Invité : Reggie Littlejohn – Fondatrice et présidente de Women’s Rights Without Frontiers, coalition internationale qui s’oppose à l’avortement forcé et à la violence contre les femmes.

Sujet : L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le traité pandémique

Animateur : Vincent PAVAN – Mathématicien, Auteur, Enseignant chercheur.

Traductrice : Anita Saxena Dumond

Lien vers le manifeste de Reggie Littlejohn : https://www.antiglobalist.net/

 

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LE CSi se réunit à Saintes pour sa 150° édition avec Bon Sens et Reinfolberté et le Collectif saintais !
Merci à tous ceux qui organisent !
Venez nombreux.

Le programme ici

Invité : Vincent Pavan – Mathématicien, Auteur, Enseignant-chercheur Aix-Marseille Université

Sujet : Les figures mathématiques au service de la paix :  » Swartz, Adamar, André Weil  »

Animateur : Joël Modol – Patient expert

Discutante : Emmanuelle Darles – informaticienne, enseignante-chercheuse à l’Université de Poitiers

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Cela faisait plusieurs mois que la Haute Autorité de Santé, HAS, était silencieuse sur les vaccins contre le COVID. La HAS n’avait donné aucune évaluation au moment de la sortie du booster XBB.1.5. [1]

 

La Haute Autorité de Santé a publié ce mois de février 2024 un avis concernant la vaccination contre le COVID : la vaccination dite de printemps.

Il est donc maintenant clairement admis par la HAS, comme normale, de recevoir 2 vaccins par an contre le COVID. Et même 4 par an pour les plus de 80 ans et les personnes immunodéprimées.

Mais sur quoi se basent les recommandations de la HAS ?

Est-ce que les informations données par la HAS soutiennent une nouvelle dose de rappel chez les plus de 80 ans et les immunodéprimés ?

 

 

Considérations générales

 

La HAS a pris en considération les éléments suivants :

  • « Les données épidémiologiques de la Covid-19 pour les années 2022-2023 et 2023-2024 montrant une circulation du virus Sars-Cov-2 de faible intensité, avec des indicateurs qui se maintiennent à des niveaux bas tant pour les passages pour suspicion de Covid-19 aux urgences que pour les hospitalisations par rapport à 2021-2022. »

La HAS nous informe que la circulation du virus est faible et que l’impact du COVID sur les hospitalisations est bas.

 

La HAS ne donne évidemment pas de chiffres concernant ces indicateurs. Surement, car ils ne sont plus disponibles auprès de Santé Publique France depuis mi 2023. En effet, les indicateurs étaient trop faibles et étaient donc devenus non significatifs.

Il est donc raisonnable de penser que « les niveaux bas » dont parle la HAS sont très bas.

C’est effectivement confirmé par le réseau SENTINELLES : le COVID représente 41 fois moins de cas que les IRA en général et 20 fois moins de cas que la grippe. C’est-à-dire moins de 10 pour 100000 avec une grande majorité, heureusement, qui ne nécessite pas une hospitalisation.

C’est donc très bas.

Difficile de faire moins en réalité. [2]

 

 

  • « Une couverture vaccinale à l’issue de la semaine 03 de 35,9% des personnes 80 ans et plus. »

Effectivement, la vaccination, avec le vaccin XBB.1.5, des personnes 80 ans et plus a atteint son maximum en décembre 2023 soit 3 mois après le début de la campagne avec ce dernier « booster ». Depuis cette date, il apparait que les gens de cette catégorie d’âge refusent de se faire vacciner. Au final, seulement 1/3 des plus de 80 ans avaient accepté la vaccination. Et seulement 20% des 60-65 ans.

Mais la vaccination est encore plus faible chez les professionnels de santé exerçant en établissement de santé puisqu’elle ne dépasse pas 12%. Même eux ne semblent plus croire à son utilité.

 

L’avis de la HAS concerne ici la vaccination dite de printemps 2024.

