Résumé à partir de l’article du Dr Bénédicte Helfer publié dans France Soir le 20 octobre 2020 :

http://www.francesoir.fr/societe-sante/le-developpement-de-lepidemiologie-des-eaux-usees-un-nouvel-outil-de-veille-sanitaire

Temps de lecture : 4 minutes

 

La surveillance des eaux usées pourrait constituer un signal précoce pour aider à la gestion de la pandémie. En effet, outre une prophylaxie efficace en cas de préexposition, ou des traitements thérapeutiques, l’outil le plus important est la capacité d’identifier rapidement les personnes infectées et potentiellement contagieuses. L’anxiété de la population concernant l’augmentation des cas détectés, et l’interprétation qu’il faut en avoir pourraient être résolues par un nouvel outil épidémiologique développé et affiné par des scientifiques de l’environnement au cours des 20 dernières années : L’épidémiologie des eaux usées.

Mise en place dans le cadre du réseau national de surveillance OBEPINE (OBservatoire EPIdémiologique daNs les Eaux usées) qui s’appuie sur 7 équipes de recherche affiliées à 9 tutelles, cette nouvelle approche permettrait de fournir une précieuse aide à la décision des politiques publiques [1, 2]. OBEPINE a ainsi une vocation opérationnelle, (1) soit à l’échelle d’un territoire (selon la taille de la station ; des études ont été réalisées sur l’Ile d’Yeu en Aout par exemple), (2) soit en développant des stratégies d’analyse en remontant les réseaux d’assainissement (développement de capteurs intégrés, analyse dans les collecteurs par quartier, ce qui est fait sous Paris intra muros depuis le printemps). En parallèle de ce réseau national, l’unité COMETE (Covid-19 Marseille Environment Testing & Expertise) initiée par le BMPM (bataillon de marins-pompiers de Marseille) analyse quant à elle les eaux usées collectées sur Marseille.

Cette approche pourrait ainsi venir compléter les différents indicateurs actuellement utilisés pour évaluer le niveau de circulation du virus dans les populations qui sont :

  • Les données cliniques de la maladie qui reste difficile à détecter en raison de signes non-spécifiques le plus souvent.
  • Les tests RT-PCR, couteux, qui posent actuellement des problèmes de sensibilité et spécificité ne permettant pas d’utiliser cet indicateur de façon fiable et robuste [3].
  • L’incidence (nombre de tests positifs sur nombre de tests totaux) qui ne détecte que les cas dans la population testée, et pas dans la population générale
  • Le nombre quotidien de nouvelles hospitalisations, entrées en réanimation et décès

La surveillance des eaux usées a été une stratégie couronnée de succès pour suivre les marqueurs chimiques et biologiques de l’activité humaine [4, 5, 6]. Actuellement, diverses études ont détecté de l’ARN du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées dans le monde entier avec une grande sensibilité [7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15] c’est-à-dire quelques jours seulement après l’identification du premier cas humain de Covid-19 dans un pays [16]. « Depuis le 20 juin, la circulation du SARS-CoV-2 a repris progressivement : on a vu réapparaître des charges virales plus importantes dans les eaux usées, mais à un rythme beaucoup plus lent que lors de la première vague », observe auprès du « Quotidien » le Pr Vincent Maréchal, virologue à Sorbonne Université, initiateur du réseau OBEPINE (consortium de recherche soutenu par le Comité Analyse Recherche et Expertise (CARE) mis en place par le Président Macron qui vise à promouvoir l’analyse des eaux usées pour y détecter d’éventuelles traces de virus SARS-Cov-2 comme outil de surveillance épidémiologique dans le cadre d’un plan de lutte intégrée contre l’épidémie de Covid-19.) Ces résultats démontrent pour la première fois que la quantification du virus permet une analyse fine de la dynamique virale [15].

Cette technique agrège les informations sur la santé au niveau de la totalité de la population. En outre, la surveillance des eaux usées (c’est-à-dire la surveillance des maladies via les effluents humains) fournit un échantillon impartial de la population infectée, y compris les individus asymptomatiques.

 

Les intérêts de la détection du SARS-CoV-2 dans les eaux usées sont multiples :

  • Approche complémentaire à la surveillance épidémiologique conventionnelle.
  • Diminution de la demande de tests individuels
  • Détection en temps réel de l’évolution de l’épidémie
  • Aide à la décision en matière de politiques publiques sanitaires.
  • Détermination de la population non infectée
  • Surveillance de la variation génotypique du SARS-CoV-2.
  • Renforcement de la transparence et désamorçage des controverses éventuelles.
  • Amélioration des connaissances en termes d’épidémiologie des maladies infectieuses.

 

La surveillance des eaux usées représente un complément précieux aux approches cliniques. Relativement peu coûteuse et facile à collecter, la surveillance des eaux usées pourrait constituer un signal précoce pour aider à la gestion de la pandémie, et pourrait venir en complément des diagnostics sanitaires individuels [15] y compris dans les pays à faibles revenus.

 

A Retenir

  • La surveillance des eaux usées permet de détecter précocement de l’ARN du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées
  • La surveillance des eaux usées fournit les informations sur la santé de la totalité de la population, indépendante des biais associés à la notification des cas par test individuel RT-PCR.
  • Relativement peu coûteuse et facile à collecter la surveillance des eaux usées pourrait fournir une précieuse aide à la décision des politiques publiques.

 

 

Références

[1] http://www.francesoir.fr/societe-sante/le-developpement-de-lepidemiologie-des-eaux-usees-un-nouvel-outil-de-veille-sanitaire

[2] https://youtu.be/ToxeSJcIpcw

[3] https://www.lemediatv.fr/emissions/tout-peut-arriver/tests-covid-19-revelations-sur-un-nouveau-scandale-sanitaire-dEdPMI_qTcuDGwxrmVU7Sw

[4] Sims, Natalie, and Barbara Kasprzyk-Hordern. “Future perspectives of wastewater-based epidemiology: Monitoring infectious disease spread and resistance to the community level.” Environment international vol. 139 (2020), https://doi.org/10.1016/j.envint.2020.105689

[5] de Oliveira M, Frihling BEF, Velasques J, et al. Pharmaceuticals residues and xenobiotics contaminants: Occurrence, analytical techniques and sustainable alternatives for wastewater treatment. The Science of the Total Environment. (2020);705:135568. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2019.135568.

[6] Maria Lorenzo, Yolanda Picó, Wastewater-based epidemiology: current status and future prospects, Current Opinion in Environmental Science & Health, Volume 9, (2019), Pages 77-84, https://doi.org/10.1016/j.coesh.2019.05.007.

[7] Ahmed W, Angel N, Edson J, Bibby K, Bivins A, O’Brien JW, Choi PM, Kitajima M, Simpson SL, Li J, Tscharke B, Verhagen R, Smith WJM, Zaugg J, Dierens L, Hugenholtz P, Thomas KV, Mueller JF. First confirmed detection of SARS-CoV-2 in untreated wastewater in Australia: A proof of concept for the wastewater surveillance of COVID-19 in the community. Sci Total Environ. 2020 august;728:138764. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2020.138764

[8] Lodder W, de Roda Husman AM. SARS-CoV-2 in wastewater: potential health risk, but also data source. Lancet Gastroenterol Hepatol. 2020 Jun;5(6):533-534. https://doi.org/10.1016/S2468-1253(20)30087-X

[9] Sara Giordana Rimoldi, Fabrizio Stefani, Anna Gigantiello, Stefano Polesello, Francesco Comandatore, Davide Mileto, Mafalda Maresca, Concetta Longobardi, Alessandro Mancon, Francesca Romeri, Cristina Pagani, Francesca Cappelli, Claudio Roscioli, Lorenzo Moja, Maria Rita Gismondo, Franco Salerno, Presence and infectivity of SARS-CoV-2 virus in wastewaters and rivers, Science of The Total Environment, Volume 744, (2020), 140911, https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2020.140911

[10] Fuqing Wu, Jianbo Zhang, Amy Xiao, Xiaoqiong Gu, Wei Lin Lee, Federica Armas, Kathryn Kauffman, William Hanage, Mariana Matus, Newsha Ghaeli, Noriko Endo, Claire Duvallet, Mathilde Poyet, Katya Moniz, Alex D. Washburne, Timothy B. Erickson, Peter R. Chai, Janelle Thompson, Eric, SARS-CoV-2 Titers in Wastewater Are Higher than Expected from Clinically Confirmed Cases, J. Alm.mSystems Jul 2020, 5 (4) e00614-20; https://doi.org/10.1128/mSystems.00614-20

[11] A.Nemudryi, A. Nemudraia, T. Wiegand, K. Surya, M. Buyukyoruk, C. Chica, K.K. Vanderwood, R. Wilkinson, B. Wiedenheft, Temporal Detection and Phylogenetic Assessment of SARS-CoV-2 in Municipal Wastewater, Volume 1, ISSUE 6, 100098, September 22, 2020 https://doi.org/10.1016/j.xcrm.2020.100098

[12] Walter Randazzo, Enric Cuevas-Ferrando, Rafael Sanjuán, Pilar Domingo-Calap, Gloria Sánchez, Metropolitan wastewater analysis for COVID-19 epidemiological surveillance, International Journal of Hygiene and Environmental Health, Volume 230, 2020, 113621, https://doi.org/10.1016/j.ijheh.2020.113621

[13] Randazzo, Walter et al. “SARS-CoV-2 RNA in wastewater anticipated COVID-19 occurrence in a low prevalence area.” Water research vol. 181 (2020): 115942. https://doi.org/10.1016/j.watres.2020.115942

[14] Christa Lesté-Lasserre, Coronavirus found in Paris sewage points to early warning system, Science, avr 20, https://www.sciencemag.org/news/2020/04/coronavirus-found-paris-sewage-points-early-warning-system

[15] Sebastien Wurtzer, Vincent Marechal, Jean-Marie Mouchel, Yvon Maday, Remy Teyssou, Elise Richard, Jean Luc Almayrac, Laurent Moulin, Evaluation of lockdown impact on SARS-CoV-2 dynamics through viral genome quantification in Paris wastewaters, medRxiv 2020 https://doi.org/10.1101/2020.04.12.20062679

[16] Gertjan Medema, Leo Heijnen, Goffe Elsinga, Ronald Italiaander, and Anke Brouwer, Presence of SARS-Coronavirus-2 RNA in Sewage and Correlation with Reported COVID-19 Prevalence in the Early Stage of the Epidemic in The Netherlands, Environmental Science & Technology Letters 2020 7 (7), 511-516, https://doi.org/10.1021/acs.estlett.0c00357

 

 

 

Nous sommes des professionnels de santé spécialisés dans le domaine de l’enfance, réunis au sein du collectif Réinfocovid.

Nous souhaitons informer quant aux risques liés aux conditions actuelles d’accueil des enfants en structures petite enfance et à l’école, ainsi qu’à l’impact des mesures imposés sur le développement des enfants.

Nous pensons que « l’intérêt supérieur de l’enfant doit toujours primer ».

Ainsi, il nous semble primordial de rappeler que les enfants ont des droits et des besoins fondamentaux, qui assurent leur bon développement et leur santé. L’entrave de ces besoins peut impliquer l’altération de leur intégrité physique ou psychique.

Chaque décision concernant l’enfant doit donc se faire au regard de ses besoins fondamentaux, tel que le rappelle également la Loi.[1]

Actuellement, nous pensons ces droits bafoués. Au vu de notre expertise et de nos connaissances nous vous proposons une réflexion alternative.

 

La covid-19 n’est pas une maladie pédiatrique :

Sur le plan médical, les différents rapports scientifiques internationaux ont rapidement montré que les enfants sont très peu malades et font moins de formes graves de l’infection à SARS-CoV- 2. De plus, contrairement à la plupart des infections virales respiratoires, les enfants de moins de 11 ans sont peu transmetteurs.

Il y a une différence importante entre la COVID19 chez les adultes et chez les enfants (avant 18 ans). On estime aujourd’hui qu’il y a 5000 à 10 000 fois moins de décès chez l’enfant que chez l’adulte ; 1000 fois moins de formes graves ; 100 fois moins d’hospitalisations ; 10 fois moins de malades ; 2 à 5 fois moins de tests positifs et la plupart des enfants infectés ou testés positifs sont asymptomatiques.[2]

Une étude australienne a pu évaluer les taux de transmission entre personnes selon les âges. On estime le taux de transmission d’adulte à adulte à 4%, d’adulte à enfant à 1,5%, d’enfant à adultes à 1% et entre enfants à 0.3%. [3]

Concernant les formes dites Kawasaki-like ou formes Inflammatoires Multi-systémiques Pédiatriques (PIMS), qui sont des situations cliniques survenant à distance de la Covid19, nécessitant parfois des prises en charge en réanimation, il s’agit de phénomènes immunologiques post inflammatoires rares pour lesquels on dispose de traitements. L’incidence de ce tableau post infectieux à SARS-CoV-2 a été faible, estimée à 1/ 100 000, 1 décès parmi une centaine de cas en France lors de la première vague.[4]

Concernant les enfants porteurs de maladies chroniques : la société Française de Pédiatrie a établi des recommandations bien précises pour les médecins suivant ces enfants et encourage le maintien de leur scolarité au même titre que n’importe quel enfant.[5]

Il n’a pas été retrouvé de risque supplémentaire concernant les enfants asthmatiques ou atteint de mucoviscidose. Les enfants obèses ne présenteraient pas de susceptibilité aux formes graves contrairement aux adultes.[6] ; [7]

 

Par comparaison aux nombreux virus hivernaux, très présents habituellement chez les enfants qui sont beaucoup plus contagieux et pour lesquels les enfants sont plus symptomatiques, de telles mesures n’ont jamais été envisagées.

L’enfant est un être en développement, un adulte en construction :

Toute perturbation environnementale précoce pourra avoir un impact sur son développement cognitif et affectif.

D’où l’importance de la socialisation et l’importance des interactions de bonne qualité pour lui offrir un développement le plus harmonieux possible :

La socialisation est en effet un élément prédominant dans la vie de tout être humain depuis la naissance jusqu’aux derniers jours de la vie.

Les premières années sont une période cruciale de neurodéveloppement. Avoir accès à l’intégralité du visage des interlocuteurs est nécessaire à la bonne mise en place des fonctions de relation :

  • Mise en relation des sons et le la bouche qui les émet pour apprendre à parler,
  • Décodage des mimiques pour les reproduire et avoir accès aux émotions et à l’empathie.

L’être humain est un être de relation et les premières expériences vont constituer le socle du mode relationnel de l’individu, de son accès au monde et aux apprentissages.

Dans la période de l’enfance, les interactions avec les pairs ainsi qu’avec les adultes (parents, famille, personnel de crèche, corps enseignant) permettent à l’enfant de passer différentes étapes importantes telles que la communication, la construction psychique, la compréhension du monde, l’apprentissage scolaire, la construction émotionnelle, le jeu, les liens d’amitié, etc… Ces étapes fondamentales lui permettront de devenir par la suite un adulte autonome capable de vivre harmonieusement dans la société. [8] à [12]

Les professionnels de l’enfance et enseignants sont des personnes qui occupent une place majeure et déterminante dans la vie de chaque enfant.

La qualité de l’interaction entre le professionnel et l’enfant est donc fondamentale.

Il faut également introduire une notion de temporalité. Ces mesures sanitaires pèsent énormément sur la période déjà difficile que les enfants vivent actuellement. Ce qui peut s’envisager sur une période brève ne saurait être toléré sans notion de durée.

Faire porter un masque aux enfants ou encadrer des enfants en portant un masque, ne s’envisage pas de la même façon dans le temps. Cette notion de durée d’exposition peut grandement amplifier les risques selon l’âge des enfants. En effet, vivre pendant 6 mois au contact régulier d’adultes masqués pour un enfant de 5 mois est beaucoup plus grave que pour un enfant de 5 ans.

 

Nous avons identifié plusieurs risques :

Des risques liés au port de masque par l’enfant :

Sur le plan médical :

  • Tendance à retirer les lunettes de correction embuées ;
  • Des troubles de l’humeur et du comportement ;
  • Des troubles attentionnels et aggravation des troubles des apprentissages
  • Des troubles somato-psychiques (céphalées, trouble du sommeil, de l’appétit, douleurs ; trouble du transit, encoprésie…) ;
  • Un risque infectieux lié au port d’un masque souillé ;
  • Une sensation de gêne pour respirer ;

Sur le plan de la communication et des apprentissages :

  • Des difficultés à s’exprimer, à se faire entendre et comprendre.

Des risques liés au port de masque par l’adulte accompagnant :

Sur le plan de la communication et des apprentissages :

  • Des difficultés à comprendre et à entendre l’autre, notamment l’adulte référent. De ces incompréhensions dans les messages délivrés peuvent s’en suivre diverses frustrations et sources de stress pour l’enfant ;
  • Des troubles des apprentissages scolaires, notamment difficulté d’apprentissages des phonèmes en CP/ CE1.
  • Une perturbation du décodage et de l’intégration des émotions ;
  • Une distorsion cognitivo-perceptive pour le bébé et jeune enfant préverbal avec risque de troubles des apprentissages du langage.

Des risques sur le plan psychologique et relationnel :

  • Une perception de l’environnement extérieur comme anxiogène ;
  • Une modification profonde de la relation aux autres avec distanciation physique, perception de l’autre comme un danger, disparition du toucher, culpabilisation véhiculée par l’idée qu’un enfant puisse être responsable de maladie et de mort dans son entourage ;
  • Une répercussion sur la construction de la personnalité. [11] à [13]

A noter que ces difficultés ont un impact bien plus important chez les enfants malentendants.

Autres risques :

  • Un risque de dermatoses chez de nombreux enfants liées à l’utilisation excessive des solutions hydroalcooliques et du lavage des mains.

 

Le port du masque par des enfants de moins de 11 ans présente peu de bénéfices en termes de protection contre l’infection à SARS-CoV-2.

Par ailleurs, le port CORRECT du masque est impossible à faire respecter pour les enfants.

Comment garantir un environnement apaisé, stabilisant et propice au développement, à l’épanouissement et à l’apprentissage scolaire dans de telles conditions et face à de tels risques ?

Conclusions et propositions :

Compte tenu du faible risque infectieux lié au SARS-CoV-2 chez les enfants et des risques sur leur développement dans la crise actuelle qui dure, il nous semble nécessaire et urgent de replacer l’intérêt supérieur de l’enfant, le respect de ses besoins fondamentaux au cœur de l’aménagement de leurs conditions d’accueil dans les écoles et en structure petite enfance.

Nous estimons qu’il est nécessaire que les protocoles sanitaires appliqués aux enfants soient réévalués au regard d’un rapport bénéfice/risque qui évolue.

Afin que chacun puisse agir en conscience en tant qu’acteur déterminant dans le développement des enfants qui leurs sont confiés et puisse agir dans l’intérêt des enfants :

Nous vous invitons à une réflexion sur l’adaptation des conditions d’accueil des enfants afin de garantir en premier lieu le bien être, la santé, et les conditions propices au développement des enfants qui nous sont confiés :

– Le port du masque pour les enfants de 6 à 11 ans
– Le port du masque chez les adultes au contact des enfants, et surtout ceux en âge préscolaire
– La distanciation physique
– Le cloisonnement dans les classes et entre les classes et secteurs en structure petite enfance
– Les nombreux lavages des mains surtout les lavages au gel hydro alcoolique
– Les conditions d’accueil des parents en structure petite enfance et école maternelle, élément participant fondamentalement à la sécurité affective de l’enfant

Nous proposons un accompagnement des professionnels des secteurs Petite Enfance et Enfance :

Possibilité d’échanger avec les équipes pédagogiques de proximité, afin de partager, recueillir expériences et témoignages de professionnels, de parents et d’enfants.

Nous recueillons grâce à un questionnaire anonyme vos témoignages, difficultés et opinions concernant le port du masque dans les structures d’accueil de l’enfant :

Afin de prendre en compte vos observations, votre ressenti et faire remonter les difficultés et de nouvelles propositions aux instances supérieures.

Cliquer sur ce lien ou scanner le QR-code :

Pour donner plus de poids à cette action, vous pouvez aussi soutenir cette démarche en ajoutant votre nom comme soutien et devenir signataire :

Ecrire à l’adresse suivante : masqueft@protonmail.com en précisant votre nom, prénom, profession et localité.

