Turbo-cancers, maladies auto-immunes et pathologies neurologiques survenant après la vaccination ARNm anti-covid

par Dr Ute Krüger, traduit par Laurent Mucchielli et Francis Leboutte

Cet article constitue la version française d’un article publié en Allemand par le Berliner Zeitung le 2 octobre 2024. Il a été traduit par Francis Leboutte (La Décroissance, Belgique) et Laurent Mucchielli (CNRS, Aix-en-Provence), avec l’accord de l’auteure.

Résumé : Le fait que les vaccins ARNm anti-covid provoquent des « turbo-cancers » a été présenté par les médias mainstream comme une « fake news » (par exemple ici France Culture en octobre 2023). C’est pourtant une réalité empirique. La docteure Ute Krüger est spécialiste en pathologie avec 25 ans d’expérience professionnelle. Elle a travaillé comme médecin-chef dans le service de pathologie clinique de plusieurs hôpitaux suédois. Depuis que ces injections ont été rendue obligatoires et administrées en masse, elle a observé une augmentation des cancers très agressifs (« turbo-cancers »), des maladies auto-immunes et des maladies neurologiques. Elle présente ici le résultat de ses observations cliniques et de son enquête.

* * * * *

Depuis mon enfance, j’ai toujours souhaité devenir médecin pour pouvoir aider les gens. Au lycée de Seelow/Brandebourg, mon intérêt pour le microscope a été éveillé dans un cours de biologie. La structure des plantes à fort grossissement me fascinait beaucoup. Après mon année de stage préuniversitaire en 1989 dans le service de cardiologie aiguë de la Charité de Berlin, j’ai étudié la médecine à la Humboldt-Universität de Berlin. Dans ma thèse de doctorat, j’ai analysé près de 7500 cas d’autopsie. J’y ai comparé les diagnostics posés par les médecins cliniciens, comme les causes de décès, avec les résultats de l’autopsie à des fins de contrôle de qualité. Au cours des années suivantes, j’ai travaillé comme médecin assistant au service de pathologie clinique de l’hôpital Oskar-Ziethen Lichtenberg et j’ai réussi l’examen de spécialisation en pathologie en 2004. Le microscope est devenu mon compagnon de tous les jours.

En raison de l’impossibilité de concilier travail et famille en tant que médecin en Allemagne, je suis partie avec mon partenaire de l’époque à Växjö, dans le sud de la Suède, en 2005. J’y ai travaillé pendant dix ans en tant que médecin-chef au service de pathologie clinique de l’hôpital central, dont j’ai également été la directrice médicale pendant les quatre dernières années. Au cours des huit années suivantes, j’ai été chef de clinique en pathologie à l’hôpital national de Kalmar, en Suède, et, en même temps, chef de clinique à l’Institut des sciences cliniques de l’université de Lund, en Suède.

À l’université, j’ai mené des recherches sur le cancer du sein afin de mieux comprendre la biologie des tumeurs et les facteurs de risque du cancer du sein. L’objectif était de trouver des moyens de prévenir cette maladie. En même temps que j’ai commencé à travailler à Kalmar et à Lund, j’ai été membre du conseil d’administration de la Société suédoise de pathologie pendant cinq ans, afin d’améliorer la qualité de la pathologie en Suède. J’ai donc 25 ans d’expérience dans le domaine de la pathologie. Jusqu’en 2022, j’ai diagnostiqué des milliers de cancers et d’autres maladies dans le cadre de mon activité clinique en tant que spécialiste du cancer du sein.

En automne 2021, d’étranges cas de cancer se sont multipliés

En automne 2021, j’ai remarqué un changement dans l’apparition du cancer du sein dans mon travail de routine à l’hôpital. Je voyais plus souvent que d’habitude des tumeurs chez des patientes plus jeunes, souvent âgées de 30 à 50 ans, et je voyais plus de tumeurs à croissance rapide et donc des tumeurs plus grosses. Il y avait le plus souvent non pas une, mais plusieurs tumeurs simultanées dans un sein. Le cancer du sein semblait également se développer plus souvent dans les deux seins en même temps. J’ai également remarqué qu’il y avait apparemment plus de récidives chez les patientes qui avaient guéri du cancer du sein auparavant. Il s’agissait alors d’une croissance tumorale très rapide avec une dissémination tout aussi rapide de la tumeur dans tout le corps, ce que j’ai constaté à plusieurs reprises quelques mois après la vaccination anti-covid à ARNm (désormais « Corona », pour raccourcir).

Comme je voyais un lien entre ces tumeurs « d’un genre nouveau » et la vaccination contre la Covid-19 (appelée par la suite, pour simplifier, vaccination Corona), j’ai signalé de nombreux cas à l’agence suédoise des médicaments. En outre, j’ai essayé de trouver des collègues germano­phones lors de la deuxième conférence de pathologie à Berlin afin d’infirmer ou de confirmer mon hypothèse de ce que j’ai appelé le « turbo-cancer » après la vaccination Corona. Je voulais lancer une étude à grande échelle. Mon objectif était d’arrêter toutes les vaccinations Corona avant que cette question ne soit résolue. Malheureusement, il ne s’est trouvé qu’un seul collègue pathologiste autrichien intéressé pour répondre à mon appel. À deux et surtout en plus de l’activité clinique quotidienne, un tel travail n’était pas gérable.

Au fil des mois, j’ai reçu de nombreux courriels de collègues, de proches et de personnes concernées par le turbo-cancer. Il semblait donc que je n’étais pas la seule à avoir remarqué un lien possible entre les vaccins Corona et les cancers agressifs.

Une étude réalisée en Grande-Bretagne en octobre 2023 a examiné la mortalité par cancer chez les personnes âgées de 15 à 44 ans. Il s’agit donc de personnes très jeunes, chez qui le cancer était jusqu’à présent plutôt rare comme cause de décès. Pour le cancer du sein chez les femmes, on a constaté une augmentation de 28 % des décès par cancer en 2022. Les chiffres sont encore plus alarmants pour le cancer du pancréas : dans ce cas, on a constaté une augmentation de 80 pour cent des décès chez les femmes et de 60 pour cent chez les hommes. En outre, on a constaté une augmentation de 120 pour cent des décès chez les hommes, causés par un cancer de la peau (mélanome).

