Point à retenir

  • En 2023, la vaccination des enfants contre le COVID semble toujours un but.
  • Pourtant les enfants ne sont pas à risque.
  • Les vaccins ne montrent pas d’efficacité sur cette tranche d’âge.

 

 

 

Un article récent (15 septembre 2023) du JAMA [1] est utilisé dans les médias pour promouvoir la vaccination des enfants de moins de 5 ans contre le COVID. Mais est-il convaincant ?

 

Introduction

 

La vaccination des enfants est un sujet sensible. D’une façon générale, l’administration de médicaments à des enfants est un sujet sensible. D’autant plus quand il s’agit d’un vaccin issu d’une technologie nouvelle qui n’avait jamais réussi à obtenir une AMM en 30 ans de recherche.

Pour administrer un vaccin à un enfant, il faut être sûr que le bénéfice existe.

Dans le cas du COVID, il est compliqué de trouver un bénéfice puisque les enfants ne sont pas significativement à risque pour cette maladie.

 

Ainsi Santé publique France (SPF) nous informe fin mars 2022 que le variant OMICRON du SARS-CoV-2 n’induit pas la survenue de syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS). [2]

 

De plus, dans son rapport du 7 juillet 2022 [3], SPF nous confirme que :

  • Le variant OMICRON est bien moins dangereux pour les enfants que le variant DELTA qui l’était déjà peu. En effet, la part des enfants sans pathologie grave diminue encore dans les hospitalisations.
  • En plus de 30 mois d’épidémie de COVID (sept 22) [4], il y a eu 1074 PIMS seulement. Soit 36 par mois pour 13 millions d’enfants, et 1 seul décès.

 

En janvier 2023, SPF nous indique que depuis le début de l’épidémie en 2020, 6 enfants seraient décédés du COVID. Soit 2 enfants par an. Pour mémoire, la grippe provoque entre 10 et 40 décès par an selon SPF [5].

 

La prévalence est donc de 2/13 millions = 0,000015%

 

Ainsi il faudrait un vaccin efficace à plus de 99,99998% pour espérer un bénéfice qui dépasse les risques !

Est-ce seulement possible?

 

Mais regardons quand même les résultats mis en avant dans cet article (très court) basé sur un suivi d’enfants âgés entre 6 mois et 4 ans en Californie, et qui ont été diagnostiqués d’une infection respiratoire aiguë et testés pour la détection du SARS-CoV-2 par un test PCR.

 

 

Qui a écrit l’article ?

 

L’étude est clairement annoncée comme étant financée par Pfizer.

Tous les auteurs sont également rémunérés, de près ou de loin, par les fabricants de vaccin et en particulier par Pfizer. Il n’y a ainsi aucun auteur de l’article qui ne soit pas en conflit d’intérêt direct avec les fabricants de vaccins.

Mais cela va encore plus loin, puisque Pfizer a participé

  • à l’interprétation des données
  • à la rédaction du rapport
  • à la décision de soumettre l’article pour publication.

Le niveau d’indépendance de cet article est donc du niveau le plus faible imaginable. En y réfléchissant, il est impossible de le rendre plus dépendant de Pfizer.

Mais oublions ce point pour nous concentrer sur les résultats.

 

 

 

L’outcome choisi

 

« L’outcome » correspond au critère ciblé par les chercheurs pendant l’étude pour mesurer l’efficacité du produit évalué, ici la vaccination des enfants de moins de 5 ans.

 

Comme prévu, et habituel chez Pfizer, il n’y a qu’un seul critère d’évaluation :

 

la positivité au test PCR

 

 

Les résultats positifs sont comptabilisés mais les Ct ne sont évidemment pas indiqués. Il est donc impossible, par exemple, de discuter de la charge virale des enfants qui ont été testés.

 

Mais, plus important, aucune information sur la forme de COVID développée par les enfants positifs n’est donnée. On ne sait pas combien de ces enfants positifs seront hospitalisés pour COVID, ni combien iront en services de soins intensifs pour COVID, ni combien ont juste un rhume. Rien.

Il n’y a donc pas de possibilité de discuter l’efficacité des vaccins sur un autre critère que la positivité au test PCR.

Bref, comme en 2020, une parodie de science.

