SAGA : LES VACCINS CONTRE LA COVID-19

Episode 1 : Qu’est-ce qu’une AMM conditionnelle ?

 

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Points clés:

  • Les vaccins contre la Covid-19 ont reçu seulement une AMM conditionnelle
  • Cela signifie que ces vaccins ne remplissent pas tous les critères de qualité, de sécurité et d’efficacité requis habituellement pour être autorisés sur le marché de façon standard
  • Les vaccins autorisés sont encore en cours d’études et en particulier de phase III

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Tous les vaccins contre la Covid-19 disponibles à ce jour en France, ont reçu seulement une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) conditionnelle.

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Qu’est-ce qu’une Autorisation de Mise sur le Marche ou AMM ?

Tout médicament doit obtenir une AMM pour être commercialisé. Le laboratoire pharmaceutique fournit aux autorités de santé un dossier comportant les études d’efficacité, de sécurité et de qualité du médicament qu’il souhaite commercialiser. Les autorités de santé (ANSM ou Agence européenne du médicament) étudient ce dossier. Si les critères de qualité, de sécurité et d’efficacité (rapport bénéfices/risques favorable) sont jugés remplis par le médicament, les autorités de santé octroient une AMM au médicament qui peut être commercialisé.

 

L’AMM conditionnelle

 

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L’AMM conditionnelle est une AMM accordée pour un an sur des données INCOMPLETES.

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Cette AMM conditionnelle est accordée lorsque les autorités de santé déterminent que « bien que des données cliniques complètes concernant la sécurité et l’efficacité du médicament n’aient pas été fournies, toutes les exigences ci-après sont satisfaites:

  • le rapport bénéfice/risque du médicament est positif
  • il est probable que le demandeur pourra fournir par la suite les données cliniques détaillées
  • le médicament répond à des besoins médicaux non satisfaits; [ NDLR : c’est – à – dire qu’il n’existerait pas d’autres solutions reconnues pour traiter ou prévenir la maladie en question ]
  • les bénéfices pour la santé publique découlant de la disponibilité immédiate du médicament concerné sur le marché l’emportent sur le risque inhérent au fait que des données supplémentaires sont encore requises. »

 

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Ces AMM conditionnelles sont soumises à des « obligations spécifiques », c’est-à-dire que le laboratoire s’engage à fournir les données manquantes selon un calendrier défini.

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Notez bien qu’en cas de situation sanitaire d’urgence en réponse à des menaces pour la santé publique, même les données précliniques ou pharmaceutiques (qualité du produit) peuvent être incomplètes.

 

Conclusion :

Les vaccins contre la Covid-19 autorisés actuellement :

  • n’ont été testés que partiellement
  • ne remplissent pas tous les critères de qualité, de sécurité et d’efficacité requis habituellement pour être autorisés sur le marché de façon standard
  • sont encore en cours d’études et en particulier de phase III

Comment est-ce possible ? Deux raisons principales ont permis une autorisation de ces vaccins rapidement alors même que des données sont manquantes :

  • la reconnaissance de l’épidémie de Covid-19 comme étant une situation sanitaire d’urgence avec menace pour la santé publique
  • l’absence de reconnaissance de médicaments efficaces contre cette maladie par les autorités de santé

Nous invitons nos lecteurs à lire les études démontrant l’efficacité de l’Ivermectine dans la covid-19 sur notre site.

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/ivermectine/

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/livermectine-dans-le-traitement-de-la-covid/

Pour en savoir plus

Fiche de synthèse vaccin Astrazeneca :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-covid-astra-zeneca-chadox1-s/

 

Fiche de synthèse vaccin Pfizer :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-arnm-pfizer-biontech/

 

Fiche détaillée du vaccin Pfizer (réponse au CHU de Liège) :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/fiche-vaccin-reponse-au-chu-de-liege/

 

 

 

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À Retenir

  • Le Budésonide utilisé précocement réduit le risque d’aggravation des symptômes et d’hospitalisation en cas d’infection au COVID-19.
  • Ce traitement précoce potentiel du COVID-19 est un corticostéroïde administré par inhalation et peut être prescrit par un médecin en ville.
  • Le Budésonide est un médicament largement disponible, peu coûteux et extrêmement sûr.

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Selon une étude publiée dans la revue médicale The Lancet, un médicament courant contre l’asthme, qui peut être utilisé à domicile, pourrait être un traitement efficace contre le COVID-19 précoce chez les adultes [1]. Les chercheurs de l’Université d’Oxford ont constaté que les patients qui prenaient le Budésonide dès l’apparition de leurs premiers symptômes de COVID-19 étaient moins susceptibles d’avoir besoin de soins médicaux urgents ou d’être hospitalisés, et avaient un temps de récupération plus court. Ce médicament a également réduit le risque de persistance des symptômes et de la fièvre.

L’essai contrôlé randomisé a porté sur 146 adultes dans les sept jours suivant l’apparition de symptômes légers de COVID-19. La moitié des participants ont inhalé du Budésonide deux fois par jour jusqu’à la disparition de leurs symptômes, et l’autre moitié a reçu les soins habituels donnés en fonction de l’âge, du sexe et des maladies existantes. Dans le groupe sous Budésonide, une seule personne a eu besoin de soins médicaux urgents, contre 10 personnes dans le groupe ayant reçu les soins habituels pour le COVID-19.

Une autre étude de l’Université d’Oxford, qui n’a pas encore fait l’objet d’un examen par les pairs, a également révélé que le Budésonide inhalé aidait les personnes présentant un risque élevé de COVID-19 grave à se rétablir plus rapidement [2].

Les corticostéroïdes, comme la dexaméthasone, sont déjà utilisés efficacement chez les patients hospitalisés et gravement malades atteints du COVID-19 [3]. Il semble qu’ils réduisent l’inflammation associée au COVID-19 sévère. Le Budésonide agit probablement de la même manière, mais de manière plus localisée.

Des études ont également montré que l’utilisation de corticostéroïdes inhalés chez les personnes souffrant d’asthme [4] et de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) [5] réduit l’expression du récepteur ACE2 (récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine) qui permet au SARS-CoV-2 de pénétrer dans les cellules pulmonaires humaines, expliquant la modification de la susceptibilité au COVID-19 chez les patients atteints d’asthme et de BPCO. Enfin, des travaux de laboratoire ont montré que les corticostéroïdes inhalés empêchent la réplication du virus [6], ce qui en font des médicaments candidat pour le traitement des patients atteints du syndrome COVID-19.

 

Références

[1] Ramakrishnan S, Nicolau D V, Langford B, Mahdi M, Jeffers H, Mwasuku C, et al. Inhaled budesonide in the treatment of early COVID-19 (STOIC): a phase 2, open-label, randomised controlled trial. Lancet Respir Med. 2021;19: 1–10. doi:10.1016/s2213-2600(21)00160-0
https://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600(21)00160-0/fulltext

[2] Yu L-M, Bafadhel M, Dorward J, Hayward G, Saville BR, Gbinigie O, et al. Inhaled budesonide for COVID-19 in people at higher risk of adverse outcomes in the community: interim analyses from the PRINCIPLE trial. medRxiv. 2021. doi:10.1101/2021.04.10.21254672
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.04.10.21254672v1

[3] Haut Conseil de la santé publique. Avis : Covid-19 : conditions d’utilisation de la dexaméthasone ou d’autres corticoïdes de substitution chez les patients hospitalisés.
https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspa20201019_utideladexetdautcordanlecov.pdf

[4] Peters MC, Sajuthi S, Deford P, Christenson S, Rios CL, Montgomery MT, et al. COVID-19-related genes in sputum cells in asthma: Relationship to demographic features and corticosteroids. Am J Respir Crit Care Med. 2020;202: 83–90. doi:10.1164/rccm.202003-0821OC
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32348692/

[5] Finney LJ, Glanville N, Farne H, Aniscenko J, Fenwick P, Kemp S V., et al. Inhaled corticosteroids downregulate the SARS-CoV-2 receptor ACE2 in COPD through suppression of type I interferon. J Allergy Clin Immunol. 2021;147: 510-519.e5. doi:10.1016/j.jaci.2020.09.034
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33068560/

[6] Matsuyama S, Kawase M, Nao N, Shirato K, Ujike M, Kamitani W, et al. The Inhaled Steroid Ciclesonide Blocks SARS-CoV-2 RNA Replication by Targeting the Viral Replication-Transcription Complex in Cultured Cells. J Virol. 2020;95: 1–14. doi:10.1128/jvi.01648-20
https://jvi.asm.org/content/95/1/e01648-20/

Avertissement réactivité croisée possible des excipients entre les vaccins pfizer / moderna et Astrazeneca / Janssen

 

Le gouvernement et l’HAS ont, à la surprise générale, décrété la recommandation aux vaccinés de la première dose par AstraZeneca, vaccin OGM [1], d’utiliser pour la seconde dose un vaccin d’une technologie complètement différente, les vaccins ARN messager Pfizer ou Moderna [2].

 

L’administration d’une 2nd dose de vaccin Pfizer après une 1ère dose de vaccin Astrazeneca ne repose sur aucune donnée scientifique.

Il est même noté dans les notices d’utilisation de ces vaccins qu’il ne faut pas interchanger les vaccins pour compléter le schéma vaccinal !

« Aucune donnée n’est disponible concernant l’interchangeabilité de Comirnaty [NDLR : Vaccin Pfizer] avec les autres vaccins contre la COVID-19 afin de compléter le schéma de vaccination. Les personnes ayant reçu une dose de Comirnaty doivent recevoir une seconde dose de Comirnaty afin que le schéma de vaccination soit complet » [3].

« Il n’existe aucune donnée sur l’interchangeabilité de Vaxzevria [NDLR : vaccin de AstraZeneca ] avec d’autres vaccins COVID-19 pour compléter le schéma de vaccination. Les individus ayant reçu une première dose de Vaxzevria doivent recevoir une deuxième dose de Vaxzevria afin que le schéma de vaccination soit complet » [4].

Une telle combinaison de traitements, sans aucune étude préalable de toxicité bafoue toutes les règles de pharmacovigilances.

Nous allons nous pencher dans cet article sur les excipients, c’est-à-dire les molécules accompagnants le principe actif (l’ARNm ou le vecteur adénoviral génétiquement modifié) permettant sa stabilité et donc son fonctionnement.

Les vaccins Pfizer et Moderna contiennent chacun un excipient ou « ingrédient » lipidique contenant du PEG 2000 qui n’a jamais été utilisé auparavant dans un produit de santé chez l’homme !

D’autre part, les vaccins AstraZeneca et Janssen, incluent quant eux dans leur formulation un agent polymérique, le PS80 (polysorbate, E433), permettant de fluidifier la texture du vaccin [5].

