Un nouvel examen des études qui sous-tendent la limite imposée par la FDA à la quantité d’adjuvant en aluminium autorisée par dose de vaccin révèle que cette limite, fixée il y a plusieurs décennies, a été déterminée en fonction de la capacité de l’adjuvant à générer une réponse immunitaire, et non pas en fonction du risque que l’aluminium représente pour la santé.

par Jeremy R. Hammond

17 septembre 2025

 

 

Au milieu des années 1900, les organismes de réglementation américains ont fixé la limite de l’adjuvant aluminium dans les vaccins à 0,85 milligramme (mg) par dose. Les organismes de réglementation n’ayant jamais modifié cette limite, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) affirment aujourd’hui que les adjuvants à base d’aluminium « sont utilisés en toute sécurité dans les vaccins depuis plus de 70 ans ».

Mais comment les autorités de réglementation ont-elles déterminé la limite de 0,85 mg par dose ? Et quelles preuves existe-t-il aujourd’hui qu’il est sûr d’exposer les enfants qui suivent le calendrier vaccinal recommandé par le CDC à des quantités d’aluminium allant jusqu’à cette limite ?

Ce n’est pas parce que des adjuvants en aluminium ont été utilisés dans les vaccins pendant des décennies qu’il s’ensuit logiquement que cette exposition à une neurotoxine connue est inoffensive – surtout si l’on considère qu’en plus des vaccins individuels, les enfants sont exposés à des quantités cumulées d’aluminium par le biais de plusieurs vaccins figurant dans le calendrier des CDC.

Pour étayer son affirmation, le CDC déclare que « les vaccins contenant des adjuvants font l’objet d’essais cliniques pour en vérifier l’innocuité et l’efficacité avant d’être autorisés à être utilisés aux États-Unis ».

Le CDC cite une page web de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, qui indique également que les vaccins contenant de l’aluminium « ont un profil de sécurité démontré au cours de nombreuses décennies d’utilisation ».

Selon la page web de la FDA, « lorsqu’elle évalue la sécurité et l’efficacité d’un vaccin, la FDA considère les adjuvants comme un composant du vaccin ; ils ne sont pas approuvés séparément ».

Le problème de ce raisonnement est que les essais cliniques des vaccins ne sont pas conçus pour détecter les effets néfastes à long terme – par exemple, le développement ultérieur d’allergies, de maladies auto-immunes ou de troubles du développement neurologique – de cette exposition à l’aluminium.

La déclaration de la FDA selon laquelle les adjuvants ne sont pas approuvés séparément pour leur sécurité revient à admettre qu’il existe une pénurie de données toxicologiques pour étayer l’affirmation selon laquelle l’injection aux enfants de vaccins contenant un adjuvant à base d’aluminium est inoffensive.

Un article publié le 26 août dans la revue Environmental Toxicology and Pharmacology met en évidence ce manque d’études de sécurité. L’article, intitulé « Les limites réglementaires de la teneur en aluminium des vaccins n’ont pas été fixées sur la base d’études toxicologiques« , est rédigé par les chercheurs français Loïc Angrand, Ph.D., Romain K. Gherardi et Guillemette Crépeaux, Ph.D.

Comme le révèlent les auteurs, la limite de 0,85 mg par dose, fixée il y a plusieurs décennies, était basée sur des considérations immunologiques – et non sur des données démontrant que cette quantité n’est pas toxique lorsqu’elle est injectée à des enfants. Cette limite n’a jamais été destinée à indiquer une quantité d’aluminium pouvant être considérée comme inoffensive pour les enfants.

 

Pourquoi les fabricants de vaccins utilisent-ils des adjuvants aluminium ?

Un adjuvant est une substance utilisée dans les vaccins pour stimuler une réponse immunitaire plus inflammatoire, ce qui entraîne une plus grande production d’anticorps en aval.

Les fabricants de vaccins utilisent depuis longtemps l’aluminium comme adjuvant privilégié pour répondre aux exigences réglementaires en matière d’immunogénicité, c’est-à-dire un certain niveau d’anticorps dans le sang considéré comme protégeant contre le virus (ou la bactérie) ciblé par le vaccin.

Dans le cadre réglementaire actuel, les titres d’anticorps servent généralement de mesure de substitution de l’immunité – même si aucun niveau d’anticorps n’a été scientifiquement corrélé à la protection contre l’infection ou la maladie.

Par exemple, le vaccin anticoquelucheux avec adjuvant en aluminium produit par GlaxoSmithKline Biologics (GSK) a été approuvé par la FDA sur la base de tests sanguins conçus pour mesurer la réponse en anticorps aux antigènes anticoquelucheux inclus dans le vaccin.

GSK admet dans la pièce jointe à l’emballage du vaccin qu’il ne s’agit pas d’une approche scientifiquement validée. La notice précise :

« Le rôle des différents composants produits par B. pertussis dans la pathogenèse de la coqueluche ou dans l’immunité contre la coqueluche n’est pas bien compris. »

Ces informations sont légalement requises dans les notices d’emballage car, bien que les fabricants aient bénéficié d’une large immunité juridique en vertu du National Childhood Vaccine Injury Act de 1986 – qui a transféré la charge financière des dommages dus aux vaccins de l’industrie pharmaceutique à l’État (c’est-à-dire aux consommateurs contribuables) – ils peuvent toujours être poursuivis en justice pour avoir fait des déclarations frauduleuses concernant la sécurité et l’efficacité de leurs produits.

 

Comment les régulateurs ont-ils déterminé la limite de 0,85 mg/dose ?

Comme le soulignent Angrand et ses collègues dans leur article, pendant de nombreuses décennies, les adjuvants à base d’aluminium « ont été considérés comme sûrs par les organismes de réglementation » malgré l’accumulation de preuves d’effets toxiques chez l’animal et l’homme.

Ces preuves de nocivité comprennent des observations cohérentes selon lesquelles les adjuvants à base d’aluminium peuvent induire des maladies auto-immunes et que l’aluminium est biopersistant et transloque du site d’injection vers d’autres tissus et organes – y compris le cerveau, où il s’accumule.

En 2019, le réseau Informed Consent Action Network (ICAN) a envoyé des demandes d’information (FOIA) aux National Institutes of Health (NIH) et à l’Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR), une sous-agence du CDC, pour demander les études que les agences ont utilisées « pour établir la sécurité de l’injection de nourrissons et d’enfants » avec des adjuvants à base d’aluminium.

Les deux agences ont répondu à la demande d’accès à l’information en déclarant qu’aucun document de ce type n’avait pu être localisé.

Selon l’examen du dossier documentaire effectué par les chercheurs, la teneur maximale de 0,85 mg d’aluminium a été fixée par le NIH en 1968. L’autorité réglementaire sur les produits biologiques, qui comprend les vaccins, a été transférée en 1972 à la FDA, qui a conservé la limite de 0,85 mg.

En creusant davantage, les chercheurs ont obtenu, par le biais d’une requête FOIA, deux documents du NIH qui ont servi de base à l’établissement de cette limite supérieure.

Le premier document, datant de 1947, concernait la fabrication de l’anatoxine diphtérique. Le second, datant de 1952, concerne la fabrication de l’anatoxine tétanique.

Ces documents révèlent que les autorités réglementaires ont fixé la limite de 0,85 mg en se fondant non pas sur des données toxicologiques, mais sur des données d’immunogénicité, c’est-à-dire sur la quantité d’adjuvant en aluminium nécessaire pour induire la réponse immunitaire voulue.

Le document de 1947 stipule que « dans tous les cas, la quantité d’aluminium utilisée doit être la plus faible possible pour atteindre l’objectif visé ».

Une déclaration similaire figure dans le document de 1952. Aucun de ces documents ne traite de la toxicité de l’aluminium.

Les seules références en matière de sécurité étaient les exigences relatives à l’essai de l’anatoxine respective sur des souris et des cobayes, au moins deux animaux de chaque espèce, avec un suivi d’au moins une semaine pour détecter les symptômes immédiatement évidents ou la mort, ainsi qu’un test de « désintoxication » impliquant « au moins quatre animaux » observés pendant un mois.

Les chercheurs ont conclu qu’il « est difficile de voir comment les textes [de ces documents] pourraient servir de base fiable pour garantir la sécurité » des vaccins avec adjuvant en aluminium recommandés systématiquement pour les enfants aujourd’hui par le CDC.

La limite réglementaire « établie il y a plus de 60 ans », résument les auteurs, était « initialement basée sur l’efficacité immunologique des seules anatoxines diphtérique et tétanique, plutôt que sur des évaluations toxicologiques solides » des adjuvants à base d’aluminium.

 

La FDA admet que la sécurité n’est pas une priorité

Le NIH et la FDA ont également reconnu explicitement la note des chercheurs français.

Lors d’un atelier sur l’aluminium dans les vaccins en 2000, le Dr Michael Gerber du NIH a demandé au Dr Norman Baylor de la FDA s’il pouvait expliquer comment les régulateurs étaient parvenus à la limite de 0,85 mg par dose.

Baylor a répondu : « Malheureusement, je ne peux pas l’expliquer ».

Il a ajouté qu’ils avaient « essayé de le découvrir » à partir des « archives historiques », mais « sans succès ».

Deux ans plus tard, Baylor et ses collègues ont publié un article dans la revue Vaccine dans lequel ils admettent que la limite de 0,85 mg par dose « a été choisie de manière empirique à partir de données qui ont démontré que cette quantité d’aluminium renforçait l’antigénicité et l’efficacité du vaccin ».

En d’autres termes, elle était fondée sur la nécessité perçue de générer un niveau élevé d’anticorps, et non sur des considérations relatives à la sécurité de l’injection d’une neurotoxine connue à des enfants.

« L’innocuité des adjuvants à base d’aluminium a été prouvée », ont néanmoins conclu Baylor et ses collègues, en se basant sur le raisonnement circulaire selon lequel « les vaccins utilisant des adjuvants à base d’aluminium ont un profil d’innocuité démontré depuis plus de six décennies ».

Selon les chercheurs français, « en l’état, la limite de 0,85 mg d’Al [aluminium] par dose de vaccin semble justifiée par un précédent historique et non par une investigation scientifique rigoureuse correspondant aux calendriers de vaccination actuels ».

En d’autres termes, le règlement établissant une limite de 0,85 mg par dose n’a jamais eu pour but d’indiquer une quantité d’aluminium pouvant être considérée comme inoffensive pour les enfants.

Elle n’est pas non plus totalement arbitraire.

Il s’agissait simplement d’un plafond qui garantissait une quantité d’aluminium suffisante pour provoquer la réponse immunitaire souhaitée sans être immédiatement réactogène :il s’agissait d’éviter que les signes de toxicité aiguë se manifestent presque immédiatement dans les modèles animaux.

 

Les scientifiques et les médias appliquent deux poids deux mesures lorsqu’ils interprètent des données d’observation

Dans leur article, Angrand et ses coauteurs soulèvent des inquiétudes croissantes quant à l’évolution de la situation :

Parmi les études épidémiologiques qui ont été menées, on peut citer une étude du CDC publiée dans Academic Pediatrics en 2023. L’étude « a révélé une association significative entre l’exposition cumulative à l’Al associée aux vaccins avant l’âge de 24 mois et l’incidence de l’asthme persistant à l’âge de 24 à 59 mois. »

La publication de cette étude a été accompagnée des assurances habituelles selon lesquelles il ne s’agit que de données d’observation, d’une étude « imparfaite » à laquelle nous ne devrions pas accorder trop d’importance en raison de ses limites méthodologiques.

Cela contraste avec la nature des rapports sur les études d’observation qui n’établissent aucun lien entre les vaccins et les effets néfastes. Ces études sont régulièrement qualifiées de méthodologiquement si solides que nous pouvons considérer leurs résultats comme absolument concluants.

 

Une récente étude danoise déclarant l’aluminium sûr s’attire des critiques

C’est le cas d’une récente étude menée au Danemark par Niklas Worm Andersson, M.D., Ph.D., un chercheur danois du Statens Serum Institut à Copenhague.

L’étude a examiné les effets des vaccins contenant l’adjuvant aluminium et un grand nombre de problèmes de santé chez l’enfant, notamment les maladies atopiques et allergiques, l’auto-immunité et les troubles du développement neurologique.

Les médias ont salué l’étude comme une preuve concluante que l’aluminium contenu dans les vaccins est inoffensif pour les enfants.

Mais comme le notent Angrand et ses collègues, « les débats méthodologiques en cours sur l’évaluation de l’exposition, les critères d’exclusion, les ajustements utilisés et la cohérence des données d’une correction ultérieure justifient pour l’instant une interprétation prudente ».

