A retenir

En 2020, on oblige les gens à porter des masques.

En 2023, Cochrane confirme, encore, que les masques sont inutiles. [1]

 

 

Introduction

Les masques sont le point central du dispositif de lutte contre le COVID. Central car visible sur le visage de tous les adultes et enfants.

La France, par son ministre de la Santé M Véran, a imposé les masques à l’ensemble de la population dès juillet 2020 jusqu’en mars 2022. En octobre 2020, les enfants, dès 6 ans, ont dû supporter, eux aussi, le masque à l’école jusqu’à 10h par jour.

Était-ce scientifiquement et médicalement justifié ?

 

Nous avons déjà largement répondu à cette question durant les derniers mois. [2] [3]

 

https://reinfocovid.fr/science/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

https://reinfocovid.fr/science/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

Mais cette fois, c’est la revue Cochrane qui vient donner le résultat de son analyse de l’efficacité des masques à réduire les contaminations d’infections virales.

 

 

Cochrane c’est quoi ?

 

Cochrane est un groupe de chercheurs indépendants ayant pour objectif d’éclairer la prise de décision en matière de soins de santé.

Cochrane est un réseau mondial et indépendant qui compte des membres dans plus de 50 pays

Les revues Cochrane sont mondialement reconnues comme fournissant les preuves du plus haut niveau en matière de soins de santé fondées sur des données probantes.

Le « gold standard » en médecine.

 

C’est pour cela que leur revue sur les masques de janvier 2023 n’est pas passée inaperçue.

 

 

 

Les résultats de leur analyse de 2023

 

En janvier 2023, Cochrane publie une revue de plus de 300 pages sur les mesures non pharmaceutiques pour réduire les contaminations de la population par les virus respiratoires.

Une partie est évidement consacrée aux masques.

 

Au total, 78 études sont incluses dont 11 études (représentant 610872 participants supplémentaires) publiées entre 2020 et 2022. Il s’agit donc d’études faites spécifiquement pour le COVID.

Chaque étude est très précisément détaillée et analysée dans les 300 pages de la revue.

 

La conclusion est simple bien que très prudente.

« Le port du masque dans la communauté fait probablement peu ou pas de différences »

« Les résultats ne suggèrent pas que les masques chirurgicaux réduisent la propagation virale »

« Les masques FFP2/N95 pourraient avoir un impact marginal »

 

En résumé, Cochrane confirme, avec beaucoup de précautions oratoires, n’avoir trouvé aucune preuve d’efficacité.

Les masques chirurgicaux, mais aussi FFP2, ne montrent aucune action significative sur le contrôle des épidémies virales respiratoires.

Il est difficile d’être plus clair.

 

 

 

Mais en fait…

 

En novembre 2020, Cochrane avait déjà publié une analyse de l’efficacité des masques. La conclusion était exactement la même :

« Aucune une preuve suffisante d’efficacité des masques ».

 

La revue de 2023 ne nous apprend finalement rien de nouveau. Elle confirme juste que les études faites spécifiquement sur le COVID ne montrent pas non plus d’efficacité du masque.

Notamment celle faite au Bangladesh que nous avions aussi analysée. [4]

 

Mais en fait…

L’OMS, fin 2019, avait déjà fait la même analyse, par la lecture de 1100 études et avait mis en avant les mêmes publications que la revue Cochrane. [2]

Sans surprise, l’OMS avait conclu que les masques n’étaient pas utiles.

Dans les mêmes termes que Cochrane.

 

 

La mémoire courte ?

 

Et pour finir, il ne faut pas oublier qu’en 2002, il était considéré comme de la torture de faire porter des masques…

En effet, des médecins de la Croix-Rouge qui avaient pu se rendre à la prison de Guantanamo avaient considéré que les masques chirurgicaux portés, sous la contrainte, par les prisonniers étaient une torture. [5]

 

Les prisonniers sont masqués dans un but de contrainte psychique

 

Et pourtant, en 2020, beaucoup ont trouvé judicieux (sans aucune justification véritablement rationnelle) d’en faire porter à des enfants de 6 ans toute la journée.

