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À Retenir

  • Le ministre recommande les vaccins XBB.1.5.
  • Les fabricants indiquent que leur efficacité est inconnue à ce jour.
  • Les fabricants indiquent ne pas avoir suivi les effets indésirables plus de 28 jours sur 50 patients seulement.

 

La course au nouveau vaccin contre le COVID n’est pas finie.

La création de vaccins contre les nouveaux variants n’est pas finie.

Les fabricants y voient toujours une source importante de revenus, surtout que les variants se succèdent. Et qu’ils continueront à se succéder.

 

Le ministre de la Santé affirme sur France Inter le 3 octobre 2023 au sujet du dernier vaccin mis à disposition pour l’ouverture de la campagne vaccinale d’automne :

« On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il n’y a pas d’effets secondaires ».

 

Pourtant, la lecture des premiers résultats fournis par MODERNA pose beaucoup de questions mais nous montre surtout que les propos du ministre sont, au moins à cette date (3 octobre 2023) mensongers. [1]

 

Dangerosité des variants

 

On ne discutera pas en détail de la dangerosité des variants du SARS-CoV2 et donc de l’intérêt des autorités sanitaires de recommander l’utilisation massive des vaccins.

Cependant, il est important de rappeler l’évolution de la mortalité attribuée au COVID depuis le début montre la disparition quasi-totale de décès.

Le nombre de malades hospitalisés avec un test positif au COVID, et pas nécessairement à cause du COVID, est tellement faible que Santé Publique France a arrêté d’en faire le suivi depuis juin 2023.

 

En réalité, dès 2020, le CDC montrait que la létalité (IFR) était du même niveau que celle de la grippe. [2]

Et depuis 2022 et les variants Omicron, Santé publique France indique que c’est largement moins. [3]

La campagne massive de publicité pour la vaccination COVID semble ainsi peu cohérente au regard de la dangerosité mesurée du COVID depuis des mois et en particulier en 2023.

 

Succession des variants

 

On ne discutera pas ici, non plus, de l’intérêt de ces vaccins compte tenu de la dynamique très rapide des mutations.

Mais le suivi des variants par séquençage montre que les variants se succèdent tous les 4 mois environ et que la tendance montre même une accélération.

Ainsi, le vaccin dirigé contre OMICRON BA.1 et BA.5 a été disponible en octobre 2022 et selon les données disponibles sur le portail Géodes-Santé Publique France, la très grande majorité des vaccinations contre ces variant Omicron a été faite en novembre et décembre 2022.

Mais à cette date, le variant BA.1 avait totalement disparu (depuis quasiment 6 mois) et le variant BA.5 était déjà minoritaire dans la population. En effet à cette date, c’est déjà le variant BQ.1 qui domine parmi les variants circulants.

Le vaccin proposé avait donc 6 mois de retard. Et les deux variants ciblés avaient disparu sans l’intervention du vaccin spécifique.

 

Le dernier « cru » de 2023 est dirigé contre le variant XBB.1.5 qui est apparu en janvier 2023.

Selon l’OMS et les médias, c’était le variant le plus contagieux jamais observé. [4]

En fait chaque nouveau variant est toujours considéré comme le plus contagieux !

De fait, il a été choisi par les industriels, sous le contrôle des autorités sanitaires, pour produire le vaccin de « l’automne ». or, le plus souvent « contagieux » rime avec inoffensif… ce que l’on observe aussi avec le Sars-CoV-2

Mais comme les autres, la durée de présence du variant XBB.1.5 est courte.

Le suivi des variants présenté dans le graphique suivant montre que dès mai 2023, il n’était plus le variant dominant.

 

Alors que la campagne de vaccination démarre à peine, il ne représente déjà plus que 10% des variants circulants.

Il faut donc comprendre que les variants disparaissent plus vite que les industriels produisent leurs vaccins. Il faudrait donc se poser la question de l’utilité de vacciner contre une souche, une fois encore, qui a disparu.

Il faut donc comprendre que les variants disparaissent plus vite que les industriels ne produisent leurs vaccins.

Il faudrait donc se poser la question de l’utilité de vacciner contre une souche, une fois encore, qui a disparu.

Et encore plus d’en faire la publicité !

 

Mais regardons en détail la nouvelle publication de MODERNA au sujet de leur vaccin automne 2023 contre le variant XBB.1.5.

 

 

Efficacité du vaccin XBB.1.5 selon les essais de MODERNA

 

MODERNA ne ment à personne.

« Cette étude n’était pas conçue pour … mesurer… l’efficacité du vaccin. »

 

Voilà !

Tout est dit !

Que dire de plus ?