 

Or, le PEG2000 (dans les vaccins Pfizer et Moderna) et le PS80 (dans les vaccins Astra-zeneca et Janssen), ont déjà un effet allergène potentiel connu indépendamment l’un de l’autre,

surtout pour les PEG de masse moléculaire supérieure6 à 1000 g·mol-1 (ce qui est le cas donc pour PEG 2000 de masse molaire moyenne de 2000 g·mol-1), pouvant engendrer des réactions fortes chez certains patients sensibles à ces molécules [4, 5]

Mais le plus grave et inquiétant, est l’effet synergique de l’association de ces deux substances, qui ne s’additionne pas mais se multiplie, par un mécanisme décrit dans la littérature de réactivité croisée (cross reactivity) entre le PEG et les polysorbates [6, 7, 8]

 

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Figure 1. Avertissement sur la réactivité croisée entre PEG et polysobate d’après Rutkowski et al [6]

 

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Figure 2. Avertissement sur la réactivité croisée entre PEG et polysobate d’après Caballero et al [7]

 

Un vacciné sensibilisé au polysorbate par la première dose d’AstraZeneca pourrait alors développer une hypersensibilité accrue par l’effet conjugué avec le PEG2000 de la seconde dose de Pfizer ou Moderna.

Le mécanisme de la réactivité croisée étant décrit dans la littérature comme étant due à un motif d’oxyde d’éthylène commun au PS80 et au PEG activant une réponse immunitaire médiée à la fois par les IgG et les IgE [7].

Figure 3. Mécanisme de réactivité croisée entre PEG et polysorbate d’après Caballero et al [7]

 

La résultante pouvant ainsi créer des cas graves, et mortels, de chocs anaphylactiques

(réactions instantanés, Immediate hypersensitivity reaction-IHR) chez ces patients primo vaccinés avec AstraZeneca dont on estime en France le nombre à environ 600 000 personnes [9] sans compter les réactions à longs termes (Delayed hypersensitvity reaction – DHR).

Il est clair, que sans compter les effets longs termes inconnus des technologies de rupture utilisées pour la première fois sur l’humain depuis 2021, et des effets indésirables très supérieurs des vaccins Covid19 comparé à ceux du vaccin classique contre la grippe [10], il est totalement irresponsable et très dangereux de mélanger deux technologies vaccinales avec ces effets indésirables dont la littérature déjà existante prédit la dangerosité et conclut a la plus grande vigilance y compris au travers d’une lettre ouverte [7] si besoin à l’aide d’un protocole de test de sensibilisation préalable à la vaccination [5, 6].

Le CDC estime à 11.1 cas par million le nombre de choc anaphylactique après administration de la 1iere dose de vaccin Pfizer, soit environ 10 fois plus que le vaccin contre la grippe [11].

 

COMBIEN DE CHOCS ANAPHYLACTIQUES ALLONS-NOUS ENCORE ACCEPTER ?

 

Parce que ReinfoCovid est pour le consentement libre et éclairé des patients, le collectif encourage la démarche citoyenne de questionnement et de vigilance.

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Références

[1] https:/reinfocovid.fr/science/fiche-vaccin-reponse-au-chu-de-liege/

[2] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-covid-astra-zeneca-chadox1-s/

[3] https:/www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_fr.pdf
[4] https:/www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/vaxzevria-previously-covid-19-vaccine-astrazeneca-epar-product-information_fr.pdf

[5] Worm, Margitta, et al. «Practical recommendations for the allergological risk assessment of the COVID-19 vaccination–a harmonized statement of allergy centers in Germany.» Allergologie Select 5 (2021): 72.

[6] Rutkowski, Krzysztof, et al. «Adverse reactions to COVID-19 vaccines: a practical approach.» Clinical & Experimental Allergy (2021).

[7] Caballero, Maria Luisa, et al. «Hidden Dangers: Recognizing excipients as potential causes of drug and vaccine hypersensitivity reactions.» The Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice (2021).

[8] Caballero, M. L., and S. Quirce. «Excipients as potential agents of anaphylaxis in vaccines: analyzing the formulations of the current authorized COVID-19 vaccines.» J Investig Allergol Clin Immunol 31.1 (2021): 92-93.

[9] https:/www.leparisien.fr/societe/sante/jeunes-primo-vaccines-avec-astrazeneca-la-piste-dune-deuxieme-dose-pfizer-ou-moderna-08-04-2021-R5GNKN35MNBTTKIQ2JIEPYAIPQ.php

[10] https:/reinfocovid.fr/science/effets-indesirables-en-europe-sur-les-vaccins-covid-19-pfizer-moderna-et-astrazeneca/

[11] https:/www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/mm7002e1.htm

 

Pour aller plus loin

 

Détails des effets indésirables des vaccins Astrazeneca et Johnson&Johson

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaxzevria-astrazeneca-et-covid-19-janssen-johnsonjohnson-note-de-synthese-aimsib-reinfocovid/

 

Fiche détaillée sur le vaccin Pfizer

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/fiche-vaccin-reponse-au-chu-de-liege/

Fiche de synthèse Astrazeneca:

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-covid-astra-zeneca-chadox1-s/

Fiche de synthèse Pfizer

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-arnm-pfizer-biontech/

Dernier rempart : La cécité du gouvernement portée devant le conseil d’état

Dans un Etat de droit, le dernier rempart, c’est la justice. Lorsque l’exécutif s’est fourvoyé et que le pouvoir législatif lui a accordé sa confiance, c’est au juge que revient le dernier recours, celui par lequel la vérité est rétablie. Or le pouvoir exécutif lui-même s’est effacé en 2020 derrière un conseil consultatif dont le rôle assumé était de « construire la pensée de la santé publique » et de statuer, aux termes du Code de Santé Publique, sur une « catastrophe sanitaire ». Le Conseil d’Etat, ultime juridiction administrative, a tout d’abord préféré reproduire cette confiance en fondant toutes ses ordonnances, elle aussi, sur ses avis. Ainsi les trois pouvoirs, en théorie indépendants les uns des autres, se sont provisoirement rangés comme un seul homme derrière un Conseil Scientifique qui devait démontrer rapidement des failles béantes dans lesquelles s’engouffrèrent des intérêts privés supranationaux à la façon d’un cheval de Troie. Ces failles ont fait l’objet d’une analyse juridico-scientifique présentée le 6 mars au Conseil d’Etat sollicité, parce qu’irremplaçable, pour examiner les avis du Conseil Scientifique à la lumière de révélations connues depuis : c’est le dernier rempart et il est en train de céder.

Voici l’argumentaire synthétisé de ce recours qui sera très prochainement publié dans son intégralité.

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La pandémie de Covid-19 ne représente qu’une fraction des infections respiratoires aigües annuellement observées. Mais elle n’a pas suffi à modifier significativement la morbidité ni la mortalité des maladies infectieuses respiratoires en 2020. Seuls les plus de 85 ans en ont vraiment souffert, mais nul ne peut l’attribuer à la Covid-19 plus qu’à l’extraordinaire raréfaction des soins qu’ils ont subis. La pandémie est donc restée d’une proportion similaire à celle d’une épidémie saisonnière. Ce qui ne permet pas de transcrire en droit l’existence d’une « catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population ». Ainsi, des mesures sanitaires hors normes s’avèrent disproportionnées. Tant qu’il existe l’illusion d’une catastrophe sanitaire, toute contestation se verra opposer l’ampleur du problème. En cause : les biais cognitifs et la psychologie de la prise de décision en situation d’incertitude qui ne sont nullement enseignés chez le décideur politique, économique, juridique ou médical. Et la confiance, un biais des plus puissants, a fait le reste dans la population mondiale et s’est répandue comme une flambée d’espoir : le dévouement dans l’adversité a honoré les peuples qui s’y sont prêtés. Pourtant, ce sont des biais facilement exploités par des intérêts économiques de grande envergure, et ils sont particulièrement présents chez les médecins qui sont pour eux des cibles privilégiées, à leur insu et quelques fois par une corruption active. S’il peut sortir quelque chose de meilleur de cette grande pathologie sociale, apprenons maintenant de nos erreurs.

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La Covid-19 est une fraction des Infections Respiratoires Aigües

Les infections des voies respiratoires aigües (IRA) représentent 3 millions de morts par an pour l’OMS [1, 2], dont 2,3 millions ont été attribuées sans confirmation virologique à la Covid-19 en 2020. Et pour cause : elles se sont mêlées comme tous les ans avec les comorbidités cardiaques, pulmonaires, cancéreuses et métaboliques des patients les plus fragiles. Seul un réseau se destine à distinguer parmi les IRA les vraies grippes et les vraies Covid-19, et toute notre connaissance repose sur lui, du CNR Pasteur à l’European CDC et jusqu’à l’OMS : le réseau Sentinelle les surveille depuis 25 ans et il s’est adapté dès mi-mars 2020 pour surveiller aussi la Covid-19. Parmi les membres du Conseil Scientifique, tous connaissent ces travaux : il existe en France 1 million de syndromes grippaux annuellement (cette fraction des IRA qui ressemble très fortement à la grippe). A ce million se rajoute tous les ans une épidémie de 2 à 3 millions d’autres syndromes grippaux, dont la moitié sont de vraies grippes (influenzavirus)[3].

Ceci n’a pas disparu en 2020. Lorsque les hôpitaux publics ont tiré la sonnette d’alarme en début mars, ils étaient déjà au bord de la saturation du fait d’une épidémie habituelle de grippe saisonnière : pour Sentinelle, 60% étaient alors de véritables grippes. Ensuite, avec la surveillance Covid-19, les tests positifs à SARS-Cov2 (virus de la Covid-19) parmi les IRA ont été de 16%, soit 1/6 de l’ensemble des IRA. Depuis novembre 2020, Sentinelle a même révélé moins de 10% de vraies Covid-19, dont 1% seulement aura été hospitalisé [4]. L’incidence des IRA 2020 est comparable à l’incidence d’une épidémie de syndromes grippaux (5811/100 000 habitants versus 4700/100 000 en moyenne, avec des pics à plus de 8000). Avec une incidence de 600/100 000 habitants depuis mi-mars 2020, extrapolée à 930/100 000 habitants sur toute l’année 2020, la Covid-19 aura représenté 16% des IRA. Chaque année, les épidémies d’influenzavirus ont un taux d’incidence de 2300/100 000 habitants (un peu plus de 50% des excès de syndromes grippaux). Le nombre absolu de Covid-19 restera donc 2 à 3 fois plus faible que celui de la vraie grippe les autres années et 6 fois plus faible que l’ensemble des IRA.

La messe des morts quotidienne n’est autre que celle de toutes les infections respiratoires aigües mêlées sans discernement, et dont la part de vraies Covid-19 est aujourd’hui en moyenne de moins de 10 %. Mais le Conseil Scientifique et le gouvernement ont ignoré sciemment ce fait : aucun avis ne mentionne le réseau Sentinelle depuis 1 an. Ils se sont choisis d’autres critères pour définir et surveiller ce qui devait passer pour une catastrophe sanitaire.

Quels sont les critères retenus par le Conseil Scientifique ?

