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EPIPHARE a encore frappé. [1]

Ce n’est pas la première fois que le groupe nommé EPIPHARE (Groupe d’intérêt scientifique en épidémiologie des produits de santé de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé et de l’assurance maladie nationale française) arrive à des conclusions qui n’ont aucune cohérence avec la réalité que nous observons et que nous vivons ni même avec nos connaissances scientifiques les plus basiques.

 

Les chiffres utilisés

 

Les cohortes sont imposantes : 22 millions de personnes vaccinées et 6 millions de personnes non vaccinées ont été suivies sur une période d’environ 45 mois.

Les auteurs avaient donc accès aux dossiers médicaux, au statut vaccinal, à la date du décès et à la cause attribuée au décès.

 

Mais où ont-ils obtenu ces informations ?

 

La question peut sembler idiote. Mais elle ne l’est pas car ces informations ne sont pas censées être disponibles !

Ces informations ont été demandées par de nombreux chercheurs. On citera Laurent TOUBIANA, fondateur de l’institut de recherche pour la valorisation des données de santé qui s’est vu refusé l’accès à ces données par le ministre et la CADA sous prétexte qu’elles n’étaient pas disponibles !

 

Maintenant on sait que ces données existent et sont disponibles. En fait, on le savait déjà.

Ce qu’on ne savait pas, c’est que ces données n’étaient disponibles que pour les structures qui travaillent pour l’état comme l’ANSM. La même ANSM qui a arrêté de faire des rapports sur la sécurité des vaccins en 2023…

 

Notons que l’Angleterre non plus ne veut pas donner ses données car elle ne veut pas provoquer de la détresse chez les proches endeuillés si un lien était découvert. [2]

 

Le résultat d’efficacité contre la mortalité COVID

Pas la peine d’aller voir les conclusions des auteurs pour anticiper que le vaccin contre le COVID est efficace contre le COVID !

Effectivement les résultats le disent. « Les personnes vaccinées présentaient un risque de décès inférieur de 74% par COVID-19 »

 

Pourtant, l’auteur principal, Mahmoud Zureik, explique dans « Le Parisien »[3] qu’il n’est « pas sûr qu’il serait pertinent aujourd’hui de recommander à tous les jeunes adultes de se refaire vacciner ».

Sa publication, ses chiffres montreraient une réduction de la mortalité par COVID de 74% chez les 18-59 ans, mais Mahmoud Zureik considère que ce n’est pas suffisant pour recommander la vaccination.

Difficile de trouver de la cohérence.

 

Les auteurs indiquent aussi que le vaccin MODERNA était bien moins efficace que celui de PFIZER mais n’ont pas choisi de discuter ce constat.

 

Le bon sens est perdu

 

Les auteurs sont formels : « les personnes vaccinées avaient un risque de décès plus faible, quelle que soit la cause du décès. »

Vous avez bien lu !

« quelle que soit la cause »

 

Pas seulement du COVID mais de toutes les causes.

 

La mortalité, une fois standardisée par les auteurs, est 25% plus faible chez les vaccinés. Voire même 35% plus faible chez les plus jeunes, ceux de la classe 18-29 ans. Les auteurs soulignent cet état de fait mais sont incapables d’en expliquer la raison. Même avec beaucoup d’imagination, il est difficile de trouver des hypothèses rationnelles pour expliquer que le vaccin contre le COVID protège de TOUT !

 

A partir de ce moment, il est possible de constater que toutes les causes de mortalité étudiées par les auteurs sont moindres chez les vaccinés. Une fois vacciné par l’ARNm de Pfizer (et de MODERNA dans une moindre mesure), vous êtes protégés de tout !

 

Voici le tableau de résultats proposé par EPI-PHARE.

 

Causes principales de décès HR pondéré
Maladies infectieuses et parasitaires 0.63 (0.54–0.73)
cancer du sein 0.68 (0.62–0.75)
cancer colorectal 0.89 (0.80–0.99)
cancer du poumon 0.85 (0.79–0.90)
Maladies du sang et du système immunitaire 0.50 (0.35–0.68)
Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques 0.73 (0.65–0.83)
Troubles mentaux et du comportement 0.65 (0.59–0.70)
Maladies du système nerveux et organes sensoriels 0.62 (0.57–0.67)
Maladies de l’appareil circulatoire 0.76 (0.73–0.79)
Maladies de l’appareil respiratoire 0.66 (0.59–0.74)
Maladies de l’appareil digestif 0.84 (0.80–0.90)
Maladies de la peau et tissu sous-cutané 0.49 (0.30–0.75)
Maladies du système musculosquelettique 0.85 (0.61–1.13)
Maladies de l’appareil génito-urinaire 0.69 (0.52–0.87)
Grossesse, accouchement, puerpéralité 0.41 (0.22–0.64)
Malformations congénitales et anomalies chromosomiques 0.59 (0.47–0.78)
Symptômes, signes, anomalies cliniques et labo 0.68 (0.65–0.71)
Accidents de transport 0.74 (0.67–0.83)
Chutes 0.80 (0.63–0.97)
Noyades 0.73 (0.57–0.99)
Autres blessures non intentionnelles 0.80 (0.74–0.87)
Suicides et auto‑mutilation 0.88 (0.84–0.93)

 

Les auteurs nous expliquent que pour l’hospitalisation pour blessure traumatique ou pour lésions involontaires, il est peu probable qu’ils soient directement liés au statut vaccinal.

En revanche, tout le reste pourrait être influencé par la vaccination!

Il n’est pas expliqué pourquoi « blessure traumatique » ou « lésions involontaires » ne le sont pas mais que tout le reste le serait.

 

On pourrait prendre les exemples 1 par 1. Tous sont plus extraordinaires les uns que les autres. Chacun mériterait que l’on explique, ou au moins que l’on émette des hypothèses pour expliquer les mécanismes physiologiques qui permettent au vaccin ARNm contre le COVID de protéger aussi de mourir d’un cancer, d’une maladie digestive ou encore de donner naissance à un enfant malformé.

Les auteurs ne le font pas.

 

Mais le plus surprenant, si cela est possible, ce sont les causes non médicales. En effet, le vaccin ARNm contre le COVID vous protège des chutes mortelles mais aussi des noyades respectivement de 20 et 27%.

 

Les accidents de transport provoquant le décès sont réduits de 26% par la vaccination par ARNm contre le COVID. Ce résultat ayant la notoriété de l’ANSM, il devrait vous permettre, si vous êtes vaccinés d’obtenir une réduction de votre cotisation d’assurance automobile.

 

Les biais

 

Les conflits d’intérêts ne seront pas évoqués. En revanche, il est sûrement utile de rappeler que Laura Semenzato, auteur en 1er nom de cette étude, vient de valider sa thèse (juin 2025) et que les rapporteurs étaient simplement Karine Lacombe, Arnaud Fontanet. [4]

 

Parmi les problèmes méthodologiques, qui sont des choix des auteurs, il y a les décomptes des décès. Les auteurs indiquent que parmi les vaccinés, ceux qui sont morts dans les 6 mois suivant leur vaccination n’ont pas été pris en compte!

Ainsi, toutes les personnes vaccinées décédées peu de temps après le vaccin sont ignorées. Dans tous les essais cliniques, il fallait attendre 14 jours après la dose 2 pour qu’un vacciné quitte le groupe des non-vaccinés pour rejoindre le groupe des vaccinés. Les auteurs ont ici allongé cette durée d’exclusion à 6 mois. Il serait très intéressant de refaire les calculs en intégrant ces 6 mois exclus.

 

Conclusion

 

Les auteurs voulaient montrer que les vaccins contre le COVID ne provoquaient pas un risque supérieur de mourir, que les vaccins étaient « sûrs et efficaces ».

 

Ils ont réussi à montrer que vous êtes protégés de tout !

 

Le vaccin ARNm contre le COVID vous protège du cancer, en passant par les maladies de peau ou encore les suicides et la noyade.

Certains pourraient y voir le miracle de la science.

 

Les auteurs nous informent même que les personnes vaccinées inclus dans l’étude sont pourtant plus âgées et ont tendance à avoir plus de comorbidités. Malgré ce handicap, le vaccin les protège de tout.

Imaginez que si les vaccinés avaient le même âge et la même santé que les non vaccinés, alors la protection seraient encore plus importante. Allez savoir si EPIPHARE ne serait pas en mesure de nous dire que les vaccinés deviendront immortels grâce au vaccin.

 

Encore une fois, il est difficile de prendre EPI-PHARE au sérieux.

Et encore moins ceux qui relayent cette étude…

 

[1] https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2842305

[2] https://www.telegraph.co.uk/politics/2025/11/15/government-withholding-data-covid-jab-link-excess-deaths/

[3] https://www.leparisien.fr/societe/sante/les-vaccins-covid-a-lorigine-de-cancers-tout-cela-est-faux-conclut-une-gigantesque-etude-04-12-2025-VUHS7DDQLJGIJNSF2N74A7CJGQ.php

[4] https://theses.fr/s356888?domaine=theses

 

 

 

Les progrès considérables réalisés en matière de santé publique au cours du siècle dernier sont largement attribués à l’introduction progressive de nombreux vaccins, qui ont contribué à contrôler, voire à éradiquer, les maladies infectieuses les plus graves et les plus courantes, en particulier celles qui touchent les enfants. En raison de ses succès passés, la vaccination est devenue une stratégie de santé publique tellement dominante qu’il est pratiquement impossible de discuter calmement de ses inconvénients potentiels au sein de la communauté scientifique. Dans le même temps, le public se méfie de plus en plus des vaccins, en particulier des derniers vaccins à base d’ARNm, les réseaux sociaux rapportant spontanément un nombre croissant d’effets indésirables très divers. Compte tenu du manque de fiabilité de ces rapports, de leur extrême diversité et de l’absence de preuve de causalité, il est extrêmement difficile de déterminer s’il s’agit réellement d’effets indésirables de la vaccination ou de simples coïncidences. Pourtant, l’incidence des maladies chroniques ne cesse d’augmenter, des plus bénignes (allergies) aux plus graves (maladies neurodégénératives, cancers agressifs), en passant par des affections strictement individuelles et déroutantes. Dans cet article, sans prendre position sur l’origine ni même la réalité de ces problèmes de santé, nous proposons une hypothèse théorique qui, sur la base de nos connaissances actuelles en immunologie, pourrait remettre en question l’innocuité généralement admise de la vaccination. Selon cette hypothèse, l’extrême individualité de la réponse immunitaire, associée à la fréquence des réactions auto-immunes, pourrait déclencher des pathologies « privées » extrêmement diverses, dont la fréquence de reproductibilité pourrait être trop faible pour en déduire une causalité.

 

article traduit de Jean-Michel Claverie

https://www.preprints.org/manuscript/202508.0632

 

 

Introduction

Les progrès considérables réalisés en matière de santé publique au cours du siècle dernier sont traditionnellement attribués à l’introduction progressive de nombreux vaccins, qui ont contribué à contrôler, voire à éradiquer, les maladies infectieuses les plus graves et les plus courantes, en particulier celles qui touchent les enfants [1,2]. Compte tenu de ses succès passés, la vaccination est désormais devenue la panacée incontestée contre les maladies infectieuses et un paradigme médical qu’il est pratiquement impossible de critiquer dans la plupart des pays occidentaux sans être taxé de complotiste [3,4], en particulier pour les professionnels de santé [5,6].

Cependant, la gestion autoritaire de la récente épidémie de Covid-19 et les politiques de santé publique parfois maladroites et agressives en faveur des vaccins [7], associées à la précipitation inhabituelle avec laquelle les vaccins à ARNm les plus récents ont été mis sur le marché [8,9,10] ont entraîné une augmentation de la réticence à la vaccination, alimentée par les rapports continus de nouveaux effets indésirables sur les réseaux sociaux [11,12]

Parallèlement, des rapports de cas déroutants, dont la plupart ont malheureusement été publiés dans des revues à faible impact, ont commencé à s’accumuler dans la littérature. Dans l’ensemble, ces rapports sont ignorés (voire ridiculisés) par les autorités médicales, au motif que la plupart de ces soi-disant effets indésirables semblent à la fois étranges et strictement individuels [voir par exemple [13,14,15,16,17]]. S’il est difficile de distinguer les rapports fantaisistes de ceux qui décrivent des troubles réels post-vaccinaux, il est encore plus illusoire de prouver leur lien de causalité en raison de leur non-reproductibilité. À l’exception des plus immédiats (par exemple, les réactions allergiques) ou des plus récurrents [par exemple, [18,19,20,21,22] ] pour lesquels un signal statistique est attendu dans les études portant sur une large population [23,24], il est impossible d’éliminer le doute dans les cas d’effets indésirables pratiquement uniques.

Dans cet article, plutôt que de spéculer sur la réalité de ces effets indésirables individuels si divers, nous posons plutôt la question suivante : qu’ils soient réels ou non, sont-ils au moins compatibles avec la réponse immunitaire telle que nous la connaissons ?

Répondre par l’affirmative m’amène à émettre l’hypothèse inquiétante selon laquelle les vaccins pourraient fréquemment déclencher des réactions auto-immunes générant des affections dont l’extrême diversité rend impossible, pour des raisons statistiques, d’en attribuer la cause au vaccin. Seuls les effets secondaires les plus récurrents (c’est-à-dire courants), mais qui devraient être rares compte tenu de l’individualité de la réponse immunitaire, seraient détectables, ce qui conférerait à tort à la vaccination sa réputation incontestée d’extrême sécurité.

Le fondement scientifique solide de cette hypothèse (certes provocatrice) devrait justifier un réexamen approfondi des avantages de la vaccination généralisée de la population, à un moment où la tendance est à son introduction contre des maladies moins fréquentes ou moins mortelles, ou en remplacement de traitements curatifs médicamenteux établis [par exemple, [25,26]].

 

La réponse immunitaire adaptative : principales caractéristiques

La présentation de mon hypothèse nécessite des connaissances de base en immunologie moléculaire et sur les principes fondamentaux régissant la réponse immunitaire adaptative. Cette section s’adresse donc aux lecteurs qui n’ont aucune connaissance préalable en immunologie.

La réponse immunitaire adaptative est la réaction de défense de l’organisme à la détection de macromolécules spécifiques (principalement des protéines) reconnues comme étrangères (c’est-à-dire « non-soi »), provenant soit de pathogènes microbiens, soit de protéines propres modifiées (par exemple, provenant de cellules cancéreuses mutées). Toute molécule capable de déclencher une telle réponse immunitaire spécifique est appelée « antigène ».

Cette réponse immunitaire est assurée par deux types de globules blancs circulants, engagés dans un réseau d’interactions complexes modulées de manière différentielle par la présence d’un ensemble hétérogène de protéines solubles, appelées interleukines (au nombre de 37 à l’heure actuelle) [27].

Un ensemble est constitué des cellules présentatrices d’antigènes (APC) (parmi lesquelles les macrophages, les cellules dendritiques et les cellules B) dont le rôle est de transformer les antigènes en fragments qui sont exposés à leur surface.

Le deuxième ensemble est constitué de lymphocytes spécialisés (cellules T) dont le rôle est de reconnaître ces antigènes et de déclencher et/ou d’exécuter différentes réponses. Par exemple, les cellules T cytotoxiques CD8+ détruisent les cellules portant l’antigène reconnu, tandis que les cellules T auxiliaires CD4+ transmettent un signal prolifératif, par exemple aux cellules B productrices d’anticorps.

