Sujet : Vaccins traditionnels vs vaccins ARNm-mod: quelles différences et conséquences?

Invité : Dr Bernard Massie – Docteur en microbiologie et immunologie, spécialiste de l’adénovirus, ex Directeur de recherche du Conseil national de recherches du Canada. Commissaire au sein de la Commission d’enquête nationale citoyenne (CeNC) du Canada.

Discutantes :
– Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM
– Carole Cassagne – Biologiste médicale et enseignant-chercheur

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

Sujet : Vaccins traditionnels vs vaccins ARNm-mod: quelles différences et conséquences?

Invité : Dr Bernard Massie – Docteur en microbiologie et immunologie, spécialiste de l’adénovirus, ex Directeur de recherche du Conseil national de recherches du Canada. Commissaire au sein de la Commission d’enquête nationale citoyenne (CeNC) du Canada.

Discutantes :
Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM
– Carole Cassagne – Biologiste médicale et enseignant-chercheur

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé


Sujet : Éthique de la mort en 2024

Invité : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

Discutants : Valérie Ferrier – Journaliste de presse écrite, et Vincent Pavan – Enseignant chercheur en mathématiques

Animateur : Dr Éric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition

Sujet : Éthique de la mort en 2024

Invité : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

Discutants : Valérie Ferrier – Journaliste de presse écrite, et Vincent Pavan – Enseignant chercheur en mathématiques

Animateur : Dr Éric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition

CSI N°156 (partie 2) du 28/11/24 : Dr Louis Fouché – Éthique de la mort en 2024

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Sujet : Éthique de la mort en 2024

Invité : Dr Louis Fouché – Médecin Anesthésiste-Réanimateur, Master II Éthique et Anthropologie de la Santé

Discutants:

  • Valérie Ferrier – Journaliste de presse écrite
  • Vincent Pavan – Enseignant chercheur en mathématiques

Animateur: Dr Éric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition

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Résumé:

L’émission explore le sujet complexe de l’éthique de la mort, en se focalisant sur le débat existant en France concernant l’aide active à mourir.

Louis Fouché présente le contexte législatif et les enjeux éthiques liés à la fin de vie. Il met en lumière les dérives potentielles d’une loi trop permissive, notamment l’hyper-investissement du champ technique au détriment des dimensions symboliques et sociales de la mort.

Valérie Ferrier apporte son expertise journalistique et souligne l’importance de la formation des médecins et du respect de la mort naturelle.

Vincent Pavan, quant à lui, établit un lien entre l’euthanasie et des événements historiques sombres comme le programme T4.

L’émission invite à une réflexion collective sur la fin de vie et à la réappropriation de la mort par la société et les citoyens.

Bonne écoute et n’hesitez pas à partager. 

Visionner l’émission dans son intégralité:

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…. Partagez les moments-clés

  • Extrait 1: la mort comme une transformation comme une autre?

  • Extrait 2: Récapitulons

  • Extrait 3: La mort et la loi, la mort dans la loi

Sommaire

CSI N° 156 du 28/11/24 : Dr Louis Fouché – Éthique de la mort en 2024.

Table des matières

  1. Thème de l’émission et participants
  2. Liens
  3. Résumé
  4. Synopsis de l’émission
  1. Introduction et présentation des intervenants (0:41 – 7:10)
  2. Le cadre conceptuel de la mort et les mécanismes de remédiation (7:10 – 14:00)
  3. La mort en France : Statistiques et cadre légal (14:00 – 30:00)
  4. Euthanasie et suicide assisté : un débat controversé (30:00 – 50:00)
  5. La crise du COVID : un révélateur des dérives et des manipulations (56:00 – 1:09:00)
  6. Un débat manipulé par des intérêts mercantiles et eugénistes (1:09:00 – 1:18:00)
  7. Conclusion : se réapproprier la mort face à la menace de l’expropriation (1:18:00 – 2:12:08)

Glossaire

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4.1.Introduction et présentation des intervenants (0:41 – 7:10)

L’émission débute par un mot de bienvenue d’Eric Ménat, animateur du CSI, qui remercie le public et présente le thème de la soirée : « L’éthique de la mort en 2024 ». Il souligne l’importance de ce sujet et l’objectif du CSI d’informer le public de manière objective et sans conflit d’intérêts, en s’appuyant sur l’expertise de spécialistes.