Santé Publique France (SPF) agrège les indicateurs suivants à partir de la « doctrine » énoncée par le Conseil Scientifique. Par ordre chronologique, celui-ci a tout d’abord choisi de recycler le modèle mathématique de Ferguson destiné à la grippe, pour anticiper la diffusion pandémique (le R0) et la mortalité. Le réseau Sentinelle, malgré l’oblitération par le Conseil Scientifique, est apparu tout de même aux bulletins nationaux de SPF comme un indicateur de suivi épidémiologique : dès mars, il fut le seul capable de préciser la part de vraies Covid-19 au milieu de tout ceci. Il est le second indicateur. Puis, dès que les tests ont été librement autorisés, les statistiques issues des PCR (fichier national SI-DEP), troisième indicateur, ont supplanté toutes les autres. Dès septembre 2020, la remontée de cas a fourni un quatrième indicateur de surveillance : la saturation des services hospitaliers. Plus tard, l’ensemble des diagnostics cliniques a permis de surveiller la morbidité (les maladies) et la mortalité (les décès). Morbidité et mortalité constituent le cinquième indicateur, indicateur clinique, dont les données sont obtenues auprès des sources suivantes : services d’urgence, associations de permanence des soins (réseau Sursaud), réseaux de crowdsourcing (autodiagnostic en ligne) ; déclarations hospitalières (fichier national SI-VIC) ; déclarations des EHPAD et EMS ; enfin, mortalité INSEE publiée en 2021.

Le premier indicateur est caduc :

Dans l’hypothèse initiale de centaines de milliers de morts anticipée par le Conseil Scientifique, la létalité utilisée était beaucoup plus grande que la létalité réelle car on connaissait bien le nombre de morts mais on sous-estimait encore le nombre de cas. En tout début d’épidémie, elle était de 6% : c’est 30 fois la létalité observée aujourd’hui (0,23 % dont 0,05% en-dessous de 70 ans) [5]. A posteriori, ces estimations devaient se limiter à 20 ou 30 000 au maximum. Quant au modèle Ferguson, le Conseil Scientifique lui-même a refusé de fonder l’ensemble de sa stratégie sur quelque chose d’aussi fragile : c’est pourtant de lui que tout est parti. Jamais il ne sera rediscuté et il disparaîtra discrètement des critères de définition et de surveillance en faveur d’autres critères.

Le second indicateur, le réseau Sentinelle, a été passé sous silence.

Le Conseil Scientifique n’en fera jamais mention. Ce qui s’est joué ici a été la relégation du seul maillon indispensable pour sa position centrale dans les soins de premier recours : le médecin généraliste qui eût dû rester seul habilité (avec les spécialistes) à prescrire des tests PCR et à établir des diagnostics nationalement harmonisés. En mai et juin, la part de Covid-19 est tombée à 0 pour Sentinelles et quelque chose a alors été fait pour le masquer, des semaines 21 à 38 : les données ont été supplantées par de l’autodiagnostic en ligne, remontant miraculeusement les chiffres à une incidence de 100 / 100 000 habitants !

Le troisième indicateur est caduc :

le portage de SARS-Cov2, détecté par PCR, ne signifie pas la maladie Covid-19. Les symptômes ne se déclarent que chez 15% des testés positifs et moins de 1% d’entre eux connaissent une forme grave, dont 1% encore décédera vraiment. Avec une distribution de virus de 6 à 10%, l’incidence réelle du portage sain est de 6 000 à 10 000 / 100 000 habitants ! Testez 300 000 personnes par jour (les limites actuelles) et vous aurez 20 à 30 000 tests positifs par jour et une incidence brandie au 20h de 200 / 100 000 habitants ! Un diagnostic, c’est avant tout de la clinique. Les tests servent de diagnostic de certitude d’un dépistage qui doit être gouverné par elle. En outre, antérieurement à l’expérience grandeur-nature inédite réalisée sur le SARS-Cov2 en 2020, on ne dispose pas de données virologiques permettant de la comparer avec la situation antérieure. Il est donc impossible de prouver que des coronavirus faiblement pathogènes n’étaient pas depuis toujours présents dans les mêmes proportions. C’est comme si l’on découvrait les UV et leurs cancers et que l’on se mette à croire qu’ils n’étaient pas là avant. Personne n’a encore caractérisé la létalité des différents variants dont la majorité pourrait ne pas être plus pathogène que les « anciens » virus et ne plus mériter le nom de Covid-19 puisque le variant de Wuhan ne circule plus. Les tests PCR sont pourtant le principal référentiel choisi par les autorités de santé sur avis du Conseil Scientifique. Enfin, la pression exercée par les pouvoirs publics sur une population qui se teste massivement et souvent plusieurs fois par mois avant les grandes échéances du calendrier, participe à la sur-détection du SARS-Cov2.

Le quatrième indicateur est caduc :

L’occupation des lits est biaisée par le vieillissement d’une population croissante et par la raréfaction du nombre de lits en hôpital public (plus de 8 lits /1000 habitants en 1998 à moins de 6, 20 ans plus tard). Comment pourrions-nous parler de catastrophe technologique si nous fermions des garages automobiles et que ceux qui restaient se retrouvent saturés de travail à cause des pannes habituelles ?

Le cinquième indicateur est partiellement exploitable.

En termes de morbidité (les maladies) : il ne l’est pas. En effet, à l’hôpital comme à la ville, aura été diagnostiqué « Covid-19 » tout ce qui antérieurement était diagnostiqué « grippe et syndromes grippaux, pneumopathies, surinfections de BPCO » et même, dans bien des cas les infections ORL bénignes et une bonne partie de la pathologie cardio-respiratoire et neurologique chez des patients âgés testés positifs. Or tout ceci a été établi sans confirmation virologique, pour des raisons évidentes dues à l’impossibilité technique de comptabiliser précisément des millions de malades et de tests. C’est donc sur des données non consolidées que s’est portée la surveillance épidémiologique, inexploitables pour déterminer vraiment ce que fut la part réelle de la Covid-19. On peut le résumer par une formule désormais connue : « on meurt avec le SARS-Cov2 mais pas nécessairement du SARS-Cov2 ». Si l’on voulait toutefois comparer l’ensemble des IRA 2020 avec celles des autres années, on s’apercevrait hélas qu’il n’existe nulle part de statistiques valables. On est tenu alors de se rabattre sur la mortalité. C’est un indicateur très fiable, en vertu de la loi des grands nombres en statistiques. Or, de la surmortalité annoncée par l’INSEE, la part attribuable au SARS-Cov2 ne pourrait être confirmée là encore que par un rapprochement définitif entre les cas confirmés et les cas présumés, ce qui n’a pas été et ne sera jamais réalisé, pour les mêmes raisons méthodologiques. On se contente alors de faire l’analyse de la mortalité globale, et même là il apparaît que celle-ci n’a pas été significative en-dessous de 85 ans : l’excès de mortalité toutes causes est croissant depuis 20 ans (car une population qui vieillit a une mortalité qui augmente : le baby-boom devient un papy-boom). Mais comme pour toute statistique, l’interprétation ne doit pas méconnaître les biais d’analyse. Ici, le paradoxe de Simpson, bien connu des scientifiques et des statisticiens, provoque une interprétation contraire à la réalité : la mortalité globale est en hausse, mais l’analyse par classes d’âge révèle, en 2020 comme avant, une indiscutable baisse de la mortalité (pour contrecarrer ce biais d’analyse, il faut en fait la rapporter à la pyramide des âges).

Seule la mortalité des plus de 85 ans a augmenté. En ce qui les concerne il y a bien eu un phénomène Covid-19.

Les plus de 85 ans ont fait l’objet d’une politique sanitaire particulièrement nouvelle en 2020

Rien ne permet d’exclure que la surmortalité des 85 ans ne soit en relation avec l’évident défaut de soins des pathologies non infectieuses (augmentation des cas de cardiopathies et de bronchopneumopathies chroniques décompensées). Le maintien à domicile a en effet été particulièrement élevé en 2020. Rien ne permet d’exclure non plus que la politique de santé publique fondée sur le paracétamol et la quarantaine, n’ait très fortement participé à cette surmortalité, attendu que les antibiotiques n’ont pas été massivement administrés comme tous les ans en période épidémique, alors que toutes les autopsies démontrent la part des surinfections pulmonaires (50 à 70 %) [6] [7]. Le rôle prédominant des antibiotiques dans la gestion des pandémies virales était pourtant tout à fait connu [8]. Le même effet est venu de la sous-prescription des corticoïdes, injustement pointés du doigt dès le début de la pandémie alors que non seulement leur innocuité a été mise en évidence par l’OMS et la revue Science [9], mais que leur efficacité sur la phase pulmonaire est désormais connue. Rien ne permet d’exclure enfin que la surprescription de Rivotril (+ 29 000 doses), encouragée par les autorités de santé, ne soit en cause dans la surmortalité des plus de 85 ans, ni que nos abandons n’aient engendré des syndromes de glissement (la mort rapide par inanition). Tous les hivers, les personnes très âgées bénéficient d’une large prescription de molécules qui sauvent avec de la chaleur humaine au lieu de molécules qui abrègent leur solitude…

La surmortalité 2020 réellement imputable à la Covid-19 ne constitue donc pas une situation d’urgence sanitaire ni de catastrophe. Il s’agit, sans « alarmisme ni rassurisme », d’une crise touchant des services notoirement sous-dotés et rendus incapables matériellement d’absorber une épidémie d’ampleur normale. Et si enfin le confinement et le couvre-feu sont proposés pour expliquer le fait que la mortalité n’ait pas explosé, qu’il y soit répondu par le principe de parcimonie en logique : si un phénomène se répète à l’identique tous les ans, et qu’une seule variable change à sa dernière occurrence, alors il est bien plus probable que cette variable soit indépendante du phénomène, et beaucoup moins probable qu’elle ait solutionné en même temps une variation du phénomène. Si une prophétie annonce qu’en 2022 le soleil ne se lèvera plus, et que contre cela nous nous répandons en prières pendant toute l’année, que ferons-nous alors en 2022 quand le soleil se lèvera ? Devrons-nous remercier les croyants, ou accepter que la prophétie était fausse ?

« Veritas non auctoritas facit legem » : un effort théorique, scientifique et juridique à produire

De catastrophe, on ne trouve de définition chiffrée ni en droit international, ni en droit français. Au mieux, l’Art. 1.6 de la Convention de Tampere propose : «une grave perturbation du fonctionnement de la société causant une menace réelle et généralisée à la vie ou à la santé humaine » [10]. En France, la loi 82-600 du 13 Juillet 1982 énonce que « [des dommages de] catastrophes naturelles [résultent de] l’intensité anormale d’un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises » [11]. On pourrait donc attendre du Conseil Scientifique un référentiel mettant en évidence la grave perturbation ou l’intensité anormale. Chacun comprend le caractère catastrophique de la chute d’une météorite tuant en plus de tout le reste, comme une canicule, le terrorisme, une guerre ou un accident technologique. Pourtant, ce à quoi nous assistons n’est pas nouveau, c’est l’aggravation d’un phénomène préexistant (les IRA) du fait du vieillissement normal de la population et dont les oscillations annuelles varient du simple au triple. Il faut un ordre de grandeur : si un phénomène épidémique tue 1,1 fois la population habituelle, ce n’est pas une catastrophe ; s’il nous fait changer d’échelle (10 fois plus de morts), ça l’est. La notion de catastrophe sanitaire est un vide juridique qui appelle à l’écriture d’un droit des catastrophes (Lienhard) [12].