La campagne de printemps 2023 montre un taux de vaccination extrêmement faible chez des personnes 80 ans et plus.

Une fraction seulement avait accepté cette vaccination.

 

Les gens sont donc surement du même avis que la HAS : la circulation du virus Sars-Cov-2 est de faible intensité et les hospitalisations sont basses. L’intérêt de la vaccination n’apparait pas important.

 

L’avis du 9 février 2024 de la HAS aurait donc pour but d’augmenter ce chiffre. La HAS essaye alors d’expliquer son intérêt.

 

 

La protection immunitaire

 

  • « La recommandation vaccinale « Stratégie de vaccination contre la Covid-19. Anticipation des campagnes de vaccination en 2023 », adoptée par la décision n°2023.0080/DC/SESPEV du 23 février 2023 du collège de la Haute Autorité de santé, qui prévoit pour les personnes âgées de 80 ans et plus et les personnes immunodéprimées dont la protection immunitaire diminue plus rapidement dans le temps ainsi que pour toute personne à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale partagée avec l’équipe soignante, une vaccination supplémentaire dès le printemps. »

La HAS devrait préciser, par honnêteté intellectuelle et médicale, que la protection dont elle parle, celle qui diminue rapidement, n’est en fait pas une protection immunitaire, mais un taux d’anticorps.

La différence est pourtant essentielle, car le public associe forcément la protection immunitaire à une protection contre les formes graves, la mortalité. Et non à un taux d’anticorps mesuré en laboratoire.

 

De plus, dans son rapport du 19 septembre 2022 [3], la HAS confirme encore que ce taux (titre/concentration), n’est pas corrélé à la protection vaccinale.

 

 

Même Pfizer a confirmé les propos de la HAS.

Lors d’une présentation publique (FDA 28 juin 2022), la vice-présidente de Pfizer pour les vaccins, Kena Swanson, a reconnu qu’« il n’y a pas de corrélation établie entre les niveaux d’anticorps et la protection contre la maladie. ».

 

De ce fait, ce type de tests est insuffisant pour démontrer une quelconque protection vaccinale, une efficacité des vaccins contre les formes graves du COVID.

C’est-à-dire qu’un taux élevé d’anticorps n’est pas le signe d’une protection contre le COVID.

 

Mais cela va plus loin puisque la HAS rappelle que les fabricants utilisent une méthode d’évaluation in-vitro dite de « neutralisation de particules pseudovirales » qui n’a jamais été validée, jamais reconnue comme fiable.

 

Ainsi la HAS se permet de mettre en avant des informations qu’elle récuse scientifiquement dans ses rapports.

 

Cette attitude est pour le moins gênante venant d’une institution aussi respectable et compétente.

 

Pour en avoir le cœur net, nous demandons à la HAS de fournir les données qui montrent l’efficacité vaccinale affirmée dans cet avis de février 2024.

 

 

Une dose tous les 3 mois

 

  • « La recommandation vaccinale « Stratégie vaccinale de rappel contre la Covid-19 », dans sa version adoptée par la décision n°2022.0301 du 19 septembre 2022 du collège de la Haute Autorité de santé et mise à jour en décembre 2022, qui rappelle les délais minimaux recommandés entre deux rappels, à savoir « trois mois pour les personnes de 80 ans et plus, pour les résidents en EHPAD ou en USLD, pour les personnes immunodéprimées ». »

La HAS s’appuie sur son rapport du 19 septembre 2022 pour recommander une vaccination tous les 3 mois chez les plus de 80 ans et les immunodéprimés.

Il s’agit d’une vaccination inédite puisqu’il faut 4 injections par an, selon la HAS.

Il n’existe aucun autre exemple de ce type de vaccin à ce jour.

