le vaccin serait une réussite

 

 

Pour prouver qu’un vaccin est efficace, il suffit de montrer le nombre de vies qu’il a sauvées depuis son entrée en utilisation. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un article [1] qui déclare que les vaccins contre le COVID auraient épargnés pas moins de 1,4 million de vies pour la zone Europe.

 

Tout le monde serait évidemment satisfait de ce résultat.

 

Pour évaluer le nombre de vies sauvées, il suffit de faire la différence entre le nombre de morts attendus à cause de la maladie et le nombre de morts réellement rapportés pour cette même maladie.

La question qui se pose est de savoir si les calculs faits par l’OMS sont crédibles ou non.

 

 

Les paramètres qui influencent la mortalité

 

La mortalité d’une maladie, ici par infection virale, dépend de plusieurs paramètres qui vont additionner leurs effets dans le temps.

 

Virulence des variants successifs

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV2, il est apparu de très nombreux variants qui ont montré une évolution vers des formes moins virulentes mais plus contagieuses. Cette évolution du virus lui permet de s’adapter et de se répandre dans la population et d’y perdurer.

Effectivement, pour le COVID, les variants successifs ont montré une diminution importante de leur virulence en passant de la souche initiale de 2020 à la souche Omicron de 2022. [2]

Ainsi dès 2021, à cause de la succession de ces variants, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Immunisation de la population

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, la population est considérée comme naïve. C’est-à-dire qu’elle n’a aucune immunisation contre ce pathogène. Ainsi tous les individus sont susceptibles d’attraper mais surtout de développer la maladie.

On peut considérer que pour le COVID, le début d’année 2020 correspond à une période pendant laquelle l’immunité de la population vis-à-vis du SARS-CoV2 était nulle.

Au fil de l’année, et des infections par le SARS-CoV2, la population ayant survécue, s’est immunisée et elle est donc devenue moins sensible aux virus de même souche que ceux rencontrés précédemment, et les individus moins susceptibles de décéder de l’exposition aux souches contre lesquelles ils sont immunisés.

Ainsi dès 2021, étant donné cette immunisation naturelle faite à partir de 2020, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Population à risque

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, ce sont évidemment les populations à risque qui sont les plus impactés et en particulier les individus les plus fragiles soit d’un point de vue immunitaire, soit vis-à-vis de leur état de santé, d’autre(s) pathologie(s), ou tout simplement de leur âge. Ce phénomène est connu sous le nom « d’effet moisson ».

En 2020, le COVID a essentiellement ciblé les personnes âgées puisque d’après les chiffres de santé publique France, plus de 50 % des décès concernaient les plus de 83 ans alors qu’ils ne représentent qu’une très faible part de la population.

En 2020, le COVID, d’une façon ou d’une autre, a provoqué le décès de ces individus les plus fragiles.

Ainsi dès 2021, du fait de la disparition d’une partie de cette population particulièrement vulnérable, il y avait moins de personnes susceptibles de décéder à cause du COVID et le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Bilan

 

En cumulant l’ensemble de ces paramètres, il devrait y avoir automatiquement une diminution du nombre de décès attribué au COVID par rapport à 2020. C’est-à-dire qu’en 2021 devait se produire une diminution du nombre de décès même en l’absence de vaccination.

 

 

Nombre de mort attribué au COVID

 

Pour faciliter l’utilisation des résultats nous avons choisi de faire le comptage des décès, au niveau de l’Europe, sur une année de mars à mars puisque le point de départ est mars 2020.

En Europe, les vaccins ont commencé à être administrés début 2021. En mars 2021 il n’y avait que 2% à peine de la population qui était considérée comme vaccinée pour atteindre presque 70 % en mars 2022. [3]

 

Il est donc possible de choisir la période allant de mars 2020 à mars 2021 comme une période sans vaccination et de mars 2021 à mars 2022 comme une période avec vaccination.

Sur cette période sans vaccin, de mars 2020 à mars 2021, il y a eu environ

858 000 décès

d’après les chiffres donnés par les autorités sanitaires officielles de chaque pays.

 

Sur la période suivante, de mars 2021 à mars 2022 il y a eu environ

890 000 morts

 

Ourworldindata.org

On constate qu’entre les 2 périodes choisies, une sans vaccin et l’autre avec vaccin, il y a globalement le même nombre de décès (même un peu plus pour être précis) attribués au COVID.

Cela pose question sur l’efficacité de la vaccination.

 

Evaluation de l’efficacité du vaccin

On constate donc qu’entre les 2 périodes choisies (sans et avec vaccin), il y a globalement le même nombre de décès attribués au COVID.