Des mesures disproportionnées et inefficaces

C’est de la gravité que dépendent les moyens à mettre en œuvre de façon proportionnée : la stratégie thérapeutique (individuelle) et sanitaire (collective). Le bénin ne mérite que des mesures sans risques ; la gravité autorise des mesures plus risquées : c’est la balance bénéfices/risques. Parmi les mesures de coût médical, psychologique et social faibles, comme une distanciation sociale raisonnable, nous n’avons pas à craindre un déséquilibre de la balance. En revanche, pour le couvre-feu, les expropriations transitoires et les fermetures de groupes associatifs, pour le confinement et pour le testing de masse, la disproportion est caractérisée : le coût des tests innombrables serait mieux employé à payer des services hospitaliers abandonnés depuis 30 ans. Quant au confinement, les études ne parviennent pas à en démontrer l’efficacité [13].

« Les deux vitesses de la pensée »

La psychologie en matière de prise de décision en situation d’incertitude face à des systèmes complexes (de type politique, économique, médical), et c’est un prix Nobel qui l’écrit, nous apprend que la majorité de nos choix, des plus triviaux aux plus graves de conséquences, est le résultat d’automatismes et d’approximations de la pensée, habituellement fiables et très rapides, efficaces, mais entachés d’un taux d’erreur considérable (Kahneman) [14]. Ces automatismes, les heuristiques, réalisent une première  »vitesse » de la pensée. Et si nous sommes équipés d’une deuxième  »vitesse », plus lente, plus fatigante mais plus scientifique, nous ne la mettons que rarement en action. Même face à un patient, un prêt bancaire ou un choix politique vital pour autrui. Parmi les plus célèbres : « la majorité a toujours raison » ; « les experts ont des statistiques et des connaissances que je n’ai pas » ; « les médecins pensent avant tout aux autres et ne sauraient être corrompus ». La réflexion rationnelle est biaisée de façon insidieuse par des intérêts qui ne sont pas seulement financiers mais bien souvent aussi d’ordre narcissique : le fait d’être appelé à s’exprimer publiquement flatte des heuristiques personnelles de l’ordre de l’amour-propre. Le décideur n’est ni particulièrement incompétent ni particulièrement malveillant ou corrompu : il est simplement victime de ce que personne ne lui ait enseigné la psychologie de la prise de décision. Ses émotions, ses intérêts, ses croyances, sa confiance en l’expertise et la probité d’autrui, sont autant d’heuristiques dont il ignore tout simplement l’existence ! Pour mieux les inhiber, il faut au moins y être sensibilisé. Ce à quoi ni les médecins ni les politiciens ne sont formés. En politique, un biais cognitif majeur et bien connu est à l’œuvre : le biais des coûts irrécupérables est un automatisme très puissant par lequel tout ce qui a été entrepris jusqu’à présent pèse très lourd dans la prise de décision, quelle que soit sa validité démontrée au moment du choix. Un exemple tristement célèbre : les EPR français… Et bien sûr, le premier confinement, excusé et accepté par la population à une époque où le virus était encore très mal connu : aujourd’hui, si l’on change de politique, alors « tout ce qui a précédé aura été fait en vain ».

Les meilleures écoles de commerce le savent bien : pour vendre plus il faut orienter la prise de décision vers les automatismes tels que les modes, les peurs, les liens sociaux fugaces des réseaux numériques, les besoins instinctifs qui sommeillent en nous. Médecins et politiciens ont pourtant le devoir d’accompagner les citoyens tout au contraire vers l’autonomie et la plénitude de leurs facultés, vers la patience et la sérénité qui améliorent la prise de décision.

Des intérêts privés au lieu d’une santé publique

Ces considérations concernent des professionnels « de bonne foi ». Certains d’entre eux sont pourtant liés par des intérêts économiques assumés. Outre les liens pharmaceutiques (rares mais puissants), les médecins reçoivent de fortes incitations financières : cotation urgente systématique (+22,6 €) pour toute visite en EHPAD, téléconsultation favorisée et prise en charge à 100% ; rémunération pour le testing, la déclaration en ligne et la vaccination Covid-19 autorisée le WE et les jours fériés pour 50 € la prestation (pouvant amener à plus de 1 500 € de revenu en 3 ou 4h00), en plus des aides distribuées pour perte de revenus. La tentation est grande de s’exonérer de tout raisonnement sur les pratiques, d’autant que la réflexion est préétablie par une autorité. Chacun est sûr de la bienfaisance de tous les autres. Mais l’enfer, dit-on… Comme il est exceptionnellement exonéré de sa responsabilité pénale en matière de vaccination, le médecin est traité comme un agent de soins désinvesti de sa faculté de juger. Ceci est en opposition avec le Code de Déontologie Médicale (CDM) et il est tout à fait sûr que devant la justice, chacun est responsable des soins qu’il prodigue. C’est une affaire de derniers remparts ! Nous avons bien appris depuis l’expérience de Milgram et les procès de Nuremberg. De son côté, le Conseil de l’Ordre des Médecins (CNOM) a diffusé un appel à tous les médecins à se faire vacciner, puis à vacciner, conformément à l’article 12 du CDM (« le médecin doit apporter son concours à l’action entreprise par les autorités de santé compétentes en vue de la protection de la santé »). Bien des médecins se sont sentis menacés. Pourtant, au-dessus de toute considération, il y a la protection de la santé et celle-ci n’était pas garantie par la science publiée sur la vaccination. Il n’a donc jamais été en contravention avec la déontologie lorsqu’il s’y refusa. Dans le contexte sanitaire actuel où chaque médecin s’implique de son mieux dans le soin à ses patients, cet appel du CNOM a sonné comme une pression résolument illégale. Quant aux laboratoires, ils se sont bien gardés de mettre en garde les prescripteurs. Mais à qui profite la crise ? Savent-ils que ce qu’ils fragilisent, c’est l’Etat-nation ? La complicité du Conseil Scientifique est pour eux un Cheval de Troie que le gouvernement refuse de voir comme tel.

Epilogue : dans l’attente du Conseil d’Etat

L’argumentaire présenté dans ce document est celui d’un référé suspensif introduit le 7 mars 2021. Il complète un recours qui démontre le non-respect par le Conseil Scientifique des principes les plus élémentaires de l’expertise sanitaire (impartialité et traçabilité des débats). Le gouvernement a répondu le 16 mars 2021 par neuf pages d’une remarquable cécité juridique sans aucune démonstration. De contradictoire ? Pas question : le gouvernement refuse l’enquête demandée à la Haute Juridiction qui permettrait d’auditionner les témoins utiles à l’étude juridico-scientifique respectueusement proposée par les requérants. Réponse vide de toute morale. C’est même un simple copier-coller d’autres réponses faites à des requérants contestant les mesures restrictives perpétuées par le présent état d’urgence sanitaire. Ainsi, outre le fait que le gouvernement a tronqué le débat parlementaire sur les états d’urgence successifs, sans jamais donner accès aux données scientifiques pourtant exigées par le code de la santé publique, voilà qu’il refuse le débat devant la plus haute juridiction administrative de France.

Le 22 mars à 12h, ce recours a été clôturé au motif de l’urgence sanitaire. Sa non-recevabilité a été appuyée par l’exacte reproduction des chiffres produits par le ministère dans son mémoire en réponse : le contradictoire n’a jamais eu lieu.

Il faut donc rouvrir le débat scientifique au sein de l’enceinte judiciaire : que le Conseil d’Etat détermine en fait et en droit la notion de « catastrophe sanitaire » au sens du Code de la Santé publique. S’il s’y refuse, c’est la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui en aura la tâche. La justice est le dernier rempart, mais avant quoi ? Lorsque le débat de la vérité ne passe pas, c’est de l’obscurantisme dont il s’agit.

L’enjeu consiste alors à ne pas laisser anéantir le contrôle judiciaire par le pouvoir exécutif, parce que ce dernier est déjà perdu aux intérêts de l’industrie supranationale qui nous impose « un monde virtuel de probabilités […] un code de bonne conduite qui fait de la santé le monde suprême, et des comportements suggérés une obligation morale exigeant la soumission de chacun » [15].

Contact presse : contact@sand-avocats.com

 

Références

[1] https://www.who.int/data/gho/data/themes/mortality-and-global-health-estimates/ghe-leading-causes-of-death

[2] https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/the-top-10-causes-of-death

[3] Paternoster, M., Masse, S., van der Werf, S. et al. Estimation of influenza-attributable burden in primary care from season 2014/2015 to 2018/2019, France. Eur J Clin Microbiol Infect Dis (2021). https://doi.org/10.1007/s10096-021-04161-1

[4] http://www.sentiweb.fr/france/fr/?page=bulletin

[5] https://www.who.int/bulletin/volumes/99/1/20-265892.pdf

[6] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7271136/

[7] https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30566-3/fulltext DOI:https://doi.org/10.1016/S0140-6736(20)30566-3

[8] Morens DM, Taubenberger JK, Fauci AS. Predominant role of bacterial pneumonia as a cause of death in pandemic influenza: implications for pandemic influenza preparedness. J Infect Dis. 2008 Oct 1;198(7):962-70. doi: 10.1086/591708. PMID: 18710327; PMCID: PMC2599911.

[9] Misguided drug advice for COVID-19 FitzGerald Science 27 Mar 2020: Vol. 367, Issue 6485, pp. 1434 DOI: 10.1126/science.abb8034

[10] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000029881570

[11] https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000691989/

[12] https://www.courdecassation.fr/venements_23/colloques_4/2004_2034/droit_catastrophes_8211.html

[13] Bendavid, E, Oh, C, Bhattacharya, J, Ioannidis, JPA. Assessing mandatory stay‐at‐home and business closure effects on the spread of COVID‐19. Eur J Clin Invest. 2020; 00:e13484. https://doi.org/10.1111/eci.13484

[14] Daniel Kahneman : Système 1 / Système 2, les deux vitesses de la pensée (Flammarion)

[15] P.lecorps et J-B Paturet, Santé publique du biopouvoir à la démocratie

 

Pour aller plus loin

Le réseau sentinelle :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/le-reseau-sentinelles-et-la-covid-19/

Evaluation des mesures non médicamenteuses (confinement) :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/le-point-sur-les-restrictions-sociales-ou-interventions-non-pharmaceutiques/

 

Effets Indésirables en Europe sur les Vaccins Covid-19 Pfizer, Moderna et AstraZeneca

 

A retenir

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  • Le taux de létalité supposée due au vaccin Covid-19 pour les 18-44 ans est identique au taux de mortalité due à la maladie Covid-19 pour les vaccins Pfizer et Astrazeneca, voire plus élevé (tableau 1) d’un facteur 7 pour le vaccin Moderna.
  • Il existe 60 fois plus de morts suspectes après vaccination par les vaccins Pfizer et AstaZeneca qu’après vaccination par le vaccin de la grippe.
  • Il existe 400 fois plus de morts suspectes après vaccination par le vaccin Moderna qu’après vaccination par le vaccin de la grippe.
  • Le risque de mort soudaine est 20 à 60 fois plus élevé après vaccination contre la Covid-19 en comparaison à la vaccination contre la grippe.

