Le virus varicelle-zona (appelé VZV, pour varicella-zoster virus) est un herpès-virus persistant, également appelé HHV-3 (human herpes virus 3) ou herpès virus humain type 3, responsable chez l’être humain de la varicelle et du zona (herpes zoster).

Un virus persistant est un virus qui reste dans l’organisme à long terme, parfois à vie, sans forcément provoquer de symptômes constants. Il peut :

  • Rester latent (inactif) puis se réactiver.
  • Se multiplier à bas bruit, échappant au système immunitaire.

 

Le VZV ne doit pas être confondu avec d’autres herpès qui appartiennent cependant à la même famille comme

  • Herpès labial dû à herpes simplex virus 1 ou HSV1. Il est responsable du bouton de fièvre. Sa réactivation peut être très fréquente, parfois plusieurs fois par an.
  • L’herpès Génital dû à herpes simplex virus 2 ou HSV2

 

Le zona et la varicelle sont donc provoqués par le même virus, le virus varicelle-zona (VZV).

 

La varicelle représente la primo-infection, souvent contractée pendant l’enfance et considérée comme une maladie infantile bénigne. La varicelle se caractérise par une éruption cutanée avec des démangeaisons, de la fièvre et de la fatigue. La plupart des personnes contractent la varicelle pendant l’enfance et développent une immunité naturelle efficace et protectrice.

 

Le zona est une réactivation du virus VZV, survenant plus tard dans la vie car le VZV peut rester dans les ganglions rachidiens sous forme inactive malgré la guérison de la varicelle. Cette réactivation intervient souvent chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli mais d’autres facteurs plus ou moins clairs interviennent. La réactivation du VZV se fait depuis un ganglion rachidien et provoque une éruption cutanée localisée au dermatome innervé par le ganglion rachidien. L’éruption est donc unilatérale, c’est-à-dire sur un seul côté du corps. L’éruption cutanée peut être très douloureuse et c’est le symptôme le plus gênant mis en avant par les patients qui cherchent donc à s’en protéger.

 

https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/zona-177347

https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/zona-177347and feel pain

 

Le vaccin Shingrix

 

Shingrix est un vaccin recombinant de la glycoprotéine E avec adjuvant (AS01B), destiné à la prévention du zona et des névralgies post-zostériennes chez les adultes de 50 ans et plus, ainsi que chez les adultes de 18 ans et plus présentant un risque accru de zona. Il est administré en deux doses, espacées de deux mois. Depuis le 14 décembre 2024, il est remboursé à 65% par l’Assurance Maladie pour les personnes concernées par les recommandations de la HAS [4]:

  • chez les adultes de 65 ans et plus
  • chez les adultes de 18 ans et plus présentant une immunodépression particulière

 

La demande de vaccination contre le zona est suffisamment importante pour que le vaccin Shingrix connaisse en 2025 des tensions d’approvisionnement. Il est contingenté en ville. [0]

 

Mais que disent les essais cliniques ?

 

 

Essai clinique du vaccin Shingrix

 

Un essai clinique a été publié en 2016 sous le titre :« Efficacité du vaccin Shingrix contre l’herpès-zona chez les adultes âgés de 70 ans ou plus » [1]

 

Les auteurs expliquent que la vaccination est une option intéressante pour réduire la charge de morbidité due à l’herpès-zona et à ses complications chez les personnes âgées.

 

Les auteurs (dont des employés du fabricant GSK) s’expliquent pourtant mal les raisons théoriques de l’efficacité de ce vaccin. Comment expliquer qu’en injectant un antigène de ce même virus et donc en restimulant le système immunitaire on puisse empêcher la réactivation du virus latent ?

 

Leur thèse est que l’inoculation d’un antigène viral (la glycoprotéine E contenue dans le vaccin) va restimuler l’immunité cellulaire, en particulier les lymphocytes T CD4+.

 

Les cellules T, en particulier les lymphocytes T CD4+ et CD8+, seraient essentielles pour maintenir cette latence en surveillant et en supprimant toute tentative de réactivation du virus. Ces lymphocytes T8 reconnaissent les antigènes viraux présentés par les cellules infectées et limiteraient la réplication virale. Cette explication de l’éventuelle efficacité du vaccin n’est pas pourtant prouvée.

 

 

Comment a été évaluée l’efficacité ?