Une surmortalité inexpliquée

Cette question est d’autant plus brûlante que nous avons effectivement affaire depuis 2021 à une surmortalité inexpliquée.

Si l’on regarde les taux de mortalité des quatre dernières années en Allemagne, on constate une nette surmortalité, surtout pour les dernières années. Dans la prépublication d’une étude de cette année, on peut voir que la surmortalité est corrélée aux infections Corona et aux décès pendant la première phase de la pandémie sans vaccination. Cependant, au cours de la deuxième et de la troisième année de la pandémie, on constate une augmentation considérable de la surmortalité qui ne peut pas être expliquée par les infections Corona, mais qui doit être considérée en relation avec les vaccinations Corona.

Selon l’étude, plus le nombre de vaccins administrés était important, plus la surmortalité était élevée. De plus, la surmortalité au cours des deux dernières années de pandémie a considérablement varié entre les Länder. Ainsi, pour la troisième année de la pandémie, la surmortalité a été estimée à 5-6 % à Berlin, en Brandebourg et en Saxe, alors qu’elle était environ deux fois plus élevée à Brême et dans la Sarre avec 11 %. La surmortalité est en corrélation avec le nombre de personnes vaccinées contre la maladie de Corona dans les Länder. L’étude dit textuellement : « Plus le nombre de vaccins administrés dans un Land est élevé, plus l’augmentation de la surmortalité est importante » (traduction de l’auteur).

Dans ce travail scientifique, le nombre de mort-nés a également été étudié. Là encore, il apparaît que le nombre de mort-nés est en corrélation avec le nombre de vaccinations Corona dans la population au cours de la troisième année de la pandémie.

Dans la prépublication d’une autre étude parue en août 2024, la surmortalité en Autriche est étudiée. L’âge des personnes décédées y est notamment pris en compte. Il s’avère que la surmortalité des 15-29 ans pour l’année 2023 atteint le chiffre incroyable de 34 %.

Dès août 2021, le célèbre pathologiste et directeur de l’Institut de pathologie de la Clinique universitaire de Heidelberg, le professeur Peter Schirmacher, a mis en garde contre un nombre élevé de décès dus à la vaccination qui ne sont pas connus. Ensuite, fin novembre 2022, il a publié une étude, et, dans un entretien avec Die Welt, il a expliqué peu après les résultats de sa recherche. L’étude a porté sur des personnes qui, dans les 14 jours suivant la vaccination, sont décédées de manière inattendue alors qu’elles semblaient en bonne santé. Dans 30 % des cas, il y avait un lien entre la vaccination et le décès. Schirmacher a souligné que d’autres études étaient nécessaires et a supposé que « dans l’un ou l’autre cas, la crainte de résultats désagréables » pourrait peut-être faire obstacle à la poursuite des recherches.

Les autopsies fournissent des informations importantes

Sans autopsie, il n’est pas possible de déclarer les décès dus aux effets secondaires des vaccins au Paul-Ehrlich-Institut, l’institut fédéral allemand pour les vaccins et les médicaments biomédicaux. Dans ce contexte, il faut aussi mentionner que de nombreuses personnes vaccinées sont décédées subitement chez elles. Lors de l’examen externe du corps, la mention « naturel » a été cochée comme type de décès et aucune autopsie n’a été pratiquée. Ainsi, les décès éventuellement liés aux vaccins Corona n’ont pas été pris en compte dans les statistiques.

En 2021, j’ai fait la connaissance du professeur Arne Burkhardt, un collè­gue pathologiste très compétent. Il avait décidé, avec l’avocat Elmar Becker, d’enquêter sur les décès survenus après une vaccination Corona. Burkhardt voulait déterminer s’il existait un lien de cause à effet entre la vaccination et le décès. De nombreuses personnes de l’espace européen s’étaient adressées à lui après que des proches soient décédés après avoir été vaccinés. Les rapports d’autopsie des pathologistes ou des médecins légistes n’ont toutefois pas établi de lien avec la vaccination Corona. Les familles ont cependant douté de ce résultat et ont veillé à ce que les instituts de pathologie ou de médecine légale envoient des échantillons de tissus de leurs défunts au professeur Burkhardt.

Ce travail sans doute unique au monde a commencé au premier semestre 2021 dans son laboratoire de pathologie à Reutlingen. En été 2021, le professeur Walter Lang, un pathologiste expérimenté, a rejoint l’équipe.

Dans presque trois quarts des 89 cas de décès examinés jusqu’en juin 2023, les résultats indiquent, selon Burkhardt, un lien entre le décès et la vaccination Corona. Il a été constaté que les lésions tissulaires étaient liées au nombre de vaccinations Corona. Ainsi, les lésions tissulaires graves étaient nettement plus fréquentes chez les personnes décédées après plusieurs vaccinations Corona qu’après une seule. Dans plus de la moitié des cas, la cause du décès était une inflammation du muscle cardiaque. La plus jeune personne décédée était une étudiante de 16 ans. Il était connu que tous les nouveaux vaccins Corona pouvaient provoquer une myocardite. Cela se retrouve également dans l’analyse des rapports sur les effets indésirables du vaccin de la société Pfizer. Toutefois, au vu des résultats des professeurs Burkhardt et Lang, la fréquence indiquée dans l’analyse de Pfizer semble bien en dessous de la réalité.

Dans près de 90 % des cas de décès étudiés par Burkhardt et Lang, on a constaté une inflammation des vaisseaux sanguins, grands et petits. L’inflammation de l’aorte, le plus gros vaisseau sanguin de notre corps, était plus fréquente que la moyenne. Vous vous doutez bien qu’une inflammation de la paroi vasculaire entraîne une fragilité du vaisseau, qui peut alors se rompre sous l’effet de la pression exercée, ce qui provoque une hémorragie rapide de la personne.

