquat. S’il s’accumule, le corps s’acidifie et une cascade d’effets péjoratifs se produit. L’O2, lui, doit être amené jusqu’au sang pour permettre le métabolisme cellulaire en aérobiose. Son manque répété et prolongé est à l’origine d’une souffrance hypoxique des tissus.

Sans surprise, le masque facial impacte la fonction ventilatoire et le transport des gaz respiratoires. Dans l’étude de Law et al.,6 les mesures de CO2 dans l’air expiré montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO2 de 7,4 %. Dans l’ étude de Walach7, le port des masques chirurgicaux ou FFP2 augmente le CO2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez des enfants en bonne santé, induisant un danger pour leur santé. L’expérimentation montre que le CO2 inspiré augmente en moyenne de 13 000 ppm, que les enfants portent un masque chirurgical ou un masque FFP2. Ce chiffre est bien supérieur au niveau de 2 000 ppm considéré comme la limite d’acceptabilité et à celui de 1 000 ppm qui est normal pour l’air dans une pièce close. Martellucci et al.,8 ont mesuré le CO2 inhalé chez 146 volontaires sains, portant des masques chirurgicaux ou FFP2. Qui était significatives très supérieures aux normes édictées par le droit du travail et les mesures de protection des travailleurs chez les adultes, les enfants et les personnes âgées,.

Kisielinski et al.9, dans une revue de la littérature scientifique sur les effets secondaires du port du masque, montrent que son port prolongé entraîne des conséquences significatives comme le syndrome d’épuisement induit par le masque associant détérioration psychologique et physique (chutes, fatigue, maux de tête, hypertension artérielle, troubles respiratoires et échauffement, troubles cognitifs, etc…). Driver et al. ont ainsi montré dans un essai randomisé chez des volontaires en parfaite santé que le port du masque impactait péjorativement les performances à un test d’effort.10

Une revue de littérature11 sur les effets de déplétion à répétition en oxygène ou d’épisodes de surcharge en CO2 répétés, met en évidence la toxicité sévère sur les femmes enceintes et sur le devenir néonatal (et notamment le risque de malformations), les dommages neuronaux irréversibles et les troubles des fonctions cognitives (anxiété, troubles de la mémoire et des apprentissages, diminution des performances cognitives), ainsi que les atteintes des cellules reproductrices potentielles.

La toxicité des masques ne se cantonne pas aux seules conséquences immédiates des variations de conditions physiologiques, mais doit aussi être reliée à l’inhalation de particules toxiques ou infectieuses.

Les masques chirurgicaux ou les masques respiratoires type FFP2 ou N95 sont composés de molécules potentiellement toxiques (polypropylène, polyéthylène, etc ). De plus, d’autres produits toxiques peuvent également être utilisés lors du processus de fabrication comme le DMF et le dimethylacetamide connus pour être cancérigène, toxique pour le foie et perturbateur endocrinien.

En avril 2021, les autorités canadiennes ont retiré du marché des masques FFP2 contenant du graphène commercialisés par la société Shandong Shengquan, Ces masques aussi acquis en 2020 par les autorités françaises ont été distribués entre autres aux professionnels de santé. Le graphène était allégué comme biocide. La DGCCRF (Direction de la répression des fraudes) en France a ensuite retiré différents types de masques du marché suite à la présence de graphène (tissu, FFP2 en France, chirurgicaux). L’ANSES recommande l’utilisation de masques sans graphène étant donné qu’il n’a pas pu être prouvé l’innocuité des masques avec graphène qui donne des atteintes pulmonaires chez les animaux.12 Après une seule instillation intratrachéale chez la souris, il persistait du graphène dans le sang, le foie et la rate pendant plus de 28 jours.

L’étude de Ryu et al.13 a démontré que les masques KF94, équivalents corréens des FFP2, libéraient des concentrations suffisamment élevées de COVT (Composés volatils organiques totaux) pour être préoccupantes selon l’Agence fédérale allemande de l’environnement. Les masques dégagent des composés tels que le 1-methoxy-2-propanol, N,N-dimethylacetamide, n-hexane, and 2-butanone, connus pour être des toxiques humains. A partir de leurs résultats, il serait nécessaire d’ouvrir l’emballage du masque et de laisser le masque à l’air libre pendant au moins 30 minutes avant usage pour réduire la concentration de COV à des niveaux compatibles avec la santé humaine.

Une étude interpellante14, réalisée par le médecin allemand Fögen, conclut que le port du masque obligatoire augmenterait le taux de décès par Covid de 50%. Cette étude émet l’hypothèse que la ré-inhalation permanente des agents infectieux chez les malades à cause du masque, dénommé à cette occasion “Foegen effect”, engendre une maladie plus grave avec un passage facilité du virus dans la circulation systémique.