 

Avant de commencer, il faut préciser que l’étude n’a pas intégré de patients ayant déjà eu un épisode de Zona. De même, les personnes immunodéprimées, qui sont parmi les plus susceptibles de subir des Zonas, ont aussi été exclues.

Ce choix est discutable car ces groupes semblent les plus légitimes à demander une vaccination efficace contre le Zona.

 

Il s’agit d’évaluer la protection contre les cas de zona.

Un cas suspect de zona est défini comme une éruption cutanée unilatérale accompagnée de douleur à l’exclusion de tout diagnostic alternatif. Si un cas n’est pas suspecté d’être un zona par l’investigateur, son évolution n’est pas suivie et il disparaît des statistiques (p46 protocole). Chaque cas suspect est identifié comme cas de zona si la PCR est positive ou bien si les cliniciens du comité de certification des cas votent en majorité pour un cas confirmé.

L’efficacité est aussi mesurée contre les douleurs post-zostériennes définies comme des douleurs sévères apparaissant ou s’aggravant plus de 90 jours après une éruption de zona.

 

Malheureusement de nombreuses modifications du protocole concernant les tests PCR et la définition des cas ne peuvent exclure que certains cas positifs chez les vaccinés et négatifs chez les placebo aient peut-être été requalifiés au cours de l’essai. [8]

 

Mais il y a plus grave. Le vaccin et le placebo n’avaient pas le même aspect. Malgré ce que les chercheurs affirment dans l’étude :

« The investigators, participants, and persons responsible for evaluating the study end points were unaware of whether HZ/su or placebo had been administered. »

« Les chercheurs, les participants et les personnes chargées d’évaluer les critères d’évaluation de l’étude ne savaient pas si HZ/su ou un placebo avait été administré.”

 

La personne qui injectait et le participant étaient donc au courant du groupe auquel le sujet était affecté (vacciné ou placebo). C’est une étude « observer-blinded ». Et le protocole a aussi été modifié sur ce point au cours de l’essai.

On peut donc avoir des doutes sur l’évaluation des « cas » de zona des participants à l’essai. Le biais est évident puisque les patients savent s’ils ont reçu le vaccin ou pas.

 

Chaque sujet est suivi pendant au moins 30 mois ; l’étude est terminée lorsque le nombre de cas de zona et de douleurs post-zostériennes prévus est atteint et lorsque 75% des sujets ont été suivis pendant au moins 36 mois.

L’incidence du zona est de 10 à 12,5 cas pour 1000/an chez les plus de 70 ans [9], compatible avec l’incidence de 9,2 dans le groupe placebo.

L’efficacité annoncée contre le zona est de 87,7% en réduction du risque relatif et de 2,39% en réduction du risque absolu. Elle est calculée sur une durée de 4 ans après la vaccination. On ne sait pas ce qui se passe après !

 

Il faut maintenant examiner en détails les effets indésirables rapportés par les auteurs.

 

 

Sécurité du vaccin

 

1 décès est attribué au vaccin dans l’essai clinique.

Il y a eu 29 décès dans le groupe placebo contre 17 dans le groupe vacciné (les 2 groupes sont de la même taille). Parmi des 17 décès vaccinés, 13 sont des morts subites (donc non expliquées et représentent 76% des décès enregistrés). Seules 4 morts subites sont retrouvées chez les placebo (14%).

 

La question se pose immédiatement de comprendre pourquoi dans 76% des décès du groupe vacciné, les médecins n’ont pas été capables de déterminer la cause de la mort alors que cela ne représente que 14% dans le groupe placebo.

 

Le déséquilibre des décès laisse penser que le groupe placebo était plus fragile que le groupe vacciné, Les morts subites excédentaires dans le groupe vacciné posent question, même si ce n’est sans doute pas statistiquement significatif.

 

Autre déséquilibre marquant, celui des cancers du poumons. Le déséquilibre en défaveur du vaccin pose également question : 18 cancers du poumon chez les vaccinés contre 10 chez les placebo (tableau S7). Mais les résultats sont incohérents car ne correspondent pas au tableau S5 ou on trouve 22 vaccinés et 13 placebo.