Les maladies auto-immunes comme conséquence de la vaccination ?

Par ailleurs, les deux pathologistes ont décrit des modifications inflammatoires dans les organes, appelées maladies auto-immunes. Il s’agit de maladies dans lesquelles le système immunitaire du corps attaque les propres tissus de l’organisme. J’aimerais ici expliquer brièvement comment les vaccins à ARNm agissent selon l’état actuel des connaissances. Ces vaccins modifient la programmation cellulaire des cellules saines du corps. Avant ces vaccins Corona, notre corps ne produisait pas de protéines de pointe [Spike]. Depuis ces vaccinations Corona basées sur l’ARNm, les cellules saines de notre corps produisent ces protéines du coronavirus et les présentent à la surface des cellules. Pour les cellules de la défense immunitaire de l’organisme, ces cellules sont étrangères et elles sont combattues.

Ainsi, les cellules saines (présentant des protéines Spike) sont donc attaquées, ce qui provoque une inflammation appelée réaction auto-immune. Dans une étude coréenne publiée en juillet de cette année dans la revue scientifique reconnue Nature, il apparaît qu’après une vaccination de rappel, c’est-à-dire une deuxième vaccination Corona, on trouve un risque accru de certaines maladies auto-immunes. On cite ici l’alopécie circulaire [zones circulaires sans cheveux], le psoriasis et le rhumatisme articulaire. Il est important de mentionner ici que ces complications vaccinales peuvent en principe survenir sur tous les organes.

Après le décès inattendu et soudain de notre cher collègue Burkhardt, j’ai considéré qu’il était de mon devoir de mettre à la disposition du public les résultats qu’il avait trouvés. En l’espace d’un an, j’ai rassemblé ces résultats et les ai publiés dans le livre Geimpft – gestorben – Histopathologischer Atlas der Corona-Impfschäden, paru en août 2024. Il présente 57 cas de patients dont le décès est, dans la grande majorité des cas, en relation démontrable avec l’injection du vaccin Corona. Ce livre s’adresse en priorité aux pathologistes, mais aussi aux médecins d’autres spécialités ainsi qu’aux non-médecins intéressés par la santé.

D’une part, les images de coupes de tissus sont présentées afin de sensibiliser les collègues travaillant dans le domaine de la pathologie de routine et de la médecine légale à l’égard de ces résultats totalement nouveaux et d’attirer l’attention sur les modifications typiques des injections d’ARNm. D’autre part, les descriptions de cas correspondantes sont incluses, documentant les circonstances tragiques et les souffrances multiformes des personnes ayant subi ces vaccinations.

Apparition fréquente de maladies neurologiques

Les maladies neurologiques sont également plus fréquentes après les vaccinations Corona. Voici un exemple tiré de mon activité de pathologiste : j’ai autopsié un patient décédé après avoir reçu deux vaccins Corona. En raison d’une maladie maligne, il avait reçu une chimiothérapie et une thérapie visant à atténuer la réponse immunitaire. En même temps, il a reçu deux doses du vaccin contre la Covid-19.

J’affirme que n’importe quel non-médecin comprend qu’on ne peut pas, d’une part, freiner le système immunitaire et, d’autre part, donner un vaccin qui présuppose une réponse du système immunitaire au plus haut degré. L’homme a développé des paralysies sur tout le corps relativement peu de temps après les vaccinations et est décédé trois mois plus tard. J’ai voulu publier ce cas avec deux professeurs très expérimentés de l’hôpital universitaire de Lund, en Suède, et de la Charité de Berlin. Pendant plus de six mois, j’ai donc été en contact avec le British Medical Journal, une revue spécialisée reconnue. On m’a demandé à plusieurs reprises d’apporter des modifications au texte et d’effectuer de nouvelles colorations en laboratoire, pour finalement recevoir, après de nombreux contacts par courriel, un bref message me disant qu’un cas similaire venait d’être publié et que le journal n’était plus intéressé par mon article.

Suite à cela, je me suis adressé à un autre journal, où le texte a été publié en décembre 2022. Malheureusement, cet article ne se trouve pas sur Pubmed, la plateforme de publications scientifiques – que j’appellerais le « Wikipédia des scientifiques et des médecins ». Je me demande donc combien d’études scientifiques et de descriptions de cas publiées ne se trouvent pas non plus sur cette plateforme.

Jusqu’à présent, les vaccins étaient normalement développés et testés pendant sept à huit ans avant d’être autorisés. Les vaccins Corona, quant à eux, ont été mis sur le marché moins d’un an après avoir été testé de manière totalement insuffisante.

Non seulement d’innombrables personnes sont tombées malades après ces vaccins, mais de nombreuses personnes sont également décédées après ces vaccins. Dans une étude de juin 2024, des effets secondaires graves ont été constatés dans 11 % des cas pour le vaccin de Pfizer et dans 21 % des cas pour celui de Moderna après ces vaccinations à ARNm. En comparaison, les anciens vaccins influenza n’ont provoqué que 0 à 4 % d’effets secondaires graves. En revanche, la probabilité de mourir d’une infection à Corona est désormais estimée à seulement 0,1 %. À mes yeux, le vaccin Corona était et est malheureusement toujours une expérience sur nous, les humains.

D’autres chiffres alarmants concernent le taux de natalité. Une étude des naissances vivantes en Europe datant de 2022 montre que dans tous les pays étudiés, on constate une baisse du nombre de naissances pouvant aller jusqu’à plus de 10 %. Dans ce contexte, il a pu être démontré dans les coupes de tissus de l’institut du laboratoire de Burkhardt que la protéine Spike était présente dans les ovaires. Ce fait permet de conclure qu’une inflammation peut également se produire à cet endroit, ce qui peut à son tour entraîner la formation de cicatrices et une éventuelle stérilité. Dans les coupes de tissus des testicules de jeunes décédés, on a trouvé un nombre considérablement réduit de spermatozoïdes, un cas est également illustré dans le livre décrit ci-dessus. Ces changements dans les organes sexuels sont effrayants et pourraient expliquer la baisse de la natalité.