 

Comme toutes les études de ce type depuis 2021, les vaccins ne sont testés que sur leur capacité à induire l’apparition d’anticorps contre l’antigène cible : la protéine SPIKE du variant choisi.

 

L’efficacité sur les paramètres importants :

  • Maladie grave
  • Hospitalisation
  • Mortalité
  • Contamination

n’est pas testée.

 

MODERNA se contente donc de mesurer le titre (la concentration) d’anticorps avant et après injection de leur vaccin. Le coût de l’étude est donc très réduit pour le fabricant…

 

Les résultats montrent évidemment que le taux d’anticorps, mesuré 15 jours après l’injection, est augmenté de façon significative. [1]

 

Il faut aussi noter que MODERNA ne fait pas de suivi de ces taux sur une période plus longue. Pourtant, il est connu que les anticorps disparaissent au bout de quelques semaines. Pfizer le savait déjà grâce à ses essais sur le vaccin initial de 2020 mais ne l’avait pas dit.

 

Mais cela n’a finalement aucune importance car, en aucun cas, le taux d’anticorps n’est pas corrélé à la protection contre le virus et la maladie qu’il provoque. C’est-à-dire qu’un taux élévé d’anticorps n’implique pas une protection contre une forme grave du COVID, ou le décès.

La HAS le confirme : [5]

 

De plus, MODERNA utilise encore la même méthode de dosage : « test de neutralisation de pseudovirus » qui selon la Haute autorité de Santé, n’a jamais été validée. [5]

Mais visiblement, la satisfaction de MODERNA, et des autorités de santé, ici la FDA, semble suffire.

« La conception de l’étude a permis une évaluation rapide des réponses anticorps et les résultats soutiennent la stratégie de mise à jour des vaccins Covid-19 pour correspondre plus étroitement aux variantes en circulation. »

 

Voilà !

Tout est dit !

Que dire de plus ?

 

 

 

La sécurité du vaccin XBB.1.5

 

MODERNA consacre évidemment une partie de sa publication aux effets indésirables de leur nouveau vaccin.

MODERNA a choisi de ne suivre les effets indésirables des 50 patients que sur 28 jours.

Seulement 50.

Et seulement 28 jours.

 

Cette période est évidemment trop courte pour détecter autre chose que les effets immédiats mais le principal problème repose sur la taille de l’échantillon.

Les tests ont été faits sur 50 personnes seulement.

Pourtant, la fréquence des effets indésirables est définie comme suit :

  • Peu fréquent : peut survenir chez 1 à 10 personnes sur 1 000.
  • Rare : peut survenir chez 1 à 10 personnes sur 10 000.
  • Très rare : peut survenir chez moins de 1 personne sur 10 000.

 

Autrement dit, en testant seulement 50 personnes, la probabilité de trouver un effet indésirable est nulle (quasi nulle pour les puristes des probabilités). Mais surtout, elle ne sera jamais significative. L’échantillon est trop faible.

Donc l’étude ne permet pas de détecter des effets indésirables. Elle n’est pas faite pour.

 

Mais MODERNA prend beaucoup de précautions oratoires concernant les effets indésirables de son nouveau vaccin. En effet, MODERNA n’affirme pas que son vaccin est sûr, contrairement au ministre de la Santé.

Le document ne dit rien de plus que :

« les vaccins XBB.1.5 avaient une tolérabilité similaire aux vaccinations antérieures ».

 

Cela indique simplement qu’il ne fait pas pire que les autres vaccins ARNm.

 

MODERNA ne semble pas avoir conscience du nombre et de la gravité des effets indésirables. D’ailleurs, en mars 2023, le CEO de MODERNA, M BANCEL, était en grande difficulté pour ne pas mentir face aux questions des sénateurs américains.

 

En résumé, il y a de quoi se poser des questions.

  • 28 jours de suivi.
  • 50 patients seulement.

Et cela est pourtant suffisant pour obtenir une AMM et une recommandation du ministre de la santé…

 

Conflit d’intérêts

 

Il n’est pas utile de les discuter ici puisqu’il s’agit d’une étude initiée et payée par MODERNA pour un candidat vaccin.

Effectivement, et comme attendu, les auteurs sont en grande majorité des employés de MODERNA.

 

Mais pour ce type d’étude, il n’y a rien d’inhabituel.

 

Conclusion

 

Il y a de quoi se poser des questions.

  • 50 patients seulement.
  • Uniquement dosage d’anticorps sans corrélation établie avec un efficacité protectrice.
  • Aucune mesure d’efficacité sur les décès
  • Aucune mesure d’efficacité sur les hospitalisations.
  • Aucune mesure d’efficacité sur le passage en réanimation.
  • Aucune mesure d’efficacité sur les infections.
  • Suivi de 28 jours pour les effets indésirables.