Sous l’œil complaisant et malsain des mêmes qui n’en mettaient pas…

 

Il existe des milliers d'exemple comme celui ci.

 

Un monde de fous

 

On est dans un monde de FOUS.

Les scientifiques de COCHRANE concluent que l’ensemble de la littérature montre une efficacité nulle (non significative) des masques. En tout cas, une efficacité qui n’a jamais été possible de mettre en évidence…

 

Mais, face aux nombreuses autorités sanitaires qui ont rendu le port du masque obligatoire sans aucune base scientifique, Mme Soares-Weiser, rédactrice en chef de la COCHRANE est obligée de faire un communiqué pour expliquer que leur étude ne veut pas dire ce que ça semble vouloir dire.

 

Les auteurs ne cautionnent pas !

 

Selon Jefferson, auteur principal : « Cochrane a de nouveau jeté ses propres chercheurs sous le bus. Les excuses émises par Cochrane proviennent de Soares-Weiser, pas des auteurs de la revue »

Jefferson « pense que Soares-Weiser a fait une erreur colossale. Cela renvoie le message que Cochrane peut subir des pressions de la part des journalistes pour modifier leurs critiques… Cela crée un dangereux précédent »

 

Il faut aussi souligner que Mme Soares-Weiser, rédactrice en chef n’a toujours pas pris contact avec les auteurs, au 15 mai 2023, pour répondre à leur questions…

 

 

Les masquophiles aux abois

 

Évidemment les masquophiles sont touchés par les conclusions de cette étude COCHRANE car elles viennent confirmer, encore une fois, qu’en 100 ans, aucune étude de qualité suffisante ne montre une efficacité des masques.

 

Alors les masquophiles expliquent que cela ne veut rien dire !

Non !

Ils demandent plus d’études et rappellent qu’en attendant, il faut continuer à le porter.

 

En fait, il faut comprendre que tant que les études ne montreront pas une efficacité des masques, comme leur foi leur dit, il faudra faire d’autres études. Encore et toujours.

Et porter le masque en attendant…

 

 

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! »

Albert Einstein,

 

 

 

[1] https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/epdf/full

[2] https://reinfocovid.fr/science/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

[3] https://reinfocovid.fr/science/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

[4] https://reinfocovid.fr/science/le-masque-reduit-les-infections-covid-de-006/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11809632/

 

http://

nvités : Hélène Strohl, ancienne inspectrice à l’IGAS, et Pr Christian Peronne, Professeur des Universités et Praticien Hospitalier maladies infectieuses et tropicales

Sujet : Mort et renaissance du système de santé

Animateur : André Bercoff, journaliste et écrivain

Discutants : Dr Louis Fouché, Anesthésiste-Réanimateur, et Dr Philippe De Chazournes, médecin généraliste omnipraticien

(début à 19mn30)

Invité : Sonia Delahaigue, Psychologue, psychothérapeute et formatrice.

Sujet : Maltraitance de l’enfance

Discutantes :

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Dr Marie Grenet, pédiatre, spécialiste du neurodéveloppement

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International Covid Summit III – Parlement Européen – Mai 2023
Sujet : Enfance et covid
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Ryan Cole: Spike et Cancer au Parlement Européen 05/2023 – International Covid Summit

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Sujet : Perturbateurs endocriniens

Discutant : Philippe De Chazournes et Carole Fouché

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace et peut même être néfaste.

Nous en avons sélectionné quelques-unes que nous décrivons ci-dessous.

ÉTUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT UNE EFFICACITE NULLE OU NON PROUVEE
Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

L’hygiène des mains a eu un effet protecteur important.
L’utilisation du masque facial a fourni un effet protecteur non significatif.

Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Jefferson et al. Cochrane Data base of Systematic Reviews. 2020, Issue 11. Art. No.: CD006207. DOI: 10.1002/14651858.CD006207.pub5.
https://www.cochrane.org/CD006207/ARI_do-physical-measures-such-hand-washing-or-wearing-masks-stop-or-slow-down-spread-respiratory-viruses

Nous ne savons pas si le port de masques ou de respirateurs N95/P2 aide à ralentir la propagation des virus respiratoires.
Les programmes d’hygiène des mains peuvent aider à ralentir la propagation des virus respiratoires. »

Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Nicolas Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

Dans l’ensemble, l’utilisation de masques dans la communauté n’a pas réduit le risque de grippe, d’infection respiratoire virale confirmée, de syndrome grippal ou de toute infection respiratoire clinique.