 

Pourtant, dans ce même rapport du 19 septembre 2022, la HAS précise :

  • Les données d’immunogénicité, qui reposent uniquement sur des données pré-cliniques évaluant des réponses des anticorps neutralisants chez des souris.
  • L’absence de données d’efficacité clinique en complément des données d’immunogénicité.

 

Si la HAS s’appuie sur son document de 2022, c’est que la HAS, on peut le supposer, n’a rien de plus à proposer.

Ainsi la HAS recommanderait un vaccin dont elle dit ne pas connaitre l’efficacité. Et ce, 4 fois par an.

Difficile à croire de la part d’une institution aussi respectable et compétente.

 

Il faut aussi souligner que la HAS ne discute à aucun moment de la sureté, des effets indésirables de ce vaccin. D’ailleurs, dans son rapport du 19 septembre 2022, la HAS reconnaissait n’avoir aucune information sur la sureté de ce vaccin.

Pourtant, la HAS se permet de faire la publicité de la multiplication des injections, une tous les 3 mois, en oubliant visiblement que les médicaments sont soumis à un effet de dose

 

Pour en avoir le cœur net, nous demandons à la HAS de fournir les données d’efficacité et de sureté qui légitiment ses recommandations d’une dose tous les 3 mois.

 

Un vaccin contre un variant disparu

 

 

Ainsi, la HAS, en février 2024, recommande de vacciner les plus âgés et les immunodéprimés avec le vaccin XBB.1.5 puisque c’est le seul disponible depuis octobre 2023.

Il est curieux, médicalement et scientifiquement, que la HAS recommande cette vaccination alors que le variant XBB.1.5 n’est plus majoritaire depuis mai 2023.

 

 

Est-ce que la HAS peut expliquer l’intérêt de se vacciner avec une souche qui a disparu ?

Est-ce que la HAS dispose d’informations prouvant l’efficacité de cette vaccination XBB.1.5 sur les variants actuels ?

 

Il faut noter que la HAS faisait les mêmes recommandations dans son rapport du 19 septembre 2022, sur les vaccins dits « bivalents Omicron » pour l’ensemble des patients de plus de 12 ans, y compris avec des comorbidités, des immunodépressions ou une grossesse.

Des recommandations avec les mêmes questionnements, auxquels la HAS n’a pas souhaité répondre, puisque les souches vaccinales, celles présentent dans le vaccin disponible, avait disparu ou en passe de disparaitre, ce qui fut totalement le cas en décembre 2022.

 

De toute façon, dans son rapport du 19 septembre 2022, la HAS reconnaissait honnêtement n’avoir aucune information sur l’efficacité du vaccin.

C’était honnête, mais d’autant plus incohérent de le recommander puisqu’il s’agissait alors de charlatanisme au sens du Code de Santé Publique.

 

Mais ce type d’incohérence est une marque de la HAS depuis le depuis de la vaccination contre le COVID.

Il y a donc une cohérence.

Mais une cohérence qui n’appartient qu’à la HAS.

 

 

Conclusion

 

En conclusion, nous exigeons que la HAS fournisse l’efficacité vaccinale du rappel XBB.1.5 sur les formes graves et la mortalité chez les plus de 80 ans et immunodéprimés.

Nous exigeons aussi que la HAS fournisse les données de sécurité de cette 8eme injection en moins de 4 ans chez les plus de 80 ans et immunodéprimés.

 

Nous exigeons que la HAS légitime scientifiquement et médicalement ses recommandations.

 

 

 

[1] https://www.conseil-scientifique-independant.org/ou-est-passee-la-haute-autorite-de-sante/

[2] https://www.sentiweb.fr/document.php?doc=6176

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

 

 

 

 

 

 

Invité : Frédéric Pierru – Politiste et sociologue, chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS – Ceraps – Lille-II)

Sujet : « Soignants suspendus, autopsie d’une erreur » – Le Monde Diplomatique – Fév. 2024

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anesthésiste Réanimateur

Discutants : Dr Philippe De Chazournes – de médecin du doute à patient expert ; Dr Carole Fouché – Biologiste médicale, enseignant-chercheur

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En janvier 2021 commence la plus massive campagne de vaccination que la France, mais aussi que le monde, ait connue.

