[1]

 

Les titres ne laissent aucun doute. Ils sont mis en avant dans tous les journaux [2] [3] [4]. Tout le monde en parle.

Les vaccins sont sans danger pendant la grossesse.

Mais est-ce que l’article permet d’être aussi affirmatif ?

La réponse est non. Et de loin.

Ce qui implique que les journalistes n’ont pas lu, ou pire, pas compris le contenu de l’étude et ce sont surement arrêtés à la conclusion donnée par les auteurs mandatés par les fabricants de vaccin.

 

L’article pouvait surement être jeté à la poubelle dès la lecture de l’abstract :

« Participants reported significant health events (new or worsening of a health event sufficient to cause work or school absenteeism, medical consultation, or prevent daily activities) occurring within 7 days of vaccination or within the past 7 days for unvaccinated individuals. »

 LES FEMMES NE SONT SUIVIES QUE SUR 7 JOURS !

 

A ce stade, on sait déjà, quel que soit le résultat de l’étude, qu’il ne sera valable que sur 7 jours de grossesse après la vaccination.

Quid de la fin de la grossesse ?

Quid de la santé bébé né de mère vaccinée ?

 

Les auteurs de l’article, les reviewers de l’article, l’éditeurs du Lancet Infectious Disease ne sont-ils pas au courant que la grossesse dure 9 mois et non 7 jours et que les médicaments peuvent avoir de effets sur la descendance et qu’il faut donc également étudier le devenir des bébés nés de mère vaccinées ?

 

C’est bizarre que ces résultats arrivent avant ceux des essais des fabricants.

 

Bizarre car ce sont les fabricants qui auraient dû, en premier, fournir les résultats des essais cliniques. Mais si le vaccin est sur le marché depuis décembre 2020, les essais cliniques initiaux ne concernaient pas les femmes enceintes. C’est toujours le cas, les femmes enceintes ne sont jamais incluses dans les premiers essais cliniques. On comprend aisément pourquoi.

En février 2021, Pfizer lance un essai de phase 2/3 sur les femmes enceintes, uniquement au trimestre 3. [5] Il doit se terminer en août 2022. C’est-à-dire que le suivi sera de quelques jours à quelques semaines tout au plus. L’essai ne concerne que 348 femmes. C’est-à-dire que seulement 174 femmes recevront le vaccin et non le placebo.

Avec un échantillon aussi faible, 174 personnes, il est impossible d’évaluer, de détecter, de mesurer les effets indésirables. Impossible.

Au 13 août, l’essai est toujours marqué comme actif. Les résultats de cet essai sont donc inconnus.

Un autre essai de Pfizer a commencé en juin 2021, il devait finir en 2025 mais a été repoussé à décembre 2026. [6]

Il concerne 6000 femmes enceintes en bonne santé dont 3000 devraient recevoir le vaccin.

A ce jour, les résultats ne sont évidemment pas connus.

 

 

Il n’y a donc pas d’étude randomisée en double aveugle sur les femmes enceintes ! Les femmes enceintes sont donc vaccinées sans la moindre donnée scientifique d’efficacité ou d’innocuité sur elles et leurs enfants à naître (les fabricants n’ont pas fini leurs essais cliniques. Les tests de tératogénicité n’ont pas été faits, etc…). Une fois qu’elles sont vaccinées en population générale, on peut alors regarder ce qui se passe lors d’une étude observationnelle ; comme dans cette étude

 

Une fois cette question posée, il faut se tourner vers l’article et ne pas se contenter de lire le résumé qui affirme que les vaccins ARNm ont « bon profil de sécurité pendant la grossesse ». Il faut aller voir les chiffres.

 

Voici donc les critiques qui rendent cet article invalide à démonter la sécurité des vaccins pour les femmes enceintes :

1/ Très peu de femmes vaccinées incluses

200000 comme le disent les journaux?

Les journaux reprennent le chiffre de 200000, annoncé dans l’abstract de l’étude, pour montrer l’importance et la légitimité de l’étude.

Mais en fait l’article trompe délibérément le lecteur : « 191360 women aged 15–49 years with known pregnancy status ».

A aucun moment, il n’est dit que les 191630 femmes sont enceintes !

Juste que l’on sait si elles sont enceintes ou pas.

 

En lisant plus avant, on découvre que seulement 5597 ont reçu 1 dose et seulement 3108 ont reçu les 2 doses.

L’échantillon est immédiatement moins impressionnant et le poids des résultats de l’étude devient bien plus faible puisqu’il devient très difficile de détecter les évènements les plus rares avec si peu de participantes.