L’utilisation de masques dans les ménages avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.

Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Ermengol Coma et al. Arch Dis Child. 2022 Aug 23;archdischild-2022-324172. doi: 10.1136/archdischild-2022-324172
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

« Les mandats de la FCM dans les écoles n’étaient pas associés à une incidence ou à une transmission plus faible du SARS-CoV-2, ce qui suggère que cette intervention n’était pas efficace. Au lieu de cela, la dépendance à l’âge était le facteur le plus important pour expliquer le risque de transmission pour les enfants scolarisés. »

Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial. Henning Bundgaard et al. Ann Intern Med.2021;174:335-343. [Epub 18 November 2020]. doi:7326/M20-6817
https://www.acpjournals.org/doi/full/10.7326/M20-6817

« La recommandation de porter des masques chirurgicaux pour compléter d’autres mesures de santé publique n’a pas réduit le taux d’infection par le SARS-CoV-2 chez les porteurs de plus de 50 % dans une communauté avec des taux d’infection modestes, un certain degré de distanciation sociale et une utilisation générale peu courante du masque. Les données étaient compatibles avec des degrés moindres d’autoprotection.»

ETUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT DES DOMMAGES SUITE AU PORT DU MASQUE

Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

«Des mesures par capnographie montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO 2 de 7,4 %. »

Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344
https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

« …un total de 109 publications pertinentes ont été trouvées pour évaluation dans le cadre de notre examen… »
« Dans cet article, nous nous référons à la détérioration psychologique et physique ainsi qu’aux multiples symptômes décrits en raison de leur présentation cohérente, récurrente et uniforme dans différentes disciplines en tant que syndrome d’épuisement induit par le masque (MIES).2chute et fatigue ( p < 0,05), une cooccurrence groupée d’insuffisance respiratoire et de chute d’O 2 (67 %), de masque N95 et d’augmentation de CO 2 (82 %), de masque N95 et de baisse d’O 2 (72 %), de N95 masque et maux de tête (60%), troubles respiratoires et échauffement (88%), mais aussi échauffement et humidité (100%) sous les masques. Le port prolongé du masque par la population générale pourrait entraîner des effets et des conséquences significatives dans de nombreux domaines médicaux »

Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

« Essai contrôlé randomisé d’adultes en bonne santé âgés de 18 à 29 ans. Les participants ont effectué deux (avec et sans masque facial en tissu) des tests d’effort cardiopulmonaire maximal (CPET) sur un tapis roulant en suivant le protocole de Bruce. La tension artérielle, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène, l’effort et l’essoufflement ont été mesurés. Les données descriptives et les antécédents d’activité physique ont été recueillis avant l’essai ; les perceptions du port de masques faciaux et les données expérientielles ont été recueillies immédiatement après l’essai masqué.
Les masques en tissu ont entraîné une réduction de 14 % du temps d’exercice et une diminution de 29 % de la VO 2 max, attribuées à l’inconfort perçu associé au port du masque. Par rapport à l’absence de masque, les participants ont déclaré se sentir de plus en plus essoufflés et claustrophobes à des intensités d’exercice plus élevées tout en portant un masque facial en tissu. Les entraîneurs, les entraîneurs et les athlètes devraient envisager de modifier la fréquence, l’intensité, la durée et le type d’exercice lorsqu’ils portent un masque facial en tissu. »
Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

“Le port de NMC (masques chirurgicaux ou masques FFP2-) augmente rapidement la teneur en CO 2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez les enfants en bonne santé dans une position de repos assise qui pourrait être dangereuse pour la santé des enfants. »

 

À Retenir

  •  l’Académie de Médecine repose ses avis sur des approximations, des allégations sans preuve
  •  l’Académie de Médecine est en contradiction avec les données disponibles à ce jour (même celles émanant de la HAS !)
  •  l’Académie de Médecine émet des raisonnements paralogiques (l’avis reconnaît l’insuffisante efficacité des vaccins Covid-19 contre la transmission mais promeut le maintien de l’obligation vaccinale des soignants « tant pour protéger leurs patients que pour les protéger eux-mêmes »)

 

 

Les recommandations de l’Académie de Médecine, eu égard à sa mission d’intérêt général, ne peuvent pas être basées sur des approximations scientifiques, des suppositions médicales et encore moins sur des arguments politiques.