 

 

Le bilan est scientifiquement et médicalement très pauvre.

Mais il était malheureusement évident que cela suffirait pour obtenir une AMM !

 

La situation n’était pas nouvelle puisque cela s’était déjà produit avec le précédent vaccin dit OMICRON de septembre 2022 où il n’y avait déjà qu’une mesure du taux d’anticorps et que 160 patients dans l’essai. Visiblement c’était 3 fois trop puisque MODERNA a décidé, sûrement avec l’autorisation des autorités de santé, de se contenter de 50 !

 

Au moins, la HAS aura peu de travail à faire pour écrire son rapport concernant le vaccin XBB.1.5 car les remarques seront les mêmes que pour le vaccin OMICRON de 2022.

Mais à ce jour (3 octobre 2023), la HAS n’a toujours pas donné son avis.

Pourquoi un ministre de la Santé se permet de recommander l’utilisation d’un vaccin alors même que la HAS n’a pas donné son avis ?

 

 

[1] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.22.23293434v1.full-text

[2] https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/hcp/planning-scenarios-archive/planning-ccenarios-2021-03-19.pdf

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[4] https://www.cnbc.com/2023/01/04/xbbpoint1point5-omicron-subvariant-is-the-most-transmissible-version-of-covid-yet-who-says.html

[5] https://www.conseil-scientifique-independant.org/analyse-du-rapport-de-la-has-sur-les-vaccins-omicron-2/

 

À Retenir

  •  l’Académie de Médecine repose ses avis sur des approximations, des allégations sans preuve
  •  l’Académie de Médecine est en contradiction avec les données disponibles à ce jour (même celles émanant de la HAS !)
  •  l’Académie de Médecine émet des raisonnements paralogiques (l’avis reconnaît l’insuffisante efficacité des vaccins Covid-19 contre la transmission mais promeut le maintien de l’obligation vaccinale des soignants « tant pour protéger leurs patients que pour les protéger eux-mêmes »)

 

 

Les recommandations de l’Académie de Médecine, eu égard à sa mission d’intérêt général, ne peuvent pas être basées sur des approximations scientifiques, des suppositions médicales et encore moins sur des arguments politiques.

Malheureusement, l’avis de l’Académie de Médecine pose de nombreuses questions scientifiques mais aussi déontologiques.

Ou plus simplement de logique.

  

« Le débat sur la réintégration des rares soignants non vaccinés contre le SARS-CoV-2 a été relancé à l’Assemblée nationale ».

 

L’Académie de Médecine affirme que les soignants non vaccinés sont « rares ». Il serait intéressant de définir le terme « rare ». Il serait intéressant que l’Académie de Médecine ait indiqué le nombre de soignants concerné.

 

Ce qui reste indiscutable, sans même un chiffre tangible à discuter, c’est que le système de santé actuel manque cruellement de personnel, ainsi que vous le reconnaissez d’ailleurs, et cela impacte, à l’évidence, l’accès aux soins de la population dans son ensemble.

 

Même BFM commence à s’en émouvoir (c’est dire !). Selon eux,  3 patients seraient décédés faute de soin adéquat par manque de soignants au CHU de Grenoble depuis décembre 2022 … [1]

 

 

Quelles conséquences directes de l’exclusion de soignants ?

 

  • 1 chirurgien suspendu = 500 interventions chirurgicales minimum par an non réalisées.

Comment l’Académie de Médecine compte permettre la prise en charge immédiate de chacun de ces 500 patients ?

 

  • 1 médecin généraliste suspendu = jusqu’à 2000 patients laissés sans médecin.

L’Académie de Médecine peut-elle trouver pour chacun de ces 2000 patients un médecin traitant immédiatement ?

 

  • 1 infirmier libéral suspendu = jusqu’à 50-60 visites par jour soit presque 10000 actes par an non effectués, au détriment de personnes vulnérables qui en ont besoin.

L’Académie de Médecine est-elle en capacité de permettre l’accès aux soins pour ces 10000 actes ?

 

  • Le constat est le même, avec un manque chiffrable d’actes médicaux effectués par des masseurs-kinésithérapeutes, des aides-soignants, des orthophonistes, des psychologues, des ergothérapeutes et tous les soignants et assimilés assujettis à cette obligation vaccinale hors norme, qui ont usé de leurs libertés fondamentales.