La politique plutôt que la science

On sait désormais, après la divulgation des documents de l’état-major de crise, d’abord secrets, de l’Institut Robert Koch (RKI) en Allemagne, qu’il n’y avait et qu’il n’y a pas de base scientifique pour de nombreuses mesures imposées par les politiques en rapport avec le Corona.

Les scientifiques et les médecins qui se sont longuement penchés sur les conséquences de ces vaccinations Corona sont traités d’affabulateurs, de conspirationnistes, voire d’extrémistes de droite. Ma tentative de mettre en garde contre de ce que l’on appelle le turbo-cancer après les vaccinations Corona a été qualifiée de sabotage par les médias suédois – sabotage contre la campagne de vaccination qui prévoyait de vacciner tout le monde contre le Corona.

En raison du fait que la politique a pris le pas sur la science, j’ai démissionné de mon poste de médecin-chef à l’hôpital de Kalmar et à l’hôpital universitaire de Lund. J’étais profondément choquée et je ne pouvais plus, en mon âme et conscience, faire partie d’un système de santé aussi peu scientifique. L’un de mes principes est de ne pas faire de mal aux gens, comme je l’ai juré dans le serment d’Hippocrate (la formulation de l’éthique médicale).

J’en appelle à vous, soyez actifs. Informez-vous. Remettez tout en question, même ce que l’on vous sert sans cesse sur un plateau d’argent dans les médias. Contrôlez également les références bibliographiques que j’ai citées.

Les dégâts causés par ces vaccins à base d’ARNm contre Corona sont désormais connus. Cette technique à ARNm n’a pas encore été suffisamment testée et éprouvée. À l’avenir, veuillez vous informer sur les bases desquelles sont fabriqués les vaccins que vous souhaitez recevoir.

Et n’oubliez pas que la peur affaiblit notre système immunitaire. Soyez le plus possible dans la nature et renforcez-le de cette manière. Notre corps est fantastique, soutenez-le et ayez confiance en lui et en vous !

 

Le 29 août 2024, MODERNA a publié dans « Nature communications » les données concernant l’efficacité de son vaccin ARNm-1273 contre le COVID. La publication contient de nombreux tableaux tant dans l’article que dans les suppléments disponibles. [1]

 

Dans le résumé de l’article, MODERNA met en avant une sécurité acceptable et une bonne efficacité de la dose de rappel, le « BOOSTER ». La réduction de l’incidence pendant la vague d’Omicron BA.1 annoncée est de 47% par rapport à la double injection d’une primo-vaccination.

 

Chacun conviendra que 47% est une efficacité très moyenne.

Pourtant c’est elle que MODERNA a choisi de mettre en avant. Et pour cause, la primo-vaccination était censée produire une efficacité de 94,1% quand MODERNA se gargarisait avec sa publication dans le célébrissime New England Journal of Medicine. [2]

 

Désormais, avec les informations disponibles dans le reste de cet énième article d’auto-satisfaction industrielle, on comprendra qu’en fait, il n’y avait pas grand-chose de mieux à mettre en avant.

 

 

La limite de 14 jours

 

Evidemment, et comme toujours, les calculs des fabricants partent du postulat que les « évènements » (infections, maladies…) qui se produisent dans les 14 jours suivant la vaccination ne sont pas liés à l’injection vaccinale.

Ainsi, les fabricants les comptabilisent comme des événements appartenant à la catégorie des « non-vaccinés ».

 

L’accès aux données permettrait de calculer l’efficacité vaccinale avec un seuil à 13 jours, ou 12 jours et pourquoi pas 1 jour.

Si les résultats étaient différents, ils seraient forcément en défaveur de l’efficacité des vaccins et montreraient des efficacités plus faibles.

 

Le choix de 14 jours permet donc de minimiser les mauvais résultats des vaccins.

 

 

 

Analyse de l’efficacité avant le rappel : table 1

 

La table 1, présentée dans l’article, montre notamment le nombre des malades gravement atteints avec ou sans vaccination, en fonction de différentes périodes de temps successives où les variants dominants du SARS-CoV-2 différaient. En faisant la somme de tous les sujets déclarés gravement malades du COVID entre le 1er septembre 2021 et le 7 avril 2023, on compte 36 cas chez les vaccinés et 20 chez les sujets ayant reçu un placebo. En tenant compte de la taille de la population dans chaque bras vaccinal et placebo, on déduit une efficacité vaccinale sur l’ensemble de la période présentée dans le tableau de -60%. Cela est un peu moins dramatique si l’on raisonne en « personnes mois », où l’efficacité grimpe à -31% !

Donc, indépendamment du mode de calcul, il y a plus de chance d’être gravement malade en ayant été vacciné qu’en ayant reçu un placebo.

 

 

Ainsi, dès les premières données, il est confirmé que le vaccin de MODERNA n’est pas efficace.

Au contraire.

Mais surtout cela confirme que tous les médecins, tous les soignants qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

Parmi les informations importantes de cette table1, l’essai de MODERNA nous confirme que le variant OMICRON présente une dangerosité bien plus faible que la souche initiale ou que le variant DELTA.

En effet, les essais de MODERNA rapportent que, dans le groupe des non vaccinés, il n’y a eu aucun cas grave de COVID entre avril 2022 et avril 2023. Et il y a seulement eu 5 cas graves depuis l’émergence du variant Omicron donc à une période où le variant DELTA était toujours présent.

 

 

 

Efficacité du rappel, le « BOOSTER »

 

La table 2 présente les résultats après l’injection du « BOOSTER ».

 

Pour les cas de COVID, l’efficacité vaccinale est de seulement 8% ou 14% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Pour les cas graves de COVID, l’efficacité vaccinale est de seulement 5% ou 9% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

MODERNA indique donc, à travers ce tableau 2, que le BOOSTER ne protège pas significativement.