 

2/ 44 % de femmes enceintes de l’étude non pas reçu de 2ème dose

L’article n’explique pas pourquoi 2489 femmes enceintes ont décidé de ne pas faire la 2ème dose. Il faut comprendre que presque la moitié (44,5%) des femmes n’ont pas voulu subir la 2ème dose.

Ce chiffre est très alarmant puisqu’au niveau du Canada, il n’y a que 4% des gens qui n’ont pas voulu faire leur 2ème dose. [7]

Il faudrait connaitre les raisons qui ont poussé ces femmes (10 fois plus que dans la population générale) à ne pas faire la 2eme dose.

L’étude ne s’y est pas intéressée.

C’est bien dommage.

On peut déjà affirmer que les femmes qui ont eu une fausse couche juste après la 1ère dose en font partie… (voir après)

 

 

3/ Un temps de suivi qui ressemble à un « foutage de gueule »

 7 jours

 

C’est le nombre de jours choisi par les auteurs pour suivre les patientes.

Il faut bien comprendre qu’ils ont décidé de ne suivre les femmes enceintes vaccinés que 7 jours après leur injection. Donc de ne détecter les problèmes que sur 1 semaine.

Il est évident qu’avec 6 jours, ou 5 ou seulement 2 jours, le nombre d’effets indésirables aurait encore été moindre.

 

Le but de l’étude est de montrer le profil de sécurité pendant la grossesse des vaccins ARNm. En partant du principe que 7 jours suffisent, l’ensemble des problèmes qui interviennent après n’est pas pris en compte. Une durée aussi petite n’est pas sérieuse, surtout pour une population particulière et une technologie vaccinale qui n’a jamais été utilisé sur la femme enceinte.

Cette attitude n’est ni sérieuse ni scientifique pour évaluer la sureté d’un médicament dont on sait qu’il reste présent dans l’organisme pendant des semaines. [8]

 

 

4/ le biais du recueil des effets indésirables

 Il a été fait au téléphone.

Aucun personnel médical n’a donc évalué la gravité des symptômes qui ont pourtant provoqué des consultations médicales, l’absence au travail. Finalement, c’est le ressenti des patientes qui est utilisé. Cette démarche n’est pas suffisamment solide et laisse trop de place à l’interprétation non médicale des patientes.

 

 

5/ Le groupe contrôle et la structure des groupes

339 femmes enceintes n’ont pas été vacciné.

Comme il ne s’agit pas d’un essai clinique, il n’y a pas eu d’injection de placébo. On se demande alors comment (à quel moment) le suivi de 7 jours a pu être fait sur le groupe contrôle et comment le faire correspondre au groupe des femmes enceintes vaccinées. Le groupe contrôle ne semble ni assez grand ni assez cohérent pour pouvoir l’utiliser.

 

De plus, il y a plus de femmes enceintes au 1er trimestre dans le groupe placebo (30,67 % vs 23,05%) ce qui favorise donc les fausses couches dans le groupe placébo car les fausses couches arrivent préférentiellement au 1er T.

De plus dans la table 1 de l’article, on voit que les patientes enceintes non vaccinées sont plus vieilles que les patientes vaccinées enceintes ce qui favorise automatiquement les fausses couches dans le groupe placébo.

 

6/ Des hommes dans une étude sur la grossesse

C’est peut-être anecdotique mais il est déroutant de trouver 819 hommes et aussi 605 personnes de sexe inconnu dans les tableaux de l’étude. Il n’est pas facile d’expliquer la présence de ces chiffres dans une étude sur la grossesse.

 

 

7/ Les effets indésirables significatifs

Un événement de santé significatif est défini ici comme un événement de santé suffisant pour entraîner un absentéisme au travail, une consultation médicale ou empêcher les activités quotidiennes.

 

La majorité des effets indésirables significatifs a eu lieu très rapidement puisque dans les 24h suivants l’injection : 54,9% suivant la 1ère dose et 82,4% suivant la 2ème dose.

Compte tenu de la rapidité d’apparition des symptômes, il est difficile de ne pas conclure à un lien entre les 2.

 

L’étude rapporte surtout qu’après la première dose, il y a eu 4% des femmes enceintes vaccinées qui ont eu un effets indésirables importants.

Et cela double presque pour la deuxième dose à 7,3%. La dose d’ARNm semble influer sur l’apparition des effets indésirable car le vaccin MODERNA (à 100µg) obtient 4% à la première dose mais 12,1% à la deuxième dose. C’est donc 3 fois plus. Le rôle des excipients dans ces effets indésirables ne peut être écarté.