Eric Ménat introduit ensuite les trois intervenants de la soirée :

  • Louis Fouché (02:12) : Médecin anesthésiste-réanimateur spécialisé en réanimation, il est confronté quotidiennement à la mort et aux décisions éthiques difficiles en fin de vie. Il est également titulaire d’un master 2 en éthique et anthropologie de la santé, ce qui lui permet d’aborder la question de la mort avec une perspective multidisciplinaire.
  • Valérie Ferrier (03:17) : Journaliste de presse écrite spécialisée en santé depuis 30 ans, elle s’est particulièrement intéressée à l’éthique de la mort et a suivi les débats sur l’évolution de la loi Claeys Leonetti. Son expérience et ses contacts à l’étranger lui permettent d’apporter un éclairage international sur la question.
  • Vincent Pavan (04:45) : Mathématicien et contributeur au CSI, il s’est tourné vers l’épistémologie et la biopolitique pour comprendre la gouvernance par les chiffres pendant la crise du COVID. Son expertise lui permet d’analyser les enjeux politiques et sociaux liés à la mort.

Avant de commencer le débat, chaque intervenant précise son absence de conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, vaccinale ou assurantielle, ainsi qu’avec les associations pro-vie ou pro-euthanasie.

4.2.Le cadre conceptuel de la mort et les mécanismes de remédiation (7:10 – 14:00)

Louis Fouché entame sa présentation en définissant la mort comme une transformation inhérente à la vie, au même titre que la maladie, la vieillesse ou la souffrance. Il s’appuie sur les travaux de Marc Grassin et Frédéric Pochard, auteurs de La mort assistée, ainsi que sur son propre livre Agonie, renouveau du système de santé.

Afin d’analyser les différentes réponses apportées à la mort, Louis Fouché propose une grille de lecture en trois champs :

  • Champ symbolique (8:23) : Chaque culture et religion développe des récits, des mythes et des rites pour donner un sens à la mort et aider les individus à traverser cette épreuve. Ces éléments symboliques constituent des outils de « remédiation » face à la transformation que représente la mort.
  • Champ social (8:40) : Les pratiques sociales, telles que les veillées funéraires, les obsèques et l’enterrement, sont des rituels collectifs qui accompagnent le défunt et permettent aux vivants de retisser le lien social malgré la perte d’un des leurs.
  • Champ technique (9:14) : L’hyper développement des technologies médicales et administratives, ainsi que l’omniprésence de la législation, ont conduit à une sur-technicisation de la mort. Cette tendance masque les dimensions symbolique et sociale de la fin de vie, en donnant l’illusion que la technologie peut résoudre la question de la mort.

Louis Fouché  critique ce désinvestissement des champs symbolique et social au profit d’une hyper-technicisation de la mort. Il met en garde contre le risque de perdre le sens profond de la mort et de réduire la fin de vie à un simple processus médical ou administratif.

4.3.La mort en France : Statistiques et cadre légal (14:00 – 30:00)

Pour contextualiser le débat, Louis Fouché présente des données statistiques sur la mort en France :

  • Environ 700 000 décès par an, soit environ 1 800 morts par jour.
  • Un quart des décès sont attribués aux tumeurs malignes.
  • Les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer et Parkinson, touchent un nombre important de personnes, mais la sclérose latérale amyotrophique (SLA) aussi appelée maladie de Charcot, ne représente qu’un faible pourcentage des décès.
  • 45 Français ont eu recours au suicide assisté en Suisse en 2021.