Un autre risque est le développement des microbes dans le masque justifiant normalement la mise au rebut des masques usagés dans des systèmes de traitement des déchets spécifiques incluant l’incinération (DASRI). Les masques sont souvent portés plus de 4 heures d’affilés, rangés négligemment dans une poche de pantalon, remis plus tard. Ces pratiques ne respectent aucun des standards du soin: ne pas remettre son masque, l’enlever en le touchant le moins possible et le jeter dans une poubelle DASRI toutes les 4h. Ces règles ne peuvent en aucun cas être respectées en population générale. Le risque de s’auto-contaminer ou de contaminer son entourage par un masque impropre existe donc. Delanghe et al. a mis en évidence pas moins de 1.46×10^5 colonies bactériennes par masque en coton et 1.32×10^4 colonies de bactéries pour les masques chirurgicaux quand ils ne sont portés que 4h 24. Et ce sur les deux faces du masques Les bactéries étaient des E. coli, Pseudomonas, Klebsiella, Enterobacter Streptocoques, Staphylocoques, les deux dernières espèces étant parmi les pathogènes les plus fréquents 15,16. Pas moins de 43% de ces germes présentaient des résistances à des antibiotiques usuels.

De plus, 48% des masques seraient contaminés par des champignons microscopiques viables tels que Aspergillus, Mucorales, Cladosporium connus pour causer des infections et / ou des phénomènes allergiques parfois dramatiques.17

Conclusion: Balance bénéfice – risque défavorable.

La production scientifique sur la question des masques est arrivée à un retournement accusatoire complet, sommant les contradicteurs de devoir prouver l’inefficacité et la toxicité des mesures. En médecine, il revient à la thérapeutique de démontrer son efficacité par des expérimentations strictement encadrées. On n’applique sûrement pas en population générale une mesure hasardeuse à l’efficacité non éprouvée. Cela reviendrait à tester à grande échelle une modalité thérapeutique expérimentale sur une population saine, non consentante et sous contrainte. Aucun contexte d’urgence ne justifie cela. C’est manifestement contraire au code de Nuremberg sur la protection des personnes dans la recherche biomédicale.

La balance des bénéfices et des risques du port du masque en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, en particulier en milieu scolaire, en particulier chez l’enfant est négative au regard des données de la science actuellement disponible. Le bénéfice, s’il existe, est au mieux douteux. Les risques sanitaires, psychologiques, sociaux sont, eux, en revanche avérés. Il faut avec force refuser l’obligation au masquage généralisé. Le masque est la négation du visage. Et le visage de l’autre est le fondement impératif de notre humanité dans la philosophie de Emmanuel Levinas. Ne l’oublions pas.

1 Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers. Randomized Controlled Trial. Bundgaard et al. Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335-343.

https://www.acpjournals.org/doi/epdf/10.7326/M20-6817

2 Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Coma et al. Arch Dis Child. 2023 Feb;108(2):131-136.

doi: 10.1136/archdischild-2022-324172

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

3 Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

4 Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

6 Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

7 Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

8 Inhaled CO2 Concentration While Wearing Face Masks: A Pilot Study Using

Capnography. Martellucci et al. Environ Health Insights. 2022 Sep 15;16:11786302221123573.

doi: 10.1177/11786302221123573.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36133777/

9 Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344

https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

10 Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

11 Possible toxicity of chronic carbon dioxide exposure associated with face mask use, particularly in pregnant

women, children and adolescents – A scoping review. Kisielinski et al. Heliyon. 2023 Apr;9(4):e14117. doi: 10.1016/j.heliyon.2023.e14117. Epub 2023 Mar 3.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9981272/pdf/main.pdf

12 AVIS de l’ANSES relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’usage de masques contenant du graphène. Saisine n° «2021-SA-0089 »

13 Measuring the quantity of harmful volatile organic compounds inhaled through masks. Ryu H, Kim YH. Ecotoxicol Environ Saf. 2023 May;256:114915.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10112860/

14 The Foegen effect, A mechanism by which facemasks contribute to the COVID-19 case fatality rate, Fögen Z et al., Medicine (Baltimore). 2022 Feb 18; 101(7): e28924.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9282120/

15 Cotton and Surgical Face Masks in Community Settings: Bacterial Contamination and Face Mask Hygiene. Delanghe et al. Front. Med., 03 September 2021 Sec. Infectious Diseases: Pathogenesis and Therapy, Volume 8 – 2021 https://doi.org/10.3389/fmed.2021.732047

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2021.732047/full

16 Evaluation of the bacterial contamination of face masks worn by personnel in a center of COVID 19 hospitalized patients: A cross-sectional study. Yousefimashouf et al. New Microbes New Infect. 2023 Mar; 52: 101090.

Published online 2023 Jan 28. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101090

17 Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic. Park et al. Nature, Scientific Reports volume 12, Article number: 11361 (2022)

https://www.nature.com/articles/s41598-022-15409-x

Fungal contamination of medical masks among forensic healthcare workers in the COVID19 era. Merad et al. New Microbes New Infect. 2023 Jun;53:101134. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101134.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10132829/

Sujet : CSI n° 113 : 31/08/23 – Dr Louis Fouché – Etat de l’art sur utilité et toxicité des masques en population générale pour la prévention des infections respiratoires virales

Invité : Louis Fouché – Médecin anesthésiste-réanimateur

Discutant : Vincent Pavan – Mathématicien, auteur, enseignant-chercheur, Aix-Marseille Université

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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À Retenir

  • Le port des masques chirurgicaux et FFP2/N95, promus pour protéger des contaminations par les coronavirus, n’est pas sans effets néfastes sur la santé.
  • Les masques interfèrent avec notre respiration d’oxygène et l’élimination du dioxyde de carbone que nous expirons
  • La balance bénéfices-risques devrait être évaluée plus sérieusement, notamment en faisant la preuve d’une efficacité contre la transmission des infections virales.
  • En l’absence de véritables données démontrant l’efficacité des masques, le port de ceux-ci ne devrait pas être rendu obligatoire.