 

Parmi les effets indésirables graves, on note d’autres déséquilibres :

  • 26 sepsis (infection grave) chez les vaccinés et 17 chez les placebo.
  • Infection à staphylocoque: 4 vaccinés et 1 placebo.
  • Les ostéoarthrites : 26 sont signalées chez les vaccinés contre 17 chez les placebo, est-ce à rapprocher des fractures par compression de la colonne vertébrale (6 vaccinés et 1 placebo) ?

 

Tous ces déséquilibres posent beaucoup de questions.

 

Finalement, la liste des effets indésirables graves reconnus en lien avec le vaccin :

  • 1 infarctus du myocarde
  • 1 colite
  • 1 pancréatite
  • 1 granulomatose éosinophilique avec polyangéite
  • 4 infections (dont 1 otite herpétique)
  • 1 leucémie aigüe
  • 1 Guillain-Barré
  • 1 eczéma
  • 4 désordres généraux
  • 1 lymphadénite
  • 1 colite
  • 1 pancréatite

 

Selon le rapport de 2018 de l’EMA [10], dans les essais cliniques, un décès a été attribué au vaccin.

Dans le même rapport, un autre effet indésirable grave est signalé : il s’agit d’une maladie auto-immune, le purpura thrombocytopénique (le suivi des maladies auto-immunes a été ajouté par un amendement au protocole de l’essai en 2014 ; l’essai se terminant en 2014).

L’EMA n’a donc pas tenu compte des autres effets indésirables graves reconnus en lien avec le vaccin dans l’essai de 2016. Les raisons de ces choix discutables ne sont pas connus.

 

D’autres effets indésirables non détectés dans les essais cliniques ont été recensés après la commercialisation du vaccin. Le Shingrix est capable, par exemple, de provoquer également un lupus. [2]

 

 

Autres problèmes concernant le Shingrix

 

D’autres problèmes s’ajoutent, notamment au niveau de la composition du vaccin. Le vaccin est préparé sur des cellules d’ovaires de hamster chinois et peut donc contenir des fragments d’ADN de hamster. De plus, il est adjuvanté avec l’AS01B, connu pour sa toxicité. Et pour finir, il contient du PEG 80 qui peut faciliter l’entrée dans les cellules des fragments d’ADN résiduels.

Conclusion

 

Quel est l’intérêt de vacciner contre une maladie que l’on a déjà contractée alors que l’immunité naturelle acquise par la maladie est définitive comme le confirme Santé Publique France [5] ?

 

En effet, plus de 90% des adolescents et 98% des femmes enceintes sont immunisés naturellement contre le virus de la varicelle zona en France [6]

 

En France, il est pourtant recommandé de vacciner uniquement les adolescents ou jeunes adultes qui n’ont pas eu la varicelle dans l’enfance.[7]

 

Et contrairement à ce qu’affirme le Figaro [3], le vaccin n’est pas destiné aux personnes immunodéprimées (voir l’avis de la HAS [4])

 

En conclusion, pourquoi les autorités françaises recommandent-elles, contradictoirement, de ne vacciner que les adolescents qui n’auraient pas eu la varicelle dans l’enfance et de vacciner tous les plus de 65 ans (qui l’ont certainement eue)?

 

Ce vaccin n’est pas sans danger et la démonstration de son efficacité peut être mise en doute!

 

 

[0] https://lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/shingrix-victime-de-son-succes

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27626517/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40500571/

[3] https://sante.lefigaro.fr/social/enfance-famille/faut-il-vraiment-vacciner-tous-les-plus-de-65-ans-apres-le-zona-20250703

[4] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3511387/fr/shingrix-vaccin-zona-recombinant-avec-adjuvant-vaccin-zona

[5] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/varicelle

[6] https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Varicelle

[7] https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Varicelle

[8] https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa1603800/suppl_file/nejmoa1603800_protocol.pdf

[9] https://www.mesvaccins.net/web/news/4961-la-vaccination-contre-le-zona-recommandee-de-65-a-79-ans)

[10] https://www.ema.europa.eu/en/documents/overview/shingrix-epar-medicine-overview_pl.pdf

Depuis 2021, le grand public connait la technologie ARNm pour les vaccins. Cette technologie qui n’avait jamais été utilisée, y compris à petite échelle, a été propulsée sur l’ensemble de la population française et mondiale.

 

L’efficacité et la sécurité de cette technologie pose maintenant des questions évidentes. Avant même de répondre aux questions soulevées par l’utilisation des ARNm, une nouvelle technologie, un dérivé, apparait : saARNm ou self-amplified ARNm.