 

 

La méthodologie

 

L’étude a rencontré 176773 enfants de 6 mois à 4 ans qui sont passés à l’hôpital dans les services d’urgences (ED Emergency Department ou UC Urgent Care) ou pour des examens programmés (« in-person outpatient » en anglais [6])

 

Sur ces 176773 enfants qui se sont présentés à l’hôpital pour diverses raisons, 24261 ont été inclus dans l’étude car ils présentaient les symptômes d’une infection respiratoire aigüe (IRA).

 

 

Problème 1

 

Le choix des patients repose sur le diagnostic des IRA. Cependant l’annexe 1 nous précise que les cas de tétanos (code A37.00), de botulisme (code A37.10) ou encore de rougeole compliquée par une otite moyenne (code B25.0) sont inclus.

De même que les enfants ne présentant qu’une simple fièvre (code R50.9) ou respiration bruyante (code R06.82) sont aussi inclus.

Ainsi, ce sont presque 100 pathologies qui forment les critères d’inclusions (voir supplément 1). [7]

 

 

 

Problème 2

 

Les auteurs ne donnent aucune information sur la gravité de l’infection respiratoire aigüe qui a déclenché l’inclusion de l’enfant dans l’étude. Les auteurs ne précisent pas si les enfants viennent à l’hôpital pour ces symptômes, s’ils seront hospitalisés simplement ou en service de réanimation.

Cependant, 5572 patients sont venus à l’hôpital pour un soin programmé. De fait, pour ces 5572, ce ne sont pas leurs symptômes d’IRA qui les ont amenés à l’hôpital.

 

 

 

Problème 3

 

Les auteurs ne donnent aucune information sur les caractéristiques (démographique, niveau de vie, maladies antérieures, etc…) de la population incluse.

Les auteurs montrent un manque évident de précision sur de nombreux critères pourtant essentiels pour obtenir une analyse de qualité.

 

En effet, ces oublis sont dommageables, car en connaissant le statut vaccinal, il aurait été possible de mieux évaluer l’efficacité du vaccin.

 

Mais ce n’est pas le but de cette étude !

 

Le but est, encore une fois, et seulement :

la positivité au test PCR.

 

C’est exactement le même paramètre que celui utilisé par Pfizer fin 2020 pour annoncer une efficacité de 95%. Une efficacité uniquement sur le risque d’avoir un test PCR positif.

Mais est-ce réellement le critère le plus intéressant ?

Plus que celui de connaitre l’efficacité sur la mortalité ou les formes graves ?

 

 

 

 

Les résultats

 

Pour continuer dans les mêmes schémas, se conformer aux mêmes pratiques, Pfizer a évidemment choisi de ne pas prendre en compte les tests PCR positifs dans les 14 jours suivants l’injection.

Si ce choix peut éventuellement se discuter pour la dose 1, il devient incohérent pour les rappels (dose 2 et suivantes).

 

Ce choix permet de comptabiliser des cas positifs dans la colonne des non vaccinés alors que les individus (des enfants de 4 ans maximum) sont vaccinés.

C’est un moyen de maximiser l’efficacité mesurée.

Un vieux truc de Pfizer pour arranger les résultats.

 

Les résultats sont montrés dans le graphique suivant.

Les résultats sont sans appel : aucune différence significative de réduction du risque entre les enfants vaccinés 2 ou 3 fois.

 

Mais si on regarde un peu mieux, on s’aperçoit que la dose 3 diminue l’efficacité mesurée au niveau de la dose 2.

 

Mais surtout, dès la dose 3, il n’y a plus de différences de risques d’avoir un test positif entre les enfants qui ont reçu 3 doses et les enfants qui n’ont reçu aucune dose. En effet, les résultats englobent l’ODD RATIO de valeur 1 qui correspond aux enfants non vaccinés.

 

Ainsi, la proportion d’enfants non vaccinés ayant un test PCR positif est le même que celui des enfants vaccinés 3 doses.

Il faut comprendre que cela montre qu’avoir reçu 3 doses n’apporte aucune protection sur le critère évalué ici.

Aucune.

 

 

Les chercheurs ont exclu les enfants qui avaient reçu 4 doses.

Si la dose 3 fait augmenter le risque vis-à-vis de la dose 2, on pourrait supposer que l’évolution est défavorable lors du passage de la 3 à la 4.

Et qu’ainsi la dose 4 rend les enfants plus susceptibles d’avoir un test positif qu’avec 3 doses. Soit plus que les non vaccinés…

Comme cela a été montré chez les adultes. [8]

 

Pfizer a choisi de ne pas le montrer donc cela restera une simple hypothèse.

