Invité : Frédéric Pierru – Politiste et sociologue, chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS – Ceraps – Lille-II)

Sujet : « Soignants suspendus, autopsie d’une erreur » – Le Monde Diplomatique – Fév. 2024

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anesthésiste Réanimateur

Discutants : Dr Philippe De Chazournes – de médecin du doute à patient expert ; Dr Carole Fouché – Biologiste médicale, enseignant-chercheur

Bande annonce:

Invitée : Viviane Cuendet – patiente experte et citoyenne engagée Suisse

Sujet : À la recherche et évolution de données fiables post-Covid Suisse : Mission impossible ❓

Animateur : Eric Ménat – Médecin généraliste

Discutant : Louis Fouché – Médecin Anesthésiste-Réanimateur et Hélène Banoun

Bande annonce:

Sujet : Analyse critique sur l’étude française du 02/01/24 sur l’hydroxychloroquine

Invités :
– Emmaunelle Darles – Enseignante chercheuse
Vincent Pavan – Enseignant chercheur en mathématiques
– Xavier Azalbert – Entrepreneur et mathématicien de formation

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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Invitée : Franco Fracassi – journaliste indépendant italien

Sujet : les laboratoires biolabs en Italie

Discutante : Hélène Banoun

Animateur : Louis Fouché

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Etat art masques automne 2023

Etat des lieux scientifique sur l’utilité et l’innocuité du port du masque facial pour la prévention du Sars-Cov2 en population générale.

Dr Carole Cassagne, PharmD, PhD; Dr Louis Fouché, MD,
Contributeurs au Conseil Scientifique Indépendant1. Aucun conflit d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, assurantielle, biomédicale ou vaccinale à déclarer.

 

Résumé:

La synthèse des données fournies met en avant plusieurs points clés concernant l’utilisation des masques en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, notamment dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Voici les principaux éléments issus des documents que vous avez partagés :

  1. Efficacité des Masques :
    • Plus de 150 études soulignent l’inefficacité des masques en population générale pour freiner la contagion virale du SARS-CoV-2.
    • Les masques chirurgicaux n’offrent pas une filtration adéquate des particules virales, notamment celles de taille submicronique.
    • Les masques de protection respiratoire (FFP) sont destinés principalement aux professionnels exposés à des particules potentiellement nocives.
  2. Effets Potentiellement Néfastes :
    • Le port prolongé du masque peut entraîner des conséquences physiques et psychologiques, telles que le syndrome d’épuisement induit par le masque.
    • Des études mettent en lumière une augmentation significative de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) inhérente au port du masque, pouvant avoir des implications pour la santé.
    • Des masques contenant des substances potentiellement toxiques, comme le graphène, ont été retirés du marché en raison de préoccupations pour la santé.
  3. Études et Méta-Analyses :
    • Des méta-analyses, dont celle de Cochrane, concluent à l’absence de preuve démontrant l’efficacité du port du masque chirurgical ou N95 dans la prévention de la contagion à SARS-CoV-2.
    • Des études, comme celle au Danemark (étude Danmask), indiquent une absence de réduction significative du taux d’infection chez les personnes portant des masques chirurgicaux.
  4. Risques de Contamination :
    • Les masques peuvent être porteurs de bactéries et de champignons, potentiellement contaminant les utilisateurs.
    • De multiples données montrent une augmentation de la capnie et une baisse de l’oxygène sanguin significatives et inacceptable chez les porteurs de masques.
    • Les pratiques non conformes, telles que le port prolongé du masque sans respecter les normes de sécurité, peuvent accroître le risque de contamination.
  5. Appel à la Prudence :
    • L’ensemble des données remet en question l’obligation généralisée du port du masque en population générale, en particulier chez les enfants.
    • Des inquiétudes sont soulevées quant au respect des principes éthiques, notamment en ce qui concerne l’application de mesures non éprouvées sur une population saine et non consentante.

En conclusion, la synthèse des données suggère une balance bénéfice-risque défavorable pour le port généralisé des masques en population générale, mettant en avant des préoccupations liées à l’inefficacité perçue et aux potentiels effets néfastes sur la santé. Il est recommandé d’examiner attentivement les preuves scientifiques et de maintenir un équilibre entre les mesures de prévention et les potentiels risques associés.

 

Article:

Les autorités sanitaires à travers le monde ont imposé une obligation du port du masque facial dans les lieux publics, les écoles, les rues, les magasins, et tous les services de soins pour espérer endiguer la contagion liée au SARS-Cov 2. Le masque est devenu bien plus qu’une mesure non pharmaceutique parmi d’autres proposée pour freiner la transmission virale. Il est devenu, sans doute, le symbole de l’épidémie, l’objectivation de la présence d’un virus invisible. Mais a-t ’il le moindre effet sur la transmission virale et est-il vraiment sans danger ?

Nous ne traiterons pas dans cet article des cas particuliers des patients porteurs de maladies sévères ou profondément immunodéprimés. Leur singularité échappe aux résultats formulés en population générale par les études scientifiques. Le masque pour ces patients en tant que thérapeutique préventive d’une infection respiratoire doit être discuté individuellement au cours d’une consultation médicale. Une information claire, loyale et appropriée permettra une balance individualisée des bénéfices et des risques.

Les contributeurs au CSI ont rédigé et publié de manière collégiale, et sans conflit d’intérêt, plusieurs articles de synthèse sur le sujet à retrouver sur les liens en note.1 Les études scientifiques ont permis d’apporter certaines réponses aux questions d’efficacité, d’innocuité, et de rapport bénéfice-risque, liées à cette mesure non pharmaceutique. Leurs conclusions sont sans appel. Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace pour freiner la contagion virale, et qu’il peut être même néfaste.2

Il existe différents types de masques :

  • Masques chirurgicaux: dispositifs médicaux répondant à la norme NF EN 14683, qui assure l’efficacité de filtration bactérienne. Le test de filtration bactérienne consiste à exposer le masque à un aérosol de Staphylococcus aureus de 3 µm de diamètre et à dénombrer le nombre de ces bactéries qui ont réussi à passer au travers.3 A notre connaissance, cette norme ne teste pas l’efficacité de filtration pour des virus. La fuite au visage est importante.4 Selon L’INRS, “ils n’empêchent pas l’inhalation des particules” et ne filtrent pas les aérosols de taille submicronique.

  • Les masques alternatifs, généralement en textile, dont l’ANSM recommande une qualité de filtration au moins supérieure à 70 % pour les particules de 3 µm.

 

  • Rappelons que les virus Sars-cov-2 présentent un diamètre de 60 à 140 nm, soit environ 10 à 100 fois plus petit que la qualité de filtration recommandée. Selon l’avis de l’ANSM ces masques doivent avoir une étanchéité parfaite sur les côtés (ce qui n’a bien évidemment jamais été le cas)1 et doivent être utilisés dans le plus strict respect des gestes barrières (signant l’aveu de leur inefficacité).

  • Les masques de protection respiratoire considérés comme des EPI (équipement de protection individuel) consistent dans les masques FFP (1 à 3 soumis à la norme NF EN149 (ou N95 des autres pays). Ces masques sont habituellement réservés aux professionnels exposés à des poussières ou des particules (BTP, métallurgistes, menuisiers). Ils arrêtent théoriquement de 78% à 97% des particules. Cette efficacité est mesurée avec un aérosol de 0.6 micron de diamètre moyen (particules de 0.01 à 1 micron). Depuis 2009, la norme implique également un contrôle du pourcentage de fuite allant de 22% (FFP1) à 2% (FFP3). Selon l’INRS, les mécanismes de filtration étant identiques pour les aérosols d’origine biologique ou chimique, les résultats chimiques sont donc extrapolés aux aérosols biologiques2.

La littérature scientifique tâchant de justifier l’emploi des masques émet des conclusions souvent ténues ou contradictoires. Par exemple, dans un article3 concluant que le port du masque prévient l’émission de gouttelette et d’aérosol contenant du Sars-cov-2, la lecture attentive montrait que seuls 3 et 4 sur 10 des patients positifs au Sars-cov-2 ne portant pas de masque expiraient des gouttelettes et des aérosols positifs en PCR pour le virus (ce qui ne préjuge pas de leur infectiosité, car cela peut-être des particules non-infectieuses). Aucun virus n’a été détecté dans les gouttelettes ou les aérosols exhalés par les patients ne toussant ou n’éternuant pas. La vraie conclusion est donc que les patients asymptomatiques n’exhalent vraisemblablement aucun virus détectable par PCR. Et parmi les patients symptomatiques, seuls 30 à 40 % exhalent par toux ou éternuements des particules virales, dont il reste encore à prouver qu’elles puissent être infectieuses…

En revanche, la littérature montrant l’absence de bénéfice est abondante malgré les obstacles éditoriaux manifestes que rencontrent leurs auteurs. La plus grosse méta analyse sur le sujet a d’ailleurs été assortie à posteriori d’une mise en garde spécifique par l’éditeur en chef, pour ne pas faire conclure aux lecteurs que l’étude montrerait l’inefficacité des masques. Ce qu’elle montre très clairement ! Il existe donc une censure ou tout au moins une pression sur les conclusions des articles scientifiques allant à l’encontre de la doxa officielle. Malgré ce phénomène, les résultats scientifiques sont accablants. Ainsi la méta-analyse Cochrane, censée représenter le plus haut niveau de preuve, conduite par Jefferson et al.4, a montré de manière nette qu’il n’y avait aucune preuve permettant de conclure que le port du masque chirurgical, ou du masque N95, était différent du non port de masque dans la prévention de la contagion à Sars-Cov-2.