Les commentaires des scientifiques sur l’étude danoise, publiée le 15 juillet dans Annals of Internal Medicine, comprennent un large éventail de critiques :

  • L’absence d’une cohorte de contrôle non exposé
  • Exclusion effective des enfants à haut risque.
  • Résultats biologiquement peu plausibles d’un effet protecteur de l’aluminium.
  • Irreproductibilité de leurs résultats en raison de la non-divulgation des données et de la modélisation.
  • L’absence de contrôle de la tendance des enfants présentant un risque plus élevé de subir les conséquences à recevoir moins de vaccins (parfois appelé « biais des vaccinés sains« ).
  • Une durée de suivi inférieure à l’âge moyen du diagnostic pour de nombreux résultats.
  • Une contradiction entre l’affirmation des auteurs selon laquelle ils n’ont trouvé aucune preuve de nocivité et les associations statistiquement significatives montrées dans une version corrigée de leur supplément.

 

L’étude danoise est biaisée, selon certains critiques

De nombreuses analyses critiques de l’étude ont été rédigées. Dans une critique publiée le même jour que l’étude, le chercheur et auteur James Lyons-Weiler, Ph.D., a souligné comment les chercheurs danois ont « ajusté » leurs données pour le nombre de visites chez le médecin généraliste avant l’âge de 2 ans, traitant ainsi à tort ce nombre comme s’il s’agissait d’une variable indépendante.

Cela introduit un biais de collision, qui se produit lorsque deux variables influencent toutes deux une troisième – la « collision ». Le fait de traiter un facteur de collision comme un facteur de confusion et de l’ajuster peut dissimuler des associations réelles entre les expositions et les dommages.

Dans ce cas, les vaccinations peuvent entraîner une augmentation des visites chez le médecin en raison des effets indésirables. Les symptômes précoces des effets néfastes des vaccins peuvent également entraîner une augmentation des visites chez le médecin. Le nombre de visites est donc influencé à la fois par l’exposition et par le résultat.

En outre, le nombre de visites peut à son tour influencer ces deux facteurs : plus de visites peuvent entraîner plus de vaccinations et plus de diagnostics, créant ainsi une boucle de rétroaction qui se renforce d’elle-même.

Comme il ne s’agit pas d’une variable indépendante, le fait d' »ajuster » leurs données en fonction du nombre de visites de cette manière a biaisé l’étude en faveur de l’absence de lien.

Ceci, ainsi que d’autres décisions méthodologiques, pourrait expliquer pourquoi l’étude a trouvé des associations négatives statistiquement significatives malgré l’invraisemblance biologique de l’exposition à l’aluminium comme protecteur contre les maladies atopiques et allergiques, l’auto-immunité et les troubles du développement neurologique.

 

RFK Jr. demande la rétractation d’une étude danoise

Dans un article publié le 30 juillet par le Brownstone Institute, le mathématicien tchèque Tomas Fürst, Ph.D., et la chercheuse médicale danoise Vibeke Manniche, M.D., Ph.D., ont souligné, parmi d’autres problèmes de l’étude, la manière dont les enfants présentant un risque plus élevé de résultats mesurés ont été effectivement exclus.

Ils ont également noté que le supplément original a été remplacé par une version corrigée montrant « une association statistiquement significative entre certains troubles du développement neurologique – en particulier l’autisme et le TDAH – et l’exposition à l’aluminium des vaccins ».

Le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux (HHS), Robert F. Kennedy Jr., a demandé la rétractation de l’étude dans un article publié par Trial Site News le 1er août, dans lequel il résumait les nombreuses façons dont l’étude était biaisée en faveur de l’hypothèse nulle.

Alors que les auteurs de l’étude danoise affirment qu’ils « n’ont pas trouvé de preuves » d’un risque accru, Kennedy a également noté que leurs données supplémentaires corrigées montrent des associations significatives. Comme il l’a écrit :

« Les données montrent une augmentation statistiquement significative de 67 % du risque de syndrome d’Asperger par augmentation de 1 mg de l’exposition à l’aluminium chez les enfants nés entre 2007 et 2018.

« Par rapport au groupe d’exposition modérée, pour 10 000 enfants de la cohorte d’exposition à l’aluminium la plus élevée, il y a eu 9,7 cas de plus de troubles neurodéveloppementaux, 4,5 cas de plus de troubles autistiques et 8,7 cas de plus de la catégorie plus large des troubles du spectre autistique. »

C’est ce que corrobore une critique de l’étude par des scientifiques de Children’s Health Defense (CHD) publiée le 5 août sur Preprints.org, un serveur en ligne pour les articles qui n’ont pas encore fait l’objet d’un examen par les pairs.

Dans cet article, Karl Jablonowski, Ph.D., chercheur principal de CHD, et Brian S. Hooker, Ph.D., responsable scientifique de CHD, soulignent comment, dans le matériel complémentaire original de l’étude, « les diagnostics de développement neurologique des enfants les plus malades ont été supprimés », alors que « dans le matériel complémentaire mis à jour, où ces diagnostics ont été inclus » – et après avoir rétabli les enfants omis – les données « ont révélé une association entre l’exposition à l’aluminium et les maladies dévastatrices du développement neurologique ».

Qualifiant l’étude de « travail défectueux avec de bonnes preuves de fraude », Jablonowski et Hooker ont fait écho à l’appel de Kennedy en faveur de la rétractation de l’étude.

 

Des chercheurs danois refusent de rétracter leur étude

Les rédacteurs de la revue ont toutefois refusé de rétracter l’étude, affirmant dans un commentaire public le 11 août que l’étude « n’a trouvé aucune preuve d’une association claire » et qu’elle est exempte de toute « erreur sérieuse » susceptible d’invalider leurs conclusions ou d’indiquer une faute scientifique.

Dans un article reprenant les nombreuses failles qui, ensemble, indiquent que l’étude a été conçue pour ne pas établir de lien, Lyons-Weiler décrit la revue comme étant impliquée dans le « toilettage du discours plutôt que dans l’arbitrage scientifique neutre ».

Dans un commentaire public sur leur étude répondant aux critiques, Andersson et ses collègues ont fait valoir que les associations significatives montrées dans leurs données supplémentaires pouvaient être rejetées parce que les enfants nés avant 2002, qui ont reçu moins de vaccins contenant de l’aluminium, ne pouvaient pas appartenir au groupe le plus exposé, et que le fait de réexécuter l’analyse sans ces enfants effaçait la signification statistique.

Cependant, leur analyse principale a également comparé les expositions et les résultats entre les cohortes de naissance, y compris celles nées avant 2002. L’étude a été conçue pour vérifier si les enfants plus exposés à l’aluminium, nécessairement dominés par les cohortes nées plus tard, présentaient des risques plus élevés de subir les conséquences de l’exposition à l’aluminium.

 

Le CDC s’est appuyé sur une analyse obsolète et discréditée de la sécurité des vaccins avec adjuvant en aluminium.

Pour étayer leur conclusion selon laquelle les vaccins avec adjuvant aluminium sont inoffensifs, les chercheurs danois ont cité sans esprit critique une étude de la FDA réalisée par Robert J. Mitkus, Ph.D., et al. sur laquelle le CDC s’appuie pour étayer son affirmation selon laquelle « la quantité d’exposition à l’aluminium chez les personnes qui suivent le calendrier vaccinal recommandé est faible et n’est pas facilement absorbée par l’organisme ».

Le CDC accompagne cette affirmation du raisonnement circulaire habituel selon lequel les adjuvants à base d’aluminium « sont utilisés en toute sécurité dans les vaccins depuis des décennies ».

Dans leur article révélant l’absence de données de sécurité sous-jacentes à la limite réglementaire de 0,85 mg par dose, Angrand et ses collègues font allusion à cette étude de la FDA en déclarant :

« En outre, les points de vue théoriques dépassés et mal documentés qui soutenaient ces affirmations ont été remis en question par la compréhension croissante de la nature des nanoparticules, de leur persistance imprévue à long terme dans les cellules immunitaires, de leur capacité à se propager à partir du site d’injection dans tout le corps, y compris le cerveau, de leur neurotoxicité dans les modèles animaux, et par les préoccupations croissantes concernant leur rôle potentiel dans les troubles du développement neurologique et les troubles allergiques ».

La référence fournie est « Analyse critique des études de référence sur la toxicocinétique des adjuvants à base d’aluminium« , par Jean-Daniel Masson, Ph.D., et al, et publiée dans le Journal of Inorganic Biochemistry en 2018.

Les auteurs de cette critique, dont les associés d’Angrand, Crépeaux et Gherardi, ont noté que Mitkus et ses co-auteurs ont adopté de manière inappropriée un « niveau de risque minimal » (MRL) défini pour la prise orale quotidienne d’aluminium soluble chez les souris – et non pour la forme particulaire insoluble de l’aluminium injecté aux enfants.

Les chercheurs de la FDA ont également effectué des « calculs erronés de la durée d’absorption » et ont ignoré la diffusion systémique des particules d’aluminium, y compris dans le cerveau, où elles peuvent provoquer une neuroinflammation.

Lorsque j’ai demandé à Mme Crépeaux quel était le problème de citer l’étude de Mitkus de la FDA comme preuve de l’innocuité des adjuvants à base d’aluminium, elle m’a répondu :

« Le principal problème est que des études plus récentes évaluées par des pairs ont expliqué pourquoi Mitkus se trompe. Le CDC devrait fonder ses recommandations sur une littérature actualisée, et Mitkus se trompe à plusieurs égards, comme nous l’avons expliqué en 2018 – il y a déjà sept ans ! »

Dans leur nouvel article examinant les origines de la limite de 0,85 mg par dose, Crépeaux et ses collègues concluent qu’il existe un « besoin urgent d’études pharmacocinétiques et toxicologiques indépendantes » en rapport avec le calendrier de vaccination actuel du CDC.

Ignorer les échecs alarmants de la recherche existante pour explorer et encore moins démontrer la sécurité, remarquent les auteurs, « ne les ferait pas disparaître ».

Les points de vue et les opinions exprimés dans cet article sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de Children’s Health Defense.

 

Jeremy R. Hammond

Jeremy R. Hammond est un chercheur et un journaliste indépendant qui s’attache à dénoncer la propagande mensongère du courant dominant qui sert à faire accepter des politiques gouvernementales néfastes.

 

Depuis 2021, le grand public connait la technologie ARNm pour les vaccins. Cette technologie qui n’avait jamais été utilisée, y compris à petite échelle, a été propulsée sur l’ensemble de la population française et mondiale.

 

L’efficacité et la sécurité de cette technologie pose maintenant des questions évidentes. Avant même de répondre aux questions soulevées par l’utilisation des ARNm, une nouvelle technologie, un dérivé, apparait : saARNm ou self-amplified ARNm.

 

Pourtant, ces « nouveaux nouveaux » vaccins sont déjà à l’étude sur l’homme comme avec cette publication

 

Self-amplified ARNm ou saARNm

 

Pour le décrire rapidement, l’ARNm auto-amplifié (saARNm) est une version, selon ses concepteurs, « améliorée » de la technologie de l’ARN messager (ARNm) utilisée dans les vaccins Pfizer et Moderna contre le COVID que tout le monde connait depuis 2021.

 

La différence est cependant majeure et renforce le questionnement déjà évoqué pour les vaccins ARNm :

  • Quantité de protéine produite.
  • Durée de vie de l’ARNm.

 

Les saARNm contiennent, comme pour la technologie ARNm, l’information génétique pour provoquer la synthèse d’une protéine (comme la protéine Spike du SARS-CoV-2). Cette protéine, en théorie, est censée provoquer une immunisation protectrice.

 

La différence repose sur la propriété du saARNm de se recopier (répliquer) lui-même (self amplified) à l’intérieur des cellules grâce à l’ajout de l’information nécessaire à cette amplification dans le saARNm. Ainsi, à partir d’une molécule d’ARNm, plusieurs sont formées et chacune induira la production de plusieurs protéines cibles.

Adapté de https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33093657/

 

Les auteurs précisent que l’utilisation de ce type de technologie, qui amplifie l’ARNm dans les cellules de l’hôte permet de réduire « les coûts de production »

De fait, la quantité d’ARNm finale dans les cellules est inconnue. Par conséquent, la quantité de protéine produite l’est aussi.

 

La quantité de produit actif est pourtant un paramètre essentiel d’un produit pharmaceutique.

Un pharmacien ne peut pas délivrer un produit sans connaitre sa composition.

 

Article R.4235-61

« Le pharmacien ne peut dispenser un médicament que s’il a pu s’assurer de sa provenance, de sa composition, de sa posologie et de ses conditions de conservation. »

 

En conséquence ce produit, ce vaccin, ne devrait pas être délivré. Mais ici, cela ne pose de problème à personne.

 

Remarquons que, pour les vaccins ARNm de Pfizer et Moderna, c’était la même problématique puisque la quantité de produit actif, la protéine SPIKE, reçue par le patient était inconnue. La quantité d’ARNm était, elle aussi, inconnue à cause de procédés de fabrications imparfaits. Le produit n’aurait jamais dû être délivré par les pharmaciens.

 

 

Les auteurs sont très clairs

 

Les auteurs de la publication que nous vous proposons d’étudier rapportent l’étude d’un vaccin saRNA contre le SARS-CoV-2 en Ouganda. Les auteurs sont fiers de préciser qu’il s’agit d’un des premiers essais de ce type en Afrique. L’étude souligne également la faisabilité de mener des essais avancés de vaccins en Afrique comme si cela n’était pas une évidence sauf à penser que les Africains sont moins compétents que nous… [1]

 

« Les résultats soutiennent la sécurité et l’immunogénicité des vaccins saRNA et leur potentiel en tant que solution évolutive pour la COVID-19 et d’autres maladies infectieuses »

 

Il n’y a aucun doute sur leur enthousiasme.