Les deux types de réponses immunitaires adaptatives (cytotoxicité et production d’anticorps) sont donc médiés par le même processus central, à savoir la formation d’un pont peptidique entre une cellule porteuse d’antigène et un lymphocyte T. Cependant, cette simplicité conceptuelle cache des détails moléculaires qui sont à l’origine même de notre individualité biologique (et, en particulier, de notre incapacité à tolérer les greffes entre nous).

 

Présentation de l’antigène : deux types différents de molécules du CMH interagissant avec deux types différents de lymphocytes T

Il existe deux types de molécules MHC (pour Major Histocompatibility Complex, ou complexe majeur d’histocompatibilité), assez similaires en termes de structure et de fonction, mais qui remplissent des rôles physiologiques différents. Les molécules MHC de classe 1 se trouvent à la surface de tous les types de cellules nucléées, où elles présentent des fragments peptidiques dérivés de protéines synthétisées intracellulairement, qu’il s’agisse de protéines « propres » normales ou de protéines étrangères produites par des agents pathogènes infectieux (généralement des virus).

La reconnaissance des peptides présentés par le CMH de classe 1 est limitée aux lymphocytes T cytotoxiques portant le corécepteur CD8 (lymphocytes T CD8+). Ces peptides (épitopes des cellules T restreints à la classe 1) ont généralement une longueur de 9 ou 10 acides aminés [28].

En revanche, les molécules MHC de classe II ne sont exprimées que sur les cellules présentatrices d’antigènes (APC) professionnelles, telles que les macrophages, les monocytes, les cellules dendritiques et les cellules B, et présentent des fragments peptidiques dérivés de sources exogènes internalisées. La reconnaissance des peptides présentés par le MHC de classe II est limitée aux lymphocytes T porteurs du corécepteur CD4 (lymphocytes T « auxiliaires » CD4+). Les peptides présentés par le CMH de classe II sont donc essentiels pour le déclenchement de la réponse immunitaire (humorale) produisant des anticorps. Ces épitopes des lymphocytes T restreints au CMH de classe 2 ont une longueur de 12 à 20 acides aminés [29].

Il existe trois paires de gènes MHC de classe 1 chez l’être humain (HLA-A, HLA-B et HLA-C) et trois paires de gènes MHC de classe II (HLA-DR, HLA-DP et HLA-DQ) (HLA : Human Leukocyte Antigen). Chacune de ces protéines de surface est capable de se lier à différents répertoires de peptides partageant des acides aminés identiques (ou similaires) à deux positions « d’ancrage » (généralement près des extrémités du peptide). Le répertoire de peptides vaste et très diversifié présenté au système immunitaire d’un individu donné constitue son « immunopeptidome » (revue dans [30]).

 

Les gènes codant pour le CMH/HLA sont hautement polymorphiques.

Pour un isotype donné (par exemple, HLA-A) et un allèle donné (par exemple, HLA-A∗02:07), le répertoire peptidique mono-allélique peut comprendre jusqu’à 3 500 peptides « propres » uniques [31]. Un individu entièrement hétérozygote (exprimant 3 allèles HLA de classe 1 et 3 allèles HLA de classe 2 différents) devrait donc présenter jusqu’à 21 000 peptides différents pour chaque classe.

Il est important de noter que la présentation de ces peptides constitue la base de la discrimination immunologique entre le soi et le non-soi, en provoquant la suppression des lymphocytes T autoréactifs, d’abord lors de leur maturation initiale dans le thymus, puis plus tard par contact avec les cellules dendritiques tolérogènes périphériques [32].

Comme la taille de ce peptidome propre est approximativement égale au nombre total de protéines codées dans le génome humain [33], cela laisse théoriquement présager que chaque protéine humaine ne sera représentée en moyenne que par un ou deux peptides. En réalité, une fraction beaucoup plus petite du protéome humain est criblée, car une grande partie des peptides présentés proviennent uniquement de protéines abondantes et/ou à renouvellement rapide (certaines représentant plus de 1 % du total).

Ces chiffres suggèrent également que l’auto-immunopeptidome n’est pas suffisamment vaste pour inclure les peptides provenant des jusqu’à 200 000 ARNm humains épissés de manière alternative [33]. Par conséquent, une mutation ou un changement transitoire du niveau d’expression ou du traitement de l’ARNm d’un gène peut potentiellement déclencher une réponse auto-immune suite à la reconnaissance d’un nouveau peptide propre à l’organisme en raison de l’absence de tolérance des cellules T apparentées (telles que les cellules T cytotoxiques CD8+). Ainsi, seul un ensemble partiel de protéines humaines participe à la définition de l’auto-immunité par le biais de sa sélection par les allèles HLA de classe 1 et de classe 2 exprimés par chaque individu.

Par exemple, les analyses des immunopeptidomes de 18 individus ont révélé que les peptides liés à 27 molécules HLA-I très répandues provenaient de seulement 10 % du génome exprimé [34]. D’autres études indiquent un peptidome total associé à HLA-1 ne dépassant pas 5 500 peptides [35]. Cela laisse une place importante dans la définition du soi peptidique, ouvrant ainsi largement la possibilité d’une autoréactivité.

Bien que défini de manière approximative, ce « soi-peptide » [36] est très variable et propre à chaque individu en raison du polymorphisme extrême des molécules présentées : jusqu’à 200 allèles pour chacun des loci HLA, chaque allèle étant présent à une fréquence relativement élevée dans la population. Il existe donc des millions de combinaisons HLA possibles, générant des immunopeptidomes distincts qui fournissent à chacun d’entre nous un paysage privé du protéome humain, malgré sa conservation élevée au sein de la population humaine (variations moyennes de 0,6 % des paires de bases, dont la plupart sont silencieuses) [37].

Ainsi, si nous appartenons tous à la même espèce et sommes constitués de protéines extrêmement similaires, la vision du « soi » présentée au système immunitaire est propre à chaque individu au sein de la population. La frontière entre le soi et le non-soi est donc cartographiée différemment chez chacun d’entre nous, délimitée de manière dynamique par le système immunitaire de chaque individu.

Dans le contexte de notre moi privé, une infection par un agent pathogène donné (ou un vaccin qui l’imite) entraînera également la présentation de sous-ensembles distincts de peptides étrangers, fournissant à chaque système immunitaire individuel une image moléculaire différente de la menace.

Le polymorphisme du processus de présentation de l’antigène est l’une des principales raisons (mais pas la seule – voir ci-dessous) pour lesquelles une exposition au même antigène peut produire une grande variété de réponses individuelles [38].

 

La génération stochastique des récepteurs des cellules T et des spécificités des anticorps

Les réponses immunitaires adaptatives sont déclenchées par la reconnaissance d’un peptide présenté par un récepteur spécifique (récepteur des cellules T, ou TCR) exprimé à la surface des cellules T CD4+ ou CD8+. Le site de liaison à l’antigène du TCR est généré par la recombinaison aléatoire de différents segments génétiques (sélectionnés à partir d’un catalogue de gènes aux loci V, J et D), l’ajout de nucléotides aléatoires à leurs sites d’épissage et des mutations somatiques (revues dans [39]). Un processus de génération aléatoire similaire (bien qu’à un locus génomique différent) est utilisé pour générer les anticorps exprimés et sécrétés par les cellules B lors de leur activation par les cellules T CD4+ (revue dans [40]).

En conséquence, et compte tenu du nombre quasi infini de TCR différents pouvant être générés par ce processus combinatoire, on ne peut s’attendre à ce que deux individus différents (y compris des jumeaux identiques) produisent des lymphocytes T (ou des anticorps) réactifs identiques contre un antigène donné, même s’ils se lieraient au même peptide présenté (pour les lymphocytes T) ou au même épitope (pour les lymphocytes B).

Outre le processus de présentation polymorphe de l’antigène, c’est la deuxième raison principale pour laquelle une exposition au même antigène produira à nouveau une grande variété de réponses individuelles. Ces réponses peuvent différer tant en intensité [41,42] qu’en épitope ciblé [43].

 

Le danger imminent de l’auto-immunité

Sans nous attarder sur les processus moléculaires détaillés qui régissent la synthèse des TCR ou des anticorps, qui sont pour la plupart bien élucidés, nous ne retiendrons qu’un seul concept central pour la suite de notre discussion : l’affinité des TCR ou des anticorps pour un antigène donné est fortuite et ne résulte d’aucune interaction préalable avec celui-ci. Cette affinité ne se manifeste qu’a posteriori, parmi toutes les cellules T naïves qui n’ont pas été éliminées à la suite de leur confrontation avec l’auto-immunopeptidome.

Comme l’affinité initiale d’un TCR pour un antigène n’est pas le résultat d’un processus de sélection, il n’y a aucune raison pour que leur interaction soit particulièrement forte ou spécifique. Cela a été confirmé expérimentalement. Par exemple, il a été démontré qu’un seul complexe peptide-CMH de classe II sélectionne positivement au moins 105 TCR différents (définis par différents réarrangements du gène variable Vβ) [44]. Parmi ces TCR, beaucoup présenteront également une affinité fonctionnelle (c’est-à-dire qu’ils déclencheront l’activation du lymphocyte T correspondant) pour un large spectre de peptides non apparentés [45]. Expérimentalement, il a été démontré qu’un seul TCR reconnaît plus d’un million de peptides [46]. Cela était prévisible, étant donné que l’univers des antigènes potentiels est d’un ordre de grandeur supérieur au nombre de TCR uniques chez un individu, ce qui nécessite un répertoire de TCR hautement réactif [47,48].

Par conséquent, la prolifération de chaque clone de lymphocytes T déclenchée par une réponse immunitaire naturelle ou induite par un vaccin comporte intrinsèquement le risque de déclencher une auto-immunité, dont la cible est à la fois imprévisible et potentiellement strictement individuelle. L’auto-immunité se manifestera alors par une grande variété de processus néfastes. Les auto-anticorps (promus par les lymphocytes T auxiliaires CD4+ autoréactifs) [49] peuvent se lier et inhiber des fonctions enzymatiques clés, interférer avec la signalisation hormonale en se liant à des ligands ou à des récepteurs, ou interférer avec l’activation de différents types de cellules en se liant à des protéines de surface. Les lymphocytes T CD8+ cytotoxiques autoréactifs commenceront à tuer des types de cellules spécifiques, altérant leurs fonctions biochimiques, régulatrices ou structurelles normales dans divers tissus ou organes [par exemple, [50]].

Cependant, et contrairement aux effets secondaires indésirables induits par les médicaments, qui ont tendance à être reproductibles chez les individus partageant des caractéristiques métaboliques (et/ou un patrimoine génétique) similaires, les effets indésirables induits par le système immunitaire devraient être extrêmement diversifiés, voire uniques (« privés ») à chaque individu en raison des multiples processus stochastiques qui régissent la réponse immunitaire décrite ci-dessus. Cela soulève la possibilité inquiétante que la forte immunisation déclenchée par les vaccinations ne soit pas aussi inoffensive qu’elle a été présentée pendant des années, au point de devenir l’un des paradigmes médicaux les plus incontestables.

 

Notre hypothèse : toutes les vaccinations pourraient être à l’origine d’une multitude d’effets indésirables spécifiques aux patients et non reconnus.

L’excellente réputation des vaccins découle de leur efficacité contre les différentes maladies infectieuses ciblées et de la rareté des effets indésirables récurrents (c’est-à-dire présentant des manifestations identiques chez différentes personnes). Cependant, nous émettons l’hypothèse que la rareté de ces effets indésirables « publics » (prévisibles compte tenu de la nature stochastique de la réponse immunitaire) pourrait masquer une fréquence (cumulative) beaucoup plus élevée d’accidents « privés » liés aux vaccins, qui restent statistiquement indétectables en raison de leur caractère non reproductible au sein de la population vaccinée.

En l’absence d’un signal statistique significatif, ces affections privées, même lorsqu’elles sont dûment signalées aux systèmes de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS), finissent par être interprétées comme de simples coïncidences sans autre lien avec le processus de vaccination que leur lien de temporalité.

La plupart de ces rapports finiront par être publiés sur les réseaux sociaux [11,12] par les patients eux-mêmes, sans aucun moyen d’en évaluer la véracité. D’autres seront publiés sous forme de rapports de cas isolés dans des revues scientifiques de faible qualité (par exemple, [13,14,15,16,17]), et dans le pire des cas, seront qualifiés de « fausses nouvelles » délibérément propagées par des théoriciens du complot « anti-vaccins ».

Compte tenu de l’extrême diversité des symptômes post-vaccinaux signalés, allant de simples démangeaisons et maux de tête à des réactions allergiques graves, des manifestations neurologiques, des troubles cardiovasculaires, voire le déclenchement de divers cancers ou maladies auto-immunes, il est difficile pour la profession médicale actuelle, compartimentée en différentes spécialités, d’assumer et de rechercher une étiologie commune, au risque de saper le pilier que représente désormais la vaccination dans la politique de santé publique.

De plus, malgré ses progrès considérables au cours des 40 dernières années, on pourrait affirmer que l’immunologie n’a jusqu’à présent pas beaucoup contribué au développement des vaccins, dans la mesure où la plupart des vaccins que nous utilisons aujourd’hui ont été développés et testés de manière empirique [26]. Le principe de la vaccination et son utilisation généralisée sont largement antérieurs à notre compréhension détaillée des processus régissant les différents types de réponses immunitaires et leur régulation complexe par de multiples interleukines (revue dans [51]). Une mise à jour de nos connaissances aurait pu inciter à réévaluer les risques associés à la vaccination, mais cela ne s’est pas encore produit. La vaccination est un phénomène complexe impliquant l’interaction de nombreux types de cellules dans des compartiments distincts, le tout dans un contexte systémique façonné par l’histoire des stimuli immunitaires d’un individu. Un système biologique aussi complexe devrait présenter deux propriétés : 1) il ne peut fonctionner sans générer de manière aléatoire certaines erreurs [52], et 2) son fonctionnement entraîne différents états physiologiques qui reflètent le spectre des variations physiologiques et génétiques individuelles au sein des populations [53]. Ce dernier point met en évidence le paradoxe de la vaccination des populations selon des protocoles uniformes plutôt que de faire de la vaccination un archétype de la médecine personnalisée. Heureusement, la « vaccinomics » est désormais apparue comme un nouveau domaine de recherche dédié à la compréhension de l’hétérogénéité de la réponse immunitaire aux vaccins [54].

Ce que nous savons aujourd’hui sur le fonctionnement du système immunitaire laisse présager que les effets indésirables récurrents (c’est-à-dire publics) devraient être rares. Ils pourraient, par exemple, concerner des individus partageant des mutations de divers composants du système immunitaire [55,56], partageant des allèles HLA nuisibles (par exemple, [57,58,59]), et/ou exprimant des TCR auto-réactifs publics rares [60,61,62]. Ces caractéristiques peuvent se recouper avec celles qui augmentent la gravité des maladies infectieuses courantes [23,63,64,65].

En revanche, les effets indésirables privés pourraient provenir de chaque combinaison unique de légères variations du génome/protéome, d’haplotypes HLA rares (et de l’immunopeptidome correspondant) et de la sélection/expression stochastique de TCR totalement privés, dont l’un pourrait accidentellement conduire à l’auto-immunité. De nombreuses études ont également montré que la réponse immunitaire est sujette à des erreurs, l’auto-immunité étant fréquemment observée à la suite d’une (hyper) immunisation répétitive causée par la multiplication des injections de rappel [49,66,67].