4 Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses, Jefferson et al, cochrane Library, 2023, January, https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/full

L’étude Danmask, conduite au Danemark par Bungaard et al.,1 a enrôlé environ 6000 adultes dans deux groupes, masqués et non masqués, et a constaté que le port des masques chirurgicaux n’a pas réduit significativement le taux d’infection par le SARS-CoV-2 à un mois. Le masque ne constituait donc pas une mesure susceptible de protéger son porteur. Une gigantesque étude de cohorte espagnole sur près de 600 000 enfants âgés de 3 à 11 ans en milieu scolaire a montré que ceux portant des masques n’avaient pas plus ou moins d’infection à Sars-Cov2 que ceux sans masque. Elle concluait que l’obligation des masques en milieu scolaire était sans effet sur la transmission ou l’incidence du Covid.2

Une autre méta analyse de 2017 regroupant 11 revues et 28 essais randomisés pour un total d’environ 26 000 patients, conclut que le masque chirurgical, FFP2 ou artisanal n’a pas d’effet significatif sur la transmission des infections respiratoires virales en population générale. L’utilisation des masques dans le contexte familial avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.3

Dans un contexte de très grande pression politique et économique sur les choix éditoriaux des revues scientifiques, certaines méta analyses de revue de la littérature ont même conclu à l’envers de leurs résultats. Ainsi l’étude de Saunders tend à montrer que l’hygiène des mains a eu un effet protecteur important sur la transmission virale mais que l’utilisation du masque n’a pas eu d’effet protecteur significatif, mais conclut derechef qu’il faut poursuivre les mesures pour une future pandémie, mêlant dans le même sac deux résultats divergents.4

Reste le contexte particulier du soin où des preuves plus solides de l’impact du port du masque chirurgical sur la contagion des maladies respiratoires virales sont nécessaires. La nuance à cet endroit doit être gardée. Le masque, chez les porteurs symptomatiques d’une infection respiratoire (toux ou éternuements), en vue de diminuer la transmission, pourrait être une indication résiduelle.

Si aucun bénéfice n’est clairement établi sur le port du masque en population générale, de nombreuses études pointent du doigt les dommages potentiels liés au port du masque. Nous exclurons les risques psychologiques, sociaux, économiques, sociétaux et éducationnels. C’est une évidence déjà maintes fois démontrée que le port du masque dans les lieux d’enseignement a été à l’origine au cours de ces trois dernières années de dommages considérables. La synthèse du collectif de Santé pédiatrique et des Mamans louves regroupe de nombreux arguments et constats qui doivent être connus des citoyens et des décideurs.5

D’un point de vue strictement physiologique, la fonction respiratoire peut être trivialement résumée à deux objectifs: échanger les gaz respiratoires, O2 et CO2, entre dehors et dedans. Le CO2 doit être évacué de l’organisme, où il est produit par le métabolisme cellulaire, pour permettre le maintien d’un Ph adéquat. S’il s’accumule, le corps s’acidifie et une cascade d’effets péjoratifs se produit. L’O2, lui, doit être amené jusqu’au sang pour permettre le métabolisme cellulaire en aérobiose. Son manque répété et prolongé est à l’origine d’une souffrance hypoxique des tissus.

Sans surprise, le masque facial impacte la fonction ventilatoire et le transport des gaz respiratoires. Dans l’étude de Law et al.,6 les mesures de CO2 dans l’air expiré montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO2 de 7,4 %. Dans l’ étude de Walach7, le port des masques chirurgicaux ou FFP2 augmente le CO2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez des enfants en bonne santé, induisant un danger pour leur santé. L’expérimentation montre que le CO2 inspiré augmente en moyenne de 13 000 ppm, que les enfants portent un masque chirurgical ou un masque FFP2. Ce chiffre est bien supérieur au niveau de 2 000 ppm considéré comme la limite d’acceptabilité et à celui de 1 000 ppm qui est normal pour l’air dans une pièce close. Martellucci et al.,8 ont mesuré le CO2 inhalé chez 146 volontaires sains, portant des masques chirurgicaux ou FFP2. Qui était significatives très supérieures aux normes édictées par le droit du travail et les mesures de protection des travailleurs chez les adultes, les enfants et les personnes âgées,.

Kisielinski et al.9, dans une revue de la littérature scientifique sur les effets secondaires du port du masque, montrent que son port prolongé entraîne des conséquences significatives comme le syndrome d’épuisement induit par le masque associant détérioration psychologique et physique (chutes, fatigue, maux de tête, hypertension artérielle, troubles respiratoires et échauffement, troubles cognitifs, etc…). Driver et al. ont ainsi montré dans un essai randomisé chez des volontaires en parfaite santé que le port du masque impactait péjorativement les performances à un test d’effort.10

Une revue de littérature11 sur les effets de déplétion à répétition en oxygène ou d’épisodes de surcharge en CO2 répétés, met en évidence la toxicité sévère sur les femmes enceintes et sur le devenir néonatal (et notamment le risque de malformations), les dommages neuronaux irréversibles et les troubles des fonctions cognitives (anxiété, troubles de la mémoire et des apprentissages, diminution des performances cognitives), ainsi que les atteintes des cellules reproductrices potentielles.

La toxicité des masques ne se cantonne pas aux seules conséquences immédiates des variations de conditions physiologiques, mais doit aussi être reliée à l’inhalation de particules toxiques ou infectieuses.

Les masques chirurgicaux ou les masques respiratoires type FFP2 ou N95 sont composés de molécules potentiellement toxiques (polypropylène, polyéthylène, etc ). De plus, d’autres produits toxiques peuvent également être utilisés lors du processus de fabrication comme le DMF et le dimethylacetamide connus pour être cancérigène, toxique pour le foie et perturbateur endocrinien.

En avril 2021, les autorités canadiennes ont retiré du marché des masques FFP2 contenant du graphène commercialisés par la société Shandong Shengquan, Ces masques aussi acquis en 2020 par les autorités françaises ont été distribués entre autres aux professionnels de santé. Le graphène était allégué comme biocide. La DGCCRF (Direction de la répression des fraudes) en France a ensuite retiré différents types de masques du marché suite à la présence de graphène (tissu, FFP2 en France, chirurgicaux). L’ANSES recommande l’utilisation de masques sans graphène étant donné qu’il n’a pas pu être prouvé l’innocuité des masques avec graphène qui donne des atteintes pulmonaires chez les animaux.12 Après une seule instillation intratrachéale chez la souris, il persistait du graphène dans le sang, le foie et la rate pendant plus de 28 jours.

L’étude de Ryu et al.13 a démontré que les masques KF94, équivalents corréens des FFP2, libéraient des concentrations suffisamment élevées de COVT (Composés volatils organiques totaux) pour être préoccupantes selon l’Agence fédérale allemande de l’environnement. Les masques dégagent des composés tels que le 1-methoxy-2-propanol, N,N-dimethylacetamide, n-hexane, and 2-butanone, connus pour être des toxiques humains. A partir de leurs résultats, il serait nécessaire d’ouvrir l’emballage du masque et de laisser le masque à l’air libre pendant au moins 30 minutes avant usage pour réduire la concentration de COV à des niveaux compatibles avec la santé humaine.

Une étude interpellante14, réalisée par le médecin allemand Fögen, conclut que le port du masque obligatoire augmenterait le taux de décès par Covid de 50%. Cette étude émet l’hypothèse que la ré-inhalation permanente des agents infectieux chez les malades à cause du masque, dénommé à cette occasion “Foegen effect”, engendre une maladie plus grave avec un passage facilité du virus dans la circulation systémique.

Un autre risque est le développement des microbes dans le masque justifiant normalement la mise au rebut des masques usagés dans des systèmes de traitement des déchets spécifiques incluant l’incinération (DASRI). Les masques sont souvent portés plus de 4 heures d’affilés, rangés négligemment dans une poche de pantalon, remis plus tard. Ces pratiques ne respectent aucun des standards du soin: ne pas remettre son masque, l’enlever en le touchant le moins possible et le jeter dans une poubelle DASRI toutes les 4h. Ces règles ne peuvent en aucun cas être respectées en population générale. Le risque de s’auto-contaminer ou de contaminer son entourage par un masque impropre existe donc. Delanghe et al. a mis en évidence pas moins de 1.46×10^5 colonies bactériennes par masque en coton et 1.32×10^4 colonies de bactéries pour les masques chirurgicaux quand ils ne sont portés que 4h 24. Et ce sur les deux faces du masques Les bactéries étaient des E. coli, Pseudomonas, Klebsiella, Enterobacter Streptocoques, Staphylocoques, les deux dernières espèces étant parmi les pathogènes les plus fréquents 15,16. Pas moins de 43% de ces germes présentaient des résistances à des antibiotiques usuels.

De plus, 48% des masques seraient contaminés par des champignons microscopiques viables tels que Aspergillus, Mucorales, Cladosporium connus pour causer des infections et / ou des phénomènes allergiques parfois dramatiques.17

Conclusion: Balance bénéfice – risque défavorable.

La production scientifique sur la question des masques est arrivée à un retournement accusatoire complet, sommant les contradicteurs de devoir prouver l’inefficacité et la toxicité des mesures. En médecine, il revient à la thérapeutique de démontrer son efficacité par des expérimentations strictement encadrées. On n’applique sûrement pas en population générale une mesure hasardeuse à l’efficacité non éprouvée. Cela reviendrait à tester à grande échelle une modalité thérapeutique expérimentale sur une population saine, non consentante et sous contrainte. Aucun contexte d’urgence ne justifie cela. C’est manifestement contraire au code de Nuremberg sur la protection des personnes dans la recherche biomédicale.

La balance des bénéfices et des risques du port du masque en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, en particulier en milieu scolaire, en particulier chez l’enfant est négative au regard des données de la science actuellement disponible. Le bénéfice, s’il existe, est au mieux douteux. Les risques sanitaires, psychologiques, sociaux sont, eux, en revanche avérés. Il faut avec force refuser l’obligation au masquage généralisé. Le masque est la négation du visage. Et le visage de l’autre est le fondement impératif de notre humanité dans la philosophie de Emmanuel Levinas. Ne l’oublions pas.