 

 

Effets indésirables de la vaccination ARNm Pfizer

 

Le seul vaccin suivi dans cet article est celui de Pfizer. C’est logique puisque ce sont eux qui payent !

Il serait dommage de montrer que les concurrents font mieux !

 

Néanmoins Pfizer aurait pu évoquer les effets indésirables. Il aurait dû le faire car cela rentre dans l’évaluation d’un médicament.

Mais, dans cet article, il n’est absolument pas question d’évaluer les risques d’effets indésirables.

Au moins, Pfizer ne ment pas puisqu’à aucun moment, il n’affirme qu’il n’y a pas de risques.

 

 

 

 

Conclusion

 

Cet article indique dans son titre qu’il va « évaluer l’efficacité sur les enfants de moins de 5 ans du vaccin Pfizer ».

C’est effectivement une bonne idée tant les politiques et une partie des soignants poussent à la vaccination des enfants.

 

Mais bizarrement l’article ne montre pas de bénéfices de la vaccination contre le COVID des enfants de moins de 5 ans sur

  • Les décès
  • Les formes graves
  • Les hospitalisations
  • Les admissions en réanimation
  • Les formes bénignes
  • Les jours d’écoles manqués
  • La contagiosité des enfants vers les adultes

 

Non !

Juste le risque d’avoir un test positif.

 

Et même sur ce critère, l’article ne montre pas vraiment un effet positif puisque le risque n’est pas réduit dès que l’on dépasse 2 doses.

 

D’ailleurs les auteurs n’osent pas recommander la vaccination des enfants dans leur conclusion.

Et pourtant, en s’appuyant sur cet article, des « gens » vous disent qu’il faut vacciner les enfants contre le COVID.

Que c’est essentiel.

 

Alors, soit ils sont incompétents, soit ils sont corrompus.

L’un et l’autre n’étant pas exclusifs.

 

 

 

 

 

[1] https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2809748

[2] https://santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/surveillance-nationale-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims/documents/bulletin-national/surveillance-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims-ou-mis-c-.-bilan-au-29-mars-2022

[3] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/450682/document_file/2022_LePointSur_Situation_Epidemio_0-17ans_7juillet.pdf

[4] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/474218/3627180?version=1

[5] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/199769/2374179

[6] https://www.sgu.edu/blog/medical/inpatient-versus-outpatient/

[7] https://cdn.jamanetwork.com/ama/content_public/journal/jama/939235/jld230064supp1_prod_1696283268.43592.pdf?Expires=1699904400&Signature=c6acbFuXYjjlW6Mbnz0lwue4nmnB4aN84mLZRwaQ4BCtQ17UeS7NTSMUVy7NukvP-DAyCqgLYuTMDx3dzBLXWNudt~GWhdt6nu4soxlK~WmSFSz-5BVJaxeB16hjODvZjfq0F0FD8TbrHgtNJM1nhKMtk5iPb33ijAC~Jg3327IS6ggrQK8yomQHsS9taVgY-zsRRufXeWTJ3V4K6LVnNxJY5rURZBnuuq5oVCNlMxKxamumBkzLLuco4vFi9bqMDNuvHzGzx4ktDeHJC5zitcJRevIDzdiKcQm6MVdnqrzoNm9Qpjtqp8jyHZ8cWCvN356cj5AGJbOA10zYYmAyiA__&Key-Pair-Id=APKAIE5G5CRDK6RD3PGA

[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37274183/

 

Sujet : Elever son enfant sans crédit social

Invitée : Sonia Delahaigue

Discutants : Dr Eric Menat – Dr Marie Grenet

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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À Retenir

  • Le VIDAL, contre toute attente, affirme encore en juin 2023 que les jouent un rôle central dans la transmission du SARS-CoV-2. [1]
  • Le VIDAL, contre toute attente, affirme encore en juin 2023 que les établissements scolaires sont un moteur de la contamination. [1]
  • Et que donc il faudrait vacciner les enfants. [1]
  • Avant toute chose, cette recommandation laisse perplexe car il est important de rappeler que la vaccination contre le SARS-CoV-2 n’empêche PAS la transmission du virus !

 

 

 

Introduction

Après 3 ans de présence du virus SARS-CoV2, les connaissances se sont accumulées.