  • En moins de 4 mois, il y a eu 1 milliard de doses injectées dans le monde.
  • Il n’a fallu qu’un mois supplémentaire pour en injecter un autre milliard.
  • Et jusqu’en 2022, il y a eu 1 milliard de doses injectées tous les mois. [1]

 

Aucun traitement médical n’avait connu cette situation surtout qu’il s’agit d’une technologie ARNm jamais utilisée sur l’homme et qui a été préparée en moins de 8 mois, selon l’affirmation du PDG de Pfizer, Albert Bourla

« L’essai marque une étape importante dans la quête historique de huit mois pour développer un vaccin »

 

De la magie !

 

Pour être utilisé aussi massivement, le vaccin doit être très efficace et très sûr.

Il ne pourrait logiquement en être autrement.

Sinon, cette attitude serait scientifiquement et surtout médicalement incompréhensible.

 

 

Les résultats de 2020

 

Le 18 novembre 2020, la société PFIZER annonce par un communiqué de presse que l’efficacité de son vaccin est de 95%.

 

Tous ceux qui faisaient la publicité de ce vaccin dans les médias, qu’ils soient médecins, professeurs de médecine ou encore ministre, mettaient en avant une efficacité de 95%.

 

« le vaccin est efficace à 95% »

 

Mais ils ne précisaient jamais le critère de cette efficacité.

 

Par défaut, la population imaginait que le vaccin empêchait 95% des décès, ou 95% des passages en réanimation ou 95% des formes graves.

Ils avaient tort. Mais ils étaient trompés par les discours médiatiques qui ne donnaient pas les précisions suffisantes pour que l’information soit complète.

 

Cette efficacité de 95% ne concerne que le fait d’être infecté.

 

L’efficacité sur les décès, les formes graves n’a pas été testée par PFIZER, avec l’assentiment des pouvoirs sanitaires publics ; car ce n’est sûrement pas un paramètre important…

 

 

Le calcul de Pfizer est simple.

Lors des essais cliniques, qui ont duré environ 3 mois, Pfizer annonce les incidences suivantes [2] :

  • Non vaccinés : 0,75% (162 cas pour environ 22000 cobayes)
  • Vaccinés : 0,037% (8 cas pour environ 22000 cobayes)

 

Pour faire ce calcul, PFIZER ne prend en compte que les vaccinés 2 doses de plus de 7 jours.

Le calcul de l’efficacité fait par Pfizer, à partir de ces 2 valeurs donne alors un résultat d’efficacité de 95%.

 

 

En conclusion, le vaccin est vraiment exceptionnel et il faut vacciner la planète entière.

 

Pourtant à cette date, novembre 2020, le vaccin est en essai clinique de phase 3 depuis quelques mois seulement et le restera jusqu’au milieu de 2023.

Ainsi il ne s’agit pas de résultats finaux et uniquement sur la capacité à empêcher l’infection.

(Nous ne discuterons pas ici de la qualité, des méthodes, de la légitimité des résultats obtenus par Pfizer et nous ne prenons que leurs résultats bruts comme ils les ont eux-même présentés).

 

 

Les résultats de 2023

 

Le 28 juillet 2023, Pfizer finalise son rapport sur l’essai clinique C4591001 commencé le 29 avril 2020. [3]

Au détour d’une page, parmi des milliers, il apparait que le graphique présent dans la publication de novembre 2020 sur une durée d’une centaine de jours de suivi est maintenant disponible pour presque 1000 jours.

 

Il apparait clairement que Pfizer a choisi de proposer la vaccination aux cobayes du groupe placébo qui apparaissent en vert sur le graphique. Et donc de faire disparaitre progressivement le groupe contrôle… Ce que la FDA n’a pas apprécié…

 

Comme en novembre 2020, il est possible de faire le calcul d’efficacité en utilisant les chiffres d’incidence cumulative qu’il est possible de lire sur le graphique. On trouve une moyenne de :

-30%.