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Analyse des effets indésirables des vaccins Covid-19 du 01 janvier 2021 au 06 avril 2021

L’information transparente sur les vaccins de nouvelles générations, de technologies disruptives qui plus est, est un droit fondamental. On parle d’injection intramusculaire de substances hautement bioactives, l’inquiétude est donc légitime et rechercher les données de pharmacovigilance s’inscrit dans une démarche de responsabilité personnelle et citoyenne.

L’inquiétude se base notamment du fait de l’utilisation de génie génétique impliquant pour la première fois dans l’histoire de la médecine, et directement à usage planétaire de masse, de vaccins à ARN messager (Pfizer et Moderna) et à OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) dans un vecteur adénoviral (AstraZeneca et Janssen) selon la classification Européenne.

Pour les détails de composition et de contexte règlementaire des vaccins Covid-19, nous vous renvoyons à la lecture notamment des fiches vaccins sur le site ReinfoCovid [1, 2].

Concernant le suivi les effets indésirables de ces vaccins à l’échelle de l’Union Européenne, le site officiel lié à la Commission Européenne intitulé adrreports.eu (‘Adverse Events Reports’) permet d’avoir les données brutes issues des hôpitaux et des médecins des pays européens (excluant désormais en 2021 l’Angleterre post-Brexit).

Le tableau récapitulatif ci-dessous (Tableau 1), correspondant à l’extraction des données 2021, patient par patient, entre le 01 Janvier et le 06 avril, met en exergue :

  • une proportion d’effets graves très élevés liés aux vaccins Covid-19 comparé au vaccin classique de la grippe (virus inactivé) sur l’année 2020
  • une proportion de morts soudaines très inquiétante par sa valeur et par le fait que ces morts soudaines en moins de 24h post-vaccination touchent l’ensemble des classes d’âge.

 

Le fameux ratio bénéfices/risques pour les moins de 75 ans sans comorbidités est alors à regarder de très près, puisqu’avec le vaccin il apparait un risque de mort soudaine pour le patient, qui est absent des risques liés au Covid-19 dont les morts sont toujours résultantes d’un passage plus ou moins long en service de réanimation.

Selon le site de la Commission Européenne [3] l’Europe a administré au 07 avril 2021 80,5 millions de doses. Et selon Watson Rory « Covid-19 : EU looks to speed up vaccine rollout. » (2021) [4], 65-75% des doses sont du Pfizer, 17-30% de l’AstraZeneca, et 6-8% du Moderna. Nous utilisons ces chiffres moyennés dans le tableau ci-dessous.

Les données liées aux différents vaccins contre la grippe, administrés par voie intramusculaire (virus inactivé), sont concaténés dans le tableau ci-dessous. Le vaccin vivant atténué administré par voie intranasale Fluenz Tetra [5] a été exclu de l’analyse car non directement comparable.

La couverture de vaccination de la grippe des plus de 65 ans étant de 44,3% en Europe en 2017 [6] et le nombre de personne de plus de 65 ans en Europe étant de 90 millions en 2019 [7], on peut estimer le nombre de personnes vaccinées contre la grippe en 2020 à environ 40 millions d’individus.

Tableau 1. Tableau récapitulatif des effets secondaires des vaccins a ARN messager et OGM comparé au vaccin classique de la grippe (données au 6 avril 2021)

 

On constate ainsi un facteur 60 concernant le nombre de morts suspectes entre le vaccin de la grippe et les vaccins Pfizer et AstaZeneca et un facteur 400 en défaveur du Moderna.

Le risque majeur de mort soudaine étant lui multipliés par un facteur entre 22 et 64 en défaveur des vaccins Covid-19 en comparant avec le vaccin contre la grippe.

Enfin le ratio d’effets graves rapportés au nombre de vaccinés donne un facteur 25 en défaveur du vaccin Moderna comparé au vaccin contre la grippe, un facteur 10 en défaveur du Pfizer et un facteur 110 en défaveur de l’AstraZeneca. Le ratio d’effets indésirables toutes classes confondues étant quant à lui supérieur d’un facteur multiplicatif allant de 14 (Moderna) à 50 (AstraZeneca) en défaveur des vaccins Covid-19.

Nous avons donc des risques induits par les vaccins Covid actuels multipliés par des facteurs entre 10 et 400 comparé, en fonction de la catégorie observée, à ceux du vaccin contre la grippe, dont des morts soudaines touchant la classe des 18-65 ans.

Les 18-44 ans ayant un taux de mortalité due au Covid-19 de 0,0014% environ (soit 1,4/100 000 pers.) et les 45-64 ans ayant un taux de mortalité due au Covid-19 de 0,010% environ (soit 10/ 100 000 pers.) (67,06 millions d’habitants en 2019, 8 % des 96 650 morts officiels du Covid-19 en France ont moins de 18-64ans [8]). On constate donc que le taux de létalité supposée due au vaccin Covid-19 pour les 18-44 ans est identique au taux de mortalité due à la maladie Covid-19 pour les vaccins Pfizer et Astrazeneca, voire plus élevé (tableau 1) d’un facteur 7 pour le vaccin Moderna. Sans confondre mortalité et létalité, pour autant l’utilisation des vaccins Covid pour cette tranche d’âge au vu des autres effets secondaires graves potentiels est difficilement justifiable.

Le retrait temporaire ou définitif d’AstraZeneca de certains pays [9] pour causes de thromboses reflétant bien ces données, le citoyen averti choisira en conscience de se vacciner ou non, à moins que cela lui soit imposé directement ou indirectement via un « pass sanitaire ».

 

Mode d’emploi pour l’extraction des données à partir d’ADReports.eu

Vous pouvez télécharger le mode d’emploi permettant l’extraction des données de la base ADReports.eu. Ici

 

Pour aller plus loin

 

Détails des effets indésirables des vaccins Astrazeneca et Johnson&Johson

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaxzevria-astrazeneca-et-covid-19-janssen-johnsonjohnson-note-de-synthese-aimsib-reinfocovid/

 

Fiche détaillée sur le vaccin Pfizer

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/fiche-vaccin-reponse-au-chu-de-liege/

 

Références

[1] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-covid-astra-zeneca-chadox1-s/

[2] http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-arnm-pfizer-biontech/

[3] https://ec.europa.eu/info/live-work-travel-eu/coronavirus-response/safe-covid-19-vaccines-europeans_en

[4] https://www.bmj.com/content/372/bmj.n730

[5] https://www.ecdc.europa.eu/en/seasonal-influenza/prevention-and-control/vaccines/types-of-seasonal-influenza-vaccine?

[6] https://www.vaccinestoday.eu/stories/flu-vaccine-did-your-country-hit-its-target/

[7] https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Ageing_Europe_-_statistics_on_population_developments#Older_people_.E2.80.94_population_overview

[8] https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/

[9] https://www.liberation.fr/checknews/quels-pays-ont-suspendu-la-vaccination-par-astrazeneca-20210312_I6YW2KJA7FBWLJAEJMFPSBAUZA/

 

La prescription d’activité physique est possible (et même nécessaire) en cette période de pandémie au Sars-Cov2, pour permettre à chacun d’utiliser les installations sportives encadrées pour sa pratique adaptée.

Ainsi, tout médecin prescripteur (et pas uniquement les médecins traitants) peut effectuer une ordonnance en ce sens.

Les différents arrêtés récemment publiés sont à rappeler, afin que les éducateurs sportifs et les responsables territoriaux puissent répondre favorablement à cette prescription médicale. Les affections longues durées peuvent être exonérantes, mais également « non exonérantes ». En cas de chronicité (en médecine, il s’agit de plus de 3 mois ; administrativement, il s’agit de plus de 6 mois), toute pathologie peut bénéficier de cette prescription.

Il n’y a pas besoin d’avoir un arrêt de travail. Il faut uniquement justifier de la chronicité de la prise en charge avec une trace datée dans le dossier médical du patient.

Comme toute prescription médicamenteuse, cette prescription non médicamenteuse d’activité physique ou sportive doit respecter les règles de prescription. En voici un exemple.

 

PRESCRIPTION D’ACTIVITE PHYSIQUE OU SPORTIVE EN SALLE OU EN PISCINE

Dans le cadre d’une affection de longue durée*, encadrée par un Educateur Sportif Formé au Sport-Santé ou un Animateur en Activités Physiques Adaptées.

Objectifs recherchés :
Recommandations :
Précautions à respecter :
Préconisations d’activités :

Intensité :
Fréquence :
Pour une durée de :

Dans le cadre des gestes barrières et des mesures sanitaires réglementaires.

Fait à :
Le :

Signature :

Cachet professionnel du médecin

 

 

Définition de l’Assurance Maladie : il existe deux types d’affections de longue durée, les ALD exonérantes (=exonération du ticket modérateur – 100%) et les ALD non exonérantes qui sont les affections qui nécessitent une interruption de travail ou des soins d’une durée supérieure à 6 mois, mais qui n’ouvrent pas droit au 100%.

Prescription conforme au décret no 2021-123 du 5 février 2021 modifiant les décrets no 2020-1262 du 16 octobre 2020 et no 2020-1310 du 29 octobre 2020 concernant la pratique d’une activité physique adaptée au sens de l’article L. 1172-1 du code de la santé publique o 2020-1310 du 29 octobre 2020 pour la pratique d’une activité physique adaptée au sens de l’article L. 1172-1 du code de la santé publique prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’Etat d’urgence sanitaire.

Les ARNm vaccinaux atteignent les organes reproducteurs (testicules & ovaires)

 

Dans un article intitulé : « Les vaccins à ARNm susceptibles de modifier notre génome, vraiment ? » (https:/presse.inserm.fr/les-vaccins-a-arnm-susceptibles-de-modifier-notre-genome-vraiment/41781/), l’INSERM, se veut rassurant sur la possibilité d’intégration de l’ARNm vaccinal dans le génome humain, considérant que l’ARN vaccinal ne peut pas atteindre les organes reproducteurs ou gonades comme il l’affirme dans l’extrait retranscrit ci-dessous :

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Malheureusement, les AMM conditionnelles du vaccin Pfizer/BioNtech et Moderna sont en totale opposition avec cette position de l’INSERM.

 

Les ARNm vaccinaux se distribuent dans une grande variété d’organes, dont les organes reproducteurs ou gonades

Dans l’autorisation de mise sur le marché des vaccins Pfizer/BioNtech et Moderna, il existe un paragraphe dédié à l’étude de biodistribution du vaccin. Ces documents sont publics et accessibles sur le site de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) à ces adresses :

A la page 54 de l’AMM conditionnelle du Vaccin Pfizer/BioNtech, il est clairement noté que :

  • Les ARNm encapsulés dans des nanoparticules lipidiques atteignent de nombreux organes : rate, coeur, les reins, poumons, cerveau
  • Les ARNm ont été retrouvés dans les ovaires et les testicules en quantité faible lors des études de biodistribution de ce vaccin (extrait ci-dessous)

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Le paragraphe sur la biodistribution de l’AMM conditionnelle (p47 et 52) du Vaccin Moderna, nous apprend que :

  • les ARNm vaccinaux sont détectables dans une grande variété d’organes : cerveau, coeur, poumon, yeux, testicules.
  • Il est impossibilité de connaitre la biodisponibilité dans les ovaires, car aucun rat femelle n’a été inclus dans l’étude de biodistribution du vaccin Moderna
  • les concentrations d’ARNm sont plus importantes dans la rate et les yeux par rapport au plasma
  • les ARNm vaccinaux passent la barrière hémato-encéphalique et atteignent le cerveau
    Extrait p52 de l’AMM conditionnelle du vaccin Moderna :

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Extrait p47 de l’AMM conditionnelle du Vaccin Moderna :

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Conclusion :

Les ARNm vaccinaux se distribuent donc dans une grande variété d’organes, dont les organes reproducteurs ou gonades.