Après avoir négligé pendant des années la recherche sur les mécanismes à l’origine des effets indésirables des vaccins, une nouvelle génération d’immunologistes semble enfin s’y intéresser [23].

Malheureusement, seuls les effets indésirables statistiquement prouvés, c’est-à-dire les plus fréquents et récurrents, seront ciblés par ces études de vaccinomics.

D’autre part, l’étude d’événements indésirables uniques isolés dans des populations vaccinées pose un problème méthodologique fondamental, car des observations répétées similaires d’un phénomène donné sont à la base même de l’approche scientifique. Sans la possibilité d’analyser plusieurs occurrences indépendantes des mêmes événements indésirables, il semble impossible de distinguer une simple coïncidence d’un lien de causalité avec la vaccination. Bien que dérivée de propriétés bien établies du système immunitaire, notre hypothèse pourrait donc être considérée comme infalsifiable et donc non scientifique. Cependant, symétriquement, la sécurité de la vaccination devient alors tout aussi indécidable.

Cependant, même en l’absence de répétitions, l’analyse d’une série d’événements indésirables strictement individuels pourrait donner lieu à des indices concordants, sans pour autant fournir une preuve formelle. Par exemple, les patients chez lesquels on soupçonne des complications post-vaccinales pourraient être systématiquement testés pour détecter la présence d’anticorps antinucléaires, considérés comme un signe récurrent d’auto-immunité contre un large éventail d’auto-antigènes. Des méthodologies de dépistage à l’échelle du protéome pourraient alors être utilisées pour identifier de nouveaux auto-anticorps contre des auto-antigènes non reconnus [68]. Malheureusement, l’identification à grande échelle de l’autoantigène ciblé par les lymphocytes T CD4+ ou CD8+ autoréactifs reste difficile [69].

La confiance passée dans la sécurité des vaccins a fait qu’aucun changement significatif n’a été apporté à la structure des essais cliniques pour les nouveaux vaccins. Tout d’abord, un antigène vaccinal est conçu pour déclencher une forte production d’anticorps neutralisants, avec peu ou pas d’analyse de la réponse cellulaire concomitante. La vaccination est ensuite testée (phase III) sur une cohorte relativement importante (≈ 30 000 personnes) afin d’évaluer son efficacité globale dans la prévention de la maladie correspondante et d’estimer la fréquence des effets indésirables graves (récurrents).

Aucune mesure n’est effectuée concernant la variabilité des réponses immunitaires individuelles et leurs liens éventuels avec les caractéristiques génotypiques des patients (ou même leurs haplotypes HLA). De plus, la période consacrée à la surveillance des effets indésirables éventuels (par exemple, parfois inférieure à 6 mois [9,70]) n’est pas compatible avec la période d’incubation généralement longue des maladies auto-immunes, et n’est donc pas adaptée pour invalider notre hypothèse.

Il existe déjà de sérieuses critiques concernant l’insuffisance des essais cliniques sur les vaccins [70,71], dont certaines ont été réactivées par la précipitation des vaccins contre le SARS-CoV2 [8,73]. Cependant, ces critiques visent des faiblesses méthodologiques spécifiques sans remettre globalement en cause la réputation irréprochable d’efficacité et de sécurité acquise par la vaccination depuis le siècle dernier.

Néanmoins, l’histoire de la médecine regorge d’exemples d’approches thérapeutiques qui étaient autrefois universellement louées, mais qui sont aujourd’hui abandonnées, voire considérées comme dangereuses (par exemple, les médicaments en vente libre tels que la codéine et l’aspirine, l’appendicectomie prophylactique, les amygdalectomies prophylactiques, les médicaments à base d’arsenic pour traiter la syphilis, etc.).

Dans cet article, nous suggérons que les connaissances détaillées dont nous disposons aujourd’hui sur le système immunitaire devraient nous amener à réévaluer rigoureusement le rapport bénéfice/risque de la vaccination, actuellement considéré comme incontestable. En attendant cette réévaluation, promouvoir une utilisation plus personnalisée des vaccins en développant la vaccinomique [74] et limiter leur utilisation aux maladies les plus graves (mortelles) semble être l’attitude la plus rationnelle.

 

 

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Comprendre les particules lipidiques furtives et auto-assemblées à l’origine de la technologie de l’ARNm [1]

15 octobre 2025

 

Ce texte est la traduction d’un article écrit par la pharmacologue Canadienne Maria Gutschi : elle vient de publier un preprint sur les défis de sécurité des nanoparticules lipidiques des vaccins ARNm
Gutschi, L. M., & ; Seger, F. (2025). Complexité, imprévisibilité et défis de sécurité des nanoparticules lipidiques [2] 

 

Ils les appelaient simplement « systèmes de livraison ». Je les appelle des boules de méchanceté furtives, changeantes et presque sensibles, dotées de propriétés quantiques.

Dans notre premier article, Falko Seger (alias NarfGB Citoyen agacé) et moi avions décortiqué les données sur les nanoparticules lipidiques, les petites « bulles de graisse » (nous détestons vraiment ce terme qui les fait paraître bénignes). Les LNP rendent possibles les thérapies à base d’ARNm, et nous décrivons comment ces « transporteurs » ont leur propre esprit. Ces particules s’adaptent, réagissent, se débarrassent de leur enveloppe et réécrivent leurs propres règles une fois à l’intérieur du corps. Elles pourraient être les perturbateurs les plus silencieux des thérapies médicamenteuses et peut-être la partie la plus étonnamment toxique de toute cette technologie de plateforme ARNm.

 

Après beaucoup de travail, d’écriture et de réécriture, nous avons le plaisir de publier une prépublication sur ces LNP intitulée :

Complexité, imprévisibilité et problèmes de sécurité des nanoparticules lipidiques – Une revue narrative multidisciplinaire [2]

 

Voici notre résumé sous forme de figure, réalisé par mon ami, le Dr S. Natsheh

Aperçu conceptuel de la plateforme LNP imprévisible. Quatre défis majeurs sont mis en évidence.

  1. Hétérogénéité des LNP (contenu variable en ARNm, agrégats, impuretés)
  2. Dynamique des protéines (spécifique au patient, absorption, identité biologique)
  3. Persistance des lipides et toxicologie (immunogénicité des PEG lipides, adduits ARNmodifié-lipides)
  4. Goulot d’étranglement de l’échappement endosomal (fenêtre de 5 à 15 minutes, faible efficacité, perturbation de la membrane)

Travail original utilisant Canva par S. Natsheh. Icônes réalisées par Pixel perfect de www.flaticon.com

 

 

Introduction

 

Je souhaite m’assurer que tout le monde comprend la nature multi-composante de la technologie modRNA. Il faut d’abord comprendre chaque partie avant d’avoir une idée plus claire de ce que ces molécules sont capables de faire. Voici mon point de vue sur la nature multi-composante des LNP en 4 parties.

  1. la protéine spike : beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet, mais je pense que c’est au détriment des autres composants qui ont une activité pharmacologique ou toxicologique propre.
  2. l’ARN-modifié lui-même : « l’ARN plastique » comme je l’appelle, toutes ses modifications et les effets qui en résultent. Je pense que la plupart des gens comprennent les bases de l’ARN-mod.
  3. le LNP multi-composant composé de 4 lipides. Chaque lipide a sa propre pharmacologie, sa propre toxicité et son propre métabolisme. Cela aussi doit être compris.
  4. les LNP en tant que nanoparticules. Le format nanométrique d’une substance présente souvent des propriétés chimiques, physiques, optiques, biologiques, paramagnétiques et, oui, quantiques particulières. Ces LNP multi-composants sont des nanoparticules, et cette propriété doit également être comprise. Plus d’informations

 

 

Ce que sont réellement les nanoparticules lipidiques

 

Les LNP ont été conçues pour protéger l’ARNm et l’aider à pénétrer dans les cellules. Elles contiennent un mélange de quatre lipides clés :

  • un lipide ionisable
  • le cholestérol
  • un phospholipide
  • un PEG-lipide (souvent appelé « revêtement furtif »).

 

Sur le papier, cela semble ordonné et technique. Mais il s’agit de particules MULTI-COMPOSANTS. Ces particules s’assemblent individuellement. Cela signifie que chaque lot peut former des structures légèrement différentes, y compris, mais sans s’y limiter :

  1. certains parfaitement emballés, d’autres à moitié vides ou agrégé
  2. Certains avec ces « blebs » (excroissance/bourgeon). Si cela intéresse quelqu’un, Simonsen les passe en revue.

 

  1. Les tailles peuvent varier.
  2. Différentes charges utiles (combien de molécules d’ARN-modifié par LNP ? Eh bien, de 0 à 7, en moyenne 2,3, mais on ne peut pas le dire en les regardant parce que la taille du LNP ne dépend pas de la quantité de cargaison qu’il contient).
  3. Selon les études les plus importantes, 30 à 50 % des LNP ne contiennent pas d’ARNm. Selon une étude, ce pourcentage atteindrait 80 %. Tout dépend de la méthode d’analyse utilisée.

Cette variabilité est importante. Les particules vides peuvent agir comme des stimulants immunitaires (« adjuvants ») plutôt que comme des porteurs, ce qui peut expliquer pourquoi certains individus ont des réactions inflammatoires plus fortes ou plus erratiques. Elles sont également plus susceptibles d’échapper à l’endosome (nous y reviendrons) que les LNP contenant davantage de molécules d’ARNm.

Encore une chose à propos des méthodes d’analyse. Plus les scientifiques (ou « nanoscientifiques ») parviennent à les mesurer, plus les LNP deviennent étranges. C’est pourquoi nous disons qu’elles ont des propriétés quantiques (bien que, techniquement, elles ne soient pas des nanoparticules assez petites pour être étiquetées comme telles). Voici l’une des dernières méthodes d’analyse qui, selon nous, est l’une des plus précises : Chromatographie bidimensionnelle.

 

Les LNP sont dynamiques et non linéaires

 

Une fois injecté, la LNP ne reste pas dans le muscle. Elle entre dans la circulation et prend une « couronne de protéines » qui est en fait un revêtement de nos propres protéines, et acquiert une identité biologique entièrement nouvelle. Cette couronne de protéines est ce qui définit réellement la biodistribution de ces particules car la couronne modifie les organes vers lesquels la LNP se dirige et la façon dont les cellules y réagissent. Cette nouvelle identité biologique de la LNP est ce que la cellule « VOIT ». Il ne s’agit plus d’une particule synthétique, mais d’une particule que l’on ne peut pas distinguer d’autres lipoprotéines comme les chylomicrons naturellement présent dans le plasma. Le PEG-lipide se détache et cette nouvelle couronne de protéines se forme en quelques minutes dans le plasma, la lymphe ou tout autre fluide corporel. Cette élimination des PEG provoque également des réactions allergiques, parfois graves, sur lesquelles vous pouvez vous renseigner. [3]

 

Au lieu d’un emballage inerte, la LNP devient plutôt un voyageur qui change constamment de déguisement, façonné par l’identité biologique, le régime alimentaire, les médicaments, l’âge et l’état de santé de chaque personne. Elles se remodèlent également dans le plasma et peuvent échanger LEURS lipides contre des lipides dans notre plasma. C’est pourquoi on les appelle des particules furtives, dotées d’un esprit propre.

Enfin, la couronne de protéines définit les cellules qui seront plus ciblées que d’autres, et quelle sera la voie endosomale ou la voie de dégradation suivies dans ces cellules.

Ces facteurs à eux seuls rendent les prévisions « individuelles » irréalistes.

 

Le goulot d’étranglement dont personne ne parle : L’échappement endosomal

 

Pour que l’ARNm fasse son travail, il doit s’échapper des minuscules vésicules situées à l’intérieur des cellules, appelées endosomes, et il doit le faire RAPIDEMENT, en 5 à 15 minutes. Si la fuite échoue, la LNP est décomposée, voire pire, stresse la cellule en obstruant ses systèmes de recyclage. Ce processus est très INEFFICIENT.

 

 

Seulement 1-15% des LNP internalisées libèrent leur cargaison génétique. Et le processus par lequel l’ARNm est libéré dans le cytosol est toxique pour la cellule. Pour que l’ARNm vacinal puisse quitter l’endosome, de petites perforations se forment, qui peuvent être rapidement réparées, mais parfois, de grands pores se forment, qui sont difficiles à réparer et causent une cytotoxicité. La frontière entre le tolérable et la cytotoxicité mortelle pour la cellule est très étroite. C’est ce que nous appelons en pharmacologie une « fenêtre thérapeutique étroite », et elle est propre à chaque personne ET même à chaque type de cellule.

 

 

Cette inefficacité ne dépend donc pas seulement du processus de fabrication. Elle définit la quantité de protéines produites et les types de cellules impliquées, et influe à la fois sur les bénéfices thérapeutiques et sur la toxicité potentielle.

Nous nous demandons donc ce qu’il advient du reste des LNP.

 

Persistance, métabolites lipidiques et questions ouvertes

 

Les lipides eux-mêmes ne disparaissent pas immédiatement. Certains, comme l’ALC-0315 (Pfizer) et le SM-102 (Moderna), sont lents à se dégrader et peuvent rester dans les tissus pendant des semaines. Ils ont été conçus pour être « biodégradables », mais dans la pratique, la dégradation peut être lente et incomplète. Et la « biodégradabilité » est définie pour le lipide ionisable intact, de sorte que lorsque ses liaisons ester sont clivées, il est dit « dégradé ». Mais qu’en est-il des métabolites issus de cette dégradation ? Il existe très peu d’informations à ce sujet, mais on sait que les amines tertiaires peuvent être difficiles à métaboliser dans d’autres médicaments.

En même temps, il y a des réactions chimiques secondaires comme les adduits lipidiques.

Les adduits sont des fragments lipidiques réactifs qui se lient à l’ARNm (par des liaisons covalentes !!!) pendant qu’il est stocké dans les LNPs, mais on commence à peine à étudier si cela se produit dans l’organisme. Ces adduits peuvent rendre l’ARNm illisible ou déclencher des réponses immunitaires indésirables. Et s’ils se produisent également encore dans l’organisme, il peut y avoir des complexes lipides-protéines qui sont des haptènes (qui provoquent une réponse immunitaire et entraînent la production d’anticorps qui ciblent spécifiquement l’haptène ou la protéine = auto-immunité), ou ils peuvent se lier à l’ADN, etc.

Ils se forment plus facilement dans les lots de vaccins soumis à un stress thermique ou plus anciens, ce qui explique pourquoi Pfizer a discrètement modifié son système de tampon à la fin de l’année 2021. Et c’est pourquoi j’appelle cela le PROCESSUS 3. [4]

Processus 3 : Pfizer passe au tampon Tris [5]

 

Pharmacologie surprenante : Interactions médicamenteuses possibles

 

Nous avons également mis en évidence des éléments indiquant que les vaccins à base de LNP peuvent affecter transitoirement le métabolisme des médicaments.