Moins 30% !

Cela signifie que le vaccin ne protège pas contre les infections mais qu’en plus il est néfaste.

Les cobayes vaccinés ont 31% plus de risques d’avoir une infection au SARS-CoV2.

L’effet inverse de celui recherché et tant vanté.

 

 

 

Conclusion

 

En novembre 2020, Pfizer annonce avec insistance, et l’aide des médias, une efficacité de 95% contre les infections.

 

En juillet 2023, le rapport final de Pfizer montre une efficacité négative de -30%. Le vaccin est néfaste contre les infections. Plus de risque d’être infecté quand on est vacciné.

Evidemment PFIZER n’a fait aucun communiqué de presse pour cette information.

Et les autorités de santé qui ont reçu le rapport dès le 30 juillet 2023 n’ont rien dit non plus.

 

On peut les comprendre.

Comment annoncer que l’efficacité quasi miraculeuse de 95%, les 95% qui ont permis de vendre le vaccin sur la planète entière, les 95% qui ont permis aux gouvernements d’obliger à la vaccination, est devenue négative… ?

 

Par honnêteté ?

Visiblement pas.

Mais tout le monde se doutait que l’honnêteté n’était pas présente chez Pfizer ou chez les autorités de santé notamment Française.

 

 

[1] https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

[3] mega.nz/folder/LZJ31KqK#m1Z6XM90LFNaoFn4KGkYgA

Invité : Bernard Guennebaud – Mathématicien

Sujet : L’invraisemblable usage des tests statistiques en épidémiologie.

Animateur : Vincent Pavant – Mathématicien

Discutant : Dr Vincent Reliquet – Président de l’AIMSIB

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le vaccin serait une réussite

 

 

Pour prouver qu’un vaccin est efficace, il suffit de montrer le nombre de vies qu’il a sauvées depuis son entrée en utilisation. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un article [1] qui déclare que les vaccins contre le COVID auraient épargnés pas moins de 1,4 million de vies pour la zone Europe.

 

Tout le monde serait évidemment satisfait de ce résultat.

 

Pour évaluer le nombre de vies sauvées, il suffit de faire la différence entre le nombre de morts attendus à cause de la maladie et le nombre de morts réellement rapportés pour cette même maladie.

La question qui se pose est de savoir si les calculs faits par l’OMS sont crédibles ou non.

 

 

Les paramètres qui influencent la mortalité

 

La mortalité d’une maladie, ici par infection virale, dépend de plusieurs paramètres qui vont additionner leurs effets dans le temps.

 

Virulence des variants successifs

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV2, il est apparu de très nombreux variants qui ont montré une évolution vers des formes moins virulentes mais plus contagieuses. Cette évolution du virus lui permet de s’adapter et de se répandre dans la population et d’y perdurer.

Effectivement, pour le COVID, les variants successifs ont montré une diminution importante de leur virulence en passant de la souche initiale de 2020 à la souche Omicron de 2022. [2]

Ainsi dès 2021, à cause de la succession de ces variants, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Immunisation de la population

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, la population est considérée comme naïve. C’est-à-dire qu’elle n’a aucune immunisation contre ce pathogène. Ainsi tous les individus sont susceptibles d’attraper mais surtout de développer la maladie.

On peut considérer que pour le COVID, le début d’année 2020 correspond à une période pendant laquelle l’immunité de la population vis-à-vis du SARS-CoV2 était nulle.

Au fil de l’année, et des infections par le SARS-CoV2, la population ayant survécue, s’est immunisée et elle est donc devenue moins sensible aux virus de même souche que ceux rencontrés précédemment, et les individus moins susceptibles de décéder de l’exposition aux souches contre lesquelles ils sont immunisés.