 

Le tableau 4 des « informations supplémentaires » de l’article affinent ces résultats. Cette augmentation après la dose 2 peut aller jusqu’à 4,4 fois.

Il serait alors judicieux de poser la question de l’effet de la dose 3 (le booster). Mais l’article n’en parle pas…

 

Chacun met le seuil où il veut mais 7,3% est un chiffre inquiétant. Quasiment 1 femme sur 10.

Si l’article conclue que les vaccins ARNm ont « bon profil de sécurité pendant la grossesse » avec les valeurs qu’ils trouvent, ils ne prennent pas le temps de discuter le fait qu’il est surement impossible de trouver un autre vaccin, quasi obligatoire, avec des résultats aussi graves.

Mais cela va au-delà des chiffres si on regarde la nature des effets indésirables qui n’ont PAS touchés les non vaccinés du groupe contrôle :

  • 5 pertes de la vue
  • 15 incapables de marcher
  • 4 paralysies du visage
  • 1 choc anaphylactique
  • 12 problèmes neurologiques (paralysie, difficulté à uriner ou déféquer)
  • 1 convulsions
  • 10 coagulations anormales

 

Chacun met le seuil où il veut mais perdre la vue, être paralysé ou incapable de marcher ne semble pas cohérent avec la conclusion des auteurs : « bon profil de sécurité pendant la grossesse »

 

7/ Un vaccin qui ne protège pas du Covid ?

Sans oublier189 infections respiratoires (table 2). Même si l’article, bizarrement, ne le précise pas, il y a de fortes chances, compte tenu de la période, qu’il s’agisse de cas de COVID. Les vaccinés seraient donc presque 4 fois plus atteints que le groupe contrôle.

 

 

8/ Plus de fausses couches

Il faut remarquer que l’étude ne s’intéresse à aucun moment aux effets des vaccins ARNm sur les fœtus ou l’embryon. Il est scientifiquement et éthiquement très gênant que cet aspect ne soit pas traité même si ce n’est pas le sujet principal de l’étude. Le fœtus reste évidemment le sujet principal pour une femme enceinte.

Mais on trouve pourtant certaines informations sur les fausses couches.

 

Il faut rappeler que les fausses couches interviennent uniquement pendant les 2 premiers trimestres soit environ 22 semaines. Il est admis que les fausses couches touchent en moyenne entre 10 et 15% des grossesses et interviennent très majoritairement lors du 1er trimestre. [9] [10]

 

Fausses couches après la dose 1

L’article donne les fausses couches rapportées après la dose 1 dans la table 3 mais, comme annoncé, uniquement pour les 7 jours suivants l’injection.

Il faut noter que la répartition des fausses couches, présentée dans l’article, entre le 1er et le 2ème trimestre est cohérente avec ce qui est habituel. [11]

Il faut noter ensuite que les auteurs calculent des taux de fausses couches de 1,5%. Ils ne discutent pas ce chiffre, qui est très loin du taux habituel de 15%, car le calcul est fait sur 7 jours de suivi et non sur 22 semaines. [12]

 

Mais il est possible de calculer, de façon linéaire (proportionnelle) en première intention, le taux pour les 22 semaines.

 

Le nombre de fausses couches rapportés après la dose 1 pour le 1er trimestre est de 73 pour 3706 femmes (selon les chiffres du tableau 1 des données supplémentaire) sur une durée de 7 jours :

 

73*22 semaines = 1606 pour un échantillon de 3706 femmes

soit 43% de fausses couches.

C’est bien plus que les chiffres attendus.

Bien plus.

 

 

 

Fausses couches après la dose 2

Il est très étonnant que le même tableau ne soit pas donné pour le suivi après la dose 2. D’autant plus étonnant que tous les autres effets indésirables sont reportés dans le tableau 2 pour la dose 1 et 2.

 

Mais l’article nous informe, en une seule ligne, qu’il y a eu 175 fausses couches en plus. Sans préciser s’il s’agit de fausses couches du 1er ou 2ème trimestre alors que c’était le cas pour la dose 1. C’est bizarre.

De plus ces 175 cas devraient logiquement correspondre aux 7 jours suivant la dose 2. Mais les auteurs nous indiquent, que bizarrement, ils ont été jusqu’à 10 jours au-delà de l’injection.

Si on reprend le calcul avec un suivi de 10 jours alors :

 

175*15 = 2695 pour un échantillon de 5597 femmes

soit 48% de fausses couches.