On pourrait donc conclure que le vaccin utilisé en 2021 n’a aucun impact, aucune utilité puisque le nombre de décès attribués au COVID ne diminue pas.

 

En effet, au regard de ces chiffres, il apparaît nettement que la vaccination n’a pas été en mesure de montrer un impact sur le nombre de décès attribués au COVID sur une période de 1 an.

Le nombre de décès n’a pas diminué.

 

 

Mais si l’analyse prend en compte, les trois paramètres cités plus haut, qui ont été décrit comme ayant la capacité de diminuer le nombre de morts, il apparaît alors que si les vaccins n’ont pas été capables de diminuer le nombre de décès, ils ont malheureusement annihilé

  • l’effet protecteur de l’immunisation de la population
  • la présence de variants moins virulents
  • ou encore de la diminution des personnes les plus fragiles

 

Il faut comprendre que les vaccins n’ont malheureusement eu aucun effet protecteur mais qu’en plus, ils ont eu un effet néfaste.

 

 

La modélisation de l’OMS

 

La question se pose maintenant de savoir comment l’OMS trouve que les vaccins ont sauvé pas moins de 1,4 millions de vies.

Il apparaît premièrement qu’il s’agit d’une modélisation mathématique. Les termes comme estimé ou estimations apparaissent presque 50 fois dans le texte de la publication.

 

En se basant sur les chiffres officiels, il y a environ 2 millions de morts attribués au COVID en mars 2023 qui correspond à la date de la fin de l’étude choisie par l’OMS.

 

Si l’OMS calcule qu’il y a eu 1,4 millions de vies sauvées, c’est que l’OMS prévoyait par son modèle mathématique que sans vaccin il y aurait eu 3,4 millions de morts attribués au COVID à cette date.

 

Le problème majeur, c’est que comme il y a eu environ 856 000 morts en 2020, et qu’à cause des paramètres discutés plus haut, et sans l’utilisation d’un quelconque vaccin, il y aurait dû en avoir moins en 2021 et encore moins en 2022.

 

Même s’il est difficile de déterminer le nombre de morts attendus en absence de vaccin, il n’est pas crédible qu’il soit de 3,4 millions cumulés en mars 2023 compte tenu de l’ensemble de ces paramètres.

 

 

 

Conclusion

 

 

Il a déjà été démontré qu’aucun modèle mathématique, et spécialement ceux de Neil Ferguson de l’Imperial Collège de Londres, ou spécialement ceux de M Cauchemez du célèbre institut Pasteur, en France, ne pouvait prédire un phénomène biologique et encore moins une infection virale au sein d’une population.

D’ailleurs, M Cauchemez le rappelle à chacune de ses publications !

publication Pasteur

 

Mais s’il est impossible de prédire l’avenir avec un modèle mathématique basé sur des données incomplètes et des hypothèses, il faudrait au moins que le modèle mathématique ne soit pas en opposition avec la réalité des chiffres et paramètres disponibles.

 

En l’occurrence, le modèle de l’OMS trouve un chiffre de morts attendus en absence de vaccin qui n’est pas cohérent avec les chiffres initiaux et l’impact du temps sur la mortalité.

 

Ainsi et malheureusement il apparaît qu’une fois de plus l’OMS cherche par tous les moyens à prouver que le vaccin, abondamment recommandé par l’OMS, était utile, et que le rendre obligatoire était légitime.

Qui dirait le contraire avec 1,4 millions de personnes sauvées ?

 

Mais la réalité, c’est que l’OMS, grâce à de belles formules mathématiques, trompe l’opinion publique. Une fois de plus.

Cette attitude n’est évidemment pas respectable tellement elle est grossière. Mais elle est maintenant habituelle.

 

Un autre problème vient du fait que ces informations fort douteuses scientifiquement, ces mensonges diront certains, sont présentés au public par des journalistes et d’autres gens peu scrupuleux dans leur analyse de la publication…

 

 

 

 

 

[1] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.12.24301206v1

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[3] https://ourworldindata.org/covid-vaccinations

 

 

Invitée : Emmanuelle Darles – Enseignante chercheuse

Sujet : Les effets du vaccin Covid-19 sur la grossesse – Intervention réalisée lors de l’ICS4 (International Covid Summit) le 18/11/2023 au parlement à Bucarest en Roumanie

Animateur : Dr Éric Ménat – Médecin généraliste

Discutant : Dr Philippe De Chazournes

Voici le lien de le lettre ouverte destinée à alerter les citoyens, élus et services de santé, sur les problèmes éthiques que représentent les vaccinations vénéneuses obligatoires chez l’enfant :

https://www.medocean.re/component/k2/item/180-vaccinations-veneneuses-obligatoires-chez-l-enfant-lettre-ouverte-aux-citoyens-aux-elus-et-aux-services-de-sante