 

Introduction

Nous avons déjà soulevé la question de l’efficacité du port du masque pour se prémunir d’être infecté, et d’infecter son entourage, face aux virus tels que le SARS-CoV-2 [1-2].  Bien avant la crise du Covid-19, un dogme stipule que ces masques réduisent la transmission d’agents pathogènes, en particulier des bactéries. Pourtant, plusieurs études menées avant 2020 questionnaient la réalité de l’efficacité de ces masques dans les lieux de soins. Néanmoins, à partir de 2020 de nombreux leaders d’opinions et de scientifiques ont diffusé l’idée que les masques pourraient nous protéger contre les virus, bien que les fondements de cette communication soient scientifiquement très fragiles. C’est pourquoi de nombreuses études ont été conduites par la suite afin d’évaluer l’efficacité des masques, avec des résultats peu probants.

Toujours est-il que rapidement après la déclaration de la pandémie de Covid-19, et avec les différentes vagues de contamination par une succession de variants, l’obligation de porter un masque dans l’espace public pour la population générale s’est répandue quasiment partout au sein des pays industrialisés. Les masques sont devenus l’un des attributs universels les plus importants du style de vie qui affecte la façon dont nous respirons. Si certaines de leurs propriétés ont justifié leur invention et leur recommandation, le souci, comme pour de nombreuses mesures préventives, est que le port du masque s’accompagne d’un certain nombre d’inconvénients spécifiques. Il est désormais temps de se pencher sur les effets à long terme du port du masque sur la respiration normale.

Et il semble évident que le port généralisé du masque ces derniers temps a fourni les conditions expérimentales pour étudier leurs effets néfastes.

 

Que peut-on tester pour connaître les effets du port du masque sur notre santé ?

 

Des métabolites volatiles variés sont produits et expulsés lors de notre respiration. Leurs concentrations dans l’air exhalé fournissent immédiatement des indications physiologiques et pathologiques y compris sur le suivi de certains traitements thérapeutiques. Par exemple, une étude observationnelle récente s’est penchée sur les changements au niveau respiratoire et hémodynamique en parallèle de métabolites volatiles exhalés et a émis des inquiétudes sur les effets secondaires immédiats, transitoires, progressifs et à long-terme du port de masques FFP2/N95 et chirurgicaux sur des adultes de 20 à 80 ans au repos [3].

Jusqu’à présent, la population favorite des études systématiques sur les masques et leurs effets était constituée d’individus sportifs et en bonne santé. Aussi, du fait de l’exclusion des enfants, des femmes enceintes et des malades, on manquait de recul pour évaluer la possibilité de généraliser en toute sécurité le port du masque à la population générale. Par ailleurs, plusieurs biais méthodologiques étaient fréquents comme le fait de comparer différents types de masque sans avoir également de groupe contrôle (sans masques). On pouvait également regretter le manque d’évaluation de l’inconfort lié au port du masque et en particulier des mesures physiques quantitatives telles que la chaleur. Finalement, les revues systématiques de la littérature disponibles ne répertoriaient pas les symptômes possibles consécutifs au port du masque dans la population générale et rapportaient encore moins leur prévalence. C’est dans ce contexte qu’une équipe allemande a conduit une analyse systématique en incluant des sujets aussi bien jeunes qu’âgés, en bonne santé ou malades. Ils ont quantifié les modifications métaboliques, physiologiques, physiques en même temps que l’apparition de symptômes subjectifs et cliniques chez les porteurs de masque et les ont analysées dans le contexte de ce que doit être la vision holistique du médecin ou du clinicien [4].

Après avoir exclu les études de cas, les articles d’opinions, il s’agissait de réunir les données publiées concernant la saturation en oxygène dite périphérique (SpO2, proportion d’hémoglobine saturée en oxygène par rapport à l’hémoglobine totale, saturée et non saturée, dans le sang), les niveaux de dioxyde de carbone dans le sang, la température, l’humidité, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, le volume courant (volume d’air qui entre dans les poumons lors d’une inspiration) et la ventilation minute (volume d’air inhalé ou exhalé par les poumons par minute), la pression artérielle, l’effort, la dyspnée (sensation d’une respiration difficile et inconfortable ressentie dans une situation qui normalement n’entraîne aucune gêne respiratoire), la sensation d’inconfort, les maux de tête, les changements cutanés, les démangeaisons, le stress psychologique, et des symptômes lors de l’utilisation de masques faciaux.

Finalement, parmi plus de deux mille publications récupérées de façon automatisée avec une recherche par mots-clés, 54 études ont été inclues pour une analyse qualitative et incluent 14 essais contrôlés randomisés, 9 essais contrôlés non-randomisés, et 31 études observationnelles. 37 études (uniquement celles fournissant des données de très bonne qualité) ont pu servir de base à une méta-analyse statistique. Par exemple, les données obtenues dans des conditions de repos ont été exclues car elles ne permettent pas d’évaluer les difficultés rencontrées en condition réelle d’utilisation des masques. Concernant ceux-ci, 31 études ont examiné des N95 et 19 des masques chirurgicaux. 14 études ont concerné les deux types de masques. La méta-analyse a concerné 934 sujets et 3765 mesures expérimentales pour évaluer les effets physiologiques, physiques et biochimiques des masques. Le temps expérimental médian des études incluses sur les effets des masques est de 18 minutes mais il y a une grande disparité sur les temps pendant lesquels les masques étaient portés pour établir les effets sur la physiologie des sujets (minimum 6 minutes, maximum 360 minutes). Malheureusement l’étude avec la durée expérimentale d’observation la plus longue (360 minutes) n’a inclus que 21 sujets en bonne santé. Les études s’intéressant aux symptômes sont celles qui s’appuient sur des temps d’observation les plus longs (médiane de 4 heures).