 

Annexes et références

Les besoins fondamentaux de l’enfant

La COVID 19 en pédiatrie

[2] https://www.infovac.fr/?view=articleHYPERLINK « https://www.infovac.fr/?view=article&id=847&catid=45″&HYPERLINK « https://www.infovac.fr/?view=article&id=847&catid=45″id=847HYPERLINK « https://www.infovac.fr/?view=article&id=847&catid=45″&HYPERLINK « https://www.infovac.fr/?view=article&id=847&catid=45″catid=45,

Documents :

Les formes cliniques de l’enfant et les stratégies de dépistage

La transmissibilité chez l ‘enfant et l’ouverture des écoles et crèches

Les risques sur le développement de l’enfant

Concernant le port du masque imposé aux professionnels s’occupant de bébés et jeunes enfants :

Communications d’orthophonistes :

Articles de presse :

 

Rédigé le 15 décembre 2020

SIGNATAIRES :

Auteurs :

CABOT Line – Médecin généraliste

DESMOYERS Cynthia – Infirmière et consultante développement sensori-moteur et émotionnel de l’enfant – Lyon

DODELIN BRICOUT Corinne – Pédiatre – Palaiseau

DUGAIN Pamela – Pédiatre – Chantilly

FABRE-GRENET Marie – Pédiatre – Châteauroux /Marseille

GREGOROVA Anna – Médecin généraliste – Narbonne

ISGRO Audrey – Infirmière puéricultrice et formatrice – Montreuil

LEDROIT Hind-Psychologue spécialisée en Neuropsychologie – Auxerre

LIAUTAUD Arthur – Pédiatre – Montpellier

SABAN Éric- Pédiatre- Levallois

******

ACHAINTRE Hélène – Enseignante en école maternelle – Marseille

ADAM Marilyne- Avocat-Gétigné

AFRESNE Sandrine-Cheffe de projet-Saint Clément des Places

AGOSTA Prisca – Infirmière puéricultrice, directrice de crèche – Puyloubier

AGRAMUNT Muriel-Ostéopathe spécialisée en pédiatrie- Marseille

AHARI Véronique- Médecin généraliste-Buxerolles

AILHAUD Cécile – Professeur des écoles en maternelle – Lorgues

ALBA Jocelyne-Retraitée-Ajaccio

ALONSO Régine – Retraitée Éducation Nationale – Gréasque

ALVES Julie- Assistante sociale- Thiel sur Acolin

ALVES Vitor- Chef de Dépôt- Thiel sur Acolin

AMATHIEU Aurélie – Hôtesse de caisse au chômage – Festieux

AMIEL-FOURTAS Muriel – Barista – Bastia

ANDRE Juliette – Educatrice Montessori

ANDRE-VIGNIER Isabelle – Professeur en lycée – Beynes

ANGELI Francine – Infirmière Formatrice des professionnels de santé – Morigny-Champigny

ANGOT Marie-Noëlle – Retraite pour invalidité – Quiers

ANGUE Amandine – Ostéopathe – Juniville

ANTUNES Lucie – Assistante administrative – Digoin

AOUZELLEG Loic- Chef de cuisine- Jouy sur Morin

ARIANTE Marjorie-TISF- Roaix

ARNAUD DES ESSARTS Patrice-Kinésithérapeute retraité-St Paul des Romans

ARNAUD Sylvie-Technicien support-Seysses

ARNOUX Cindy- Assistante Maternelle- Paray le Monial

ARREPIA Sylvie – Technicienne de bureau d’études – Anse

ARZALIER Annabel – Enseignante collège – Erôme

AUBAGUE Julie- Chargée d’étude sociales CAF-Bordeaux

AUCAGOS Vanessa- Sophrologue- Guadeloupe

AUCLAIR Céline – Ingénieur génie civil – Toulouse

AUGE Gaëlle – Travailleur social – Étang salé

AUGIS Françoise – Retraitée – Chanteloup les Vignes

AUVRAY Valérie – Enseignante – La flèche

BADOR Amandine- Orthoptiste- Oullins

BAILLOT Emilie – Costumière – Mauny

BAISSE Astrid- Technicien- Séné

BAJON Jean Baptiste- Médecin Education nationale- Poitiers

BALANÇA Anne – Professeur des écoles en CP/CE1 – Caraman

BALANCIER Boris- Biologiste et chef d’entreprise-Saint Léon sur Vézère

BALDINI Joseph – Artisan – Aurillac

BANCOURT Matthieu – Ingénieur – Villeneuve l’archevêque / Paris

BARBOT Julien – Parent et dirigeant d’entreprise – Bordeaux

BARD Adeline-Orthophoniste- 38 660

BARKAOUI Mounia-Agent administratif contractuel-Marseille

BARNETT Mylène – Agent de conditionnement – Choye

BARNIER Jacques – Chens sur Léman

BARRE Charlotte- Gérante- Guadeloupe

BARRIER Christelle – ATSEM en école maternelle et maman –

BARRAUT Marion-Masseur Kinésithérapeute-Vernou sur Brenne

BARSOTTI Laetitia – Psychomotricienne – Drôme

BARTHELEMY Jean Claude – Rentier – Montpellier

BARTOLI Odile – Responsable de crèche en village de vacances – Sollacaro

BASSON BERTOME Mireille – Artisane et grand-mère – Martinique

BASTOS Féliciano – Saint Rémy

BAUDIN Elodie – Assistante de service social – Le creusot

BAURES Caroline- Mère au foyer et Formatrice- Houilles

BEAUFORT Ghislaine – Coordonnatrice bibliothèque et artiste multidisciplinaire – Ste-mélanie, Québec, Canada

BEAUTRU Catherine – Professeure de théâtre, metteure en scène et animatrice d’ateliers d’expression centrés sur le soin porté à la personne – Sousmoulins

BECHIKHI Nacera – Éducateur sportif /conducteur de bus – Forbach

BELAHCENE Linda- Médecin généraliste-Val d’Oise

BELLEGARDE Marie-Maman-Le bas Ségala

BELOT Marion- Orthophoniste-Vinon sur Verdon

BEIL Françoise – Professeur des écoles à la retraite – Colmar

BELAHCENE Lina- Médecin généraliste- Val d’Oise

BELLANCOURT MERLE Martine – Grand-mère

BELLIER Samuel – Enseignant – Chemillé en Anjou

BELLOUERE Charlotte – médecin généraliste – Sathonay camp

BELLYNCK Mélanie – Fonctionnaire – Ghyvlede

BENEVENTI Zulfia – Mère d’une enfant – St Maximin la Sainte Baume

BENOIT MANDRILE Éric – Ostéopathe – Orange

BENSIMON Nicole – Retraitée – Paris

BENYAHIA Samia – Coiffeuse – 69140

BENYAHIA Akim – Commercial – St Paul

BERA Justine – Ingénieur agroalimentaire et santé – Bondues

BERCHOT Leela – Restauratrice – Foix

BERGERON Véronique – Architecte – Brest

BERNARD Malory- Secrétaire- Beauvoir

BERNARD Sophie – Psychologue clinicienne – Paris

BERNARDES Liliana-Agent service hospitalier-91130

BERNE Marc – Céret

BERRUER Anne-Retraitée-Reims

BERT Lila – Demandeur d’emploi – Charente Maritime

BERTHOMIER Jean Marc – Enseignant retraité- Saint Didier En Velay

BERTRAND Clément – Directeur qualité – Savoie

BEZIADE Dominique- Reflexologue et grand-mère – Soustons

BEZIAU Céline – Orthophoniste – Chatte

BIANCHI Thomas – Masseur-kinésithérapeute – Soissons

BIKOWSKI Krysja-Epicière bio-Saint Léon

BILLOT Yoan – Agent polyvalent – Sainte Clotilde

BILOUS Valérie- Cadre de Santé- Saint Maur des Fosses

BLAIZEL Patricia- Retraitée- Montrésor

BLANC Jessica-Surveillante en milieu scolaire- Beausset

BLANCHE Héloïse – Psychiatre des hôpitaux – Givry

BLANDIGNERES Fréderic – Exerçant en qualité de syndic – Montpellier

BLANDIGNERES Aude-Webdesigner- Montpellier

BLONDEAU Dominique- Travailleur social-Auvergne

BLOUIN Amandine – Kiné-Ostéopathe – 49

BLONDEAU Dominique – Collectif pour les enfants

BLUMENTHAL Marianne – Psychologue – St Jean D’arvey

BORDABERRY Marie – Vétérinaire – Plouer sur Rance.

BOS Anne-Sophie – parent et conseiller bancaire- Roquebrune sur Argens

BOISART Catherine- Professeur retraitée – Vouvray

BONNET Chantal- Assistante Maternelle-Haute Savoie

BONNIN Elodie-Infirmière libérale-Villeréal

BONET Marie Claude – Retraitée – Sainte colombe

BONHOMME Mireille- Paysanne retraitée- Arbus

BONNY Marie-Artiste peintre-Lille

BONTEMPS Gilles – Graphiste – Romainville

BONZOM Mélaine-entreprise libérale d’accompagnement émotionnel-Agel

BOSSARD Nelly- Professeur Lycée professionnel- Saint Herblon

BOSSE Marie – Retraitée – Le Chesnay

BOTTA Joël – Menuisier – Kernouës

BOUAYAD Mouhcine- Ingénieur- Saint Etienne

BOUCHARD Adrienne – Professeur d’anglais certifiée –Zetiing

BOUILLIANT – Carine comptable – Frémécourt

BOULANGER Michèle – Animateur nature, guide en sylvotherapie – Gers

BOUQUET Pascale – Naturopathe – Montpellier

BOURDAGES Jeanie – Productrice et comédienne – Québec

BOURINET Yannick – Autoentrepreneur – St Félix de Villadeix

BOUSTANI Aurélia – Puteaux – Chef de projet

BOUVET Véronique – Aide-soignante – Plumelec

BOUVIER BARACHE Céline-Communication écrite- Bourg la Reine

B-R Audrey – Informaticienne – Saint-Mandé

BRAAKER Sonja- Biologiste- Lyon

BRAULT Stéphane – Directeur du pôle médico-social de l’APAR

BREATAUDEAU Anaïs – Chargée de recrutement – St Malo du bois

BRENIERE Delphine- En reconversion- Voreppe

BRESSAN Chloé – Auteure comédienne – 56

BRCHEL Evelyne – Educatrice de jeunes enfants – Montcuq en Quercy Blanc

BRIANCOURT Sandrine- Infirmière- Libourne

BRIGHT Djénébou – Auxiliaire de puériculture

BROCHET Claudine – Retraitée Infirmière De L’éducation Nationale – Charleville-Mézières

BROCHIER Eliane – Retraitée – Genas

BROSSARD Michèle – Retraitée – Surgeres

BRUNI Marie-Eve – MJPM (mandataire judiciaire à la protection des majeurs) – Montpellier

BRUNIN Vianney-Directeur technique Spectacle vivant- La Madeleine

BUOSI Christine – Assistante de gestion – Castelmaurou

BUSNEL Lisa – Educatrice de Jeunes Enfants – Toulouse

CABRIT Sandrine – Consulting environnement et développement durable – Toulouse

CACHAU Maïana – Educatrice sportive – Boucau

CADINOUCHE Kathia- Médecin Généraliste – Le port,La Réunion

CADROUIL Vanessa – Professeur yoga – Pau

CAGIGAL Jocelyne – Retraitée – Royan

CAMARA Samira – Auxiliaire de puériculture- Gennevilliers

CAMMAS Laurent – Educateur (en retraite) – Perpignan

CARANTA Morgan- Fonctionnaire- Aix en Provence

CARBONEL Véronique – Enseignante – Trans en Provence

CARDINAL Brigitte – Assistante sociale retraitée, domiciliée – Province de Liège, Belgique

CARETTE Aurélie – Employée libre-service – Liancourt

CARPENTIER Mathieu – chirurgien-dentiste – Castelneau le Lez

CARSANA Anaïs – Représentante – Mont Saxonnex

CASAMATA Esther- Interveant Médiation animale- Levens

CASTELLANO Nathalie – Profession libérale – Villars

CASTES Laurence – Infirmière – Caussade

CARRIER Eveline-Infirmière retraitée-Riom

CATRICE Juliette – Infirmière – Marcq en baroeul

CATRICE Laurence – Sans -La Madeleine

CATHO Anne – Pédiatre et Psychothérapeute – Nantes

CATTEAU Aline- Coach- Bayonne

CAVY Françoise – Retraitée – Orsay

CAZO Marie – Chargée de clientèle en location de voitures – Maure de Bretagne

CERI Anne – Kinésithérapeute – Couzon

CHABAUD Isabelle- Enseignante- Vexin sur Epte

CHABE Amandine – Enseignante CM2

CHANDELIER Fatiha – Consultante en recrutement et formatrice – La chapelle sur Erdre

CHAPPERT Cécile- Enseignante-Lacanau

CHAPELET Romain-AESH-Saint Pierre du Vauvray

CHAPLAIN Frederic – Directeur d’entreprise – Clisson

CHAPUT Yogo Alice- En formation- Saint Benoit ( 86)

CHARLOT Marine-Juriste- Villejust

CHAPELAIN Laetitia-Professeur des Ecoles- Ile et Vilaine

CHARBONNEAU Aurélie – Ostéopathe – Corrèze

CHARPENTIER-BONDUELLE Michèle- Pensionnée de l’EN- Laurens

CHARRIER Marianne – coiffeuse – Ardèche

CHASSARD Jocelyne – Enseignante – Suippes

CHASSAT Séverine – Fonctionnaire – Fontenay-le-Fleury

CHATEL Edourd-Ostéopathe-Tarnes

CHATEL Evelyne – Gérante SARL – Cervens

CHATELET Jessica-Horlogerie-Courgeney

CHAUVIN Colombine-Thérapeute-Horbourg

CHAUVIN Vérane- Ostéopathe

CHELLI Nicole – Retraité – Nantes

CHERRUAU Sophie – Gratentour

CHESLET Stéphane- Podologue – Bourges

CHEVALIER Aurélie – Ingénieure et Maman – Champtoceaux

CHEVALLIER Geraldine – Enseignante – Auvillar

CHEVRY Philippe – Ostéopathe énergéticien – Eguilles

CHIHAOUI Olfa-Technicienne développement-Paris

CHOLLET Elodie-Auto entrepreneur- Annecy

CHOQUET Monique – Retraitée- Noailles

CHOULIER Valérie – Professeure des écoles – 90

CHRISTOL Julie -Exploitante agricole – Pernes-les-Fontaines

CHTROMBERG-STROMBERG Jean-Philippe – Professionnel du BTP – Saint-François Guadeloupe

CHUAT Alexandre- Comédien-Nanterre

CLERMONT Cécile- Aide soignante- Vouneuil sous Biard

CLOÎTRE Jean-Matthieu-Adjoint administratif-Strasbourg

COCHIN Karine- Soignante- Rambouillet

COELHO Cristina- Artisan d’art- Montpellier

COGNARD Sylvie – Sans travail – Digoin

COHEN Vanessa-Psychologue spécialisée développement de l’enfant-Moissy Cramayel

COINDEVEL Karine – Secrétaire Médicale – Sainte-Clotilde

COIRATON Caroline-Sans profession-Boulogne

COLAS Anthony – Agent SNCF – Colomiers

COLLOMB Phillipe- Psychologue Retraité- Morlaix

COMBEAU Pascal – Médecin urgentiste – Bidart

CONNAN Erwan – Etam – Brumath

CONTERIO Sébastien-enseignant-Saint André

CONTET Nicolas – Masseur kinésithérapeute – 97419 la possession

CONVERS Elise – Auxiliaire de puériculture en crèche – Riotord

CORALIE Isabelle – Voisins le Bretonneux

COLOMB Julien-Economiste de la construction-RennesCORBAT Sylvie – Réflexologue – Alle

CORREIA Sandrine – Directrice Gestionnaire de micro-crèches – Yvoy-Le-Marron

COSTE Valérie – Mère de cinq enfants – La-Frette

COUDOUR Véronique – Gestionnaire santé – Bourg en Bresse

COULOMBE Sandrine- Maman- Seichamps

COURANT Maud – Ergothérapeute – Espondeilhan

COUROUSSE LEFEUVRE Marie- Orthophoniste

COURTAIGNE Caroline – Ingénieur pédagogique – Suresnes

COUTURE Marie – Nourrice à domicile – Chaville

COUVIDAT Benoit- Technicien informatique- Panazol

CRISTALLO Mélanie – Professeur des écoles et directrice d’une école maternelle, mère de 3 enfants – Marseille.

CRUBLET Rachel – Psychologue clinicienne – Tours

CUESTA Estela- Retraitée- Annemasse

CUISINIER Remy-Moniteur éducateur-Sondernach

CURTY Anthony – Ostéopathe – Nantes

DABAS Stéphane – Commercial – Bezons

DALLE Fabiola – Artiste chanteuse, ancienne éducatrice de jeunes enfants – Saint Paul Et Valmalle

DAMANT Georges – Professeur retraité – Morbihan

DAMEVIN Camille – Infirmière Libérale et maman – Aussois

DARIDE Isabelle- Auxiliaire de Puériculture- Paris

DARLAVOIX Corinne- Enseignante- Wettolsheim

DA SILVA Alexis- Employée de Banque et mère- Soisy sous Montmorency

DA SILVA Daniel – Sans emploi – Azas

DA SILVA Sylvie – Consultante RH – Marseille

DAUCH Nancy – Indépendant – Savenès

DAVID Charlotte – Socio-esthéticienne – Bourges

DAVILA Cristelle – Aide-soignante – Saint Paul sur Save

DAVENNE Marc – Informaticien – Romilly sur seine

DAVESNE Adjia- Préparatrice de commande-Etiolles

DAVESNE Frédéric-Ingénieur de recherche-Etiolles

DAVID Charlotte- Socio Esthéticienne- Bourges

DEBENESTFabien-Aide Soignant-Levier

DE BERGH Françoise – Retraitée- Saint Fargeau Ponthierry

DE BONNECHOSE Arnaud- Agriculteur- Narbonne

DE CADOUDAL Florence – Chef de projet informatique – Meudon

DE FENOYL Auriane-Psychologue clinicienne – Dordogne

DE GREGORI Orianne – Gouvernante d’hôtel – La Londe Les Maures

DE JUNNEMANN Séverine – Psychologue – Lançon-Provence

DE KERMADEC Hector- Chirurgien dentiste retraité- Noiseau

DE MONTGOLFIER Laetitia- Kinésiologue-Tarnos

DE MONVALLIER Sabine – Médecin – Montmorillon

DE SOUSA Peggy-Ergothérapeuthe en pédiatrie- Bourg en Bresse

DEBONO Audrey- Formatrice infirmière- Marseille

DECAUX Jean François – Buraliste et père de 2 enfants

DECONINCK Fanny – responsable RH – Rueil Malmaison

DECONINCK Margaux- Médecin Scolaire- 74

DECREAU Héloïse – Responsable QSE – Etang Salé

DEGOIS Sophie – Maman – Saint Paul trois châteaux

DEGRAVE Manon – Orthophoniste – Questembert

DE HAECK Maxime – Naturopathe – Salles

DEJEAN Lydie-Auto entrepreneur- Colomiers

DELAHAIGUE Sonia – Psychologue- Asnières

DELAIGUES Chloé – Salariée et thérapeute ayurvédique – Salon de Provence

DELAUMONE Karine-Médecin Généraliste- Monoblet

DELECOUR Laetitia- Professeur des Ecoles-Pradelles

DELFOSSE Nathalie – Médiateure – Wissous

DELHORBE Karine – Sans – Vivaise

DELMAS Catherine – Collaboratrice Social – Toulouse

DELMONT Alice – Gérante – St Gilles

DELOUVEE Peggy- Enseignante- Maison Lafitte

DELORIEUX Laura -Assistante administrative – Gueugnon

DENNEFELD Aurélie – Sage-femme – Krautergersheim

DENOY Sacha- Artiste et enseignant des arts du cirque- Aude

DE OLIVEIRA Anaïs- Commerçante- Vaugneray

DEPRIESTER Ghislaine – Retraitée – Marseille

DESCAMPS Isabelle-artisan commerçant coiffure-Lauris

DESCHAMPS André – Concierge – Lac Mégantic

DESCHANEL Nathalie – sans emploi – Rosières

DESCOMBIN Floriane – Infirmière en hématologie – Givry

DESPAGNE Cécile – Educatrice Spécialisée – Wimille

DESPAUX Adrien- Kinésithérapeute- Nantes

DESNYDER Aubéri- Enseignante-Roubaix

DESTAINVILLE Darlène – Formatrice et maman – Etables sur mer

DESTIN Damien- Chef de projet- Maulette

DE VILLENEUVE Sophie-Sans profession- Le mans

DEVISME Jérôme- Directeur de création-Arnouville

DHANGER Christine- Réceptionniste- Vannes

DHELLEMMES Catherine-Infirmière retraitée-Bondues

DHORASOO Véronique – psychologue à l’école

DIEGHI Bettina-Saunier-Saint Gervais

DIETRICH Gil- Secrétaire- St Siffret

DILLIBERTO Paul- Proession non renseignée-Ajaccio

DINAHET Antoine-Administrateur système réseaux et BDD- Paris

DI PRIMIO Nathalie – Infirmière – Presles

DISTINGUIN Béatrice-Retraitée-Alfortville

DODEMONT Magali – Directrice de crèche associative et infirmière – Calvisson

DOLGACHEFF Karine – Auxiliaire de puériculture

DOMERGUE ANGUIS Dominique – Médecin-Amboise

DOMINGUEZ Hélène- Coordinatrice mission développement-Colomiers

DO’O Kevin – Technicien d’essai en développement – Herblay-sur-seine

DORIC Suzana – Conseillère en insertion professionnelle – Roissy-en-France

DOUBLIER Marie-Infirmière- Bosmie l’Aiguille

DOUHET Gaëlle – Médecin – Uzerche

DU MERLE Marie- Infirmière- Louveciennes

DUBARRY Agnès – Educatrice de Jeunes Enfants, Coach et Praticienne en Programmation Neuro-Linguistique – Versailles

DUBOIS Léo- Etudiant-Grignan

DUBOURG Gwenola- Professeur des écoles- Volvic

DUGRAND Nathalie – Enseignante – 31

DUJON Christine- Technicien Retraitée- Riom

DUMAS Claire- Naturopathe- Dijon

DUMONT Marion – Médecin généraliste – Meurthe et Moselle

DUMOULIN Violaine- Orthophoniste- Charnay les Mâcon

DUQUENNE Romain – Technicien aéronautique – St martin de Seignanx

DURAND Laetitia- Aide soignante- Le chatelet en Brie

DURAND Yulla-Mère au foyer-Arras

DUSSAP Isabelle-Restauratrice-Villefranche-sur-Saône

DUTERTRE Carine – Médecin généraliste – Jons

DUVIVIER Valérie- Psychologue Psychothérapeuthe TCC- Bruxelles

DUSSAP Isabelle-

DYNYAK Anna – Maman et chef de projet – Saint Germain en Laye

DYSON George-Technicien de spectacle-Toulouse

EDMOND Estelle-Maman-Rivière Salée

ECKER Orlanda-Enseignante d’anglais-Villeneuve Loubet

EL ADIB Laure-Assistante médicale- Amares et Lagrave

EL EID Nadia- Infirmière- Ramonville Saint Agne

EL KHABEZI Leïla – Chargée d’affaires réglementaires – Saint Maurice de Lignon

ELLENA Alexandra – Assistante maternelle – Le beausset

EMPEYTA Virginie – Vendeuse – Lyon

ENGDAHL Corinne-Associée de recherche-Saint-Louis

ESTANA Odile-Médecin généraliste retraité-Saint Maur des Fosses

ESTEVES Michel – Chef entreprise – Paris

ETCHEVEST Maria-Assistante maternelle- Gan

ETCHERRY Sophie- Nice

ETHEVE Yannick- Agent Comptable- St Pierre La Réunion

EUPHERTE Agnès- Infirmière- Beaucaire

FABRE Jennifer- Commerçante- Six Fours

FACCINI Isabelle – Artiste plasticienne – Loire Atlantique

FACHE Marie-Luce – Retraitée et 6 fois grand-mère – Haute-Vienne

FAMEL Yvelyne – Retraitée banque – Vandrimare

FARDEL Laurane – Secrétaire médicale – Les Sables d’Olonne

FAUCHOIS Elodie- AESH-Issy les Moulineaux

FAVREUX Elodie-Infirmière-Libourne

FAVROLT Muriel – Mère au foyer – Val D’aigoual

FAYOLLE Aurore – Assistante maternelle – Isère

FAZAN Manon – Enseignante retraitée – Plogonnec

FELTIN Yuliya – sans profession – Haut-Rhin

FERNANDES Claire-Psycholgue- Issoire

FERNSTROM Catherine- Médecin- Villars de Lans

FERREIRA Rosita-commerçante-Cazouls les Béziers

FILLIAT Audrey- Chef de produit-Montreuil

FILLION Mariya – Agent d’accueil- Annecy

FLUTEAUX Aurélie – Puéricultrice – Courtemont Varennes

FOIN Patrick – Artisan – St Paul

FONTORBE Céline- Educatrice Spécialisée-Semalens

FOLGADO Nadine – Professeur de Qi Gong – Bagnolet

FORTOUNATTO Marie – Sans profession – Chaville

FOUCHE Virginie-Administratrice spectacle vivant-Mérignac

FOUILLADE Hélène – Formatrice – Gourbeyre (Guadeloupe)

FOURCADE Céline- Cadre bancaire- Gradignan

FOWLER Annabelle – Mère au foyer – Digoin

FONTAINE Nadine-Formatrice-Sainte Marie

FRAGIONE Florence- Formatrice FLE -Nice

FRANCO Ivana– Médecin généraliste homéopathe – Montesson

FRANCOIS Adèle-Agricultrice-Saint Etienne de Chome

FRANÇOIS Béatrice – Psychologue Éducation nationale – Toulouse

FRANCOIS Denis- Chauffeur scolaire- St Etienne de Chomeil

FRANÇOIS Murielle – Pédiatre – Besançon

FRANÇOIS Marion- Sans activité rémunérée-Corcoué sur Logne

FRANÇOISE Angélique- Agent Finances Publiques- Menil Vin

FRANK Isabelle – Administratrice de production – Maisons Alfort

FRANK Robert – Médecin – Paris

FRAYTAG Fanny-Directrice Relation clientèle

FRECHES-MARQUET Patricia – Enseignante – Le Thor

FREMONT Alexandra-Educatrice jeunes enfants-Martigné Ferchaud

FREITAS DINIS Jorge – Agent d’accueil – Gerzat

GABARD Sébastien – Technicien en prothèse dentaire – Archiac

GADOIS Céline – Travailleur indépendant – Courchevel

GAIL Aurelie-Assistante maternelle-Champenoux

GAILLARD Lucie – Art-thérapeute – Duingt

GALEA Laurence – Responsable financière – Les pennes Mirabeau

GALINIER Sylvène Naturopathe – St Martin de Queyrieres

GALLAND Christine-Sécrétaire- Lias

GALLARD Claire- Agent de Bibliothèque- Bouguenais

GALLOIS Julien – Musicien de l’Aveyron.