Il souligne la difficulté d’obtenir des statistiques fiables sur les aspirations des Français en matière de fin de vie, en raison du manque de données et de la prégnance des anecdotes.

Louis Fouché aborde ensuite le cadre législatif et réglementaire qui encadre la fin de vie en France, en soulignant son évolution au fil des années :

  • Serment d’Hippocrate et Code de Santé publique (17:00) :  Interdiction pour les médecins de provoquer délibérément la mort, obligation de ne pas prolonger abusivement les agonies et devoir d’accompagner les mourants jusqu’à leurs derniers instants.
  • Loi de 1999 (17:41) :  Introduction de la notion de soins palliatifs et garantie de l’accès à ces soins pour toute personne qui en fait la demande.
  • Loi Leonetti de 2005 (20:44) :  Interdiction de l’obstination déraisonnable et droit du patient de refuser ou d’interrompre un traitement, y compris l’alimentation et l’hydratation artificielles.
  • Loi Claeys Leonetti de 2016 (30:17) :  Extension du droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPCJD) aux patients en fin de vie dont le pronostic vital est engagé à court terme.

Il met en lumière les ambiguïtés et les dérives possibles de la SPCJD :

  • Utilisation par les soignants pour se protéger juridiquement.
  • Extension à des patients dont le pronostic vital n’est pas engagé à court terme.

Il soulève la question de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles, considérées comme des traitements pouvant être interrompus dans le cadre des limitations thérapeutiques, et souligne les incompréhensions que cela peut générer avec les familles.

4.4.Euthanasie et suicide assisté : un débat controversé (30:00 – 50:00)

Louis Fouché analyse le contexte du débat actuel sur l’euthanasie et le suicide assisté en France, en présentant les différents éléments qui ont alimenté la controverse :

  • Avis 239 du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) de septembre 2022 (32:53) :  Favorable à l’autorisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
  • Rapport parlementaire sur l’évaluation de la loi Claeys Leonetti (33:13) :  Jugé insatisfaisant par le CCNE, ouvrant la voie à une révision de la loi.
  • Convention citoyenne sur la fin de vie (33:42) :  Majoritairement en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté, mais avec des avis minoritaires importants.
  • Projet de loi d’avril 2023 (34:08) :  Visant à renforcer les soins d’accompagnement et introduisant la notion floue d' »aide active à mourir ». Ce projet a été abandonné suite à la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024.

Louis Fouché critique la notion « d’aide active à mourir », qui occulte les enjeux réels de l’euthanasie et du suicide assisté. Il s’interroge sur la clarté et l’accessibilité de cette terminologie, soulignant l’importance d’utiliser des termes précis et compréhensibles par tous.

Il compare ensuite les législations et les pratiques en vigueur dans différents pays, en mettant en lumière les risques de dérives et la nécessité de garde-fous :

  • Royaume-Uni (47:37) :  En cours de législation, avec une campagne agressive en faveur de « l’aide active à mourir ».
  • Belgique (48:46) :  Législation très permissive, avec une augmentation importante du recours à l’euthanasie et des condamnations de la Cour européenne des Droits de l’Homme pour des manquements dans les contrôles.
  • Suisse (50:08) :  Seul le suicide assisté est autorisé, avec des associations comme Exit et Dignitas qui encadrent la procédure.
  • Canada (50:49) :  Législation permissive, notamment sous l’influence du Premier ministre Justin Trudeau.

Louis Fouché critique l’absence de contrôles réels dans certains pays, le manque de transparence et les risques d’abus, en citant notamment le cas de la Belgique où moins de 10% des dossiers sont examinés par la commission de contrôle.

Il met en garde contre la « pente savonneuse » qui pourrait conduire à étendre l’accès à l’euthanasie et au suicide assisté à des personnes vulnérables ou dont la vie est jugée « indigne » par la société.