L’INSERM a-t-il lu l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle des vaccins Pfizer/BioNtech et Moderna pour être passée à côté de cette information essentielle ?

Soit l’INSERM n’a pas connaissance de ces éléments scientifiques et c’est grave !

Soit l’INSERM en a connaissance mais en fait une omission volontaire dans ses publications et c’est encore plus grave!

Cet organisme veut-il faussement rassurer médecins et patients ?

Quelle qu’en soit la raison,

peut-on encore avoir confiance en l’INSERM

qui s’est donnée comme mission d’ « améliorer la santé de tous par le progrès des connaissances sur le vivant et sur les maladies, l’innovation dans les traitements et la recherche en santé publique» ? Ce qui lui impose rigueur et objectivité dans ses publications ou prises de position.

 

Pour aller plus loin :

Fiche de synthèse sur les vaccins Pfizer/Biontech et Moderna

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-arnm-pfizer-biontech/

 

Fiche détaillée sur le vaccin Pfizer

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/fiche-vaccin-reponse-au-chu-de-liege/

 

Le point sur les rétrovirus endogène :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/le-point-sur-les-retrovirus-endogenes/

Technologies des vaccins Anti-Covid (AstraZeneca, Pfizer, Moderna …)

Cette fiche de synthèse graphique, permet de visualiser en un coup d’œil, les différentes technologies vaccinales existantes (Pfizer, AstraZeneca, Johnson&Johnson, Sinopharm, Novavax …) . On peut ainsi, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, différencier les vaccins « classiques », pour lesquels il existe un recul d’environ 200 ans, et les techniques vaccinales expérimentales proposées en France.

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Vous pouvez télécharger l’image ici afin de la diffuser sur les réseaux sociaux.

 

Légende

Le virus Sars-Cov-2 est représenté par un cercle (enveloppe) entouré de triangles bleus (protéine spike) il contient de l’ARN messager (serpentin orange, orange = ARN) qui lui permet, une fois rentré dans la cellule humaine, d’utiliser la machinerie cellulaire pour se reproduire. Seul, un virus ne peut pas se répliquer.

Vaccin à proteine recombinante : Le vaccin contient de la proteine spike ( petits triangles bleus, pas de virus) qui a été fabriquée en laboratoire. Le système immunitaire reconnait la proteine spike comme un intrus et fabrique des anticorps.

Vaccin à virus inactivé : Le vaccin contient du virus SARS-Cov-2 qui a été affaibli en laboratoire. Ce traitement l’empêche de se répliquer (schéma virus « vide »). Le système immunitaire reconnait le virus inactivé comme un intrus et fabrique des anticorps.

Vaccin expérimental à ARNm : En laboratoire, des portions d’ARN messager synthétiques correspondant à la séquence du virus codant pour la proteine spike (boucle orange), sont encapsulées dans des nanoparticules de lipide (capsule jaune). La nanoparticule insère dans les cellules humaines l’ARN messager de la proteine spike. Nos propres cellules se mettront à fabriquer de la proteine spike. Le devenir de ce matériel génétique inséré dans nos cellules est encore méconnu.

Vaccin expérimental à ADN modifié : Pour concevoir ce vaccin il faut : un adénovirus (de chimpanzé pour AstraZeneca, ou humain pour Johnson&Johnson ou le vaccin russe), représenté par un hexagone, qui constituera le « cheval de troie »; et il faut également de l’ADN correspondant au SARS-Cov-2. Le coronavirus étant un virus à ARN messager, il faut fabriquer l’ADN correspondant en laboratoire, en activant la réaction (transcriptase inverse) qui permet de transformer de l’ARNm en ADN. L’ADN (serpentin bleu) de l’adénovirus « hôte » est ensuite modifié (c’est donc un OGM) par l’introduction de la portion d’ADN du SARS-Cov-2 (boucle bleue) créée en laboratoire qui permet de coder la proteine spike. L’adénovirus modifié infectera les cellules humaines, il introduira dans le noyau de la cellule la partie d’ADN du SARS-Cov-2 qui sera transcrite en ARNm. Nos propres cellules se mettront à fabriquer de la proteine spike. Le devenir de ce matériel génétique inséré dans nos cellules est encore méconnu.

 

Que savons nous de ces vaccins

Astrazeneca

Fiche de synthèse :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-covid-astra-zeneca-chadox1-s/

 

Effets secondaires :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaxzevria-astrazeneca-et-covid-19-janssen-johnsonjohnson-note-de-synthese-aimsib-reinfocovid/

Pfizer/Biontech

Fiche synthétique :

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-arnm-pfizer-biontech/

 

Détails de la fiche vaccin Pfizer/Biontech

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/fiche-vaccin-reponse-au-chu-de-liege/

 

Note de synthèse sur les vaccins Vaxzevria (Astrazeneca)™ et Covid-19 Janssen (Johnson&Johnson)™

Introduction

Ces deux produits innovants ont en commun d’avoir bénéficié parmi d’autres d’un développement industriel accéléré suite à la probable redéfinition des critères de pandémie réclamée par Bill Gates en Mars 2020 auprès de l’OMS et entérinés par elle les jours suivants [1] s’agissant de la Covid-19.

Une autorisation de mise sur le marché leur a été attribuée de manière conditionnelle compte tenu de l’absence alléguée de thérapeutique curative connue de la Covid-19, autorisant par là-même leurs développements commerciaux alors que leurs plans d’analyse de phase III ne sont toujours pas finalisés [2].

De nombreux effets indésirables graves post vaccinaux (EIG) ayant surgi dans les suites immédiates de la mise sur le marché du ChAdOx1nCoV-19™ présenté par la firme AstraZenecaTM, aujourd’hui rebaptisé Vaxzevria™, il semble nécessaire d’en comprendre certains des mécanismes, ainsi que les éventuelles analogies en termes d’effets indésirables post vaccinaux graves (EIG) qui pourrait frapper également la préparation JanssenTM, dans la mesure où celle-ci partage les mêmes choix biotechnologiques innovants comparés aux vaccins classiques.

 

Particularité des vaccins à vecteur adénoviral

Ces deux produits admettent une similarité évidente en ce sens qu’ils sont tous les deux développés sur des bases d’adénovirus dits à «réplication incompétente», par le fait que leurs fabricants pensent avoir systématiquement ôté de leurs génomes la partie codant pour leurs virulences : ces virus seraient incapables de propager une infection chez le vacciné mais encore capables d’intégrer par transfection leurs matériels génétiques dans la cellule. Le gène d’une protéine Spike de SARS-CoV-2 a été intégré dans le génome de ces vecteurs viraux, ils sont donc capables d’exprimer cette protéine dans les cellules du vacciné [3].

Il ne fait donc aucun doute que ces présentations virales présentent absolument toutes les caractéristiques de fabrication propres à les inclure dans la liste des organismes dits génétiquement modifiés (OGM), ceci est d’ailleurs noté sur le RCP EMA du « nouveau » Vaxzevria™ et les référencements officiels de la Commission Européenne [4]. Ces vaccins ont néanmoins reçu une autorisation conditionnelle de mise sur le marché européen bien que les études de biosécurité relatives à leur utilisation de masse chez l’Humain n’aient pas été finalisées, malgré les alertes et les plaintes de nombreuses associations européennes, médicales ou de simples patients ayant finalement mené à la suspension temporaire du vaccin Astra Zeneca dans de nombreux pays [5].

Vaxzevria™, anciennement dénommé ChAdOx1nCoV-19™, a été développé sur la base d’un adénovirus de chimpanzé, le vaccin anti-Covid-19 de Janssen™ à partir d’un analogue adénovirus humain également non répliquant [6].

 

Effets spontanés des adénovirus sur la lignée plaquettaire et la coagulation

Si les thrombopénies post-injection de vecteurs adénoviraux sont connues et répertoriées de longue date, leurs explications physiopathologiques demeurent encore à ce jour largement inexpliquées. Il a néanmoins été démontré depuis 2006 que la présence de ces virus peut spontanément induire une activation plaquettaire brutale et la formation d’agrégats de leucocytes et de plaquettes possiblement thrombosants et obstructifs dans la lumière de tous les vaisseaux, veineux comme artériels, de quelque calibre que soit [7].

 

Maladies thromboemboliques et thrombopénies post-vaccinales

On doit d’ailleurs se demander si l’action de fabriquer de la protéine Spike in situ ne serait pas directement responsable de la production de ces phénomènes thrombotiques [8], généralisés ou à distance [9], ce qui du coup pourrait intéresser l’ensemble des autres technologies vaccinales en présence.

Une seconde hypothèse reposerait sur une activation anormale du maillage neutrophile ou NET (Neutrophil Extracellular Traps), directement sous le contrôle de l’immunité cellulaire innée et susceptible d’entraîner un certain nombre de thromboses disséminées [10].

Il faut citer les conclusions du Pr. P.A. Holme, Médecin-chef à l’Hôpital de Riks, après qu’il ait procédé à l’autopsie des trois soignantes Norvégiennes décédées dans les suites d’une vaccination AstraZeneca™: « Nous proposons une théorie selon laquelle il s’agit d’une forte réponse immunitaire qui survient probablement après le vaccin. En collaboration avec des experts en la matière de l’hôpital universitaire de North Norway HF, nous avons trouvé des anticorps spécifiques contre les plaquettes sanguines qui peuvent provoquer ces réactions, et que nous connaissons par ailleurs en médecine : ces anticorps ont été associés à la prise d’autres médicaments. » [11].

De manière récente le collectif « Du côté de la Science » a publié un certain nombre de données relatives aux complications hématologiques directes pouvant être induites par une injection intraveineuse des 50 milliards d’adénovirus contenus dans une préparation AstraZeneca™, et propose une explication physiopathologique crédible à l’apparition de ces complications vasculaires. Le groupe conclut que « la survenue de thromboses graves pourrait être due à une injection intraveineuse accidentelle qui, en présence de facteurs non intégralement identifiés, engendrerait une réaction immunitaire discordante avec activation des plaquettes, potentiellement associée à un effet NET ou à une diminution du taux d’ACE2 à la surface des cellules endothéliales, conduisant à un sur-risque thrombotique » [12].

Il est vrai que de manière tout-à-fait inexplicable la vérification du positionnement strictement intramusculaire de l’extrémité de l’aiguille vaccinale est interdite au vaccinateur bien que les préconisations présentées en première page stipulent également que ces injections ne doivent pas être effectuées par voie intravasculaire [13] :

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Figure 1 : Notice d’information du vaccin AstraZeneca™

Il est étonnant que la firme AstraZeneca™, préalablement à la commercialisation de leurs produits, n’ait pas relevé cette anomalie flagrante d’administration.