  • Sécurité
  • Immunogénicité.

 

 

Immunogénicité

 

Dans cette étude de phase 1, il a été choisi de ne suivre que le taux d’anticorps induits par la vaccination. Ni les infections, ni la maladie n’ont été retenues comme marqueurs.

 

Les résultats montrent effectivement une immunogénicité (production d’anticorps spécifiques) pour les patients séronégatifs.

 

 

En revanche, il n’y a pas d’effet notable pour les patients précédemment déjà infectés (pas d’augmentation du taux d’anticorps). [2]

Mais le plus important n’est pas là.

La HAS confirme que le taux (titre/concentration) n’est pas corrélé à la protection contre le COVID. D’ailleurs les soignants avec des anticorps naturels après infection se sont vu refuser une réintégration à cause de ce motif.

[3]

 

Dans un second temps, les auteurs ont mesuré l’efficacité des anticorps par un test de neutralisation du pseudovirus 2 semaines après la seconde vaccination. Ce test n’est, lui non plus, pas pertinent puisque cette méthode n’a jamais été validée, jamais reconnue comme fiable pour permettre d’évaluer l’efficacité d’un vaccin.

[3]

 

En résumé, les auteurs ont prouvé qu’un antigène viral induisait une réponse immunitaire humorale.

Rien de plus.

Rien d’intéressant en 2025.

 

Mais aucune efficacité sur la mortalité, les formes graves n’été mise en évidence puisqu’elle n’a même pas été recherchée.

 

 

Sécurité

 

Les auteurs indiquent que l’essai a démontré que le vaccin était bien toléré, sans événements indésirables graves signalés.

Regardons ces résultats.

 

Les résultats des effets indésirables considérés comme graves sont présentés dans le tableau suivant qui regroupe les 42 participants dont 30 initialement étaient séropositifs pour le SARS-CoV-2 donc déjà infectés au moins 1 fois.

 

 

Les patients déjà infectés (séropositifs) sont 3,5 fois plus touchés par les effets indésirables graves au moment de la première dose et 2,25 fois plus au moment de la 2eme dose.

Les auteurs ne semblent pas interloqués par ce constat qui montre pourtant un risque bien plus important lors de la vaccination de patients déjà immunisés par infection naturelle.

 

Concernant maintenant le nombre d’effets indésirables graves, les chiffres sont alarmants.

 

Au moment de la première dose, les auteurs rapportent 9 évènements pour 42 patients. Cela représente un taux de 21% si on considère que chaque patient n’a qu’un effet indésirable.

 

Au moment de la deuxième dose, les auteurs rapportent 39 évènements pour 42 patients. Cela représente un taux de 93% si on considère que chaque patient n’a qu’un effet indésirable (39/42 = 93%).

 

Les auteurs ne précisent malheureusement pas la distribution des effets indésirables graves sur les patients. Il n’est donc pas exclu qu’un patient présente plusieurs effets indésirables graves en même temps. Dans ce cas, en reprenant les calculs, on obtient un taux minimum de 38% d’effets indésirables graves au niveau de la 2eme dose. En effet, on peut affirmer qu’il y a eu au moins 16 personnes individuelles atteintes, puisque les cas de lymphopénie sont forcément sur 16 patients différents, soit 16/42 = 38%.

Ainsi, il y a entre 38% et 93% d’effets indésirables graves. Pourtant les auteurs assurent que tout va bien !

 

 

Qui peut considérer qu’il n’y a pas de problème ?

 

De plus, les auteurs ne semblent pas gênés par la nature des symptômes principaux essentiellement :

  • Neutropénie
  • Lymphopénie
  • Thrombopénie

 

 

Mais encore mieux, les auteurs concluent :

« Aucun des effets intermédiaires cliniques de grade 3 ou supérieur ou des anomalies biologiques n’a été attribué au vaccin. »

 

Circulez, il n’y a rien à voir !

Qui peut le comprendre ?

 

 

Conclusion

 

L’analyse des résultats de l’étude ne permet pas de comprendre l’enthousiasme des auteurs. Surtout au niveau de la sécurité avec des taux supérieurs à 38%, au minimum 4 personnes sur 10 injectées

 

Mais sachez tout de même que :

 

  • Au Japon, un vaccin à ARN messager auto-amplifié contre la Covid a été approuvé pour la première fois en novembre 2023 avant d’être utilisé dans une campagne de vaccination en octobre 2024.
  • En Europe, ce même vaccin a été approuvé par la Commission européenne en février 2025. [4]

 

  • Le vaccin, contre la grippe aviaire, ARNm auto-amplifiant est utilisé depuis septembre/octobre 2023 en France pour les canards. Son autorisation a été renouvelée pour 2 ans jusqu’au 25 Mars 2027.

Evidemment aucun test n’a été effectué sur la capacité de l’ARNm auto amplifié injecté aux animaux à être transmis au consommateur.

Mais cela ne gène pas ceux qui piquent.

 

 

 

[1] https://doi.org/10.3390/vaccines13060553

[2] https://doi.org/10.3390/vaccines13060553

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[4] https://ch.zonebourse.com/cours/action/ARCTURUS-THERAPEUTICS-HOL-62745704/actualite/CSL-et-Arcturus-Therapeutics-annoncent-l-octroi-par-la-Commission-europeenne-d-une-autorisation-de-49069236/

Les Enfants d’Hippocrate
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Nous prenons la parole chaque semaine pour questionner

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Alerte sanitaire sur les Vaccins ARNm contre la Covid-19

(Comirnaty de Pfizer et Spikevax de Moderna

Le collectif Les Enfants d’Hippocrate souhaite alerter les décideurs publics et les autorités de santé des problématiques sanitaires liées aux vaccins anti-covid.

Les documents publics, les documents confidentiels déclassifiés, ainsi que l’abondante littérature scientifique, démontrent des défauts majeurs de qualité, de sécurité et d’efficacité des produits dénommés vaccins anti-Covid à ARNm : Comirnaty et Spikevax.

Ces vaccins présentent un défaut de qualité intrinsèque :

Mis au point en un temps record, sur la base d’une technologie nouvelle et sans recul, mis sur le marché de manière conditionnelle à partir de données incomplètes, y compris concernant la qualité même du produit, de nombreux défauts de qualité sont désormais avérés.

Ces vaccins ne répondent pas aux exigences qualité réglementaires.

1- Une dissimulation de données aux autorités de santé (EMA, ANSM) par le laboratoire Pfizer 

2- Une fabrication non maîtrisée ne respectant pas les bonnes pratiques de fabrication des médicaments

3- Des contrôles qualité inadaptés à ces nouvelles technologies 

 

Ces vaccins présentent en conséquence des défauts de qualité inadmissibles aux retombées imprévisibles.

4- Jusqu’à 49 % d’ARNm incomplets codant une protéine Spike défectueuse

5- La modification de l’ARNm (remplacement des uridines par des pseudouridines) affecte la fidélité de traduction (passage de l’ARNm à la protéine) conduisant à des protéines Spike aberrantes et tronquées (Mulroney et al-Nature-2024)

6- Des taux résiduels d’ADN plasmidique au-delà des seuils réglementaires sur certains lots

7- La présence d’une séquence du virus SV40 oncogène

 

Des données habituellement requises pour une mise sur le marché standard sont encore manquantes à ce jour.

8- La dose réelle d’ARNm complets injectée est non maîtrisée et inconnue

9- La quantité de Spike produite par les vaccinés est non maîtrisée, non étudiée et inconnue

10- Les délais de persistance de l’ARNm et de Spike dans le corps humain sont inconnus

11- Les autorités de santé ne connaissent pas la biodistribution exacte tant de l’ARNm que de la protéine Spike qu’il code

Ces vaccins présentent des défauts majeurs de sécurité 

Administrés à des personnes saines dans un but préventif, ces produits devraient par conséquent présenter une sécurité maximale.

Malheureusement les données scientifiques accumulées démontrent des défauts de sécurité majeurs pour ces produits, qui ont été pourtant administrés y compris aux enfants et aux femmes enceintes, sans études cliniques robustes susceptibles de le justifier.

12- L’ARNm et Spike envahissent tout l’organisme et s’accumulent dans certains organes

13- Spike est une protéine présentant une toxicité intrinsèque notamment proinflammatoire, prothrombogène, amyloïde.

14- Un passage transplacentaire avec atteinte fœtale est démontré chez l’animal

15- Un passage dans le lait maternel est démontré chez la femme allaitante

16- Aucune étude de génotoxicité ni de carcinogénicité alors qu’un risque est  reconnu par le TGA (autorité Australienne)  

Les données de pharmacovigilance accumulées depuis 2021 par l’EMA, l’ANSM ou le VAERS dans tous les pays du monde sont très inquiétantes. 

17- Un nombre historique  d’effets secondaires: 2.9 personnes sur 1000 personnes ayant reçu au moins une dose présentent un effet indésirable

18- Un taux inadmissible d’effets indésirables graves: environ 1 personnes sur 1000 vaccinées a présenté un effet indésirable GRAVE en France (données ANSM au 24/02/2023)

19- La découverte au fil du temps d’effets indésirables inconnus jusqu’alors

20- Des effets à moyen et long terme toujours inconnus

 

Les victimes d’effets secondaires s’accumulent en silence depuis 2021 sans prise en charge médicale adaptée et reconnue.

Ces vaccins présentent des défauts majeurs d’efficacité

L’efficacité relative des vaccins de 95% présentée par les laboratoires n’a jamais été retrouvée en vie réelle et s’est rapidement avérée complètement fausse avec l’apparition de variants du SARS-CoV-2. L’efficacité revendiquée sur les formes graves n’a pas été démontrée formellement par les essais cliniques de phase 3. L’efficacité sur la transmission n’a jamais été prouvée contrairement à ce qu’affirme la propagande médiatique et institutionnelle du « Tous vaccinés, Tous protégés ».

L’efficacité des nouvelles adaptations du vaccin aux variants n’a jamais été démontrée cliniquement et reste donc inconnue. 

21- Efficacité surestimée dès le départ et inconnue chez les malades à risque

22- Aucun effet sur la transmission du virus SARS-CoV-2

23- Efficacité clinique des adaptations aux nouveaux variants non prouvée


Ces produits présentent donc une balance bénéfice – risque défavorable.

Au vu des défauts majeurs et inacceptables démontrés de ces vaccins, l’association Les Enfants d’Hippocrate, représentant scientifiques, médecins, usagers de santé et victimes d’effets indésirables, exige immédiatement au nom de la protection des citoyens et de la démocratie sanitaire:

 

  • Le retrait immédiat du marché des produits à ARNm, chez l’humain et l’animal 

 

  • Un moratoire sur la recherche clinique sur les ARNm

  • L’étude exhaustive et indépendante de ces produits

 

  • La reconnaissance et la prise en charge financière, psychologique et médicale des victimes des injections antiCovid19 et des syndrômes post infectieux Covid
  • L’information exhaustive aux soignants et au public sur cette thématique 


  • La mise en place de filières de recherche clinique et fondamentale, et de soins,  susceptibles d’améliorer le diagnostic et les traitements des victimes d’effets indésirables des injections antiCovid et des victimes de Covid longs


  • Le développement et l’accès au dosage diagnostic de la protéine Spike vaccinale et virale

Références

Une dissimulation de données aux autorités de santé (EMA, ANSM) par le laboratoire

https://fragdenstaat.de/anfrage/questions-regarding-the-rapporteurs-rolling-review-assessment-report-of-19-11-2020/

https://osf.io/preprints/osf/mjc97_v1

https://factreview.s3.eu-central-1.amazonaws.com/uploads/2023/07/Rolling-Review-Report-Quality-COVID-19-mRNA-Vaccine-BioNTech.pdf


Une fabrication non maîtrisée ne respectant pas les bonnes pratiques de fabrication des médicaments avec une variabilité inter lots et des procédés de fabrication différents non démontrés équivalents

https://prd-tsn-main-api.s3.amazonaws.com/article/13d1ad53-0c0d-4163-941f-81c50f00f8c6.pdf

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38057663/ (Mulroney et al, 2024)

https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa2034577/suppl_file/nejmoa2034577_protocol.pdf

https://factreview.s3.eu-central-1.amazonaws.com/uploads/2023/07/Rolling-Review-Report-Quality-COVID-19-mRNA-Vaccine-BioNTech.pdf)

https://www.bmj.com/content/378/bmj.o1731/rr-2

 

Des contrôles qualité inadaptés à ces nouvelles technologies:

Milne C, Wagner R, Cano F, Bruysters M, Waeterloos G, Pullirsch D, Wierer M, Mallet L. Independent control of COVID-19 vaccines by EU Official Control Authority Batch Release: challenges, strengths and successes. NPJ Vaccines. 2023 Feb 23;8(1):22. doi: 10.1038/s41541-023-00617-x. PMID: 36823287; PMCID:PMC9950138. https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory-overview/public-health-threats/coronavirus-disease-covid-19/covid-19-medicines/covid-19-vaccines-key-facts

 

Yang H. Establishing acceptable limits of residual DNA. PDA J Pharm Sci Technol. 2013 Mar-Apr;67(2):155-63. doi: 10.5731/pdajpst.2013.00910. PMID: 23569076.

https://www.edqm.eu/documents/52006/277490/Guideline+for+Pandemic+COVID-19+Vaccine+%28mRNA%29.doc/2c5dbe5c-1003-6949-eab9-5fc562062d88?t=1642426198777

L’ARNm et la spike envahissent tout l’organisme et s’accumulent dans certains organes selon la littérature scientifique :

https://www.ema.europa.eu/en/documents/other/ema-reply-follow-covi-exchange-views-27-march-2023_en.pdf

Japanese Pharmaceuticals and Medical Devices Agency (PMDA) SARS-CoV-2 mRNA Vaccine (BNT162, PF-07302048) 2021. [(accessed on 7 April 2023)]. Available online: https://www.pmda.go.jp/drugs/2021/P20210212001/672212000_30300AMX00231_I100_1.pdf.