Malheureusement, l’avis de l’Académie de Médecine pose de nombreuses questions scientifiques mais aussi déontologiques.

Ou plus simplement de logique.

  

« Le débat sur la réintégration des rares soignants non vaccinés contre le SARS-CoV-2 a été relancé à l’Assemblée nationale ».

 

L’Académie de Médecine affirme que les soignants non vaccinés sont « rares ». Il serait intéressant de définir le terme « rare ». Il serait intéressant que l’Académie de Médecine ait indiqué le nombre de soignants concerné.

 

Ce qui reste indiscutable, sans même un chiffre tangible à discuter, c’est que le système de santé actuel manque cruellement de personnel, ainsi que vous le reconnaissez d’ailleurs, et cela impacte, à l’évidence, l’accès aux soins de la population dans son ensemble.

 

Même BFM commence à s’en émouvoir (c’est dire !). Selon eux,  3 patients seraient décédés faute de soin adéquat par manque de soignants au CHU de Grenoble depuis décembre 2022 … [1]

 

 

Quelles conséquences directes de l’exclusion de soignants ?

 

  • 1 chirurgien suspendu = 500 interventions chirurgicales minimum par an non réalisées.

Comment l’Académie de Médecine compte permettre la prise en charge immédiate de chacun de ces 500 patients ?

 

  • 1 médecin généraliste suspendu = jusqu’à 2000 patients laissés sans médecin.

L’Académie de Médecine peut-elle trouver pour chacun de ces 2000 patients un médecin traitant immédiatement ?

 

  • 1 infirmier libéral suspendu = jusqu’à 50-60 visites par jour soit presque 10000 actes par an non effectués, au détriment de personnes vulnérables qui en ont besoin.

L’Académie de Médecine est-elle en capacité de permettre l’accès aux soins pour ces 10000 actes ?

 

  • Le constat est le même, avec un manque chiffrable d’actes médicaux effectués par des masseurs-kinésithérapeutes, des aides-soignants, des orthophonistes, des psychologues, des ergothérapeutes et tous les soignants et assimilés assujettis à cette obligation vaccinale hors norme, qui ont usé de leurs libertés fondamentales.

 

Le terme de « rare » utilisé par l’Académie de Médecine indique quand même que des millions d’actes médicaux n’ont pas pu être fait dans les meilleurs conditions depuis 18 mois déjà

 

 

 

« Les partisans de la réintégration, s’appuyant sur l’exemple de certains pays Européens arguent de la diminution rapide de l’efficacité des vaccins contre l’infection pour dénoncer une obligation vaccinale qui, avec le temps, ne pourrait plus éviter que les soignants transmettent le SARS-CoV-2 à leurs patients ».

 

Au niveau de responsabilité de l’Académie de Médecine, la précision et la justesse des termes employés sont capitales : ce n’est pas de « certains » pays qu’il s’agit mais bien de tous les pays européens, (à l’exception de la Hongrie au moment de l’avis de l’Académie de Médecine)

L’Académie de Médecine laisse en outre subrepticement penser que l’efficacité du vaccin anti-COVID, qui diminue rapidement avec le temps, ne vaut pas argument pour remettre en question le caractère obligatoire de la vaccination.

 

Pourtant cela implique, de fait, comme le dit le ministre de la Santé François BRAUN qui le scande sur tous les plateaux TV, qu’il faut se refaire vacciner dès 3 mois suivant la précédente injection. Comment l’Académie de Médecine peut-elle trouver acceptable qu’il faille se faire vacciner 4 fois par an et soutenir que cela doit s’imposer aux soignants ?