Ainsi dès 2021, étant donné cette immunisation naturelle faite à partir de 2020, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Population à risque

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, ce sont évidemment les populations à risque qui sont les plus impactés et en particulier les individus les plus fragiles soit d’un point de vue immunitaire, soit vis-à-vis de leur état de santé, d’autre(s) pathologie(s), ou tout simplement de leur âge. Ce phénomène est connu sous le nom « d’effet moisson ».

En 2020, le COVID a essentiellement ciblé les personnes âgées puisque d’après les chiffres de santé publique France, plus de 50 % des décès concernaient les plus de 83 ans alors qu’ils ne représentent qu’une très faible part de la population.

En 2020, le COVID, d’une façon ou d’une autre, a provoqué le décès de ces individus les plus fragiles.

Ainsi dès 2021, du fait de la disparition d’une partie de cette population particulièrement vulnérable, il y avait moins de personnes susceptibles de décéder à cause du COVID et le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Bilan

 

En cumulant l’ensemble de ces paramètres, il devrait y avoir automatiquement une diminution du nombre de décès attribué au COVID par rapport à 2020. C’est-à-dire qu’en 2021 devait se produire une diminution du nombre de décès même en l’absence de vaccination.

 

 

Nombre de mort attribué au COVID

 

Pour faciliter l’utilisation des résultats nous avons choisi de faire le comptage des décès, au niveau de l’Europe, sur une année de mars à mars puisque le point de départ est mars 2020.

En Europe, les vaccins ont commencé à être administrés début 2021. En mars 2021 il n’y avait que 2% à peine de la population qui était considérée comme vaccinée pour atteindre presque 70 % en mars 2022. [3]

 

Il est donc possible de choisir la période allant de mars 2020 à mars 2021 comme une période sans vaccination et de mars 2021 à mars 2022 comme une période avec vaccination.

Sur cette période sans vaccin, de mars 2020 à mars 2021, il y a eu environ

858 000 décès

d’après les chiffres donnés par les autorités sanitaires officielles de chaque pays.

 

Sur la période suivante, de mars 2021 à mars 2022 il y a eu environ

890 000 morts

 

Ourworldindata.org

On constate qu’entre les 2 périodes choisies, une sans vaccin et l’autre avec vaccin, il y a globalement le même nombre de décès (même un peu plus pour être précis) attribués au COVID.

Cela pose question sur l’efficacité de la vaccination.

 

Evaluation de l’efficacité du vaccin

On constate donc qu’entre les 2 périodes choisies (sans et avec vaccin), il y a globalement le même nombre de décès attribués au COVID.

On pourrait donc conclure que le vaccin utilisé en 2021 n’a aucun impact, aucune utilité puisque le nombre de décès attribués au COVID ne diminue pas.

 

En effet, au regard de ces chiffres, il apparaît nettement que la vaccination n’a pas été en mesure de montrer un impact sur le nombre de décès attribués au COVID sur une période de 1 an.

Le nombre de décès n’a pas diminué.

 

 

Mais si l’analyse prend en compte, les trois paramètres cités plus haut, qui ont été décrit comme ayant la capacité de diminuer le nombre de morts, il apparaît alors que si les vaccins n’ont pas été capables de diminuer le nombre de décès, ils ont malheureusement annihilé

  • l’effet protecteur de l’immunisation de la population
  • la présence de variants moins virulents
  • ou encore de la diminution des personnes les plus fragiles

 

Il faut comprendre que les vaccins n’ont malheureusement eu aucun effet protecteur mais qu’en plus, ils ont eu un effet néfaste.

 

 

La modélisation de l’OMS

 

La question se pose maintenant de savoir comment l’OMS trouve que les vaccins ont sauvé pas moins de 1,4 millions de vies.

Il apparaît premièrement qu’il s’agit d’une modélisation mathématique. Les termes comme estimé ou estimations apparaissent presque 50 fois dans le texte de la publication.