 

Le terme de « rare » utilisé par l’Académie de Médecine indique quand même que des millions d’actes médicaux n’ont pas pu être fait dans les meilleurs conditions depuis 18 mois déjà

 

 

 

« Les partisans de la réintégration, s’appuyant sur l’exemple de certains pays Européens arguent de la diminution rapide de l’efficacité des vaccins contre l’infection pour dénoncer une obligation vaccinale qui, avec le temps, ne pourrait plus éviter que les soignants transmettent le SARS-CoV-2 à leurs patients ».

 

Au niveau de responsabilité de l’Académie de Médecine, la précision et la justesse des termes employés sont capitales : ce n’est pas de « certains » pays qu’il s’agit mais bien de tous les pays européens, (à l’exception de la Hongrie au moment de l’avis de l’Académie de Médecine)

L’Académie de Médecine laisse en outre subrepticement penser que l’efficacité du vaccin anti-COVID, qui diminue rapidement avec le temps, ne vaut pas argument pour remettre en question le caractère obligatoire de la vaccination.

 

Pourtant cela implique, de fait, comme le dit le ministre de la Santé François BRAUN qui le scande sur tous les plateaux TV, qu’il faut se refaire vacciner dès 3 mois suivant la précédente injection. Comment l’Académie de Médecine peut-elle trouver acceptable qu’il faille se faire vacciner 4 fois par an et soutenir que cela doit s’imposer aux soignants ?

 

L’Académie de Médecine soulève encore de nombreuses questions :

  • Que penser du fait que des soignants non-vaccinés soient interdits de travailler tandis que des soignants vaccinés depuis plus de 11 mois continuent de travailler, sans sanction, alors qu’ils ne sont plus protégés contre la Covid par l’un des vaccins préconisés ?
  • Quelle différence scientifique de protection contre la Covid évoquer entre ces professionnels vaccinés depuis plus de 11 mois et ceux non-vaccinés ?

 

L’Académie de Médecine insinue par ailleurs, sans apporter encore une fois ne serait-ce que l’esquisse d’un fondement scientifique, que le vaccin diminuerait les risques de transmission.

  • Se peut-il réellement que l’Académie de Médecine affirme encore qu’il n’existe aucune preuve à cette affirmation ?

Dès 2021, les publications montraient qu’après exposition au SARS-Cov-2 en condition naturelle, la charge virale des personnes vaccinées n’était pas différente de celle des non-vaccinées [2] [3]

 

  • L’Académie de Médecine ignore-t-elle que la HAS et les fabricants eux-mêmes reconnaissent que les vaccins n’ont jamais été évalués pour leur efficacité sur la transmission ? [4]

 

Par exemple, les chiffres fournis par la DREES (en France) ainsi que ceux de tous les autres pays qui les communiquent, montrent que les individus vaccinés sont plus contaminés par le SARS-CoV-2 que ceux non vaccinés.

 

 

Australie

Israël

 

Est- ce que l’Académie de Médecine est au courant que des soignants vaccinés et positifs au COVID peuvent travailler au risque de contaminer leurs patients alors qu’un soignant non vacciné négatif est interdit de travailler ?

Surement !

Mais elle n’en parle pas.

 

 

« L’Académie nationale de médecine a déjà fait part de son opposition à cette mesure démagogique néfaste pour la prévention des infections respiratoires en milieu hospitalier et nocive pour la crédibilité des politiques vaccinales ».

 

L’Académie de Médecine n’est habilitée à s’exprimer que dans les domaines de compétences qui sont les siens, à savoir le domaine médical et scientifique.

Nulle place pour des avis moraux sur l’éthique ou purement politiques.

 

Surtout que la démagogie ne constitue en aucun cas une raison suffisante pour priver des soignants de leur métier et de leurs revenus, ni des patients de leurs soins.

 

La seule question légitime demeure l’efficacité de l’obligation vaccinale contre la transmission du virus aux patients.

 

 

 

« Ce débat omet de prendre en considération la nature des motivations avancées par certains soignants pour justifier leur refus de la vaccination. Elles sont de deux ordres :  la défiance vis-à-vis des nouveaux vaccins : le prétendu manque de recul pour juger de l’efficacité et de l’innocuité des vaccins n’est plus un argument recevable après que 7,3 milliards de doses ont été administrées dans le monde en moins de deux ans ; »

 

Le nombre n’est pas une donnée pertinente.

 

D’ailleurs, en janvier 2021, alors que nous n’avions aucun recul sur un nombre quelconque de personnes ayant reçu des injections, l’Académie de Médecine soutenait déjà la vaccination de masse (voir son communiqué du 24 décembre 2020).

 

L’Académie de Médecine affirme, une fois de plus, sans en apporter la moindre preuve ou référence scientifique, que nous avons en décembre 2022 suffisamment de recul sur les vaccins pour juger de leur efficacité et de leur innocuité.