Judicial Watch Pfizer/BioNTech Study Found Lipid Nanoparticles Materials Outside Injection Site in Test Animals. judicialwatch.org. 2022. [(accessed on 12 July 2023)]. Available online: https://www.judicialwatch.org/nanoparticles-materials-outside-injection-site/

https://www.tga.gov.au/sites/default/files/foi-2389-06.pdf

Yang R, Deng Y, Huang B, Huang L, Lin A, Li Y, Wang W, Liu J, Lu S, Zhan Z, Wang Y, A R, Wang W, Niu P, Zhao L, Li S, Ma X, Zhang L, Zhang Y, Yao W, Liang X, Zhao J, Liu Z, Peng X, Li H, Tan W. A core-shell structured COVID-19 mRNA vaccine with favorable biodistribution pattern and promising immunity. Signal Transduct Target Ther. 2021 May 31;6(1):213. doi: 10.1038/s41392-021-00634-z. PMID: 34059617; PMCID: PMC8165147.

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/apm.13294

Roltgen, K.; Nielsen, S.C.A.; Silva, O.; Younes, S.F.; Zaslavsky, M.; Costales, C.; Yang, F.; Wirz, O.F.; Solis, D.; Hoh, R.A.; et al. Immune imprinting, breadth of variant recognition, and germinal center response in human SARS-CoV-2 infection and vaccination. Cell 2022, 185, 1025–1040.e14.

Vaccine mRNA Can Be Detected in Blood at 15 Days Post-Vaccination Biomedicines 2022, 10(7), 1538; https://doi.org/10.3390/biomedicines10071538

Low, J.M., Gu, Y., Ng, M.S.F. et al. Codominant IgG and IgA expression with minimal vaccine mRNA in milk of BNT162b2 vaccinees. npj Vaccines 6, 105 (2021). https://doi.org/10.1038/s41541-021-00370-z

Detection of Messenger RNA COVID-19 Vaccines in Human Breast Milk. Nazeeh Hanna, Ari Heffes-Doon, Xinhua Lin, Claudia Manzano De Mejia, Bishoy Botros, Ellen Gurzenda, Amrita Nayak. JAMA Pediatr. 2022 Dec; 176(12): 1268–1270. Published online 2022 Sep 26. doi: 10.1001/jamapediatrics.2022.3581

Krauson, A.J., Casimero, F.V.C., Siddiquee, Z. et al. Duration of SARS-CoV-2 mRNA vaccine persistence and factors associated with cardiac involvement in recently vaccinated patients. npj Vaccines 8, 141 (2023). https://doi.org/10.1038/s41541-023-00742-7

Alana F Ogata and others, Circulating Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) Vaccine Antigen Detected in the Plasma of mRNA-1273 Vaccine Recipients, Clinical Infectious Diseases, Volume 74, Issue 4, 15 February 2022, Pages 715–718, https://doi.org/10.1093/cid/ciab465

Cristoni Simone, Brogna Carlo, Frongillo Aquilino, Marino Giuliano, Montano Luigi, & Piscopo Marina. (2022). « Detection of recombinant spike protein in plasma from vaccinated against SARS-CoV-2 individuals ». (Version 1). Zenodo. https://doi.org/10.5281/zenodo.5831816

Cutting Edge: Circulating Exosomes with COVID Spike Protein Are Induced by BNT162b2 (Pfizer–BioNTech) Vaccination prior to Development of Antibodies: A Novel Mechanism for Immune Activation by mRNA Vaccines

Sandhya Bansal et al. J Immunol (2021) 207 (10): 2405–2410.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867422000769

Cognetti JS, Miller BL. Monitoring Serum Spike Protein with Disposable Photonic Biosensors Following SARS-CoV-2 Vaccination. Sensors (Basel). 2021 Aug 31;21(17):5857. doi: 10.3390/s21175857. PMID: 34502753; PMCID: PMC8434114.

Appelbaum J, Arnold DM, Kelton JG, Gernsheimer T, Jevtic SD, Ivetic N, Smith JW, Nazy I. SARS-CoV-2 spike-dependent platelet activation in COVID-19 vaccine-induced thrombocytopenia. Blood Adv. 2022 Apr 12;6(7):2250-2253. doi: 10.1182/bloodadvances.2021005050. PMID: 34724709; PMCID: PMC8563079.

https://www.ahajournals.org/doi/full/10.1161/CIRCULATIONAHA.122.061025

Persistent varicella zoster virus infection following mRNA COVID-19 vaccination was associated with the presence of encoded spike protein in the lesion. Mayuko Yamamoto MD, PhD, Misaki Kase MD, Hozumi Sano MD, Reiko Kamijima, Shigetoshi Sano MD, PhD. First published: 25 August 2022. https://doi.org/10.1002/cia2.12278

A case of persistent, confluent maculopapular erythema following a COVID-19 mRNA vaccination is possibly associated with the intralesional spike protein expressed by vascular endothelial cells and eccrine glands in the deep dermis. Hozumi Sano, Misaki Kase, Yukiko Aoyama, Shigetoshi San

Mörz, M. A Case Report: Multifocal Necrotizing Encephalitis and Myocarditis after BNT162b2 mRNA Vaccination against COVID-19. Vaccines 2022, 10, 1651. https://doi.org/10.3390/vaccines10101651

https://www.europeanreview.org/wp/wp-content/uploads/013-019-2.pdf

Jusqu’ à 50% d’ARNm incomplets codant pour une protéine spike défectueuse

Quality Rolling Review CHMP overview and List of Questions . EMA / CHMP/64856/2020.

https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf

Des taux résiduels d’ADN plasmidique au-delà des seuils réglementaires sur certains lots et la présence d’une séquence du virus oncogène SV40

[Palmer, M., Gilthorpe, J. (2023) COVID-19 mRNA vaccines contain excessive quantities of bacterial DNA: evidence and implications. Doctors for COVID Ethics. Retrieved from https://doctors4covidethics.org/covid-19-mrna-vaccines-contain-excessive-quantities-of-bacterial-dna-evidence-and-implications/

McKernan, K., Helbert, Y., Kane, L.T., McLaughlin, S. (2023) Sequencing of bivalent Moderna and Pfizer mRNA vaccines reveals nanogram to microgram quantities of expression vector dsDNA peer dose. ResearchGate. doi: 10.31219/osf.io/b9t7m. Retrieved from https://www.researchgate.net/publication/369967228_Sequencing_of_bivalent_Moderna_and_Pfizer_mRNA_vaccines_reveals_nanogram_to_microgram_quantities_of_expression_vector_dsDNA_per_dose

Buckhaults, P. (2023) Testimony before South Carolina Senate Medical Affairs Ad-Hoc Committee on DHEC. Retrieved from https://www.youtube.com/watch?v=IEWHhrHiiTY

Spieicher, D., (2023) dsDNA contamination in the mRNA vaccines, quantity, reproducibility and implications. David Speicher substack. Retrieved from https://substack.com/@drdavidspeicher

https://osf.io/b9t7m/

https://youtu.be/IEWHhrHiiTY

https://twitter.com/i/status/1654413127415480320

https://osf.io/mjc97/

König, B.; Kirchner, J.O. Methodological Considerations Regarding the Quantification of DNA Impurities in the COVID-19 mRNA Vaccine Comirnaty®. Methods Protoc. 2024, 7, 41. https://doi.org/10.3390/mps7030041

La Spike est une molécule toxique notamment proinflammatoire, prothrombogène, amyloide :

Jean-François Lesgards, Dominique Cerdan, Christian Perronne, Jean-Marc Sabatier, Xavier Azalbert, Elizabeth A. Rodgers, Peter A. McCullough. Toxicity of SARS-CoV-2 Spike Protein from the Virus and Produced from COVID-19 mRNA or Adenoviral DNA Vaccines. Archives of Microbiology and Immunology. 7 (2023): 121- 138.

Cosentino, M.; Marino, F. Understanding the Pharmacology of COVID-19 mRNA Vaccines: Playing Dice with the Spike? Int. J. Mol. Sci. 2022, 23, 10881. https://doi.org/10.3390/ijms231810881

Shen CJ, Lin YP, Chen WC, Cheng MH, Hong JJ, Hu SY, Shen CF, Cheng CM. COVID-19 Vaccination in Pregnancy: Pilot Study of Plasma MicroRNAs Associated with Inflammatory Cytokines after COVID-19 mRNA Vaccination. Vaccines (Basel). 2024 Jun 14;12(6):658. doi: 10.3390/vaccines12060658. PMID: 38932387; PMCID: PMC11209245.

Un passage transplacentaire avec atteinte fœtale est démontré chez l’animal

mRNA-1273 is placenta-permeable and immunogenic in the fetus Chen, Jeng-Chang et al. Molecular Therapy Nucleic Acids, Volume 36, Issue 1, 102489

Un passage dans le lait maternel est démontré chez la femme

Low, J.M., Gu, Y., Ng, M.S.F. et al. Codominant IgG and IgA expression with minimal vaccine mRNA in milk of BNT162b2 vaccinees. npj Vaccines 6, 105 (2021). https://doi.org/10.1038/s41541-021-00370-z

Detection of Messenger RNA COVID-19 Vaccines in Human Breast Milk

Nazeeh Hanna, Ari Heffes-Doon, Xinhua Lin, Claudia Manzano De Mejia, Bishoy Botros, Ellen Gurzenda, Amrita Nayak. JAMA Pediatr. 2022 Dec; 176(12): 1268–1270. Published online 2022 Sep 26. doi: 10.1001/jamapediatrics.2022.3581

Aucune étude de génotoxicité ni de carcinogénicité alors que le risque d’intégration génomique est reconnu par le TGA

https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf

https://www.tga.gov.au/sites/default/files/2024-12/FOI%2025-0058%20Documents.pdf

Référence sur les effets indésirables

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins

https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory-overview/public-health-threats/coronavirus-disease-covid-19/covid-19-public-health-emergency-international-concern-2020-23/guidance-medicine-developers-other-stakeholders-covid-19/covid-19-guidance-post-authorisation

Références sur les défauts majeurs d’efficacité

https://www.ema.europa.eu/en/medicines/human/EPAR/comirnaty

https://www.fda.gov/media/152256/download

https://www.fda.gov/media/144416/download

https://phmpt.org/wp-content/uploads/2022/04/reissue_5.3.6-postmarketing-experience.pdf

Signataires:

 

Médecins et universitaires:

Dr Philippe de Chazournes, Docteur en Médecine, Médecin généraliste

Dr Claude Escarguel, Docteur en Pharmacie, Microbiologiste, Président de l’UPGCS

Dr Louis Fouché, Docteur en Médecine, Anesthésiste-Réanimateur

Dr Hélène Banoun, Docteur en Pharmacie, Microbiologiste

Dr Christian Vélot, Docteur en Biologie moléculaire, Généticien

Pr Christian Perronne, PuPH, Infectiologue

Laurent Mucchielli, sociologue, Directeur de recherche au CNRS

Dr Anne Catherine Martin, Docteur en Médecine

Dr Christian Latriche, Docteur en Médecine

Dr Laurent Hervieux, Docteur en Médecine

Pr Bernard Massie, PhD Microbiologie et Immunologie

Dr Françoise Auban, Docteur en Médecine

Dr Michel Pontis, Docteur en Médecine

Dr Evelyne Rougeaux, Docteur en Médecine

Dr Carine Caron, Docteur en Médecine

Dr Jean Pierre Garcia, Docteur en Médecine

Dr Dominique Rueff, Docteur en Médecine

Dr Bernard Saussol, Docteur en Médecine

Dr Edouard Broussalian, Docteur en Médecine

Dr Eric Kiener, Docteur en Médecine

Dr Dominique Prost, Docteur en Médecine

Dr Sébastien Brunet, Docteur en Médecine

Dr Eric Loridan, Docteur en Médecine, Chirurgien général

Dr Pauline De vaux, Docteur en Médecine, Psychiatre

Dr Marie Dominique Petit, Docteur en Médecine

Dr Noyan Handé, Docteur en Médecine

Dr Michel Boudé, Docteur en Médecine

Dr Catherine Guiffra, Docteur en Médecine

Dr Elisabeth Grimaud, Docteur en Psychologie

Dr Sophie Scheffer, Docteur en Médecine

Dr Catherine Noël, Docteur en Médecine

Dr Claire Lenclud, Docteur en Médecine

Dr Line Cabot, Docteur en Médecine

Dr Alain Joseph, Docteur en Médecine

Dr Pierre Maugeais, Docteur en Médecine

Dr Pascale Brun, Docteur en Médecine

Dr Clotilde Véron, Docteur en Médecine

Dr Michel Procureur, Docteur en Médecine

Dr Edwige Bertin, Docteur en Médecine

 

Collectifs et associations:

Les Enfants D’Hippocrate

Conseil Scientifique Indépendant

AAVIC Team

RéinfoLiberté

Collectif Santé Mauges

 

Etude française sur l’acceptabilité du Beyfortus chez les parents de nouveau-nés et sur la sécurité du produit[1] (publiée en décembre 2024).