 

Évaluation qualitative

Les auteurs ont répertorié tous les symptômes liés au port du masques qui peuvent être classifiés parmi le syndrome d’épuisement induit par les masques [5]. En voici la liste (et le nombre d’études rapportant ces effets de façon significative) :

– augmentation du volume de l’espace mort respiratoire (2)

– augmentation de la résistance respiratoire (5)

– augmentation du dioxyde de carbone sanguin (19)

– diminution de la saturation en oxygène du sang (18)

– augmentation de la fréquence cardiaque (14)

– diminution de la capacité cardiopulmonaire (3)

– modifications de la fréquence respiratoire (11)

– essoufflement et difficulté à respirer (15)

– maux de tête (11)

– vertiges (3)

– sensation de chaleur et de moiteur (8)

– diminution de la capacité de concentration (1)

– diminution de la capacité de penser (4)

– somnolence (1)

– altération de la fonction barrière cutanée (3)

– démangeaisons (10)

– acné, lésions et irritations cutanées (8)

– faux sentiment de sécurité (2)

– fatigue et épuisement perçus globalement (16)

 

A cette liste, les auteurs ont estimé qu’ils pouvaient également rajouter les symptômes suivants :

– diminution de la ventilation (3)

– augmentation de la pression artérielle (9)

– augmentation de la température mesurée de la peau sous le masque (4)

– augmentation de l’humidité mesurée de l’air sous le masque (3)

– perturbation de la communication (5)

– trouble de la voix (2)

– inconfort perçu (4)

– augmentation de l’anxiété (3)

– augmentation des sautes d’humeur ou humeur dépressive (4)

– modifications du métabolisme microbien (intestin inférieur et oral) (2)

 

Finalement, il reste malgré tout 3 études (soit 6% des articles retenus) qui décrivent une absence d’effets néfastes des masques, voire des effets positifs…

 

Effets biochimiques

Après le qualitatif, les auteurs ont mené une méta-analyse qui leur a permis de rassembler de façon quantitative les effets néfastes du port du masque. En premier lieu, la saturation en oxygène du sang est considérablement réduite lors de l’utilisation du masque. Cet effet est uniquement lié aux masques N95, responsable d’une chute de SpO2 plus importante que les masques chirurgicaux.

La teneur en dioxyde de carbone dans le sang est significativement élevée après l’utilisation des masques et cette fois-ci l’effet est lié aussi bien au N95 qu’aux masques chirurgicaux.

En dépit de mécanismes de compensation mis en place, le volume d’air inspiré (en L/minute), que l’on appelle également ventilation, est significativement diminué lors du port du masque que ce soit avec le N95 ou le chirurgical. Il a été estimé qu’en moyenne les masques réduisent la ventilation de 19% et que cela atteint 24% pour les N95.

Il n’y a pas de variation significative sur la fréquence respiratoire mais on note une petite élévation de pression sanguine systolique, toujours avec un effet plus important pour les N95. Par ailleurs, si de façon globale, on ne relève pas de variation significative du rythme cardiaque, il semble que les N95 ont tendance à faire croître ce rythme.

 

Effets physiques sur la peau couverte par le masque

Tout d’abord, la température de la peau couverte par le masque augmente avec le port du masque aussi bien au repos que pendant des activités. Et cette élévation est le fait des masques N95, pas des masques chirurgicaux. Sans doute, une raison pour laquelle certaines personnes apprécient le port du masque en période de froid sec : l’humidité augmente dans l’espace interne séparant le masque de la peau.

Néanmoins, chose peu étudiée, les bactéries aiment bien l’humidité, et donc il n’est pas étonnant de constater comme l’a récemment fait une équipe japonaise, que le port prolongé du masque favorise l’accumulation de bactéries sur la face interne du masque, telles que des staphylocoques blancs ou dorés [6]. Ces derniers partagent avec la bactérie Escherichia coli le triste privilège d’être au premier rang des germes responsables d’infections nosocomiales (infections contractées à l’hôpital) [7].

Et il vient d’être étudié par une équipe canadienne un modèle de co-infection in vitro entre le staphylocoque doré et le SARS-CoV-2, avec le staphylocoque qui augmenterait d’une dizaine de fois la réplication du virus responsable du Covid-19 [8].

 

Mesures des symptômes et des sensations

L’inconfort perçu est significativement plus élevé en portant un masque aussi bien au repos que pendant des activités et quel que soit le type de masque. L’envie de se gratter est également augmentée avec un N95 pendant les activités. L’effort perçu est accru lors d’activités en portant un masque quel que soit son type et il n’y a pas de différence significative entre N95 et masque chirurgical. En accord avec ce résultat, la perception du manque d’air augmente durant les activités.