Bande annonce:

Invitée : Viviane Cuendet – patiente experte et citoyenne engagée Suisse

Sujet : À la recherche et évolution de données fiables post-Covid Suisse : Mission impossible ❓

Animateur : Eric Ménat – Médecin généraliste

Discutant : Louis Fouché – Médecin Anesthésiste-Réanimateur et Hélène Banoun

Bande annonce:

Sujet : Analyse critique sur l’étude française du 02/01/24 sur l’hydroxychloroquine

Invités :
– Emmaunelle Darles – Enseignante chercheuse
Vincent Pavan – Enseignant chercheur en mathématiques
– Xavier Azalbert – Entrepreneur et mathématicien de formation

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Depuis l’apparition du SARS-CoV2 et de la maladie associée, le COVID, de nombreuses mesures ont été prises pour essayer de limiter les contaminations de masse.

La première qui vient à l’esprit est évidemment le confinement avec la possibilité de sortir si on se signait soi-même une attestation. Mais il y en a eu d’autres comme l’interdiction de consommer debout dans les lieux de restauration et débit de boissons, ou l’obligation de marcher en permanence si l’on souhaite se rendre sur les plages. L’Histoire nous dira si ces mesures étaient absurdes, liberticides, guignolesques, ou tout à la fois.

 

Cependant, une mesure a été souvent demandée : la mise en place de ventilation, de purificateurs d’air.

Le but était de diminuer la charge virale de l’air et d’ainsi, théoriquement, diminuer les risques de contamination. De protéger les gens du COVID.

Le coût de ces demandes est évidemment très significatif et ainsi la question de l’efficience de la dépense se pose naturellement.

 

 

Une étude [1] cherchant à mesurer l’impact des purificateurs sur les contaminations du SARS-CoV2, en école maternelle en Allemagne, a été publiée en octobre 2023.

Les résultats sont assez surprenants.

 

Mais revenons d’abord sur les informations scientifiques et moins scientifiques concernant les bénéfices de la purification de l’air pour protéger du COVID, pour réduire les contaminations.

 

 

Mesure de l’efficacité de l’aération et de la purification

 

La très grande majorité, pour ne pas dire la totalité, des études proposées sur le sujet de la purification de l’air contre le COVID n’étaient que des modélisations mathématiques et informatiques. Elles montraient souvent de magnifiques images pleines de couleurs qui montraient la disparition des virus grâce à la ventilation ou un purificateur.

Ces modélisations sont en fait, et simplement, un ensemble d’équations mathématiques complexes dont les paramètres sont fixés par les expérimentateurs. [2]

 

Le problème majeur des simulations mathématiques, surtout en biologie, est le choix des paramètres initiaux qui sont utilisés dans les formules de calculs. De ces paramètres dépendent le résultat de la modélisation. Le changement d’un seul paramètre peut inverser le résultat.

Dans le cas présent, toutes les simulations cherchant à mesurer l’efficacité des purificateurs supposent, et donc utilisent dans leurs équations, que la charge virale dans l’air du SARS-CoV2 est très grande.

Certaines publications partent du postulat que le mucus peut contenir jusqu’à 1011 virus/mL. [3]

Ce chiffre est totalement inventé et ne repose sur aucune base légitime.

 

En effet, de très nombreuses études ont cherché à évaluer l’excrétion virale de malades confirmés du COVID. [4] La quantité de virus émise par les malades reste faible. Il est donc impossible d’obtenir des charges virales aussi fortes. D’autant plus dans des endroits comme une salle de classe ou un bureau qui ne compte souvent pas de malades.

 

En fait, une grande partie de ces simulations ne discutent même pas du virus. Parfois, le terme de virus n’apparait que dans l’introduction pour valider qu’il s’agit d’une étude sur le COVID. C’est-à-dire que ces simulations ne discutent que de la répartition de particules plus ou moins grosses dans l’air en faisant croire qu’il y aurait une corrélation avec la charge virale de l’air et donc le risque de contamination.

 

Les résultats de ces simulations mathématiques de laboratoire montrent toujours une efficacité très importante de la purification ou de l’aération.

Toujours.

 

 

 

La mesure du niveau de CO2 pour lutter contre la transmission du COVID

 

D’autres indicateurs ont été trouvés, choisis pour évaluer les risques de contamination par le COVID.

Notamment le CO2.

Le CO2 est naturellement produit par la respiration. Dans un environnement clos accueillant du public, le taux de CO2 va donc augmenter naturellement. Notamment si la ventilation de la salle est faible.