1 Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers. Randomized Controlled Trial. Bundgaard et al. Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335-343.

https://www.acpjournals.org/doi/epdf/10.7326/M20-6817

2 Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Coma et al. Arch Dis Child. 2023 Feb;108(2):131-136.

doi: 10.1136/archdischild-2022-324172

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

3 Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

4 Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

6 Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

7 Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

8 Inhaled CO2 Concentration While Wearing Face Masks: A Pilot Study Using

Capnography. Martellucci et al. Environ Health Insights. 2022 Sep 15;16:11786302221123573.

doi: 10.1177/11786302221123573.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36133777/

9 Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344

https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

10 Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

11 Possible toxicity of chronic carbon dioxide exposure associated with face mask use, particularly in pregnant

women, children and adolescents – A scoping review. Kisielinski et al. Heliyon. 2023 Apr;9(4):e14117. doi: 10.1016/j.heliyon.2023.e14117. Epub 2023 Mar 3.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9981272/pdf/main.pdf

12 AVIS de l’ANSES relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’usage de masques contenant du graphène. Saisine n° «2021-SA-0089 »

13 Measuring the quantity of harmful volatile organic compounds inhaled through masks. Ryu H, Kim YH. Ecotoxicol Environ Saf. 2023 May;256:114915.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10112860/

14 The Foegen effect, A mechanism by which facemasks contribute to the COVID-19 case fatality rate, Fögen Z et al., Medicine (Baltimore). 2022 Feb 18; 101(7): e28924.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9282120/

15 Cotton and Surgical Face Masks in Community Settings: Bacterial Contamination and Face Mask Hygiene. Delanghe et al. Front. Med., 03 September 2021 Sec. Infectious Diseases: Pathogenesis and Therapy, Volume 8 – 2021 https://doi.org/10.3389/fmed.2021.732047

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2021.732047/full

16 Evaluation of the bacterial contamination of face masks worn by personnel in a center of COVID 19 hospitalized patients: A cross-sectional study. Yousefimashouf et al. New Microbes New Infect. 2023 Mar; 52: 101090.

Published online 2023 Jan 28. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101090

17 Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic. Park et al. Nature, Scientific Reports volume 12, Article number: 11361 (2022)

https://www.nature.com/articles/s41598-022-15409-x

Fungal contamination of medical masks among forensic healthcare workers in the COVID19 era. Merad et al. New Microbes New Infect. 2023 Jun;53:101134. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101134.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10132829/

Dans cette présentation, le Dr Louis Fouché, spécialiste en médecine intensiste et en éthique de la santé, aborde les aspects philosophiques et éthiques de la perturbation technologique provoquée par l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical. Il explore les perspectives optimistes et pessimistes de l’IA, soulignant les risques d’expropriation des décisions médicales par la technologie. La présentation examine également la propagation agressive de l’IA, les implications de la régulation de l’IA par la Commission européenne, et la nécessité de résister à une transformation numérique totale. Dr Fouché met en garde contre la perte de l’autonomie humaine et souligne la nécessité de résister à une réalité numérique omniprésente.

Dans cette présentation, le Dr Louis Fouché, intensiviste spécialisé en éthique et anthropologie de la santé, explore les aspects philosophiques et éthiques de la perturbation technologique provoquée par l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical. La présentation est divisée en plusieurs diapositives, chacune abordant différentes dimensions de l’impact de l’IA sur les soins de santé.

Diapositive I : Introduction
Le Dr Fouché exprime sa gratitude aux organisateurs et reconnaît la peinture affichée, générée par une IA générative de Midjourney. La controverse entourant l’œuvre suscite une question : qui a réellement gagné, l’artiste ou l’IA ?

Diapositive II-III : Parcours et Avertissement du Conférencier
Le Dr Fouché se présente, mettant en avant son expertise en éthique médicale et en anthropologie. Il souligne son indépendance vis-à-vis des affiliations politiques publiques et affirme qu’il parle en son nom propre.

Diapositive IV-V : Expérience Personnelle avec l’IA
Le conférencier reconnaît l’utilisation personnelle d’applications d’IA, expérimentant même avec la boîte de chat ChatGPT. Il soulève une question provocante sur l’intégration déjà existante de l’IA dans la vie humaine.

Diapositive V-VI : Perspectives sur l’IA
Le Dr Fouché expose les points de vue contrastés sur l’IA. Les optimistes considèrent l’IA comme une révolution culturelle, améliorant la médecine, tandis que les pessimistes la voient comme un outil d’auto-destruction, faisant des parallèles avec l’hubris historique et la nemesis.

Diapositive VII-VIII : Poussée Agressive de la Technologie IA
La présentation met en lumière la promotion agressive de l’IA et de la numérisation, établissant des comparaisons avec des concepts orwelliens tels que le « telescreen ». L’IA générative, utilisant des modèles probabilistes, pose un défi en ce qui concerne la propriété des données.

Diapositive IX : Propagande en Médecine
Le conférencier note une recrudescence d’articles liés à l’IA et à la médecine, soulignant l’influence omniprésente de la technologie numérique dans le financement de la recherche.

Diapositive X-XV : Applications Médicales de l’IA
Une liste d’applications médicales d’IA générées par ChatGPT est présentée, allant des tâches administratives à la chirurgie et au traitement des troubles mentaux.

Diapositive XVI-XVIII : Impact sur les Médecins
La prophétie selon laquelle l’IA ne remplacera pas les médecins, mais ceux qui utilisent l’IA remplaceront ceux qui ne le font pas, est discutée. L’article du JAMA Internal Medicine comparant les médecins à l’IA en termes d’empathie suscite des inquiétudes quant à la narration visant à exproprier la prise de décision en matière de soins de santé.

Diapositive XIX-XX : Doctrine du Choc en Médecine
Le conférencier introduit le concept d’une doctrine du choc imposée à la médecine par l’IA, établissant un parallèle avec les stratégies de choc historiques décrites par Naomi Klein.

Diapositive XXI-XXIII : Cybernétique et Contrôle
Le rôle de la cybernétique dans le développement de l’IA est expliqué, mettant l’accent sur ses racines historiques et idéologiques dans le contrôle et l’optimisation des systèmes.

Diapositive XXIV-XXVI : Transformation en Données
La transformation du monde en données est discutée, mettant l’accent sur le moi quantifié en médecine et la perte potentielle de la capacité interprétative humaine.

Diapositive XXVII-XXVIII : Perturbation Épistémologique
La perturbation de l’épistémologie due à la direction de l’IA et des big data est explorée, remettant en question la fiabilité des informations croisées et le rôle des gardiens.

Diapositive XXIX-XXX : Peur de l’IA et de la Perturbation
Le récent changement de narration, avec les leaders technologiques exprimant des regrets quant à l’IA, est examiné. Le conférencier se demande si cette narration de la peur est une stratégie délibérée justifiant la régulation et le contrôle.

Diapositive XXXI : Régulation de la Commission Européenne
La régulation de la Commission européenne sur l’IA est discutée, avec une tonalité prudente concernant ses conséquences potentielles sur les réglementations démocratiques.

Conclusion : Chemin de la Résistance
Le Dr Fouché conclut en se demandant si l’humanité est déjà en train de devenir des avatars transhumanistes. Il encourage la résistance à la technocratie et préconise l’acceptation de la fragilité humaine, de la liberté et de la responsabilité.

Réflexions Finales :
La présentation sert d’exploration complète des implications éthiques, philosophiques et sociétales de l’IA en médecine, exhortant le public à évaluer de manière critique l’impact de la technologie sur l’humanité et à promouvoir une utilisation responsable et éthique.

In this presentation, Dr. Louis Fouché, an intensivist with expertise in medical ethics, explores the philosophical and ethical dimensions of the technological disruption caused by artificial intelligence (AI) in the medical field. He examines both optimistic and pessimistic perspectives on AI, emphasizing the risks of technology expropriating medical decision-making. The presentation delves into the aggressive promotion of AI, the implications of European Commission regulation, and the need to resist total digital transformation. Dr. Fouché warns against the loss of human autonomy and underscores the importance of resisting an omnipresent digital reality.

In this presentation, Dr. Louis Fouché, an intensivist with expertise in ethics and anthropology of health, delves into the philosophical and ethical aspects of the technological disruption brought about by artificial intelligence (AI) in the field of medicine. The presentation is divided into several slides, each addressing different dimensions of the impact of AI on healthcare.

Slide I: Introduction
Dr. Fouché expresses gratitude to the organizers and acknowledges the painting displayed, generated by a Midjourney generative AI. The artwork’s controversy prompts a question: who truly won, the artist or the AI?

Slide II-III: Speaker’s Background and Disclaimer
Dr. Fouché introduces himself, highlighting his expertise in medical ethics and anthropology. He emphasizes his independence from public political affiliations and asserts that he speaks in his own capacity.

Slide IV-V: Personal Experience with AI
The speaker acknowledges personal use of AI applications, including experimenting with the ChatGPT chat box. He raises a thought-provoking question about AI already being integrated into human existence.

Slide V-VI: Perspectives on AI
Dr. Fouché outlines the contrasting views on AI. Optimists view AI as a cultural revolution, enhancing medicine, while pessimists see it as a tool for self-destruction, drawing parallels with historical hubris and nemesis.

Slide VII-VIII: Harsh Push of AI Technology
The presentation highlights the aggressive promotion of AI and digitalization, drawing comparisons with Orwellian concepts like the « telescreen. » Generative AI, using probabilistic models, presents a challenge regarding data ownership.

Slide IX: Propaganda in Medicine
The speaker notes a surge in articles related to AI and medicine, emphasizing the pervasive influence of digital technology in research funding.

Slide X-XV: AI Medical Applications
A list of AI medical applications generated through ChatGPT is presented, ranging from administrative tasks to surgery and mental health treatment.

Slide XVI-XVIII: Impact on Doctors
The prophecy that AI won’t replace doctors but those using AI will replace those who don’t is discussed. The JAMA Internal Medicine article comparing physicians to AI in terms of empathy raises concerns about the narrative intending to expropriate healthcare decision-making.