 

Pourtant, la HAS, en se fondant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins bivalents actuellement utilisés ne sont connues. [5]

 

Pour mémoire, rappelons les nombreux scandales sanitaires tels que ceux de la Thalidomide ou du Médiator, qui ont montré que ce n’est pas le nombre de personnes auxquelles a été administré le traitement qui a permis d’en révéler la toxicité sur leur santé, et même sur celle de leur descendance, mais bien le recul dans le temps. Aujourd’hui encore, plus de 13 ans après son interdiction, des victimes continuent de mourir des effets du Médiator !

 

Il n’est pas acceptable d’affirmer, au bout de 2 ans seulement, que les vaccins ARNm, basés sur une technologie d’utilisation inédite , toujours en phase de tests, ne présentent pas de dangers potentiels importants pour la santé et la vie des personnes qui les reçoivent. [6]

 

De plus, l’Académie de Médecine a choisi de ne pas évoquer les signaux très préoccupants qui émanent de la pharmacovigilance. Bien que les effets secondaires soient largement sous-déclarés pour des raisons plurielles et reconnues par l’OPECST, leur nombre atteint en France mais également dans le monde, des sommets jamais égalés.

 

De multiples événements indésirables sont rapportés par les fabricants ainsi que dans les bases de données de la pharmacovigilance. L’ANSM dans son dernier rapport du 24 novembre 2022 comptabilise presque 200000 effets indésirables déclarés en France dont plus de 25 % sont graves. [7]

 

Les vaccins sont des médicaments particuliers puisqu’ils sont administrés à des personnes EN BONNE SANTÉ : ils doivent à ce titre faire la preuve d’une grande sûreté.

 

 

« En revanche, l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 est à présent bien démontrée. »

 

Nouvelle assertion non étayée de l’Académie de Médecine et sans une quelconque justification scientifique.

 

À ce jour, aucune étude ne démontre que les vaccins actuellement sur le marché protègent des formes graves de la Covid-19.

 

La HAS, en se basant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins actuellement utilisés ne sont connues. [4]

 

« Dans certains pays, dans lesquels le niveau de la couverture vaccinale a été faible, la durée de l’espérance de vie a parfois fortement chuté. »

 

A nouveau, quelles sont les sources qui étayent cette affirmation péremptoire de l’Académie de Médecine ?

L’Académie de Médecine déclare, une fois de plus, comme des vérités absolues de simples et vagues allégations non vérifiables, sans les étayer d’aucune base documentaire.

 

Une autre hypothèse pourrait être que la surmortalité est due au défaut de soin puisque seuls les détenteurs d’un schéma vaccinal complet étaient pris en charge et encore de manière inadéquate ; rappelons le protocole 3D initial de 2020 : domicile, doliprane, décès

 

 

 

« Considérant que le principe de la vaccination obligatoire des soignants contre la Covid- 19 doit être maintenu, tant pour protéger leurs patients… que pour les protéger eux-mêmes »

 

L’Académie de Médecine pose une fois de plus un postulat de base sans que ce dernier ne repose sur aucune donnée documentaire susceptible de le justifier.

 

 

Conclusion

L’ensemble des recommandations de l’Académie Nationale de Médecine ne repose sur aucune base scientifique.

L’Académie de Médecine se permet même de citer ses propres publications antérieures dans lesquelles ne figuraient déjà aucune mention ni référence scientifique.

 

Il semble pourtant évident que l’Académie Nationale de Médecine devrait rester sur des considérations purement médicales et scientifiques, rigoureusement étayées.

 

Chacune des allégations et assertions de son avis est formellement contredite par toutes les informations disponibles à ce jour et notamment par celles qui sont fournies par la HAS et les fabricants eux-mêmes.

 

A ce titre, les recommandations de l’Académie de Médecine ne sont pas dignes de ce que devrait représenter l’Académie Nationale de Médecine Française et ne sont pas à la hauteur des hautes responsabilités qu’elle prétend endosser.

 

 

[1] https://www.bfmtv.com/sante/apres-la-mort-inattendue-de-trois-patients-en-quelques-mois-les-urgences-de-grenoble-sous-haute-tension_AV-202304210168.html

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36178969/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35479304/

[4] https://www.conseil-scientifique-independant.org/analyse-du-rapport-de-la-has-sur-les-vaccins-omicron-2/

[5] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[6] https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/the-race-for-a-covid-19-vaccine-explained

[7] https://ansm.sante.fr/uploads/2022/11/28/20221125-covid-19-fiche-de-synthese-54-2.pdf