De même, avec la chaleur et l’humidité perçue durant les activités, où c’est significatif avec les masques chirurgicaux.

 

N95 versus chirurgical

Globalement les masques N95/FFP2 conduisent à des effets plus néfastes comparés aux masques chirurgicaux : moins bonne oxygénation du sang, augmentation du rythme cardiaque, de la perception d’inconfort, de l’humidité.

La tendance est également bien palpable pour le dioxyde de carbone sanguin, le volume minute, la chaleur, les sensations d’effort et de manque d’air et la pression sanguine systolique, même si ce n’est pas statistiquement significatif, sans doute en raison d’un nombre trop limité d’études avec des effectifs trop modestes et un temps de suivi trop bref.

 

 

Prévalence des symptômes

Les maux de tête viennent … en tête… des symptômes les plus fréquents avec une prévalence de 62% pour tous les masques et qui monte à 70% avec les N95. Par ailleurs, on déplore pour plus de 35% des usagers des problèmes d’acné et d’irritation de la peau. Également un bon tiers des porteurs de masques ressentent le manque d’air.

Plus de la moitié des porteurs de N95 (comparé aux 17% avec les masques chirurgicaux) constatent des démangeaisons. Et finalement, les vertiges n’auraient une prévalence que de 5% (cela fait quand même pas mal de personnes à l’échelle du globe…) mais attention, ce symptôme n’a été étudié que chez 153 sujets et évidemment il faudrait pousser plus loin les mesures toujours avec une population plus consistante.

 

Conclusions

Indubitablement, les masques faciaux limitent la qualité de la respiration naturelle. Cette nouvelle façon de vivre imposée par des décisions politiques n’est pas sans effets délétères potentiels sur notre respiration externe (voies respiratoires, poumons) et interne (au niveau cellulaire) en affectant de nombreux processus physio-métaboliques. On en a vu les manifestations symptomatiques dans la population générale. Clairement les masques N95 restreignent significativement la prise d’oxygène et l’évacuation correcte du dioxyde de carbone.

Le déclin de la SpO2 est à rapprocher d’un déclenchement et d’une extension de stress oxydatif. Celui-ci, on le sait, peut inhiber les réponses immunitaires à médiation cellulaire pour combattre les infections virales, ce qui peut conduire progressivement à des phénomènes d’immunosuppression. C’est donc un terreau fertile pour contracter une infection, y compris le SARS-CoV-2, et rend plus sévères les conséquences de cette infection. Sans oublier que les durées prolongées de conditions hypoxiques et les faibles niveaux d’oxygène favorisent les conditions pour la croissance et la progression de cancers.

Cela fait peut-être sourire au premier abord, quand on évoque l’augmentation de l’humidité et de la température induite par les masques, mais cela facilite la pénétration de liquide à travers le tissu des masques. Cela augmente donc les chances d’accumulation de toutes sortes de micro-organismes bactériens ou fongiques pathogènes mais cela facilite également la réexposition lors de la respiration à des virus qui pourraient être coincés et enrichis dans des gouttelettes insérées dans le filtre des masques. Dans un scénario catastrophe, on peut donc imaginer que l’isolement pendant des périodes prolongées de personnes portant des masques promeut les conditions pour l’émergence de souches nouvelles ou avec des mutations pathogènes contre lesquelles les autres individus seraient vulnérables.

Si les mesures rapportées ne constituent pas en soi nécessairement des dépassements de seuils dramatiques, il faut anticiper qu’elles annoncent un risque pour tous les individus à risque pour mettre en place des stratégies de compensation, telles que les personnes âgées et les malades avec des pathologies cardiorespiratoires, des infections, du diabète, et des cancers (cela fait donc beaucoup de monde !). N’oublions pas que des neurologistes ont pu observer des changements de signaux lors d’imagerie du cerveau par IRM à cause du port du masque [9], et que l’on peut détecter une baisse de plus de 50% de l’oxygénation du cerveau, en particulier dans une région importante pour la cognition, après 6 heures de portage de masque N95, en lien avec des symptômes cliniques d’un état confus [10]. Ceci avait amené les auteurs à conclure que la population générale ne devrait pas porter de masque N95. Dans le domaine de l’ophtalmologie, outre le risque de dommage rétinien signalé, il a été mesuré une augmentation de la pression intraoculaire après seulement 5 minutes de portage de masque. Ainsi le port de masques pourrait contrarier les traitements visant à réduire cette pression intraoculaire et exacerber des problèmes irréversibles de vision chez les individus avec un glaucome [11].

Dans la mesure où de nombreux symptômes, environ 40%, sont partagés entre COVID-long et port du masque, on peut se demander si on attribue toujours le délit au bon truand ? Mais pour cela, il faudrait plus de recherches spécifiques sur ce phénomène.

Enfin, en termes d’efficacité contre la propagation de l’infection au SARS-CoV-2. Si l’on se réfère aux endroits où la population a une certaine accoutumance au port du masque et se plie facilement à sa recommandation ; regardez la Corée, Taïwan, Hong-Kong et Singapour ! Ce n’est pas le masque qui a empêché la propagation rapide du cher Omicron…Bref, il serait temps de reconsidérer les obligations généralisées du port du masque sur des critères purement scientifiques sans aucune interférence politique, en prenant en compte des considérations humanitaires et éthiques.