Les interactions entre les médicaments et l’environnement sont très importantes, notamment en raison de la suppression des enzymes CYP450 induite par l’inflammation, les mêmes enzymes qui éliminent des médicaments tels que la clozapine, les benzodiazépines et les statines. Ces interactions ne sont pas toutes mineures, certaines sont ce que nous appelons modérées, ce qui appelle à la vigilance, et certaines ont entraîné des admissions à l’hôpital. Combien d’effets indésirables des vaccins étaient en partie dus à des interactions médicamenteuses ? Et dans le cadre des processus réglementaires, les interactions médicamenteuses ne sont pas évaluées pour les vaccins, pas du tout. Il semble que les vaccins soient à l’abri des interactions médicamenteuses.

Il semblerait même que les médicaments ayant des propriétés « amphiphiles cationiques » (comme certains antidépresseurs ou antipsychotiques) puissent modifier la façon dont les LNP se déplacent dans les cellules. C’est une question que j’explorerai plus en profondeur. Je pense que c’est important.

Aucun de ces mécanismes n’est formellement étudié lors de l’homologation des vaccins. Ils devraient l’être.

 

Vue d’ensemble

 

Notre message est simple :

Les nanoparticules lipidiques sont des excipients non inertes. Elles se comportent comme des systèmes pharmacologiques actifs avec leurs propres profils de toxicité, leurs propres effets biologiques et une variabilité imprévisible.

Cela signifie que cette plateforme exige la même transparence et le même examen minutieux que n’importe quel autre médicament. Nous pensons que l’innovation scientifique doit s’accompagner d’une évaluation honnête, et il y a très peu de choses connues sur les LNP, en dehors de certains concepts de la nanotechnologie.

 

Où nous allons maintenant?

Ce dont nous avons besoin ensuite :

  • Des études réelles de biodistribution et de transfection utilisant les vaccins réels et les ARNm modifiés, et non seulement des substituts.
  • Une enquête indépendante sur la persistance des lipides à long terme et la variabilité de la couronne protéique qui se forme sur les LNP.
  • Des systèmes de pharmacovigilance qui suivent les interactions médicament-vaccin (et supprimer la règlementation de la « Collaboration de Brighton » pour ces produits, peut-être pour tous les vaccins).
  • Une communication réglementaire transparente sur les adduits, les produits de dégradation et la toxicité des excipients.

La question fondamentale n’est pas de savoir si l’on est en sécurité ou non, mais « Jusqu’à quel point sommes-nous prêts à tolérer l’incertitude avant de la qualifier de prévisible ?

Veuillez lire et télécharger notre prépublication ! Plus d’informations à venir sur ce que ces LNP font à l’intérieur de nos cellules en ce qui concerne la signalisation cellulaire et autres. Restez à l’écoute !

 

[1] https://mariagutschi.substack.com/p/quantum-wickedness-in-a-shot?utm_source=substack&utm_medium=email&utm_campaign=email-restack-comment&r=1qb2zf&triedRedirect=true

[2] https://doi.org/10.5281/zenodo.17342544

[3] https://mariagutschi.substack.com/p/carpa?utm_source=publication-search

[4] https://mariagutschi.substack.com/p/process-3-pfizers-change-to-tris

[5] https://substack.com/profile/40352395-the-offscipt-pharmacist

 

 

Un nouvel examen des études qui sous-tendent la limite imposée par la FDA à la quantité d’adjuvant en aluminium autorisée par dose de vaccin révèle que cette limite, fixée il y a plusieurs décennies, a été déterminée en fonction de la capacité de l’adjuvant à générer une réponse immunitaire, et non pas en fonction du risque que l’aluminium représente pour la santé.

par Jeremy R. Hammond

17 septembre 2025

 

 

Au milieu des années 1900, les organismes de réglementation américains ont fixé la limite de l’adjuvant aluminium dans les vaccins à 0,85 milligramme (mg) par dose. Les organismes de réglementation n’ayant jamais modifié cette limite, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) affirment aujourd’hui que les adjuvants à base d’aluminium « sont utilisés en toute sécurité dans les vaccins depuis plus de 70 ans ».

Mais comment les autorités de réglementation ont-elles déterminé la limite de 0,85 mg par dose ? Et quelles preuves existe-t-il aujourd’hui qu’il est sûr d’exposer les enfants qui suivent le calendrier vaccinal recommandé par le CDC à des quantités d’aluminium allant jusqu’à cette limite ?

Ce n’est pas parce que des adjuvants en aluminium ont été utilisés dans les vaccins pendant des décennies qu’il s’ensuit logiquement que cette exposition à une neurotoxine connue est inoffensive – surtout si l’on considère qu’en plus des vaccins individuels, les enfants sont exposés à des quantités cumulées d’aluminium par le biais de plusieurs vaccins figurant dans le calendrier des CDC.

Pour étayer son affirmation, le CDC déclare que « les vaccins contenant des adjuvants font l’objet d’essais cliniques pour en vérifier l’innocuité et l’efficacité avant d’être autorisés à être utilisés aux États-Unis ».

Le CDC cite une page web de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, qui indique également que les vaccins contenant de l’aluminium « ont un profil de sécurité démontré au cours de nombreuses décennies d’utilisation ».

Selon la page web de la FDA, « lorsqu’elle évalue la sécurité et l’efficacité d’un vaccin, la FDA considère les adjuvants comme un composant du vaccin ; ils ne sont pas approuvés séparément ».

Le problème de ce raisonnement est que les essais cliniques des vaccins ne sont pas conçus pour détecter les effets néfastes à long terme – par exemple, le développement ultérieur d’allergies, de maladies auto-immunes ou de troubles du développement neurologique – de cette exposition à l’aluminium.

La déclaration de la FDA selon laquelle les adjuvants ne sont pas approuvés séparément pour leur sécurité revient à admettre qu’il existe une pénurie de données toxicologiques pour étayer l’affirmation selon laquelle l’injection aux enfants de vaccins contenant un adjuvant à base d’aluminium est inoffensive.

Un article publié le 26 août dans la revue Environmental Toxicology and Pharmacology met en évidence ce manque d’études de sécurité. L’article, intitulé « Les limites réglementaires de la teneur en aluminium des vaccins n’ont pas été fixées sur la base d’études toxicologiques« , est rédigé par les chercheurs français Loïc Angrand, Ph.D., Romain K. Gherardi et Guillemette Crépeaux, Ph.D.

Comme le révèlent les auteurs, la limite de 0,85 mg par dose, fixée il y a plusieurs décennies, était basée sur des considérations immunologiques – et non sur des données démontrant que cette quantité n’est pas toxique lorsqu’elle est injectée à des enfants. Cette limite n’a jamais été destinée à indiquer une quantité d’aluminium pouvant être considérée comme inoffensive pour les enfants.

 

Pourquoi les fabricants de vaccins utilisent-ils des adjuvants aluminium ?

Un adjuvant est une substance utilisée dans les vaccins pour stimuler une réponse immunitaire plus inflammatoire, ce qui entraîne une plus grande production d’anticorps en aval.

Les fabricants de vaccins utilisent depuis longtemps l’aluminium comme adjuvant privilégié pour répondre aux exigences réglementaires en matière d’immunogénicité, c’est-à-dire un certain niveau d’anticorps dans le sang considéré comme protégeant contre le virus (ou la bactérie) ciblé par le vaccin.

Dans le cadre réglementaire actuel, les titres d’anticorps servent généralement de mesure de substitution de l’immunité – même si aucun niveau d’anticorps n’a été scientifiquement corrélé à la protection contre l’infection ou la maladie.

Par exemple, le vaccin anticoquelucheux avec adjuvant en aluminium produit par GlaxoSmithKline Biologics (GSK) a été approuvé par la FDA sur la base de tests sanguins conçus pour mesurer la réponse en anticorps aux antigènes anticoquelucheux inclus dans le vaccin.

GSK admet dans la pièce jointe à l’emballage du vaccin qu’il ne s’agit pas d’une approche scientifiquement validée. La notice précise :

« Le rôle des différents composants produits par B. pertussis dans la pathogenèse de la coqueluche ou dans l’immunité contre la coqueluche n’est pas bien compris. »

Ces informations sont légalement requises dans les notices d’emballage car, bien que les fabricants aient bénéficié d’une large immunité juridique en vertu du National Childhood Vaccine Injury Act de 1986 – qui a transféré la charge financière des dommages dus aux vaccins de l’industrie pharmaceutique à l’État (c’est-à-dire aux consommateurs contribuables) – ils peuvent toujours être poursuivis en justice pour avoir fait des déclarations frauduleuses concernant la sécurité et l’efficacité de leurs produits.

 

Comment les régulateurs ont-ils déterminé la limite de 0,85 mg/dose ?

Comme le soulignent Angrand et ses collègues dans leur article, pendant de nombreuses décennies, les adjuvants à base d’aluminium « ont été considérés comme sûrs par les organismes de réglementation » malgré l’accumulation de preuves d’effets toxiques chez l’animal et l’homme.

Ces preuves de nocivité comprennent des observations cohérentes selon lesquelles les adjuvants à base d’aluminium peuvent induire des maladies auto-immunes et que l’aluminium est biopersistant et transloque du site d’injection vers d’autres tissus et organes – y compris le cerveau, où il s’accumule.

En 2019, le réseau Informed Consent Action Network (ICAN) a envoyé des demandes d’information (FOIA) aux National Institutes of Health (NIH) et à l’Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR), une sous-agence du CDC, pour demander les études que les agences ont utilisées « pour établir la sécurité de l’injection de nourrissons et d’enfants » avec des adjuvants à base d’aluminium.

Les deux agences ont répondu à la demande d’accès à l’information en déclarant qu’aucun document de ce type n’avait pu être localisé.

Selon l’examen du dossier documentaire effectué par les chercheurs, la teneur maximale de 0,85 mg d’aluminium a été fixée par le NIH en 1968. L’autorité réglementaire sur les produits biologiques, qui comprend les vaccins, a été transférée en 1972 à la FDA, qui a conservé la limite de 0,85 mg.

En creusant davantage, les chercheurs ont obtenu, par le biais d’une requête FOIA, deux documents du NIH qui ont servi de base à l’établissement de cette limite supérieure.

Le premier document, datant de 1947, concernait la fabrication de l’anatoxine diphtérique. Le second, datant de 1952, concerne la fabrication de l’anatoxine tétanique.

Ces documents révèlent que les autorités réglementaires ont fixé la limite de 0,85 mg en se fondant non pas sur des données toxicologiques, mais sur des données d’immunogénicité, c’est-à-dire sur la quantité d’adjuvant en aluminium nécessaire pour induire la réponse immunitaire voulue.

Le document de 1947 stipule que « dans tous les cas, la quantité d’aluminium utilisée doit être la plus faible possible pour atteindre l’objectif visé ».

Une déclaration similaire figure dans le document de 1952. Aucun de ces documents ne traite de la toxicité de l’aluminium.

Les seules références en matière de sécurité étaient les exigences relatives à l’essai de l’anatoxine respective sur des souris et des cobayes, au moins deux animaux de chaque espèce, avec un suivi d’au moins une semaine pour détecter les symptômes immédiatement évidents ou la mort, ainsi qu’un test de « désintoxication » impliquant « au moins quatre animaux » observés pendant un mois.

Les chercheurs ont conclu qu’il « est difficile de voir comment les textes [de ces documents] pourraient servir de base fiable pour garantir la sécurité » des vaccins avec adjuvant en aluminium recommandés systématiquement pour les enfants aujourd’hui par le CDC.

La limite réglementaire « établie il y a plus de 60 ans », résument les auteurs, était « initialement basée sur l’efficacité immunologique des seules anatoxines diphtérique et tétanique, plutôt que sur des évaluations toxicologiques solides » des adjuvants à base d’aluminium.

 

La FDA admet que la sécurité n’est pas une priorité

Le NIH et la FDA ont également reconnu explicitement la note des chercheurs français.

Lors d’un atelier sur l’aluminium dans les vaccins en 2000, le Dr Michael Gerber du NIH a demandé au Dr Norman Baylor de la FDA s’il pouvait expliquer comment les régulateurs étaient parvenus à la limite de 0,85 mg par dose.

Baylor a répondu : « Malheureusement, je ne peux pas l’expliquer ».

Il a ajouté qu’ils avaient « essayé de le découvrir » à partir des « archives historiques », mais « sans succès ».

Deux ans plus tard, Baylor et ses collègues ont publié un article dans la revue Vaccine dans lequel ils admettent que la limite de 0,85 mg par dose « a été choisie de manière empirique à partir de données qui ont démontré que cette quantité d’aluminium renforçait l’antigénicité et l’efficacité du vaccin ».

En d’autres termes, elle était fondée sur la nécessité perçue de générer un niveau élevé d’anticorps, et non sur des considérations relatives à la sécurité de l’injection d’une neurotoxine connue à des enfants.

« L’innocuité des adjuvants à base d’aluminium a été prouvée », ont néanmoins conclu Baylor et ses collègues, en se basant sur le raisonnement circulaire selon lequel « les vaccins utilisant des adjuvants à base d’aluminium ont un profil d’innocuité démontré depuis plus de six décennies ».

Selon les chercheurs français, « en l’état, la limite de 0,85 mg d’Al [aluminium] par dose de vaccin semble justifiée par un précédent historique et non par une investigation scientifique rigoureuse correspondant aux calendriers de vaccination actuels ».

En d’autres termes, le règlement établissant une limite de 0,85 mg par dose n’a jamais eu pour but d’indiquer une quantité d’aluminium pouvant être considérée comme inoffensive pour les enfants.

Elle n’est pas non plus totalement arbitraire.

Il s’agissait simplement d’un plafond qui garantissait une quantité d’aluminium suffisante pour provoquer la réponse immunitaire souhaitée sans être immédiatement réactogène :il s’agissait d’éviter que les signes de toxicité aiguë se manifestent presque immédiatement dans les modèles animaux.

 

Les scientifiques et les médias appliquent deux poids deux mesures lorsqu’ils interprètent des données d’observation

Dans leur article, Angrand et ses coauteurs soulèvent des inquiétudes croissantes quant à l’évolution de la situation :

Parmi les études épidémiologiques qui ont été menées, on peut citer une étude du CDC publiée dans Academic Pediatrics en 2023. L’étude « a révélé une association significative entre l’exposition cumulative à l’Al associée aux vaccins avant l’âge de 24 mois et l’incidence de l’asthme persistant à l’âge de 24 à 59 mois. »

La publication de cette étude a été accompagnée des assurances habituelles selon lesquelles il ne s’agit que de données d’observation, d’une étude « imparfaite » à laquelle nous ne devrions pas accorder trop d’importance en raison de ses limites méthodologiques.

Cela contraste avec la nature des rapports sur les études d’observation qui n’établissent aucun lien entre les vaccins et les effets néfastes. Ces études sont régulièrement qualifiées de méthodologiquement si solides que nous pouvons considérer leurs résultats comme absolument concluants.

 

Une récente étude danoise déclarant l’aluminium sûr s’attire des critiques

C’est le cas d’une récente étude menée au Danemark par Niklas Worm Andersson, M.D., Ph.D., un chercheur danois du Statens Serum Institut à Copenhague.

L’étude a examiné les effets des vaccins contenant l’adjuvant aluminium et un grand nombre de problèmes de santé chez l’enfant, notamment les maladies atopiques et allergiques, l’auto-immunité et les troubles du développement neurologique.

Les médias ont salué l’étude comme une preuve concluante que l’aluminium contenu dans les vaccins est inoffensif pour les enfants.