Slide XIX-XX: Shock Doctrine in Medicine
The speaker introduces the concept of a shock doctrine imposed on medicine through AI, paralleling it with historical shock strategies described by Naomi Klein.

Slide XXI-XXIII: Cybernetics and Control
The role of cybernetics in AI development is explained, emphasizing its historical and ideological roots in controlling and optimizing systems.

Slide XXIV-XXVI: Transformation into Data
The transformation of the world into data is discussed, with a focus on the quantified self in medicine and the potential loss of human interpretive capacity.

Slide XXVII-XXVIII: Epistemological Disruption
The disruption in epistemology due to AI and big data steering is explored, questioning the reliability of cross-correlated information and the role of gatekeepers.

Slide XXIX-XXX: Fear of AI and Disruption
The recent narrative shift, with tech leaders expressing regret over AI, is examined. The speaker questions whether this fear narrative is a deliberate strategy to justify regulation and control.

Slide XXXI: European Commission Regulation
The European Commission’s regulation on AI is discussed, with a cautionary tone about its potential consequences on democratic regulations.

Conclusion: Path for Resistance
Dr. Fouché concludes by pondering whether humanity is already becoming transhumanistic avatars. He urges resistance to technocracy and advocates for embracing human frailty, freedom, and responsibility.

Final Thoughts:
The presentation serves as a comprehensive exploration of the ethical, philosophical, and societal implications of AI in medicine, urging the audience to critically assess the impact of technology on humanity and advocate for responsible and ethical use.

AI and techno totalitarism
by Dr Louis Fouché
Slides available here:
https://docs.google.com/presentation/d/1w1RcsstTfd_cmnSIqgCbH6r283sVstp2-_Y8wZPPVQ8/edit?usp=sharing

Summary:

In this presentation, Dr. Louis Fouché, an intensivist with expertise in medical ethics, explores the philosophical and ethical dimensions of the technological disruption caused by artificial intelligence (AI) in the medical field. He examines both optimistic and pessimistic perspectives on AI, emphasizing the risks of technology expropriating medical decision-making. The presentation delves into the aggressive promotion of AI, the implications of European Commission regulation, and the need to resist total digital transformation. Dr. Fouché warns against the loss of human autonomy and underscores the importance of resisting an omnipresent digital reality.

Dans cette présentation, le Dr Louis Fouché, spécialiste en réanimation et en éthique de la santé, aborde les aspects philosophiques et éthiques de la perturbation technologique provoquée par l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical. Il explore les perspectives optimistes et pessimistes de l’IA, soulignant les risques d’expropriation des décisions médicales par la technologie. La présentation examine également la propagation agressive de l’IA, les implications de la régulation de l’IA par la Commission européenne, et la nécessité de résister à une transformation numérique totale. Dr Fouché met en garde contre la perte de l’autonomie humaine et souligne la nécessité de résister à une réalité numérique omniprésente.