 

Pourtant, ces « nouveaux nouveaux » vaccins sont déjà à l’étude sur l’homme comme avec cette publication

 

Self-amplified ARNm ou saARNm

 

Pour le décrire rapidement, l’ARNm auto-amplifié (saARNm) est une version, selon ses concepteurs, « améliorée » de la technologie de l’ARN messager (ARNm) utilisée dans les vaccins Pfizer et Moderna contre le COVID que tout le monde connait depuis 2021.

 

La différence est cependant majeure et renforce le questionnement déjà évoqué pour les vaccins ARNm :

  • Quantité de protéine produite.
  • Durée de vie de l’ARNm.

 

Les saARNm contiennent, comme pour la technologie ARNm, l’information génétique pour provoquer la synthèse d’une protéine (comme la protéine Spike du SARS-CoV-2). Cette protéine, en théorie, est censée provoquer une immunisation protectrice.

 

La différence repose sur la propriété du saARNm de se recopier (répliquer) lui-même (self amplified) à l’intérieur des cellules grâce à l’ajout de l’information nécessaire à cette amplification dans le saARNm. Ainsi, à partir d’une molécule d’ARNm, plusieurs sont formées et chacune induira la production de plusieurs protéines cibles.

Adapté de https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33093657/

 

Les auteurs précisent que l’utilisation de ce type de technologie, qui amplifie l’ARNm dans les cellules de l’hôte permet de réduire « les coûts de production »

De fait, la quantité d’ARNm finale dans les cellules est inconnue. Par conséquent, la quantité de protéine produite l’est aussi.

 

La quantité de produit actif est pourtant un paramètre essentiel d’un produit pharmaceutique.

Un pharmacien ne peut pas délivrer un produit sans connaitre sa composition.

 

Article R.4235-61

« Le pharmacien ne peut dispenser un médicament que s’il a pu s’assurer de sa provenance, de sa composition, de sa posologie et de ses conditions de conservation. »

 

En conséquence ce produit, ce vaccin, ne devrait pas être délivré. Mais ici, cela ne pose de problème à personne.

 

Remarquons que, pour les vaccins ARNm de Pfizer et Moderna, c’était la même problématique puisque la quantité de produit actif, la protéine SPIKE, reçue par le patient était inconnue. La quantité d’ARNm était, elle aussi, inconnue à cause de procédés de fabrications imparfaits. Le produit n’aurait jamais dû être délivré par les pharmaciens.

 

 

Les auteurs sont très clairs

 

Les auteurs de la publication que nous vous proposons d’étudier rapportent l’étude d’un vaccin saRNA contre le SARS-CoV-2 en Ouganda. Les auteurs sont fiers de préciser qu’il s’agit d’un des premiers essais de ce type en Afrique. L’étude souligne également la faisabilité de mener des essais avancés de vaccins en Afrique comme si cela n’était pas une évidence sauf à penser que les Africains sont moins compétents que nous… [1]

 

« Les résultats soutiennent la sécurité et l’immunogénicité des vaccins saRNA et leur potentiel en tant que solution évolutive pour la COVID-19 et d’autres maladies infectieuses »

 

Il n’y a aucun doute sur leur enthousiasme.

  • Sécurité
  • Immunogénicité.

 

 

Immunogénicité

 

Dans cette étude de phase 1, il a été choisi de ne suivre que le taux d’anticorps induits par la vaccination. Ni les infections, ni la maladie n’ont été retenues comme marqueurs.

 

Les résultats montrent effectivement une immunogénicité (production d’anticorps spécifiques) pour les patients séronégatifs.

 

 

En revanche, il n’y a pas d’effet notable pour les patients précédemment déjà infectés (pas d’augmentation du taux d’anticorps). [2]

Mais le plus important n’est pas là.

La HAS confirme que le taux (titre/concentration) n’est pas corrélé à la protection contre le COVID. D’ailleurs les soignants avec des anticorps naturels après infection se sont vu refuser une réintégration à cause de ce motif.

[3]

 

Dans un second temps, les auteurs ont mesuré l’efficacité des anticorps par un test de neutralisation du pseudovirus 2 semaines après la seconde vaccination. Ce test n’est, lui non plus, pas pertinent puisque cette méthode n’a jamais été validée, jamais reconnue comme fiable pour permettre d’évaluer l’efficacité d’un vaccin.