Il insiste sur l’importance de définir clairement les critères d’éligibilité et d’instaurer des garde-fous pour éviter les dérives. Il cite notamment les critères suivants :

  • Majorité (40:05) :  Patient de plus de 18 ans, à l’exception de certains pays comme la Belgique qui autorisent l’accès aux mineurs.
  • Demande réitérée (40:57) : La demande ne doit pas être formulée une seule fois, mais de manière répétée, pour s’assurer de la volonté du patient.
  • Capacité de décision (41:57) : Le patient doit être conscient et capable de formuler sa demande de manière libre et éclairée.
  • Maladie grave et incurable (42:20) : La maladie doit être diagnostiquée et reconnue comme incurable, en excluant les maladies psychiatriques seules dans certains pays.
  • Souffrances inapaisables (42:20) : Les souffrances physiques ou psychiques doivent être réelles et ne pouvoir être soulagées par les moyens médicaux disponibles.
  • Pronostic vital engagé à court terme (42:47) : Le décès doit être prévisible à court terme, avec des variations selon les pays (6 mois en Oregon, « brève échéance » dans d’autres pays).
  • Avis médicaux multiples (42:47) : La décision doit être prise après consultation de plusieurs médecins, incluant parfois des psychiatres ou des psychologues.
  • Délai d’attente entre la demande et l’acte (43:05) : Un délai minimum doit être respecté entre la formulation de la demande et la réalisation de l’acte, pour permettre au patient de changer d’avis.

Louis Fouché souligne que ces garde-fous sont essentiels pour protéger les personnes vulnérables et garantir le respect de la vie.

4.5.La crise du COVID : un révélateur des dérives et des manipulations (56:00 – 1:09:00)

La discussion s’oriente ensuite vers la crise du COVID et son impact sur la fin de vie. Louis Fouché établit un lien entre le débat sur l’euthanasie et les dérives observées pendant la pandémie, notamment dans la prise en charge des personnes âgées et des patients vulnérables. Il cite les exemples suivants :

  • Augmentation des ventes de Rivotril (56:06) : Utilisation massive de ce médicament dans les EHPAD pour « soulager » les patients en détresse respiratoire, avec le risque d’accélérer leur décès.
  • Manque de soins et abandon thérapeutique (56:31) :  Prise en charge inadéquate de certaines populations, notamment les personnes âgées et les patients atteints de trisomie 21, considérés comme non prioritaires.
  • Absence d’enquêtes sérieuses sur les décès (56:50) :  Volonté de dissimuler les dérives et les erreurs médicales commises pendant la pandémie.

La discussion s’oriente ensuite vers la crise du COVID et son impact sur la fin de vie. Louis Fouché établit un lien entre le débat sur l’euthanasie et les dérives observées pendant la pandémie, notamment dans la prise en charge des personnes âgées et des patients vulnérables. Il cite les exemples suivants :

  • Augmentation des ventes de Rivotril (56:06) : Utilisation massive de ce médicament dans les EHPAD pour « soulager » les patients en détresse respiratoire, avec le risque d’accélérer leur décès.
  • Manque de soins et abandon thérapeutique (56:31) : Prise en charge inadéquate de certaines populations, notamment les personnes âgées et les patients atteints de trisomie 21, considérés comme non prioritaires.
  • Absence d’enquêtes sérieuses sur les décès (56:50) : Volonté de dissimuler les dérives et les erreurs médicales commises pendant la pandémie.

Valérie Ferrier, forte de son expérience de terrain et de ses contacts avec des familles de victimes, confirme les observations de Louis Fouché. Elle met en lumière les pratiques d’euthanasie « involontaire » qui se sont développées pendant la crise du COVID, notamment en Grande-Bretagne, où des patients ont été placés sous sédation profonde sans leur consentement et sans que leur pronostic vital ne soit engagé à court terme. Elle souligne également l’importance de contextualiser le débat actuel sur la fin de vie en tenant compte des dérives observées pendant la pandémie.