A peine quelques %.

 

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

 

Efficacité du rappel par rapport à une infection par le SARS-CoV-2 avant le rappel : table 3

 

 

Dans la table 3 des essais de MODERNA, il y a la distinction entre 2 types de patients qui ont reçu le « BOOSTER » :

  • Ceux qui ont été infectés par le SARS-CoV2
  • Ceux qui n’ont pas été infectés par le SARS-CoV2

 

Dans le cas des patients non infectés, le booster montre une efficacité de seulement 7% à 13% ce qui est très faible et en cohérence avec la table 2.

 

Par contre, dans le cas des patients ayant subis une infection par le SARS-CoV2, la prise du BOOSTER montre une efficacité de -37% à -41% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Le « BOOSTER » montre un effet très défavorable sur les gens qui ont déjà été infectés par le virus. En plus de ne pas les protéger, le vaccin les rend plus sensibles.

 

Ces résultats montrent que les patients infectés n’auraient pas dû être vaccinés.

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

 

Le booster et l’infection (table 4)

 

MODERNA présente les données comparant les groupes qui ont reçu le « BOOSTER » à ceux qui n’ont pas reçu de « BOOSTER ».

 

Concernant les cas graves, l’efficacité vaccinale sur l’ensemble de la période est de -28% à 3% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Les résultats montrent par conséquent que le « BOOSTER » n’est pas efficace.

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

Table S15 : Incidence au cours du temps du COVID après la 2e injection de la primo-vaccination

 

Analysons maintenant la table S15 présentée dans les suppléments de l’article qui donne les résultats des 2 premières doses de vaccins « Primary Series ».

 

En analysant le nombre total de cas (la somme de toutes les périodes), il apparait d’abord que le COVID est finalement assez rare. En 1 an, entre le 1er juillet 2020 et le 1er juillet 2021, il n’y a eu que 10 cas pour les 10623 patients non vaccinés.

 

10 cas pour 10623 en 12 mois !

MODERNA prouve que le COVID n’avait rien de particulièrement contagieux.

 

Il apparait ensuite que l’incidence est plus élevée chez les vaccinés.

MODERNA a comptabilisé, pour l’ensemble de la période du tableau 15 (1er juillet 2020 au 31 mars 2023), 668 cas chez les vaccinés pour 387 chez les non vaccinés.

 

Le calcul de l’efficacité vaccinale donne un résultat compris entre -28% et +14% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ». Pour certaines périodes spécifiques comme celle du pic épidémique de l’été 2021, l’efficacité vaccinale est de -47%.

 

Cette valeur reste très loin des publicités faites pour le vaccin de MODERNA au moment où la vaccination était quasiment obligatoire en France.

 

 

 

Table S16 : Incidence au cours du temps des différents type d’événements après la 2e injection de la primo-vaccination

 

 

Analysons maintenant la table S16 présentée dans les suppléments.

 

Elle permet de distinguer les cas mais aussi les COVID (donc des malades), les patients gravement malades et finalement les patients décédés du COVID.

 

Pour les cas présentant au moins 2 symptômes, les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -30% à 13% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

 

Concernant les personnes malades du COVID avec au moins 1 symptôme (la définition du CDC), les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -32% à 12% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

 

Concernant les personnes gravement malades du COVID, les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -73% à -17% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

Les vaccinés sont plus gravement atteints que les non vaccinés.

 

En résumé, MODERNA fournit des chiffres qui montrent que les vaccinés sont dans le meilleur des cas très peu protégés et dans le pire des cas, plus souvent malades que les non vaccinés.

 

 

 

Table S17 : Les autres critères d’évaluation après le booster

 

Le tableau S17 montre les données pour d’autres critères d’efficacité, notamment la mortalité après l’injection du « BOOSTER ».

 

0 décès pour 16319 patients suivis.

 

MODERNA prouve ici que la mortalité du COVID est extrêmement faible puisqu’il n’y a aucun décès dans le groupe des individus qui n’ont pas reçu le « BOOSTER » (Part C).

 

Pour tous les autres critères présents dans ce tableau S17, autres que la mortalité, l’efficacité vaccinale est comprise entre -12% et +8%

 

Ces résultats montrent, une fois encore que le « BOOSTER » de MODERNA n’apporte aucune protection significative contre les critères importants comme sur les formes graves.

 

 

Conclusion

 

Quelques soient les chiffres que l’on prend, le résultat est toujours le même :

  • Au mieux le vaccin ne donne aucune efficacité
  • Au pire il aggrave la situation en rendant les gens plus malades.

 

Maintenant que ces résultats sont rendus publics, il serait intéressant de les soumettre à toutes les personnes politiques, mais aussi aux ordres professionnels et surtout aux soignants, en commençant par les médecins, pour vérifier s’ils sont toujours sur leur position de fin 2021 :

« il faut un booster. »

 

Quelque soit leur réponse, il restera que leurs propos n’avaient aucune base scientifique ou médicale.

Il restera surtout que les soignants qui ont recommandé ce « BOOSTER » sont des charlatans au sens de l’article R4127-39 du code de santé publique. Et qu’à ce titre ils devraient être poursuivis et sanctionnés par leurs ordres.

 

 

[1] https://www.nature.com/articles/s41467-024-50376-z

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33378609/

 

Invités :

  • Alexandra Henrion Caude – Généticienne, ancienne directrice de recherche à l’INSERM
  • Dr Martine Gardenal – Médecin homéopathe
  • Helene Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM

Sujet : « Vaccination : vers une médecine de l’augmentation et un abandon du soin aux malades ? »
Animateur : Dr Philippe De Chazournes – Médecin généraliste omnipraticien

Invité : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

Sujet : Potentiel amyloidogène de spike

Animateur : Dr Eric Ménat – Médecin généraliste

Discutante : Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM

Bande annonce:

LE LIVRE ÉVÉNEMENT SUR LES DÉSASTRES DE LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE

Disponible à partir du 17 mars

https://www.editionsdemilune.com/collection-resistances/63-un-autre-regard-sur-le-covid-19.html

OUVRAGE COLLECTIF – regroupant les meilleurs spécialistes du sujet:

Médecins et professionnels de la santé publique, les auteurs de ce livre sont des lanceurs d’alerte qu’il faut écouter. Certains sont connus, d’autres moins. En participant au Conseil scientifique indépendant, tous ont tenté d’initier un débat public sur la manière dont était conduite la crise sanitaire, en particulier sur la nécessité de soigner les malades du Covid, Tous ont cédé leurs droits d’auteur à une association de victimes des vaccins. Aucun n’a de lien d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique.