Slide I
First I want to thank the organizers, the contributors, and our courageous Romanian hosts
who dare to organize this necessary feedback. I hope it shall spread everywhere more
widely.
This painting named Théatre d’opéra spatial / Spatial opera theater was made by the
Midjourney generative AI from the prompts of the artist Jason Allen. He was granted a prize,
then accused of cheating. Who won ? The artist or the AI ?
Slide II
I’m Dr Louis Fouché intensivist, with several university degrees in ethics and anthropology of
Health. My field is the criticism of the technologic system surrounding our medical practice.
I will explore philosophical and ethical issues related to the technological disruption of
Medicine, by artificial intelligence.
Slide III
I have no conflict of interest. I don’t have any public political affiliation. I do not speak in the
name of our hosts, but in my own name.
Slide IV
This presentation is not made from a genuine organic human intelligence juice. I used all
these applications. I even spent time with the chatGPT chat box, trying multiple prompts. AI
is already knitted in our skin and brain ?
Slide V
The simplistic presentation is the following: The pros versus the cons. The first ones
consider AI as a brilliant opportunity to reduce our mistakes. They want to optimize our
medicine. They are fascinated by the efficiency, the speed, the seduction, the comfort, but
mostly by the power and the business opportunities given by the mastering of the data.
On the other side, the pessimistic ones see the Humans cursed by their arrogant technology
and Hubris. Hubris, for the Ancient Greeks is the will of potency, the fantasy of pretending to
be god instead of god.
Hubris is always followed by Nemesis. Nemesis is the wrath of the Gods. The Prometheus’
doom. The human punishment for his pride. They consider AI as one tool for the
self-destruction of our civilization. Eschatologic and human ontological concerns surrounding
autonomization of the technology are their central problem.
In 1956, Gunther Anders, In the obsolescence of man, after the disaster of the nuclear
bombing, and the beginning of the civil use of nuclear fission energy, described the
unrepresentability of the disaster. This is the impossibility for the humans to foresee the
disaster which is coming, resulting from their arrogance and lack of responsibility.
Slide VI
The optimistic ones see AI as a kind of technological cultural Revolution, which is gonna
change everything. As for the medicine, AI will assist the overwhelmed doctors, and make
them earn time and money. It will get rid of all the tedious administrative work, and enable
personalized and inclusive medicine and care. They’re prompting us to become the brand
new augmented human. Life shall be optimized by digital technology, just like a user
experience.
Slide VII
But this sounds like an alluring narrative. This is part of a disruption scenario. Actually the AI
technology and the digital world are being very harshly and very aggressively pushed.
Matthew Crawford described in his book contact the overwhelming economic War for our
attention. Attention is constantly disrupted by the data industry, and drawn away from the
essential. Our digital devices constantly suck information, and provide constant propaganda.
It is consistent with the “telescreen” described by Orwell in his 1984 book.
Slide VIII
Generative AI use probabilistic models to create new data, based on the examination of the
existing examples.
They are expert systems, making algorithmic decisions, from the information granted by the
connected databases. They are interfaced with humans through natural language, which is
called NLP.
They generate content automatically with their own logic. Neuronal network processes are
self learning. You don’t really know how they made their decision. They are grounding on the
available data.
So the big big big issue is that they need to be fed with big big big data. Who is the
master of the Data is the real question.
Slide IX
There’s a massive propaganda and funding in medicine over those generative AI and digital
transition of medicine. More than 60,000 articles have been published in pubMed on the
topic of AI and medicine and more than 12,000 in 2023, at a logarithmic progression rate.
Whatever your topic is, you are doomed to make a startup with digital tech, if you want your
research to be funded. All of those articles are dealing with the same keywords:
personalized and precision medicine, future, innovation and blah blah blah and blah blah
blah.
Slide X – XI – XII – XIII – XIV – XV
Here is a list of AI medical applications, generated through ChatGPT. AI does the
administrative tasks, for instance making the reports for the doctors automatically after a
consultation, or generating drafts for the referral letters to the colleagues, or managing the
declaration to the healthcare insurance and things like that. So they are kind of facilitating all
the boring work.
A lot of them are also used to do the patient’s followup after surgery through smartphones,
and already implemented in everyday practice. They are also used in medical research to try
and find new medication or repurpose old medications. They are used in the image
diagnosis, helping the radiologists daily. They gather symptoms and formulate hypotheses
for the diagnosis, proposing what should be the different lab tests performed. They are also
used in the treatment decision making. For instance in analyzing the genomic and clinical
data to personalize treatment in cancer.
They are used for surgery to provide an intuitive system of manipulation of the surgery
robots, in ventilators to accelerate the weaning of mechanical ventilation in intensive care.
They close loop glycemia and insulin distribution. They are even used in mental illnesses
and addictology.
With the right AI, pharmacists in France can now officially pretend to be medical doctors if
they own the validated application, giving automated answers and prescriptions for ten usual
diseases.
Slide XVI
For the doctors, there’s a prophecy, and a curse. It has been summed it up in an article titled
:
“Artificial intelligence won’t replace doctors, but doctors who use artificial intelligence will
replace those who don’t”…
How come we cannot discuss or refuse AI disruption ?
Are we so sure AI is not gonna get rid of the doctors for good and create Uber-doctors?
Slide XVII
This article in the JAMA Internal Medicine marks a cornerstone in April 2023. It has been
extensively relayed and commented on by the mainstream media. Physicians are compared
to a chatGPT chat box for answering the patients’ questions. The chatbox answers were
judged significantly more empathic and more qualitative than the physicians’ answers, which
is quite embarrassing and inconvenient.
Slide XVIII
This narrative is part of an intention. This intention is to raise a speculative bubble over
Health transformation, and to progressively expropriate doctors and healthcare providers
from the decision making process.
Appropriation and expropriation has been shown by Mehdi Belaj Kacem, as a particular trait
of human nature. Humans appropriate everything in huge proportions, and thus expropriate
at the same time. Big data and Big Tech are actually expropriating the doctors and the
healthcare regulators and providers, and the citizens from the loop.
What is happening with AI and digital revolution in health is a shock doctrine imposed
on medicine.
Shock strategy and disruption were described by Naomi Klein and Berner Stiegler. If one
wants to conquer a market, he should inflict a big shock in the system before, and collapse
the regulation and the institutions of this system. Then he will take control over the damaged
system and the market, by rebuilding the regulation. AI is a weapon in a holy economic war,
conquering Health’s market.
Slide XIX
The goal of Digital technologies is an automated controlled world. The totally controlled
perfect city has been described by Thomas Hobbes in the Leviathan. The city is ruled by
numbers and science, and everything is perfectly optimized. The streets have the right
dimensions, accidents are impossible. Everything is ruled, fluent and automated. 15 minute
towns were already fantasized.
Jeremy Bentham, a utilitarian thinker, modelized a place where nothing bad should happen.
This place would be called a panopticon, (see everything) where the walls would be
transparent, and one central guardian would see everything anytime. This place under
absolute control, because of absolute centralized information, would be for Bentham the best
ideal prison. He spent his fortune and the rest of his life building panoptic prisons.
Michel Foucault, french thinker, related totalitarian regimes to the installation of a panoptic
surveillance over the citizens. A society of total surveillance is precisely being set up using
AI and digitalization.
Slide XXI
The numeric steering of the society has been theorized in the late 40’s by the Macy
Conferences, and the emergence of cybernetics. Cybernetics comes from the ancient greek:
Kubernetes, designating the steersman, the governor. Norbert Wiener formulated the
principles of the cybernetics, which are still ruling the development of AI nowadays.
Cybernetics explore the communication, control, and regulation of systems, whether
biological, mechanical, or social. It questions how systems process information, adapt to
changes, and maintain stability, through feedback loops.
Slide XXII
It has been applied in various fields, ranging from biology to meteorology, engineering,
trading and now artificial intelligence and medicine. It’s all about control and neverending
suppression of the mistake. It is preoccupied with efficiency, with performance, with
immediacy.
On the overall, it’s the continuation of the industrial logic consisting in the replacement of the
artisanal work by a data-driven industrial machine, which maximizes the profit and
progressively separates the human from the concrete.
Slide XXIII
Cybernetic’s steering progressively and constantly led to a loss of relationship with reality,
and a despise for the human frailty. It is a paranoid search for perfection. Cybernetics is thus
the perfect tool for totalitarian paranoid regimens.
It actually happened with IBM and the Nazi Reich. IBM made a strategic alliance with the
Nazi Germany and provided the nazi with tabulation machines. They contributed extensively
to the census of the Jewish people. The IBM-Dehomag applications have been used for
facilitating the persecution and the genocide of the Holocaust.
Slide XXIV
Artificial intelligence and digitalization need all the data to be efficient. They need to
duplicate the world as data. Progressively, data capturing devices invaded our lives, starting
with vidéocameras till our cell phones, constantly listening, watching and registering GPS
position, temperature, time, interaction with the command bar, keywords used…
Everything in the real world around us is now digitized into data, collected in real time by the
connected devices surrounding us.
Next step is to transform the body into data. In medicine, this is called quantified self. The
frontier between the pathologic and the normal collapses. This big data is actually feeding
the Techno Monster to provide a comprehensive representation of the world.
Slide XXV
If one can see and know everything. He cannot be surprised, he can predict everything. The
big data will see things that you can’t see. It relies on a necessarily totalitarian data
collection. This is the power of Aléthéia. Aléthéia meant the truth of not forgetting anything,
the truth of the unveiling.
When you watch in the air in the morning to see what’s going to be the weather today, you’re
completely outdated and insufficient, and overtaken by the technology who is scanning the
clouds, monitoring temperatures and pressure in the high atmosphere in real time. Weather
Forecast offices have the data and the Alethéia, and you are expropriated from your capacity
of predicting the weather.
There’s a loss of the human capacity to gather and interpret the signs. This is the same for
the doctors when a digital system is registering real time data from a whole patients’
population. The signs and symptoms you see, what you think and plan, as a single doctor,
turns completely outdated and obsolete.
Slide XXVI
The actual truth is now known because the concrete facts were duplicated as a numeric and
digital world, in which the data-keeper can request, organize and cross correlate the data. If
all the data is gathered and represents the world better than any of us could do. What should
be done is up to the ones who control the data. Data mastering provides a prescriptive
power on the concrete world.
Waze is a good example. If it was only connected to one car, it would be inefficient. To be
mostly efficient it must be connected to every car. And then it prescribes each driver with its
specific route planning, creating traffic jams if it wants…
Slide XXVII
AI and the big data steering introduce a disruption in epistemology. Epistemology is about
what is truth and knowledge. Those generative AI are cross correlating the information. They
gather the concepts without theoretical or coherence questioning.
The trial – error method of proof, which was the usual process in science, no longer exists.
Knowledge is no longer related to a concrete experience. It is relying on the ghost of the
experience, gathered in the databases. The truth is what has been cross correlated from the
registered databases.
But data can be biased, suppressed or created by automated prescription, propaganda or
censorship. Thus automated Prescription, Bias, Propaganda and Censorship become the
knowledge and the truth…
Who is the door keeper between data and applications is the second question ? These
gatekeepers are the factcheckers, their financial masters, the medias… ? We are
exxpropriated.
We have observed the consequences of such decorrelation from the reality during the
covid…
Slide XXVIII
The underlying intention is to get rid of mistakes. Humans make mistakes. AI shall logically
get rid of the human eventually ? The superman of Nietszche transforms into the absurd
fantasy of the transhuman, riding the AI for his domination over hazard and death.
Slide XXIX
Those Technologies are interstitial. They’re taking place in our life extensively. Have you
ever tried to get rid of your Gmail or your smartphone ? It is nearly impossible now. It is a
metastasized cancer.
Our medicine, and more widely our society is just like a patient in intensive care. The more
he has tubes, needles, catheters, machines, the less he is alive, the less he is autonomous,
the less he is conscious. The path toward healing never consists in adding more artifacts.
On the contrary, getting back to autonomy and life consists in being weaned off from the
different life supporting devices.
Slide XXX
Recently a change in the dominant narrative over AI has happened. Mainstream media
published the emotions and sorrows of the leaders of the Big Tech. Mo Gwadat, an ex
executive in the Google team, said generative AI was the biggest mistake of his life.
Geoffray Hinton, presented as the Godfather of the AI, said he regretted the invention and
assessed that it could be a domination tool. It has been widely relayed and published in the
mainstream media.
Is it a part of the disruption scenario ? After the honeymoon, now it is the threat and the fear
project on the front of the scene. And it is presented as the responsibility of the technology
itself for the drawbacks. Which is a lie. It is technocracy owner’s responsibility.
The fearful narrative may justify all the damages to our freedoms. Just like in Covid. Is the AI
narrative switch intended to blind us over the real billionaires behind the technology, and
their fascination for power and control ? Conveniently, fear may justify regulation, forbidding
open source AI, or forbidding any kind of unauthorized uses, controlling the validity of the
data by factcheckers, designating convenient data keepers.
An automated World is being set up by financial powers investing in Tech. It has no more
relation with the real. It pretends to create knowledge, truth and reality, and prescriptions for
any acts of our lives.
Slide XXXI
The European commission committed a regulation text for AI in 2019. The Artificial
Intelligence Act. At first reading it appears to regulate the uses of AI. But the EU is the tool of
multinational companies to disrupt people’s democratic regulations. We should read and
read this text again, and read between the lines. The regulations for medical AI are mostly
declarations of intention and shy, and the promise is more rules and contraints.
We live in an illusion, like in Plato’s cave or in The Truman Show. Algorithms have taken a
rising space in our lives. It sets the way for the administration of our everyday life, and must
end in a totalitarian power.
Conclusion
Are we already transhumanistic avatars ? Those last three years, we all happened to spend
an increasing amount of time on the computers and smartphones, using the Zoom
application, and living increasingly in the digital connected world. Big illusion is supplanting
the real world. Big Data and Big tech are supplanting Big pharma, democratic regulation and
the doctors, and grab the Big Money and the Big Power.
Is there a path for resistance and resilience ? I think we are the path. The resistance to the
Covid narrative opened the way. There is a rationality War going on. Do we want to let
technocracy control and predict everything ? Or do we accept frailty, insufficiency, delay,
mistake, freedom and corollary responsibility as a gift of our human nature ? There is an
ontological question behind that.
May we not let the reign of silicon rule our lives.
Covid and Digital disruption destroyed Innocence, Fraternity, Medicine, History, Science,
Truth, Knowledge, Freedom, Autonomy, and Democracy. We shall now work hard to repair.
It’s worth a lifetime.
A Romanian doctor told me Romanian people could repair everything.
Let’s get to work !
And Let’s get rid of this huge Théatre d’opéra spatial / Spatial opera theater and get back to
concrete reality.
Thank you very much for your attention.

Vincent Pavan Vincent Pavan Carole Cassagne Carole Cassagne Louis Fouché Louis Fouché

Ce rapport décrit les conditions insuffisantes dans lesquelles les vaccins COVID-19 ont obtenu leur Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).

Télécharger en cliquant sur l’image…

 

 

Invité : Louis Fouché

Intervenants : Carole Fouché, Hélène Banoun, Emmanuelle Darles, et les autres

Animateur : Vincent Pavan

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

Canaux officiels du CSI :

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Sujets : Les vaccins géniques.

Intervenant : Michel Cucchi
Animateur : Louis Fouché
Discutante : Hélène Banoun

Présentation seule:

Emission et Discussion

2023-09-141854 – Vaccins géniques (prononcé)
Texte intégral de l’émission:

Conseil scientifique indépendant n°115
Version provisoire du 14/09/2023 18:52
1
Les vaccins géniques
Michel Cucchi
Retranscription: Michel Cucchi
Résumé
Les « vaccins » géniques, qu’ils soient à ADN ou à ARN, ne sont pas des vaccins.
Ce sont des thérapies géniques visant la production maximale d’une protéine
par les cellules du corps humain à partir d’une construction génétique
manufacturée.
Conseil scientifique indépendant n°115
Version provisoire du 14/09/2023 18:52
2
Introduction (1)
Cela fait maintenant plus d’un an que l’état d’urgence sanitaire est levé. Des
enquêtes, des procès se déroulent en ce moment aux États-Unis, au RoyaumeUni, en Australie, en Allemagne. Rien de tout cela en France, où les institutions
protectrices des droits des citoyens demeurent silencieuses et les grands
médias étonnamment peu curieux sur des événements récents d’une
envergure pourtant exceptionnelle.
 Dans ce grand sommeil, le gouvernement français prévoit une nouvelle
campagne de « vaccination » génique en population générale dans un mois, à
partir du 17 octobre.
 Est-ce bien raisonnable ?
Introduction (2)
Dans cette présentation, nous nous limiterons au retour critique sur les
« vaccins » géniques, dans l’objectif de contribuer à l’instauration d’un débat
public de qualité avant le lancement de cette nouvelle campagne de
« vaccination ».
 Nous verrons que ces techniques ne sont pas conçues pour stimuler une
immunité, mais pour faire produire dans le corps de la personne inoculée une
néoprotéine qui nuit à sa santé.
 Nous verrons que les « vaccins » – entre guillemets – issus de ces techniques
NE SONT PAS des vaccins, mais une thérapie génique incontrôlée dont les
effets délétères sur la population apparaissent majeurs.
Conseil scientifique indépendant n°115
Version provisoire du 14/09/2023 18:52
3
 Que ces préparations délétères aient pu être administrées sous contrainte
ou sous quasi-contrainte en population générale constitue une défaillance du
système de santé, des agences sanitaires et plus généralement de la décision
publique. L’absence de transparence, la transgression des règles, l’appât du
gain, la pusillanimité des professionnels et des experts, l’inconstance morale
des décideurs et la censure active des dissidents ont empêché qu’une
information claire et loyale parvienne à la population. [Nous allons donc tenter
grâce au CSI une synthèse des connaissances sur ces pseudo-vaccins afin de
permettre à chacun de prendre les décisions qui s’imposent pour lui-même et
pour ses proches.]
Composition
Composants principaux déclarés
C’est en mai 2023, près de deux ans et demi après le début de l’inoculation de
la population générale et à la suite d’une requête judiciaire auprès de l’agence
britannique des médicaments et produits de santé, la MHRA, que BioNTech
finit par publier un tableau de composition non expurgé de son vaccin
BNT162b2. Parmi ses composants principaux se trouve l’ARN modifié,
improprement désigné comme principe actif.
 Au cours de la séance du CSI de la semaine dernière, le Dr Carole Cassagne a
présenté par le menu l’ingénierie susceptible d’avoir été mobilisée par les
industriels pour la fabrication d’un ARN traduisible par des cellules humaines.
Je rappelle ici les principales modifications du produit par rapport au code
sauvage porté par le SRAS-CoV-2.
Conseil scientifique indépendant n°115
Version provisoire du 14/09/2023 18:52
4
 L’ensemble des bases uridine ont été changées par des N1-méthylpseudouridine, ce qui entraîne une immunodépression nécessaire pour inhiber
l’activation immunitaire contre l’ARN étranger.
 Le code est enrichi en couples guanine-cytosine, lié par 3 liaisons hydrogène
au lieu de 2 pour les autres combinaisons, ce qui augmente la stabilité de
l’ARNmod et augmente la production de néoprotéine. Mais la vitesse de
traduction est altérée et sa fiabilité dégradée.
 Enfin, deux mutations, deux prolines sont placées par Pfizer et Moderna en
K986P et en V987P, ce qui expose la partie immunogène de la néoprotéine
spicule mais contribue à son instabilité structurelle.
 Outre l’ARN modifié, les autres composants principaux déclarés sont les
nanoparticules lipidiques ALC-0315, ALC-0159 et PSPC produites
industriellement et de cholestérol. Elles entrent dans la composition de la
capsule lipidique qui enveloppe l’acide nucléique et lui assure une forme
d’invisibilité.
Les nanoparticules lipidiques
Les molécules d’ARN modifié ne peuvent en effet atteindre les cellules que
dissimulées dans une capsule nanolipidique. Leur affinité membranaire leur
permet de franchir toutes les barrières biologiques, celles du cerveau, du
placenta, des cellules germinales, etc. L’encapsulation de l’ARNmod lui permet
de s’accumuler dans le foie et d’autres organes puis d’atteindre des organes
vitaux (cœur, cerveau, etc.), de franchir la barrière placentaire et de
contaminer le fœtus. Une partie des nanoparticules lipidiques est excrétée avec
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5
l’ARN et parfois la néoprotéine spicule dans des vésicules extracellulaires
appelées « exosomes » suspectées de constituer une voie de contamination de
l’entourage de la personne inoculée.
 Les études pré-cliniques chez le rat – dont les résultats ont été obtenus à la
suite d’une requête judiciaire – ont pu établir que les composants
nanolipidiques persistent dans l’organisme. Leur biodistribution – ici
représentée – montre une atteinte de l’ensemble des organes du corps avec
une affinité accrue pour les glandes et les ovaires. Mais selon qu’il s’agit de
Moderna ou Pfizer, les animaux ont été sacrifiés au bout de 6 ou 14 jours. La
persistance des produits injectés ne sera pas étudiée plus longtemps.
 Par contre, cette propriété n’a fait l’objet d’aucune exploration officielle sur
le sujet humain avant administration de ces produits expérimentaux en
population générale.
Composants non déclarés
Cette liste de composants déclarés masquent le fait que les fabricants
administrent en vérité un tout autre produit. En effet, le processus de
fabrication du produit de Pfizer/BioNTech a été changé entre la phase de tests
et celle de la production de masse. Dans le premier processus, le Process 1,
destiné aux essais, l’amplification de l’ARNmod est réalisée par une réaction en
chaîne via une polymérase, c’est-à-dire une PCR.
 Dans le second processus, le Process 2, démarré en octobre 2020, elle passe
par la réplication d’un ADN plasmidique au sein de la bactérie Escherichia coli.
Bien sûr, c’est une supercherie, et c’est interdit. Mais les agences sanitaires et
le gouvernement se taisent.
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6
 Ce qui est plus précisément caché au public, c’est que l’étape de purification
maintient en solution de l’ADN sous forme plasmidique et des endotoxines.
 Le produit testé en essai clinique n’est donc pas le produit administré. De
l’ADN plasmidique portant une copie du même gène que celui qui est porté par
l’ARNmod est injecté à la population, et l’on sait de longue date combien
l’injection de gènes sous cette forme peut être dangereuse. Grâce à cette
supercherie, cette dangerosité-là échappe aux essais cliniques.
Composants non déclarés (contaminants)
Cette présence d’ADN plasmidique dans les « vaccins » génique prétendument
à ARN est massive. Elle compte pour plus de 20% de l’acide nucléique
encapsulé, une proportion dépassant de très loin les 0,033% tolérés par
l’Agence européenne des médicaments. Or, les plasmides ont un pouvoir
autorépliquant, d’où une transcription in vivo d’ARNmod augmentée d’autant.
Le plasmide comprend notamment  une copie du gène manufacturé de la
néoproteine spicule et  des gènes de résistance aux antibiotiques utilisés
pour la croissance sélective des bactéries contenant les plasmides.  Il faut
insister sur la présence plus troublante du promoteur du virus oncogène SV40
dans les produits à ARN de Pfizer, mais pas dans ceux de Moderna. Sa présence
est nullement requise, ni pour la production d’ARNmod in vitro, ni pour la
traduction de l’ARNmod en néoprotéine spicule dans le cytoplasme de la
cellule humaine.  Par contre, il favorise le passage du plasmide dans le noyau
de la cellule humaine. De cette manière, il n’augmente pas seulement sa
transcription in vivo en ARNmod : il favorise clairement l’intégration du gène
manufacturé dans le génome de la personne inoculée.
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 Il s’agit donc de savoir pourquoi Pfizer a inclus cette séquence dans sa
préparation vaccinale, et pour quelle raison la Food and Drug Administration,
l’Agence européenne des médicaments et les autres agences sanitaires ont
gardé le silence sur la présence d’ADN dans la préparation d’ARN et sur celle du
promoteur du SV40.
Mode d’action
Le mode d’action du « vaccin » génique a bien été saisi par Alexandra Henrion
Caude dans son succès de librairie, Les Apprentis sorciers. « Les cellules se
transforment d’un coup en usine à produire ce que l’ARN[mod] nous force à
produire. […] Nos cellules sont ainsi reprogrammées, car l’information de cet
ARN[mod] synthétique est conçue pour s’imposer, être exécutée avec une forte
productivité. »
Un asservissement productif de la cellule
A rebours de toute physiologie complexe en effet, la promesse de la
« technologie ARN » tient tout entière dans la production maximisée par les
cellules du corps humain d’une protéine étrangère à la physiologie de
l’organisme à partir d’une construction génétique manufacturée. L’ARNmod
inoculé dans le cytoplasme échappe aux mécanismes physiologiques de
modulation de la synthèse des ARNm, qui s’exercent notamment au niveau de
l’ADN, et leur résistance à la dégradation contribue à cette production
maximisée. Enfin, une copie du gène manufacturé est susceptible de s’intégrer
dans le génome des cellules de la personne inoculée ainsi que dans celui des
bactéries qu’elle héberge.
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 La néoprotéine ainsi produite a toutes les propriétés d’une protéine
recombinante (ou hétérologue). Elle exerce les effets des plus délétères dans
l’organisme : structure modifiée, repliement altéré, etc. Si nous désignons cette
espèce de protéine humaine jamais rencontrée auparavant sous le terme de
néoprotéine, c’est qu’elle se distingue des protéines recombinantes
rencontrées jusqu’à présent par au moins trois caractères : ① elle est produite
dans nos corps humains (et pas dans un bioréacteur) ② à partir d’ARN (et non
seulement d’ADN) ③ pour produire directement ses effets dans nos
organismes qui la produisent (et non pour être purifiée comme dans la
production des vaccins à protéine recombinante). En outre, la protéine spicule