 

En fait ce calcul devrait logiquement être fait sur l’échantillon ayant reçu la dose 2, soit 3114. On trouve alors 86% de fausses couches. Ce chiffre est plus qu’alarmant mais il est identique à celui de l’étude qui date d’avril 2021. [13]

 

Pour être le plus précis possible, il faut remarquer que la notion de temps devient très complexe à comprendre pour ces 175 cas supplémentaires.

En effet, le suivi prévu par l’étude est de 7 jours APRES l’injection. Il serait logique de dire que les 175 sont arrivés dans les 7 jours suivant la dose 2. Pourtant les auteurs, tout en affirmant qu’ils ne connaissent pas les dates précises des fausses couches (surement ont-ils trouvé que ce n’était pas une information pertinente…), nous expliquent que les 175 supplémentaires seraient intervenus sur un période allant de 7 jours avant à 10 jours après la dose 2.

 

Dans ce cas de figure on obtient

175*9 = 1575 pour un échantillon de 3114 femmes

soit 50% de fausses couches.

Ce qui reste tout aussi alarmant.

 

Quoi qu’il en soit, c’est tout de même plus de fausses couches que suite à la première dose.

Il y a eu 2 fois plus de fausses couches enregistrées au moment de la 2ème dose que dans les 7 jours après la première. C’est un chiffre plus qu’alarmant (mais cohérent avec les autres effets indésirables qui doublent quasiment aussi).

 

Totalité des fausses couches

Il est difficile d’être plus précis : les dates ne sont pas données avec précision par les auteurs.

Pour minimiser les approximations dues au manque de précision dans l’article, on peut dire qu’il y a eu en tout 80+175 soit 255 fausses couches pour 5597 personnes. Si on considère un suivi sur 14 jours pour être sûr d’englober toutes les fausses couches remontées dans l’article, alors

 

255*11 = 2805 pour un échantillon de 5597 femmes

soit 50% de fausses couches.

 

En conséquence, même avec des approximations statistiques (notamment par le manque de précisions des auteurs), il y a de quoi se poser beaucoup de questions tellement le taux de fausses couches trouvé est loin de la valeur admise, qui oscille autour de 15%.

  • Des questions concernant le nombre anormal de fausses couches.
  • Des questions concernant l’honnêteté est la compétence des auteurs de l’article.

 

 

Conflit d’intérêts ?

L’étude donne, comme il se doit, les conflits d’intérêt des auteurs. C’est un vrai festival.

Le « COVID-19 Vaccine Readiness funding » de l’Agence de la santé publique du Canada a financé cette étude. C’est cette agence, au Canada, qui travaille pour rendre le vaccin obligatoire avec bientôt 5 doses nécessaires pour être considéré comme « vacciné ».

 

De plus, les auteurs ont des quantités importantes de liens avec les fabricants de vaccins.

 

Il n’est pas facile de prouver que les conflits d’intérêt ont orienté les résultats d’une étude. Mais ici, compte tenu des éléments cités avant (7 jours, risques important trouvés, dépendant de la dose, fausses couches…) et la nature des conclusions données par les auteurs (« bon profil de sécurité »), les soupçons sont bien réels.

 

 

Conclusion

 

En préambule à cette conclusion on se doit de rappeler que les femmes enceintes, notamment par leur âge, ne présentent, vis-à-vis du COVID, aucun risque significatif (notamment par rapport à la grippe) et leur futur enfant encore moins. [14]

 

Il est évident que cette étude est une blague.

  • Payée par les fabricants.
  • Supervisée par les autorités sanitaires qui recommandent la vaccination.
  • Échantillon de 3108 femmes seulement (et pas 200000).
  • Disparition de 45% des femmes suivies pendant l’étude.
  • 7 jours de suivi seulement.
  • Suivi par téléphone sans visite médicale.
  • Presque 10% d’effets indésirables significatifs.
  • Des données incomplètes dans l’article ne permettant pas de faire des calculs corrects (fausses couches).

 

Alors la conclusion de l’article est tout à fait disproportionnée et incohérente par rapport aux données chiffrées que l’on trouve dans l’article.

Avant de mettre en première page une publication scientifique, il faut la lire en entier et pas seulement son résumé.

Car très souvent il ne correspond pas à la réalité de l’étude.

C’est encore le cas ici.

Malheureusement.