Mais comme le notent Angrand et ses collègues, « les débats méthodologiques en cours sur l’évaluation de l’exposition, les critères d’exclusion, les ajustements utilisés et la cohérence des données d’une correction ultérieure justifient pour l’instant une interprétation prudente ».

Les commentaires des scientifiques sur l’étude danoise, publiée le 15 juillet dans Annals of Internal Medicine, comprennent un large éventail de critiques :

  • L’absence d’une cohorte de contrôle non exposé
  • Exclusion effective des enfants à haut risque.
  • Résultats biologiquement peu plausibles d’un effet protecteur de l’aluminium.
  • Irreproductibilité de leurs résultats en raison de la non-divulgation des données et de la modélisation.
  • L’absence de contrôle de la tendance des enfants présentant un risque plus élevé de subir les conséquences à recevoir moins de vaccins (parfois appelé « biais des vaccinés sains« ).
  • Une durée de suivi inférieure à l’âge moyen du diagnostic pour de nombreux résultats.
  • Une contradiction entre l’affirmation des auteurs selon laquelle ils n’ont trouvé aucune preuve de nocivité et les associations statistiquement significatives montrées dans une version corrigée de leur supplément.

 

L’étude danoise est biaisée, selon certains critiques

De nombreuses analyses critiques de l’étude ont été rédigées. Dans une critique publiée le même jour que l’étude, le chercheur et auteur James Lyons-Weiler, Ph.D., a souligné comment les chercheurs danois ont « ajusté » leurs données pour le nombre de visites chez le médecin généraliste avant l’âge de 2 ans, traitant ainsi à tort ce nombre comme s’il s’agissait d’une variable indépendante.

Cela introduit un biais de collision, qui se produit lorsque deux variables influencent toutes deux une troisième – la « collision ». Le fait de traiter un facteur de collision comme un facteur de confusion et de l’ajuster peut dissimuler des associations réelles entre les expositions et les dommages.

Dans ce cas, les vaccinations peuvent entraîner une augmentation des visites chez le médecin en raison des effets indésirables. Les symptômes précoces des effets néfastes des vaccins peuvent également entraîner une augmentation des visites chez le médecin. Le nombre de visites est donc influencé à la fois par l’exposition et par le résultat.

En outre, le nombre de visites peut à son tour influencer ces deux facteurs : plus de visites peuvent entraîner plus de vaccinations et plus de diagnostics, créant ainsi une boucle de rétroaction qui se renforce d’elle-même.

Comme il ne s’agit pas d’une variable indépendante, le fait d' »ajuster » leurs données en fonction du nombre de visites de cette manière a biaisé l’étude en faveur de l’absence de lien.

Ceci, ainsi que d’autres décisions méthodologiques, pourrait expliquer pourquoi l’étude a trouvé des associations négatives statistiquement significatives malgré l’invraisemblance biologique de l’exposition à l’aluminium comme protecteur contre les maladies atopiques et allergiques, l’auto-immunité et les troubles du développement neurologique.

 

RFK Jr. demande la rétractation d’une étude danoise

Dans un article publié le 30 juillet par le Brownstone Institute, le mathématicien tchèque Tomas Fürst, Ph.D., et la chercheuse médicale danoise Vibeke Manniche, M.D., Ph.D., ont souligné, parmi d’autres problèmes de l’étude, la manière dont les enfants présentant un risque plus élevé de résultats mesurés ont été effectivement exclus.

Ils ont également noté que le supplément original a été remplacé par une version corrigée montrant « une association statistiquement significative entre certains troubles du développement neurologique – en particulier l’autisme et le TDAH – et l’exposition à l’aluminium des vaccins ».

Le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux (HHS), Robert F. Kennedy Jr., a demandé la rétractation de l’étude dans un article publié par Trial Site News le 1er août, dans lequel il résumait les nombreuses façons dont l’étude était biaisée en faveur de l’hypothèse nulle.

Alors que les auteurs de l’étude danoise affirment qu’ils « n’ont pas trouvé de preuves » d’un risque accru, Kennedy a également noté que leurs données supplémentaires corrigées montrent des associations significatives. Comme il l’a écrit :

« Les données montrent une augmentation statistiquement significative de 67 % du risque de syndrome d’Asperger par augmentation de 1 mg de l’exposition à l’aluminium chez les enfants nés entre 2007 et 2018.

« Par rapport au groupe d’exposition modérée, pour 10 000 enfants de la cohorte d’exposition à l’aluminium la plus élevée, il y a eu 9,7 cas de plus de troubles neurodéveloppementaux, 4,5 cas de plus de troubles autistiques et 8,7 cas de plus de la catégorie plus large des troubles du spectre autistique. »

C’est ce que corrobore une critique de l’étude par des scientifiques de Children’s Health Defense (CHD) publiée le 5 août sur Preprints.org, un serveur en ligne pour les articles qui n’ont pas encore fait l’objet d’un examen par les pairs.

Dans cet article, Karl Jablonowski, Ph.D., chercheur principal de CHD, et Brian S. Hooker, Ph.D., responsable scientifique de CHD, soulignent comment, dans le matériel complémentaire original de l’étude, « les diagnostics de développement neurologique des enfants les plus malades ont été supprimés », alors que « dans le matériel complémentaire mis à jour, où ces diagnostics ont été inclus » – et après avoir rétabli les enfants omis – les données « ont révélé une association entre l’exposition à l’aluminium et les maladies dévastatrices du développement neurologique ».

Qualifiant l’étude de « travail défectueux avec de bonnes preuves de fraude », Jablonowski et Hooker ont fait écho à l’appel de Kennedy en faveur de la rétractation de l’étude.

 

Des chercheurs danois refusent de rétracter leur étude

Les rédacteurs de la revue ont toutefois refusé de rétracter l’étude, affirmant dans un commentaire public le 11 août que l’étude « n’a trouvé aucune preuve d’une association claire » et qu’elle est exempte de toute « erreur sérieuse » susceptible d’invalider leurs conclusions ou d’indiquer une faute scientifique.

Dans un article reprenant les nombreuses failles qui, ensemble, indiquent que l’étude a été conçue pour ne pas établir de lien, Lyons-Weiler décrit la revue comme étant impliquée dans le « toilettage du discours plutôt que dans l’arbitrage scientifique neutre ».

Dans un commentaire public sur leur étude répondant aux critiques, Andersson et ses collègues ont fait valoir que les associations significatives montrées dans leurs données supplémentaires pouvaient être rejetées parce que les enfants nés avant 2002, qui ont reçu moins de vaccins contenant de l’aluminium, ne pouvaient pas appartenir au groupe le plus exposé, et que le fait de réexécuter l’analyse sans ces enfants effaçait la signification statistique.

Cependant, leur analyse principale a également comparé les expositions et les résultats entre les cohortes de naissance, y compris celles nées avant 2002. L’étude a été conçue pour vérifier si les enfants plus exposés à l’aluminium, nécessairement dominés par les cohortes nées plus tard, présentaient des risques plus élevés de subir les conséquences de l’exposition à l’aluminium.

 

Le CDC s’est appuyé sur une analyse obsolète et discréditée de la sécurité des vaccins avec adjuvant en aluminium.

Pour étayer leur conclusion selon laquelle les vaccins avec adjuvant aluminium sont inoffensifs, les chercheurs danois ont cité sans esprit critique une étude de la FDA réalisée par Robert J. Mitkus, Ph.D., et al. sur laquelle le CDC s’appuie pour étayer son affirmation selon laquelle « la quantité d’exposition à l’aluminium chez les personnes qui suivent le calendrier vaccinal recommandé est faible et n’est pas facilement absorbée par l’organisme ».

Le CDC accompagne cette affirmation du raisonnement circulaire habituel selon lequel les adjuvants à base d’aluminium « sont utilisés en toute sécurité dans les vaccins depuis des décennies ».

Dans leur article révélant l’absence de données de sécurité sous-jacentes à la limite réglementaire de 0,85 mg par dose, Angrand et ses collègues font allusion à cette étude de la FDA en déclarant :

« En outre, les points de vue théoriques dépassés et mal documentés qui soutenaient ces affirmations ont été remis en question par la compréhension croissante de la nature des nanoparticules, de leur persistance imprévue à long terme dans les cellules immunitaires, de leur capacité à se propager à partir du site d’injection dans tout le corps, y compris le cerveau, de leur neurotoxicité dans les modèles animaux, et par les préoccupations croissantes concernant leur rôle potentiel dans les troubles du développement neurologique et les troubles allergiques ».

La référence fournie est « Analyse critique des études de référence sur la toxicocinétique des adjuvants à base d’aluminium« , par Jean-Daniel Masson, Ph.D., et al, et publiée dans le Journal of Inorganic Biochemistry en 2018.

Les auteurs de cette critique, dont les associés d’Angrand, Crépeaux et Gherardi, ont noté que Mitkus et ses co-auteurs ont adopté de manière inappropriée un « niveau de risque minimal » (MRL) défini pour la prise orale quotidienne d’aluminium soluble chez les souris – et non pour la forme particulaire insoluble de l’aluminium injecté aux enfants.

Les chercheurs de la FDA ont également effectué des « calculs erronés de la durée d’absorption » et ont ignoré la diffusion systémique des particules d’aluminium, y compris dans le cerveau, où elles peuvent provoquer une neuroinflammation.

Lorsque j’ai demandé à Mme Crépeaux quel était le problème de citer l’étude de Mitkus de la FDA comme preuve de l’innocuité des adjuvants à base d’aluminium, elle m’a répondu :

« Le principal problème est que des études plus récentes évaluées par des pairs ont expliqué pourquoi Mitkus se trompe. Le CDC devrait fonder ses recommandations sur une littérature actualisée, et Mitkus se trompe à plusieurs égards, comme nous l’avons expliqué en 2018 – il y a déjà sept ans ! »

Dans leur nouvel article examinant les origines de la limite de 0,85 mg par dose, Crépeaux et ses collègues concluent qu’il existe un « besoin urgent d’études pharmacocinétiques et toxicologiques indépendantes » en rapport avec le calendrier de vaccination actuel du CDC.

Ignorer les échecs alarmants de la recherche existante pour explorer et encore moins démontrer la sécurité, remarquent les auteurs, « ne les ferait pas disparaître ».

Les points de vue et les opinions exprimés dans cet article sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de Children’s Health Defense.

 

Jeremy R. Hammond

Jeremy R. Hammond est un chercheur et un journaliste indépendant qui s’attache à dénoncer la propagande mensongère du courant dominant qui sert à faire accepter des politiques gouvernementales néfastes.

 

 

Le virus varicelle-zona (appelé VZV, pour varicella-zoster virus) est un herpès-virus persistant, également appelé HHV-3 (human herpes virus 3) ou herpès virus humain type 3, responsable chez l’être humain de la varicelle et du zona (herpes zoster).

Un virus persistant est un virus qui reste dans l’organisme à long terme, parfois à vie, sans forcément provoquer de symptômes constants. Il peut :

  • Rester latent (inactif) puis se réactiver.
  • Se multiplier à bas bruit, échappant au système immunitaire.

 

Le VZV ne doit pas être confondu avec d’autres herpès qui appartiennent cependant à la même famille comme

  • Herpès labial dû à herpes simplex virus 1 ou HSV1. Il est responsable du bouton de fièvre. Sa réactivation peut être très fréquente, parfois plusieurs fois par an.
  • L’herpès Génital dû à herpes simplex virus 2 ou HSV2

 

Le zona et la varicelle sont donc provoqués par le même virus, le virus varicelle-zona (VZV).

 

La varicelle représente la primo-infection, souvent contractée pendant l’enfance et considérée comme une maladie infantile bénigne. La varicelle se caractérise par une éruption cutanée avec des démangeaisons, de la fièvre et de la fatigue. La plupart des personnes contractent la varicelle pendant l’enfance et développent une immunité naturelle efficace et protectrice.

 

Le zona est une réactivation du virus VZV, survenant plus tard dans la vie car le VZV peut rester dans les ganglions rachidiens sous forme inactive malgré la guérison de la varicelle. Cette réactivation intervient souvent chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli mais d’autres facteurs plus ou moins clairs interviennent. La réactivation du VZV se fait depuis un ganglion rachidien et provoque une éruption cutanée localisée au dermatome innervé par le ganglion rachidien. L’éruption est donc unilatérale, c’est-à-dire sur un seul côté du corps. L’éruption cutanée peut être très douloureuse et c’est le symptôme le plus gênant mis en avant par les patients qui cherchent donc à s’en protéger.

 

https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/zona-177347

https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/zona-177347and feel pain

 

Le vaccin Shingrix

 

Shingrix est un vaccin recombinant de la glycoprotéine E avec adjuvant (AS01B), destiné à la prévention du zona et des névralgies post-zostériennes chez les adultes de 50 ans et plus, ainsi que chez les adultes de 18 ans et plus présentant un risque accru de zona. Il est administré en deux doses, espacées de deux mois. Depuis le 14 décembre 2024, il est remboursé à 65% par l’Assurance Maladie pour les personnes concernées par les recommandations de la HAS [4]:

  • chez les adultes de 65 ans et plus
  • chez les adultes de 18 ans et plus présentant une immunodépression particulière

 

La demande de vaccination contre le zona est suffisamment importante pour que le vaccin Shingrix connaisse en 2025 des tensions d’approvisionnement. Il est contingenté en ville. [0]

 

Mais que disent les essais cliniques ?

 

 

Essai clinique du vaccin Shingrix

 

Un essai clinique a été publié en 2016 sous le titre :« Efficacité du vaccin Shingrix contre l’herpès-zona chez les adultes âgés de 70 ans ou plus » [1]

 

Les auteurs expliquent que la vaccination est une option intéressante pour réduire la charge de morbidité due à l’herpès-zona et à ses complications chez les personnes âgées.

 

Les auteurs (dont des employés du fabricant GSK) s’expliquent pourtant mal les raisons théoriques de l’efficacité de ce vaccin. Comment expliquer qu’en injectant un antigène de ce même virus et donc en restimulant le système immunitaire on puisse empêcher la réactivation du virus latent ?

 

Leur thèse est que l’inoculation d’un antigène viral (la glycoprotéine E contenue dans le vaccin) va restimuler l’immunité cellulaire, en particulier les lymphocytes T CD4+.

 

Les cellules T, en particulier les lymphocytes T CD4+ et CD8+, seraient essentielles pour maintenir cette latence en surveillant et en supprimant toute tentative de réactivation du virus. Ces lymphocytes T8 reconnaissent les antigènes viraux présentés par les cellules infectées et limiteraient la réplication virale. Cette explication de l’éventuelle efficacité du vaccin n’est pas pourtant prouvée.

 

 

Comment a été évaluée l’efficacité ?

 

Avant de commencer, il faut préciser que l’étude n’a pas intégré de patients ayant déjà eu un épisode de Zona. De même, les personnes immunodéprimées, qui sont parmi les plus susceptibles de subir des Zonas, ont aussi été exclues.

Ce choix est discutable car ces groupes semblent les plus légitimes à demander une vaccination efficace contre le Zona.

 

Il s’agit d’évaluer la protection contre les cas de zona.

Un cas suspect de zona est défini comme une éruption cutanée unilatérale accompagnée de douleur à l’exclusion de tout diagnostic alternatif. Si un cas n’est pas suspecté d’être un zona par l’investigateur, son évolution n’est pas suivie et il disparaît des statistiques (p46 protocole). Chaque cas suspect est identifié comme cas de zona si la PCR est positive ou bien si les cliniciens du comité de certification des cas votent en majorité pour un cas confirmé.