 

Au début 2020, la létalité du COVID est annoncée, par le CDC (Center Disease Control) aux USA, à 15%. Évidemment car seuls les malades très malades étaient testés à l’époque…

Ce taux annoncé fait partie d’une succession de déclarations anxiogènes capables de faire peur même au plus zen.

 

Désormais, avec du recul et une meilleure prise en compte de l’ensemble des classes d’âge dans la population générale, on estime que la létalité n’était au printemps 2020 que de 0,15%. Entre temps, comme le recours aux tests de dépistage s’est généralisé et que dans le même temps des symptômes infectieux se sont manifestés à plusieurs reprises dans une proportion très large de la population, l’estimation de la létalité en temps réel du SARS-CoV-2 est sans doute devenue plus fiable. [2]

Juste 100 fois moins en fait.

Depuis Omicron, la létalité est encore moindre.

 

Le cas particulier des enfants

 

Au début 2020, les enfants sont considérés comme des propagateurs importants du virus du COVID ce qui justifie la fermeture des écoles.

Pourtant, très vite les premières publications ont montré le contraire.

L’étude de Santé Publique France sur l’enfant des Contamines est importante car elle est faite au début de l’épidémie. Les cas étaient peu nombreux donc ont été plus faciles à suivre. L’enfant qui était malade a été suivi. Il a été en contact avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club.

Il n’a contaminé personne, même pas ses deux frères et sœurs. [3]

 

Dans un autre pays, la Suède, les résultats ont été identiques.

Bien que la Suède ait gardé les écoles ouvertes, sans masques, il a été constaté une faible incidence de Covid-19 grave parmi les écoliers et les enfants d’âge préscolaire pendant la pandémie de SARS-CoV-2. Parmi les 1,95 million d’enfants âgés de 1 à 16 ans : 0 décès, 15 admissions en réanimation. (C’est bien moins que pour les autres infections saisonnières habituelles [4]. Seulement 20 enseignants ont été admis en en réa sur 103596. Les enseignants présentaient même un risque plus faible que la moyenne des autres professions. [11]

 

Il existe donc des preuves tangibles que les enfants ne sont indubitablement pas des moteurs des contaminations.

 

Et pourtant, en 2023, le VIDAL produit un document qui affirme que les enfants ont un « rôle central des enfants » et surtout au niveau des écoles.

Et qu’il faut par conséquent vacciner les enfants.

 

En 2023, cette prise de position du Vidal semble très bizarre.

 

 

 

Sur quoi s’appuie le VIDAL pour affirmer ça ?

 

Le Vidal s’appuie sur une publication venant de Nouvelle-Zélande publié dans New Zealand Medical Journal. [5]

 

Le VIDAL commence par faire l’éloge de la gestion du COVID par la Nouvelle-Zélande qui visait le « 0 mort » du COVID.

  • Presque 2 ans de confinement
  • Des barrages routiers pour bloquer la population
  • Masque dès l’école primaire.
  • Fermeture des écoles
  • Etc…
  • Etc…

 

En fait, malgré l’ensemble de ces restrictions, toutes plus contraignantes les unes que les autres, la Nouvelle Zélande n’a fait que retarder l’inéluctable. Pour un cout humain, social, sociétale, industriel et commercial démesuré.

 

L’éloge du VIDAL semble bien exagéré car l’évolution est comparable à la France, malgré la vaccination.

 

 

Ensuite le Vidal explique, pour introduire l’article du NZMJ, que de février à juin 2022, 46,4 % des enfants âgés de 5 à 19 ans ont été infectés par SARS-CoV-2, pourcentage qui passe à 66,3 % lorsque l’on considère la période allant de février à septembre 2022. Ainsi, en huit mois, deux tiers de la population infantile et adolescente a été infecté par Omicron.

 

Sans s’en rendre compte le VIDAL nous montre que 80% d’une population vaccinée (taux de vaccination de la Nouvelle Zélande pour cette période) n’est visiblement pas suffisant pour diminuer les contaminations.

Pourtant le VIDAL n’en parle pas…

 

 

La publication du NZMJ

 

Il faut d’emblée remarquer qu’il ne s’agit pas d’une publication mais d’un éditorial qui se veut une synthèse mettant en avant plusieurs affirmations en avant

 

Affirmation 1 : il faut purifier l’air

Evidemment l’édito ne donne aucune preuve scientifique de l’intérêt d’utiliser des purificateurs ou d’aérer les salles.