VERTIGINEUX

Début 2020, un nouveau virus « d’origine naturelle » apparaît en Chine, avant de se répandre rapidement sur toute la planète. Parce qu’il n’existe aucun traitement pour se protéger de cette maladie « extrêmement mortelle », les gouvernements sont contraints de « confiner leurs populations ». Les confinements bouleversent nos vies, tout comme l’arrivée des masques, des gestes-barrières, du gel hydro-alcoolique, des couvre-feux, du télétravail, des passes (sanitaire puis vaccinal) que nous impose la « nouvelle normalité ». L’espoir de sortir de cette crise ne peut venir que de la mise au point rapide de vaccins à ARN-messager, une nouvelle technologie « sûre et efficace ». Après l’inoculation de milliards de doses du « produit-miracle » et malgré l’apparition de variants, l’épidémie est finalement contrôlée, grâce au courage et à la lucidité de nos gouvernants. Les effets secondaires sont « rares et sans gravité ». Bienvenue dans le merveilleux « monde d’après » !.

Problème : tout ou presque de ce discours officiel répété jusqu’à la nausée par les médias de masse est faux

Documents scientifiques à l’appui, les auteurs de ce livre collectif expliquent clairement tous ces éléments et bien d’autres encore pour remettre les choses à l’endroit et mieux comprendre la période que nous avons traversée. Ils sont en majorité des médecins humanistes et des professionnels spécialistes de la santé publique, ainsi que des lanceurs d’alerte.

Liste des auteurs: Laurent MUCCHIELLI, Laurent TOUBIANA, Michel CUCCHI, Pierre CHAILLOT, Patrick MEYER, Dominique LABBÉ, Nicole DELÉPINE, Gérard DELÉPINE, Vincent PAVAN, Emmanuelle DARLES, Éric MÉNAT, Gérard MAUDRUX, Hélène BANOUN, Laurence KAYSER, Mélodie FERON, François PESTY, Éric LORIDAN, Philippe de CHAZOURNES, Liutwin PIERNET et Louis FOUCHÉ.

Invité : Pierre Openvaet – spécialiste de la donnée et parieur professionnel

Sujet : Éclairages sur l’essai clinique des Vaccins Pfizer-BioNTech contre la Covid-19. Revue des questions majeures posées par les données qui ont permis la mise sur le marché des vaccins Covid Pfizer-BioNTech : pourquoi avons-nous besoin d’investigations transparentes ?

Discutante: Hélène Banoun – pharmacienne, ancienne Chargé de Recherches INSERM

Bande annonce:

 

 

En janvier 2021 commence la plus massive campagne de vaccination que la France, mais aussi que le monde, ait connue.

  • En moins de 4 mois, il y a eu 1 milliard de doses injectées dans le monde.
  • Il n’a fallu qu’un mois supplémentaire pour en injecter un autre milliard.
  • Et jusqu’en 2022, il y a eu 1 milliard de doses injectées tous les mois. [1]

 

Aucun traitement médical n’avait connu cette situation surtout qu’il s’agit d’une technologie ARNm jamais utilisée sur l’homme et qui a été préparée en moins de 8 mois, selon l’affirmation du PDG de Pfizer, Albert Bourla

« L’essai marque une étape importante dans la quête historique de huit mois pour développer un vaccin »

 

De la magie !

 

Pour être utilisé aussi massivement, le vaccin doit être très efficace et très sûr.

Il ne pourrait logiquement en être autrement.

Sinon, cette attitude serait scientifiquement et surtout médicalement incompréhensible.

 

 

Les résultats de 2020

 

Le 18 novembre 2020, la société PFIZER annonce par un communiqué de presse que l’efficacité de son vaccin est de 95%.

 

Tous ceux qui faisaient la publicité de ce vaccin dans les médias, qu’ils soient médecins, professeurs de médecine ou encore ministre, mettaient en avant une efficacité de 95%.

 

« le vaccin est efficace à 95% »

 

Mais ils ne précisaient jamais le critère de cette efficacité.

 

Par défaut, la population imaginait que le vaccin empêchait 95% des décès, ou 95% des passages en réanimation ou 95% des formes graves.

Ils avaient tort. Mais ils étaient trompés par les discours médiatiques qui ne donnaient pas les précisions suffisantes pour que l’information soit complète.

 

Cette efficacité de 95% ne concerne que le fait d’être infecté.

 

L’efficacité sur les décès, les formes graves n’a pas été testée par PFIZER, avec l’assentiment des pouvoirs sanitaires publics ; car ce n’est sûrement pas un paramètre important…

 

 

Le calcul de Pfizer est simple.

Lors des essais cliniques, qui ont duré environ 3 mois, Pfizer annonce les incidences suivantes [2] :

  • Non vaccinés : 0,75% (162 cas pour environ 22000 cobayes)
  • Vaccinés : 0,037% (8 cas pour environ 22000 cobayes)

 

Pour faire ce calcul, PFIZER ne prend en compte que les vaccinés 2 doses de plus de 7 jours.

Le calcul de l’efficacité fait par Pfizer, à partir de ces 2 valeurs donne alors un résultat d’efficacité de 95%.

 

 

En conclusion, le vaccin est vraiment exceptionnel et il faut vacciner la planète entière.

 

Pourtant à cette date, novembre 2020, le vaccin est en essai clinique de phase 3 depuis quelques mois seulement et le restera jusqu’au milieu de 2023.