L’efficacité est aussi mesurée contre les douleurs post-zostériennes définies comme des douleurs sévères apparaissant ou s’aggravant plus de 90 jours après une éruption de zona.

 

Malheureusement de nombreuses modifications du protocole concernant les tests PCR et la définition des cas ne peuvent exclure que certains cas positifs chez les vaccinés et négatifs chez les placebo aient peut-être été requalifiés au cours de l’essai. [8]

 

Mais il y a plus grave. Le vaccin et le placebo n’avaient pas le même aspect. Malgré ce que les chercheurs affirment dans l’étude :

« The investigators, participants, and persons responsible for evaluating the study end points were unaware of whether HZ/su or placebo had been administered. »

« Les chercheurs, les participants et les personnes chargées d’évaluer les critères d’évaluation de l’étude ne savaient pas si HZ/su ou un placebo avait été administré.”

 

La personne qui injectait et le participant étaient donc au courant du groupe auquel le sujet était affecté (vacciné ou placebo). C’est une étude « observer-blinded ». Et le protocole a aussi été modifié sur ce point au cours de l’essai.

On peut donc avoir des doutes sur l’évaluation des « cas » de zona des participants à l’essai. Le biais est évident puisque les patients savent s’ils ont reçu le vaccin ou pas.

 

Chaque sujet est suivi pendant au moins 30 mois ; l’étude est terminée lorsque le nombre de cas de zona et de douleurs post-zostériennes prévus est atteint et lorsque 75% des sujets ont été suivis pendant au moins 36 mois.

L’incidence du zona est de 10 à 12,5 cas pour 1000/an chez les plus de 70 ans [9], compatible avec l’incidence de 9,2 dans le groupe placebo.

L’efficacité annoncée contre le zona est de 87,7% en réduction du risque relatif et de 2,39% en réduction du risque absolu. Elle est calculée sur une durée de 4 ans après la vaccination. On ne sait pas ce qui se passe après !

 

Il faut maintenant examiner en détails les effets indésirables rapportés par les auteurs.

 

 

Sécurité du vaccin

 

1 décès est attribué au vaccin dans l’essai clinique.

Il y a eu 29 décès dans le groupe placebo contre 17 dans le groupe vacciné (les 2 groupes sont de la même taille). Parmi des 17 décès vaccinés, 13 sont des morts subites (donc non expliquées et représentent 76% des décès enregistrés). Seules 4 morts subites sont retrouvées chez les placebo (14%).

 

La question se pose immédiatement de comprendre pourquoi dans 76% des décès du groupe vacciné, les médecins n’ont pas été capables de déterminer la cause de la mort alors que cela ne représente que 14% dans le groupe placebo.

 

Le déséquilibre des décès laisse penser que le groupe placebo était plus fragile que le groupe vacciné, Les morts subites excédentaires dans le groupe vacciné posent question, même si ce n’est sans doute pas statistiquement significatif.

 

Autre déséquilibre marquant, celui des cancers du poumons. Le déséquilibre en défaveur du vaccin pose également question : 18 cancers du poumon chez les vaccinés contre 10 chez les placebo (tableau S7). Mais les résultats sont incohérents car ne correspondent pas au tableau S5 ou on trouve 22 vaccinés et 13 placebo.

 

Parmi les effets indésirables graves, on note d’autres déséquilibres :

  • 26 sepsis (infection grave) chez les vaccinés et 17 chez les placebo.
  • Infection à staphylocoque: 4 vaccinés et 1 placebo.
  • Les ostéoarthrites : 26 sont signalées chez les vaccinés contre 17 chez les placebo, est-ce à rapprocher des fractures par compression de la colonne vertébrale (6 vaccinés et 1 placebo) ?

 

Tous ces déséquilibres posent beaucoup de questions.

 

Finalement, la liste des effets indésirables graves reconnus en lien avec le vaccin :

  • 1 infarctus du myocarde
  • 1 colite
  • 1 pancréatite
  • 1 granulomatose éosinophilique avec polyangéite
  • 4 infections (dont 1 otite herpétique)
  • 1 leucémie aigüe
  • 1 Guillain-Barré
  • 1 eczéma
  • 4 désordres généraux
  • 1 lymphadénite
  • 1 colite
  • 1 pancréatite

 

Selon le rapport de 2018 de l’EMA [10], dans les essais cliniques, un décès a été attribué au vaccin.

Dans le même rapport, un autre effet indésirable grave est signalé : il s’agit d’une maladie auto-immune, le purpura thrombocytopénique (le suivi des maladies auto-immunes a été ajouté par un amendement au protocole de l’essai en 2014 ; l’essai se terminant en 2014).

L’EMA n’a donc pas tenu compte des autres effets indésirables graves reconnus en lien avec le vaccin dans l’essai de 2016. Les raisons de ces choix discutables ne sont pas connus.

 

D’autres effets indésirables non détectés dans les essais cliniques ont été recensés après la commercialisation du vaccin. Le Shingrix est capable, par exemple, de provoquer également un lupus. [2]

 

 

Autres problèmes concernant le Shingrix

 

D’autres problèmes s’ajoutent, notamment au niveau de la composition du vaccin. Le vaccin est préparé sur des cellules d’ovaires de hamster chinois et peut donc contenir des fragments d’ADN de hamster. De plus, il est adjuvanté avec l’AS01B, connu pour sa toxicité. Et pour finir, il contient du PEG 80 qui peut faciliter l’entrée dans les cellules des fragments d’ADN résiduels.

Conclusion

 

Quel est l’intérêt de vacciner contre une maladie que l’on a déjà contractée alors que l’immunité naturelle acquise par la maladie est définitive comme le confirme Santé Publique France [5] ?

 

En effet, plus de 90% des adolescents et 98% des femmes enceintes sont immunisés naturellement contre le virus de la varicelle zona en France [6]

 

En France, il est pourtant recommandé de vacciner uniquement les adolescents ou jeunes adultes qui n’ont pas eu la varicelle dans l’enfance.[7]

 

Et contrairement à ce qu’affirme le Figaro [3], le vaccin n’est pas destiné aux personnes immunodéprimées (voir l’avis de la HAS [4])

 

En conclusion, pourquoi les autorités françaises recommandent-elles, contradictoirement, de ne vacciner que les adolescents qui n’auraient pas eu la varicelle dans l’enfance et de vacciner tous les plus de 65 ans (qui l’ont certainement eue)?

 

Ce vaccin n’est pas sans danger et la démonstration de son efficacité peut être mise en doute!

 

 

[0] https://lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/shingrix-victime-de-son-succes

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27626517/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40500571/

[3] https://sante.lefigaro.fr/social/enfance-famille/faut-il-vraiment-vacciner-tous-les-plus-de-65-ans-apres-le-zona-20250703

[4] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3511387/fr/shingrix-vaccin-zona-recombinant-avec-adjuvant-vaccin-zona

[5] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/varicelle

[6] https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Varicelle

[7] https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Varicelle

[8] https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa1603800/suppl_file/nejmoa1603800_protocol.pdf

[9] https://www.mesvaccins.net/web/news/4961-la-vaccination-contre-le-zona-recommandee-de-65-a-79-ans)

[10] https://www.ema.europa.eu/en/documents/overview/shingrix-epar-medicine-overview_pl.pdf

Depuis 2021, le grand public connait la technologie ARNm pour les vaccins. Cette technologie qui n’avait jamais été utilisée, y compris à petite échelle, a été propulsée sur l’ensemble de la population française et mondiale.

 

L’efficacité et la sécurité de cette technologie pose maintenant des questions évidentes. Avant même de répondre aux questions soulevées par l’utilisation des ARNm, une nouvelle technologie, un dérivé, apparait : saARNm ou self-amplified ARNm.

 

Pourtant, ces « nouveaux nouveaux » vaccins sont déjà à l’étude sur l’homme comme avec cette publication

 

Self-amplified ARNm ou saARNm

 

Pour le décrire rapidement, l’ARNm auto-amplifié (saARNm) est une version, selon ses concepteurs, « améliorée » de la technologie de l’ARN messager (ARNm) utilisée dans les vaccins Pfizer et Moderna contre le COVID que tout le monde connait depuis 2021.

 

La différence est cependant majeure et renforce le questionnement déjà évoqué pour les vaccins ARNm :

  • Quantité de protéine produite.
  • Durée de vie de l’ARNm.

 

Les saARNm contiennent, comme pour la technologie ARNm, l’information génétique pour provoquer la synthèse d’une protéine (comme la protéine Spike du SARS-CoV-2). Cette protéine, en théorie, est censée provoquer une immunisation protectrice.

 

La différence repose sur la propriété du saARNm de se recopier (répliquer) lui-même (self amplified) à l’intérieur des cellules grâce à l’ajout de l’information nécessaire à cette amplification dans le saARNm. Ainsi, à partir d’une molécule d’ARNm, plusieurs sont formées et chacune induira la production de plusieurs protéines cibles.

Adapté de https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33093657/

 

Les auteurs précisent que l’utilisation de ce type de technologie, qui amplifie l’ARNm dans les cellules de l’hôte permet de réduire « les coûts de production »

De fait, la quantité d’ARNm finale dans les cellules est inconnue. Par conséquent, la quantité de protéine produite l’est aussi.

 

La quantité de produit actif est pourtant un paramètre essentiel d’un produit pharmaceutique.

Un pharmacien ne peut pas délivrer un produit sans connaitre sa composition.

 

Article R.4235-61

« Le pharmacien ne peut dispenser un médicament que s’il a pu s’assurer de sa provenance, de sa composition, de sa posologie et de ses conditions de conservation. »

 

En conséquence ce produit, ce vaccin, ne devrait pas être délivré. Mais ici, cela ne pose de problème à personne.

 

Remarquons que, pour les vaccins ARNm de Pfizer et Moderna, c’était la même problématique puisque la quantité de produit actif, la protéine SPIKE, reçue par le patient était inconnue. La quantité d’ARNm était, elle aussi, inconnue à cause de procédés de fabrications imparfaits. Le produit n’aurait jamais dû être délivré par les pharmaciens.

 

 

Les auteurs sont très clairs

 

Les auteurs de la publication que nous vous proposons d’étudier rapportent l’étude d’un vaccin saRNA contre le SARS-CoV-2 en Ouganda. Les auteurs sont fiers de préciser qu’il s’agit d’un des premiers essais de ce type en Afrique. L’étude souligne également la faisabilité de mener des essais avancés de vaccins en Afrique comme si cela n’était pas une évidence sauf à penser que les Africains sont moins compétents que nous… [1]

 

« Les résultats soutiennent la sécurité et l’immunogénicité des vaccins saRNA et leur potentiel en tant que solution évolutive pour la COVID-19 et d’autres maladies infectieuses »

 

Il n’y a aucun doute sur leur enthousiasme.

  • Sécurité
  • Immunogénicité.

 

 

Immunogénicité

 

Dans cette étude de phase 1, il a été choisi de ne suivre que le taux d’anticorps induits par la vaccination. Ni les infections, ni la maladie n’ont été retenues comme marqueurs.

 

Les résultats montrent effectivement une immunogénicité (production d’anticorps spécifiques) pour les patients séronégatifs.

 

 

En revanche, il n’y a pas d’effet notable pour les patients précédemment déjà infectés (pas d’augmentation du taux d’anticorps). [2]

Mais le plus important n’est pas là.

La HAS confirme que le taux (titre/concentration) n’est pas corrélé à la protection contre le COVID. D’ailleurs les soignants avec des anticorps naturels après infection se sont vu refuser une réintégration à cause de ce motif.

[3]

 

Dans un second temps, les auteurs ont mesuré l’efficacité des anticorps par un test de neutralisation du pseudovirus 2 semaines après la seconde vaccination. Ce test n’est, lui non plus, pas pertinent puisque cette méthode n’a jamais été validée, jamais reconnue comme fiable pour permettre d’évaluer l’efficacité d’un vaccin.

[3]

 

En résumé, les auteurs ont prouvé qu’un antigène viral induisait une réponse immunitaire humorale.

Rien de plus.

Rien d’intéressant en 2025.

 

Mais aucune efficacité sur la mortalité, les formes graves n’été mise en évidence puisqu’elle n’a même pas été recherchée.

 

 

Sécurité

 

Les auteurs indiquent que l’essai a démontré que le vaccin était bien toléré, sans événements indésirables graves signalés.

Regardons ces résultats.

 

Les résultats des effets indésirables considérés comme graves sont présentés dans le tableau suivant qui regroupe les 42 participants dont 30 initialement étaient séropositifs pour le SARS-CoV-2 donc déjà infectés au moins 1 fois.

 

 

Les patients déjà infectés (séropositifs) sont 3,5 fois plus touchés par les effets indésirables graves au moment de la première dose et 2,25 fois plus au moment de la 2eme dose.

Les auteurs ne semblent pas interloqués par ce constat qui montre pourtant un risque bien plus important lors de la vaccination de patients déjà immunisés par infection naturelle.

 

Concernant maintenant le nombre d’effets indésirables graves, les chiffres sont alarmants.

 

Au moment de la première dose, les auteurs rapportent 9 évènements pour 42 patients. Cela représente un taux de 21% si on considère que chaque patient n’a qu’un effet indésirable.

 

Au moment de la deuxième dose, les auteurs rapportent 39 évènements pour 42 patients. Cela représente un taux de 93% si on considère que chaque patient n’a qu’un effet indésirable (39/42 = 93%).

 

Les auteurs ne précisent malheureusement pas la distribution des effets indésirables graves sur les patients. Il n’est donc pas exclu qu’un patient présente plusieurs effets indésirables graves en même temps. Dans ce cas, en reprenant les calculs, on obtient un taux minimum de 38% d’effets indésirables graves au niveau de la 2eme dose. En effet, on peut affirmer qu’il y a eu au moins 16 personnes individuelles atteintes, puisque les cas de lymphopénie sont forcément sur 16 patients différents, soit 16/42 = 38%.

Ainsi, il y a entre 38% et 93% d’effets indésirables graves. Pourtant les auteurs assurent que tout va bien !

 

 

Qui peut considérer qu’il n’y a pas de problème ?

 

De plus, les auteurs ne semblent pas gênés par la nature des symptômes principaux essentiellement :

  • Neutropénie
  • Lymphopénie
  • Thrombopénie

 

 

Mais encore mieux, les auteurs concluent :

« Aucun des effets intermédiaires cliniques de grade 3 ou supérieur ou des anomalies biologiques n’a été attribué au vaccin. »

 

Circulez, il n’y a rien à voir !

Qui peut le comprendre ?

 

 

Conclusion

 

L’analyse des résultats de l’étude ne permet pas de comprendre l’enthousiasme des auteurs. Surtout au niveau de la sécurité avec des taux supérieurs à 38%, au minimum 4 personnes sur 10 injectées

 

Mais sachez tout de même que :

 

  • Au Japon, un vaccin à ARN messager auto-amplifié contre la Covid a été approuvé pour la première fois en novembre 2023 avant d’être utilisé dans une campagne de vaccination en octobre 2024.
  • En Europe, ce même vaccin a été approuvé par la Commission européenne en février 2025. [4]

 

  • Le vaccin, contre la grippe aviaire, ARNm auto-amplifiant est utilisé depuis septembre/octobre 2023 en France pour les canards. Son autorisation a été renouvelée pour 2 ans jusqu’au 25 Mars 2027.