 

 

Affirmation 2 : Il faut garder les masques

Evidemment l’édito ne donne aucune preuve scientifique de l’intérêt des masques à diminuer les contaminations

 

 

Affirmation 3 : les écoles sont nocives (vis-à-vis du COVID pour les enfants).

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs comparent les taux d’infections des adultes (qui ne sont pas donnés) avec ceux des enfants.

Le problème est que la comparaison se fait sur les taux d’infection des enfants en septembre avec celui des adultes de juillet.

Rien que cela suffit à comprendre le ridicule de cet éditorial (pas une étude…)

 

 

Affirmation 4 : la transmission à l’école est importante

L’édito affirme qu’il est bien établi que l’infection au COVID-19 se transmet en milieu scolaire.

Pour soutenir leurs propos, les auteurs présentent 3 publications

 

La première nous informe que les enfants ne transmettent pas aux adultes (31 vs 3). [6]

 

La deuxième indique que les données épidémiologiques impliquent un rôle insignifiant des enfants dans la transmission. [7]

 

La troisième est sans compromission : [8]

  • Les infections chez les adultes précédent celles des enfants
  • Les enfants sont moins infectés que les adultes
  • Les enfants sont plus souvent asymptomatiques que les adultes
  • Les symptômes durent moins chez les enfants
  • Les adultes contaminent les enfants

 

3 publications qui contredisent les auteurs de l’édito utilisé par le VIDAL!

Il est difficile de comprendre comment les auteurs peuvent soutenir leurs affirmations.

Et il est possible de se demander si le VIDAL a vraiment étudié l’article avant de l’utiliser.

 

 

La situation en France pour les écoles

 

Le VIDAL se pose une question : « En France, il serait intéressant d’étudier la dynamique des vagues successives en relation avec les dates d’ouverture et de fermeture des établissements scolaires, en particulier lors des congés « régionaux » (vacances de la Toussaint et de février). »

 

Le faire n’est pas difficile.

Pourquoi le VIDAL ne l’a pas fait ?

Alors le CSI le fait pour vous et pour eux.

 

Les chiffres sont facilement accessibles au niveau de Santé Publique France. [9]

Voici l’évolution du taux de positivité (qui n’est pas dépendant du nombre de tests réalisés) chez les 0-19 ans en France.

 

Le suivie du taux de positivité chez les enfants (de 0 à 19 ans) montre une évolution intéressante.

Le taux de positivité donc la contamination des enfants

  • Augmente pendant les vacances (ROUGE).
  • Diminue à la reprise des cours (VERT).

 

Ces évolutions sont visibles pour toutes les transitions écoles ouvertes / écoles fermées pendant 2020 et 2021.

 

Les baisses sont visibles à chaque reprise des cours.

  • Déconfinement printemps 2020 : baisse à la réouverture des écoles début juin 2020.
  • Eté, Toussaint et Noel 2020 : baisse au retour des vacances scolaires
  • Hiver 2021 : baisse est un peu plus faible après les vacances d’hiver 2021 en raison de étalement des vacances sur 4 semaines (zone A, B, C).
  • Etc…

 

Les hausses sont visibles pendant les vacances.

  • Eté 2020 : hausse malgré les faibles taux de l’été.
  • Toussaint et Noel : hausse après environ 5 jours de vacances
  • Hiver 2021 : hausse après environ 5 jours de vacances mais plus modérée car étalement des vacances sur 4 semaines (zone A, B, C).
  • Printemps 2021 : la hausse s’arrête au moment où la première zone revient en classe.
  • ..

 

Les chiffres de SPF nous disent le contraire pour la France de ce qui est affirmé dans l’article du VIDAL.

L’école n’est pas un moteur de contamination.

C’est même tout à fait le contraire.

 

Les chiffres européens le confirment.

Les cas en milieux scolaires ne sont pas une caractéristique de la pandémie de COVID. Les enquêtes sur les cas identifiés en milieu scolaire suggèrent que la transmission d’enfant à enfant dans les écoles est rare.

Les seuls pays de l’UE (Suède et Islande) qui ont maintenu les écoles ouvertes n’ont pas signalé un plus grand nombre de cas d’hospitalisation chez les enfants. [10]

 

 

 

Conclusion

 

La conclusion du VIDAL est simpliste et affirmative :

« il est désormais clairement établi que les enfants et les établissements scolaires jouent un rôle central dans la transmission du SARS-CoV-2 »

 

Le VIDAL s’appuie, pour rendre son avis, comme nous l’avons montré, sur un très faible éditorial.