 

En se basant sur les chiffres officiels, il y a environ 2 millions de morts attribués au COVID en mars 2023 qui correspond à la date de la fin de l’étude choisie par l’OMS.

 

Si l’OMS calcule qu’il y a eu 1,4 millions de vies sauvées, c’est que l’OMS prévoyait par son modèle mathématique que sans vaccin il y aurait eu 3,4 millions de morts attribués au COVID à cette date.

 

Le problème majeur, c’est que comme il y a eu environ 856 000 morts en 2020, et qu’à cause des paramètres discutés plus haut, et sans l’utilisation d’un quelconque vaccin, il y aurait dû en avoir moins en 2021 et encore moins en 2022.

 

Même s’il est difficile de déterminer le nombre de morts attendus en absence de vaccin, il n’est pas crédible qu’il soit de 3,4 millions cumulés en mars 2023 compte tenu de l’ensemble de ces paramètres.

 

 

 

Conclusion

 

 

Il a déjà été démontré qu’aucun modèle mathématique, et spécialement ceux de Neil Ferguson de l’Imperial Collège de Londres, ou spécialement ceux de M Cauchemez du célèbre institut Pasteur, en France, ne pouvait prédire un phénomène biologique et encore moins une infection virale au sein d’une population.

D’ailleurs, M Cauchemez le rappelle à chacune de ses publications !

publication Pasteur

 

Mais s’il est impossible de prédire l’avenir avec un modèle mathématique basé sur des données incomplètes et des hypothèses, il faudrait au moins que le modèle mathématique ne soit pas en opposition avec la réalité des chiffres et paramètres disponibles.

 

En l’occurrence, le modèle de l’OMS trouve un chiffre de morts attendus en absence de vaccin qui n’est pas cohérent avec les chiffres initiaux et l’impact du temps sur la mortalité.

 

Ainsi et malheureusement il apparaît qu’une fois de plus l’OMS cherche par tous les moyens à prouver que le vaccin, abondamment recommandé par l’OMS, était utile, et que le rendre obligatoire était légitime.

Qui dirait le contraire avec 1,4 millions de personnes sauvées ?

 

Mais la réalité, c’est que l’OMS, grâce à de belles formules mathématiques, trompe l’opinion publique. Une fois de plus.

Cette attitude n’est évidemment pas respectable tellement elle est grossière. Mais elle est maintenant habituelle.

 

Un autre problème vient du fait que ces informations fort douteuses scientifiquement, ces mensonges diront certains, sont présentés au public par des journalistes et d’autres gens peu scrupuleux dans leur analyse de la publication…

 

 

 

 

 

[1] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.12.24301206v1

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[3] https://ourworldindata.org/covid-vaccinations

 

 

Invitée : Emmanuelle Darles – Enseignante chercheuse

Sujet : Les effets du vaccin Covid-19 sur la grossesse – Intervention réalisée lors de l’ICS4 (International Covid Summit) le 18/11/2023 au parlement à Bucarest en Roumanie

Animateur : Dr Éric Ménat – Médecin généraliste

Discutant : Dr Philippe De Chazournes

Voici le lien de le lettre ouverte destinée à alerter les citoyens, élus et services de santé, sur les problèmes éthiques que représentent les vaccinations vénéneuses obligatoires chez l’enfant :

https://www.medocean.re/component/k2/item/180-vaccinations-veneneuses-obligatoires-chez-l-enfant-lettre-ouverte-aux-citoyens-aux-elus-et-aux-services-de-sante

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Invitée : Viviane Cuendet – patiente experte et citoyenne engagée Suisse

Sujet : À la recherche et évolution de données fiables post-Covid Suisse : Mission impossible ❓

Animateur : Eric Ménat – Médecin généraliste

Discutant : Louis Fouché – Médecin Anesthésiste-Réanimateur et Hélène Banoun

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