Evidemment aucun test n’a été effectué sur la capacité de l’ARNm auto amplifié injecté aux animaux à être transmis au consommateur.

Mais cela ne gène pas ceux qui piquent.

 

 

 

[1] https://doi.org/10.3390/vaccines13060553

[2] https://doi.org/10.3390/vaccines13060553

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[4] https://ch.zonebourse.com/cours/action/ARCTURUS-THERAPEUTICS-HOL-62745704/actualite/CSL-et-Arcturus-Therapeutics-annoncent-l-octroi-par-la-Commission-europeenne-d-une-autorisation-de-49069236/

 

 

En 2020 sont apparus pour le grand public les vaccins ARNm qui seront déployés massivement (avec insistance et contraintes) en 2021. La publicité était tellement forte qu’il était impossible, sous peine de bannissement social et professionnel, d’émettre la moindre réserve concernant cette technologie. A tel point que même son appellation est devenue un sujet de controverse.

 

Pendant cette période, certains termes, appellations sont devenus difficiles à utiliser tant la polémique était grande. Il y a des termes qui seraient autorisés et d’autres non.

Malheureusement, la polémique vient surtout d’un manque de connaissance de la définition des termes en question.

 

Les injections ARNm sont des thérapies géniques.

 

La définition des termes ne laisse pourtant, dans ce cas précis, aucune marge d’appréciation.

 

Le problème

 

L’apparition des vaccins contre le COVID a été extrêmement rapide. Le PDG de Moderna était content et fier d’expliquer que son vaccin avait été inventé, préparé en 48h entre le 11 et 13 janvier 2020 avant même que la pandémie ne soit déclarée. Le grand public sait que la préparation d’un nouveau médicament, d’un nouveau vaccin prend plusieurs années. Cette rapidité a soulevé une grande inquiétude parmi la population. Inquiétude justifiée.

Les autorités sanitaires ont essayé de rassurer en expliquant que les tests de sécurité et d’efficacité étaient pourtant tous totalement effectués et qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter.

Chacun jugera.

 

Les nouveaux produits de Moderna et Pfizer faisaient face à un autre défi. Celui de la thérapie génique.

 

Au niveau du grand public, la thérapie génique est connue grâce au Téléthon mais aussi malheureusement pour ses échecs retentissants. L’essai de M Alain Fisher concernait les « enfants bulles » atteints d’un déficit immunitaire combiné sévère. Malencontreusement, plusieurs des dix « enfants bulles » soignés par l’équipe de Marina Cavazzana-Calvo et Alain Fischer (Inserm) ont développé une forme de leucémie qui a conduit à l’arrêt de l’essai thérapeutique en octobre 2002. Au moins 1 enfant est décédé.

La thérapie génique, pleine de promesses, devient alors problématique aux yeux du grand public.

 

De fait, il était inadmissible de laisser accoler le terme de « thérapie génique » aux injections ARNm de Pfizer et Moderna que les autorités de santé (et médiatiques) voulaient imposer à la population.

 

Et pourtant…

 

La définition de la thérapie génique

 

La définition est simple : « La thérapie génique consiste à introduire dans l’organisme du matériel génétique -de l’ADN ou de l’ARN- à des fins thérapeutiques. » [1]

 

L’INSERM explique que l’injection d’ARN est une thérapie génique. [2]

 

 

L’union européenne définit les thérapies géniques comme des médicaments biologiques qui aont les caractéristiques suivantes :

  • Contiennent ou sont constitués un acide nucléique recombinant administré à des personnes en vue de réguler, de réparer, de remplacer, d’ajouter ou de supprimer une séquence génétique.
  • Leur effet thérapeutique, prophylactique ou diagnostique dépend directement de la séquence d’acide nucléique recombinant qu’il contient ou au produit de l’expression génétique de cette séquence.

[3]

 

L’ensemble de la communauté scientifique valide dans les publications que les technologies à base d’ARN sont des produits de thérapies géniques.

[4]

 

De fait, les injections de Pfizer et MODERNA sont, par définition, des produits de thérapies géniques.

 

 

Qu’en pensent les fabricants MODERNA et PFIZER ?

 

Ces 2 fabricants reconnaissent et acceptent simplement, et logiquement, que leurs produits contre le COVID sont des thérapies géniques.

C’est notamment le cas au niveau de la FDA : « les thérapies à base d’ARNm ont été classées comme des médicaments de thérapie génique » [5]

 

Il est vrai que les ARNm en tant que vaccins contre les maladies infectieuses ont été exclus de la réglementation des produits de thérapies géniques par l’union européenne [8]. Cependant, les vaccins ARNm correspondent parfaitement à la définition des produits de thérapies géniques. Il n’y a donc pas de raisons légitimes d’exclure ces vaccins du champ des produits de thérapies géniques.

 

Ainsi, les fabricants sont conscients de la mauvaise publicité que cette définition fait porter sur leur produit. C’est là que le service marketing entre en jeu et que le lobbying peut commencer.

Le but ?

Faire changer la définition !

 

Donc Pfizer et Moderna demandent que la définition soit changée !

Pour que les vaccins ARNm qu’ils produisent ne rentrent plus dans le champ des thérapies géniques. [6]

 

 

Qu’en pense l’ANSM ?

 

La définition fournie par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) est identique aux autres définitions.

 

Un médicament de thérapie génique est un médicament biologique qui a les caractéristiques suivantes :

  • il contient un acide nucléique recombinant qui est administré à des personnes en vue de réguler, de réparer, de remplacer, d’ajouter ou de supprimer une séquence génétique ;
  • son effet thérapeutique, prophylactique ou diagnostique dépend directement de la séquence d’acide nucléique recombinant qu’il contient ou au produit de l’expression génétique de cette séquence. [7]

 

Pourtant, par un tour de magie, l’ANSM précise que « Les vaccins contre les maladies infectieuses ne sont pas compris dans les médicaments de thérapie génique. »

Le produit a donc toutes les caractéristiques, pas une de plus, pas une de moins, de la définition de l’ANSM des thérapies géniques mais pourtant il ne serait pas une thérapie génique.

La mauvaise foi de l’ANSM est encore visible ici.

Rien d’étonnant.

 

L’erreur de compréhension ?

 

Ceux qui soutiennent, contre vents et marées, mais surtout contre l’évidence, que les injections d’ARNm ne sont pas des thérapies géniques le font dans le but de minimiser la peur des gens.

 

Et ils le font au prétexte que, pour parler de thérapies géniques, il faudrait que l’information génétique s’intègre dans le génome sinon ce ne serait pas une thérapie génique. Pour eux, l’ARNm qui n’a pas vocation à s’intégrer dans le génome serait donc exclu du champ de la thérapie génique.

 

Cette vision réductrice vient du fait que les premières techniques de thérapies géniques étaient, initialement, basées sur l’ADN et son intégration dans le génome du patient pour remplacer un gène déficient.

Depuis, les possibilités se sont multipliées.

 

Mais pourtant, ce critère ne fait pas partie de la définition. L’intégration de l’information génétique dans le génome n’est pas nécessaire pour entrer dans la catégorie des thérapies géniques.

 

De fait, les injections de Pfizer et MODERNA sont, par définition, des thérapies géniques.

 

 

En résumé

 

L’INSERM explique que les injections d’ARNm sont des thérapies géniques.

La FDA explique que les injections d’ARNm sont des thérapies géniques.

L’UE explique que les injections d’ARNm sont des thérapies géniques.

Même MODERNA et PFIZER reconnaissent que les injections d’ARNm sont des thérapies géniques.

 

A partir de là, il faut accepter que les injections d’ARNm sont des thérapies géniques.

Si quelqu’un veut soutenir le contraire, il n’a qu’à changer la définition de la thérapie génique avant !

 

[1] https://www.afm-telethon.fr/fr/termes/therapie-genique

[2] https://www.inserm.fr/dossier/therapie-genique/

[3] https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:242:0003:0012:FR:PDF

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17007566/

[5] https://sec.gov/Archives/edgar/data/1776985/000119312519241112/d635330df1.htm

http://sec.gov/Archives/edgar/data/1682852/000168285220000017/mrna-20200630.htm

 

[6] https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2024-000355_FR.html

[7] https://ansm.sante.fr/qui-sommes-nous/notre-perimetre/les-produits-biologiques/p/les-produits-biologiques-1

[8] https://www.mdpi.com/1422-0067/24/13/10514

 

 

En janvier 2021 commence la plus massive campagne de vaccination que la France, mais aussi que le monde, ait connue.

  • En moins de 4 mois, il y a eu 1 milliard de doses injectées dans le monde.
  • Il n’a fallu qu’un mois supplémentaire pour en injecter un autre milliard.
  • Et jusqu’en 2022, il y a eu 1 milliard de doses injectées tous les mois. [1]

 

Aucun traitement médical n’avait connu cette situation surtout qu’il s’agit d’une technologie ARNm jamais utilisée sur l’homme et qui a été préparée en moins de 8 mois, selon l’affirmation du PDG de Pfizer, Albert Bourla

« L’essai marque une étape importante dans la quête historique de huit mois pour développer un vaccin »

 

De la magie !

 

Pour être utilisé aussi massivement, le vaccin doit être très efficace et très sûr.

Il ne pourrait logiquement en être autrement.

Sinon, cette attitude serait scientifiquement et surtout médicalement incompréhensible.

 

 

Les résultats de 2020

 

Le 18 novembre 2020, la société PFIZER annonce par un communiqué de presse que l’efficacité de son vaccin est de 95%.

 

Tous ceux qui faisaient la publicité de ce vaccin dans les médias, qu’ils soient médecins, professeurs de médecine ou encore ministre, mettaient en avant une efficacité de 95%.

 

« le vaccin est efficace à 95% »

 

Mais ils ne précisaient jamais le critère de cette efficacité.

 

Par défaut, la population imaginait que le vaccin empêchait 95% des décès, ou 95% des passages en réanimation ou 95% des formes graves.

Ils avaient tort. Mais ils étaient trompés par les discours médiatiques qui ne donnaient pas les précisions suffisantes pour que l’information soit complète.

 

Cette efficacité de 95% ne concerne que le fait d’être infecté.

 

L’efficacité sur les décès, les formes graves n’a pas été testée par PFIZER, avec l’assentiment des pouvoirs sanitaires publics ; car ce n’est sûrement pas un paramètre important…

 

 

Le calcul de Pfizer est simple.

Lors des essais cliniques, qui ont duré environ 3 mois, Pfizer annonce les incidences suivantes [2] :

  • Non vaccinés : 0,75% (162 cas pour environ 22000 cobayes)
  • Vaccinés : 0,037% (8 cas pour environ 22000 cobayes)

 

Pour faire ce calcul, PFIZER ne prend en compte que les vaccinés 2 doses de plus de 7 jours.

Le calcul de l’efficacité fait par Pfizer, à partir de ces 2 valeurs donne alors un résultat d’efficacité de 95%.

 

 

En conclusion, le vaccin est vraiment exceptionnel et il faut vacciner la planète entière.

 

Pourtant à cette date, novembre 2020, le vaccin est en essai clinique de phase 3 depuis quelques mois seulement et le restera jusqu’au milieu de 2023.

Ainsi il ne s’agit pas de résultats finaux et uniquement sur la capacité à empêcher l’infection.

(Nous ne discuterons pas ici de la qualité, des méthodes, de la légitimité des résultats obtenus par Pfizer et nous ne prenons que leurs résultats bruts comme ils les ont eux-même présentés).

 

 

Les résultats de 2023

 

Le 28 juillet 2023, Pfizer finalise son rapport sur l’essai clinique C4591001 commencé le 29 avril 2020. [3]

Au détour d’une page, parmi des milliers, il apparait que le graphique présent dans la publication de novembre 2020 sur une durée d’une centaine de jours de suivi est maintenant disponible pour presque 1000 jours.

 

Il apparait clairement que Pfizer a choisi de proposer la vaccination aux cobayes du groupe placébo qui apparaissent en vert sur le graphique. Et donc de faire disparaitre progressivement le groupe contrôle… Ce que la FDA n’a pas apprécié…

 

Comme en novembre 2020, il est possible de faire le calcul d’efficacité en utilisant les chiffres d’incidence cumulative qu’il est possible de lire sur le graphique. On trouve une moyenne de :

-30%.

Moins 30% !

Cela signifie que le vaccin ne protège pas contre les infections mais qu’en plus il est néfaste.

Les cobayes vaccinés ont 31% plus de risques d’avoir une infection au SARS-CoV2.

L’effet inverse de celui recherché et tant vanté.

 

 

 

Conclusion

 

En novembre 2020, Pfizer annonce avec insistance, et l’aide des médias, une efficacité de 95% contre les infections.

 

En juillet 2023, le rapport final de Pfizer montre une efficacité négative de -30%. Le vaccin est néfaste contre les infections. Plus de risque d’être infecté quand on est vacciné.

Evidemment PFIZER n’a fait aucun communiqué de presse pour cette information.

Et les autorités de santé qui ont reçu le rapport dès le 30 juillet 2023 n’ont rien dit non plus.

 

On peut les comprendre.

Comment annoncer que l’efficacité quasi miraculeuse de 95%, les 95% qui ont permis de vendre le vaccin sur la planète entière, les 95% qui ont permis aux gouvernements d’obliger à la vaccination, est devenue négative… ?

 

Par honnêteté ?

Visiblement pas.

Mais tout le monde se doutait que l’honnêteté n’était pas présente chez Pfizer ou chez les autorités de santé notamment Française.

 

 

[1] https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

[3] mega.nz/folder/LZJ31KqK#m1Z6XM90LFNaoFn4KGkYgA

le vaccin serait une réussite

 

 

Pour prouver qu’un vaccin est efficace, il suffit de montrer le nombre de vies qu’il a sauvées depuis son entrée en utilisation. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un article [1] qui déclare que les vaccins contre le COVID auraient épargnés pas moins de 1,4 million de vies pour la zone Europe.

 

Tout le monde serait évidemment satisfait de ce résultat.

 

Pour évaluer le nombre de vies sauvées, il suffit de faire la différence entre le nombre de morts attendus à cause de la maladie et le nombre de morts réellement rapportés pour cette même maladie.

La question qui se pose est de savoir si les calculs faits par l’OMS sont crédibles ou non.

 

 

Les paramètres qui influencent la mortalité

 

La mortalité d’une maladie, ici par infection virale, dépend de plusieurs paramètres qui vont additionner leurs effets dans le temps.

 

Virulence des variants successifs

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV2, il est apparu de très nombreux variants qui ont montré une évolution vers des formes moins virulentes mais plus contagieuses. Cette évolution du virus lui permet de s’adapter et de se répandre dans la population et d’y perdurer.

Effectivement, pour le COVID, les variants successifs ont montré une diminution importante de leur virulence en passant de la souche initiale de 2020 à la souche Omicron de 2022. [2]

Ainsi dès 2021, à cause de la succession de ces variants, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Immunisation de la population

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, la population est considérée comme naïve. C’est-à-dire qu’elle n’a aucune immunisation contre ce pathogène. Ainsi tous les individus sont susceptibles d’attraper mais surtout de développer la maladie.