GARDONE Catherine- Photographe- Lioux

GARNIER Alan – en recherche d’emploi – St Julien de Vouvantes

GARNIER Lise-Psychoénergéticienne-Chedigny

GARNIER Philippe-Retraité-Caux et Sauzens

GARVENES Marie – Retraitée – Plaisir

GATTY Marie-Line – Professeure de FLE​ – Haute-Loire

GAUCHER Gaëlle- Enseignante- Paris

GAUTHIER Caroline- Gérante- Pessac

GAUTHIER Juliette- Samois sur Seine

GAVORY Céline – Professeur des écoles – Neuvireuil

GAYET Corinne – Psychomotricienne spécialisée petite et toute petite enfance – Toulouse

GEFFIER Pierre Emmanuel- Ingénieur informatique

GENILLON Valérie-Attaché territorial-Arzay

GENIN Marie-Noëlle – Sage-femme retraitée et grand-mère – Lyon

GEORGES Sophie- Commerçant- Aytre

GERAT Corinne – Institutrice / famille d’accueil – St trivier de courtes

GERY Pauline – Juriste – Clermont Ferrand

GERARDIN Floriane – Professeur des écoles – Sorgues

GEVAUDAN Brigitte-Orthophoniste 94800

GHANIA Amiri – Infirmière- Marseille

GHERNAOUT Sylvia – Assistante administrative – Villers Saint sépulcre

GHISTELINCK Yann- Professeur de musique- Le Mans

GIABICONI Aurélie – Mère au foyer – Haute-Corse

GILBERT Bilitis – Mère au foyer – Créteil

GILBERT Paul-Alain – Ingénieur – Créteil

GILET Guilhem- Auxiliaire de vie scolaire-Montpellier

GILLET Séverine – Secrétaire – Cergy

GILLIER Claudie-Agent fonction publique territoriale-Angers

GIORNAL-LARGUIER Anne – Enseignante en élémentaire – Montpellier

GIRASCHI Joëlle- Salariée- Porto Vecchio

GIRAUD Morgane – Sans emploi – Le Brusquet

GIRAUDEAU Cécile – infirmière puéricultrice – Le Revest les eaux

GIUSTI Gaelle – Naturopathe – Nice

GOBATTO Chloé – Collaboratrice d’assurance – Bras

GODART Mélaine – Infirmière libérale – Frans

GONZALEZ Jacqueline- Technicienne chargée de travaux- Annecy

GORDILLO BANASCO Stéphanie – Sans – Chilly-Mazarin

GORGE Léna – Médecin pédiatre FMH

GORIAUX Sophie – Infirmière scolaire – Combourg

GORSSE Amélie – Maman

GOUDE Marie-Élise – Mère Au foyer – La Brûlatte

GOUDIER Sophie – Juriste et mère de famille – Paris

GOURMAUD Olivia – Psychopraticienne – Albi

GOUTON Marielle – Cardio-pédiatre – Paris

GOUTON Catherine – Employée en pépinière – Saint-Pierre Quiberon

GOUTY Audrey- Enseignante- Cuxac d’Aude

GOUYON Alain – Artisan – Gujan Mestras

GRASSWILL Suzanne – Pédiatre – Dailly Viroflay

GRECHET Laura- Animatrice- Toulouse

GREGORY Paul- Traducteur – Beaumont

GROSJEAN Catherine-Masseur-kinésithérapeute-Besançon

GUAL HANCALI Nathalie – Orthophoniste Libérale – Mauvezin

GUAY Julien – Éducateur spécialisé – Toulouse

GUEGEN Sophie-Adjointe à la Culture-Gainneville

‌GUEGUEN Yoann – Technicien de maintenance – Monteaux

GUERARD Jennifer – Assistante de production – Vaux

GUEZET Solène – Architecte – Rouen

GUIMBARD Laura-Chargée d’information sur les modes d’accueil petite enfance-

Livry-Gargan

GUILLEMAIN Sandrine – Encadrement requérants d’asile – Mouthe (Suisse)

GUINOT Marine – Assistant ingénieur en recherche biologique – Sèvres

GUSTAFSSON Maria- kinésithérapeute- Carbrerolles

GUYOCHET Mickaël-Responsable Technique EEG PSG- Deux sèvres

GRANGE Alice – Etudiante – La Roche Sur Yon

GRANSART Ludivine-Agent administratif-Buis les Baronnies

GRAS Cindy-Bezenet

GRASSIAN Samantha- Comédienne et chanteuse- Bordeaux

GREINER Anne-Sophie – Psychologue auprès d’enfants sourds et malentendants – Drôme

GRUAU Nathalie – Enseignante à domicile – Viroflay

GUILLARMO Fabienne – Aide-soignante – St Etienne de Monluc

GUY Yvette – Auxiliaire de puériculture – Cromary

GUDIN Claudine-Retraitée-Narbonne

HAHONOU Corinne – Naturopathe – Combas

HALTERN Stéphanie- Cadre RH-Montauban

HARDI Marie Dorothée- Igny

HASCOET Elisabeth- Retraitée- Dournenez

HASSANI BLANC Cynthia-Osteopathe- Forcalquier

HAURAIX Frédéric – Technicien – Herbignac

HAUTECOEUR Sarah-Agent administratif- Dettwiller

HAZARD Loïc – Educateur (retraité) – Rouen

HEAUME Corinne – Infirmière – Riom

HEBRARD Magaly – Formatrice – Sainte Féréole

HENNEQUIN-DUTHIER Chrystelle- Commerçante- Saint Martin (97150)

HENRY Mariane – Infirmière Anesthésiste – Rennes

HERVE Florie- Assistante d’éducation- Beauvène

HERTZOG Bernard – Médecin – Paris

HIRSCHLAND Thierry- Ingénieur Télécom-Biarritz

HOCHEDEZ Carole – Montclar

HOCQUET Anthony-Gérant société-Tilloy les Mofflaines

HORST Manfred – Médecin – Buc

HOURTOULE Elise – Psychologue du développement – Paris

HUYNH Jennifer – Aide-soignante – Joinville-Le-Pont

JEANNET Lucie – Psychologue hospitalière détachée en unité pénitentiaire – Bourges

JAHANDIER Anne-Retraitée-Montélimar

JALIADE Sandrine-Psychiatre psychanalyste-Paris

JANIN QUERCIA Nelly – Psychologue – Fontaine

JACQ Marlène-Brocanteuse- Ploudanie

JACQUETIN Karine – Conseillère principale d’éducation – Briançon

JACQUET Aurélie – Orthophoniste – Pouzilhac

JAN Corinne – Professeur des écoles – Vannes

JATTIOT Blandine – Etudiante – Vélizy

JAUFFRE Adeline- Technicienne de Laboratoire- Ensues La Redonne

JAY Josette- retraitée-Bringnoles

JAXAbia-Assistante maternelle-Venissieux

JEAN-ANGELE Amelie – Psychomotricienne – Courbevoie

JEANTIN Marie – Maman – Paris

JONIT Gwenael – Menuisier – Saint Louis

JOUANCASTAY Charlotte – Professeure des écoles – 64

JOYANDET Philippe – Achat Matières Premières – Saint lyé

KACI Katy- Ostéopathe- Arrancy sur Crusnes

KAULEK Bénédicte- Musicienne- Chatillon le Duc

KERVELLA Carole – Educatrice Spécilaisée- Bazens

KHIARI Alima-Retraitée-Marseille

KHOUDI Florence – Professeure des écoles – Toulouse

KLEIN WURTZ Yvette – Psychologue clinicienne – Beynost

KLOBUKOWSKI Isabelle – Professeure de danse – Paris

KNOPF Isabelle- La Colle sur Loup

KOENIG Marie – médiateur et thérapeute

KONKA Stéphanie – Chargée de clientèle Entreprise – Artigues

KOVACS Mariann – Educatrice de Jeunes Enfants, Enseignante de yoga – Carquefou

KRASNIQI Virginie – Technicienne de laboratoire chimie – Leaz

KRECZMAN Mirabelle- Animatrice Périscolaire-Ariège

KREMEL Aline – Formatrice en retraite et grand-mère – Oradour St Genest

KUBLER Julien – Vendeur affineur – Illfurth

KULCZEWSKI –GAJAN Sophie – Commissaire d’exposition – Marseille

LABALLETTE Tony – Commerçant – Dieppe

LABERIBE Sylvie – Sage-femme – Paris

LABORY Florence – Praticienne de Shiatsu, animatrice de cours collectif de DO IN – Montpellier

LABRO Michèle – Retraitée – St Leger La Montagne

LACALMETTE Anne – Educatrice Spécialisée-Yzeron

LACAS Jérôme – Médecin – Chamberry

LACHESNEZ Sandra – Etudiante Montessori – Le Robert

LAFITTE Elodie- Infirmière- Six Fours

LAFON Claire – Maman – Saint Jean d’Illac

LAFONTAINE Françoise – Enseignante – Saint-Branchs

LAGALLE Caroline- Responsable territoriale- Aude

LALLIER Maude – comédienne et intervenante artistique en milieu scolaire – Rivolet

LAMBERT Anne – Professeur des écoles – La Chevroliere

LANGLAIS Catherine-Instititrice-Croissy sur Seine

LANGLAIS François-professeur des écoles- Oyonnax

LANORE Jean-Jacques – Médecin Réanimateur – Paris

LANS Mirabelle – Consultante en organisation – Paris

LAPALUS-ERHARD Solenne – Psychologue – Craponne

LAPEYRE Virginie-Salarié CDI-Mios

LARVOR Xavier- Médecin-Parempuyre

LAURENT Catherine – Commercial – Tazilly

LAURENT Valérie – En formation – Sanvignes-les-Mines

LAURENT Virginie – Secrétaire médicale – Saint Forgeux Lespinass

LAURENT Yolande – Infirmière en lycée

LAVERDURE Sabrina- Agent Hospitalier- Les Abymes Guadeloupe

LAVINA Noelle- Mère au foyer- Toulouse

LAW Edward- Charpentier- Coudeville sur Mer

LEGAN Angélique-Mère au foyer-Narbonne

LEUBA Fréderic-Directeur d’entreprise-Metz

LE BERRE Marianne – Architecte – Nice

LE BRIS Karine – Ingénieur agricole & maman – Côtes-d’Armor

LE CALVEZ Stéphanie – Infirmière – Langan

LE FALJER Marie – Jardinière de neige – Luc-en-diois

LEGEROT Farrah-Responsable Communication-Saint-Jean de Védas

LE GUIRRIEC Catherine – Artiste verrier – Pont-scorff

LE GOFF Christophe- Chorégraphe danseur et pédagogue- Toulouse

LE LAY Lise – Retraitée – Bassens

LE MOUILLOUR Sabine- Psychopraticienne- Vannes

LE QUEMENER Florine – Professeure de français en collège REP – Narbonne

LEBERT Bertrand – Retraité – Wissous

LEBERT Nathalie – Comptable – Wissous

LEBON Joanne – Enseignante – La bretagne97490

LECLERCQ Christelle – Mère au foyer – Soueix rogalle

LEFAIVRE Cécilia – Reconversion professionnelle – Quibou

LEFIEVRE Alice- Auxiliaire de vie- Melle

LEGAC Claire – Kinésithérapeute – La Possession

LEGRAIN Marie-Clotilde – Orthophoniste- Chambry

LELANDAIS Milena- Psychomotricienne-Sabran

LELIEVRE Jeanne- Accompagnatrice Montagne- Fuilla

LEMAIGRE DUBREUIL Viviane- Ergothérapeute- Paris

LEMBLE Mareïke – Assistante sociale – Andolsheim

LERAY Suzanne- Trans sur Erde

LEROY Simon – Ostéopathe – Quimper

LESCUYER Charlotte- Associée- St Jean de Liversay

LEVALET Laure – secrétaire de direction – Ceyreste

LHUILLIER Mélanie-Serveuse-Toulouse

LIEVIN Sylvie – Infirmière libérale – Saint Gilles les bains

LINON Sylvie – En Recherche d’emploi – Vieux-Habitants

LIORE Julie – Anthropologue et naturopathe – Lyon

LIPARI Roselyne – EJE, directrice de multi-accueil, formation de coach parental – Angers

LOISY Isabelle – AESH – Saint Médard en Jalles

LORIQUE Gwendoline Psychomotricienne – Loos

LOUAULT Sylvain- Cadre commercial- Sisteron

LOUMAN Jenny-masseur-kinésithérapeute-Castres

LUTZ Benoit- Charpentier- Arsure Arsurette

LUTZ Dominique – Sage-femme – Besançon

  1. Stéphanie – Auxiliaire de puériculture – Le tampon

MAGNAN Lucile- Orthophoniste- Lodeve

MAIRE Véronique – Pédiatre-Annecy

MAJCHRZAK Sébastien – Enseignant – La Flèche

MALOT Marina- Enseignante et directrice d’école- Espelette

MANECHEZ Nathalie-Assistante juridique et administrative-Aix en Provence

MARCHAL Marie Catherine- Psychologue Clinicienne – Agen

MARCHAL Xavier-Professeur en Lycée Professionnel-Agen

MARCON Camille-Assistante administrative-Grenoble

MARES Aude – Professeur en collège (allemand) – Bourges

MARIAMA Harmonie – Assistante d’agence – Saint Paul

MARIAUD Anne Sophie-Orthophoniste-Salon en Provence

MARIN Antoine- Chercheur- Trémargat

MARTIN Marie Pia– Enseignante au collège et Maman

MARTIN Kristel – Praticienne MTC – Quessoy

MARTINEZ Anne-Délia – Infirmière – Communay

MARTINEZ Sandrine- Agent immobilier- Ablon sur Seine

MARQUES COUTABLE Evelyne-Travailleur social-Nancy

MARTIN Laetitia-Agent de maitrise-Paris

MARTIN Jonas – Sophrologue – Nantes

MARTIN Julie – Garlin

MARTY Eric- Guide de montagne- Dorres

MARTIN Lucie-Aide-soignante-Osny

MARX Cécile – Sophrologue-Vallet

MAS Michel – Retraité – Nice

MAS Séverine – Infirmière – Tourrette levens

MASCARELLO Marie – Infirmière et maman

MASSIN Donatienne- Infirmière- Saint Paul La réunion

MASSON Aline – Podologue – Angers

MATHE Alice-Musicienne- Colomiers

MATHEY Jean-Baptiste – Technicien audiovisuel – Paris

MAUCONDULT-LAMBLOT Anne-thérapeute holistique-Maromme

MAURELET Fanny En recherche d’emploi – Haute-Savoie

MAURY Milève – Préparatrice en pharmacie et Aide-soignante – Strasbourg

MEDINA Sandra- Professeurs des écoles – Podensac

MEEZE Viviane – Retraitée – Durnal

MEIGNANT Marie – Maman – Saint martin de Seignanx

MEIRELES Marlène – Jaudrais

MEKKAOUI-LESEUR Sophie – Graphiste et maman – Nantes

MENARD Anais- Artisan- Le Pellerin

MENARD Robert- Instituteur retraité-Saint Etienne de Montluc

MENSAH Yves – Photographe – Saint Pierre

MERCIER ROY Emilie-Val d’Or

MEREAUX Elodie – coiffeuse – Ciry Salsogne

MERIEN Magali – Professeur – Moulins

MESSIAEN Delphine- Sage Femme- Suresnes

METAYE Thomas-Ostéopathe- Melle

METRAL Mélanie – Mère au foyer – La côte St andre

METRAL Virginie – Professeure de yoga – Forcaquier

MEUNIER Kali-Mère au foyer-Morizès

MICHEL Delphine – Assistante sociale – St Symphorien des bois

MICHEL Anne Cécile-Mère au foyer-Chatillon Le Duc

MICHELOT Marie – Assistante Commerciale Export – Saint Bonnet l’Enfantier

MICOUD Yoanna – Psychologue – Fontaines sur Saône

MIGAUD Elodie- Lavoux

MILLIAS Véronique – Photographe – Vimines

MIMOUNE Samir – Maraicher

MINOT Sylvie – Cuisinière – la Réole

MIOLANE Franck – Ingénieur – Sète

MIRIBEL Gaelle – Infirmière puéricultrice, directrice d’EAJE – Communay

MISTRALI Sabrina – Psychologue

MOINE Pascale – Infirmière – Quinçay

MOLIN Agnès – Professeure des écoles – Paris

MOLINA Sandrine – Musicienne – Vayrac

MONTAUD Fanny-Commerçante-Lacanau

MORAIS Thally – Enseignante et mère au foyer – Nice

MOREAU Amandine – Technicienne de laboratoire en Cancérologie et maman – Toulouse

MOREAU Fabienne – Naturopathe

MOREL Véronique – Educatrice en CPE et maman de trois enfants

MORELLON Ghislain – Retraite – Chevrières

MORGANTI Christine – Psychologue – Saint Sulpice et Cameyra

MORO Loretta-Coiffeuse-Aix en Provence

MORTARELLI Cyril – Gérant – St gilles les bains

MOTTS Mélanie – Consultante informatique – Bordeaux

MOTTIER Anne-Gabrielle – Orthophoniste libérale

MOUCHETTE Marion – Ostéopathe pédiatrique – Les milles

MOUNIER Paul- Contrôleur de gestion- Cancale

MOUTEL Isabelle – Infirmière – Saint gilles les bains

MOUTEL Laurent – Restaurateur – Saint Gilles les bains

MOZET Claire – Coordinatrice de Programmes – Metz

MUET LE FAUCHEUR Christine – Juriste – Auray

MULLIEZ S. – Psychiatre – Nouvelle Aquitaine

NACARLO Béatrice- Responsable hygiène et sécurité- Vedène

NATHANSON Lise – Psychologue – Viarmes

NAULIN Christiane – Praticienne réflexologie – St Etienne de Chomeil

NAVARRETE David – Responsable cuisine en foyer de vie-Quimper

NEFF Christelle – Cadre supérieur – Gouvieux

NEVOT Emilie – Ostéopathe Animalier – Maubec

NEZZAR Angélique – Aide-soignante – Cauderan

NIAY Julie – Banquière – Saint-Brieuc

NICOLLE Marie-Pia – Retraitée – Annemasse

NIEDERCORN Josiane – Retraité – Ritzing

NIETZSCHMANN Valérie- Horticultrice- La Londe

NIEWIADA Véronique – Infirmière libérale – Blingel

NOËL Armelle – Orthophoniste – St-Apollinaire

NORIS Marion – Reims

NOUCADOU Emmanuelle – Sans emploi – Saint-Louis

NOUVIER Aurèlie – Vdi – Crepy

NUCCI Claire – Infirmière et mère de 3 enfants – Montfermeil

OBERTAN Paméla- Enseignante- Les Abymes

OLIVEIRA Elizabeth- Enseignante- Tréziers

OLIVIER Stéphanie – Psychologue clinicienne – Vieux Habitants Guadeloupe

OMARI Samia – Aide-soignante – Tourcoing

ONYIRIMBA Amaka – Pharmacien – Toulouse

OUSTRIC Elisabeth-retraitée éducation nationale-commerce-Cazilhac

PACCOUD Anne Laure- Chef de projet informatique- Crolles

PALAPRAT Fleurine- Enseignante spécialisée- Saint André de Najac

PALLUY Dorothée- Cadre Commerciale- Lyon

PAPIN Anne-Grand-parent-Coutras

PAQUEREAU Marie-assistante administrative-Boussay

PASQUEREAU Nadège – Référente insertion socioprofessionnelle – Limoux

PASQUET Aurélie- Enseignante- Rivesaltes

PASQUIER Christine – coach, formatrice, thérapeute, praticienne en cohérence cardiaque – Vienne

PASQUIER Jean Louis – formateur, thérapeute, praticien en cohérence cardiaque – Vienne

PECCAUD Karine – Maman et Éducatrice Montessori – Nogent Sur Marne

PEERS Fanny- Agricultrice- Château Thierry

PEGEOT Frédérique – Pharmacien – Pont de roide

PELLEGRIN Marie-Claire – Thérapeute – Saint-Leu

PELLEGRIN Sandrine – maman et Gestionnaire Conseil – Lançon de Provence

PELISSANNE Anne Laure – salariée dans un moulin à huile d’’olive – Pelissanne

PERCEVAL Aline – Administrative – Sucy En Brie

PERINET Virginie – Sans – Gond Pontouvre

PERNE Vanessa – Praticienne en Shiatsu – Agones

PERRAUD Elodie- Infirmière et accompagnatrice psycho-corporelle-Mainxe-Gondeville

PERRAULT Caroline – Assistante maternelle – Maubec

PERROIS Alexis- Commerciale- Saint Julien de Concelles

PERSIAUX Gwenaelle – Psychologue – Mornant

PERSICHINI Anna – Retraitée – Saint Laurent du Var

PESSOA David – Salarié – Auxonne

PESTEL Maïté – Psychothérapeute – Niort

PETEY Valérie – Assistante familiale, Thérapeute en énergétique traditionnelle chinoise – Saint Pierre de Frugie

PETERS Richard – Conducteur de TGV – St-Estève

PETERSCHMITT Edita- Enseignante- Leignes sur Fontaine

PETITCOLAS Sylvie – Systémicienne, praticienne P.N.L. et formatrice en protection de l’enfance – Baillargues

PEYRON Julie – Directrice – Villeneuve de la raho

PHILIP CHHUNG Sabrina – AESH – Hennebont

PHILIPPE Vanessa – Employée bancaire – Sierck les bains

PHILIPPOT Carine – Vendeuse – Urcel

PICARD Diane- Coach en neuroscience

PICHARD Angeline – Négociatrice en immobilier – Pornichet

PICHOT Dorothée – Professeur des écoles – Beynes

PIERDON Nathalie – Foraine – Lunel

PIERRICK Thomas- Infirmier-Breteuil

PINNA-RAVAUX Elsa-Professeur des Ecoles- Lançon

PITA Diana – Kinésithérapeute – Narbonne

PIVERT Justine- Infirmière-Chery Chartreuve

PLANIOL Anaïs – Infirmière – Colomiers

PLOTON Anne Laure- Educatrice Jeune enfants micro crèche-13007

PLOUSEY Céline- Psychothérapeute- Gréolières

PLUOT Ariane-Cadre de la banque-Lanvallay

POELS Valérie – Professeur des écoles – Neuvireuil

POGGI Fabienne – Responsable Protocole – Evènementiel – Monaco

POINTIER Audrey – cuisinière – Origny en Thiérache

POIRET Véronique – Maman

POLOUET Catherine – retraitée fonction publique

POZZO DI BORGO Aude – Responsable Ressources Humaines

POZZO DI BORGO Christophe – Architecte

POUCET Claire-Retraitée-Vernelles

POURRET Nathalie-Psychomotricienne-Villebon sur Yvette

POUZET Magali-Praticienne de shiatsu-La Ciotat

PREYNAT Dorothée-Assistante de direction-Bordeaux

PRENEL Marina – aide à domicile – Roquefort les pins.