Ainsi il ne s’agit pas de résultats finaux et uniquement sur la capacité à empêcher l’infection.

(Nous ne discuterons pas ici de la qualité, des méthodes, de la légitimité des résultats obtenus par Pfizer et nous ne prenons que leurs résultats bruts comme ils les ont eux-même présentés).

 

 

Les résultats de 2023

 

Le 28 juillet 2023, Pfizer finalise son rapport sur l’essai clinique C4591001 commencé le 29 avril 2020. [3]

Au détour d’une page, parmi des milliers, il apparait que le graphique présent dans la publication de novembre 2020 sur une durée d’une centaine de jours de suivi est maintenant disponible pour presque 1000 jours.

 

Il apparait clairement que Pfizer a choisi de proposer la vaccination aux cobayes du groupe placébo qui apparaissent en vert sur le graphique. Et donc de faire disparaitre progressivement le groupe contrôle… Ce que la FDA n’a pas apprécié…

 

Comme en novembre 2020, il est possible de faire le calcul d’efficacité en utilisant les chiffres d’incidence cumulative qu’il est possible de lire sur le graphique. On trouve une moyenne de :

-30%.

Moins 30% !

Cela signifie que le vaccin ne protège pas contre les infections mais qu’en plus il est néfaste.

Les cobayes vaccinés ont 31% plus de risques d’avoir une infection au SARS-CoV2.

L’effet inverse de celui recherché et tant vanté.

 

 

 

Conclusion

 

En novembre 2020, Pfizer annonce avec insistance, et l’aide des médias, une efficacité de 95% contre les infections.

 

En juillet 2023, le rapport final de Pfizer montre une efficacité négative de -30%. Le vaccin est néfaste contre les infections. Plus de risque d’être infecté quand on est vacciné.

Evidemment PFIZER n’a fait aucun communiqué de presse pour cette information.

Et les autorités de santé qui ont reçu le rapport dès le 30 juillet 2023 n’ont rien dit non plus.

 

On peut les comprendre.

Comment annoncer que l’efficacité quasi miraculeuse de 95%, les 95% qui ont permis de vendre le vaccin sur la planète entière, les 95% qui ont permis aux gouvernements d’obliger à la vaccination, est devenue négative… ?

 

Par honnêteté ?

Visiblement pas.

Mais tout le monde se doutait que l’honnêteté n’était pas présente chez Pfizer ou chez les autorités de santé notamment Française.

 

 

[1] https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

[3] mega.nz/folder/LZJ31KqK#m1Z6XM90LFNaoFn4KGkYgA

le vaccin serait une réussite

 

 

Pour prouver qu’un vaccin est efficace, il suffit de montrer le nombre de vies qu’il a sauvées depuis son entrée en utilisation. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un article [1] qui déclare que les vaccins contre le COVID auraient épargnés pas moins de 1,4 million de vies pour la zone Europe.

 

Tout le monde serait évidemment satisfait de ce résultat.

 

Pour évaluer le nombre de vies sauvées, il suffit de faire la différence entre le nombre de morts attendus à cause de la maladie et le nombre de morts réellement rapportés pour cette même maladie.

La question qui se pose est de savoir si les calculs faits par l’OMS sont crédibles ou non.

 

 

Les paramètres qui influencent la mortalité

 

La mortalité d’une maladie, ici par infection virale, dépend de plusieurs paramètres qui vont additionner leurs effets dans le temps.

 

Virulence des variants successifs

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV2, il est apparu de très nombreux variants qui ont montré une évolution vers des formes moins virulentes mais plus contagieuses. Cette évolution du virus lui permet de s’adapter et de se répandre dans la population et d’y perdurer.

Effectivement, pour le COVID, les variants successifs ont montré une diminution importante de leur virulence en passant de la souche initiale de 2020 à la souche Omicron de 2022. [2]

Ainsi dès 2021, à cause de la succession de ces variants, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Immunisation de la population

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, la population est considérée comme naïve. C’est-à-dire qu’elle n’a aucune immunisation contre ce pathogène. Ainsi tous les individus sont susceptibles d’attraper mais surtout de développer la maladie.

On peut considérer que pour le COVID, le début d’année 2020 correspond à une période pendant laquelle l’immunité de la population vis-à-vis du SARS-CoV2 était nulle.

Au fil de l’année, et des infections par le SARS-CoV2, la population ayant survécue, s’est immunisée et elle est donc devenue moins sensible aux virus de même souche que ceux rencontrés précédemment, et les individus moins susceptibles de décéder de l’exposition aux souches contre lesquelles ils sont immunisés.

Ainsi dès 2021, étant donné cette immunisation naturelle faite à partir de 2020, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Population à risque

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, ce sont évidemment les populations à risque qui sont les plus impactés et en particulier les individus les plus fragiles soit d’un point de vue immunitaire, soit vis-à-vis de leur état de santé, d’autre(s) pathologie(s), ou tout simplement de leur âge. Ce phénomène est connu sous le nom « d’effet moisson ».

En 2020, le COVID a essentiellement ciblé les personnes âgées puisque d’après les chiffres de santé publique France, plus de 50 % des décès concernaient les plus de 83 ans alors qu’ils ne représentent qu’une très faible part de la population.

En 2020, le COVID, d’une façon ou d’une autre, a provoqué le décès de ces individus les plus fragiles.

Ainsi dès 2021, du fait de la disparition d’une partie de cette population particulièrement vulnérable, il y avait moins de personnes susceptibles de décéder à cause du COVID et le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Bilan

 

En cumulant l’ensemble de ces paramètres, il devrait y avoir automatiquement une diminution du nombre de décès attribué au COVID par rapport à 2020. C’est-à-dire qu’en 2021 devait se produire une diminution du nombre de décès même en l’absence de vaccination.

 

 

Nombre de mort attribué au COVID

 

Pour faciliter l’utilisation des résultats nous avons choisi de faire le comptage des décès, au niveau de l’Europe, sur une année de mars à mars puisque le point de départ est mars 2020.