Vincent Pavan apporte un éclairage historique en faisant le lien entre les pratiques actuelles et l’eugénisme, en rappelant l’épisode du programme T4 en Allemagne nazie et les 76 000 morts dans les hôpitaux psychiatriques français pendant la Seconde Guerre mondiale. Il met en garde contre le retour d’une idéologie eugéniste qui vise à éliminer les « vies indignes d’être vécues » pour des raisons économiques ou utilitaristes, en s’appuyant sur des arguments pseudo-scientifiques et moraux. Il dénonce l’absence de garde-fous réels dans les projets de loi actuels sur la fin de vie et la possibilité d’une instrumentalisation politique de la mort.

4.6.Un débat manipulé par des intérêts mercantiles et eugénistes (1:09:00 – 1:18:00)

Louis Fouché poursuit son analyse en dénonçant la manipulation du débat sur la fin de vie par des acteurs aux motivations troubles. Il identifie plusieurs stratégies utilisées pour influencer l’opinion publique et orienter les décisions politiques :

  • Schismogenèse (1:00:57) : Création de divisions artificielles au sein de la société pour détourner l’attention des enjeux réels et empêcher l’émergence d’un consensus.
  • « Hacking » du processus législatif (1:01:15) : Utilisation de techniques de manipulation pour imposer des choix de société sans véritable débat public.
  • Battage médiatique et propagande (1:02:03) : Utilisation massive des médias pour promouvoir l’euthanasie et le suicide assisté, en s’appuyant sur des arguments simplistes, des anecdotes émouvantes et des témoignages biaisés.
  • Financement opaque (1:07:10) : Implication de milliardaires et de fondations opaques, comme l’Open Society de George Soros, dans le financement d’associations pro-euthanasie.

Louis Fouché dénonce les intentions mercantiles qui se cachent derrière la promotion de la mort assistée, en transformant la fin de vie en un nouveau marché juteux. Il met en garde contre l’idéologie eugéniste qui sous-tend ces initiatives, visant à réduire la population mondiale pour des raisons économiques et environnementales. Il appelle à résister à la « banalisation » de la mort et à réinvestir les dimensions symbolique et sociale de la fin de vie.

4.7.Conclusion : se réapproprier la mort face à la menace de l’expropriation (1:18:00 – 2:12:08)

La discussion se termine par une réflexion sur les solutions possibles pour améliorer l’accompagnement de la fin de vie. Eric Ménat et Valérie Ferrier interrogent Louis Fouché sur les pistes à explorer :

  • Formation des médecins et des soignants (1:51:55) : Améliorer la formation des professionnels de santé à l’accompagnement de la mort, en intégrant les dimensions psychologiques, sociales et spirituelles.
  • Redonner du sens à la mort naturelle (1:52:17) : Déconstruire les mythes qui entourent la mort et les protocoles de fin de vie, en promouvant une approche plus humaine et plus respectueuse du processus naturel de la mort.
  • Réinvestir les dimensions spirituelle et sociale (1:52:17) : Encourager le dialogue et l’accompagnement par les proches, en favorisant la création de rituels personnalisés et significatifs pour le patient et sa famille.

Louis Fouché appelle à un moratoire sur les lois relatives à la fin de vie, en attendant une évaluation sérieuse des pratiques actuelles et des risques de dérives. Il souligne l’importance de la relation de confiance entre le patient et l’équipe soignante, qui prime sur les protocoles standardisés.

Il invite les citoyens à se réapproprier la question de la mort et à ne pas se laisser déposséder de leur fin de vie par des lois iniques. Il conclut en soulignant l’importance de la solidarité et du partage face à la mort, et en encourageant le public à diffuser l’information et à poursuivre le débat.

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Glossaire

Aide active à mourir: Expression floue désignant l’euthanasie et le suicide assisté, c’est-à-dire le fait de provoquer la mort d’une personne à sa demande.