Il est urgent de peser prudemment les effets nocifs du port prolongé du masque en rapport avec le réel bénéfice contre la transmission des infections virales qui n’a jamais été prouvée.

 

Références

[1] https://www.conseil-scientifique-independant.org/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

[2] https://www.conseil-scientifique-independant.org/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

[3] Pritam Sukul, Julia Bartels, Patricia Fuchs, Phillip Trefz, Rasmus Remy, Leo Rührmund, Svend Kamysek, Jochen K Schubert, Wolfram Miekisch. European Respiratory Journal 2022; DOI: 10.1183/13993003.00009-2022. (Article disponible gratuitement en ligne :  https://erj.ersjournals.com/content/early/2022/02/10/13993003.00009-2022

[4] Kisielinski K, Hirsch O, Wagner S, Wojtasik B, Funken S, Klosterhalfen B, Kanti Manna S, Prescher A, Sukul P and Sönnichsen A (2023) Physio-metabolic and clinical consequences of wearing face masks—Systematic review with meta-analysis and comprehensive evaluation. Front. Public Health 11:1125150. doi: 10.3389/fpubh.2023.1125150. (Article disponible gratuitement en ligne : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2023.1125150/full)

 

[5] Kisielinski K, Giboni P, Prescher A, Klosterhalfen B, Graessel D, Funken S, Kempski O, Hirsch O. Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards? International Journal of Environmental Research and Public Health. 2021; 18(8):4344. (Article disponible gratuitement en ligne : https://doi.org/10.3390/ijerph18084344)

 

[6] Park AM, Khadka S, Sato F, Omura S, Fujita M, Hashiwaki K, Tsunoda I. Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic. Sci Rep. 2022 Jul 18;12(1):11361. doi: 10.1038/s41598-022-15409-x. PMID: 35851044; PMCID: PMC9293923. (Article disponible gratuitement en ligne : https://www.nature.com/articles/s41598-022-15409-x.pdf)

 

[7] https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/staphylocoque

[8] Goncheva MI, Gibson RM, Shouldice AC, Dikeakos JD, Heinrichs DE. The Staphylococcus aureus protein IsdA increases SARS CoV-2 replication by modulating JAK-STAT signaling. iScience. 2023 Feb 17;26(2):105975. doi: 10.1016/j.isci.2023.105975. Epub 2023 Jan 13. PMID: 36687318; PMCID: PMC9838083. (Article disponible gratuitement en ligne : https://www.cell.com/iscience/fulltext/S2589-0042(23)00052-4?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS2589004223000524%3Fshowall%3Dtrue)

[9] Law CSW, Lan PS, Glover GH. Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Neuroimage. (2021) 229:117752. doi: 10.1016/j.neuroimage.2021.117752. (Article disponible gratuitement en ligne : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X?via%3Dihub)

[10] Vakharia RJ, Jani I, Yadav S, Kurian T. To study acute changes in brain oxygenation on MRI in healthcare workers using N95 mask and PPE kits for six hours a day. Ind J Radiol Imaging. (2021) 31:893–900. doi: 10.1055/s-0041-1741086 (Article disponible gratuitement en ligne :  https://www.thieme-connect.com/products/ejournals/abstract/10.1055/s-0041-1741086)

[11] Janicijevic D, Redondo B, Jiménez R, Lacorzana J, García-Ramos A, Vera J. Intraocular pressure responses to walking with surgical and FFP2/N95 face masks in primary open-angle glaucoma patients. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. (2021) 259:2373–8. doi: 10.1007/s00417-021-05159-3 (Article disponible gratuitement en ligne : https://link.springer.com/content/pdf/10.1007/s00417-021-05159-3.pdf)

 

 

 

A retenir

En 2020, on oblige les gens à porter des masques.

En 2023, Cochrane confirme, encore, que les masques sont inutiles. [1]

 

 

Introduction

Les masques sont le point central du dispositif de lutte contre le COVID. Central car visible sur le visage de tous les adultes et enfants.

La France, par son ministre de la Santé M Véran, a imposé les masques à l’ensemble de la population dès juillet 2020 jusqu’en mars 2022. En octobre 2020, les enfants, dès 6 ans, ont dû supporter, eux aussi, le masque à l’école jusqu’à 10h par jour.

Était-ce scientifiquement et médicalement justifié ?

 

Nous avons déjà largement répondu à cette question durant les derniers mois. [2] [3]

 

https://reinfocovid.fr/science/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

https://reinfocovid.fr/science/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

Mais cette fois, c’est la revue Cochrane qui vient donner le résultat de son analyse de l’efficacité des masques à réduire les contaminations d’infections virales.

 

 

Cochrane c’est quoi ?

 

Cochrane est un groupe de chercheurs indépendants ayant pour objectif d’éclairer la prise de décision en matière de soins de santé.

Cochrane est un réseau mondial et indépendant qui compte des membres dans plus de 50 pays

Les revues Cochrane sont mondialement reconnues comme fournissant les preuves du plus haut niveau en matière de soins de santé fondées sur des données probantes.

Le « gold standard » en médecine.

 

C’est pour cela que leur revue sur les masques de janvier 2023 n’est pas passée inaperçue.

 

 

 

Les résultats de leur analyse de 2023

 

En janvier 2023, Cochrane publie une revue de plus de 300 pages sur les mesures non pharmaceutiques pour réduire les contaminations de la population par les virus respiratoires.