 

 

[1] https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(22)00426-1/

[2] https://www.medisite.fr/coronavirus-covid-19-les-vaccins-a-arn-messager-sans-danger-pour-les-femmes-enceintes.5648211.806703.html

[3] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/les-vaccins-contre-le-covid-19-sont-sans-danger-pendant-la-grossesse-confirme-une-etude-canadienne_5304211.html

[4] https://www.20minutes.fr/sante/3336759-20220812-covid-19-vaccins-arn-messager-danger-pendant-grossesse-selon-etude-canadienne

[5] https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04754594

[6] https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04705116

[7] https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer?facet=none&uniformYAxis=0&Interval=7-day+rolling+average&Relative+to+Population=false&Color+by+test+positivity=true&country=CAN&Metric=People+vaccinated+%28by+dose%29

[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35148837/

[9] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32255196/

[10] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25447360/

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32255196/

[12] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2021664/

[13] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33882218/

[14] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34467518/

 

 

 

Invité : Surya Arby, informaticien, mathématicien, membre de l’Association Internationale
pour une Médecine Scientifique Internationale et Bienveillante (AIMSIB)
Docteur d’État en Informatique et spécialisée en science des données

Sujet : vaccins anti HPV (Gardasil), synthèse des données mises à jour

Discutant : Dr Philippe de Chazournes, médecin
Hélène Banoun et Louis Fouché

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Points à retenir :

  • Seulement 4 enfants seraient décédés du COVID en plus de 2 ans.
  • Les hospitalisations depuis décembre 2021 sont surtout de moins de 3 jours et « pour surveiller ».
  • 272 PIMS et 0 décès sur les 11 derniers mois depuis le rapport étudié ici.

 

La santé des enfants est une préoccupation naturelle. Les protéger est un devoir.

Mais il faut adapter les mesures de protection à la dangerosité du problème considéré. Sans quoi, on risque de choisir de les enfermer pour limiter les risques. De les priver d’école, de sport, de leur famille, de vie sociale… Entrainant alors des conséquences dramatiques (doublement de l’obésité chez les enfants : [12], hausse des suicides chez les enfants et les adolescents [13])

 

Après 28 mois (mars 2020- juillet 2022) de « crise » COVID, il semble utile de faire un retour sur le cas particulier des enfants en examinant les chiffres officiels, donnés par les structures sanitaires officielles (Santé Publique France).

 

 

 

Les hospitalisations pédiatriques

 

Pendant des mois, les hospitalisations pédiatriques pour COVID sont restées très faibles. Selon Santé Publique France (SPF), 6 en moyenne sur 20 mois.

Bizarrement, à partir de décembre 2021, on observe une explosion des hospitalisations en soins critiques.

La moyenne journalière passe à 58 sur la période de décembre 2021 à février 2022. C’est 900% d’augmentation.

 

 

Comment expliquer cette explosion de cas pédiatriques hospitalisés en soins critiques au moment où M. Véran annonce l’arrivée, 1 mois plus tard, de la possibilité de vacciner les 5-11 ans. ?

 

SPF indique alors que le variant DELTA est responsable. [1] de l’augmentation des hospitalisations, en omettant le fait que pendant les 6 mois précédents, le variant DELTA était déjà largement dominant sur le territoire et n’avait entrainé aucune élévation des hospitalisations.

Donc ce n’est pas une explication plausible.

D’ailleurs, début juillet 2022, SPF rectifiera en indiquant que le variant DELTA ne représente en fait que 15% des cas hospitalisés à partir de décembre 2021 [2]

SPF nous confirme aussi, par le graphique 4, que bizarrement, toujours à partir décembre 2021 apparaît une très forte augmentation des hospitalisations en soins critiques pour les enfants et plus précisément pour les nourrissons (67% des hospitalisations).

Néanmoins SPF nous rassure en indiquant qu’il n’y avait pas de caractères de gravité mais qu’il s’agissait « de nombreuses hospitalisations à visée de surveillance chez les nourrissons ».

 

D’ailleurs, la très grande majorité (63%) des patients ne restait même pas 3 jours en soins critiques, alors que la durée moyenne d’hospitalisation pour Covid-19 rapportée par l’ATIH est de 14,5 jours [3].

 

Le rapport de SPF ne détaille pas les actes médicaux proposés mais il serait intéressant de savoir si les soins prodigués utilisaient bien pleinement les capacités des services de soins critiques (oxygénothérapie par exemple). En effet, la durée d’hospitalisation inférieure à 3 jours, semble très courte pour la mise en place d’un protocole de soin critique.