PREUILH-CHOULIER Valérie – Professeure des école – Belfort

PROUST Fanny- Animatrice périscolaire

PUEYO Patrick-Pharmacien retraité-Rochefort

QUERBES Stéphanie-Psychologue clinicienne-Figeac

QUISTREBERT Virginie- Docteur en psychologie – Nantes

RAJALU Stéphanie – Psychologue – Clichy

RAMBAUD Alix – Actuaire – Versailles

RAVENEAU Annelore – Médecin – Saint Ouen (41)

RAYET Jean marc – Boucher – Saint Remy

RAYET Juliette – Etudiant – Saint Remy

RAYET Sophie – Auxiliaire de vie – Saint Remy

REAMI Émilie – Maman et agent EDF – Pignan

REBEL DONCIEUX Anne – Professeure d’EPS à l’Université – Orléans

REBOA Jessica- Infirmière- Marseille

REBUFFEL Cédric – Ostéopathe D.O. – Mandelieu

REDON Marianne – Facilitatrice et maman – Toulouse

RENIER Brigitte – Avocat honoraire – Riom

REGNIER Jennifer – Profession libérale – Puy-Saint-Martin

REMA HARI Sapna – Consultante RH et coach – La Garenne-Colombes

RENAULT Mélissa – Mère au foyer – Vendée

REYT Juliette – Arradon

RIBAULT Danielle – Retraitée/Conteuse – Dumes

RICHARD Sylvie- Pédiatre- Fondettes

RICOURT Damien – Enseignant tennis – Angoulême

RIEHL Alix – Chef d’entreprise – Strasbourg

RIGAL Noémie – Mère au foyer – Lansargues

RIMBAUD Julie-Professeur des écoles- Six Fours

RIQUART Jean-Marc-Informaticien-Tilloy

RIVIERE Anna Marie-Psychologue-Clermont l’Herault

ROBERT Karen – Mère au foyer – Montferrat

ROBIEUX Christine – Diététicienne – Puteaux

ROBILLARD Isabelle- Enseignante- Digne les Bains

ROBLETTE Vanessa- Psychologue- Castelnaudary

RODDE Charlotte-Psychologue clinicienne- La Couronne

ROFFE-VIDAL Sébastien – Attaché de recherche clinique – Auriol

ROGET Geneviève- Retraitée- Marseille

NON Pablo-Informaticienne- Le Beausset

ROQUES Sébastien – Parents d’élève, employé logistique – Gigean

ROSSA Karelle – Commercial – Ensisheim

ROUGEYRON Emilie-Educatrice jeunes enfants- Clermont Ferrand

ROUILLÉ Cyril – Chef d’établissement Ecole Sainte-Marie – La Roche Blanche

ROUIS Mohamed – Manager – Saint-Louis

ROULLEAU Virginie – Infirmière, hypnothérapeute, rééquilibrage vitaliste – Boivre-la-Vallée

ROURE Angélique – Clerc de notaire – Clerieux

ROUX Katia – Professeur – Fontenay Sous- Bois

ROUYER Isabelle- Mère au foyer- Montfort l’Amaury

RUBIS Jessica- Mère au foyer- Roquebrune sur Agens

RUELLAND Sophie – Au foyer – Nay

SABRE Daniel-Retraité-Alfortville

SADI Catherine – Agent administratif de la fonction publique – Montpellier

SAGE Laetitia – Médecin généraliste – Besançon

SAGUERRE Mylène – Educatrice de jeunes enfants – Strasbourg.

SAINT GUILHEM Chloé – Psychologue clinicienne, psychothérapeute – Arcangues

SAINTILAN Éric – Masseur-kinésithérapeute – Bannalec

SALKOWSKY Françoise-Médecin retraté-Magny le Hongre

SALSILLI Marielsa-Ingénieur-Fontjoncouse

SANCHEZ Gladys- Infirmière- Maulette

SARDA Marine – Parent – Suze La Rousse

SASSOLAS Stéphanie – Agent logistique et commercial – Velaux

SAUVAGE Daphnée – Psychologue libérale – Loire-Atlantique

SAUVAGE-LAWTON- Médecin généraliste- Poitiers

SAVOUILLAN Solweig – Orthophoniste – Eourres

SCAVONE Priscilla-Aide soignante-Arçon

SCHALLER Laetitia-Livreur-Strasbourg

SCHANG Stéphanie- Auto entrepreneur- Mainvilliers

SCHANG Jean – Pompier- Mainvilliers

SCHOLZEN Marc – Responsable HSE – Rouen

SCHLEICH Sylvie-Préretraite hospitalière-Mairy Mainville

SCHWALLER Ellen – Isle-sur-la-Sorgue

SEIGNEURY Julie – Chargée de communication – Leguevin

SENSOLI Samantha-Fonctionnaire-Vernouillet

SEPPO Céline- Entrepreneur- Les Abymes Guadeloupe

SERY Germaine-Retraitée infirmière puericultrice-Saint-André

SELLET Natacha- Agent Assurance- Montendre

SERVAIS Patrice- Enseignant-Chambéry

SCHROEDT-Montaine-Psychologue -pédopsychiatre-Tours

SERVANT Alexandre- Agriculteur-

SERVANT Alix – Assistante comptable- Maison Alfort

SEYS Michelle- Professeur retraitée- Le Doulieu

SFERRAZZA Aurélie- Educatrice sportive- Vaugneray

SIBERT Dominique – Professeur documentaliste – Perpignan

SIEBERT Bernard-Educateur- Le Castellet

SIGILLO Amélie- Infirmière PMI – Bians les Usiers

SILVESTRINI Carole – Aide-soignante – Martigues

SIMARD Aurore – Ostéopathe – Saint Barthélémy d’Anjou

SIMON Sarah- Agent d’accueil- Versailles

SION Véronique-Infirmière-Rougiers

SIPPEL Virginie – Associée de recherche en biologie – Saint Louis

SLAVKOVA Iveta – Enseignant Chercheur et parent-Montreuil

SPADILIERO Christine – Enseignante – Dijon

SOLER Christine – Art-thérapeute – Pau

SORGENTI Charlotte- Sage Femme- Lançon

SOTSANE Aline – Infirmière – Perignat sur Allier

SOUBELET Andrea – Enseignant chercheur en psychologie/ psychologue pour enfants – Nice

SOUDANT Lucia – Orthopédagogue – Mandelieu.

SOULIE Yohan – Parent – Bonrepos sur Aussonnelle

SOULOUMIAC Marie France-Assistante technique- Buis les Baronnies

SOUMIAA Sayah- Infirmière- Guadeloupe

SOURGEN Luc-Intégrateur de services IT-Paris

STADELMANN Nancy – Artiste – Lesquin

STAMOS Catherine – Gestionnaire facturation recouvrement – Romanswiller

STORAR Aude – Psychologue – Caraman

STRIEGEL Caroline- Mère au foyer- KILSTETT

STRZYZEWSKI Julien – Ostéopathe – Pont de barret

SWAENEPOEL Claude- Pédiatre Endocrinologue, Haptonomie- Lambesc

TANAZACQ François Marie- Médecin-Sorans Les Breurey

TAIANA Nicola – Ostéopathe – Holtzheim

TAPPING Laetitia- Coach Nutrition gestion du stress- Saint Vincent sur Jabron

TAQUET Sylvie – Conteuse – Le May-sur-Evre

TCHANTCHANE Caroline – Aide-soignante – Paris

TERRANA Olivier – ingénieur – Mornant

TESSEREAU Adeline – Employée et maman – St Georges les Baillargeaux

TEUMAGNIE NOFIELE Marielle – Pédiatre-Montigny le Bretonneux

TEVAR Laetitia- Mère au foyer- Bois Colombes

TEXIER Laurence – Infirmière naturopathe – Guérande

THELEME Joëlle Thélème – médecin généraliste à la retraite – Mouans Sartoux

THELLIEZ Marion – Naturopathe – Orléans

THERY Olivia-AESH et Médiatrice artistique en milieu scolaire- Lyon

THEYS Aurélie- Infirmière Naturopathe- Louroux le Bouble

THIEBAUT Marianne – Présidente Association Parents d’Élèves maternelle et primaire, Esthéticienne/conjointe agricole – Ax les Thermes

THIELLAND Jean Pierre – Psychopédagogue – Chalon sur Saône

THILLET Michel- Auxiliaire de vie- Migron

THOMASSET Amandine- Psychiatre- Nantes

THOMASSIN Laetitia – Pnc – Noailles

THOURET Melanie-Attachée en communication-Caluire et Cuire

THORE Stéphane – Enseignant en mathématiques au second degré (ingénieur en informatique et mathématiques appliquées) – Rabat (Maroc).

THORON Sophie – Enseignante – Le Cailar

TITTI DINGONG Isabelle- Pédiatre- Gennevilliers

TISSERAND Elodie-Nice

TOJA VAZQUEZ Dhais- Assistante maternelle- Manosque

TONOLI Thomas- Formateur- Ales

TORTOSA Alain – Thérapeute

TOSELLO Sandrine – Ostéopathe – Bordes-sur-Arize

TOUVET Basile- Ostéophathe-Besançon

TRAON Nicolas – Kinésiologue – Orléans

TREHOREL Déborah – Enseignante – Hérault

TREGUIER Patrice-consultant-Paris

TRICHE Sonia-Directrice multi accueil-Chamy Orée de Puisaye

TRICHET POIRIER Paméla-Assistante Maternelle- Maine et Loire

TROUVE Chantal- Psychothérapeute retraitée-Auray

TUBIANA Marie-Orthophoniste- Prades

TUIFUA Melissa – Infirmière – Louchats

TURLONI Jérôme – Technicien – la Murette

TURPAULT Anne – Enseignante classe maternelle et directrice école primaire – Outriaz

TUSSEAU DAUTRICHE Guylaine – Retraitée éducation musicale en psychophonie – Bain de bretagne

UGOLINI Aurore- Infirmière Anesthésite- Sainte Terre

VAGINAY Anael – Employé commercial – La Plaine Saint Paul

VALLET Didier- Retraité- Villefranche de Rouergue

VANNIENWENHOVE Karine – Artisan – Viviers du Lac

VANTHOURNOUT Gwenaelle- Coiffeuse- Chatillon sur Chalaronne

VAN WOLPUT Sylvie – Chirurgien-Dentiste – Lille

VARDIS Christelle-Psychothérapeute- Six Fours

VAUCAN Maxime – professeur d’anglais au collège – Aigle

VAUTRIN Dan- Médecin- Beguey

VAYSSADE Gabrielle – Ostéopathe- Colombières

VENUTOLO Marie – Mère de famille nombreuse – Le Vésinet

VERCRUYSSE Olivier- Médecin- Saint Pierre d’Oléron

VERJUS Gabrielle – Commerciale – Tourcoing

VERGNES Pascal – Thérapeute psychocorporel – Mandelieu

VETTER Vanessa – Enseignante – Clérieux

VIAUD POUBEAU Laetitia – Médecin – Pessac

VIDAL Ingrid- Infirmière- Prades le Lez

VIEILLARD Céline – Educatrice somatique – Asnières

VIEILLE Cyril – Conseiller Technique Départemental en Badminton – Doubs

VIEILLEFOND Stéphanie-Professeur des écoles-Pezens

VIENCO Christiane – Sage-femme retraitée – Marseille

VIGNON Camille-actuaire dans l’assurance- Rueil Malmaison

VIGNON Lucile – Psychologue – Saint Macellin

VILLEMUR Evelyne- Médecin Homéopathe, Nutritionniste et Thérapeute TCC- Saint Sulpice

VINSU Joseph – Ingénieur – Asnières Sur Seine

VIROT Pascaline – Orthophoniste retraitée – Alpes de Haute Provence

VITAU Clémentine- Chirurgien-dentiste – Perpignan

VOGEL Pascale – Assistante maternelle – Vénissieux.

VOPEL Alexandre- Kinésithérapeute – Marseille

VUATRIN Marie-Clotilde – Orthophoniste – Buc

WALLON Lydie- Graphiste- Puteaux

WEISZBERG Laetitia- Mère au foyer-Plaisir

WELMENT Gaëlle – Psychologue clinicienne spécialisée en neuropsychologie et maman -Limoges

WIEHN Isabelle – Atrapuncteur – Royan

WITTEMER-VIDOT Laetitia- Médecin généraliste Homéopathe-Lingolsheim

WOLFFER Frédérique-Directrice périscolaire-Roeschwoog

ZAMBONI Audrey- Educatrice Vie scolaire- Annecy

ZELTZ Adèle – Bergère – Royère-de-Vassivière

ZIETEK Marjorie-Mère au foyer- Bayas

ZYLKA Sylvie-Sage-femme-retraitée-Saint-Paul les Romans

ZIMNOCH Caroline – Auxiliaire de crèche – Velaux

ZUBELZU Maria – Orthophoniste – Pau

 

Le CO2, poison pour notre santé

Une étude menée par trois universités américaines (Northwestern University–Chicago, University of Michigan–Ann Arbor, et University of Wisconsin–Madison) publiée en 2019 dans la revue Nature sustainability [1] a montré que la présence de dioxyde de carbone dans l’air que nous respirons peut avoir des conséquences importantes et nocives sur notre santé.

Cette étude passe en revue les observations concernant le risque sur la santé d’une exposition aiguë ou chronique à des concentrations élevées de CO2. Les conclusions scientifiques montrent un risque sur la santé pour des expositions supérieures ou égales à 1000 ppm (parties par million) en particulier les inflammations, la diminution des capacités cognitives, la décalcification des os, la calcification des reins, et le stress oxydant. Un document du Bureau de la qualité de l’eau et de l’air Santé Canadien (2020) expose lui aussi en détail les études épidémiologiques, toxicologiques et d’exposition portant sur le CO2. Ce document propose lui aussi une limite d’exposition de longue durée de 1000 ppm pour protéger contre le risque accru de symptômes tels que l’irritation des yeux, la rhinite, le mal de tête et la fatigue, ainsi que la baisse de performance cognitive [2].

Respiration et CO2

L’atmosphère terrestre est composée d’en moyenne 400 ppm de CO2. Le CO2 pénètre depuis l’atmosphère dans l’organisme par les poumons au cours de la respiration externe. Il est également produit par les cellules suite à la respiration interne ou cellulaire. Des concentrations de CO2 entre 400 et 800 ppm et de façon générale inférieures à 1000 ppm sont considérées normales.

Le problème des masques

Sous un masque, une simple mesure de concentration du CO2 montre des taux compris entre 2000 ppm et 10000 ppm [3, 4, 5] soit 2 à 10 fois la limite d’exposition recommandée et 1 à 5 fois le taux inacceptable pour la santé. Un taux excessif de CO2 dans le sang constitue une hypercapnie. La concentration de CO2 dans le sang augmente avec la durée de l’exposition. Les réponses physiologiques de l’organisme à une hypercapnie dépendent de la durée de l’exposition au CO2 et de sa concentration.

D’après une étude publiée en 2020 dans le journal Aerosol and Air Quality Research [6], lors du port d’un masque facial, des taux de CO2 allant de 2150 à 2875 ppm ont été enregistré dans la zone respiratoire en fonction de l’activité réalisée, contre seulement 500 à 900 ppm sans le port d’un masque. Ainsi, ceci correspond à une augmentation moyenne de 1650 ppm de CO2 entre le non-port du masque et le port d’un masque (suivant le type de masque porté).

Toujours selon cet auteur, les masques sont à classer ainsi suivant un taux de rétention de CO2 croissant :

  • 2051 ± 238 ppm pour les masques en tissu
  • 2107 ± 168 ppm pour les masques chirurgicaux
  • 2293 ± 169 ppm pour les masques FFP2

 

Bien que cette étude ne soit réalisée que sur un seul volontaire pendant une très courte période (aucune exposition chronique n’est exposée), l’augmentation de CO2 dans l’air exhalé est significative lors des activités de marche du quotidien, mais aucune différence significative ne peut être interprétée entre les différents masques [6].

Effets physiologiques du CO2 et effets sur la santé

Voici les principaux effets sur la santé de l’inhalation de CO2 chez l’Homme. Les résultats suivants sont d’autant plus pertinents car ils proviennent d’études qui ont aussi examiné les effets de concentrations plus élevées de CO2 causées par des scénarios d’exposition atypiques ; le port prolongé du masque étant bien sur une situation pour le moins atypique. Ces données sont tirées d’une vaste revue reprenant de nombreuses ressources bibliographiques [2].

Modification du rythme respiratoire

L’augmentation de la concentration de CO2 dans le sang provoque des effets notables à court terme sur la régulation respiratoire en particulier une augmentation de la profondeur des mouvements et du rythme respiratoire.

Effets sur la chimie du sang

Lorsque nous respirons un air qui est plus chargé en CO2, pour maintenir notre équilibre, nous augmentons notre concentration de bicarbonate dans le sang et dans l’ensemble de l’organisme. Augmenter cette concentration de bicarbonate modifie l’équilibre acido-basique et modifie donc un certain nombre d’équilibres, notamment au niveau rénal et neurologique. Il est possible d’observer une baisse du pH sanguin (acidose) chez les sujets exposés de façon continue à des concentrations élevées de CO2 (c.-à-d. de 7000 à 15 000 ppm pendant au moins 20 jours).

Effets sur les reins

Lorsque l’organisme est incapable d’éliminer le surplus de CO2, ce surplus diminue le pH de l’organisme, ce qui peut entraîner une acidose aiguë ou chronique (c.-à-d. pH inférieur à 7,35). Ce surplus d’acidité peut être neutralisé non seulement par la régulation respiratoire abordée précédemment, mais également par une compensation des reins (pendant trois à cinq jours) qui est très active à partir de concentrations de CO2 dans l’air supérieure à 30 000ppm. Pour une exposition chronique à des concentrations de CO2 inférieures à 30 000ppm, comme celles mesurées sous les masques, la régulation rénale du pH sanguin est lente et peu efficace, et les tampons osseux constituent alors le principal système de régulation.

Long terme : Un risque pour les os

Lorsque la concentration de CO2 est inférieure à un taux de 30000 ppm pendant une longue période (comme c’est le cas depuis le début du port obligatoire du masque), la régulation rénale de l’acidité créée par le CO2 est peu efficace. Dans ce cas, le principal mécanisme de compensation se situe au niveau des os. Les effets de l’exposition prolongée à des concentrations élevées en CO2 conduisent à une baisse du taux de calcium dans le sang et des biomarqueurs de la formation osseuse ainsi qu’à une légère résorption osseuse.

Effets respiratoires : le masque accroît le risque de symptômes type COVID-19

Les symptômes des voies respiratoires (irritation des yeux, maux de gorge, sécheresse de la gorge, congestion ou écoulement nasal, éternuements et toux) apparaissent plus souvent chez les personnes exposées à des concentrations de CO2 supérieures à 800 ppm. Des concentrations de CO2 supérieures à 1000 ppm sont associées à un risque accru de rhinite (éternuements, ou congestion ou écoulement nasal).

De nombreuses études épidémiologiques (voir tableau 3 sur [2]) dans les écoles et les bureaux ont montré les liens entre les concentrations de CO2 et des symptômes des voies respiratoires et des muqueuses. Les symptômes comprennent des atteintes oculaires, respiratoires (p. ex., irritation du nez ou de la gorge, rhinite et toux) et généraux (p. ex., fatigue et mal de tête) qui sont liés au temps d’exposition.

Ainsi, il peut être noté que :

  • L’irritation des yeux, le mal de gorge, la sécheresse de la gorge, la congestion ou l’écoulement nasal, les éternuements et la toux sont observées chez des personnes exposées à des concentrations de CO2supérieures à 800 ppm.
  • Une augmentation de 100 ppm de la concentration de CO2 peut augmenter le risque de nombreux symptômes des voies respiratoires et des muqueuses (sécheresse des yeux, mal de gorge, symptômes du nez ou des sinus, oppression thoracique, éternuements, toux, sifflements et rhinite).

Effets neurologiques : le non-sens du port du masque dans les écoles

D’autres études réalisées dans des écoles ou des bureaux (voir tableau 3 sur [2]) ont démontré l’existence d’associations entre la prévalence accrue de symptômes neurophysiologiques et les concentrations élevées de CO2.

Des dizaines d’études montrent le lien entre les concentrations de CO2 supérieures ou égales à 1000 ppm et une baisse de la performance à l’école ou au bureau (prise de décision, exécution de tâches et scores aux tests standardisés). Ainsi :

  • En moyenne une augmentation de 400 ppm de la concentration de CO2 (par rapport à une concentration normale) est associée à une baisse de 21 % du score obtenu aux tests par les participants !
  • Les concentrations de CO2 supérieures à 1000 ppm sont associées à un manque de concentration.
  • Des concentrations élevées de CO2 ont des impacts sur les performances cognitives et la productivité (avec des scores 50% inférieurs lorsque les sujets sont exposés à des concentrations de 1400 ppm au lieu du taux de CO2 normal pendant une journée de travail.
  • Les concentrations de CO2 supérieures à 1500 ppm sont liées à une prévalence accrue de maux de tête, d’étourdissements, de sensation de tête lourde et de fatigue.
  • Lors d’une exposition de seulement 2,5 heures une diminution de la performance à la prise de décision, l’exécution des tâches et le niveau d’effort mental nécessaire à l’exécution d’une tâche ont été relevés à une concentration de 3000 ppm.
  • Des effets neurologiques (mal de tête, fatigue, déficience visuelle, difficulté de concentration et augmentation temporaire du débit sanguin cérébral) ont été relevés lors de l’exposition prolongée (1 à 30 jours) à des concentrations de CO2 supérieures à 6000 ppm.

Comme au niveau des symptômes respiratoires, le risque de symptômes neurophysiologiques croît avec chaque augmentation de 100 ppm de la concentration de CO2.

Effets cardio-vasculaires et respiratoires

Les effets cardio-vasculaires et respiratoires dus à l’exposition prolongée par inhalation à des concentrations élevées de CO2 (supérieures à 7000 ppm pendant 23 jours) créent une diminution de la capacité de diffusion pulmonaire du monoxyde de carbone (CO) et du débit cardiaque, une augmentation de la ventilation et une augmentation temporaire des fréquences cardiaque et respiratoire. Des risques significatifs de dyspnée sont également observés lors d’efforts légers [7].

Personnes vulnérables et sensibles

Les personnes souffrant déjà de certains problèmes de santé (allergies ou asthme) sont plus sensibles aux symptômes neurophysiologiques que celles n’en souffrant pas.

Le port systématique du masque à partir de l’âge de six ans projette chacun de nous dans la catégorie des personnes vulnérables et sensibles. Désormais les enfants sont considérés comme une population particulièrement vulnérable, exposés à des concentrations élevées de CO2 lorsqu’ils sont à l’école. De plus, en raison de leur morphologie, les enfants inhalent plus d’air par rapport à leur poids corporel que les adultes. Ils peuvent également être plus sensibles que les adultes aux effets du CO2 sur la santé en raison de leur différente capacité à métaboliser, détoxifier et excréter le CO2 mais de leur croissance et de leur développement rapides.

Peur et panique aggravent les effets négatifs d’un excès de CO2

Une augmentation de l’anxiété et de réactions types crise de panique a pu être observée en présence du port d’un masque. Au moins six études montrent que les patients atteints de trouble panique sont plus sensibles aux effets anxiogènes du CO2 que les sujets en bonne santé.