Il semble d’une part que le VIDAL n’a pas lu attentivement cet éditorial mais il est surtout évident que le VIDAL n’a pas effectué un travail sérieux puisqu’il n’a même pas fait l’effort d’extraire les données de SPF.

Alors le CSI l’a fait pour vous et pour eux.

 

 

 

[1] https://www.vidal.fr/actualites/30183-transmission-de-la-covid-19-le-role-central-des-enfants-et-des-ecoles-confirme.html

 

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33768536/

https://who.int/bulletin/online_first/BLT.20.265892.pdf

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33026101/

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.10.11.22280963v1

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36341800/

 

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32277759/

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10981530/

[5] https://journal.nzma.org.nz/journal-articles/protecting-school-communities-from-covid-19-and-other-infectious-disease-outbreaks-the-urgent-need-for-healthy-schools-in-aotearoa-new-zealand?s=09

[6] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35062291/

[7] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32720636/

[8] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34636913/

[9] https://geodes.santepubliquefrance.fr

[10] https://www.ecdc.europa.eu/sites/default/files/documents/COVID-19-schools-transmission-August%202020.pdf

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33406327/

 

 

 

 

 

Invité : Sonia Delahaigue, Psychologue, psychothérapeute et formatrice.

Sujet : Maltraitance de l’enfance

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International Covid Summit III – Parlement Européen – Mai 2023
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Points à retenir :

  • Seulement 4 enfants seraient décédés du COVID en plus de 2 ans.
  • Les hospitalisations depuis décembre 2021 sont surtout de moins de 3 jours et « pour surveiller ».
  • 272 PIMS et 0 décès sur les 11 derniers mois depuis le rapport étudié ici.

 

La santé des enfants est une préoccupation naturelle. Les protéger est un devoir.

Mais il faut adapter les mesures de protection à la dangerosité du problème considéré. Sans quoi, on risque de choisir de les enfermer pour limiter les risques. De les priver d’école, de sport, de leur famille, de vie sociale… Entrainant alors des conséquences dramatiques (doublement de l’obésité chez les enfants : [12], hausse des suicides chez les enfants et les adolescents [13])

 

Après 28 mois (mars 2020- juillet 2022) de « crise » COVID, il semble utile de faire un retour sur le cas particulier des enfants en examinant les chiffres officiels, donnés par les structures sanitaires officielles (Santé Publique France).

 

 

 

Les hospitalisations pédiatriques

 

Pendant des mois, les hospitalisations pédiatriques pour COVID sont restées très faibles. Selon Santé Publique France (SPF), 6 en moyenne sur 20 mois.

Bizarrement, à partir de décembre 2021, on observe une explosion des hospitalisations en soins critiques.

La moyenne journalière passe à 58 sur la période de décembre 2021 à février 2022. C’est 900% d’augmentation.

 

 

Comment expliquer cette explosion de cas pédiatriques hospitalisés en soins critiques au moment où M. Véran annonce l’arrivée, 1 mois plus tard, de la possibilité de vacciner les 5-11 ans. ?

 

SPF indique alors que le variant DELTA est responsable. [1] de l’augmentation des hospitalisations, en omettant le fait que pendant les 6 mois précédents, le variant DELTA était déjà largement dominant sur le territoire et n’avait entrainé aucune élévation des hospitalisations.

Donc ce n’est pas une explication plausible.

D’ailleurs, début juillet 2022, SPF rectifiera en indiquant que le variant DELTA ne représente en fait que 15% des cas hospitalisés à partir de décembre 2021 [2]

SPF nous confirme aussi, par le graphique 4, que bizarrement, toujours à partir décembre 2021 apparaît une très forte augmentation des hospitalisations en soins critiques pour les enfants et plus précisément pour les nourrissons (67% des hospitalisations).

Néanmoins SPF nous rassure en indiquant qu’il n’y avait pas de caractères de gravité mais qu’il s’agissait « de nombreuses hospitalisations à visée de surveillance chez les nourrissons ».

 

D’ailleurs, la très grande majorité (63%) des patients ne restait même pas 3 jours en soins critiques, alors que la durée moyenne d’hospitalisation pour Covid-19 rapportée par l’ATIH est de 14,5 jours [3].