 

Les hypothèses médicales ou virologiques ne semblent donc pas satisfaisantes pour expliquer cette soudaine explosion du nombre d’enfants hospitalisés. Surtout que 6 mois plus tard, SPF nous confirme qu’en fait, il n’y avait pas plus d’enfants malades ! juste des hospitalisations de « surveillance ».

 

L’augmentation, pour surveillance, du nombre d’enfants hospitalisés en soins critique, pourrait avoir pour objectif de justifier, auprès de la population, un discours politique favorable à la vaccination des plus jeunes ; le nombre important d’enfants hospitalisés pour COVID justifiant leur vaccination.

 

 

La mortalité COVID chez les enfants

 

Après 28 mois, le recul est suffisant pour évaluer la gravité du COVID pour les enfants. La mortalité COVID au niveau des enfants est extrêmement faible.

 

En France, selon SPF, qui prend soin de bien distinguer les cas de décès avec comorbidités et sans, 4 enfants sont décédés du COVID sur 28 mois. La mortalité annuelle est donc de 0,00001%. [2]

 

En Angleterre, entre mars 2020 et février 2021, il y a eu 3105 décès « toutes causes » chez les moins de 18 ans. Si on ramène à la population considérée ; on obtient une mortalité annuelle de 0,026%.

Sur la même période, 12 décès d’enfants ont été attribué au COVID. Si on ramène à la population considérée ; on obtient une mortalité de 0,0001%.

Un calcul simple montre qu’un enfant a en moyenne 260 fois moins de chances de mourir du COVID que de tout le reste.

[4] [5]

 

En Allemagne, aucun enfant en bonne santé âgé de 5 à 18 ans n’est mort du COVID au cours des 15 premiers mois de la pandémie. [6]

 

La conclusion de ces chiffres est que le COVID ne touche pas significativement les enfants (moins de 18 ans). Il faut se rappeler qu’il y a, pour les enfants, jusqu’à 40 décès par an pour la grippe, presque 100 décès par noyade par an, plus de 500 de cancer, etc…

Ces chiffres devraient, à eux seuls, rassurer la population concernant la dangerosité du COVID chez les jeunes.

SPF confirmera enfin en janvier 2022 que le COVID n’est pas « d’une gravité accrue … chez les enfants ». [7]

 

Comme ces chiffres sont effectivement extrêmement rassurants, et que le gouvernement l’a compris, il fallait trouver un autre indicateur plus « alarmant » pour maintenir la peur dans la population et légitimer la vaccination.

Les autorités de santé française ont alors choisi de parler du Syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant.

 

 

Le Syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant

 

Dans une note urgente du 25 juillet 2021 [8], la DGS (direction générale de la santé), alerte les médecins sur le syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant et son dépistage.

 

Avant de décrire la nature du PIMS, la DGS indique que c’est une pathologie rare. Il n’y a eu que 520 cas au 13 juin 2021, soit 520 cas en 15 mois pour 13 millions d’enfants français.

C’est évidemment très peu, alors la DGS précise aussitôt que la pathologie est sévère et nécessite une hospitalisation urgente. Chacun jugera si l’utilisation du terme « sévère » est adaptée ou non car (et heureusement), la DGS indique 1 seul décès et aucun enfant en réanimation.

1 décès sur 13 millions d’enfants en 15 mois soit 0,000006% annuel.

 

En fait, il semblerait que cet enfant avait une pathologie neurodéveloppementale préexistante, ce qui ferait 0 mort en bonne santé en 15 mois [9].

 

 

Face à cette menace du PIMS considérée comme « sévère », la DGS demande que la détection soit la plus précoce possible et le document dresse alors la liste des symptômes possibles :

  • Une fièvre élevée avec altération de l’état général
  • Présence de signes digestifs
  • Signes cutanéo-muqueux
  • Signes respiratoires comme la toux
  • Etc…
  • Etc…
  • Etc…

 

La DGS reconnait que les signes du PIMS sont « peu spécifiques ».

Effectivement, il s’agit des mêmes symptômes que pour la majorité des maladies infectieuses juvéniles. Néanmoins la DGS informe que ces symptômes sont suffisants pour déclencher une hospitalisation immédiate.

La DGS va même plus loin et insiste sur le fait que tout « tableau évocateur » ou simplement « douteux » doit être adressé en milieu hospitalier dans les meilleurs délais. Y compris par appel du SAMU.

Ainsi, l’enfant sera hospitalisé dans les plus brefs délais et de façon urgente puis intégré dans un protocole de surveillance particulier, jamais imaginé pour aucune maladie.