On peut dès lors se demander également pour quelles raisons ces complications vasculaires parfois dramatiques n’ont pas été repérées lors des phases pré-commerciales de ce produit, on peut suspecter un effet dit « de changement d’échelle ». Il serait alors moins surprenant que ce phénomène soit largement observé après diffusion très large de ce produit auprès de la population européenne, la présence renforcée de femmes jeunes parmi les victimes pouvant s’expliquer également par un recours régulier aux contraceptions oestro-progestatives parmi cette classe de population, ou bien tout simplement parce que les soignants sont en majorité des femmes jeunes.

S’agissant du vaccin Covid-19 Janssen™, alors que son autorisation conditionnelle de mise sur le marché européen vient d’intervenir [14], le rapport de la FDA américaine (équivalent de l’agence du médicament européenne, EMA) ne fait aucun mystère de l’existence d’un sur-risque d’embolies et de thromboses chez les vaccinés. C’est si vrai que cet organisme appelle dès à présent à une vigilance accrue de tous les organismes de surveillance autour de ces phénomènes au moment de la diffusion du produit auprès du grand public [15].

Un certain nombre d’anomalies majeures dans le plan d’analyse Johnson&Johnson™, dévoilé par la FDA, tend à laisser imaginer en plus que le tirage au sort des groupes vaccin/placebo a été largement biaisé. Il y a plus d’exclusion pour cause de décès dans le groupe placebo que dans le groupe vacciné : dans le groupe placebo 11 décès contre 1 chez les vaccinés soit 11 fois plus : il devrait y en avoir autant dans chaque groupe, si ces décès sont indépendants de la Covid. De plus, d’après la FDA, les données manquent pour 210 sujets et n’ont été corrigées que pour 44 autres.

On peut donc supposer que les effets indésirables post-vaccinaux graves du vaccin Covid-19 Janssen™ pourraient se compter en proportion bien supérieure à celle présentée par l’industriel dans le plan d’analyse pré-commercial présenté aux régulateurs. La FDA recommande déjà de surveiller les thromboses en phase de commercialisation ainsi que les convulsions et les désordres vestibulaires (pour ces trois effets indésirables (EI), la balance est déséquilibrée en défaveur de la sécurité du vaccin). Des radiculites brachiales sont reliées au vaccin selon ce même document officiel de la FDA et possiblement des Guillain Barré et des péricardites.

 

Retrait fugace de ChAdOx1nCoV-19™ du marché européen

On rappelle que courant Mars 2021 l’Autriche puis l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, le Danemark, l’Italie, la Norvège, l’Islande, l’Allemagne et la France ont signalé séparément un certain nombre d’EIG gravissimes de type thromboemboliques et/ou thrombopéniques dans les suites des vaccinations perpétrées avec ce produit. La thèse du « bruit de fond épidémiologique » n’ayant pas convaincu toutes les autorités de santé souveraines, l’Agence Médicale Européenne suspendit toute utilisation du produit le 16 Mars 2021 pour l’autoriser à nouveau à destination des sujets âgés de plus de 55 ans quelques jours plus tard, arguant du fait que la balance bénéfice sur risque de cette vaccination demeurait toujours en faveur de la poursuite de la campagne vaccinale [16].

La base de données officielles européennes ADRreports (Adverse Events Reports) rassemblant les effets indésirables des différents vaccins mettant en exergue de façon claire les thromboses ainsi qu’un nombre inexpliqué de morts soudaines tout à fait troublantes, quasiment absentes notamment du vaccin contre la grippe classique [17]. Les effets indésirables graves représentant près de 62% des EIG [18] pour AstraZeneca™. On notera enfin un seul cas de thrombose rapporté dans toute l’Union Européenne en 2020 pour le vaccin contre la grippe (Split Virion) contre déjà 515 pour AstraZeneca™ en 3 mois dont la grande majorité chez des
patients entre 18 et 64 ans (Tableau 1). Ce niveau d’alerte légitimant les actions de retraits de certains pays du vaccin AstraZeneca™.

Tableau 1. Comparaison vaccin Covid-19 AstraZeneca™ et vaccin grippe classique issue de la base ADRreports.eu

Il s’agit donc bien d’une reconnaissance pleine et entière de la responsabilité du produit dans la survenue de ces pathologies, que l’Agence évalue comme des dommages collatéraux inévitables.

L’EMA, sans surprise, a rendu à nouveau ce vaccin à son destin industriel, arguant du peu de dégâts majeurs pour la santé des populations car l’Agence a souhaité s’arrêter aux seuls rares décès imputables dûment répertoriés.

On rappelle que l’EMA est dirigée depuis Novembre 2020 par Madame Emer Cooke, Irlandaise, auparavant cadre dans l’Association Européenne des groupes pharmaceutiques auprès de l’Union Européenne à Bruxelles, poste extraordinairement dépendant des industriels du médicament [19].

 

Toxicité réelle de ChAdOx1nCoV-19™, l’exemple anglais

L’argument de l’absence de pathologie de ce type au Royaume-Uni, malgré le nombre très élevé de vaccins effectué, ne tient pas une seconde face à l’analyse objective des résultats officiels pourtant en libre accès pour le grand public. Dans un document officiel baptisé « COVID-19© vaccine AstraZeneca analysis print » [20] en date du 21/03/2021, sur près de 80 pages, il est pourtant déjà décompté, en 3 mois :

  • 4.566 troubles oculaires, dont 59 cécités (p.10),
  • 3.768 troubles cardiaques de tous types (p.4),
  • 81.702 désordres neurologiques et auditifs (p.54),
  • 10.643 anomalies respiratoires (p.70)
  • 20.370 troubles cutanés (p.74), …/… …

Pour un total arrêté au 21 Mars 2021 de 377.487 EIG et 421 décès.

On rappelle que le MHRA anglais fonctionne comme toutes les agences européennes de pharmacovigilance, sur le mode le plus désuet et inopérant qui soit consistant à recueillir les signalements des EIG de manière passive, en colligeant seulement les informations volontairement signalées par les acteurs de terrain. Selon M. Georget de telles collectes de données sous-évaluent l’ensemble des EIG de 90 à 99%, fait pleinement corroboré par D. Floret en 2010 [21].

 

Recueil des EIG post-vaccinaux, stratégie passive ou active

Il faut se souvenir qu’une campagne de collecte active d’EIG a eu lieu dans les Pouilles suite à une vaccination infantile RORV et que celle-ci n’a pas démontré une sous-notification de 99%, mais de près de 400% [22] :

Tableau 2. Données de surveillance proactive et passive sur la vaccination infantile RORV dans les Pouilles (Italie)

La réflexion autour de la gravité des EIG signalés et pris en compte par les autorités Européennes ne peut être éludée, il s’agit bien d’une volonté concertée de tous les États ensemble de ne pas vouloir prendre en compte la réalité objective des dégâts réels subis par la population du fait de ces produits vaccinaux parce que les industriels en cause ont pris la main sur l’ensemble des administrations sanitaires, leur communication, leurs médias et tous les réseaux sociaux disponibles en Europe de l’Ouest.

Il est par exemple absolument consternant qu’en France la présidente du réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), le Dr A.P. Jonville-Béra, réclame que « l’on ne déclare pas tous les effets indésirables constatés lors de ces vaccinations » [23], la déclaration des EI suspectés étant pourtant obligatoire.

 

Quelle indication thérapeutique pour AstraZeneca ™ et COVID-19 Janssen™ ?

Selon l’EMA et compte tenu des dispositions arrêtées par elle par suite du processus de réévaluation de la sécurité du produit commercialisé par la firme AstraZenecaTM, Vaxzevria se voit cantonné désormais à la vaccination des européens de plus de 55 ans ou 60 ans selon les pays, quels que soient le sexe et les antécédents thromboemboliques éventuels, ce qui constitue un non-sens absolu en termes de sécurité d’utilisation mais qui abandonne encore un secteur commercial confortable à l’industriel. On se souvient évidemment de ce qu’écrivait Vidal.fr en date du 15/12/2020 [24] :

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Figure 2 : Extrait du Vidal [25]

Ainsi selon le dossier d’autorisation conditionnelle de l’EMA, pour Vaxzevria :

  • L’efficacité n’est pas démontrée chez les plus de 55 ans.
  • L’efficacité contre les formes de Covid sévères et les hospitalisations ne sont pas démontrée.
  • La durée de la protection est inconnue,
  • L’efficacité contre les infections asymptomatiques et chez les sujets séropositifs n’est pas démontrée.
  • Les données de phase clinique III actuellement en cours ne permettent pas de conclure chez les patients avec comorbidités, ni chez ceux atteints de maladies auto-immunes.
  • Enfin, l’efficacité sur les variants circulants et à venir demeure absolument inconnue

 

Perspectives vaccinales européennes anti-Covid à la fin du printemps 2021 :

L’Europe se retrouvera donc bientôt à la tête de millions de doses de vaccins anti-Covid-19 à vecteur adénoviral qui n’ont pas été testés correctement chez les sujets de plus de 55 ans et qui ne devraient plus être utilisés chez les moins de 50 ans.
On doit s’attendre hélas à un effet d’aubaine au moment de l’apparition du vaccin Covid-19 Janssen™ et du coup à sa distribution à travers toutes les catégories de population, jeunes ou plus âgées. Dans la mesure où la biotechnologie employée est identique et où en plus, dès sa phase préindustrielle, des processus thromboemboliques et thrombopéniques sévères ont déjà été abondamment enregistrés avec ce produit, à l’inverse de ce que son concurrent n’avait pas signalé, nul doute que de très nombreux EIG analogues verront le jour dans tous les pays en même temps dans les semaines qui suivront sa mise sur le marché, probablement de manière accrue chez les femmes jeunes, fumeuses et consommatrices de préparations oestro-progestatives.

 

Conclusion

Sans même aborder le caractère encore sanitairement illicite d’une utilisation en 2021 de vaccins élaborés sur des bases arrêtées en 2019, donc déjà obsolètes dans certains pays en fonction de la diffusion des variants résistants, il semble que la technologie employée ici, à vecteur adénoviral OGM, comporte un risque majeur d’EIG parfaitement incontrôlé qu’il n’est pas judicieux d’évaluer à l’aune des seuls décès imputés tant leurs signalements sont évidemment non fiables.

De même, faire l’impasse sur la profusion d’accidents thromboemboliques non létaux (embolies pulmonaires, cécité, surdité, etc…) ne peut autoriser une pérennisation de tels produits sur le marché compte tenu de la minceur insigne du service médical rendu auprès des populations encore ciblées par le produit.

Compte tenu de ce qui précède et de l’effet de classe thérapeutique liant ces deux vaccins ensemble, il semble nécessaire d’interdire également Covid-19 Janssen™ chez les moins de 50 ans et de revoir drastiquement les modes d’injection préconisés par les autorités administratives actuelles, ces deux vaccins sont industriellement si proches qu’ils sont fabriqués aux USA dans la même usine et que 15 millions de doses ont dû être mises en quarantaine suite au mélange accidentel des ingrédients entre ces deux vaccins [26].

Il persiste à ce jour de nombreux pays (Suisse, Afrique du Sud, USA…) qui n’ont pas choisi de prendre le pari de commercialiser les vaccins AstraZeneca sur leurs sols.