En Europe, les vaccins ont commencé à être administrés début 2021. En mars 2021 il n’y avait que 2% à peine de la population qui était considérée comme vaccinée pour atteindre presque 70 % en mars 2022. [3]

 

Il est donc possible de choisir la période allant de mars 2020 à mars 2021 comme une période sans vaccination et de mars 2021 à mars 2022 comme une période avec vaccination.

Sur cette période sans vaccin, de mars 2020 à mars 2021, il y a eu environ

858 000 décès

d’après les chiffres donnés par les autorités sanitaires officielles de chaque pays.

 

Sur la période suivante, de mars 2021 à mars 2022 il y a eu environ

890 000 morts

 

Ourworldindata.org

On constate qu’entre les 2 périodes choisies, une sans vaccin et l’autre avec vaccin, il y a globalement le même nombre de décès (même un peu plus pour être précis) attribués au COVID.

Cela pose question sur l’efficacité de la vaccination.

 

Evaluation de l’efficacité du vaccin

On constate donc qu’entre les 2 périodes choisies (sans et avec vaccin), il y a globalement le même nombre de décès attribués au COVID.

On pourrait donc conclure que le vaccin utilisé en 2021 n’a aucun impact, aucune utilité puisque le nombre de décès attribués au COVID ne diminue pas.

 

En effet, au regard de ces chiffres, il apparaît nettement que la vaccination n’a pas été en mesure de montrer un impact sur le nombre de décès attribués au COVID sur une période de 1 an.

Le nombre de décès n’a pas diminué.

 

 

Mais si l’analyse prend en compte, les trois paramètres cités plus haut, qui ont été décrit comme ayant la capacité de diminuer le nombre de morts, il apparaît alors que si les vaccins n’ont pas été capables de diminuer le nombre de décès, ils ont malheureusement annihilé

  • l’effet protecteur de l’immunisation de la population
  • la présence de variants moins virulents
  • ou encore de la diminution des personnes les plus fragiles

 

Il faut comprendre que les vaccins n’ont malheureusement eu aucun effet protecteur mais qu’en plus, ils ont eu un effet néfaste.

 

 

La modélisation de l’OMS

 

La question se pose maintenant de savoir comment l’OMS trouve que les vaccins ont sauvé pas moins de 1,4 millions de vies.

Il apparaît premièrement qu’il s’agit d’une modélisation mathématique. Les termes comme estimé ou estimations apparaissent presque 50 fois dans le texte de la publication.

 

En se basant sur les chiffres officiels, il y a environ 2 millions de morts attribués au COVID en mars 2023 qui correspond à la date de la fin de l’étude choisie par l’OMS.

 

Si l’OMS calcule qu’il y a eu 1,4 millions de vies sauvées, c’est que l’OMS prévoyait par son modèle mathématique que sans vaccin il y aurait eu 3,4 millions de morts attribués au COVID à cette date.

 

Le problème majeur, c’est que comme il y a eu environ 856 000 morts en 2020, et qu’à cause des paramètres discutés plus haut, et sans l’utilisation d’un quelconque vaccin, il y aurait dû en avoir moins en 2021 et encore moins en 2022.

 

Même s’il est difficile de déterminer le nombre de morts attendus en absence de vaccin, il n’est pas crédible qu’il soit de 3,4 millions cumulés en mars 2023 compte tenu de l’ensemble de ces paramètres.

 

 

 

Conclusion

 

 

Il a déjà été démontré qu’aucun modèle mathématique, et spécialement ceux de Neil Ferguson de l’Imperial Collège de Londres, ou spécialement ceux de M Cauchemez du célèbre institut Pasteur, en France, ne pouvait prédire un phénomène biologique et encore moins une infection virale au sein d’une population.

D’ailleurs, M Cauchemez le rappelle à chacune de ses publications !

publication Pasteur

 

Mais s’il est impossible de prédire l’avenir avec un modèle mathématique basé sur des données incomplètes et des hypothèses, il faudrait au moins que le modèle mathématique ne soit pas en opposition avec la réalité des chiffres et paramètres disponibles.

 

En l’occurrence, le modèle de l’OMS trouve un chiffre de morts attendus en absence de vaccin qui n’est pas cohérent avec les chiffres initiaux et l’impact du temps sur la mortalité.

 

Ainsi et malheureusement il apparaît qu’une fois de plus l’OMS cherche par tous les moyens à prouver que le vaccin, abondamment recommandé par l’OMS, était utile, et que le rendre obligatoire était légitime.

Qui dirait le contraire avec 1,4 millions de personnes sauvées ?

 

Mais la réalité, c’est que l’OMS, grâce à de belles formules mathématiques, trompe l’opinion publique. Une fois de plus.

Cette attitude n’est évidemment pas respectable tellement elle est grossière. Mais elle est maintenant habituelle.

 

Un autre problème vient du fait que ces informations fort douteuses scientifiquement, ces mensonges diront certains, sont présentés au public par des journalistes et d’autres gens peu scrupuleux dans leur analyse de la publication…

 

 

 

 

 

[1] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.12.24301206v1

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[3] https://ourworldindata.org/covid-vaccinations

 

 

Teaser:

Entretien:

Émission réalisée en traduction simultanée

Invitée : Maria Gutschi – Research Pharmacist, Drug Assessor, Hospital Pharmacy Manager, Antimicrobial Stewardship – BScPhm (University of Toronto); Doctor of Pharmacy (Wayne State University)

Sujet : Residual DNA fragments detected in monovalent and bivalent Pfizer/BioNTech and Moderna modRNA COVID-19 vaccines

Discutante : Hélène Banoun

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Invité : Pr-Dr Martin Zizi – Ancien Directeur Scientifique Médical à la Défense belge, directeur de la Division Épidémiologie et Biostatistiques

Sujet : Les vaccins n’ont eu AUCUN effet sur la mortalité

Discutante : Emmanuelle Darles – Enseignante chercheuse

Animateur : Dr Eric Ménat

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