Tellement urgente que les tests biologiques ne sont pas utiles. Même un test pour le COVID n’est pas nécessaire pour déclencher l’hospitalisation. De la fièvre et de la toux suffisent…

 

Quel médecin (généraliste ou pédiatre) a déjà envoyé, immédiatement, un enfant en hospitalisation pour un des symptômes précédents qui se retrouvent aussi pour :

  • Une gastro-entérite
  • Une grippe ; une IRA (Infection Respiratoire Aigüe)
  • Une angine
  • Une varicelle
  • Quasiment toutes les maladies infantiles ?

 

 

Les cas de PIMS

Que s’est-il passé depuis cette alerte de la DGS concernant les PIMS ?

Dans le dernier rapport du 7 juillet 2022, SPF nous confirme plusieurs points importants. [2]

 

  • Premièrement que le variant OMICRON est bien moins dangereux pour les enfants que le DELTA, qui l’était déjà peu. En effet, la part des enfants sans pathologie grave diminue encore dans les hospitalisations. SPF l’avait déjà dit fin mars 2022 en confirmant que le variant OMICRON ne donnait pas de PIMS [10]

 

  • Deuxièmement, au niveau des PIMS, le rapport de SPF du 7 juillet 2022 donne le nombre de PIMS sur les 28 mois depuis l’apparition du COVID.

1048

Il faut réaliser que cela ne représente que 38 cas de PIMS par mois pour 13 millions d’enfants soit une prévalence annuelle de 0,0035%.

 

  • Troisièmement, SPF établit le bilan des PIMS du 30 août 2021 au 26 juin 2022

272 PIMS soit une prévalence annuelle de 0,0023%.

Aucun décès à la suite du PIMS.

Pas un décès non plus pour COVID (avec ou sans PIMS) chez les enfants depuis presque 1 an.

 

De fin mars 2022 à juillet 2022, il n’y a plus que 1 ou 2 PIMS par semaine pour toute la France, pour presque 13 millions d’individus de moins de 18 ans alors que les vagues 6 et 7 sont montrées comme très graves.

Il faut aussi souligner que très peu de séquelles sont observées lors des suivis des cas de PIMS à 6 mois. [11]

 

 

 

En résumé, SPF nous informe que

  • Seulement 4 enfants sont décédés du COVID en plus de 2 ans.
  • Les hospitalisations depuis décembre 2021 sont surtout de moins de 3 jours et « pour surveiller ».
  • 272 PIMS et 0 décès sur les 11 derniers mois

 

 

 

Il n’y a donc aucune raison objective de craindre cette pathologie plus qu’une autre pour les enfants.

Il n’y a donc aucune raison objective de recommander la vaccination des enfants.

 

 

 

[1] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/405102/3326815

[2] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/450682/document_file/2022_LePointSur_Situation_Epidemio_0-17ans_7juillet.pdf

[3] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_covid.pdf

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34267387/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34764489/

[6] https://link.springer.com/article/10.1007/s00431-022-04587-5

[7] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/405102/3326815

[8] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs-urgent_70_pec_pims.pdf

[9] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/252588/document_file/COVID19_PE_20200514.pdf).

[10] https://santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/surveillance-nationale-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims/documents/bulletin-national/surveillance-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims-ou-mis-c-.-bilan-au-29-mars-2022

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34043958/

[12] https://www.lepoint.fr/societe/l-obesite-des-enfants-a-double-depuis-le-debut-de-la-crise-sanitaire-26-04-2022-2473425_23.php

[13] https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/et-maintenant/et-maintenant-du-lundi-23-mai-2022-1299390

 

 

Nous accueillons aujourd’hui un article de Guillaume Girard, ingénieur spécialisé en gestion des risques chimiques et biologiques, publié par nos amis de l’AIMSIB. Il a compris très tôt que cette crise mondiale dépassait de beaucoup tout ce que l’Humanité avait vécu en terme de complexité sociétale. Avec patience et ténacité, il a tenu à réaliser un véritable travail de spécialiste en histoire contemporaine où la complexité de l’utilisation des données se trouve souvent exacerbée par les savoirs manquants. Il nous livre ici un décryptage exceptionnel de tout ce que cette histoire contenait de connu jusqu’en février 2023, à l’appui de 233 documents que l’on devrait tous archiver avant que certains ne disparaissent. Bonne lecture.  