Le Beyfortus (nirsevimab) est un anticorps monoclonal visant, selon le fabricant ou les autorité de santé, à protéger les nourrissons contre la bronchiolite à virus VRS.

L’analyse de cette étude (sur 477 nouveau-nés) vient confirmer, malgré les conclusions rassurantes des auteurs, les doutes sur l’efficacité et la toxicité de ce produit.

 

Les nourrissons et leur parents

Cette étude a été réalisée à la maternité de l’hôpital universitaire de Lille entre le 18 septembre 2023 et le 23 janvier 2024, c’est-à-dire pendant la première campagne d’immunisation en France.
Elle concerne 477 enfants sur 1730 enfants nés dans cet hôpital pendant cette période.

Les parents qui ont participé à l’étude ont accepté à 91,6% l’injection du produit.
Seuls les enfants nés à plus de 34 semaines de gestation et pesant plus de 1800g ont été inclus (les prématurés ont été exclus). Mais en tout, 1253 sur les 1730 enfants ont été exclus  : pour des raisons administratives ou pour refus des parents de participer.

Il est étonnant qu’avec une acceptabilité de 91,6% seulement 27,5% des parents aient accepté de participer à l’étude. Mais au final seulement 297 questionnaires complets ont été rendus par les parents (270 enfants ayant reçu le nirsevimab et 27 enfants contrôles), donc cette étude ne concerne que 17% des enfants qui auraient pu être inclus.

Donc 167 (38%)  parents d’enfants traités et inclus dans l’étude n’ont pas répondu à l’enquête. Aucune raison n’est donnée par les auteurs alors que 38% est un chiffre très significatif.
On ne peut donc pas conclure d’après une étude aussi parcellaire.

 

 

Les évènements indésirables

Les évènements indésirables sont suivis jusqu’à 30 jours après l’injection ou l’inclusion dans l’étude pour les contrôles.

 

Pour les auteurs aucun effet indésirable grave n’est attribuable au nirsevimab. Les auteurs principaux font partie des experts en vaccins chez Sanofi et Merck.

Aucun effet indésirable grave n’a été recensé 2h après l’injection chez les 351 enfants (351/437 = 80%) dont les parents ont répondu, chez les 20% d’enfants restants, on ne sait pas si un effet grave a été recensé. On peut supposer que les parents des enfants ayant reçu le nirsevimab et ayant subi un effet indésirable dans les 2h suivant l’injection n’auront pas pris la peine de remplir le questionnaire puisque les médecins étaient parfaitement au courant de cet événement.

Un effet indésirable a été noté dans les 2h après injection chez 21 enfants traités (sur les 351 dont les parents on répondu) donc 6%  ; il s’agit de diarrhée, éruption cutanée, respiration anormale, autre effet non précisé.

Dans les 7 jours après injection il y a 9 effets indésirable graves chez les nouveau-nés traités et aucun chez les contrôles  ; mais ce ne serait pas significatif d’après l’étude statistique. Cela représente pourtant presque 3%.

Les auteurs concluent que la seule différence entre les 2 groupes concerne les régurgitations à 30 jours.
Pourtant on note aussi plus de coliques dans les 30 jours, plus de toux dans les 7 jours, plus de fièvre, plus de bronchiolites, de désordre alimentaire, de conjonctivites, un Covid, plus de respiration anormale dans les 7 jours, et surtout d’admission à l’hôpital (11 chez les traités -4%-  contre 1 chez les contrôles -3,7%) chez les enfants traités.

Dans le matériel supplémentaire il est noté 26 effets indésirables graves (soit 6%) et 295 effets non graves dans les 30 jours suivant l’injection chez les 437 enfants traités.
Tout ceci est jugé non significatif (étant donné le faible nombre de sujets) et non attribuable au nirsevimab.

Il faut noter que l’ANSM notifie des effets indésirables semblables aux effets rapportés dans cette étude  : bronchiolites, bronchiolite grave, trouble respiratoire (détresse respiratoire parfois immédiate), syndrome grippal, diarrhées, risque avéré d’hypotonie (et même mort subite)[2].

Concernant la plus grande proportion de fièvre, conjonctivite, désordre intestinaux, il faut rappeler que le Beyfortus®-nirevimab est susceptible de provoquer une facilitation/aggravation des bronchiolites et également de favoriser toutes sortes d’infections respiratoires par perturbation non spécifique du système immunitaire[3].

 

Toutes ces informations posent questions et méritent une attention particulière.

 

 

[1] Ocana de Sentuary C, Testard C, Lagrée M, Leroy M, Gasnier L, Enes-Dias A, Leruste C, Diallo D, Génin M, Rakza T, Dubos F. Acceptance and safety of the RSV-preventive treatment of newborns with nirsevimab in the maternity department: a prospective longitudinal cohort study in France. EClinicalMedicine. 2024 Dec 9;79:102986. doi: 10.1016/j.eclinm.2024.102986. PMID: 39726670; PMCID: PMC11669793. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39726670/

[2] https://ansm.sante.fr/actualites/prevention-de-la-bronchiolite-du-nourrisson-les-premieres-donnees-de-pharmacovigilance-confirment-le-profil-de-securite-du-nirsevimab-beyfortus

RAPPORT D’ENQUETE DE PHARMACOVIGILANCE, RAPPORT D’EXPERTISE N°1 BEYFORTUS®  (Nirsevimab), 11/09/2023 au 30/04/2024, publié le 30 septembre 2024

[3] Banoun, 2024, Analysis of Beyfortus® (Nirsevimab) Immunization Campaign: Effectiveness, Biases, and ADE Risks in RSV Prevention https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39329969/

 

 

 

 

La publication de GAUTRET et al de 2020 [1] est l’une des publications les plus citées sur le sujet : l’hydroxychloroquine.

Peut-être la plus citée, disent certains.

La polémique est présente depuis le début, depuis sa parution.

Alors, se pose la question de comprendre pourquoi la rétractation n’est pas intervenu plus tôt si la fraude est si grave.

4 ans, c’est long !

 

Pour l’étude MEHRA [2] du Lancet qui affirmait une toxicité de 25 % de l’HCQ, il n’avait fallu que 2 jours pour montrer la fraude et 2 semaines pour sa rétractation…

 

Examinons les motifs de cette rétractation en n’oubliant pas que GAUTRET et al n’ont tiré aucun avantage financier ou de carrière en exposant leurs résultats, bien au contraire. [3]

 

 

 

  1. Préambule

« Des préoccupations ont été exprimées au sujet de cet article, dont le contenu se rapporte au respect par les articles des politiques d’éthique de publication d’Elsevier et à la conduite appropriée des recherches impliquant des participants humains, ainsi qu’aux préoccupations exprimées par trois des auteurs eux-mêmes au sujet de la méthodologie et des conclusions de l’article. »

 

Le préambule de l’explication nous indique clairement que 3 auteurs « se préoccupent de la méthodologie et des conclusions ».

Ces auteurs ont toutefois validé l’article au moment de sa publication.

Partant de ce constat, il est normal de souligner que ces 3 auteurs avaient eux-mêmes validé la méthodologie et les conclusions de cet article.

Personne ne peut penser qu’ils seraient suffisamment incompétents pour signer un article sans le lire, sans le comprendre et sans le valider.

De fait, ils doivent assumer leur signature.

 

Mais admettons qu’ils se soient trompés !

Errare humanum est, perseverare diabolicum

Admettons…

Continuons la lecture pour découvrir la nature et le fondement de leur « préoccupations »

 

 

 

  1. « L’expert impartial »

 

Pour soutenir la rétractation, ils ont fait appel au Dr Jim GRAY, consultant en microbiologie aux hôpitaux pour enfants et femmes de Birmingham, au Royaume-Uni.

Il fait partie de la British Society for Antimicrobial Chemotherapy.

Il est présenté comme un expert.

Un expert impartial !

 

Visiblement, il ne fait pas partie des membres notables de cette association.

Sur le site, on trouve une fiche à son nom. Malheureusement sa fiche ne nous donne que peu d’informations. Et aucune sur ses qualifications en éthique.

Ou encore ses publications scientifiques.

Il faut remarquer que cette association, dont semble faire partie le Dr Jim Gray, a cité la publication de M GAUTRET et al sans jamais montrer la moindre préoccupation d’ordre éthique ou méthodologique.

Mais rentrons dans le vif du sujet : les raisons de la rétractation.

 

 

  1. L’éthique

 

Le premier point mis en avant est celui de l’éthique.

 

Il est évident que le choix de mettre ce point en avant n’est pas anodin. Il est normalement logique de mettre en avant le point qui est considéré comme le plus important. Celui qui suffit à montrer que la publication est indigne et qu’elle doit être rétractée.

 

« La revue n’a pas été en mesure de confirmer si l’un des patients de cette étude était recruté avant que l’approbation éthique n’ait été obtenue. Les dates d’approbation éthique de cet article sont indiquées comme étant les 5 et 6 mars 2020 (ANSM et CPP respectivement), tandis que l’article stipule que le recrutement a commencé au début du « mars ». »

 

Il est ici question de savoir si des patients ont été inclus dans l’étude avant l’obtention de l’approbation éthique entre le 1 mars et le 5 mars.

 

Chacun jugera comme il l’entend mais il est évident que cela n’a pas d’influence sur les résultats de l’étude et que surtout cela ne met pas en danger non plus les patients qui ont reçu ce traitement.

 

 

Mais cette question ne semble pas pertinente puisque « Le Pr Philippe Brouqui a confirmé que la date de début de recrutement des patients était le 6 mars 2020. ».

Et c’est aussi marqué clairement dans l’article.

Il est donc évident que cette façon de faire est diffamante.

 

Ces critiques et questionnement sont extrêmement faibles mais surtout ils ne remettent pas en cause la conclusion.

 

 

  1. Pas assez de temps pour faire l’analyse !

 

Ensuite, la revue, par l’intermédiaire de Jim Gray, « l’expert impartial », déplace alors le problème pour laisser sous-entendre que les auteurs mentent, car il n’y aurait pas eu assez de temps pour analyser les résultats et écrire l’article.

Il est aussi évident que cette façon de faire est diffamante.

 

Mais surtout, on est en droit de se demander pourquoi la revue et son « expert impartial » pensent impossible d’analyser les résultats en si peu de temps. Visiblement, ils ne s’en sentent pas capables.

 

Ils ne se sentent pas capables d’analyser les résultats de seulement 42 patients dont le suivi a été de seulement 7 jours et qui repose sur seulement une mesure de la charge virale.

 

De plus, l’analyse repose sur ce type de graphique :

 

 

Des gens compétents et expérimentés n’ont pas besoin de plusieurs mois, ni de plusieurs semaines pour analyser ce type de données et d’en proposer une conclusion.

 

Il est évident que ces critiques sont extrêmement faibles mais surtout elles ne remettent pas en cause la conclusion de l’étude.

En revanche, elles remettent en cause l’impartialité et les compétences d’analyses de la revue et de son « expert impartial ».

 

 

  1. Consentement éclairé pour de l’Azithromycine

 

Comme la revue et son « expert impartial » sont conscients qu’ils n’ont toujours rien apporté de suffisamment solide pour légitimer la rétractation, ils se tournent maintenant vers, selon eux, une autre problème « éthique »

 

« La revue n’a pas été en mesure d’établir si les sujets de cette étude auraient dû donner leur consentement éclairé à recevoir de l’azithromycine dans le cadre de l’étude. »

 

Il est difficile de garder son sérieux quand on lit cette critique.

L’azithromycine est un des antibiotiques les plus utilisés au monde, notamment sur les infections respiratoires. Les médecins généralistes en donnent quotidiennement, notamment sur les infections respiratoires.

Jamais aucun médecin n’a demandé la signature d’un document de consentement éclairé à ses patients quand il leur prescrit de l’azithromycine.