servant de modèle est dotée de propriétés toxiques sur l’organisme humain
connues depuis des décennies que la néoprotéine reproduit.
Capture des fonctions cellulaires
Dans le cas des « vaccins » à ARN, cette production maximale est obtenue par
une forme de capture des fonctions de la cellule qui interfère avec son
métabolisme et plus largement avec les régulations physiologiques de
l’organisme de la personne inoculée.
 ① La particule nanolipidique entre dans la cellule-hôte par endocytose.
 ② L’ARNmod est libéré, la néoprotéine synthétisée.
 ③ La néoprotéine spicule rejoint la surface de la cellule et ④ provoque
une réaction immune dirigée contre la cellule.
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 ⑤ Du fait de la présence d’un site de clivage de la furine, la sous-unité 1
peut être détachée de la sous-unité 2, ⑥ laquelle circule ainsi dans le plasma
et les canaux lymphatiques et produit ses effets délétères sur l’organisme.
 ⑦ L’ARNmod est susceptible d’être rétrotranscrit en ADN et incorporé
dans le génome de la cellule-hôte ou des bactéries commensales pour une
production de néoprotéine depuis le noyau. La copie du gène portée par le
plasmide contaminant peut s’insérer directement dans le génome, sans faire
appel aux enzymes de rétrotranscription.
 Comme on pouvait s’y attendre, le déploiement déraisonnable en
population générale de cette production manufacturée au cœur de nos cellules
a des conséquences délétères que nous évoquerons plus loin.
Une caractérisation moléculaire trompeuse
Nous venons de voir que les « technologies ARN » consistent en l’inoculation
d’un transgène in vivo.  Les produits de ce type ont été d’emblée réputés
d’une efficacité incertaine et d’une toxicité tellement élevée qu’elle a
découragé l’ensemble des enseignes du médicament qui se sont engagées dans
cette voie. Cette connaissance du danger aurait dû à elle seule décourager
l’exploitation de la « technologie ARN » à des fins vaccinales. Pourtant, ce
produit génique expérimental est d’emblée présenté par les responsables
sanitaires et politiques comme un vaccin « sûr et efficace », même en l’absence
de test substantiel de non-toxicité ou d’efficacité, et aussitôt administré en
population générale en passant au travers des mailles de la réglementation,
opportunément élargies pour l’occasion.
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Un classement injustifié dans la seule catégorie des vaccins
L’inoculation d’un transgène in vivo relève de toute évidence des critères de la
thérapie génique, et les vaccins géniques relevaient bien jusqu’en 2009 de la
cette réglementation. Les « vaccins » étaient alors fabriqués à base d’ADN
plasmidique. Du type de ceux que l’on retrouve dans les « vaccins »
prétendument à ARN.
 Pourtant, une directive de l’OMS de 2005 concernant les vaccins a établi
que ces évaluations, je cite, « ne sont généralement pas considérées comme
nécessaires pour soutenir le développement et l’homologation de vaccins
contre les maladies infectieuses ». Mais la définition des vaccins anti-infectieux
alors en vigueur datait de 1975, époque où les « vaccins » géniques n’existaient
pas. C’est sur la base de ces conceptions obsolètes que l’OMS accorde aux
produits géniques à prétention vaccinale le statut de vaccin, alors même que
leur mode d’action n’y correspond aucunement.
 Et c’est par une simple disposition réglementaire, sans argumentation
scientifique ou éthique, que l’Union européenne a exclu en septembre 2009 les
vaccins contre les maladies infectieuses du groupe des thérapies géniques :
l’AEM déclare alors simplement que « les vaccins contre les maladies
infectieuses ne sont pas classés parmi les produits de thérapie génique ». La
FDA suit cette position et l’entérine officiellement en 2013 alors que le
département de la Défense des États-Unis investit des dizaines de millions de
dollars dans des thérapies vaccinales à base d’ARN, notamment dans l’enseigne
Moderna. Les agences sanitaires font alors passer les « vaccins » à ARN sous la
réglementation des vaccins, alors qu’un même type de produit dirigé contre
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une maladie non infectieuse (un tissu cancéreux par exemple) est un Gene
therapy medical product ou GTMP.
 Les avantages pour le fabricant sont énormes. Leurs produits géniques se
dérobent ainsi aux études requises pour évaluer la sécurité des produits de
thérapie génique. Ils se dérobent également à la réglementation sur les
organismes génétiquement modifiés. Ils se dérobent plus fondamentalement
au débat public, avec en particulier en France la dissolution du Haut Conseil des
biotechnologies le 31 décembre 2020. Il est alors expliqué que l’ARN ne peut
être pas rétrotranscrit en ADN. Ce ne serait donc pas une thérapie génique.
Quant aux vaccins à ADN, ils sont rebaptisés « à vecteur viral », afin que la
« vaccination » n’apparaisse pas pour ce qu’elle est aux yeux du public, à savoir
une thérapie génique.
 Cet effacement de toute prudence au profit d’un déploiement de censure et
d’arguments mensongers ne parvient plus désormais à cacher qu’il a été
administré un produit génique expérimental en population générale sans étude
sérieuse de sa toxicité ou de son éventuelle efficacité et sans débat public.
Une inaptitude à l’action vaccinale
Dans leur article fondateur de 2014, les concepteurs de la « technologie ARN »
ont identifié trois domaines thérapeutiques principaux à leur trouvaille : « les
immunothérapies, les thérapies de remplacement des protéines et les
applications de médecine régénérative ».
 Point de vaccin ici, qui suppose une stimulation directe du système
immunitaire contre un agent pathogène, de sorte que l’organisme receveur soit
durablement protégé contre les maladies provoquées par cet agent.
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 Dans le cas des « vaccins » géniques, il n’apparaît pas de stimulation
notable du système immunitaire : pas de production durable d’anticorps, pas
d’activation notable de l’immunité cellulaire contre un agent pathogène, sinon
contre l’ARNmod ou contre les cellules du corps transfectées par lui.
L’organisme n’est donc pas protégé.
 L’action de la « technologie ARN » peut même être qualifiée de « contrevaccinale », puisqu’elle perturbe la réponse immune par la production
monotone d’une protéine immunogène manufacturée ne répondant à aucune
régulation physiologique et qu’elle induit une immunodépression pour que
l’ARNmod ne soit pas détruit avant d’avoir agi.
 Au total, La « technologie ARN » déprime ainsi l’immunité du receveur pour
soustraire l’ARNmod à sa destruction immédiate afin de faire fabriquer à
l’organisme un maximum de substance étrangère à son métabolisme. Il résulte
de cette action « contre-vaccinale » une sensibilité aux infections (y compris au
covid), des cancers et des maladies auto-immunes, avec les conséquences que
nous allons bientôt aborder.
Les « vaccins » géniques ne sont pas des médicaments
Même si la contamination de la préparation par l’ADN finissait par être
éliminée, même si l’inoculation parvenait à produire une réaction immune
contre l’agent pathogène, la maîtrise de la transfection des cellules de
l’organisme à des fins médicamenteuses demeurerait impossible. Au sein de
l’Union européenne, selon la Directive 2001/83/CE du Parlement européen et
du Conseil, les préparations médicamenteuses sont en effet composées d’un
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ou de plusieurs principes actifs (ou substances actives), d’un excipient et
éventuellement d’adjuvants.
 Or, les préparations d’acides nucléiques à finalité vaccinale ne contiennent
aucun composant qui s’apparente à un principe actif dans l’effet
pharmacologiquement annoncé, contrairement à ce qu’affirment les fabricants
et les agences sanitaires. Le support génique n’est pas taillé pour stimuler une
immunité contre un agent pathogène, mais pour conduire à la synthèse d’une
quantité maximale de protéine étrangère à l’organisme. C’est ce qu’admettent
Ugur Sahin et Katalin Karikó dans leur article fondateur de 2014 : « l’ARNm
transcrit in vitro n’est pas l’agent final pharmacologiquement actif ».
 L’ARNmod n’est pas même un promédicament, une prodrogue : les acides
nucléiques ne se transforment pas en métabolites actifs, ils portent une
recette, une instruction, un code de protéine confiée au métabolisme
particulier des personnes inoculées. La façon dont chaque organisme en
dispose pour produite une substance étrangère – la « vraie » substance active –
ne peut en aucun cas garantir le respect des normes de stabilité structurelle et
de sécurité requises pour un médicament, qui plus est en vue d’une
administration en population générale.
 Les nanoparticules lipidiques sont des adjuvants qui jouent un rôle
indispensable pour l’enregistrement d’un effet pharmacologique. Mais ce sont
aussi des nanomatériaux reconnus comme défavorable à la santé humaine :
elles peuvent par exemple pénétrer dans les cellules et perturber leurs
structures internes ainsi que leurs fonctions biologiques.
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En l’absence de principe actif, les produits conçus selon la « technologie ARN »
ne sont pas des médicaments au sens de l’Union européenne. N’étant pas des
médicaments, ce ne sont pas non plus, de jure, des vaccins.
Conséquences
Abordons maintenant les conséquences de cette administration de produit
génique à large échelle.
 Nous avons vu que l’ARNmod peut bien porter une recette de fabrication de
protéine spicule : la façon dont nos organismes en disposent reste
incontrôlable, non linéaire et frappé d’une imprévisibilité essentielle.
Sa large distribution dans l’organisme, sa probable transmission à l’entourage,
sa toxicité sur le génome et sur le métabolisme cellulaire annoncent davantage
une catastrophe sanitaire qu’une réussite éblouissante en matière de lutte
contre le péril infectieux.
Conséquences de l’inoculation d’ARNmod dans les cellules
Dans le monde merveilleux des scientifiques amis des industriels, on raconte
une histoire de réponse immunitaire efficace à partir des cellules présentatrices
d’antigène.
 ① La particule nanolipidique pénètre dans la cellule-hôte par endocytose.
② L’ARNmod est libéré, la néoprotéine synthétisée.
 ③ L’« antigène » est découpé en fragments et présentés aux cellules T
cytotoxiques par les protéines de classe I du complexe majeur
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d’histocompatibilité et ④ Les cellules T déclenchent l’apoptose, c’est-à-dire la
mort de la cellule transfectée.
 ⑤ Les antigènes sécrétés sont présentés aux lymphocytes T auxiliaires par