CCNE (Comité consultatif national d’éthique) : Instance consultative française chargée de donner des avis sur les questions éthiques liées à la santé et aux sciences de la vie.

Convention citoyenne : Groupe de citoyens tirés au sort chargés de débattre et de formuler des propositions sur un sujet donné.

Directives anticipées :  Document écrit par une personne précisant ses souhaits concernant sa fin de vie, notamment en cas d’incapacité à exprimer sa volonté.

Disease mongering :  Concept désignant la tendance à pathologiser des états de vie normaux afin de créer de nouveaux marchés pour l’industrie pharmaceutique.

Euthanasie :  Acte délibéré de provoquer la mort d’une personne à sa demande, généralement par l’administration d’un produit létal par un médecin.

Loi Claeys Leonetti  :  Loi française de 2016 encadrant la fin de vie et les droits des malades en fin de vie.

Obstination déraisonnable :  Poursuite de traitements médicaux jugés inutiles ou disproportionnés par rapport au bénéfice pour le patient.

Rivotril : Médicament anxiolytique et anticonvulsivant, parfois utilisé dans les protocoles de sédation palliative.

Personne de confiance :  Personne désignée par un patient pour le représenter et prendre des décisions médicales en son nom en cas d’incapacité.

Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), ou maladie de Charcot : maladie neurodégénérative grave qui affecte principalement les neurones moteurs responsables des mouvements volontaires. Qui se trouvent : dans le cerveau (neurones moteurs supérieurs), ou dans la moelle épinière (neurones moteurs inférieurs).

Sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPCJD) :  Pratique médicale consistant à plonger un patient dans un coma artificiel jusqu’à son décès, afin de soulager ses souffrances.

Suicide assisté :  Acte par lequel un médecin prescrit une substance létale à une personne qui se l’administre elle-même.

Soins palliatifs :  Soins visant à soulager la souffrance et à améliorer la qualité de vie des patients atteints d’une maladie grave et évolutive.

Sujet : l’Hydroxychloroquine

Invité : Pr Philippe Brouqui – Infectiologue renommé dans le domaine des maladies infectieuses et tropicales, IHU Marseille

Discutants :
– Dr Eric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition
– Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

Sujet : l’Hydroxychloroquine

Invité : Pr Philippe Brouqui – Infectiologue renommé dans le domaine des maladies infectieuses et tropicales, IHU Marseille

Discutants :
– Dr Eric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition
Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

 

Sujet : Rétractation de l’étude Pradelle, Lega, et Al, sur le risque de décès associé à l’hydroxychloroquine du début du Covid-19, retour sur un scandale.

Invités : – Vincent Pavan – Enseignant chercheur en mathématiques – Emmanuelle Darles – Informaticienne, Enseignante-chercheuse

Discutant : Xavier Azalbert – Entrepreneur et mathématicien et économiste de formation

Animateur : Dr Eric Ménat – Médecin généraliste

Sujet : Présentation de la nouvelle formule du CSI pour cette 4ème année consécutive depuis le 08/04/2021

Membres du Comité d’organisation du CSI :

Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM

– Carole Fouché – Biologiste médicale et enseignant-chercheur

– Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

– Dr Eric Ménat – Médecin généraliste

Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

-Laurent Toubiana – Epidémiologiste, chercheur à l‘INSERM

Vincent Pavan – Mathématicien, enseignant-chercheur et Auteur

Sujet : Présentation de la nouvelle formule du CSI pour cette 4ème année consécutive depuis le 08/04/2021

Membres du Comité d’organisation du CSI :

– Hélène Banoun – Pharmacienne et ancienne Chargé de recherches INSERM

– Carole Fouché – Biologiste médicale et enseignant-chercheur

– Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé

– Dr Eric Ménat – Médecin généraliste

– Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

-Laurent Toubiana – Epidémiologiste, chercheur à l‘INSERM

– Vincent Pavan – Mathématicien, enseignant-chercheur et Auteur