Les principes fondamentaux de la pharmacovigilance induisant la plus grande prudence vis-à-vis de nouvelles technologies, ici des vaccins OGM, les décisions des autorités compétentes (ANSM en France) devraient se trouver en corrélation directe avec la gravité et l’occurrence élevées des effets indésirables graves, malheureusement déjà constatés.

 

Références :

[1] https:/youtu.be/BrHVeHGgg2Y

[2] https:/reinfocovid.fr/science/vaccin-covid-astra-zeneca-chadox1-s/

[3] Pinschewer, Daniel D. “Virally vectored vaccine delivery: medical needs, mechanisms, advantages and challenges.” Swiss medical weekly 147, no. 3132 (2017).

[4] https:/www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/covid-19-vaccine-astrazeneca-product-information-approved-chmp-29-january-2021-pending-endorsement_en.pdf

[5] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/carte-covid-19-quels-pays-deurope-ont-suspendu-le-vaccin-d-astrazeneca_4335303.html

[6] https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/666-janssen-covid-19-vaccine

[7] https://ashpublications.org/blood/article/106/11/222/137661/Adenovirus-Induced-Thrombocytopenia-The-Role-of-P

[8] Lettre ouverte urgente de médecins et de scientifiques à l’Agence européenne des médicaments concernant les problèmes de sécurité du vaccin COVID-19, https://doctors4covidethics.medium.com/urgent-open-letter-from-doctors-and-scientists-to-the-european-medicines-agency-regarding-covid-19-f6e17c311595

[9] SARS-CoV-2 Spike Protein Elicits Cell Signaling in Human Host Cells: Implications for Possible Consequences of COVID-19 Vaccines, https:/www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/
PMC7827936/

[10] McGonagle D, O’Donnell JS, Sharif K, Emery P, Bridgewood C. Immune mechanisms of pulmonary intravascular coagulopathy in COVID-19 pneumonia. Lancet Rheumatol 2020;2:e437–45. https:/doi.org/10.1016/S2665-9913(20)30121-1

[11] https://www.vg.no/nyheter/innenriks/i/QmwR1V/professor-om-mistenkte-vaksinebivirkninger-aarsaken-er-funnet

[12] Eric Billy E, Franck Clarot F, Corinne Depagne C, Stéphane Korsia-Meffre S, Michaël Rochoy M, Florian Zores F, « Évènements thrombotiques après le vaccin AstraZeneca : et
si c’était lié a une réponse immunitaire discordante ? » https:/ducotedelascience.org/evenements-thrombotiques-apres-le-vaccin-astrazeneca-et-si-cetait-lie-a-une-reponse-immunitaire-discordante/

[13] « Covid-19 vaccine AstraZeneca©, préparation et modalité d’injection du vaccin » https:/solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_a3_-_astrazeneca.pdf

[14] https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/covid-19-vaccine-janssen-epar-product-information_fr.pdf

[15] https://www.fda.gov/media/146217/download

[16] European Medicines Agency. COVID-19 Vaccine AstraZeneca: benefits still outweigh the risks despite possible link to rare blood clots with low platelets. Eur Med Agency 2021.
https:/www.ema.europa.eu/en/news/covid-19-vaccine-astrazeneca-benefits-still-outweigh-risks-despite-possible-link-rare-blood-clots

[17] http://www.adrreports.eu/fr/

[18] https://dap.ema.europa.eu/analytics/saw.dll?PortalPages

[19] « C’est comme si on donnait la direction de la police à Al Capone, Le ministère des droits de l’Homme à Pol Pot ou la protection de l’enfance à Marc Dutroux ». Dr. Olivier Soulier, https:/www.lessymboles.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=389&wysijap=subscriptions&user_id=16334

[20] https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/977006/COVID-19_vaccine_AstraZeneca_analysis_print.pdf

[21] Daniel Floret, ancien président du Comité Technique des Vaccinations, https:/www.aimsib.org/2019/05/12/vaccynisme-et-realite/

[22] https://www.comilva.org/sites/default/files/2020-07/Sorveglianza%20degli%20eventi%20avversi%20a%20vaccino%20in%20Puglia%20Report%202013-2017.pdf

[23] https:/www.larevuedupraticien.fr/article/vaccins-covid-il-ne-faut-pas-declarer-tous-les-effets-indesirables?utm_medium=gms_RDP&utm_source=email&utm_campaign=Actus+01%2F04%2F2120210401&emst=Zi3Z30DdI3_3_3582910_3#xtor=EREC-1-[NL_Actu]-20210401

[24] https://www.aimsib.org/2021/02/07/vaccination-anti-covid-19-etat-des-lieux/

[25] https://www.vidal.fr/actualites/26364-vaccin-oxford-astrazeneca-contre-la-covid-19-rien-ne-sert-de-partir-a-point-si-c-est-pour-se-perdre-en-route.html

[26] https://www.nytimes.com/2021/03/31/world/johnson-and-johnson-vaccine-mixup.html

 

Pour aller plus loin

Fiche de synthèse graphique : différentes technologies de vaccinales

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/fiche-de-synthese-differentes-technologies-vaccinales-anti-covid/

Fiche de synthèse vaccin Vaxzevria (Astrazeneca)

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/vaccin-covid-astra-zeneca-chadox1-s/

Mécanisme des vaccins à adénovirus

http://4j3iuarrdt.preview.infomaniak.website/science/lansm-se-trompe-dans-le-mecanisme-des-vaccins-incompetence-ou-manipulation/

 

 

 

Quand l’ANSM oublie de préciser que l’ADN modifié de l’adenovirus vaccinal, des vaccins Astra Zeneca et Janssen, rentre dans le noyau de vos cellules.

 

L’ANSM publie sur son site (https:/ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins-autorises ), un schéma explicatif du mode de fonctionnement d’un vaccin à vecteur viral adénovirus comme le sont les vaccins d’Astra Zeneca et Janssen.

 

Les vaccins à vecteur adénovirus non réplicatifs (Vaccins Astra Zeneca et Janssen) sont des organismes génétiquement (OGM) modifiés de deux manières :

– des gènes essentiels à leur réplication ont été supprimés afin de les rendre non réplicatifs
– plusieurs gènes ont été ajoutés : un gène promoteur de Cytomégalovirus (un autre virus), un fragment de gène de l’activateur tissulaire du plasminogène et enfin le gène de la protéine Spike du Sars-cov-2.

Ces gènes ont pour but d’augmenter la production et l’immunogenicité de la protéine spike afin d’induire l’immunité contre le Sars-cov2.

 

Malheureusement le schéma de l’ANSM expliquant le mécanisme d’action de ces vaccins est incomplet et donc trompeur (figure ci-dessous) :

 

En effet on peut voir sur ce schéma que l’adénovirus vaccinal génétiquement modifié entre dans le cytoplasme de la cellule et y déverse son génome modifié (étape 2 du schéma). Le noyau de la cellule qui contient l’ADN de la personne vacciné est représenté à côté et semble bien séparé de cet ADN modifié de l’adénovirus. Est représenté ensuite (étape 3 du schéma), la production de la protéine spike à partir de cet ADN vaccinal toujours en dehors du noyau. Ceci est impossible !

L’ADN modifié de l’adenovirus doit d’abord être transcrit en ARN messager (ARNm) dans le noyau de la cellule vaccinée. Cette ARNm sort ensuite du noyau pour aller dans le cytoplasme de la cellule. Dans le cytoplasme, la protéine spike sera fabriquée à partir du « plan » codé par l’ARNm.

Il manque donc sur le schéma fournit par l’ANSM l’étape de transcription qui s’effectue dans le noyau de la cellule du vacciné, c’est-à-dire la production d’un ARNm complémentaire à partir de l’ADN vaccinal génétiquement modifié.

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Pour produire un ARNm, l’ADN de l’adénovirus vaccinal génétiquement modifié DOIT RENTRER dans le noyau des cellules de la personne vaccinée.

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Comment fonctionne un vaccin à vecteur viral non réplicatif ?* :

*(https:/www.frontiersin.org/articles/10.3389/fimmu.2020.00909/full)

L’adénovirus vaccinal modifié, après son injection, va renter tout d’abord dans le cytoplasme de la cellule humaine puis va introduire son ADN génétiquement modifié pour coder la protéine Spike dans le noyau de la cellule humaine de la personne vaccinée.

Dans le noyau, les gènes de l’adénovirus modifié vont être transcrits, c’est- à dire que les ARN correspondant aux gènes de l’adénovirus génétiquement modifiés vont être fabriqués. Ces ARN vont ensuite sortir du noyau pour y être traduits : les protéines correspondantes seront fabriquées dans le cytoplasme, dont la protéine spike.

Ensuite cette protéine spike va être exprimée à la surface de la cellule de la personne vaccinée et induire la fabrication d’anticorps anti-spike censés protéger contre la maladie à Covid-19.

Voici donc le schéma de l’ANSM corrigé par Reinfocovid:

 

 

On peut corroborer cette version avec le schéma réalisé par les autorités de santé de l’Ontario précisant le mécanisme de fonctionnement des vaccins à vecteur virus à Adénovirus sur leur site Internet :

(https:/www.publichealthontario.ca/-/media/event-presentations/2020/pho-rounds-covid-19-vaccine-candidates.pdf?la=fr)

 

L’ANSM

ou Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est « l’acteur public qui permet, au nom de l’État, l’accès aux produits de santé en France et qui assure leur sécurité tout au long de leur cycle de vie. »

Cette agence est donc « le gardien du temple », elle est sensée « dire la science » et trancher quand il s’agit de donner une AMM ou une ATU à un médicament ou un vaccin. C’est en analysant les études, les mécanismes biochimiques et immunitaires que l’ANSM oriente les décisions du gouvernement.

 

L’ANSM se doit donc de connaitre parfaitement les mécanismes d’action des vaccins qu’elle valide. Pourquoi alors proposer un schéma faux ?

Est-ce par volonté de simplification ? L’ANSM considère-t-elle que les Français ne peuvent pas comprendre ? Mais dans quel but. Au contraire, quand on consulte l’ANSM c’est pour avoir une réponse scientifique précise ? Pas une réponse simplifiée et vulgarisée ?

Est-ce pour tenter de rassurer en laissant croire que l’ADN apporté par l’adénovirus injecté lors de la vaccination ne va pas dans le noyau de la cellule en contact avec notre propre génome ? Mais dans quel but encore une fois ?

Nous avons du mal à croire que l’ANSM elle-même ne sait pas comment fonctionnent les vaccins à adénovirus récemment mis sur le marché surtout dans un contexte d’apparition d’effets secondaires ayant conduit à la suspension temporaire du vaccin Astra Zeneca.

 

CONCLUSION

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Contrairement au schéma de l’ANSM, l’ADN des vaccins à adénovirus génétiquement modifiés comme les vaccins Astra Zeneca ou Janssen doit rentrer dans le noyau des cellules des personnes vaccinées pour exercer l’effet vaccinal attendu.

Il nous semble important que cette information soit clairement indiquée sur la fiche de l’ANSM autant pour les médecins que pour la personne à vacciner.

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