 

Cet argument, cette critique est encore plus faible que les précédentes mais surtout elle ne remet pas en cause la conclusion.

On sent clairement l’errance de la revue et de « l’expert impartial » à trouver des arguments…

 

 

  1. L’azithromycine n’est pas pertinente.

 

Pourtant l’expert continue dans la même voie !

SA voie !

En effet le Dr Jim GRAY semble être un spécialiste (au regard de ses rares publications) des pneumocoques.

 

« L’azithromycine n’aurait pas été un agent logique à utiliser comme prophylaxie de première ligne contre la pneumonie en raison de la fréquence de la résistance aux macrolides chez les bactéries telles que les pneumocoques. »

 

Les certitudes du Dr Jim GRAY sont totalement contredites par les informations fournies par le VIDAL [4] ou encore la SPILF [5].

 

Malheureusement, même Wikipédia ne peut pas le cacher et invalide aussi les propos de Jim GRAY : « L’azithromycine est utilisée pour le traitement des infections des voies respiratoires et en prophylaxie pulmonaire »

 

De plus, le Pr Philippe Brouqui, auteur de l’étude, « a attesté que le traitement par azithromycine n’était pas, au moment de l’étude, un traitement expérimental mais un traitement contre les surinfections bactériennes de la pneumonie virale qui ne nécessiterait pas de consentement éclairé. »

 

Encore une fois les arguments, les critiques faites sont totalement déconnectés de la réalité.

Mais, une fois encore, cette critique infondée et contraire à la pratique médicale ne remet pas en cause la conclusion.

Toujours pas…

 

 

  1. Trois auteurs affirment avoir des préoccupations

 

« M. Johan Courjon, Valérie Giordanengo, et Stéphane Honoré ont contacté la revue pour affirmer qu’il avait des préoccupations concernant la présentation et l’interprétation des résultats dans cet article. »

 

La signature d’un article certifie que le signataire valide l’ensemble de l’étude. Il certifie que l’ensemble des données sont vérifiées et validées. Que l’ensemble des informations sont vérifiées. Que les méthodes utilisées sont justes et n’interfèrent pas avec le résultat.

La signature valide aussi les conclusions.

Leur signature implique qu’ils ont tous les 3 vérifié et validé.

 

Entre leur signature et la date de la rétractation, il n’y a eu aucun changement sur le fond.

Tout ce qu’ils ont validé n’a pas été modifié.

 

La question se pose désormais de savoir pourquoi l’étude, qu’ils ont validé par leur signature, ne leur plait plus maintenant ?

  • Soit ils ont menti au moment de la signature sur le fait qu’ils avaient vérifiés, auquel cas il perdent leur crédibilité scientifique et leur avis ne compte pas beaucoup.
  • Soit ils sont incompétents, auquel cas ils perdent leur crédibilité scientifique et leur avis n’a aucun intérêt.

 

Mais il existe une 3eme possibilité. Mais nous n’en parlerons pas pour rester sur des considérations purement scientifiques. En effet, il ne sera pas évoqué les pressions qui sont exercées sur les personnels de l’IHU, les menaces vis-à-vis de leur carrière qui leur sont faites. Pourtant ce petit jeu est connu et a été dénoncé de nombreuses fois.

 

Donc laissons à ces 3 chercheurs le bénéfice du doute et examinons les raisons de leurs préoccupations apparues après qu’ils ont validé l’article !

 

 

  1. Des tests PCR différents

 

Dans l’étude, il y a 2 types de patients :

  • Les patients positifs au test PCR
  • Les patients négatifs au test PCR

 

Les 3 auteurs « préoccupés » expliquent que les PCR faites dans le groupe témoin à Nice et dans le groupe traitement « auraient pu être » différentes. L’utilisation du conditionnel montre que le niveau de certitude est nul ou quasi.

En fait, Valérie Giordanengo pense que « les tests PCR administrés à Nice ont été interprétés conformément aux recommandations du centre national de référence » mais elle « pense que ceux effectués à Marseille n’ont pas été réalisés avec la même technique » et elle pense que les tests de Marseille « n’ont pas été interprétés selon les mêmes recommandations »

 

Il est évident que Valérie Giordanengo n’en a aucune preuve surtout que l’étude et le tableau de données, qu’elle a validée en 2020, affirment l’inverse.

Elle « pense ».

C’est le niveau scientifique le plus bas qui soit.

Valérie Giordanengo a le droit de le penser. Mais avant le dénoncer comme une vérité, elle doit en être sûre au-delà du simple sentiment.

Malheureusement, Valérie Giordanengo n’apporte aucun élément !

Juste son sentiment !

Ce n’est pas une attitude acceptable venant de quelqu’un qui a validé ce travail en 2020 et qui avait donc en main toutes les informations nécessaires.

 

 

Pour continuer, Valérie Giordanengo suppose que cela « aurait entraîné un biais dans l’analyse des données »

 

Valérie Giordanengo montre qu’elle n’a toujours aucune preuve alors qu’elle aurait pu fournir une nouvelle analyse des données dont elle a signé leur validité.

Elle avait toutes les données…

Depuis 4 ans !

 

Il était normal, surtout à cette époque (mars 2020), que chaque centre ait ses réactifs, ses thermocycleurs, ses protocoles pour réaliser les PCR.

Si un individu avait un test PCR positif à Nice, Marseille ou n’importe ou ailleurs, il était considéré comme positif et devait s’isoler. Et plus tard il avait même droit à un certificat de rétablissement valable 6 mois. Personne n’a jamais discuté les paramètres techniques des tests PCR pratiqués ici ou ailleurs.

 

Dans l’étude de GAUTRET, le critère est l’évolution de la charge virale mesurée par PCR.

Que les techniques utilisées ne soient pas rigoureusement les mêmes ne pose pas de problèmes particuliers si on considère que les techniciens de Nice comme ceux de Marseille sont des professionnels compétents.

Il n’y a aucune raison d’en douter.

Ni même qu’ils se soient parler pour harmoniser leur procédé.

 

Dans le cas de l’étude, cela ne pose pas de problèmes significatifs puisqu’il ne s’agit pas de donner des résultats uniques mais uniquement des variations, des évolutions par rapport à un point de départ qui est fixé à 100%.

 

Et à l’évidence, même Valérie Giordanengo ne le dit pas. Elle soulève juste la question car elle est incapable de prouver un biais suffisamment important pour remettre en cause les conclusions de l’étude qu’elle a signée.

 

Encore une fois les arguments, les critiques faites sont infondés et surtout non démontrés.

Mais, une fois encore, cette critique infondée ne remet pas en cause la conclusion.

 

 

Leur conclusion

 

La conclusion de la rétractation ?

Ils se félicitent d’avoir suivi « une procédure régulière et mené à bien l’enquête ».

 

Et finalement, ils décident « sur la base de la recommandation du Dr. Jim Gray, en sa qualité de conseiller indépendant en éthique des publications » de retirer l’article.

 

 

Notre conclusion

 

Par politesse et courtoisie, nous ne discuterons pas du niveau d’expertise du Dr Jim Gray tant il est difficile de trouver des informations sur lui et notamment sur son niveau d’expertise en éthique.

 

En revanche, nous avons démontré que l’ensemble des critiques n’avait aucun fondement.

Que l’expert n’apporte aucun argument. Il se contente de soulever des questions en pensant que les formuler suffit à les rendre légitimes et suffisantes pour justifier la rétractation.

Il n’en est rien.

Et de loin.

 

Si ce n’était pas aussi grave, on pourrait en rire.

 

 

 

 

 

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32205204/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32450107/

[3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920300996?via%3Dihub

[4] https://www.vidal.fr/medicaments/substances/azithromycine-5925.html

[5] https://splf.fr/benefices-et-risques-de-lazithromycine-dans-le-traitement-des-pneumonies-hospitalisees/

 

 

 

Les journaux qui en parlent sont enthousiastes. [1]

Ils annoncent un nouveau nanovaccin administré sous forme de pulvérisateur nasal. L’étude mise en avant affirme que ce nouveau vaccin s’est avéré efficace contre tous les principaux variants de COVID-19. [2]

 

Avant de rentrer dans le détail de l’étude, il faut faire un point de situation concernant le COVID et par conséquent la nécessité de vacciner la population.

 

En novembre 2024, il n’existe plus aucun suivi de la mortalité du COVID accessible au public en France. Santé publique France a considéré, dès la mi-2023, que ce suivi n’était plus pertinent au regard du très faible nombre de personnes décédant du COVID. Le nombre étant non significatif. Il en a été de même pour les hospitalisations qui étaient, elles aussi, devenues trop faibles pour être pertinentes.

Selon l’OMS, sur les 12 derniers mois, au niveau mondial, il y a eu environ 60000 décès attribués au COVID soit une mortalité de 0,00075%. Pour donner un point de comparaison, la tuberculose est 20 fois plus mortelle que le COVID.

 

Avec une mortalité aussi faible, il convient de se poser la question de la pertinence de développer de nouveaux vaccins contre des variants qui ont un impact aussi minime sur la santé de la population mondiale.

 

 

Analysons maintenant cette publication vantant ces nouveaux vaccins.

 

 

Crédibilité de la publication

 

Dès le début de l’article, les auteurs mettent en avant les quelques 14 milliards de doses de vaccins administrés depuis 2021 contre le COVID.

Evidemment ils affirment aussitôt que ces vaccins ont joué un rôle « primordial » contre l’infection. Cela reste malheureusement une affirmation gratuite puisqu’il n’y a aucune bibliographie pour la soutenir. Les auteurs n’ont rien trouvé pour soutenir leurs affirmations.

Les auteurs perdent une partie, ou totalité, de leur crédibilité si on regarde simplement les chiffres rapportant les cas (ici pour l’Europe qui a pratiqué la vaccination intensive).

 

Comme on pouvait s’y attendre, les auteurs affirment aussi que les vaccins contre le COVID ont « contrôlé la gravité de la maladie ».

Ils précisent que « les vaccins actuels COVID-19 induisent des réponses cellulaires robustes, conduisant à une efficacité élevée contre les maladies sévères ».

Mais évidemment, les auteurs ne donnent aucun chiffre.

 

Cependant les informations fournies par les autorités de santé, comme SPF par exemple, sur le nombre de mort, montrent le contraire.

 

 

Les auteurs montrent un enthousiasme qui n’est pas validé par la réalité des chiffres officiels.

 

Les auteurs expliquent aussi que leur nouveau vaccin, qui se stocke à température ambiante a des avantages sur les vaccins ARNm en faisant croire, à partir d’une publication de 2021, que les vaccins ARNm doivent être stockés à -80°C.

Cette affirmation est obsolète, car en 2024, cela fait bien longtemps que ce n’est plus la réalité. La crédibilité des auteurs semble très fragile.

 

 

 

Efficacité du vaccin nasal

 

Les auteurs affirment que leur vaccin « génère une réponse antiSARS-CoV-2 protectrice ».

 

Le nanovaccin utilisé apporte directement les peptides antigéniques, choisis in-silico, qui seront présentés par le CMHI et le CMHII des cellules dendritiques notamment pour initier la réponse immunisante.

 

Les tests sont faits in vitro et sur un modèle animal (souris) uniquement.

 

Les résultats sont les suivants : la vaccination par 2 doses provoque une réponse immunitaire aussi bien cellulaire qu’humorale, notamment IgA.

En résumé, les auteurs viennent de nous prouver que l’introduction d’un antigène, connu pour être immunogène, permet le développement d’une réponse immunitaire.

Il n’y a rien de nouveau puisque c’est écrit dans tous les livres d’immunologie, y compris ceux des lycéens.

 

Les auteurs ont testé les souris vaccinées après 74 jours. Mais uniquement avec des peptides viraux et adjuvants pour « mimer le virus ».

Les résultats sont les suivants : une réponse immunitaire forte.

En résumé, les auteurs viennent de nous prouver que la mémoire immunitaire existe.

Il n’y a rien de nouveau puisque c’est écrit dans tous les livres d’immunologie, y compris ceux des lycéens.

 

Pour finir, les auteurs ont infecté les souris vaccinées avec le virus SARS-CoV-2. Mais ils n’ont pas évalué la protection contre la mortalité ou les formes graves.

Non !

Uniquement les marqueurs de la réponse immunitaire comme l’évolution de la concentration d’anticorps.

 

 

Conclusion

 

Un vaccin nasal semble effectivement une bonne idée pour une infection respiratoire aigüe comme le COVID. En effet, sensibiliser les défenses immunitaires des muqueuses respiratoires, induire des immunoglobulines IgA capables de neutraliser les virus avant l’infection semblent plus pertinent que d’injecter un antigène dans un muscle de l’épaule.

 

Cependant, comme pour les autres vaccins, il faut déterminer son efficacité vaccinale (VE) sur la mortalité, sur les formes graves avant de le propulser dans les médias.

 

Ici, et comme c’était le cas pour les vaccins COVID, les tests ont porté principalement sur la mesure du taux d’anticorps et sur d’autres marqueurs de la réponse immunitaire.

Les résultats montrent qu’une réponse immunitaire autant humorale que cellulaire se met en place.