Conclusion

Ces études montrent que le port du masque prolongé n’est pas anodin pour la santé. L’augmentation du taux de CO2 inhalé modifie l’équilibre acido-basique du corps qui déclenche alors différentes réactions visant à s’opposer à cette l’acidose induite par le port du masque. Il apparait alors important d’étudier la réelle balance bénéfice/risque liée à l’obligation du port du masque dans les activités quotidiennes.

À RETENIR

 

Des données indiquent que le port d’un masque respiratoire augmente la concentration en CO2 de l’air inhalé, mais l’effet chronique du masque sur la concentration en CO2 et son impact sur la santé des individus sont peu étudiées. Les effets délétères sont nombreux et sont plus ou moins graves en fonction de la concentration et de la durée d’exposition :

 

Exposition aiguë :

  • Rétention du CO2 (1000-5000 ppm), durée d’exposition inférieure à 4h
  • Inflammation (2000-4000 ppm), durée d’exposition : 2h
  • Effets cognitifs (1000-2700 ppm), durée d’exposition : 1h à 6h

Exposition chronique :

  • Inflammation systémique chronique de bas niveau (3000 ppm), exposition de 13 jours
  • Déminéralisation osseuse et calcification rénale (2000-3000 ppm), 60 à 90 jours
  • Acidose respiratoire chronique de bas niveau, dizaine d’années d’exposition
  • Changements de comportement et stress physiologique (700-3000 ppm), exposition de 13 à 15 jours
  • Stress oxydant (3000-5000 ppm), 13 jours à 6 mois
  • Effets cardio-respiratoires
  • Effets neurologiques
  • Effets rénaux

Pour toutes les raisons exposées précédemment, les normes au niveau international sont égales ou proche des 1000 ppm (France : 1000 ppm, Royaume-Uni : 1500 ppm). De façon générale, un niveau de 2000-2500 ppm en CO2 est considéré comme inacceptables pour la santé [8].

 

 

Références

[1] T. A. Jacobson, J. S. Kler, M. T. Hernke, R. K. Braun, K. C. Meyer, et W. E. Funk, « Direct human health risks of increased atmospheric carbon dioxide », Nature Sustainability, vol. 2, nᵒ 8, Art. nᵒ 8, août 2019, doi: 10.1038/s41893-019-0323-1.

[2] Bureau de la qualité de l’eau et de l’air et Santé Canada, « Lignes directrices sur la qualité de l’air intérieur résidentiel recommandées pour le CO2 ». 2020, Consulté le: déc. 1, 2020. [En ligne]. Disponible sur : https://www.canada.ca/content/dam/hc-sc/documents/programs/consultation-residential-indoor-air-quality-guidelines-carbon-dioxide/consultation-lignes-directrices-qualite-air-interieur-residentiel-dioxyde-carbone.pdf.

[3] https://thehighwire.com/mask-test-proves-toxic-for-children/

[4] https://www.youtube.com/watch?v=jmEt0UjrnfQ

[5] référence [4] à télécharger ici si elle a été censurée. https://drive.google.com/file/d/1o5WUdKmpjmaVzTC-DgrPwHiNyZnGEnZl/view

[6] O. Geiss, « Effect of Wearing Face Masks on the Carbon Dioxide Concentration in the Breathing Zone », Aerosol Air Qual. Res., vol. 20, oct. 2020, doi: 10.4209/aaqr.2020.07.0403.

[7] E. Person, C. Lemercier, A. Royer, et G. Reychler, « Effet du port d’un masque de soins lors d’un test de marche de six minutes chez des sujets sains », Revue des Maladies Respiratoires, vol. 35, nᵒ 3, p. 264‑268, mars 2018, doi: 10.1016/j.rmr.2017.01.010.

[8] J. Y. S. Loh et M. M. Andamon, « A Review of IAQ Standards and Guidelines for Australian and New Zealand School Classrooms », p. 8. http://anzasca.net/wp-content/uploads/2017/11/ASA_2017_Loh_Andamon.pdf

 

 

Comment se transmet le virus SARS-CoV-2 (famille des coronavirus) à l’origine de la maladie Covid-19 ?

Lorsque qu’une personne porteuse du virus SARS-CoV-2 respire, parle, tousse, éternue, elle émet des gouttelettes contenant ce virus respiratoire.

Deux types de gouttelettes : les grosses gouttelettes (postillons) et les petites gouttelettes (aérosols).

Les grosses gouttelettes ne restent pas en suspension dans l’air, elles vont tomber par gravité au sol ou sur des objets, d’où la recommandation de garder une distanciation physique minimale d’un mètre et de se laver les mains pour éviter la transmission par manu portage (lorsque des gouttelettes infectées tombent sur un objet que l’on touche, avant de porter la main au niveau des muqueuses).

En revanche, les petites gouttelettes restent en suspension dans l’air mais sont dispersées et diluées rapidement dans l’atmosphère en milieu extérieur. Au vu de ces éléments, le masque à l’extérieur est inutile pour se protéger ou protéger l’autre, la distanciation physique et le brassage des aérosols apportant une protection suffisante.

Aucun foyer extérieur de contamination Covid-19 n’a été décrit ou observé depuis le déconfinement français et européen [1].

Le virus SARS-CoV-2 semble sensible à différents facteurs extérieurs naturels comme les UV, la chaleur, ou un taux d’humidité élevé dans l’air, se rapprochant ainsi des autres coronavirus responsables de 15 à 30 % des rhumes courants. Nous avons ainsi pu observer en France une diminution continue du nombre de décès COVID entre le 6 avril 2020 (pic de surmortalité COVID) et le mois de septembre 2020, période où le taux d’ensoleillement est maximal sous nos latitudes.

Les nombreuses manifestations à l’air libre sans masque durant l’été 2020 en France (et même en Europe) comme les fêtes de la musique, rave parties ou rassemblements divers, n’ont eu aucune incidence sur l’évolution des décès Covid-19 publiés par Santé Publique France [2]. L’obligation du port du masque en extérieur dans la plupart des grandes villes françaises depuis courant août n’a pas enrayé la progression des cas positifs Covid-19, démontrant l’inutilité de ces mesures sanitaires supplémentaires. Que l’on porte un masque ou pas en extérieur ne change rien à l’évolution de la circulation du virus.

Quelles sont les recommandations de l’OMS sur le port du masque ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) écrit dans son rapport du 5 juin 2020 : « À l’heure actuelle, on ne dispose pas encore de données factuelles directes de qualité attestant l’efficacité du port généralisé du masque par les personnes en bonne santé dans la communauté et il faut procéder à un bilan des avantages et des inconvénients à cet égard » [3].

L’OMS liste les effets indésirables/inconvénients potentiels, dont les auto-contaminations dues aux mauvaises manipulations et à l’humidité du masque, les maux de tête et les gênes respiratoires et cutanées, la fausse impression de sécurité et les répercussions psychologiques particulièrement chez les enfants…

L’OMS insiste sur le fait que les masques médicaux (chirurgicaux, type FFP, N95) doivent être utilisés seulement par des professionnels de la santé et seulement face à des malades présentant des symptômes. « Le port de masques non médicaux constitués de tissus et/ou de matériaux non tissés ne doit être envisagé que pour la lutte à la source (port par des sujets infectés), au sein de la communauté et non à des fins de prévention. Ils seront portés pour des activités particulières (par exemple dans les transports publics lorsqu’il n’est pas possible de respecter les règles de distanciation physique) et leur utilisation doit toujours être associée à un lavage fréquent des mains et à la distanciation physique ».

Enfin, le dernier rapport de l’OMS du 1er décembre 2020 souligne le fait qu’à l’extérieur, le port du masque est recommandé uniquement lorsqu’une distanciation physique d’un mètre ne peut être respectée, et en particulier pour les personnes fragiles de plus de 60 ans [4]. En conclusion, l’OMS mentionne qu’aucune étude scientifique ne prouve l’efficacité du masque à l’extérieur. Le lavage régulier des mains et la distanciation physique d’un mètre restent les mesures les plus efficaces.

Étude danoise sur l’effet protecteur du masque chirurgical à l’extérieur [5]

Au Danemark, une étude nationale a été réalisée entre avril et mai 2020 pour savoir si le port d’un masque chirurgical à l’extérieur permettait de réduire le taux d’infection de participants volontaires sains. Le port du masque venait alors en complément des mesures sanitaires déjà mises en place dans le pays (distanciation physique, nettoyage des mains, limitation des rassemblements de personnes et des visites en centre de soins et fermeture des restaurants et des bars).

Le taux d’infection a été mesuré par des tests moléculaires de type PCR, sérologiques ou encore des diagnostics en milieu hospitalier. 4 862 participants répartis en deux groupes (porteur ou non porteur de masque) ont participé à l’étude.

À l’issue des tests, 42 participants (1,8 %) dans le groupe masqué et 53 (2,1 %) dans le groupe témoin ont été testés positifs, soit une différence statistique non significative. Ces résultats suggèrent que le port du masque chirurgical à l’extérieur ne protège pas d’une infection par le SARS-CoV-2, dans un contexte où la distanciation physique et d’autres mesures de santé publique étaient en vigueur dans le pays.

Les masques sont-ils conçus pour une utilisation extérieure et protègent-ils des virus ?

La fabrication des masques médicaux est bien antérieure à l’apparition du virus SARS-CoV-2. La conception de ces masques a été développée pour des utilisations intérieures en salles blanches comme les blocs opératoires ou pour pénétrer dans des chambres de patients infectés, et leur utilisation est réservée aux professionnels de la santé qui sont spécialement formés à manipuler correctement ces masques. Porter ces masques à l’extérieur dans certaines conditions climatiques nous questionne quant à leur efficacité.

Le masque a besoin d’être sec et bien porté pour que le matériau qui constitue sa maille puisse garder sa charge électrostatique nécessaire à son efficacité de filtration pour les gouttelettes. Lors de fortes chaleurs (transpiration), lorsqu’il pleut, vente, ou lorsque le froid induit une condensation interne du masque par la respiration, la charge électrostatique du filtre disparaît, rendant obsolète la fonction de filtration des gouttelettes. Les masques médicaux et en tissus ne sont pas conçus pour une utilisation extérieure.

Lors d’une audition au Sénat en septembre 2020, le ministre de la Santé Olivier Véran annonce que le masque ne protège pas de la grippe saisonnière [6]. Or, les virus « grippaux » du genre Influenza virus A, B, C et D ont une taille similaire au virus SARS-CoV-2. Comment un masque qui ne nous protégerait pas du virus de la grippe protégerait-il du SARS-CoV-2 ?

Certains fabricants de masques chirurgicaux stipulent qu’ils ne protègent pas des virus, d’autres qu’ils protègent de la poussière, des bactéries et des pollens. Les fabricants de masques en tissu mentionnent que le masque n’est pas un dispositif médical et ne protège pas contre les infections.

L’OMS insiste sur le fait que le masque seul n’est pas une protection en tant que telle, même lorsqu’il est manipulé correctement, et que les mesures régulières de distanciation physique et le lavage de mains s’avèrent indispensables.

Au vu de tous ces éléments, la protection de la transmission virale par les masques semble loin d’être prouvée scientifiquement.

En conclusion

Le port du masque à l’extérieur partout et tout le temps ne nous protège pas du virus SARS-CoV-2 et s’affiche comme une mesure infantilisante sans effet sur la protection de la population.

Cette politique nous place dans une peur permanente, ayant pour conséquence des situations ubuesques et incohérentes comme le masque seul : dans sa voiture, dans la forêt, sur un trottoir, à vélo, dans les cours de récréations quand les enfants courent sans brassage avec d’autres classes, etc.

Pour exemple, la Suède qui n’a jamais imposé le port du masque à l’extérieur pas plus qu’elle n’a confiné sa population, montre un taux de décès deux fois moins important sur le mois de novembre 2020 comparé à la France si nous le rapportons à la population entière des pays respectifs : du 4 novembre 2020 au 3 décembre 2020, 1 000 décès COVID en Suède pour 10 millions d’habitants contre 15 466 décès en France pour 67 millions d’habitants [7].

Quand la France changera-t-elle sa politique sanitaire ? Quand la vie reprendra-t-elle tout son sens et son humanité ! En attendant ces jours meilleurs, respirons librement !

 

Références

[1] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/08/21/coronavirus-ce-que-l-on-sait-et-ce-que-l-on-ignore-sur-les-contaminations-en-exterieur_6049561_4355770.html
[2] https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19
[3] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/332448/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf
[4] https://apps.who.int/iris/handle/10665/337199
[5] https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M20-6817
[6] https://www.youtube.com/watch?v=n4g568NGnvw
[7 ] https://www.cascoronavirus.fr/stats/france

Primum non nocere

« Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. » (1)

Préambule

Dans ses préconisations sur le port du masque chez les enfants datées du 21 août 2020, l’OMS demande l’application d’une « approche fondée sur le risque » incluant « les incidences potentielles du port du masque sur l’apprentissage et le développement psychosocial » (2).

La Société Française de Pédiatrie, quant à elle, insiste sur l’importance de l’hygiène des mains, mais ne propose pas le port du masque chez l’enfant comme mesure obligatoire. Elle va plus loin dans ses dernières préconisations, elle parle du « consensus sur le fait que les enfants, et en particulier ceux de moins de 10 ans, ne contribuent pas significativement à la transmission de COVID19 » (3)
Pourtant, le port du masque est devenu obligatoire pour les enfants de plus de 6 ans dans le cadre scolaire depuis le 2 novembre 2020.

Au sein de nos cabinets, dans notre pratique, parmi les témoignages que nous récoltons depuis cette date, nous constatons que le port du masque par les enfants a déjà de nombreuses répercussions. Au vu de notre expertise sur le développement de l’enfant et particulièrement sur de développement de son langage, il est évident que d’autres effets sont à venir, inscrits dans les acquis des enfants soumis à cette mesure alors qu’ils sont dans une « fenêtre d’acquisition » qui s’ouvre pour un temps et se referme par la suite. Ces conséquences, une fois visibles, seront nécessairement irrémédiables.

Alarmés par cette situation, nous proposons ici notre regard d’orthophonistes sur le port du masque par l’enfant en milieu scolaire. Il représente un risque majeur pour son développement alors que le bénéfice est loin de faire consensus.

Les effets sur la santé

La littérature médicale relève déjà maints effets délétères du port du masque, et ceci à différents niveaux parmi lesquels nous pouvons citer sans prétendre à aucune exhaustivité : des problèmes dermatologiques, respiratoires, auto-infections, troubles du sommeil, asthénies. Les enfants qui portent des lunettes sont régulièrement gênés par la buée sur les verres, et se voient proposer comme seule solution de les enlever.

Notons également le message d’alerte lancé par la neurologue Dr Gries-Brisson sur les dangers d’un manque d’oxygénation en général et sur un cerveau en développement en particulier (4).

Au niveau psychologique, outre les effets déjà constatés de type dépression, phobie scolaire, anhédonie, le masque apparait comme la concrétisation d’un Alter potentiellement dangereux. Il est la marque, pour l’enfant, qu’il représente un danger pour autrui et qu’il doit être puni pour cela. Ce contexte, favorable à la construction d’une personnalité anxieuse, induit une limitation des interactions sociales (5).

La communication

Nous connaissons grâce aux travaux de Mehrabian (6 et 7) l’importance capitale des données para-verbales et non verbales dans la communication. Lorsque nous interprétons un message, nous nous reposons à 7% sur le contenu verbal (les mots qui composent le message), le 93% restant relevant à 38% du para-verbal (données relatives à la voix et à ses intonations) et à 55% du non verbal (langage corporel, mimiques).

Nous pouvons également relever l’étude de Roberson et all (8) : nous y constatons, d’une part, que la reconnaissance de l’expression faciale de personnes masquées n’est qu’à 70% correcte chez les adultes. D’autre part, il apparaît que la capacité d’interprétation d’une émotion de personnes masquées chute considérablement entre 7-8 ans et 9-10 ans, n’excédant alors pas 60% de réponses correctes. Ainsi, une communication qui offre une expression limitée aux yeux représente un risque important de mésinterprétation, de fausses informations, tout du moins un flou dans la compréhension correcte du message.

Nous savons depuis Piaget que l’enfant est amené, au travers de son expérience du monde, à développer des structures logiques (conservation / catégorisation / combinatoire / sériation / inclusion), selon différents stades. Or, à 6 ans, l’enfant n’a pas encore atteint le stade formel. Qu’est-ce qui existe derrière le masque, pour l’enfant qui le voit porté, que ce soit par un adulte ou par un pair ?

S’il est ainsi clairement établi que les supports d’une communication saine sont gravement perturbés par le port du masque, la question se pose de manière encore plus pointue en pédopsychiatrie, dans le contact que nous pouvons avoir avec des enfants présentant un trouble du spectre autistique. Les yeux sont parfois vécus comme intrusifs et le masque porté par autrui accentue cela. L’enfant masqué peut voir ses éprouvés sensoriels exacerbés, provoquant des réactions tonico-émotionnelles (tics, grimaces) voire des extériorisations violentes, ou des replis sur soi qui le sont tout autant.

Voix et sphère bucco-linguo-faciale

Le masque atténue entre 5 et 20 db, mais plus encore, il déforme le spectre de la voix (9). Pour compenser ce manque d’intelligibilité, le locuteur croit bien faire en forçant sur sa voix. Il entre ainsi dans le « cercle vicieux du forçage vocal » (10) qui ne peut qu’inquiéter tout professionnel de la voix en raison des risques qu’il engendre (dysphonies, nodules, …)

Au niveau de la sphère bucco-linguo-faciale, nous relevons l’importance primordiale du souffle, de la respiration, de l’expérience des praxies pour un développement optimal de cette zone chez les enfants. Ceux qui présentent encore des manifestations de para fonctions buccales sucent ou tètent leur masque, loin de toutes considérations hygiéniques. Notons que les contraindre par le rappel de la consigne de ne pas téter, les conduisent à un vécu particulièrement difficile de l’école, puisqu’il s’agit d’un besoin dont le contrôle relève de fonctions réflexes difficilement maîtrisables.

Par ailleurs, la majorité des personnes qui portent le masque, qu’elles soient enfants ou adultes, a tendance à instaurer une respiration buccale pour compenser le manque d’apport en oxygène. Ainsi, le masque induit chez l’enfant une stagnation au stade buccal, voire une régression d’un stade nasal installé à un stade buccal.

Nous nous alertons ainsi sur une augmentation à prévoir des problématiques liées à ce phénomène (problèmes orthodontiques, cervicalgies, tensions dans les articulations temporaux-mandibulaires, bruxisme et acouphènes notamment).

Dans notre pratique, nous relevons l’émergence très récente de demandes concernant des troubles articulatoires chez des enfants qui avaient jusque-là une prononciation exacte. Ces troubles touchent les consonnes fricatives (s-z / ch-j) et sont analysables en termes de recul lingual. Il apparaît ainsi que certains enfants pourraient mettre leurs articulateurs en retrait, comme ils se mettent également en retrait dans toute ou partie de leur vie.

Langage oral

Pour préserver sa voix, le locuteur peut adopter une autre stratégie que le forçage vocal : il peut tout simplement diminuer le nombre de mots qu’il produit, il va à l’essentiel. L’enfant est confronté à moins de langage, et à un langage moins élaboré, de moindre qualité. En tant que locuteur, il produit moins de mots, des phrases plus courtes et diminue tout autant les expériences linguistiques qui sont pourtant le socle de ses apprentissages.

Il y a donc une perte sensible à tous les niveaux, et surtout en ce qui concerne le langage oral : le port du masque compromet la fluidité du bain de langage par une exposition au langage qui est réduit au niveau quantitatif et qualitatif.

Les conséquences du port du masque se font sentir premièrement au niveau phonologique : les sons déformés par le masque, l’enfant n’a plus de feed-back de qualité (visuel et auditif) pour son autocorrection. En ce qui concerne le niveau lexical, nous assistons à des difficultés d’acquisition de nouveaux mots en raison de la modification du spectre de la parole induite par le masque : les nouveaux mots ont une forme phonologique déformée, floue, fluctuante. Ceci est encore plus prégnant auprès de la population allophone que nous rencontrons.

Ensuite, au niveau morpho-syntaxique, nous savons que les morphèmes sont de toutes petites unités qui sont déjà en temps normal difficiles à percevoir. Elles le sont d’autant plus avec une parole masquée. Ces unités prennent par ailleurs tout leur sens dans la prosodie de la parole (mélodie, rythmes, pauses) qui est également fortement altérée par le masque.

Le port du masque renforce les difficultés de ceux qui en ont déjà, comme les enfants qui présentent un trouble spécifique du langage oral ou les enfants sourds qui se voient ainsi privés de compensations primordiales dans le maintien de leurs interactions. Nous voyons aussi qu’il est susceptible d’engendrer une limitation de l’acquisition du langage oral chez tous les enfants.

Langage écrit

Nous observons que l’impact du port du masque est important au niveau du langage oral. Or, ce langage oral est non seulement prédictif de la facilité d’entrée dans le langage écrit mais il en est également le socle, la base.

En ce qui concerne l’apprentissage même de la lecture et de l’écriture, nous relevons que le port du masque est une barrière à la mise en place de la correspondance phonème – graphème. Il entraîne ainsi des difficultés accrues pour les enfants à risques, et surtout par ceux qui présentant un trouble phonologique.

Pour tous les enfants, il empêche les enseignants de valider la justesse de leur lecture, puisqu’un doute persiste sur les confusions fréquentes entre certains sons. Nous avons ainsi plusieurs témoignages de parents qui ont reçu un mot de leur professeur des écoles leur demandant de vérifier par eux-mêmes si l’enfant confond les consonnes occlusives (p-b, t-d, k-g), elle-même étant en incapacité de le faire.

En effet les quelques informations acoustiques permettant de déceler la différence entre /p/ et /b/ par exemple deviennent de plus en plus ténues. Ces traits distinctifs qui doivent être nécessairement clairs pour l’apprentissage de l’écriture et de la lecture sont filtrés.

Cognition

Toutes les compétences cognitives sont impactées par le port du masque. Outre les compétences langagières déjà développées, citons encore sans soucis d’exhaustivité :

Au niveau des fonctions exécutives : l’attention est moins disponible pour les apprentissages parce qu’elle est monopolisée par la gestion du masque et de la respiration. Ceci nécessite un autocontrôle coûteux et induit une surcharge cognitive inutile, dans un cerveau qui n’est pas conçu pour effectuer en même temps deux choses qui sollicitent l’attention (11).

En ce qui concerne les compétences sociales, le port du masque par les enfants entraîne des difficultés à mettre en place des interactions avec les pairs et avec les adultes à un moment crucial du développement de cette compétence. L’école est LE lieu d’émancipation des enfants, désormais les contacts humains y sont souvent interdits, au mieux fortement limités.

Les compétences mnésiques sont également impactées : l’adaptation à la nouvelle situation a un coût, l’énergie consacrée à cela n’est pas disponible pour les apprentissages. De plus, les acquisitions se font actuellement dans un climat anxiogène et contraignant, ce qui ne peut qu’alarmer le clinicien sensible à l’intrication entre émotions, mémorisation et cognition (12)

Conclusion

Le masque en tant que dispositif médical devrait être soumis à la règle du bénéfice – risque inhérent à toute problématique médicale.

En tant qu’orthophonistes, nous nous alarmons sur les signes cliniques que nous constatons actuellement dans notre pratique et sur les risques majeurs que nous redoutons pour l’avenir compte-tenu de notre connaissance du développement de l’enfant.