 

L’Académie de Médecine soulève encore de nombreuses questions :

  • Que penser du fait que des soignants non-vaccinés soient interdits de travailler tandis que des soignants vaccinés depuis plus de 11 mois continuent de travailler, sans sanction, alors qu’ils ne sont plus protégés contre la Covid par l’un des vaccins préconisés ?
  • Quelle différence scientifique de protection contre la Covid évoquer entre ces professionnels vaccinés depuis plus de 11 mois et ceux non-vaccinés ?

 

L’Académie de Médecine insinue par ailleurs, sans apporter encore une fois ne serait-ce que l’esquisse d’un fondement scientifique, que le vaccin diminuerait les risques de transmission.

  • Se peut-il réellement que l’Académie de Médecine affirme encore qu’il n’existe aucune preuve à cette affirmation ?

Dès 2021, les publications montraient qu’après exposition au SARS-Cov-2 en condition naturelle, la charge virale des personnes vaccinées n’était pas différente de celle des non-vaccinées [2] [3]

 

  • L’Académie de Médecine ignore-t-elle que la HAS et les fabricants eux-mêmes reconnaissent que les vaccins n’ont jamais été évalués pour leur efficacité sur la transmission ? [4]

 

Par exemple, les chiffres fournis par la DREES (en France) ainsi que ceux de tous les autres pays qui les communiquent, montrent que les individus vaccinés sont plus contaminés par le SARS-CoV-2 que ceux non vaccinés.

 

 

Australie

Israël

 

Est- ce que l’Académie de Médecine est au courant que des soignants vaccinés et positifs au COVID peuvent travailler au risque de contaminer leurs patients alors qu’un soignant non vacciné négatif est interdit de travailler ?

Surement !

Mais elle n’en parle pas.

 

 

« L’Académie nationale de médecine a déjà fait part de son opposition à cette mesure démagogique néfaste pour la prévention des infections respiratoires en milieu hospitalier et nocive pour la crédibilité des politiques vaccinales ».

 

L’Académie de Médecine n’est habilitée à s’exprimer que dans les domaines de compétences qui sont les siens, à savoir le domaine médical et scientifique.

Nulle place pour des avis moraux sur l’éthique ou purement politiques.

 

Surtout que la démagogie ne constitue en aucun cas une raison suffisante pour priver des soignants de leur métier et de leurs revenus, ni des patients de leurs soins.

 

La seule question légitime demeure l’efficacité de l’obligation vaccinale contre la transmission du virus aux patients.

 

 

 

« Ce débat omet de prendre en considération la nature des motivations avancées par certains soignants pour justifier leur refus de la vaccination. Elles sont de deux ordres :  la défiance vis-à-vis des nouveaux vaccins : le prétendu manque de recul pour juger de l’efficacité et de l’innocuité des vaccins n’est plus un argument recevable après que 7,3 milliards de doses ont été administrées dans le monde en moins de deux ans ; »

 

Le nombre n’est pas une donnée pertinente.

 

D’ailleurs, en janvier 2021, alors que nous n’avions aucun recul sur un nombre quelconque de personnes ayant reçu des injections, l’Académie de Médecine soutenait déjà la vaccination de masse (voir son communiqué du 24 décembre 2020).

 

L’Académie de Médecine affirme, une fois de plus, sans en apporter la moindre preuve ou référence scientifique, que nous avons en décembre 2022 suffisamment de recul sur les vaccins pour juger de leur efficacité et de leur innocuité.

 

Pourtant, la HAS, en se fondant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins bivalents actuellement utilisés ne sont connues. [5]

 

Pour mémoire, rappelons les nombreux scandales sanitaires tels que ceux de la Thalidomide ou du Médiator, qui ont montré que ce n’est pas le nombre de personnes auxquelles a été administré le traitement qui a permis d’en révéler la toxicité sur leur santé, et même sur celle de leur descendance, mais bien le recul dans le temps. Aujourd’hui encore, plus de 13 ans après son interdiction, des victimes continuent de mourir des effets du Médiator !