 

Le rapport de SPF ne détaille pas les actes médicaux proposés mais il serait intéressant de savoir si les soins prodigués utilisaient bien pleinement les capacités des services de soins critiques (oxygénothérapie par exemple). En effet, la durée d’hospitalisation inférieure à 3 jours, semble très courte pour la mise en place d’un protocole de soin critique.

 

Les hypothèses médicales ou virologiques ne semblent donc pas satisfaisantes pour expliquer cette soudaine explosion du nombre d’enfants hospitalisés. Surtout que 6 mois plus tard, SPF nous confirme qu’en fait, il n’y avait pas plus d’enfants malades ! juste des hospitalisations de « surveillance ».

 

L’augmentation, pour surveillance, du nombre d’enfants hospitalisés en soins critique, pourrait avoir pour objectif de justifier, auprès de la population, un discours politique favorable à la vaccination des plus jeunes ; le nombre important d’enfants hospitalisés pour COVID justifiant leur vaccination.

 

 

La mortalité COVID chez les enfants

 

Après 28 mois, le recul est suffisant pour évaluer la gravité du COVID pour les enfants. La mortalité COVID au niveau des enfants est extrêmement faible.

 

En France, selon SPF, qui prend soin de bien distinguer les cas de décès avec comorbidités et sans, 4 enfants sont décédés du COVID sur 28 mois. La mortalité annuelle est donc de 0,00001%. [2]

 

En Angleterre, entre mars 2020 et février 2021, il y a eu 3105 décès « toutes causes » chez les moins de 18 ans. Si on ramène à la population considérée ; on obtient une mortalité annuelle de 0,026%.

Sur la même période, 12 décès d’enfants ont été attribué au COVID. Si on ramène à la population considérée ; on obtient une mortalité de 0,0001%.

Un calcul simple montre qu’un enfant a en moyenne 260 fois moins de chances de mourir du COVID que de tout le reste.

[4] [5]

 

En Allemagne, aucun enfant en bonne santé âgé de 5 à 18 ans n’est mort du COVID au cours des 15 premiers mois de la pandémie. [6]

 

La conclusion de ces chiffres est que le COVID ne touche pas significativement les enfants (moins de 18 ans). Il faut se rappeler qu’il y a, pour les enfants, jusqu’à 40 décès par an pour la grippe, presque 100 décès par noyade par an, plus de 500 de cancer, etc…

Ces chiffres devraient, à eux seuls, rassurer la population concernant la dangerosité du COVID chez les jeunes.

SPF confirmera enfin en janvier 2022 que le COVID n’est pas « d’une gravité accrue … chez les enfants ». [7]

 

Comme ces chiffres sont effectivement extrêmement rassurants, et que le gouvernement l’a compris, il fallait trouver un autre indicateur plus « alarmant » pour maintenir la peur dans la population et légitimer la vaccination.

Les autorités de santé française ont alors choisi de parler du Syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant.

 

 

Le Syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant

 

Dans une note urgente du 25 juillet 2021 [8], la DGS (direction générale de la santé), alerte les médecins sur le syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant et son dépistage.

 

Avant de décrire la nature du PIMS, la DGS indique que c’est une pathologie rare. Il n’y a eu que 520 cas au 13 juin 2021, soit 520 cas en 15 mois pour 13 millions d’enfants français.

C’est évidemment très peu, alors la DGS précise aussitôt que la pathologie est sévère et nécessite une hospitalisation urgente. Chacun jugera si l’utilisation du terme « sévère » est adaptée ou non car (et heureusement), la DGS indique 1 seul décès et aucun enfant en réanimation.

1 décès sur 13 millions d’enfants en 15 mois soit 0,000006% annuel.

 

En fait, il semblerait que cet enfant avait une pathologie neurodéveloppementale préexistante, ce qui ferait 0 mort en bonne santé en 15 mois [9].

 

 

Face à cette menace du PIMS considérée comme « sévère », la DGS demande que la détection soit la plus précoce possible et le document dresse alors la liste des symptômes possibles :

  • Une fièvre élevée avec altération de l’état général
  • Présence de signes digestifs
  • Signes cutanéo-muqueux
  • Signes respiratoires comme la toux
  • Etc…
  • Etc…
  • Etc…

 

La DGS reconnait que les signes du PIMS sont « peu spécifiques ».

Effectivement, il s’agit des mêmes symptômes que pour la majorité des maladies infectieuses juvéniles. Néanmoins la DGS informe que ces symptômes sont suffisants pour déclencher une hospitalisation immédiate.