Les bénéfices n’étant pas clairement établis, comme d’autres professionnels de santé et l’enfance (par exemple 13 – 17), nous pensons qu’il est urgent de laisser les enfants respirer, jouer, interagir et parler librement, sans masque. Il est temps de cesser ce cadre délétère autour de l’enfant, en totale opposition avec ses droits les plus fondamentaux.

 

 

Références

 

  1. https://www.unicef.fr/sites/default/files/convention-des-droits-de-lenfant.pdf
  2. https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/335945/WHO-2019-nCoV-IPC_Masks-Children-2020.1-fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y
  3. https://www.sfpediatrie.com/actualites/rentree-scolaire-covid19-propositions-actualisees-sfp
  4. https://fr.sott.net/article/36152-Une-neurologue-allemande-met-en-garde-contre-le-port-du-masque-La-privation-d-oxygene-provoque-des-dommages-neurologiques-irreversibles
  5. https://www.marianne.net/agora/humeurs/masques-a-lecole-primaire-les-enfants-sont-baignes-dans-un-climat-anxiogene-general
  6. https://psycnet.apa.org/record/1967-08861-001
  7. https://psycnet.apa.org/record/1967-10403-001
  8. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0010027712001412?dgcid=api_sd_search-api-endpoint
  9. https://www.mgen.fr/fileadmin/medias/5_Le_groupe_MGEN/Prevention/sante_au_travail/MGEN_Livret_VoixMasque_Novembre2020.pdf
  10. https://www.phoniatrie-laryngologie.fr/2009/10/01/cercle-vicieux-du-forcage-vocal-et-trimodalite-du-comportement-phonatoire/

11 https://www.youtube.com/watch?v=hNERzZDZT68&ab_channel=TEDxTalks

12 https://emotischool.com/Cuisinier,%20Tornare%20&%20Pons%20(2015)%20ANAE.pdf

13 http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/impacts-traumatiques-de-la-politique-sanitaire-actuelle-sur-les-enfants-un-constat?fbclid=IwAR17LLp6Sk7ZxaHH6EKq0ySdysKQw3mAysq_8haNb_bTShqdItWi_wvCTUo

14 https://www.liberation.fr/debats/2020/11/01/port-du-masque-a-6-ans-avons-nous-perdu-l-age-de-raison_1804083

15 https://www.lalibre.be/belgique/enseignement/septante-medecins-flamands-demandent-l-abolition-du-masque-dans-les-ecoles-une-menace-serieuse-pour-leur-developpement-5f58a5189978e2322fa9d32c

16 http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-port-du-masques-pour-les-enfants-cest-de-la-maltraitance

17 http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-port-du-masques-pour-les-enfants-cest-de-la-maltraitance

Les mécanismes par lesquels le virus SARS-Cov2 se transmet d’une personne à l’autre et l’importance relative des différentes voies d’infection (respiratoires ou manuportées) restent incertaines.

Il est généralement admis que le virus COVID-19 se propage principalement via des gouttelettes de salive ou d’écoulement nasal émis lorsqu’une personne infectée tousse, éternue, parle ou respire. Selon leur taille, les gouttelettes n’ont pas le même comportement, c’est pourquoi on a séparé les projections en deux familles, les gouttelettes et les aérosols. La quantité de chaque famille dépend d’un certain nombre de conditions. La Figure 1 montre que la majorité des projections est de très faible taille, inférieure au micromètre, et que les projections plus grandes ne sont présentes qu’en cas de cri, par exemple.

 

Figure 1 : Répartition des tailles de gouttelettes, pour trois conditions, repos (quiet), parole (intermediate), et cri (loud).1 Le temps de vie de chaque type de gouttelettes est indiqué. Les gouttelettes de petites tailles vaporisent en aérosol, celles de grande taille se déposent au sol ou sur des surfaces.

Ces gouttelettes ont un comportement très varié : les très petites sont vaporisées après un millième de seconde dans l’air ambiant, le temps de vie des particules de 1 micron est de l’ordre de la seconde, et les plus grosses particules peuvent subsister jusqu’à la minute.

Mais les trajectoires sont aussi différentes : si les particules les plus petites sont vaporisées dans l’atmosphère, les plus grosses particules tombent sur le sol ou les surfaces environnantes. En général, des gouttelettes > 5 μm se déposent à 1–2 m de la source d’émission. Cette donnée est la base de la recommandation de la distance minimum de 1 à 2 m entre deux personnes.

On a ainsi deux modes de propagation : de nombreuses particules très petites (< 1m) qui sont très vite vaporisées (1 ms), de moins nombreuses particules > 5 m qui se déposent sur les surfaces, distantes d’un à 2m, ainsi qu’un régime intermédiaire de particules dont la déshydratation (facteur déterminant de la vaporisation) dépend des conditions extérieures (température et humidité).

Sur cette base, une modélisation mathématique a été mise en œuvre pour simuler les risques induits en intérieur.2 D’après cette étude, dans un bureau, ou une salle de classe, l’aération réduit le risque de contamination par 2.5, et le port du masque en plus, le réduit encore par 3.2 (Figure 2).

Figure 2 : Risque individuel d’infection d’une personne (équivalent à la fraction du groupe infecté) dans trois environnements intérieurs (bureau, salle de classe, chœur) et cinq scénarios, pour une propagation standard. Scénario A: ventilation passive, pas de masque. Scénario B: ventilation active avec air extérieur, pas de masques. Scénario C: ventilation active, masques faciaux (pas pour choeur). Scénario D : ventilation active, masques de haute qualité (pas pour choeur). Scénario E: filtration à haut volume avec HEPA. Figure adaptée de la référence 2.

On peut expliquer ce résultat par le fait que les plus petites particules, sont éliminées par l’aération, tandis que les particules plus grosses sont arrêtées dans leur émission par le port du masque (blocage des particules > 3 m de l’intérieur vers l’extérieur). On notera que quantitativement, la protection la plus importante est apportée par la ventilation (élimination des petites particules aérosolisées).

Les points à retenir :
i) L’aération apporte la protection la plus importante, sur les aérosols, ce qui confirme que le port du masque chirurgical ou tout public (à l’intérieur comme à l’extérieur) ne protège pas contre les aérosols,
ii) Le port du masque est inutile en extérieur si une distance minimale est respectée, puisqu’il ne fait que bloquer les particules > 3m qui sont extrêmement rares et vont majoritairement tomber au sol à 1m de la personne,
iii) Dans ce modèle, les aérosols sont détruits par l’aération. Il faut cependant noter que le phénomène d’aération peut induire un déplacement du virus et des dépôts sur des surfaces dans la pièce, et ne pas avoir l’effet bénéfique escompté,1
iv) Cette aération a lieu de façon spontanée à l’extérieur, et les présentes données sont extrapolables à l’extérieur.

Références

1 adaptée de Asadi S, Wexler AS, CAppa CD, Barreda S, Bouvier SM, Ristenpart WD. Aerosol emission and superemission during human speech increase with voice loudness (https://doi.org/10.1038/s41598-019-38808-z). Scientific Reports 2019; 9:2348 This article is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
2 Jonathan Borak , Airborne Transmission of COVID-19 , Occupational Medicine 2020;70:297–299 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7313827/pdf/kqaa080.pdf
3 Lelieveld. MedRxiv. Model Calculations of Aerosol Transmission and Infection Risk of COVID-19 in Indoor Environments International Journal of Environmental Research and Public Health preprint https://doi.org/10.1101/2020.09.22.20199489;
4 « Role of ventilation in airborne transmission of infectious agents in the built environment – a multidisciplinary systematic review » Indoor Air 2007 – Dr Yuguo Li https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.16000668.2006.00445.xhttps://www.researchgate.net/profile/Wei_Zhen_Lu/publication/6547407_Role_of_ventilation_in_airborne_transmission_of_infectious_agents_in_the_built_environment__A_multidisciplinary_systematic_review/links/5c5105a3458515a4c7497dfa/Role-of-ventilation-in-airborne-transmission-of-infectious-agents-in-the-built-environment-A-multidisciplinary-systematic-review.pdf

Risques psychologiques liés au premier confinement

Ainsi l’IRDES (Institut de recherche et documentation en économie et santé) a conduit lors de la 4eme semaine du premier confinement (3-13 avril 2020) une enquête internet (COCLICO) permettant d’évaluer l’apparition d’une détresse psychologique dans la population française au cours de la première période de confinement [3]. Sur un échantillon de 3200 personnes majeures ayant complété le questionnaire en totalité, la survenue d’une détresse psychologique a été observée chez un tiers des personnes interrogées (12% des répondants présentaient une détresse d’intensité sévère), se traduisant en particulier par une aggravation des problèmes de tension et de stress, de sommeil, de concentration ainsi que du sentiment d’être malheureux ou déprimé. Les facteurs associés ont été évalués afin de repérer les populations vulnérables nécessitant la mise en place d’un soutien.

Ainsi, les personnes exposées au coronavirus (malades avérés ou vivant avec un malade, travailleurs exposés), ou présentant des maladies chroniques avaient une probabilité plus élevée de survenue de détresse psychologique liée au sentiment de risquer une infection sévère et à la crainte des difficultés d’accès aux soins intensifs.

En dehors de ces facteurs de risque liés à l’infection, le confinement a aggravé les fragilités psychologiques préexistantes. Ainsi, les personnes ayant eu recours à des soins de santé mentale dans les 12 mois précédant la crise (dont une forte proportion de femmes) présentaient un risque accru de détresse psychologique. La vulnérabilité de cette population est également mise en évidence dans l’étude menée par la fondation Jean Jaurès concernant plus particulièrement les idées suicidaires [4, 5. 6, 7]. Un risque accru de détresse psychologique a été constaté chez les personnes en état de solitude ou avec un soutien social faible, détresse s’expliquant par la rupture des liens sociaux habituels, induite par le confinement. Le soutien social apparaît même comme un facteur de risque plus marqué que le nombre de mètres carrés disponibles par occupant du foyer, sauf lorsque celui-ci est très faible. Au contraire, le maintien des activités de loisirs habituelles et la réduction du temps passé à consulter les réseaux sociaux sont des facteurs limitant l’apparition de détresse psychologique.

Une dégradation de la situation financière à la suite du confinement est également associée à un fort risque d’apparition de détresse psychologique, sans corrélation significative avec la situation vis-à-vis de l’emploi (chômage total, partiel, congés …). Les mesures de chômage partiel pourraient avoir limité l’impact psychologique de ces modifications d’activité professionnelle.

Et depuis le déconfinement ?

L’enquête COCLICO se poursuit afin d’analyser l’impact des différentes mesures sur la santé mentale des français. Les résultats ne sont pas encore parus. On peut d’ores et déjà constater factuellement le doublement du nombre de personnes diagnostiquées en dépression (HAD score >10) entre juillet et novembre dans le suivi de santé publique France [8]. Ainsi, fin novembre 22,6% de la population française(plus d’une personne sur 5) a été diagnostiquée en dépression. Ce chiffre dépasse de 2 points le maximum atteint lors du premier confinement, les populations les plus à risque étant en particulier les jeunes adultes, les étudiants ou les personnes vivant seules, ainsi que les personnes déclarant une situation financière très difficile ou en situation de chômage partiel.

Face à une telle augmentation des détresses psychologiques, qu’en est-il des risques de suicides ?

Risques suicidaires

L’évaluation des risques suicidaires liés à la crise sanitaire a été menée par la Fondation Jean Jaurès et l’IFOP sur un échantillon de 2000 personnes du 21 au 28 septembre 2020 [4, 5. 6, 7]. Il apparaît que 20% des personnes interrogées ont envisagé sérieusement de se suicider en 2020, dont 11% durant la période de confinement et 17% depuis la fin du confinement.

La période post-confinement s’est donc accompagnée d’une augmentation des intentions suicidaires, contrairement à la période de confinement du printemps 2020. Cette constatation peut sembler contre-intuitive, mais, comme cela a pu être observé en temps de guerre, une menace extérieure (ici virale) concernant l’ensemble de la population tend à renforcer la volonté de survie et à éliminer les pensées suicidaires au profit de dynamiques de protections collectives. D’autre part, en empêchant les moments d’isolement nécessaires à la mise en place d’un suicide, la période de confinement a rendu plus difficile le passage à l’acte.

Les résultats de 2020 sont à comparer avec les précédentes grandes enquêtes menées sur le risque suicidaire par l’Union Nationale pour la Prévention du Suicide et la fondation Jean Jaurès en 2000, 2006 et 2016, montrant respectivement un taux de pensée suicidaire de 13%, 17% et 20%. Rappelons qu’en 2016, en France, le chômage de masse était à son maximum, suivi d’une baisse continue à partir de 2018. Le fait que l’année 2020 présente un taux d’intention suicidaire équivalent à celui de 2016 montre que l’après confinement est une période de fragilisation psycho-sociale conduisant à une aggravation des pensées suicidaires.

Encore plus inquiétant, l’étude montre, chez les personnes ayant des pensées suicidaires, une augmentation entre 2016 et 2020 des passages à l’acte conduisant à une hospitalisation (de 22% en 2016 à 27% en 2020), avec un taux maximum pour les personnes de moins de 35 ans (de 26% en 2016 à 33% en 2020). La gravité de risque suicidaire est donc à un niveau très préoccupant.

Les dirigeants d’entreprise (27%), les artisans-commerçants des secteurs hôtelier, de la restauration et du tourisme (25%) ainsi que les chômeurs (27%) présentent des taux d’intention suicidaire largement supérieurs aux autres secteurs d’activité. L’enquête montre que les petits entrepreneurs pourraient avoir une pratique suicidaire comparable à celle des agriculteurs, fortement touchés par ce fléau en France.

Et maintenant ?

Le second confinement n’a en commun avec le premier que le nom. Lorsqu’au printemps tout le monde était maintenu à son domicile (sauf exception), le second confinement maintien l’activité professionnelle (sauf exception), tout en imposant une cessation d’activité dans certains secteurs sans preuve évidente de leur responsabilité dans la propagation de l’épidémie. Il s’agit une nouvelle fois des artisans et commerçants des secteurs de l’hôtellerie, restauration, habillement, jouet, des activités culturelles et sportives. Ces mesures sont d’autant plus inquiétantes qu’il a été montré que ces personnes présentaient le plus fort taux de pensée suicidaire ainsi que de passage à l’acte.

Les études montrent que les répercussions suicidaires des crises surviennent plusieurs mois ou année après [9]. Ainsi, pour la crise de 1929, le taux de suicide a explosé aux USA en 1930 pour atteindre son pic en 1932, atteignant alors un taux de 21.3/100000. Ce délai ne permet donc pas de connaître actuellement les effets de la pandémie et des mesures sanitaires associées sur le risque suicidaire des Français. Plusieurs mois seront nécessaires pour analyser les données statistiques relatives au suicide depuis le mois de mars en France.

Le Japon, l’un des pays fournissant en temps réel les données liées au suicide, vient d’annoncer en octobre, un nombre plus important de personnes décédées par suicide (2153), que de personnes décédées du coronavirus sur tout 2020 (2087 au 30/11/20) [10]. Si rien n’est fait pour soutenir les populations vulnérables, le risque suicidaire pourrait également devenir extrêmement préoccupant dans les prochains mois en France.

 

A Retenir

  • Lors du premier confinement, l’apparition d’une détresse psychologique a été observée chez 33% des répondants dont 12% en état de détresse sévère.
  • Le confinement affecte plus fortement les populations déjà vulnérables et renforce les inégalités préexistantes.
  • Le maintien des activités de loisirs habituelles et la réduction du temps passé à consulter les réseaux sociaux sont des facteurs limitant l’apparition de détresse psychologique.
  • Fin novembre 22,6% de la population française a été diagnostiquée en dépression, soit 2 fois plus qu’en juillet.
  • 20% des personnes interrogées ont envisagé sérieusement de se suicider en 2020.
  • L’après confinement est une période de fragilisation psycho-sociale conduisant à une aggravation des pensées suicidaires.
  • Augmentation entre 2016 et 2020 des passages à l’acte conduisant à une hospitalisation
  • Les dirigeants d’entreprise, les artisans-commerçants des secteurs hôtelier, de la restauration et du tourisme, ainsi que les chômeurs, présentent des taux d’intention suicidaire maximum.
  • Plusieurs mois seront nécessaires pour analyser les données statistiques relatives au suicide depuis le mois de mars
  • Le Japon, comptabilise en octobre, un nombre plus important de personnes décédées par suicide, que de personnes décédées du coronavirus sur tout 2020.

 

Références

 

[1] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/covid-19-plus-de-4-milliards-d-humains-appeles-a-se-confiner-20200407

[2] De Larochelambert Quentin, Marc Andy, Antero Juliana, Le Bourg Eric, Toussaint Jean-François, Covid-19 Mortality: A Matter of Vulnerability Among Nations Facing Limited Margins of Adaptation, Frontiers in Public Health, Vol(8), 2020, p 782 https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2020.604339/full

[3] https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/249-les-inegalites-face-au-risque-de-detresse-psychologique-pendant-le-confinement-premiers-resultats-enquete-coclico.pdf

[4] https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2020/11/suicide-nbsp-l-autre-vague-a-venir-du-coronavirus-nbsp.pdf

[5] https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-le-suicide-2/

[6] https://jean-jaures.org/nos-productions/suicide-l-autre-vague-a-venir-de-la-covid

[7] https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2020/11/117599-Rapport.pdf

[8] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-3-decembre-2020

[9] https://www.lapresse.ca/dossiers/crise-financiere/200812/25/01-813088-comme-en-1929-la-crise-economique-favorise-les-suicides.php

[10] https://edition.cnn.com/2020/11/28/asia/japan-suicide-women-covid-dst-intl-hnk/index.html

Le test PCR est suspendu comme une épée de Damoclès sur des millions de citoyens depuis des mois, influençant, selon le résultat, la vie personnelle et professionnelle lourdement.

Ce test a maintenant trouvé son chemin vers les tribunaux : une action a été déposée auprès du tribunal régional de Berlin le 23 novembre pour infections non détectables [1]. L’Autriche est également dans les starting-blocks avec un procès avec le même contenu. D’autre part, la cour d’appel du Portugal a statué le 11 novembre que le processus PCR n’est pas un test fiable pour le Sars-Cov-2. En outre, l’arrêt a laissé entendre que toute quarantaine forcée appliquée à des personnes en bonne santé pourrait constituer une violation de leur droit fondamental à la liberté. Plus important encore, les juges ont décidé qu’un seul test PCR positif ne peut pas être utilisé comme un diagnostic efficace de l’infection [2].

 

Rappelons que les experts ont confirmé que le test PCR n’est pas adapté pour poser le diagnostic de Covid-19[3]. Ce jugement critique est confirmé par le CDC – la plus haute autorité sanitaire américaine. Le test PCR recherche des extraits de virus et « La détection de l’ARN viral peut ne pas indiquer la présence d’un virus infectieux ou ni que le COVID-19 est l’agent causal des symptômes cliniques. » a déclaré le CDC. L’agence conclut qu’une « grande proportion de décisions lourdes sont très probablement basées sur des résultats de tests incorrects ».

Ces actions en justice ont donc pour but essentiellement d’exposer l’utilisation incorrecte et abusive du test PCR. Les principales conclusions juridiques sont :

  • le test n’est ni adapté ni destiné à la détection d’une infection
  • la chaîne : test positif – infecté – contagieux- danger –est fausse
  • Le diagnostic d’une infection doit être posé par un médecin inscrit à l’ordre et seulement par un médecin après examen clinique et examens paracliniques prescrits par lui s’il le juge nécessaire
  • La justice n’a pas vocation à poser un diagnostic en lieu et place d’un médecin
  • Le test PCR retenu n’est en aucun cas un élément de certitude pour poser le diagnostic à coronavirus 19 et ne doit pas être utilisé à ces fins
  • Le diagnostic posé sur un test PCR viole l’article 6 de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme signée par le Portugal et autres pays européens.
  • Elle n’est pas respectée car il n’a pas eu de consentement éclairé des personnes.

 

References

[1]https://www.google.com/Plainte du Dr. med. Wolfgang Wodarg

[2] Arrêt n° 1783/20.7T8PDL.L1-3 de la Cour d’appel de Lisbonne, 11 novembre 2020 :

https://tribunal-relacao.vlex.pt/vid/851822033

Jugement complet en portugais :

http://www.dgsi.pt/jtrl.nsf/33182fc732316039802565fa00497eec/79d6ba338dcbe5e28025861f003e7b30

Jugement complet traduit en anglais :

https://translate.google.com/translate?hl=&sl=pt&tl=en&u=http%3A%2F%2Fwww.dgsi.pt%2Fjtrl.nsf%2F33182fc732316039802565fa00497eec%2F79d6ba338dcbe5e28025861f003e7b30

 

[3] https://cormandrostenreview.com/report/

 

Table des matières

Introduction

Les symptômes relevés dans nos consultations

La maladie et la mort : un rapport terrorisé au corps et au vivant

De graves perturbations dans le vivre-ensemble et la socialisation

La survenue de nouvelles maltraitances au sein des établissements scolaires

Une condamnation de la tendresse et de l’empathie, un interdit implicite à l’altérité

Une entrave au développement psycho-affectif, relationnel, psychomoteur et des régressions dans les apprentissages

Une fragilisation majeure de l’autorité bienveillante/contenante et de la posture parentale

Une perte de repères structurants et des discours paradoxaux

Il est urgent de retrouver la raison…

Conclusion

Références complémentaires (non exhaustives)

Signataires

 

 

Introduction

 

Nous professionnels en psychologie, psychanalyse, pédiatrie et pédopsychiatrie entendons alerter sur les impacts traumatiques de la politique sanitaire actuelle sur les enfants.

 

Ce traumatisme provient plus généralement d’une effraction du monde des adultes dans le monde des enfants, les adultes étant traités par l’État comme des enfants, et les enfants comme des adultes auxquels l’on supprime la joie de vivre, les loisirs, la socialisation, la projection confiante dans les adultes et l’avenir, la tendresse et l’innocence.

 

Le discours adressé aux enfants par la politique sanitaire actuelle est un matraquage de peur, de méfiance, de culpabilité, de maladie et de mort. De plus, il s’agit d’un discours d’adultes mortifère qui ne s’adapte pas à l’âge des enfants, et face auquel les enfants reçus en consultation nous paraissent totalement désorientés.

 

 

Les symptômes relevés dans nos consultations

 

Des enfants de plus en plus nombreux surgissent en consultations, avec un tableau traumatique sans équivoque.

 

Énumérons quelques-uns des symptômes les plus fréquemment rencontrés :

Angoisse, troubles du sommeil, démotivation, retrait émotionnel, baisse d’énergie (liée au manque d’activités, à la surveillance continue, à l’inquiétude de mal faire), asthénie liée à la peur constante (peur de la maladie, peur de mal faire, peur d’enlever le masque, peur de contaminer autrui, peur d’être grondé, peur de l’autre etc.), sidération, anxiété chronique (due notamment à la consigne induite de ne pas tomber malade pour pouvoir rester à l’école), troubles psychosomatiques (qui perdurent de retour à la maison, par exemple : tics, problèmes de peau, troubles respiratoires et asthmatiques inédits pour des enfants ne présentant pas de symptômes antérieurs, bouffées de chaleur qui entravent le sommeil la nuit, migraines, dermatoses…). Le développement de traits hypocondriaques et des retours d’énurésie chez des enfants déjà grands (ex. : enfants de CM2 qui avaient acquis la propreté depuis longtemps) ont également été constatés.