 

Malheureusement, cela ne peut pas être extrapolé sur l’efficacité vaccinale (VE).

 

La Haute Autorité de Santé le confirme dans ses documents scientifiques :

 « les titres d’anticorps neutralisants ne peuvent toutefois pas être directement extrapolés à la protection conférée par la vaccination. » [3]

 

 

Mais ce type de vaccin a aussi l’avantage de pouvoir être réalisé sans intervention sur le patient. Aucune piqure nécessaire. Pas besoin de toucher le patient avec une aiguille.

Ce type de vaccination peut donc se faire à distance, simplement par pulvérisation du produit dans l’air, ce qui pose des questions éthiques évidentes, dans le but de vacciner des gens récalcitrants.

 

 

 

[1] https://phys.org/news/2024-11-nano-vaccine-nasal-spray-effective.html

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39116324/

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

 

CSI N°156 (partie 2) du 28/11/24 : Dr Louis Fouché – Éthique de la mort en 2024

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Sujet : Éthique de la mort en 2024

Invité : Dr Louis Fouché – Médecin Anesthésiste-Réanimateur, Master II Éthique et Anthropologie de la Santé

Discutants:

  • Valérie Ferrier – Journaliste de presse écrite
  • Vincent Pavan – Enseignant chercheur en mathématiques

Animateur: Dr Éric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition

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Résumé:

L’émission explore le sujet complexe de l’éthique de la mort, en se focalisant sur le débat existant en France concernant l’aide active à mourir.

Louis Fouché présente le contexte législatif et les enjeux éthiques liés à la fin de vie. Il met en lumière les dérives potentielles d’une loi trop permissive, notamment l’hyper-investissement du champ technique au détriment des dimensions symboliques et sociales de la mort.

Valérie Ferrier apporte son expertise journalistique et souligne l’importance de la formation des médecins et du respect de la mort naturelle.

Vincent Pavan, quant à lui, établit un lien entre l’euthanasie et des événements historiques sombres comme le programme T4.

L’émission invite à une réflexion collective sur la fin de vie et à la réappropriation de la mort par la société et les citoyens.

Bonne écoute et n’hesitez pas à partager. 

Visionner l’émission dans son intégralité:

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…. Partagez les moments-clés

  • Extrait 1: la mort comme une transformation comme une autre?

  • Extrait 2: Récapitulons

  • Extrait 3: La mort et la loi, la mort dans la loi

Sommaire

CSI N° 156 du 28/11/24 : Dr Louis Fouché – Éthique de la mort en 2024.

Table des matières

  1. Thème de l’émission et participants
  2. Liens
  3. Résumé
  4. Synopsis de l’émission
  1. Introduction et présentation des intervenants (0:41 – 7:10)
  2. Le cadre conceptuel de la mort et les mécanismes de remédiation (7:10 – 14:00)
  3. La mort en France : Statistiques et cadre légal (14:00 – 30:00)
  4. Euthanasie et suicide assisté : un débat controversé (30:00 – 50:00)
  5. La crise du COVID : un révélateur des dérives et des manipulations (56:00 – 1:09:00)
  6. Un débat manipulé par des intérêts mercantiles et eugénistes (1:09:00 – 1:18:00)
  7. Conclusion : se réapproprier la mort face à la menace de l’expropriation (1:18:00 – 2:12:08)

Glossaire

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4.1.Introduction et présentation des intervenants (0:41 – 7:10)

L’émission débute par un mot de bienvenue d’Eric Ménat, animateur du CSI, qui remercie le public et présente le thème de la soirée : « L’éthique de la mort en 2024 ». Il souligne l’importance de ce sujet et l’objectif du CSI d’informer le public de manière objective et sans conflit d’intérêts, en s’appuyant sur l’expertise de spécialistes.

Eric Ménat introduit ensuite les trois intervenants de la soirée :

  • Louis Fouché (02:12) : Médecin anesthésiste-réanimateur spécialisé en réanimation, il est confronté quotidiennement à la mort et aux décisions éthiques difficiles en fin de vie. Il est également titulaire d’un master 2 en éthique et anthropologie de la santé, ce qui lui permet d’aborder la question de la mort avec une perspective multidisciplinaire.
  • Valérie Ferrier (03:17) : Journaliste de presse écrite spécialisée en santé depuis 30 ans, elle s’est particulièrement intéressée à l’éthique de la mort et a suivi les débats sur l’évolution de la loi Claeys Leonetti. Son expérience et ses contacts à l’étranger lui permettent d’apporter un éclairage international sur la question.
  • Vincent Pavan (04:45) : Mathématicien et contributeur au CSI, il s’est tourné vers l’épistémologie et la biopolitique pour comprendre la gouvernance par les chiffres pendant la crise du COVID. Son expertise lui permet d’analyser les enjeux politiques et sociaux liés à la mort.

Avant de commencer le débat, chaque intervenant précise son absence de conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, vaccinale ou assurantielle, ainsi qu’avec les associations pro-vie ou pro-euthanasie.

4.2.Le cadre conceptuel de la mort et les mécanismes de remédiation (7:10 – 14:00)

Louis Fouché entame sa présentation en définissant la mort comme une transformation inhérente à la vie, au même titre que la maladie, la vieillesse ou la souffrance. Il s’appuie sur les travaux de Marc Grassin et Frédéric Pochard, auteurs de La mort assistée, ainsi que sur son propre livre Agonie, renouveau du système de santé.

Afin d’analyser les différentes réponses apportées à la mort, Louis Fouché propose une grille de lecture en trois champs :

  • Champ symbolique (8:23) : Chaque culture et religion développe des récits, des mythes et des rites pour donner un sens à la mort et aider les individus à traverser cette épreuve. Ces éléments symboliques constituent des outils de « remédiation » face à la transformation que représente la mort.
  • Champ social (8:40) : Les pratiques sociales, telles que les veillées funéraires, les obsèques et l’enterrement, sont des rituels collectifs qui accompagnent le défunt et permettent aux vivants de retisser le lien social malgré la perte d’un des leurs.
  • Champ technique (9:14) : L’hyper développement des technologies médicales et administratives, ainsi que l’omniprésence de la législation, ont conduit à une sur-technicisation de la mort. Cette tendance masque les dimensions symbolique et sociale de la fin de vie, en donnant l’illusion que la technologie peut résoudre la question de la mort.

Louis Fouché  critique ce désinvestissement des champs symbolique et social au profit d’une hyper-technicisation de la mort. Il met en garde contre le risque de perdre le sens profond de la mort et de réduire la fin de vie à un simple processus médical ou administratif.

4.3.La mort en France : Statistiques et cadre légal (14:00 – 30:00)

Pour contextualiser le débat, Louis Fouché présente des données statistiques sur la mort en France :

  • Environ 700 000 décès par an, soit environ 1 800 morts par jour.
  • Un quart des décès sont attribués aux tumeurs malignes.
  • Les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer et Parkinson, touchent un nombre important de personnes, mais la sclérose latérale amyotrophique (SLA) aussi appelée maladie de Charcot, ne représente qu’un faible pourcentage des décès.
  • 45 Français ont eu recours au suicide assisté en Suisse en 2021.

Il souligne la difficulté d’obtenir des statistiques fiables sur les aspirations des Français en matière de fin de vie, en raison du manque de données et de la prégnance des anecdotes.

Louis Fouché aborde ensuite le cadre législatif et réglementaire qui encadre la fin de vie en France, en soulignant son évolution au fil des années :

  • Serment d’Hippocrate et Code de Santé publique (17:00) :  Interdiction pour les médecins de provoquer délibérément la mort, obligation de ne pas prolonger abusivement les agonies et devoir d’accompagner les mourants jusqu’à leurs derniers instants.
  • Loi de 1999 (17:41) :  Introduction de la notion de soins palliatifs et garantie de l’accès à ces soins pour toute personne qui en fait la demande.
  • Loi Leonetti de 2005 (20:44) :  Interdiction de l’obstination déraisonnable et droit du patient de refuser ou d’interrompre un traitement, y compris l’alimentation et l’hydratation artificielles.
  • Loi Claeys Leonetti de 2016 (30:17) :  Extension du droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPCJD) aux patients en fin de vie dont le pronostic vital est engagé à court terme.

Il met en lumière les ambiguïtés et les dérives possibles de la SPCJD :

  • Utilisation par les soignants pour se protéger juridiquement.
  • Extension à des patients dont le pronostic vital n’est pas engagé à court terme.

Il soulève la question de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles, considérées comme des traitements pouvant être interrompus dans le cadre des limitations thérapeutiques, et souligne les incompréhensions que cela peut générer avec les familles.

4.4.Euthanasie et suicide assisté : un débat controversé (30:00 – 50:00)

Louis Fouché analyse le contexte du débat actuel sur l’euthanasie et le suicide assisté en France, en présentant les différents éléments qui ont alimenté la controverse :

  • Avis 239 du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) de septembre 2022 (32:53) :  Favorable à l’autorisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
  • Rapport parlementaire sur l’évaluation de la loi Claeys Leonetti (33:13) :  Jugé insatisfaisant par le CCNE, ouvrant la voie à une révision de la loi.
  • Convention citoyenne sur la fin de vie (33:42) :  Majoritairement en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté, mais avec des avis minoritaires importants.
  • Projet de loi d’avril 2023 (34:08) :  Visant à renforcer les soins d’accompagnement et introduisant la notion floue d' »aide active à mourir ». Ce projet a été abandonné suite à la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024.

Louis Fouché critique la notion « d’aide active à mourir », qui occulte les enjeux réels de l’euthanasie et du suicide assisté. Il s’interroge sur la clarté et l’accessibilité de cette terminologie, soulignant l’importance d’utiliser des termes précis et compréhensibles par tous.

Il compare ensuite les législations et les pratiques en vigueur dans différents pays, en mettant en lumière les risques de dérives et la nécessité de garde-fous :

  • Royaume-Uni (47:37) :  En cours de législation, avec une campagne agressive en faveur de « l’aide active à mourir ».
  • Belgique (48:46) :  Législation très permissive, avec une augmentation importante du recours à l’euthanasie et des condamnations de la Cour européenne des Droits de l’Homme pour des manquements dans les contrôles.
  • Suisse (50:08) :  Seul le suicide assisté est autorisé, avec des associations comme Exit et Dignitas qui encadrent la procédure.
  • Canada (50:49) :  Législation permissive, notamment sous l’influence du Premier ministre Justin Trudeau.

Louis Fouché critique l’absence de contrôles réels dans certains pays, le manque de transparence et les risques d’abus, en citant notamment le cas de la Belgique où moins de 10% des dossiers sont examinés par la commission de contrôle.

Il met en garde contre la « pente savonneuse » qui pourrait conduire à étendre l’accès à l’euthanasie et au suicide assisté à des personnes vulnérables ou dont la vie est jugée « indigne » par la société.

Il insiste sur l’importance de définir clairement les critères d’éligibilité et d’instaurer des garde-fous pour éviter les dérives. Il cite notamment les critères suivants :

  • Majorité (40:05) :  Patient de plus de 18 ans, à l’exception de certains pays comme la Belgique qui autorisent l’accès aux mineurs.
  • Demande réitérée (40:57) : La demande ne doit pas être formulée une seule fois, mais de manière répétée, pour s’assurer de la volonté du patient.
  • Capacité de décision (41:57) : Le patient doit être conscient et capable de formuler sa demande de manière libre et éclairée.
  • Maladie grave et incurable (42:20) : La maladie doit être diagnostiquée et reconnue comme incurable, en excluant les maladies psychiatriques seules dans certains pays.
  • Souffrances inapaisables (42:20) : Les souffrances physiques ou psychiques doivent être réelles et ne pouvoir être soulagées par les moyens médicaux disponibles.
  • Pronostic vital engagé à court terme (42:47) : Le décès doit être prévisible à court terme, avec des variations selon les pays (6 mois en Oregon, « brève échéance » dans d’autres pays).
  • Avis médicaux multiples (42:47) : La décision doit être prise après consultation de plusieurs médecins, incluant parfois des psychiatres ou des psychologues.
  • Délai d’attente entre la demande et l’acte (43:05) : Un délai minimum doit être respecté entre la formulation de la demande et la réalisation de l’acte, pour permettre au patient de changer d’avis.

Louis Fouché souligne que ces garde-fous sont essentiels pour protéger les personnes vulnérables et garantir le respect de la vie.

4.5.La crise du COVID : un révélateur des dérives et des manipulations (56:00 – 1:09:00)

La discussion s’oriente ensuite vers la crise du COVID et son impact sur la fin de vie. Louis Fouché établit un lien entre le débat sur l’euthanasie et les dérives observées pendant la pandémie, notamment dans la prise en charge des personnes âgées et des patients vulnérables. Il cite les exemples suivants :

  • Augmentation des ventes de Rivotril (56:06) : Utilisation massive de ce médicament dans les EHPAD pour « soulager » les patients en détresse respiratoire, avec le risque d’accélérer leur décès.
  • Manque de soins et abandon thérapeutique (56:31) :  Prise en charge inadéquate de certaines populations, notamment les personnes âgées et les patients atteints de trisomie 21, considérés comme non prioritaires.
  • Absence d’enquêtes sérieuses sur les décès (56:50) :  Volonté de dissimuler les dérives et les erreurs médicales commises pendant la pandémie.