Une partie est évidement consacrée aux masques.

 

Au total, 78 études sont incluses dont 11 études (représentant 610872 participants supplémentaires) publiées entre 2020 et 2022. Il s’agit donc d’études faites spécifiquement pour le COVID.

Chaque étude est très précisément détaillée et analysée dans les 300 pages de la revue.

 

La conclusion est simple bien que très prudente.

« Le port du masque dans la communauté fait probablement peu ou pas de différences »

« Les résultats ne suggèrent pas que les masques chirurgicaux réduisent la propagation virale »

« Les masques FFP2/N95 pourraient avoir un impact marginal »

 

En résumé, Cochrane confirme, avec beaucoup de précautions oratoires, n’avoir trouvé aucune preuve d’efficacité.

Les masques chirurgicaux, mais aussi FFP2, ne montrent aucune action significative sur le contrôle des épidémies virales respiratoires.

Il est difficile d’être plus clair.

 

 

 

Mais en fait…

 

En novembre 2020, Cochrane avait déjà publié une analyse de l’efficacité des masques. La conclusion était exactement la même :

« Aucune une preuve suffisante d’efficacité des masques ».

 

La revue de 2023 ne nous apprend finalement rien de nouveau. Elle confirme juste que les études faites spécifiquement sur le COVID ne montrent pas non plus d’efficacité du masque.

Notamment celle faite au Bangladesh que nous avions aussi analysée. [4]

 

Mais en fait…

L’OMS, fin 2019, avait déjà fait la même analyse, par la lecture de 1100 études et avait mis en avant les mêmes publications que la revue Cochrane. [2]

Sans surprise, l’OMS avait conclu que les masques n’étaient pas utiles.

Dans les mêmes termes que Cochrane.

 

 

La mémoire courte ?

 

Et pour finir, il ne faut pas oublier qu’en 2002, il était considéré comme de la torture de faire porter des masques…

En effet, des médecins de la Croix-Rouge qui avaient pu se rendre à la prison de Guantanamo avaient considéré que les masques chirurgicaux portés, sous la contrainte, par les prisonniers étaient une torture. [5]

 

Les prisonniers sont masqués dans un but de contrainte psychique

 

Et pourtant, en 2020, beaucoup ont trouvé judicieux (sans aucune justification véritablement rationnelle) d’en faire porter à des enfants de 6 ans toute la journée.

Sous l’œil complaisant et malsain des mêmes qui n’en mettaient pas…

 

Il existe des milliers d'exemple comme celui ci.

 

Un monde de fous

 

On est dans un monde de FOUS.

Les scientifiques de COCHRANE concluent que l’ensemble de la littérature montre une efficacité nulle (non significative) des masques. En tout cas, une efficacité qui n’a jamais été possible de mettre en évidence…

 

Mais, face aux nombreuses autorités sanitaires qui ont rendu le port du masque obligatoire sans aucune base scientifique, Mme Soares-Weiser, rédactrice en chef de la COCHRANE est obligée de faire un communiqué pour expliquer que leur étude ne veut pas dire ce que ça semble vouloir dire.

 

Les auteurs ne cautionnent pas !

 

Selon Jefferson, auteur principal : « Cochrane a de nouveau jeté ses propres chercheurs sous le bus. Les excuses émises par Cochrane proviennent de Soares-Weiser, pas des auteurs de la revue »

Jefferson « pense que Soares-Weiser a fait une erreur colossale. Cela renvoie le message que Cochrane peut subir des pressions de la part des journalistes pour modifier leurs critiques… Cela crée un dangereux précédent »

 

Il faut aussi souligner que Mme Soares-Weiser, rédactrice en chef n’a toujours pas pris contact avec les auteurs, au 15 mai 2023, pour répondre à leur questions…

 

 

Les masquophiles aux abois

 

Évidemment les masquophiles sont touchés par les conclusions de cette étude COCHRANE car elles viennent confirmer, encore une fois, qu’en 100 ans, aucune étude de qualité suffisante ne montre une efficacité des masques.

 

Alors les masquophiles expliquent que cela ne veut rien dire !

Non !

Ils demandent plus d’études et rappellent qu’en attendant, il faut continuer à le porter.

 

En fait, il faut comprendre que tant que les études ne montreront pas une efficacité des masques, comme leur foi leur dit, il faudra faire d’autres études. Encore et toujours.

Et porter le masque en attendant…

 

 

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! »

Albert Einstein,

 

 

 

[1] https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/epdf/full

[2] https://reinfocovid.fr/science/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

[3] https://reinfocovid.fr/science/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

[4] https://reinfocovid.fr/science/le-masque-reduit-les-infections-covid-de-006/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11809632/

 

Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace et peut même être néfaste.

Nous en avons sélectionné quelques-unes que nous décrivons ci-dessous.

ÉTUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT UNE EFFICACITE NULLE OU NON PROUVEE
Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

L’hygiène des mains a eu un effet protecteur important.
L’utilisation du masque facial a fourni un effet protecteur non significatif.

Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Jefferson et al. Cochrane Data base of Systematic Reviews. 2020, Issue 11. Art. No.: CD006207. DOI: 10.1002/14651858.CD006207.pub5.
https://www.cochrane.org/CD006207/ARI_do-physical-measures-such-hand-washing-or-wearing-masks-stop-or-slow-down-spread-respiratory-viruses

Nous ne savons pas si le port de masques ou de respirateurs N95/P2 aide à ralentir la propagation des virus respiratoires.
Les programmes d’hygiène des mains peuvent aider à ralentir la propagation des virus respiratoires. »

Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Nicolas Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

Dans l’ensemble, l’utilisation de masques dans la communauté n’a pas réduit le risque de grippe, d’infection respiratoire virale confirmée, de syndrome grippal ou de toute infection respiratoire clinique.

L’utilisation de masques dans les ménages avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.

Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Ermengol Coma et al. Arch Dis Child. 2022 Aug 23;archdischild-2022-324172. doi: 10.1136/archdischild-2022-324172
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

« Les mandats de la FCM dans les écoles n’étaient pas associés à une incidence ou à une transmission plus faible du SARS-CoV-2, ce qui suggère que cette intervention n’était pas efficace. Au lieu de cela, la dépendance à l’âge était le facteur le plus important pour expliquer le risque de transmission pour les enfants scolarisés. »

Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial. Henning Bundgaard et al. Ann Intern Med.2021;174:335-343. [Epub 18 November 2020]. doi:7326/M20-6817
https://www.acpjournals.org/doi/full/10.7326/M20-6817

« La recommandation de porter des masques chirurgicaux pour compléter d’autres mesures de santé publique n’a pas réduit le taux d’infection par le SARS-CoV-2 chez les porteurs de plus de 50 % dans une communauté avec des taux d’infection modestes, un certain degré de distanciation sociale et une utilisation générale peu courante du masque. Les données étaient compatibles avec des degrés moindres d’autoprotection.»

ETUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT DES DOMMAGES SUITE AU PORT DU MASQUE

Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

«Des mesures par capnographie montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO 2 de 7,4 %. »

Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344
https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

« …un total de 109 publications pertinentes ont été trouvées pour évaluation dans le cadre de notre examen… »
« Dans cet article, nous nous référons à la détérioration psychologique et physique ainsi qu’aux multiples symptômes décrits en raison de leur présentation cohérente, récurrente et uniforme dans différentes disciplines en tant que syndrome d’épuisement induit par le masque (MIES).2chute et fatigue ( p < 0,05), une cooccurrence groupée d’insuffisance respiratoire et de chute d’O 2 (67 %), de masque N95 et d’augmentation de CO 2 (82 %), de masque N95 et de baisse d’O 2 (72 %), de N95 masque et maux de tête (60%), troubles respiratoires et échauffement (88%), mais aussi échauffement et humidité (100%) sous les masques. Le port prolongé du masque par la population générale pourrait entraîner des effets et des conséquences significatives dans de nombreux domaines médicaux »

Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

« Essai contrôlé randomisé d’adultes en bonne santé âgés de 18 à 29 ans. Les participants ont effectué deux (avec et sans masque facial en tissu) des tests d’effort cardiopulmonaire maximal (CPET) sur un tapis roulant en suivant le protocole de Bruce. La tension artérielle, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène, l’effort et l’essoufflement ont été mesurés. Les données descriptives et les antécédents d’activité physique ont été recueillis avant l’essai ; les perceptions du port de masques faciaux et les données expérientielles ont été recueillies immédiatement après l’essai masqué.
Les masques en tissu ont entraîné une réduction de 14 % du temps d’exercice et une diminution de 29 % de la VO 2 max, attribuées à l’inconfort perçu associé au port du masque. Par rapport à l’absence de masque, les participants ont déclaré se sentir de plus en plus essoufflés et claustrophobes à des intensités d’exercice plus élevées tout en portant un masque facial en tissu. Les entraîneurs, les entraîneurs et les athlètes devraient envisager de modifier la fréquence, l’intensité, la durée et le type d’exercice lorsqu’ils portent un masque facial en tissu. »
Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

“Le port de NMC (masques chirurgicaux ou masques FFP2-) augmente rapidement la teneur en CO 2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez les enfants en bonne santé dans une position de repos assise qui pourrait être dangereuse pour la santé des enfants. »

Erik Loridan sur les fondements scientifiques du masque.

Synthese du CSI n°62 du 07 juillet 2022

Emmanuelle Darles: « 2020 : la première année où on a plus de morts en dehors de l’hôpital qu’à l’hôpital »

Eric Menat ; « La prévention en période de Covid-19 »

Philippe de Chazourne : « Retour d’informations (masques, vaccins, traitements) : Le centre 15, un acteur « oublié » … »

L’objectif est d’analyser les décès par lieu de décès depuis 2000, de comparer la variation des décès en milieu hospitalier et hors milieu hospitalier notamment en 2020. À partir d’une situation déjà fragile, on observe un nombre de décès hors milieu hospitalier qui augmente avec le temps et qui peut être lié aux causes suivantes : effet de la loi Santé de 2016, fermeture de lits d’hôpitaux, déserts médicaux. Lié aussi au vieillissement de la génération Baby Boomer. Le vaccin agit en prévention d’un seul virus et d’un seul variant. La prévention intégrative présentée par le Dr Eric Ménat agit sur les défenses immunitaires donc contre TOUS les virus et TOUS les variants. Le centre d’appel 15 est une mine d’or de données toutes populations confondues, données qui ne sont malheureusement pas exploitées.

Synthese du CSI n°05 du 6 mai 2021