 

L’on constate une extrême agitation entraînant des diagnostics en chaîne d’hyperactivité (alors même que les enfants n’ont pas d’espace pour jouer et se dépenser à l’école, que leurs activités sportives et culturelles ont diminué au profit d’un temps plus important passé sur les écrans), des régressions dans le langage, des confusions émotionnelles, psychiques et intellectuelles graves entraînant une régression dans les apprentissages, dans l’adaptation et le comportement en société, une diminution de l’altérité, de la coopération et de l’empathie, un repli sur soi, une perte de spontanéité, et des troubles de type dépressifs inquiétants conduisant à une augmentation des idées suicidaires.

 

Pour certains, l’école est vécue sur un mode désormais phobique[1].

 

Les troubles traumatiques se lisent en particulier dans le déploiement exponentiel de sentiments de honte, de tristesse et de culpabilité, ainsi que de symptômes dissociatifs, voire d’épisodes de déréalisation.

 

Les environnements familiaux et éducatifs ne parviennent plus à contenir les angoisses des enfants, tant la politique sanitaire actuelle est intrusive et violente à leur égard, et nous souhaitons en particulier argumenter sur les raisons d’un tel tableau clinique.

 

 

La maladie et la mort : un rapport terrorisé au corps et au vivant

 

Les enfants absorbent tous les jours par les médias et au sein de leurs établissements scolaires le conditionnement d’une peur permanente et latente de la mort.

 

Le corps est désormais investi principalement à travers la maladie. Il devient un ennemi persécuteur dès l’apparition du moindre symptôme, entraînant sentiment de culpabilité et rejet de l’enfant. De plus, le corps est traqué et investi par des lavages de mains incessants (voire compulsifs) avec du gel hydro alcoolique, ou le signalement du masque mal mis sur le visage.

 

Le corps de l’enfant est également maltraité dans certaines situations, par exemple des parents dénoncent des situations ubuesques où le recours au casier au collège et lycée est interdit, ainsi les enfants doivent porter des sacs jusqu’à 11 kg, et prendre des itinéraires contraignants et épuisants au sein de l’école pour rejoindre une salle de classe[2].

 

Dans cet article paru dans le Lancet Child & Adolescent health, les auteurs insistent sur l’impact tragique des mesures politiques d’isolement social sur les enfants et les adolescents[3]. Ils rappellent que les interactions sociales font partie des besoins humains de base, tout comme le besoin fondamental de manger ou dormir. Se sentir insuffisamment relié aux autres a des conséquences négatives profondes et durables sur la santé physique et mentale, et cela peut même aller jusqu’à induire plus de mortalité[4].

 

Certains protocoles de biosécurité obligent les enfants à se tenir sur une case, ce qui entrave le libre déploiement du mouvement nécessaire à un développement psychomoteur harmonieux, notamment dans les cours de récréation.

 

Le masque est vécu tant comme une marque de musèlement qu’un objet fétiche irrationnel qui éloignerait un ennemi invisible. Aussi dès que l’enfant retire son masque pour retrouver une vie normale, il peut vivre des éprouvés de terreur et de culpabilité. Nous avons des retours d’orthophonistes et de psychologues indiquant que les enfants ont tellement peur de se faire gronder ou encore de mourir s’ils le retirent, qu’ils sont désormais bloqués pour enlever le masque.

 

La réalité est que les enfants ont un besoin important de voir le visage des personnes qui s’occupent d’eux : lire les visages, les expressions, les mimiques, ce qui se traduit par le jeu universel des grimaces (tirer la langue, etc.) ; la lecture du visage permet à la fois un apprentissage des émotions sur le visage de l’autre, et un apprentissage de ses propres fonctions nécessaires au langage et à la communication.

 

Le 06 septembre 2020, les professeurs de pédiatrie Christèle Gras-Le Guen, vice-présidente de la société française de pédiatrie, et Régis Hankard, coordonnateur du réseau de recherche clinique pédiatrique Pedstart, sont formels : « la COVID-19 n’est pas une maladie qui concerne les enfants. (…) la Covid-19 n’est définitivement pas une maladie pédiatrique. »[5].Ils rajoutent : « L’idée qui se dégage de ces observations est qu’il ne faut surtout pas que les enfants fassent l’objet de mesures draconiennes, pénibles à vivre, qui pourraient bouleverser leur quotidien, alors que ce microbe ne les concerne que vraiment très peu. »

 

En dépit de ce constat médical, les plaintes des enfants quant au port du masque peuvent être banalisées, voire réprimandées, sous prétexte qu’il ne serait pas si terrible de porter un masque toute la journée (« les chirurgiens en portent bien eux ! »). D’où le message implicite qu’il n’est désormais plus permis aux enfants de se plaindre dans leur quotidien d’un quelconque désagrément ou mal-être physique et/ou psychologique.

 

De surcroît, sur un plan physiologique, l’on prive les enfants d’oxygène, ce qui aggrave tout ce que nous allons dire ensuite. Le port du masque en continu rend en effet la respiration difficile et accentue le ressenti d’angoisse[6]. Des médecins observent également une recrudescence de problèmes respiratoires de type bronchites asthmatiformes[7]. Le manque d’oxygénation du cerveau engendre des déficits de la concentration, de l’attention, de la mémoire, risquant de conduire davantage d’enfants en échecs scolaires, sans parler des répercussions sur leur immunité.

 

Le Dr Margarite Griesz-Brisson[8], docteur en médecine, neurologue consultante et neurophysiologiste, titulaire d’un doctorat en pharmacologie alerte sur la gravité d’un problème de saturation d’oxygène et de saturation en dioxyde de carbone : selon elle « pour les enfants et les adolescents, les masques sont un interdit absolu »[9] et ce, afin de permettre le développement du système immunitaire et le déploiement du cerveau.

 

 

De graves perturbations dans le vivre-ensemble et la socialisation

 

La peur et la terreur sont les maîtres mots de cette politique sanitaire, dans laquelle l’autre n’est plus un autre à apprivoiser, mais un ennemi potentiel duquel chacun doit se méfier en conservant des distances entravant tout apprentissage de la fraternité et de la solidarité.

 

Cette méfiance permanente est susceptible d’entraîner un sentiment de persécution qui, s’il vient se renforcer comme nous le constatons par des troubles dissociatifs ainsi qu’un déficit d’empathie, peut entraîner à termes des passages à l’acte auto-agressifs (conduites suicidaires) ou hétéro-agressifs (coups et blessures, conduites impulsives, dégradations), ainsi que des troubles de nature délirante (persécution).

 

Nous avons des retours d’enseignants, de parents et d’enfants concernant le développement de comportements désormais inadaptés dès l’école primaire (ex. : endormissements en classe, insolence face à une autorité dont les enfants ne reconnaissent plus la légitimité en raison de la violence subie, harcèlement entre élèves et passages à l’acte violents notamment à l’heure de la cantine).

La survenue de nouvelles maltraitances au sein des établissements scolaires

 

La politique sanitaire actuelle entraîne la survenue de nouvelles maltraitances au sein des établissements scolaires. Ces maltraitances sont de divers ordres : incitations à la délation des autres enfants ou encore des membres de sa propre famille, incitation des enseignants à la délation des enfants qui tiennent « des propos manifestement inacceptables »[10], isolement et rejet, stigmatisation, exclusion, mépris pour la vulnérabilité de certains enfants, présence des forces de l’ordre autour des établissements et parfois en leur sein, harcèlement.

 

Le traitement égalitaire d’enfants présentant une vulnérabilité rajoute une maltraitance doublée d’une discrimination, à une situation déjà difficile. Par exemple, les enfants présentant déjà des troubles du langage sont doublement affectés ; les enfants asthmatiques et/ou phobiques vivent une angoisse majorée et des conséquences psychosomatiques aggravées ; les enfants ayant des problèmes d’audition ne peuvent plus se raccrocher à l’expression faciale (l’expression du visage est l’un des 5 paramètres de la langue des signes. Sans ce paramètre, le signe perd sa valeur d’intensité et n’a plus le même sens) ; les enfants autistes présentent des difficultés accrues pour analyser les visages, ce qui aggrave le déficit social dont ils souffrent déjà. Tout l’accompagnement psycho-éducatif se voit ainsi complètement bouleversé ; le travail effectué jusque-là sur plusieurs mois (voire années) est anéanti (apprentissage des mimiques, des expressions faciales, décryptage des émotions). Chez certains adolescents autistes, la médiatisation mortifère renforce leur rigidité mentale, et amplifie les troubles anxieux déjà bien présents.

 

Christophe Leroy, docteur en biologie moléculaire et cellulaire, résume ainsi la gravité de la situation : « A l’âge où ils apprennent les émotions, la lecture, l’expression orale et écrite, le mouvement, l’équilibre, ils se retrouvent dans les cours de récréation muselés, parqués dans des cercles ou des carrés délimités, cloisonnés en intérieurs avec étouffoirs devant des enseignants miroirs. Maltraitance ? Sans aucun doute. Restent dominants la peur, l’angoisse, le stress et l’immobilisme qui semble la nouvelle ligne éditorialiste de ce gouvernement pour instruire et épanouir nos enfants. »[11]

 

L’autorité est vécue comme déshumanisée, robotisée, sous l’angle du contrôle, de la démesure, de la surveillance et de la punition, sans le pendant qui rend d’ordinaire seul acceptables les limites éducatives, à savoir la bienveillance, la tendresse et l’humanisation des rapports humains au travers des émotions. Et c’est sans compter sur l’intrusion de la police au sein des établissements scolaires, certains policiers étant postés armés à l’entrée des écoles et des collèges : quel conditionnement de terreur souhaite-t-on imprégner dans le psychisme des enfants ?

 

Voici par exemple le témoignage public d’une maman (de surcroît ancienne professeur de lettres classiques durant 16 ans) pour sa fille au collège, et qui reflète les témoignages que nous recevons ainsi que les déclarations des parents et des enfants en consultation :

« Les profs sont de plus en plus odieux, mis à part une minorité ; une prof a tout de même osé lui dire que ce n’était pas son masque qui l’empêchait de respirer, mais qu’elle ²avait un problème au cerveau², une autre l’a accusée d’être potentiellement responsable de la mort de sa famille, une autre prof saisit les copies avec une pince, pour les mettre en quarantaine dans un sac avant de les toucher…(…) L’infirmière du collège passe tous les 15 jours dans les classes pour rappeler aux élèves qu’ils peuvent tuer leurs grands-parents, et ne doivent pas faire de câlins en famille… »[12]

Cette mère relève différents actes de maltraitances à l’égard des enfants de la part du personnel enseignant, par exemple :

« Comment pouvez-vous tolérer qu’un élève se fasse exclure d’un cours parce qu’il a tenté à plusieurs reprises de respirer un peu en glissant le masque sous le nez ?

Comment pouvez-vous tolérer qu’un élève se fasse disputer et accuser de faire des histoires quand il se trouve avoir des vertiges à cause de l’hypoxie générée par le port du masque ? »[13]

 

Un autre exemple, parmi les nombreuses maltraitances qui semblent surgir au sein des établissements scolaires, de violence d’adultes envers les enfants et nous a été rapporté en témoignage direct est celui d’un professeur menaçant une élève de collège de lui faire un procès pour motif d’atteinte à la vie d’autrui, parce qu’elle avait enlevé son masque pour remettre un élastique de ses bagues d’orthodontie !

 

Ainsi, des adultes référents, censés rassurer et protéger les enfants, peuvent ainsi réagir de manière exacerbée, voire irrationnelle, perdant eux-mêmes leur discernement et leur propre sécurité de base.

 

 

Une condamnation de la tendresse et de l’empathie, un interdit implicite à l’altérité

 

La distanciation sociale et le port du masque obligatoires dans les établissements scolaires dès l’âge de 6 ans interdisent de fait le réconfort de l’enfant à l’école par la tendresse, laquelle devient un acte dangereux interdit et assimilé comme tel. La spontanéité des gestes est interdite, réprimée et punie. La tendresse même au sein de la famille est réprimandée dans la narration médiatique ; l’isolement social au sein des familles est encouragé, sous peine de chantage à la culpabilité : l’enfant est ainsi assimilé à un meurtrier s’il a embrassé spontanément ses grands-parents ![14]

 

La représentation de la maladie est en soi problématique, vue comme un ennemi étranger et invisible duquel on doit se protéger en s’éloignant d’autrui. Les enfants développent des angoisses en rapport à ce qu’ils touchent, et ce d’autant plus que le toucher est l’un des premiers sens mis à contribution dans la découverte du monde (rappelons que les bébés portent les objets à la bouche avant de les manipuler, pour découvrir le monde. Les enfants touchent le matériel, les jeux, les vêtements, et c’est un besoin primordial dans la constitution psychique du principe de réalité). Priver les enfants du toucher revient à les priver d’un accès sensoriel fondamental au monde qui les entoure, et est une grave maltraitance aux terribles conséquences.

 

L’accès aux émotions est rendu extrêmement problématique par le port du masque. Les enfants n’apprennent plus à lire correctement les émotions sur le visage de l’adulte, ce qui renforce des processus de perte des affects. Le retrait du masque chez les adultes entraîne de l’angoisse chez les enfants en bas âge, qui vivent dès lors le visage de l’adulte comme menaçant. L’autre est perçu comme un ennemi, ce qui grève lourdement le développement de l’altérité. Le rapport au corps, la perte d’accès à l’humanité ainsi que la confusion générale (cf. infra) entraînent des troubles du comportement et, pour certains enfants, une perte du sentiment de réalité de nature à engendrer également des troubles de nature psychotique.

Plus l’enfant est jeune, plus ce risque est aujourd’hui accru.

 

 

Une entrave au développement psycho-affectif, relationnel, psychomoteur et des régressions dans les apprentissages

 

A 6 ans, l’enfant n’a pas encore accédé au stade logique, et vit encore dans un monde fait de pensée magique. Son développement psycho-affectif et relationnel est aujourd’hui empêché (ex. : impossible de se rassurer par un sourire ou des expressions sur le visage de l’adulte autour).

 

Le psychologue du développement et universitaire américain Edward Tronick a démontré dans ses recherches (the « Still Face Experiment ») qu’un nourrisson est en recherche de partage constant avec sa mère, et qu’il se trouve en détresse psychique sérieuse face à l’absence d’interactions, ou encore l’inexpressivité d’un visage ou son impassibilité. Ceci a un impact direct grave sur son développement affectif et le lien d’attachement. L’enfant est sensible à trois éléments : les expressions faciales, les vocalisations et les postures corporelles. Le masque vient aujourd’hui entraver de fait ce que ce psychologue américain appelle les unités expressives fondamentales, c’est-à-dire la capacité pour l’enfant en bas âge de grandir sans épisodes de détresse face à l’inexpressivité du visage des adultes référents autour de lui. Le port du masque des personnes autour empêchant l’accès au sourire et aux traits du visage engendre de facto cette inexpressivité et compromet donc sérieusement le développement psychique des enfants en bas âge.

 

Dès l’âge de 4 à 6 semaines, les bébés esquissent des mouvements de lèvres et réagissent à leur environnement de cette façon pour lui montrer le plaisir qu’ils éprouvent d’interagir avec lui. Dispenser et voir un sourire a des effets positifs sur le bien-être, le développement et l’apprentissage[15]. Ce mécanisme trouve une explication au niveau neurologique depuis la découverte récente des « neurones miroir » ou neurones de l’empathie[16] permettant de se mettre à la place de l’autre et d’imiter ses comportements. Ces neurones seraient tout particulièrement sensibles au sourire.

 

Par la suppression du sourire derrière le masque s’effectue donc une neutralisation très importante de l’empathie chez l’adulte vis-à-vis de l’enfant mais aussi chez l’enfant vis-à-vis des adultes qui l’entourent. Cette empathie est nécessaire pour la prise de confiance dans les relations sociales et donc, en supprimant l’accès au sourire, le port du masque est très dommageable à l’épanouissement et au développement psycho-affectif des enfants.

 

La suppression du visage au travers des masques ainsi que les contraintes exercées sur les corps entraînent des régressions nettes dans le développement relationnel et intellectuel de l’enfant et une perte d’élan vital pour communiquer. Pour beaucoup d’enfants, la socialisation commence avec l’école, et la découverte des règles du vivre-ensemble, comme de l’autorité du maître. Quel est donc ce maître qui n’a pas d’identité, comment reconnaître son humeur, savoir s’il est gentil, ou humain ?

 

Il convient de noter que ce problème de reconnaissance concerne aussi les adultes, un maître d’école nous a témoigné qu’il confondait les mamans et avait rendu un enfant à une autre… Une psychologue a également confondu une maman avec une autre, en allant chercher l’enfant dans la salle d’attente. Ceci est un grave problème de protection des enfants, dont la sécurité est mise en danger.

 

Le langage est lié aux émotions, il existe un besoin de lire les expressions du visage, de la bouche et d’entendre de façon audible une voix et les émotions qui l’accompagne. Renoncer à cette forme de communication consistant à lire le langage et les signes sur le visage revient à renoncer à la communication non verbale et à ses subtilités, à l’ironie et à l’humour qui convoque les mimiques du visage, à l’analyse de la communication paradoxale… Quelle cohérence y a-t-il aujourd’hui avec le déploiement au sein des établissements de la langue des signes au nom de « l’inclusion » ?

 

De plus, couper l’accès à un organe de communication essentiel, diminue la réceptivité des autres.

 

Les enfants dépendent largement des expressions faciales pour comprendre et appréhender leur environnement : « Cacher la moitié inférieure du visage diminue la capacité à communiquer, interpréter et imiter les expressions de ceux avec lesquels nous sommes en contact. Les émotions positives deviennent moins reconnaissables et les émotions négatives sont amplifiées. Le mimétisme émotionnel, la contagion et l’émotivité en général sont réduits ainsi que les liens entre les enseignants et les étudiants, la cohésion de groupe et l’apprentissage – dont les émotions sont un moteur majeur. » [17]

 

Le développement de l’élocution est lourdement freiné, de même que celui de la lecture, lesquelles fonctionnent également par mimétisme des phonèmes sur le visage d’autrui.

 

Les professeurs témoignent des difficultés à se faire entendre au travers du masque, les enfants devenant plus agités en classe, n’ayant pas accès à une audibilité correcte dans les enseignements reçus.

 

Des régressions nettes de l’apprentissage scolaire de base (diction, audition, lecture) et des replis sur soi sont à craindre.

 

Dans de nombreuses maternelles, l’accès spontané aux jeux est interdit (crainte de contagion par les jouets), ce qui bloque le développement psychique et moteur des enfants en bas âge.

 

 

Une fragilisation majeure de l’autorité bienveillante/contenante et de la posture parentale

 

Le message dominant est fait d’angoisse sur l’avenir.

Les modèles sont des adultes tristes et obéissants, rendus vulnérables par l’incertitude sur la situation économique (ce qui fragilise par ricochet les enfants). La politique sanitaire actuelle fragilise en outre la posture parentale auprès des enfants, mettant les parents en situation d’enfants devant obéir, ce qui entraîne tout à la fois une impuissance parentale et une perte de repères pour les enfants[18].

 

Le pouvoir imaginaire et symbolique de l’autorité parentale est en chute libre, or rappelons-le, c’est d’abord l’autorité parentale qui rassure les enfants et leur permet de grandir dans un environnement affectif sécurisant pour eux.

 

Les parents manquent d’arguments, ne sont plus en mesure de promettre que « ça va finir », ne soutiennent pas forcément la narration médiatique dominante et monopolistique, et n’ont pas le temps de préparer les enfants face à la variabilité chronique des décisions politiques à « effet immédiat », annoncées brutalement.

 

Les parents sont donc mis dans l’impossibilité d’accompagner leurs enfants dans leurs représentations, de les guider et de les épargner. Ils sont à court d’arguments pour expliquer des situations que les enfants ne manquent pas de questionner avec leur bon sens.

 

 

 

Une perte de repères structurants et des discours paradoxaux

 

La situation entraîne une perte de repères vis-à-vis du monde adulte, vécu comme menaçant et incohérent. Par exemple, un enfant témoigne pour dire qu’il ne comprend pas pourquoi il peut aller en classe, mais ne peut plus jouer dans la rue avec ses copains comme avant.

 

Le paradoxe est également présent dans la collusion entre un discours mortifère d’adultes qui est adressé aux enfants, et des apprentissages à l’école de chansons fort surprenantes parlant d’un « virus extra-terrestre » ou guerrières, telles que « le covid on en viendra tous à bout », d’après les témoignages que nous recueillons.

 

Les précautions hygiénistes sont poussées à l’absurde : interdiction de se laver les mains dans certains établissements pour éviter de toucher au robinet, repli par groupes (interdiction de se mélanger entre classes lors de la récréation) etc.

 

L’école n’est plus le lieu de l’apprentissage de la socialisation, mais celui de l’apprentissage de la distanciation sociale. Elle n’est plus le lieu du vivre-ensemble mais celui du marquage de la méfiance de tous contre tous. Le lien social est très attaqué : les proches deviennent de potentiels ennemis, nous nageons dans les paradoxes éducatifs.

 

Les enfants vont-ils avoir envie de grandir pour appartenir au monde adulte tel que nous sommes en train de le leur présenter ? Ou vont-ils se déconnecter et se réfugier dans l’imaginaire en refusant de grandir, des sentiments de toute-puissance avec passages à l’acte, ou encore des idées délirantes avec déréalisation ? Sans compter l’augmentation du recours aux écrans, déjà bien problématique, ayant pour conséquences la fuite de la réalité et du lien social au sein même de l’espace familial.

 

Le paradoxe éducatif concerne également l’écologie, au regard de la contamination du milieu ambiant due au gel hydro-alcoolique, ainsi qu’aux déchets produits cette année (gants, masques etc.) à l’échelle de la planète, mais également le rapport à la nature : un virus est-il vraiment un ennemi extérieur à notre organisme qu’il faudrait combattre ? Doit-on réellement abattre des troupeaux entiers d’animaux porteurs d’un virus ou l’idée d’éradiquer un virus en tuant son porteur vivant relève-t-elle davantage d’une pensée primitive dangereuse de type psychotique ?

 

Les enfants sont aujourd’hui stigmatisés, alors que durant la première période de l’année 2020, ils étaient considérés comme inoffensifs. Le port du masque est vécu comme un geste arbitraire ; beaucoup se soumettent à des ordres vécus comme arbitraires pour « ne pas avoir de problème » sans comprendre le sens de ce qui leur est demandé. Dès qu’un enfant se gratte le nez, ou baisse son masque, il est contraint à l’isolement et/ou disputé.

 

Les enfants nagent enfin dans la confusion psychique face à des règles floues, changeantes, contradictoires, arbitraires et uniquement punitives. Ils se vivent comme « mauvais », puisqu’ils sont, selon les moments, punis de jeux collectifs, de cours de récréations ; les sorties scolaires peuvent être annulées, les toboggans fermés et quid de l’accès aux bibliothèques ?

 

 

 

Il est urgent de retrouver la raison…

 

Si l’on reprend ces éléments du point de vue de la thérapeutique, dans le cas qui nous intéresse il s’agit d’un traitement préventif, c’est ainsi que nous est présenté le port du masque par les enfants et leur distanciation en milieu scolaire, il y a lieu, comme pour tout traitement, y compris préventif, d’évaluer son rapport risques/bénéfices.