La discussion s’oriente ensuite vers la crise du COVID et son impact sur la fin de vie. Louis Fouché établit un lien entre le débat sur l’euthanasie et les dérives observées pendant la pandémie, notamment dans la prise en charge des personnes âgées et des patients vulnérables. Il cite les exemples suivants :

  • Augmentation des ventes de Rivotril (56:06) : Utilisation massive de ce médicament dans les EHPAD pour « soulager » les patients en détresse respiratoire, avec le risque d’accélérer leur décès.
  • Manque de soins et abandon thérapeutique (56:31) : Prise en charge inadéquate de certaines populations, notamment les personnes âgées et les patients atteints de trisomie 21, considérés comme non prioritaires.
  • Absence d’enquêtes sérieuses sur les décès (56:50) : Volonté de dissimuler les dérives et les erreurs médicales commises pendant la pandémie.

Valérie Ferrier, forte de son expérience de terrain et de ses contacts avec des familles de victimes, confirme les observations de Louis Fouché. Elle met en lumière les pratiques d’euthanasie « involontaire » qui se sont développées pendant la crise du COVID, notamment en Grande-Bretagne, où des patients ont été placés sous sédation profonde sans leur consentement et sans que leur pronostic vital ne soit engagé à court terme. Elle souligne également l’importance de contextualiser le débat actuel sur la fin de vie en tenant compte des dérives observées pendant la pandémie.

Vincent Pavan apporte un éclairage historique en faisant le lien entre les pratiques actuelles et l’eugénisme, en rappelant l’épisode du programme T4 en Allemagne nazie et les 76 000 morts dans les hôpitaux psychiatriques français pendant la Seconde Guerre mondiale. Il met en garde contre le retour d’une idéologie eugéniste qui vise à éliminer les « vies indignes d’être vécues » pour des raisons économiques ou utilitaristes, en s’appuyant sur des arguments pseudo-scientifiques et moraux. Il dénonce l’absence de garde-fous réels dans les projets de loi actuels sur la fin de vie et la possibilité d’une instrumentalisation politique de la mort.

4.6.Un débat manipulé par des intérêts mercantiles et eugénistes (1:09:00 – 1:18:00)

Louis Fouché poursuit son analyse en dénonçant la manipulation du débat sur la fin de vie par des acteurs aux motivations troubles. Il identifie plusieurs stratégies utilisées pour influencer l’opinion publique et orienter les décisions politiques :

  • Schismogenèse (1:00:57) : Création de divisions artificielles au sein de la société pour détourner l’attention des enjeux réels et empêcher l’émergence d’un consensus.
  • « Hacking » du processus législatif (1:01:15) : Utilisation de techniques de manipulation pour imposer des choix de société sans véritable débat public.
  • Battage médiatique et propagande (1:02:03) : Utilisation massive des médias pour promouvoir l’euthanasie et le suicide assisté, en s’appuyant sur des arguments simplistes, des anecdotes émouvantes et des témoignages biaisés.
  • Financement opaque (1:07:10) : Implication de milliardaires et de fondations opaques, comme l’Open Society de George Soros, dans le financement d’associations pro-euthanasie.

Louis Fouché dénonce les intentions mercantiles qui se cachent derrière la promotion de la mort assistée, en transformant la fin de vie en un nouveau marché juteux. Il met en garde contre l’idéologie eugéniste qui sous-tend ces initiatives, visant à réduire la population mondiale pour des raisons économiques et environnementales. Il appelle à résister à la « banalisation » de la mort et à réinvestir les dimensions symbolique et sociale de la fin de vie.

4.7.Conclusion : se réapproprier la mort face à la menace de l’expropriation (1:18:00 – 2:12:08)

La discussion se termine par une réflexion sur les solutions possibles pour améliorer l’accompagnement de la fin de vie. Eric Ménat et Valérie Ferrier interrogent Louis Fouché sur les pistes à explorer :

  • Formation des médecins et des soignants (1:51:55) : Améliorer la formation des professionnels de santé à l’accompagnement de la mort, en intégrant les dimensions psychologiques, sociales et spirituelles.
  • Redonner du sens à la mort naturelle (1:52:17) : Déconstruire les mythes qui entourent la mort et les protocoles de fin de vie, en promouvant une approche plus humaine et plus respectueuse du processus naturel de la mort.
  • Réinvestir les dimensions spirituelle et sociale (1:52:17) : Encourager le dialogue et l’accompagnement par les proches, en favorisant la création de rituels personnalisés et significatifs pour le patient et sa famille.

Louis Fouché appelle à un moratoire sur les lois relatives à la fin de vie, en attendant une évaluation sérieuse des pratiques actuelles et des risques de dérives. Il souligne l’importance de la relation de confiance entre le patient et l’équipe soignante, qui prime sur les protocoles standardisés.

Il invite les citoyens à se réapproprier la question de la mort et à ne pas se laisser déposséder de leur fin de vie par des lois iniques. Il conclut en soulignant l’importance de la solidarité et du partage face à la mort, et en encourageant le public à diffuser l’information et à poursuivre le débat.

_______________________

Glossaire

Aide active à mourir: Expression floue désignant l’euthanasie et le suicide assisté, c’est-à-dire le fait de provoquer la mort d’une personne à sa demande.

CCNE (Comité consultatif national d’éthique) : Instance consultative française chargée de donner des avis sur les questions éthiques liées à la santé et aux sciences de la vie.

Convention citoyenne : Groupe de citoyens tirés au sort chargés de débattre et de formuler des propositions sur un sujet donné.

Directives anticipées :  Document écrit par une personne précisant ses souhaits concernant sa fin de vie, notamment en cas d’incapacité à exprimer sa volonté.

Disease mongering :  Concept désignant la tendance à pathologiser des états de vie normaux afin de créer de nouveaux marchés pour l’industrie pharmaceutique.

Euthanasie :  Acte délibéré de provoquer la mort d’une personne à sa demande, généralement par l’administration d’un produit létal par un médecin.

Loi Claeys Leonetti  :  Loi française de 2016 encadrant la fin de vie et les droits des malades en fin de vie.

Obstination déraisonnable :  Poursuite de traitements médicaux jugés inutiles ou disproportionnés par rapport au bénéfice pour le patient.

Rivotril : Médicament anxiolytique et anticonvulsivant, parfois utilisé dans les protocoles de sédation palliative.

Personne de confiance :  Personne désignée par un patient pour le représenter et prendre des décisions médicales en son nom en cas d’incapacité.

Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), ou maladie de Charcot : maladie neurodégénérative grave qui affecte principalement les neurones moteurs responsables des mouvements volontaires. Qui se trouvent : dans le cerveau (neurones moteurs supérieurs), ou dans la moelle épinière (neurones moteurs inférieurs).

Sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPCJD) :  Pratique médicale consistant à plonger un patient dans un coma artificiel jusqu’à son décès, afin de soulager ses souffrances.

Suicide assisté :  Acte par lequel un médecin prescrit une substance létale à une personne qui se l’administre elle-même.

Soins palliatifs :  Soins visant à soulager la souffrance et à améliorer la qualité de vie des patients atteints d’une maladie grave et évolutive.

 

 

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a sanctionné le Pr RAOULT : 2 ans de suspension.

Il y aurait tellement de choses à dire…

Pour des raisons évidentes de temps disponible, nous avons choisi de nous concentrer sur un morceau choisi.

Voici un extrait de la décision du CNOM.

 

 

Il est donc reproché au Pr RAOULT d’enfreindre l’article R4127-12.

Cet article est simple :

« Le médecin doit apporter son concours à l’action entreprise par les autorités compétentes en vue de la protection de la santé et de l’éducation sanitaire. »

 

L’article impose tout simplement l’allégeance des médecins aux décisions des « autorités compétentes ».

En effet, il n’est plus question de la légitimité de la politique mise en place mais uniquement de son existence.

 

Il est reproché au Pr Raoult d’avoir « ironisé » sur l’inefficacité de la vaccination.

Examinons la situation connue, au moment des propos, donc en date du 1er février 2022.

 

La réalité des chiffres

 

Le Pr Raoult affirme que « le vaccin n’arrête pas l’épidémie ».

Le CNOM semble en désaccord.

 

Pourtant les chiffres donnés par l’OMS confirment que l’épidémie n’est pas arrêtée par la vaccination. En fait, les mêmes chiffres nous montrent que la vaccination ne ralentit même pas l’épidémie.

Le déploiement de la vaccination contre le COVID n’a pas modifié l’évolution du nombre de morts attribués. Les chiffres ne montrent aucun infléchissement dans la progression des décès.

 

 

En fait, il apparait, qu’en 2020 (mars 20-mars 21), période sans vaccination, il y a eu 2,9 millions de morts attribués au COVID.

Dans l’année suivante (mars 21-mars 22) : 3,2 millions de décès.

En conclusion, la vaccination ne montre pas d’impact sur la mortalité. La vaccination ne réduit pas la mortalité attribuée au COVID.

 

Les données fournies par Santé Publique France montrent exactement le même constat notamment chez les personnes âgées qui sont le plus impactées par le COVID.

 

En conclusion, la vaccination ne montre pas d’impact sur la mortalité.

La vaccination ne réduit pas la mortalité.

 

 

Toujours au niveau des chiffres donnés par les autorités sanitaires françaises, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui est le service statistique ministériel dans les domaines de la santé et du social, donne des informations précises. Normalement les plus précises disponibles.

 

La DREES montre pour la période précédent les propos du Pr RAOULT, qu’en France, 97% des hospitalisations sont chez les vaccinés.

Avec un taux de vaccination de 90%, on calcule une efficacité vaccinale négative (donc néfaste).

 

La DREES montre aussi que 89% des décès sont chez les vaccinés.

Avec un taux de vaccination de 90%, on calcule une efficacité vaccinale insignifiante.

 

 

Le Pr RAOULT a affirmé que « on a les preuves sous les yeux que le vaccin ne marche absolument pas ».

Effectivement, ces graphiques montrant les chiffres officiels des autorités sanitaires notamment françaises et mondiales le montrent.

 

Est que le CNOM va suspendre pendant 2 ans, l’OMS, la DREES ou SPF pour avoir contredit les autorités « compétentes » ?

 

Le CNOM demande aux médecins de mentir

 

En résumé, les chiffres des organismes officiels,

  • OMS
  • Santé publique France
  • La DREES

à la date de la prise de parole reprochée au Pr RAOULT, confirment ses propos.

 

Le CNOM ne semble pas connaitre ces informations. Des informations qui sont pourtant tellement simples d’accès, qui sont « sous nos yeux » pour reprendre les mots condamnés du Pr Raoult.

Ainsi, le CNOM ne connaissant pas ces informations, et cela pose questions, ou décidant de ne pas en tenir compte, décide que le Pr RAOULT se trompe.

C’est évidemment autant ridicule qu’inadmissible.

 

Le CNOM affirme donc que le Pr RAOULT, par ses propos, a enfreint l’article R4127-12 car il contredisait les recommandations du gouvernement, des autorités sanitaires.

 

Oui, il a bien enfreint cet article R4127-12.

Aucun doute à ce sujet.

Mais…

 

Pour suivre les recommandations du gouvernement, le Pr RAOULT aurait dû mentir.

Et mentir beaucoup tant les preuves de l’inefficacité des vaccins étaient évidentes déjà à l’époque.

 

Ainsi le Pr RAOULT a préféré choisir de ne pas cacher ces informations, de ne pas mentir, de faire preuve d’honnêteté intellectuelle et médicale et donc de respecter les articles suivants :

  • 11 : Le médecin doit entretenir et perfectionner ses connaissances.
  • 35 : Le médecin doit une information loyale, claire.
  • 39 : Le médecin ne doit pas faire acte de charlatanisme en proposant un procédé illusoire ou insuffisamment testé.

 

Ayant pris acte de la condamnation du Pr RAOULT, il apparait, sans aucune ambiguïté, que le CNOM préfère que les médecins suivent les recommandations gouvernementales en contradiction avec les éléments scientifiques de ces mêmes instances gouvernementales plutôt que de dire la vérité aux patients.

 

Conclusion

En résumé, le CNOM indique aux médecins qu’il vaut mieux mentir aux patients que de remettre en cause les recommandations du gouvernement.

 

Les priorités du CNOM sont limpides.

 

Est-ce un comportement acceptable, éthique de la part du CNOM ?

 

 

 

Sujet : l’Hydroxychloroquine

Invité : Pr Philippe Brouqui – Infectiologue renommé dans le domaine des maladies infectieuses et tropicales, IHU Marseille

Discutants :
– Dr Eric Ménat – Médecin Généraliste, diplômé en homéopathie/nutrition
Laurent Mucchielli – Sociologue Directeur de recherche au CNRS

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anhestésiste-Réanimateur, Master II Ethique et Antropologie de la Santé