La DGS va même plus loin et insiste sur le fait que tout « tableau évocateur » ou simplement « douteux » doit être adressé en milieu hospitalier dans les meilleurs délais. Y compris par appel du SAMU.

Ainsi, l’enfant sera hospitalisé dans les plus brefs délais et de façon urgente puis intégré dans un protocole de surveillance particulier, jamais imaginé pour aucune maladie.

Tellement urgente que les tests biologiques ne sont pas utiles. Même un test pour le COVID n’est pas nécessaire pour déclencher l’hospitalisation. De la fièvre et de la toux suffisent…

 

Quel médecin (généraliste ou pédiatre) a déjà envoyé, immédiatement, un enfant en hospitalisation pour un des symptômes précédents qui se retrouvent aussi pour :

  • Une gastro-entérite
  • Une grippe ; une IRA (Infection Respiratoire Aigüe)
  • Une angine
  • Une varicelle
  • Quasiment toutes les maladies infantiles ?

 

 

Les cas de PIMS

Que s’est-il passé depuis cette alerte de la DGS concernant les PIMS ?

Dans le dernier rapport du 7 juillet 2022, SPF nous confirme plusieurs points importants. [2]

 

  • Premièrement que le variant OMICRON est bien moins dangereux pour les enfants que le DELTA, qui l’était déjà peu. En effet, la part des enfants sans pathologie grave diminue encore dans les hospitalisations. SPF l’avait déjà dit fin mars 2022 en confirmant que le variant OMICRON ne donnait pas de PIMS [10]

 

  • Deuxièmement, au niveau des PIMS, le rapport de SPF du 7 juillet 2022 donne le nombre de PIMS sur les 28 mois depuis l’apparition du COVID.

1048

Il faut réaliser que cela ne représente que 38 cas de PIMS par mois pour 13 millions d’enfants soit une prévalence annuelle de 0,0035%.

 

  • Troisièmement, SPF établit le bilan des PIMS du 30 août 2021 au 26 juin 2022

272 PIMS soit une prévalence annuelle de 0,0023%.

Aucun décès à la suite du PIMS.

Pas un décès non plus pour COVID (avec ou sans PIMS) chez les enfants depuis presque 1 an.

 

De fin mars 2022 à juillet 2022, il n’y a plus que 1 ou 2 PIMS par semaine pour toute la France, pour presque 13 millions d’individus de moins de 18 ans alors que les vagues 6 et 7 sont montrées comme très graves.

Il faut aussi souligner que très peu de séquelles sont observées lors des suivis des cas de PIMS à 6 mois. [11]

 

 

 

En résumé, SPF nous informe que

  • Seulement 4 enfants sont décédés du COVID en plus de 2 ans.
  • Les hospitalisations depuis décembre 2021 sont surtout de moins de 3 jours et « pour surveiller ».
  • 272 PIMS et 0 décès sur les 11 derniers mois

 

 

 

Il n’y a donc aucune raison objective de craindre cette pathologie plus qu’une autre pour les enfants.

Il n’y a donc aucune raison objective de recommander la vaccination des enfants.

 

 

 

[1] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/405102/3326815

[2] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/450682/document_file/2022_LePointSur_Situation_Epidemio_0-17ans_7juillet.pdf

[3] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_covid.pdf

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34267387/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34764489/

[6] https://link.springer.com/article/10.1007/s00431-022-04587-5

[7] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/405102/3326815

[8] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs-urgent_70_pec_pims.pdf

[9] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/252588/document_file/COVID19_PE_20200514.pdf).

[10] https://santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/surveillance-nationale-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims/documents/bulletin-national/surveillance-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims-ou-mis-c-.-bilan-au-29-mars-2022

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34043958/

[12] https://www.lepoint.fr/societe/l-obesite-des-enfants-a-double-depuis-le-debut-de-la-crise-sanitaire-26-04-2022-2473425_23.php

[13] https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/et-maintenant/et-maintenant-du-lundi-23-mai-2022-1299390

 

 

Invitée : Christine Mackoi
Sujet : Mortalité néonatale
Discutant : Pierre Chaillot, statisticien

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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Invité : Dr Patrick PROVOST, Professeur titulaire au Département de Microbiologie-infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval, et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval.
Sujet : témoignage d’un Professeur d’université sur la censure et les mesures d’intimidation au Québec

Invité : Emmanuelle DARLES, enseignant-chercheur maître de conférence, membre du CSI
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