 

Rappelons tout d’abord quel est l’objectif direct cherché actuellement par ce traitement préventif (le « bénéfice ») : diminuer la circulation du virus SARS-Cov-2 (ou COVID-19 virus) dans la population scolaire et par conséquence dans la population générale, c’est-à-dire en pratique, le nombre de personnes contaminées. De la réussite de cet objectif dépendraient des objectifs secondaires comme la diminution du nombre de patients hospitalisés et surtout celui des formes graves admises en service de réanimation, ainsi que la mortalité due à cette maladie, un lien effectivement probable du point de vue épidémiologique, encore qu’un lien de temporalité (la diminution du nombre de malades symptomatiques après ces mesures) n’implique pas de lui-même un lien de causalité et qu’il faudrait étayer ce dernier par d’autres arguments dans une méthodologie adéquate.

 

Cet abord de la prévention en milieu scolaire (le port du masque et la distanciation sociale rebaptisée physique) ne l’envisage que d’un point de vue passif, une sorte de ligne Maginot contre le virus, sans que soient réellement prises en compte les capacités de défense propres à chaque individu, en dehors, et ceci de manière paradoxale, de celles, affaiblies, des personnes « fragiles ». Ce qui vient d’ailleurs confirmer l’évidence : les défenses immunitaires personnelles d’un être humain jouent un rôle majeur pour contrer le développement d’une maladie infectieuse. Les grandes difficultés de traitement curatif ou préventif des infections des patients souffrant de déficience immunitaire congénitale ou acquise en sont la preuve a contrario.

 

Il est généralement admis avec de fortes présomptions scientifiques à l’appui, tant historiques qu’actuelles, que de nombreux facteurs qui ont été développés auparavant dans cet article interviennent dans l’état des défenses immunitaires propres à chaque individu à un moment donné de sa vie, à côté de caractéristiques constitutionnelles initiales ou de maladies chroniques. C’est par exemple, et quel que soit l’âge, l’hygiène de vie (air respiré, lumière naturelle, espace vital, activité physique, cadre de vie, rythmes circadiens tels que veille-sommeil, activités scolaires ou professionnelles et leurs productions, etc., tous ces éléments étant fortement perturbés par la vie en confinement), l’alimentation et les conditions des repas, enfin et tout particulièrement l’importance de l’état de son humeur psychique. De nombreuses études ont montré qu’une humeur dépressive (a fortiori une dépression), de même qu’une anxiété chronique, diminuent les défenses immunitaires de celui qui en souffre. Les facteurs sociaux jouent un grand rôle dans ces états psychiques, et la cohésion du groupe ainsi que la qualité des relations affectives avec l’entourage sont des éléments importants dans leur prévention ou leur traitement. Pour les plus jeunes, qui ont moins de moyens de prise de distance émotionnelle que les adultes, le port du masque, la distance sociale et même le confinement vont à l’évidence, au regard des éléments développés plus haut, à l’encontre des éléments favorables au développement d’une bonne immunité personnelle.

 

Pour en revenir plus précisément au port du masque en milieu scolaire, que peut-on en attendre sur le plan de la contamination ? Sa seule véritable action est de limiter la quantité de postillons et autres particules émises par la bouche et le nez. Son but n’est pas de protéger de ces particules celui qui le porte mais l’espace proche qui l’entoure : le masque chirurgical protège le champ opératoire, pas le chirurgien. Dans le meilleur des cas le masque porté par les enfants ne peut que limiter en partie la contamination entre eux durant le temps scolaire. La distance physique imposée (qui devient ainsi de fait une distance sociale) peut effectivement augmenter cette limitation de la contamination, mais n’importe quel enfant de l’école primaire peut s’interroger et poser des questions à ses parents sur ce qu’il observe. Des questions comme : pourquoi dans les transports publics cette distance physique n’est-elle plus nécessaire depuis que le port du masque est obligatoire pour les adultes ? Ou bien : pourquoi les deux ne sont-ils obligatoires qu’à l’école ? La situation scolaire est-elle bien plus dangereuse que n’importe quelle autre de sa vie quotidienne (puisqu’en dehors de l’école, comme on peut le constater de visu, une partie des enfants continue de jouer et de parler normalement entre eux) ? Et si l’école est effectivement dangereuse pourquoi continue-t-on à l’y envoyer ? Que répondriez-vous à la place des parents ?

 

Comme aucune évaluation sérieuse de ces actions « anti-contamination-diffusion du virus » ne semble avoir été faite, ils sont bien en peine pour répondre à des questions qu’eux-mêmes se posent, ce qui nous renvoie à la baisse de la confiance des enfants dans le rôle protecteur parental exposée plus haut. Il en est de même dans les relations des enfants avec les adultes qui les enseignent, quand ne se sont pas installés des sentiments de défiance et de culpabilité bien plus toxiques tels que décrits supra dans cet article. Actuellement, le sentiment de culpabilité (et pas seulement de responsabilité pour plagier certaines anciennes réponses de « décideurs » lors d’affaires tragiques antérieures) est d’ailleurs assez général chez les enfants, sans qu’ils comprennent ce qu’ils ont pu faire de mal, surtout les plus jeunes, et il le reportent sur les messages culpabilisant de certains adultes : les petites incartades au port du masque, les jeux ou discussions entre eux, etc., qu’ils ne peuvent s’empêcher de faire, comme des enfants qu’ils sont. La mise en cause de leur responsabilité dans le risque mortel qu’ils feraient courir à leurs grands-parents ou autres personnes fragiles proches est particulièrement culpabilisante, alors que les données qui nous sont transmises sur ces voies de contamination par les enfants sont très parcellaires et contradictoires.

 

Au bout du compte cette diminution possible mais non vérifiée (ni humainement vérifiable) de la contamination entre enfants durant les heures scolaires est très probablement quantité négligeable dans la diffusion des vagues épidémiques actuelles de COVID 19. Les effets indésirables de cette prévention constatés lors de l’utilisation du port du masque et la distance entre enfants en milieu scolaire (et plus globalement, l’anxiété généralisée qui les accompagne), c’est-à-dire les « risques » du rapport « risques/bénéfices » sont donc bien présents et importants. Ils apparaissent ainsi prépondérants sur les « bénéfices », ce qui nécessiterait une réévaluation de ce rapport, un traitement, qu’il soit préventif ou curatif, ne pouvant être évalué que par son résultat clinique global et non sur celui d’une seule partie de ses effets. Cette réévaluation pourrait permettre un réexamen des mesures sanitaires en cours en milieu scolaire.

 

Un autre élément de prévention lors d’une épidémie, dont on entend parler fréquemment, est l’acquisition d’un taux suffisant de personnes immunisées au sein d’une population pour arrêter la propagation du virus en son sein et ainsi protéger également ceux qui n’ont pas encore été contaminés. En ce qui concerne ce nouveau virus, ce taux ne peut actuellement qu’être estimé en fonction des épidémies antérieures par d’autres virus plus ou moins proches de celui-ci. Quel qu’il soit, il ne semble pas atteint jusqu’à présent dans la plupart des populations mondiales, au vu de la pandémie en cours. Cette immunité de groupe ne peut être acquise que par un nombre suffisant d’individus immunisés après contamination par le virus circulant entre les membres de ce groupe. On comprend dans ce cas l’importance de l’immunité personnelle de chaque membre de ce groupe et de l’intérêt qu’elle soit la meilleure possible. La stratégie de limitation de la diffusion d’un virus ne peut que retarder l’acquisition d’une immunité collective plutôt que mettre fin à l’épidémie. Son intérêt est plutôt d’étaler l’évolution de celle-ci afin que les capacités de soins disponibles ne soient pas dépassées en cas de pic, ce que l’on peut comprendre.

 

Ce n’est pas la première fois dans l’histoire des épidémies à transmission interhumaine que nous sommes confrontés à une telle situation et nous le sommes même encore actuellement pour d’autres agents infectieux que le COVID 19. Pour mémoire, citons en trois cas, dus à différentes sortes d’agents infectieux :

 

  1. Celui de la varicelle, due à un virus, qui sévissait sous forme d’épidémies à renforcements saisonniers. Celle-ci était très contagieuse dans la population enfantine, quasi exclusivement sous des formes peu symptomatiques ou relativement bénignes. Les formes graves, potentiellement mortelles, ne se voyaient que chez les enfants immunodéprimés (en cas de leucémie par exemple). La stratégie préventive consistait alors, dès qu’une épidémie de varicelle débutait, à protéger ces quelques malheureux enfants en les mettant au vert dans un milieu sans contact avec d’autres enfants, les grands-parents par exemple, avec scolarité à distance. Il n’était pas question de freiner la diffusion du virus mais au contraire de favoriser celle-ci dans l’entourage de l’enfant concerné, comme par exemple chez ses frères et sœurs, afin qu’ils constituent une barrière efficace pour son retour. Les enfants « boucliers » se sentaient ainsi valorisés par leur rôle après qu’on leur avait expliqué les raisons de l’éloignement de l’enfant malade.

 

  1. Autre maladie : la coqueluche, due à une bactérie. Pas si anodine que cela chez l’enfant, elle reste très dangereuse chez le nouveau-né. La stratégie actuelle est donc d’établir une barrière sanitaire autour de lui, en vérifiant l’état d’immunité de toutes les personnes qui vont être amenées à s’en occuper pendant ses premiers mois de vie.

 

  1. Troisième cas, celui de la toxoplasmose, qui est une parasitose. L’infection durant l’enfance passe le plus souvent inaperçue alors que pendant la grossesse elle aboutit fréquemment à des malformations graves, voire la mort du fœtus. Là encore la stratégie consiste à favoriser l’acquisition d’une immunité par l’absence de mesures empêchant la contamination spontanée par le toxoplasme à une période de la vie où elle est sans conséquence : l’enfance (sauf en cas de déficit immunitaire, bien évidemment), voire à la favoriser par le contact avec un des animaux transmettant le parasite et que les enfants adorent caresser : le chat.

 

Dans ces trois situations, la stratégie adoptée est celle d’une protection individuelle des personnes susceptibles de contracter une forme grave de la maladie, tout en favorisant l’acquisition d’une barrière immunitaire collective capable de les protéger en remplacement de cette protection individuelle qui ne peut être que provisoire pour de multiples raisons. Encore faut-il réduire le plus possible les effets indésirables de ces mesures provisoires et, lorsque c’est possible, demander aux personnes concernées leur avis sur ce qu’elles souhaitent (comme par exemple des grands-parents en institution par rapport au contact avec leurs petits-enfants pour l’épidémie actuelle). C’est sous cet angle que pourrait être considérée la protection des enseignants et autres professionnels de l’enfance, qui prennent probablement moins de risques avec les enfants qu’ils côtoient durant leur activité professionnelle, qu’en croisant sur le trottoir quelqu’un en plein effort de course à pied sans masque.

 

Pour résumer ces paragraphes, il est souhaitable de se demander si les mesures sanitaires actuelles concernant les enfants en milieux scolaire et autres ne relèvent pas d’un hygiénisme plus du registre de la phobie que de l’hygiène (et l’on commence à découvrir le rôle de la nosophobie des microbes dans les maladies allergiques) ainsi que d’un scientisme plutôt que d’une médecine clinique dans ses composantes somatique et psychologique.

 

Il est urgent de retrouver la raison et de formuler clairement les questions posées par cette épidémie si l’on veut avoir la possibilité d’y trouver des réponses adéquates à la situation qu’elle nous impose, sans avoir à l’aggraver par nos actions, comme le veut toute thérapeutique bien comprise.

 

 

Conclusion

 

Notre relevé clinique est très alarmant, et signale une politique sanitaire ne souffrant d’aucune contestation dans ses certitudes, mais qui semble très déconnectée du réel vécu et des troubles psychiques et physiologiques graves et sérieux qu’elle engendre sur la population en général, et les enfants en particulier.

 

« Maintenant on ne va plus à l’école pour travailler mais pour se faire gronder » est devenu un discours récurrent entendu dans nos consultations. Bientôt, tous les enfants seront traumatisés d’aller à l’école et ne souhaiteront plus grandir, puisqu’ils ressentent une hostilité franche à leur égard de la part du monde adulte. La souffrance psychique et les troubles associés chez les enfants sont par conséquent en pleine « explosion »[19].

 

L’enfance est aujourd’hui utilisée comme un champ expérimental hasardeux notamment de techniques manipulatoires institutionnalisées (cf. BVA nudge units supra), où la violence d’un monde adulte régi par l’angoisse focalisée sur la mort et la maladie fait effraction traumatique dans le monde de l’enfance, lui supprimant de façon totalitaire et abusive le droit à une autorité contenante, à une structure sécurisante favorisant les apprentissages, lui volant son innocence, sa joie de vivre et sa sérénité.

 

Il serait confortable de se reposer sur la capacité d’adaptation et de résilience des enfants face aux maltraitances, mais cela ne devrait en aucun cas nous permettre de faire l’économie d’un positionnement professionnel.

 

C’est pourquoi nous appelons les professionnels de l’enfance en particulier, et les adultes en général, à se manifester publiquement avec discernement, responsabilité et bienveillance, pour faire barrage à cette maltraitance systémique, aider à promouvoir une approche raisonnable et mesurée, et garantir ainsi la protection des enfants du peuple de France.

 

 

Références complémentaires (non exhaustives)

 

« Le droit de chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé », par Marianne Moliner-Dubost (maître de conférences)

Port du masque : le parcours du combattant d’un collégien asthmatique, décrivant les railleries et l’isolement subi par un collégien, vivant désormais un calvaire dans ses activités scolaires ; la mère ayant insisté pour la reprise des cours de l’enfant, a subi une garde à vue de 8 heures.

Témoignage : au collège, le droit à respirer de l’air pur est relégué aux toilettes

Masked education? The benefits and burdens of wearing face masks in schools during the current Corona pandemic, Trends Neurosci Educ. 2020 Sep.; 20, 11 août 2020

Le port obligatoire du masque pour les enfants, c’est de la maltraitance !, 21 Août 2020, par les docteurs G. Delépine, chirurgien oncologue et N. Delépine, pédiatre cancérologue.

 

 

Signataires

Laurence Rasmussen-Amigues, psychologue clinicienne

Karine Amistani, psychologue clinicienne

Ariane Bilheran, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie

Marie Claude Bonnetto, psycho-praticienne

Sandra Brot, psychologue clinicienne

Régis Brunod, pédiatre et pédopsychiatre

Valérie Chénard, psychologue sociale et du travail

Isabel Dousset, psychopédagogue

Catherine Frade psychologue et psychopathologue du travail, docteur en pharmacie, ancienne présidente de l’association EMDR France

Laetitia Guias, psychologue du travail

Marie-Laurence Hercenberg, psychologue clinicienne

Stéphanie Jacques, psychologue clinicienne

Amandine Lafargue, psychologue clinicienne, psychologue sociale et des organisations du travail, psychothérapeute et psychanalyste

Virginia Leclercq, psychanalyste

Laurence Leroy, psychologue clinicienne

Carole Mary, psycho-praticienne et infirmière

Yoanna Micoud, psychologue clinicienne

Consuelo Palacios, psychologue clinicienne

Gwenaëlle Persiaux, psychologue clinicienne

Amandine Potier, psychologue clinicienne

Marie-Catherine Thevenet, psychologue clinicienne et psychanalyste

Isabelle Torisi, psychanalyste

 

 

Cet article est proposé pour publication en première instance à France Soir ainsi qu’à Reinfocovid.

[1] Ces troubles de nature phobique sont à relever également chez des enseignants dans nos consultations, certains étant en arrêt de travail pour cela, d’autres souhaitant démissionner et ne se sentant plus en capacité de transmettre de façon sereine dans de telles conditions.

[2] https://www.facebook.com/watch/?v=317319673026731

[3] The effects of social deprivation on adolescent development and mental health, The Lancet Child & Adolescent Health, Volume 4, Issue 8, 1 Août 2020.

[4] Baumeister RF Leary MR. The need to belong: desire for interpersonal attachments as a fundamental human motivation.Psychol Bull. 1995 ; 117 : 497-529

Hawkley LC, Cacioppo JT. Loneliness matters: a theoretical and empirical review of consequences and mechanisms. Ann Behav Med. 2010; 40: 218-227

Mask mandates may affect a child’s emotional, intellectual development, Dr Mary Gillis, 23 Juillet 2020.

[5] https://up-magazine.info/le-vivant/sciences/65177-la-covid-19-nest-pas-une-maladie-qui-concerne-les-enfants/

[6] Chen Y, Zhou Z, Min W. Mitochondria, Oxidative Stress and Innate Immunity. Front Physiol 2018 ;9 :1487. Doi :10.3389/fphys.2018.01487

[7] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/332448/WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf

[8] https://www.londonneurology.com/dr-margareta-griesz-brisson

Founder and Medical Director of The London Neurology & Pain Clinic Ltd, Specialized Clinic exclusively on Physiology, Neurotoxicology and Primary Prevention Medicolegal Expert in the USA, UK, Germany, Switzerland, Norway. Ce manque d’oxygène dû au port du masque étant qualifié de « fake news », nous souhaitons rappeler que cela contredit les observations cliniques de bon sens et les retours faits notamment par les enfants et les sportifs. Demandons donc aux sportifs s’ils obtiennent les mêmes résultats en s’entraînant avec un masque ou non, et cela permettra de valider par l’expérience les bienfondés de ces assertions théoriques.

Bientôt, nous devrons également argumenter sur les raisons pour lesquelles il ne faut pas arroser les plantes avec du pétrole !

[9] http://www.francesoir.fr/societe-sante/les-gestes-barrieres-les-mains-oui-les-masques-vraiment-moins

[10] https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200512.OBS28723/une-fiche-invitant-a-signaler-les-propos-inacceptables-des-eleves-sur-le-covid-agace-les-profs.html

[11] https://unpeudairfrais.org/le-port-du-masque-a-nos-enfants-de-6-11-ans-est-il-justifie-reinfocovid/

[12] https://m.facebook.com/100000304937380/posts/3620330454653750/?d=n

[13] https://m.facebook.com/100000304937380/posts/3624932354193560/?d=n

[14] Le gouvernement s’est doté institutionnellement d’une unité d’experts en sciences comportementales (BVA nudge unit au cœur même de Matignon) pour la campagne gouvernementale. Le nudge signifiant coup de pouce en anglais est une théorie d’économie comportementale mise de Richard H. Thaler et par Cass R. Sustein (2008 « Nudge. La méthode douce pour inspirer la bonne décision »). Aussi appelé manipulation douce, le nudge exploite nos réflexes en les bousculant à l’aide de biais cognitifs tels que l’aversion à la perte, l’émotion, la réciprocité, l’effet de groupe, les comptes mentaux ou les émotions. Cet outil permet de modifier inconsciemment le comportement des gens pour parvenir à un comportement souhaité.

France culture a dédié une émission sur cette gestion manipulatrice de la crise sanitaire. Les enfants sont donc confrontés massivement au matraquage de ces messages de campagne de communication manipulant nos biais cognitifs pour condamner les gestes les plus élémentaires de tendresse et d’empathie. https://www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/le-nudge-et-le-comportementalisme

[15] https://www.caminteresse.fr/psychologie/le-sourire-un-langage-subtil-et-universel-11114950/

[16] https://sensoridys.fr/videos/les-neurones-miroirs/

[17] Mask mandates may affect a child’s emotional, intellectual development, Dr. Mary Gillis, 23 juillet 2020. Young children especially rely on facial expressions to understand situations.

[18] Nous renvoyons à l’article de Laurence Leroy, « Fragilisation de la position parentale dans l’exercice de son autorité et ²syndrome d’aliénation² ».

http://www.arianebilheran.com/post/fragilisation-de-la-position-parentale-dans-l-exercice-de-son-autorite-et-syndrome-d-alienation

[19] « Dans le nord-est de Paris, on constate un doublement des tentatives de suicide chez les mineurs de moins de 15 ans par rapport à l’année dernière (…). Depuis la rentrée de septembre, un enfant de moins de 15 ans arrive ainsi presque chaque jour aux urgences de Robert-Debré pour une tentative de suicide, contre environ un tous les trois jours un an avant ».

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/26/a-l-hopital-robert-debre-les-soignants-face-a-l-explosion-des-troubles-psychiques-chez-les-enfants_6061143_3244.html

Compte tenu de toutes les conséquences de l’article de Corman-Drosten [2]pour les sociétés du monde entier, ce test ayant été recommandé en l’état par l’OMS, un groupe de chercheurs indépendants a réalisé un examen point par point de ladite publication dans lequel 1) tous les éléments de la conception du test présenté ont été vérifiés par recoupement, 2) les recommandations du protocole RT-qPCR ont été évaluées par rapport aux bonnes pratiques de laboratoire et 3) les paramètres ont été examinés par rapport à la littérature scientifique pertinente couvrant le domaine.

Cet examen externe par les pairs du test RT-PCR révèle 10 failles scientifiques majeures au niveau moléculaire et méthodologique.

Le premier et principal problème est que le nouveau Coronavirus SARS-CoV-2 (dans la publication nommé 2019-nCoV et en février 2020 nommé SARS-CoV-2 par un consortium international d’experts en virus) est basé sur des séquences in silico (théoriques), fournies par un laboratoire Chinois, car à l’époque ni le matériel de contrôle du SARS-CoV-2 infectieux (« vivant ») ou inactivé ni l’ARN génomique isolé du virus n’étaient disponibles pour les auteurs. Ainsi, une conception reposant uniquement sur des parents génétiques proches ne remplit pas l’objectif d’un « test de diagnostic robuste » car la réactivité croisée et donc les résultats faussement positifs se produiront inévitablement. La validation n’a été effectuée qu’en ce qui concerne les séquences in silico (théoriques) et en laboratoire, et non comme cela est nécessaire pour les diagnostics in vitro avec de l’ARN viral génomique isolé. Ce fait n’a pas changé, même après 10 mois d’introduction du test dans les diagnostics de routine.

Il existe de nombreuses autres erreurs scientifiques graves concernant la conception biomoléculaire des amorces, la méthode PCR problématique et insuffisante, la validation moléculaire absente du test décrites dans le document de Corman-Drosten, qui sont examinées en détail. Cette analyse démontre qu’un grand nombre de résultats faux positifs sont générés par ce test, même dans des conditions de laboratoire contrôlées, ce qui le rend totalement inadapté en tant que méthode fiable de dépistage du virus pour des populations entières dans une pandémie en cours.

Ainsi, ni le test présenté ni le manuscrit lui-même ne remplissent les conditions d’une publication scientifique acceptable. En outre, de graves conflits d’intérêts des auteurs ne sont pas mentionnés. Enfin, le délai très court entre la soumission et l’acceptation de la publication (24 heures) signifie qu’un processus systématique d’examen par les pairs n’a pas été effectué pour cette publication, ou qu’il a été de mauvaise qualité.

Compte tenu des implications de grande envergure, notamment les mesures de quarantaine, les fermetures, les couvre-feux et les répercussions sur l’éducation, les auteurs de cette analyse demande que ce document soit immédiatement rétracté.

 

A Retenir

  • Le test inadapté en tant qu’outil de diagnostic spécifique pour identifier le virus SRAS-CoV-2
  • Le test ne peut pas faire la distinction entre le virus entier (infectieux) et les fragments viraux. Par conséquent, le test ne peut pas être utilisé pour faire des déductions sur la présence d’une infection.
  • Les preuves irréfutables présentée par les auteurs rendent le test PCR du SRAS-Cov-2 inutile.

 

Références

[1] https://cormandrostenreview.com/report/

[2] https://doi.org/10.2807/1560-7917.ES.2020.25.3.2000045