les protéines de classe II du complexe majeur d’histocompatibilité et ⑥ Les
cellules T auxiliaires facilitent l’élimination des agents pathogènes circulants en
stimulant les cellules B pour produire des anticorps neutralisants et les
phagocytes comme les macrophages.
 Bref, la traduction de l’ARNmod produirait un antigène et une réponse
immunitaire efficace à partir des cellules présentatrices d’antigène. Mais ceci
est un conte pour enfants.
Conséquences de l’inoculation d’ARNmod dans les cellules
Les conséquences de la transfection des cellules humaines doivent être reprises
avec ce que les fabricants savaient de l’action des « vaccins » à ARN depuis le
début de leur folle entreprise.
 ① Les complexes formés par les nanoparticules lipidiques et l’ARNmod
circulent dans tout l’organisme et peuvent être traduits par de nombreux types
de cellules à la faveur de l’induction d’une dépression de l’immunité innée.
 ② L’ARNmod est libéré et traduit en néoprotéine par les ribosomes. Les
modifications de la séquence d’acides aminés lui confèrent des propriétés
inconnues.
 ③ La néoprotéine est décomposée en fragments plus petits. Leur
présentation par les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité
transforme des cellules « amies » en cellules « ennemies » : les lymphocytes T
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cytotoxiques reconnaissent un motif antigénique relevant du « non-soi » et
exercent alors leur action cytolytique, produisant des manifestions
inflammatoires et d’auto-immunité dans tout le corps.
 ④ La néoprotéine amenée à la surface de la cellule peut être reconnue par
des anticorps. Ces anticorps activent le système du complément, aboutissant à
une perméabilisation de la membrane cellulaire, ce qui conduit
potentiellement à la mort cellulaire dans tous les tissus transfectés.
 Les étapes ⑤ et ⑥ de la figure précédente, inductrices d’immunité active,
peuvent bien se dérouler dans les cellules présentatrices d’antigène, elles ne
constituent en rien le mode d’action principal à l’échelle de l’organisme.
 Tous les tissus subissent potentiellement des dommages. Des lésions
subcliniques se produisent vraisemblablement chez tous les receveurs, les plus
symptomatiques étant détectés cliniquement.
Conséquences en termes d’effets indésirables
Alors que les agences sanitaires occidentales chantent à l’unisson la rareté des
effets indésirables, le gouvernement de l’Australie de l’Ouest publie en
juillet 2023, avec 6 mois de retard, son rapport sur la surveillance de la sécurité
des vaccins. C’est à ma connaissance le seul qui l’ait fait de façon objective et
non biaisée.
 La rareté toute relative des effets indésirables s’apprécie sur cette figure du
rapport affichant les événements indésirables remontés au système de
surveillance sur une base mensuelle au cours de la période 2017-2021.
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 Précisons que le programme de « vaccination » anticovid démarre en
Australie en février 2021.
 Les chiffres sont éloquents : avec l’hypothèse raisonnable d’une proportion
de 10% d’événements déclarés, nous parvenons à 1 effet indésirable pour
38 injections de produit génique, soit 24 fois plus qu’avec les vaccins classiques
« non anticovid » : cela donne 1 sur 33 injections pour AstraZeneca, 1 sur 36
pour Moderna, 1 sur 41 pour Pfizer.
 L’examen des réactions comparées réalisé par le Gouvernement de
l’Australie de l’Ouest à la suite de vaccins classiques non anticovid et de
pseudo-vaccins anticovid est plutôt terrifiant :  douleurs précordiales (1 vs
1 404),  maux de tête (13 vs 2 737),  lymphadénopathies (2 vs 244), 
myalgies (6 vs 2 001),  péricardites (0 vs 402),  essoufflement (6 vs 693),
et on pourrait continuer encore longtemps.
 Ces chiffres démontrent bien que ces pseudo-vaccins provoquent des effets
plus nombreux et d’une autre nature que ceux des vaccins classiques.
Conséquences sur les naissances en France
Les conséquences des campagnes de « vaccination » sont telles qu’elle se lisent
sur les courbes pluriannuelles des naissances et des décès.
 En France, la campagne de « vaccination des femmes enceintes »
commence le 3 mai 2021. La remontée des naissances suivant les confinements
se poursuit quelques mois, jusqu’en septembre 2021 puis le nombre de
naissances diminue pour ne plus se relever.
 En 2022, le nombre de naissances totales est en dessous de celles de 2020.
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 Le minimum est atteint en avril 2023, un minimum jamais atteint depuis
1994, en dehors des naissances de janvier 2021 correspondant aux conceptions
de mars 2020.
 La représentation du phénomène lissée sur 12 mois proposée par Olivier
Berruyer permet de mieux représenter la tendance de fond : une lente décrue
décennale de la natalité, un premier choc de dénatalité corrélé aux décisions
politiques pour lutter contre la pandémie de covid, puis une reprise permettant
d’atteindre une natalité équivalente à celle d’avant la pandémie de covid, enfin
un second choc de dénatalité encore plus profond qui prend de l’ampleur à
partir de 2022 et dont on peut interroger le lien avec la campagne de
« vaccination » des femmes enceintes.
 Malgré cette évolution alarmante, cette campagne de « vaccination » des
femmes enceintes est toujours en cours.
Conséquences sur les décès toutes causes
En Allemagne, la surmortalité a été établie à 66 000 décès en 2022, un nombre
quatre fois supérieur à l’écart-type empirique, alors qu’en 2020, une année
sans « vaccination » mais aux prises avec une pandémie prétendument
épouvantable, il n’apparaît pas de surmortalité manifeste (4 000 décès en
excès). La surmortalité des sujets jeunes a commencé avec leur « vaccination »,
à partir d’avril 2021. En 2022, la surmortalité a formé deux pics : l’un autour de
35 ans, mais visible dès les quinze premières années de la vie, l’autre autour de
75 ans, avec une surmortalité très faible entre 50 et 59 ans.
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 En France, une publication de l’INSEE en date du 6 juin 2023 a établi la
surmortalité à 53 800, supérieure à celle de 2020 et de 2021. En 2020, à la
différence de l’Allemagne, une surmortalité importante a affecté les sujets âgés
de plus de 65 ans. Pour les années 2021 et 2022, le profil de surmortalité était
équivalent à celui de l’Allemagne. La surmortalité des sujets jeunes a
commencé avec leur « vaccination », mi-2021. En 2022 a été enregistrée une
surmortalité à deux pics : l’un autour de 35 ans, l’autre autour de 80 ans, avec
une faible surmortalité entre 55 et 64 ans. Enfin, en 2022, une surmortalité des
sujets jeunes a commencé dès les quinze premières années de la vie.
 Un aspect singulier de la surmortalité de 2022 est sa prédominance
féminine chez les jeunes, qui rappelle la prédominance féminine des effets
indésirables liés au « vaccin » à ARN, dans un rapport de 3 pour 1. Or, en
général, la mortalité toutes causes chez les hommes est plus élevée que celle
des femmes. Cette inversion n’était pas visible sur la surmortalité de 2020, liée
à la gestion institutionnelle de la pandémie : elle se remarque seulement
pendant les années suivant la « vaccination » de la population générale.
Conséquences sur les décès (Angleterre, 2023)
Examinons enfin les données britanniques, qui sont considérées les meilleures
du monde. Or, selon celles recueillies entre janvier et mai 2023, qui incluent le
statut vaccinal, il y a eu 8 766 décès dus au covid en Angleterre.
 8 330 décès, soit 95%, étaient des personnes inoculées, 436 décès – soit 5%
– étaient des personnes non inoculées.
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 Dans le même temps, la proportion de personnes ayant reçu 1 dose était de
81,6%. Celle avec deux doses était de 78,7%, celle de trois doses de 64,3%. Il y a
donc eu davantage de décès liés au covid chez les personnes vaccinées que
chez les personnes non vaccinées.
 En outre, mais ce n’est pas représenté sur le schéma, les personnes
« vaccinées » sont surreprésentés parmi les décès toutes causes.
 En conclusion, les « vaccins » géniques n’ont pas évité de décès toutes
causes, ils n’ont pas non plus évité de décès dus au covid. Dans les deux cas, ils
en ont entraîné davantage.
Conclusion
Les faits rapportés dans cet exposé sont évidemment d’une gravité
exceptionnelle…
Des faits d’une gravité exceptionnelle
Ignorant toutes les règles de prudence, contournant les réglementations
protectrices, les sabordant si nécessaire, des gouvernements et des
professionnels de santé ont prêté la main à une expérience de manipulation de
notre expression génétique, une expérimentation quasi-imposée en population
générale, voire imposée pour certains métiers : soignants, hospitaliers,
militaires, pompiers.
 Des mensonges de maquignon ont été relayés par les plus hautes autorités
sanitaires dans une ambiance de terreur et d’autoritarisme, et toute une
bureaucratie s’est empressée de contribuer à ce désastre qui continue à
produire ses effets destructeurs.
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 En termes de conduite à tenir en urgence, avec toutes les données connues
aujourd’hui, malgré la censure, il est clair que les « vaccins » à ARN doivent être
tout de suite retirés du marché. Permettre encore qu’une seule personne se
fasse encore inoculer aujourd’hui cette mixture toxique témoigne d’une
négligence dont le caractère coupable ou pas ne peut relever que du jugement
de cour.
 Concernant le préjudice causé aux populations par leur inoculation forcée,
leur risque doit maintenant être identifié, exploré, combattu et pris en charge
par la collectivité avant que les pouvoirs publics ne se retournent vers les
fabricants de ces produits et leurs responsables ultimes.
 Il est urgent de cesser d’appeler « vaccins » ces préparations à base d’acide
nucléique, ce qu’elles ne sont pas et n’ont jamais été, et de leur appliquer la
réglementation qui s’applique à tous les produits de thérapie génique.
 Reste le sort à réserver aux « plateformes ARN » qui ont poussé dans le
monde entier en absorbant des centaines de millions d’euros. Avec les
meilleures intentions, leurs productions présenteront toujours des risques
accrus d’effets indésirables graves, parfois mortels, des risques de production
de protéines différentes de celles promises, aux réactions inattendues, parfois
délétères, et des risques de pollution du patrimoine génétique avec des gènes
manufacturés.
 Avec de moins bonnes intentions, elles ouvrent la possibilité de nouvelles
atteintes à l’intégrité corporelle de personnes, de collectifs ou de populations
entières ainsi que d’un contrôle social par les corps.

 

 

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