 

https://www.aimsib.org/2023/04/02/la-covid-de-2019-a-fevrier-2023-voici-la-base-documentaire-la-plus-incontournable/

 

Invitée : Emmanuelle DARLES, enseignante-chercheuse à l’Université,
Docteur d’État en Informatique et spécialisée en science des données

Sujet : Défauts de vigilance ANSM, aspects juridico-scientifiques

Discutant : Me David GUYON, avocat / Dr Philippe de Chazournes

Présentation: Dr Louis Fouché

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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Live à 20h45

Invité : Vincent PAVAN, Mathématicien

Sujet : 12 fois plus contagieux : histoire d’un indicateur truqué

Discutant : Dr Jerôme Sainton, Emmanuelle Darles

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Invité : Damien Jeanne, historien

Sujet : Les semeurs de maladie en temps d’épidémie

Discutant : Dr Vincent Reliquet

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Invité : Annelise Bocquet, Docteur en Biologie-Santé.

Sujet : L’immunodéficience induite par la Spike.

Discutant : Dr Pascal Mensah, collaborateur en recherche sur immunothérapie low-dose.

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FORMATIONS :
2022+ : études de philosophie (Institut de Philosophie Comparée)
2018 : doctorat en médecine (Faculté de Reims Champagne-Ardennes)
— thèse : sur les enjeux relationnels de la sédation en fin de vie (dir. Martine Derzelle)
2013 : master II de Bioéthique (Institut Politique Léon Harmel)
— mémoire : sur la relation entre l’éthique et la technique (dir. Olivier Rey)
2006-2017 : études de médecine
2001+ : études mythopoétiques
1999-2006 : ingénieur en informatique
1997 : ingénieur en agriculture (Institut Supérieur Agricole de Beauvais)
— mémoire : sur les effets de compétition en essais variété de betteraves sucrières : biais et
corrections (dir. Emmanuel Grenier)

ACTIVITÉS :
2022+ : médecin de famille
2021+ : veille scientifique CSI, SLS
2020+ : intervenant en association d’accompagnement et soins palliatifs à domicile
2018+ : conférencier et formateur en bioéthique
2018-2021 : SOS Médecins
2014-2017 : interne en médecine générale
2006-2014 : assistant administratif (agriculture, éolien)
1999-2006 : informaticien (analyse, programmation, conduite de projet)
1997-1998 : service national ville : soutien aux publics en exclusion, projet humanitaire au
Burkina-Faso (association Lasalle, Reims)

PUBLICATIONS :

https://www.researchgate.net/profile/Jerome-Sainton/publications

– Pandémie
 Éthique de l’obligation vaccinale contre le SARS-Cov-2 des soignants et autres
professionnels du secteur de la santé (à venir)
 Critique de l’avis HAS du 21 juillet 2022 relatif au maintien de l’obligation vaccinale
pour les soignants et autres professionnels du secteur de la santé (2023)
 Évaluation de la sécurité de la vaccination par Comirnaty des femmes enceintes dans
le plan de gestion des risques du fabricant et à l’agence européenne du médicament.
Incidence sur l’obligation vaccinale des soignants en France (2023)
 De l’efficacité de la vaccination anti-Covid et de quelques biais … (2022)
 Considérations épidémiologiques, éthiques et médicales sur l’efficacité de l’immunité
naturelle au SARS-Cov-2 : ne pas supprimer les témoins (2021)
– Soins palliatifs
 La confiance dans le dispositif : une obstination déraisonnable (2022)
 La sédation, les directives anticipées et la privatisation de la mort (2019)
 Sédation palliative et sédation terminale ; Le dispositif Leonetti-Claeys : sédation
palliative ou terminale ? ; Reckoning with the last enemy (revue de presse) (2019)
 Sédation en fin de vie : enjeux relationnels (2018)
 Loi du 2 février 2016 : une évolution technicienne et individualiste du système de
santé (2017)
– Mythopoésie tolkienienne
 L’unité spirituelle catholique du Légendaire tolkienien : l’exemple du libre arbitre
(2021)
 Pour la gloire de ce monde. Recouvrements et consolations en Terre du Milieu (dir.,
avec Jean-Philippe Qadri, 2016) ; présentation
 Le Marrissement d’Arda : fil et traduction de la catastrophe du Conte (in Michaël
Devaux dir., Tolkien : l’effigie des elfes, 2014)
– Éthique & technoscience
 Du rapport entre la science et l’éthique (2017)
 La morale technicienne, l’illusion bioéthique, et le refus de la transcendance (2013)
 Jacques Ellul aux Veilleurs : du rôle de la technique dans l’absurdité actuelle (2013)
 La technique et le sacré : quelle critique possible ? (2012)