 

Il n’est pas acceptable d’affirmer, au bout de 2 ans seulement, que les vaccins ARNm, basés sur une technologie d’utilisation inédite , toujours en phase de tests, ne présentent pas de dangers potentiels importants pour la santé et la vie des personnes qui les reçoivent. [6]

 

De plus, l’Académie de Médecine a choisi de ne pas évoquer les signaux très préoccupants qui émanent de la pharmacovigilance. Bien que les effets secondaires soient largement sous-déclarés pour des raisons plurielles et reconnues par l’OPECST, leur nombre atteint en France mais également dans le monde, des sommets jamais égalés.

 

De multiples événements indésirables sont rapportés par les fabricants ainsi que dans les bases de données de la pharmacovigilance. L’ANSM dans son dernier rapport du 24 novembre 2022 comptabilise presque 200000 effets indésirables déclarés en France dont plus de 25 % sont graves. [7]

 

Les vaccins sont des médicaments particuliers puisqu’ils sont administrés à des personnes EN BONNE SANTÉ : ils doivent à ce titre faire la preuve d’une grande sûreté.

 

 

« En revanche, l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 est à présent bien démontrée. »

 

Nouvelle assertion non étayée de l’Académie de Médecine et sans une quelconque justification scientifique.

 

À ce jour, aucune étude ne démontre que les vaccins actuellement sur le marché protègent des formes graves de la Covid-19.

 

La HAS, en se basant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins actuellement utilisés ne sont connues. [4]

 

« Dans certains pays, dans lesquels le niveau de la couverture vaccinale a été faible, la durée de l’espérance de vie a parfois fortement chuté. »

 

A nouveau, quelles sont les sources qui étayent cette affirmation péremptoire de l’Académie de Médecine ?

L’Académie de Médecine déclare, une fois de plus, comme des vérités absolues de simples et vagues allégations non vérifiables, sans les étayer d’aucune base documentaire.

 

Une autre hypothèse pourrait être que la surmortalité est due au défaut de soin puisque seuls les détenteurs d’un schéma vaccinal complet étaient pris en charge et encore de manière inadéquate ; rappelons le protocole 3D initial de 2020 : domicile, doliprane, décès

 

 

 

« Considérant que le principe de la vaccination obligatoire des soignants contre la Covid- 19 doit être maintenu, tant pour protéger leurs patients… que pour les protéger eux-mêmes »

 

L’Académie de Médecine pose une fois de plus un postulat de base sans que ce dernier ne repose sur aucune donnée documentaire susceptible de le justifier.

 

 

Conclusion

L’ensemble des recommandations de l’Académie Nationale de Médecine ne repose sur aucune base scientifique.

L’Académie de Médecine se permet même de citer ses propres publications antérieures dans lesquelles ne figuraient déjà aucune mention ni référence scientifique.

 

Il semble pourtant évident que l’Académie Nationale de Médecine devrait rester sur des considérations purement médicales et scientifiques, rigoureusement étayées.

 

Chacune des allégations et assertions de son avis est formellement contredite par toutes les informations disponibles à ce jour et notamment par celles qui sont fournies par la HAS et les fabricants eux-mêmes.

 

A ce titre, les recommandations de l’Académie de Médecine ne sont pas dignes de ce que devrait représenter l’Académie Nationale de Médecine Française et ne sont pas à la hauteur des hautes responsabilités qu’elle prétend endosser.

 

 

[1] https://www.bfmtv.com/sante/apres-la-mort-inattendue-de-trois-patients-en-quelques-mois-les-urgences-de-grenoble-sous-haute-tension_AV-202304210168.html

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36178969/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35479304/

[4] https://www.conseil-scientifique-independant.org/analyse-du-rapport-de-la-has-sur-les-vaccins-omicron-2/

[5] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[6] https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/the-race-for-a-covid-19-vaccine-explained

[7] https://ansm.sante.fr/uploads/2022/11/28/20221125-covid-19-fiche-de-synthese-54-2.pdf

 

 

 

Invité : Fréderic Boutet

Sujet : Identité Numérique

Discutant : Dr Eric Ménat et Emmanuelle Darles

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