On peut considérer que pour le COVID, le début d’année 2020 correspond à une période pendant laquelle l’immunité de la population vis-à-vis du SARS-CoV2 était nulle.

Au fil de l’année, et des infections par le SARS-CoV2, la population ayant survécue, s’est immunisée et elle est donc devenue moins sensible aux virus de même souche que ceux rencontrés précédemment, et les individus moins susceptibles de décéder de l’exposition aux souches contre lesquelles ils sont immunisés.

Ainsi dès 2021, étant donné cette immunisation naturelle faite à partir de 2020, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Population à risque

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, ce sont évidemment les populations à risque qui sont les plus impactés et en particulier les individus les plus fragiles soit d’un point de vue immunitaire, soit vis-à-vis de leur état de santé, d’autre(s) pathologie(s), ou tout simplement de leur âge. Ce phénomène est connu sous le nom « d’effet moisson ».

En 2020, le COVID a essentiellement ciblé les personnes âgées puisque d’après les chiffres de santé publique France, plus de 50 % des décès concernaient les plus de 83 ans alors qu’ils ne représentent qu’une très faible part de la population.

En 2020, le COVID, d’une façon ou d’une autre, a provoqué le décès de ces individus les plus fragiles.

Ainsi dès 2021, du fait de la disparition d’une partie de cette population particulièrement vulnérable, il y avait moins de personnes susceptibles de décéder à cause du COVID et le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Bilan

 

En cumulant l’ensemble de ces paramètres, il devrait y avoir automatiquement une diminution du nombre de décès attribué au COVID par rapport à 2020. C’est-à-dire qu’en 2021 devait se produire une diminution du nombre de décès même en l’absence de vaccination.

 

 

Nombre de mort attribué au COVID

 

Pour faciliter l’utilisation des résultats nous avons choisi de faire le comptage des décès, au niveau de l’Europe, sur une année de mars à mars puisque le point de départ est mars 2020.

En Europe, les vaccins ont commencé à être administrés début 2021. En mars 2021 il n’y avait que 2% à peine de la population qui était considérée comme vaccinée pour atteindre presque 70 % en mars 2022. [3]

 

Il est donc possible de choisir la période allant de mars 2020 à mars 2021 comme une période sans vaccination et de mars 2021 à mars 2022 comme une période avec vaccination.

Sur cette période sans vaccin, de mars 2020 à mars 2021, il y a eu environ

858 000 décès

d’après les chiffres donnés par les autorités sanitaires officielles de chaque pays.

 

Sur la période suivante, de mars 2021 à mars 2022 il y a eu environ

890 000 morts

 

Ourworldindata.org

On constate qu’entre les 2 périodes choisies, une sans vaccin et l’autre avec vaccin, il y a globalement le même nombre de décès (même un peu plus pour être précis) attribués au COVID.

Cela pose question sur l’efficacité de la vaccination.

 

Evaluation de l’efficacité du vaccin

On constate donc qu’entre les 2 périodes choisies (sans et avec vaccin), il y a globalement le même nombre de décès attribués au COVID.

On pourrait donc conclure que le vaccin utilisé en 2021 n’a aucun impact, aucune utilité puisque le nombre de décès attribués au COVID ne diminue pas.

 

En effet, au regard de ces chiffres, il apparaît nettement que la vaccination n’a pas été en mesure de montrer un impact sur le nombre de décès attribués au COVID sur une période de 1 an.

Le nombre de décès n’a pas diminué.

 

 

Mais si l’analyse prend en compte, les trois paramètres cités plus haut, qui ont été décrit comme ayant la capacité de diminuer le nombre de morts, il apparaît alors que si les vaccins n’ont pas été capables de diminuer le nombre de décès, ils ont malheureusement annihilé

  • l’effet protecteur de l’immunisation de la population
  • la présence de variants moins virulents
  • ou encore de la diminution des personnes les plus fragiles

 

Il faut comprendre que les vaccins n’ont malheureusement eu aucun effet protecteur mais qu’en plus, ils ont eu un effet néfaste.

 

 

La modélisation de l’OMS

 

La question se pose maintenant de savoir comment l’OMS trouve que les vaccins ont sauvé pas moins de 1,4 millions de vies.

Il apparaît premièrement qu’il s’agit d’une modélisation mathématique. Les termes comme estimé ou estimations apparaissent presque 50 fois dans le texte de la publication.

 

En se basant sur les chiffres officiels, il y a environ 2 millions de morts attribués au COVID en mars 2023 qui correspond à la date de la fin de l’étude choisie par l’OMS.

 

Si l’OMS calcule qu’il y a eu 1,4 millions de vies sauvées, c’est que l’OMS prévoyait par son modèle mathématique que sans vaccin il y aurait eu 3,4 millions de morts attribués au COVID à cette date.

 

Le problème majeur, c’est que comme il y a eu environ 856 000 morts en 2020, et qu’à cause des paramètres discutés plus haut, et sans l’utilisation d’un quelconque vaccin, il y aurait dû en avoir moins en 2021 et encore moins en 2022.

 

Même s’il est difficile de déterminer le nombre de morts attendus en absence de vaccin, il n’est pas crédible qu’il soit de 3,4 millions cumulés en mars 2023 compte tenu de l’ensemble de ces paramètres.

 

 

 

Conclusion

 

 

Il a déjà été démontré qu’aucun modèle mathématique, et spécialement ceux de Neil Ferguson de l’Imperial Collège de Londres, ou spécialement ceux de M Cauchemez du célèbre institut Pasteur, en France, ne pouvait prédire un phénomène biologique et encore moins une infection virale au sein d’une population.

D’ailleurs, M Cauchemez le rappelle à chacune de ses publications !

publication Pasteur

 

Mais s’il est impossible de prédire l’avenir avec un modèle mathématique basé sur des données incomplètes et des hypothèses, il faudrait au moins que le modèle mathématique ne soit pas en opposition avec la réalité des chiffres et paramètres disponibles.

 

En l’occurrence, le modèle de l’OMS trouve un chiffre de morts attendus en absence de vaccin qui n’est pas cohérent avec les chiffres initiaux et l’impact du temps sur la mortalité.

 

Ainsi et malheureusement il apparaît qu’une fois de plus l’OMS cherche par tous les moyens à prouver que le vaccin, abondamment recommandé par l’OMS, était utile, et que le rendre obligatoire était légitime.

Qui dirait le contraire avec 1,4 millions de personnes sauvées ?

 

Mais la réalité, c’est que l’OMS, grâce à de belles formules mathématiques, trompe l’opinion publique. Une fois de plus.

Cette attitude n’est évidemment pas respectable tellement elle est grossière. Mais elle est maintenant habituelle.

 

Un autre problème vient du fait que ces informations fort douteuses scientifiquement, ces mensonges diront certains, sont présentés au public par des journalistes et d’autres gens peu scrupuleux dans leur analyse de la publication…

 

 

 

 

 

[1] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.12.24301206v1

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[3] https://ourworldindata.org/covid-vaccinations

 

 

Points à retenir

    • Les analyses de la HAS sont indispensables au positionnement des praticiens.
    • Chaque nouveau vaccin COVID fait l’objet d’une analyse par la HAS.
    • Pourtant, au 25 octobre 2023, toujours rien pour le vaccin XBB.1.5.

 

 

 

La HAS est une entité à caractère scientifique créée par la loi du 13 août 2004.

La HAS exerce son activité dans le respect de trois valeurs :

  • la rigueur scientifique
  • l’indépendance
  • la transparence.

 

 

La HAS a ainsi pour mission, entre autres mais essentielle, d’aider les professionnels de santé à optimiser leurs pratiques professionnelles. [1]

 

Ce rôle est essentiel car les médecins, par manque de temps, ne peuvent pas matériellement avoir une connaissance exhaustive de la littérature scientifique. Sur certains sujets, comme celui des vaccins contre le COVID, il peut y avoir plusieurs dizaines de publications par jour. [2]

 

Pourtant le code de santé publique, notamment par l’article R4127-11, oblige les médecins à entretenir leurs connaissances et à ne pas recommander un traitement insuffisamment éprouvé, comme l’oblige notamment l’article R4127-39.

 

Les médecins comptent alors, et toujours, sur les travaux de la HAS pour se forger un jugement et adapter leur positionnement professionnel pour soigner au mieux leurs patients. Les informations de la HAS permettent aussi aux médecins de ne pas enfreindre le code de santé publique, ce qui pourrait leur valoir des sanctions de l’Ordre des Médecins.

 

 

 

Fin 2020, début 2021

 

La HAS, le 23 décembre 2020 mis à jour le 18 février, a produit un rapport concernant le premier vaccin ARNm mis sur le marché : Comirnaty de Pfizer, qui deviendra vite le vaccin très majoritairement utilisé en France. [3]

 

Grace à ce rapport et aux informations scientifiques et médicales qu’il contient, les médecins ont pu acquérir des informations essentielles avant la mise à disposition du nouveau vaccin.

Ainsi, les médecins ont pu apprendre que ce premier vaccin ARNm contre le COVID de la marque Pfizer n’avait pas prouvé

  • son efficacité sur les décès
  • son efficacité sur les formes graves
  • son efficacité sur les personnes de 75 ans et plus
  • son efficacité sur les patients atteints de comorbidités
  • son efficacité à plus long terme (supérieure à 2 mois)
  • son efficacité sur la transmission du virus
  • son efficacité chez les femmes enceintes
  • sa tolérance (effets indésirables) à plus long terme (supérieure à 2 mois)

 

Ainsi, grâce à ces informations essentielles, ces informations données par la HAS, les médecins consciencieux ont pu respecter le code de santé publique, et notamment l’article R4127-39, et ne pas recommander indument ce vaccin à la partie de leur patientèle pour laquelle les informations étaient insuffisantes.

 

Ces médecins consciencieux, toujours grâce à la HAS, ont aussi pu communiquer une information complète concernant notamment l’absence d’évaluation de l’efficacité sur les formes graves ou les décès en particulier chez les plus âgés. Les médecins ont ainsi pu respecter, par exemple, l’article R 4127-35 du code de santé publique qui impose aux médecins de communiquer une information claire et loyale.

 

 

 

En septembre 2022

 

La HAS, le 19 septembre 2022, a produit un rapport concernant le premier vaccin ARNm mis à jour à partir Comirnaty de Pfizer : le vaccin « Omicron bivalent », qui sera le booster de rappel très majoritairement utilisé en France. [4]

 

Grâce à ce rapport et aux informations scientifiques et médicales qu’il contient, les médecins ont pu acquérir des informations essentielles avant la mise à disposition du nouveau vaccin.

 

Les médecins ont pu, grâce à la HAS, savoir que le vaccin Bivalent contre le COVID de la marque Pfizer n’avait subi que des tests d’immunogénicité. C’est-à-dire que le fabricant s’était contenté de mesurer l’impact du vaccin sur le taux d’anticorps neutralisants. Aucun autre critère n’était mesuré.

 

Mais la HAS, en toute transparence et conformément à ses statuts, expliquait aussi que ce test ne reposait que sur des données pré-cliniques chez des souris. Aucun essai chez l’homme.

La HAS précisait en plus que la technique utilisée pour ces tests n’était même pas validée.

 

La HAS poursuivait en avouant qu’il n’y avait donc eu aucune étude pour montrer l’efficacité sur une infection par le COVID. Ni sur la souris, et encore moins chez l’homme.

 

Ainsi, les médecins consciencieux ont pu prendre conscience, grâce au rapport de la HAS, que l’efficacité sur la souche ciblée (Omicron) était inconnue et plus particulièrement sur

  • Les personnes âgées
  • Les personnes moins âgées
  • Les femmes enceintes
  • Les patients atteints de comorbidités
  • Les enfants

En fait il n’y avait aucune mesure d’efficacité disponible.

 

Mais les médecins ont aussi pu savoir que les effets indésirables de ce vaccin « Omicron bivalent » n’avaient pas été évalués du tout.

 

Ainsi, grâce aux informations données par la HAS, les médecins consciencieux ont pu respecter le code de santé publique, et notamment l’article R4127-39 et ne pas recommander ce vaccin à leurs patients puisque les informations étaient très insuffisantes. En fait, elles étaient totalement inexistantes et dans ces conditions, la balance bénéfice/risque était impossible à déterminer.

 

Ces médecins consciencieux, toujours grâce à la HAS, ont aussi pu communiquer une information complète concernant particulièrement l’absence d’évaluation de l’efficacité sur l’ensemble des critères (les formes graves, les décès, les plus âgés, les femmes enceintes, etc…) et ainsi respecter, par exemple, l’article R 4127-35 du code de santé publique.

 

 

 

En octobre 2023

 

La campagne de vaccination contre le COVID avec les nouveaux vaccins adaptés dits XBB.1.5 a commencé début octobre. Elle a même été avancée de 2 semaines car la situation sanitaire française était jugée préoccupante. Il est pourtant difficile de comprendre la nature de cette préoccupation lorsqu’on analyse le nombre de cas recensés en France à ce moment. En effet, il n’y a quasiment plus de cas depuis janvier. Il y en avait tellement peu que Santé Publique France a interrompu le suivi de ce paramètre en juillet 2023.

Il est de notoriété publique que le ministre recommande de subir cette vaccination en précisant que le vaccin est le plus efficace jamais mis sur le marché et qu’il n’a aucun effet indésirable. [5]

 

La question que se pose l’ensemble du monde médical mais aussi l’ensemble des patients est de connaitre la source des informations dont dispose le ministre pour faire ses recommandations.

 

En effet, sauf erreur, la HAS n’a toujours pas rendu d’avis sur les vaccins XBB.1.5 utilisés depuis début octobre 2023.

 

Pourtant, pour les raisons expliquées au début de ce texte, les médecins ont un besoin impérieux des informations habituellement fournies par la HAS.

 

 

 

En conclusion

 

  1. Il y a une grande inquiétude que la HAS abandonne ainsi les médecins au sujet d’un médicament que le ministre de la Santé, qui n’est pas médecin, recommande avec force et insistance à la population française, alors que la responsabilité de son administration repose sur les médecins…

 

  1. Il est difficile de comprendre pourquoi la HAS n’a pas été en mesure de fournir un rapport complet sur ce nouveau vaccin avant son déploiement dans les cabinets alors que la HAS avait pourtant toujours fourni un avis sur les vaccins contre le COVID.

 

  1. Cette interrogation est d’autant plus importante que les informations fournies par les fabricants sont encore plus succinctes que les précédentes et donc que leur analyse s’en trouve plus rapide.

 

En réalité, certains (ceux qui ont lu les informations proposées par les fabricants [5]) soupçonnent la HAS de ne pas rendre son avis car il irait à l’encontre des propos très favorables du ministre de la Santé sur l’utilisation de ce médicament.

 

Il est donc indispensable que la HAS fournisse enfin son analyse.

 

Et dans les plus brefs délais car sans ces informations, les médecins ne peuvent raisonnablement pas, en respect du code de santé publique et de leur éthique professionnelle, recommander cette vaccination à leur patientèle.

 

 

 

[1] https://www.has-sante.fr/jcms/c_452559/fr/la-has-en-bref

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=COVID+vaccine&filter=years.2021-2024&sort=date

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-12/strategie_vaccination_covid_19_place_vaccin_a_arnm_comirnaty_bnt162b2.pdf

[4] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[5] https://www.conseil-scientifique-independant.org/le-nouveau-vaccin-xbb15-est-il-efficace/