[3]

 

En résumé, les auteurs ont prouvé qu’un antigène viral induisait une réponse immunitaire humorale.

Rien de plus.

Rien d’intéressant en 2025.

 

Mais aucune efficacité sur la mortalité, les formes graves n’été mise en évidence puisqu’elle n’a même pas été recherchée.

 

 

Sécurité

 

Les auteurs indiquent que l’essai a démontré que le vaccin était bien toléré, sans événements indésirables graves signalés.

Regardons ces résultats.

 

Les résultats des effets indésirables considérés comme graves sont présentés dans le tableau suivant qui regroupe les 42 participants dont 30 initialement étaient séropositifs pour le SARS-CoV-2 donc déjà infectés au moins 1 fois.

 

 

Les patients déjà infectés (séropositifs) sont 3,5 fois plus touchés par les effets indésirables graves au moment de la première dose et 2,25 fois plus au moment de la 2eme dose.

Les auteurs ne semblent pas interloqués par ce constat qui montre pourtant un risque bien plus important lors de la vaccination de patients déjà immunisés par infection naturelle.

 

Concernant maintenant le nombre d’effets indésirables graves, les chiffres sont alarmants.

 

Au moment de la première dose, les auteurs rapportent 9 évènements pour 42 patients. Cela représente un taux de 21% si on considère que chaque patient n’a qu’un effet indésirable.

 

Au moment de la deuxième dose, les auteurs rapportent 39 évènements pour 42 patients. Cela représente un taux de 93% si on considère que chaque patient n’a qu’un effet indésirable (39/42 = 93%).

 

Les auteurs ne précisent malheureusement pas la distribution des effets indésirables graves sur les patients. Il n’est donc pas exclu qu’un patient présente plusieurs effets indésirables graves en même temps. Dans ce cas, en reprenant les calculs, on obtient un taux minimum de 38% d’effets indésirables graves au niveau de la 2eme dose. En effet, on peut affirmer qu’il y a eu au moins 16 personnes individuelles atteintes, puisque les cas de lymphopénie sont forcément sur 16 patients différents, soit 16/42 = 38%.

Ainsi, il y a entre 38% et 93% d’effets indésirables graves. Pourtant les auteurs assurent que tout va bien !

 

 

Qui peut considérer qu’il n’y a pas de problème ?

 

De plus, les auteurs ne semblent pas gênés par la nature des symptômes principaux essentiellement :

  • Neutropénie
  • Lymphopénie
  • Thrombopénie

 

 

Mais encore mieux, les auteurs concluent :

« Aucun des effets intermédiaires cliniques de grade 3 ou supérieur ou des anomalies biologiques n’a été attribué au vaccin. »

 

Circulez, il n’y a rien à voir !

Qui peut le comprendre ?

 

 

Conclusion

 

L’analyse des résultats de l’étude ne permet pas de comprendre l’enthousiasme des auteurs. Surtout au niveau de la sécurité avec des taux supérieurs à 38%, au minimum 4 personnes sur 10 injectées

 

Mais sachez tout de même que :

 

  • Au Japon, un vaccin à ARN messager auto-amplifié contre la Covid a été approuvé pour la première fois en novembre 2023 avant d’être utilisé dans une campagne de vaccination en octobre 2024.
  • En Europe, ce même vaccin a été approuvé par la Commission européenne en février 2025. [4]

 

  • Le vaccin, contre la grippe aviaire, ARNm auto-amplifiant est utilisé depuis septembre/octobre 2023 en France pour les canards. Son autorisation a été renouvelée pour 2 ans jusqu’au 25 Mars 2027.

Evidemment aucun test n’a été effectué sur la capacité de l’ARNm auto amplifié injecté aux animaux à être transmis au consommateur.

Mais cela ne gène pas ceux qui piquent.

 

 

 

[1] https://doi.org/10.3390/vaccines13060553

[2] https://doi.org/10.3390/vaccines13060553

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[4] https://ch.zonebourse.com/cours/action/ARCTURUS-THERAPEUTICS-HOL-62745704/actualite/CSL-et-Arcturus-Therapeutics-annoncent-l-octroi-par-la-Commission-europeenne-d-une-autorisation-de-49069236/

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