 

Le postulat apparu depuis le COVID, mais qui n’existait pas avant pour les autres infections respiratoires, est que la concentration de CO2 serait reliée au risque d’infection. Partant de ce principe, il est affirmé que la mesure du taux de CO2 dans l’air ambiant est un bon indicateur de la qualité de l’air et donc du risque de contamination.

 

Ainsi un capteur CO2 judicieusement placé indiquerait le niveau de risque de transmission d’agents pathogènes par la respiration. Il serait donc important pour la santé de surveiller le taux de CO2 à l’intérieur d’une pièce.

Il est évident qu’il n’y a aucune base scientifique rationnelle.

Si vous placez, par exemple, 30 élèves en pleine forme dans une classe, l’évolution du taux de CO2 sera évidemment la même que si la classe contient 30 malades du COVID.

 

L’achat de détecteur de CO2 semble donc une dépense inutile pour diminuer les risques de contaminations virales.

 

 

Les fabricants de purificateurs

 

De nombreux fabricants se sont lancés dans la vente de purificateurs contre la « pandémie » de COVID. Il est difficile de leur en vouloir. Les industriels cherchent à gagner de l’argent en répondant à un besoin.

Il y a même eu des purificateurs individuels à se mettre autour du cou.

Comment imaginer qu’un dispositif de ce type protège de germes, des virus potentiellement présents dans l’air ?

 

Certains fabricants ont été contactés par mail pour obtenir des informations scientifiques, en d’autres termes, les résultats de diminution de la charge virale de l’air obtenue par leurs appareils ou la réduction du nombre de contaminations dans les environnements traités.

Les réponses ont toujours été les mêmes : « nous n’avons pas de résultats en vie réelle, uniquement des simulations de laboratoire »

Effectivement, ils avaient réalisé des mesures sur des pièces de petites tailles, totalement fermées donc dépourvues de flux d’air et avec des charges de virus très importantes pour suivre facilement l’évolution. Il ne s’agissait pas souvent de virus humains mais plutôt de bactériophages pour des raisons probablement techniques et de coûts.

 

En résumé, des conditions très éloignées de la vie réelle.

 

Pourtant, malgré l’absence de mesures en vie réelle, les fabricants ont réussi à vendre leurs purificateurs pour équiper des zones comme des aéroports.

A ce jour, les aéroports qui ne sont pas équipés ne semblent pas infecter plus leurs voyageurs…

 

En résumé, les fabricants contactés ne sont pas en mesure de montrer le gain apporté par leur appareil sur la charge virale de l’air.

Malgré les coûts d’achat très élevés et l’absence de preuves d’utilité sur les infections, les ventes sont nombreuses…

 

 

Mesures en vie réelle

 

L’étude en question [1] est, selon les auteurs, la première étude à ce jour à évaluer l’impact des filtres HEPA sur l’incidence réelle du COVID. Cela confirme les informations précédentes sur l’absence de données.

Il s’agit en effet d’évaluer l’efficacité épidémiologique des filtres HEPA dans un contexte réel, en mesurant le nombre de cas (la prévalence) dans les écoles maternelles avec et sans filtres à air.

L’hypothèse était la suivante : si les filtres HEPA sont efficaces, le nombre de cas sera plus faible dans les écoles équipées des purificateurs que dans les écoles non-équipées.

 

Les appareils de filtration utilisés comprenaient

  • un préfiltre grossier
  • un filtre HEPA H13
  • un filtre à charbon actif
  • un plasma
  • un filtre photocatalyseur de dioxyde de titane
  • une lumière ultraviolette-C

 

Le fabricant indique fièrement une élimination de 99,9% de tous les virus, bactéries, aérosols, pollens, allergènes, poussières et spores de moisissures.

 

L’étude porte sur 10 écoles, soit 663 enfants et 147 personnels dans le groupe avec filtration et 22 écoles, soit 1697 enfants et 374 adultes dans le groupe contrôle. L’ensemble des écoles était dans une zone qui avait des incidences COVID similaires.

 

Les résultats montrent une prévalence (nombre de cas rapportés pour 100 individus) qui est plus importante dans le groupe utilisant les purificateurs. Aussi bien au niveau des enfants qu’au niveau du personnel.

Sans toutefois que la différence soit considérée comme significative.

 

En résumé, les purificateurs ne montrent aucune efficacité pour la protection contre la contamination par le SARS-CoV-2.

 

Les chercheurs concluent qu’ils trouvent leur découverte assez surprenante, car, disent-ils, diverses études expérimentales ont démontré l’efficacité des filtres HEPA pour réduire les concentrations d’aérosols dans les pièces fermées.

Comme toujours, il y a un amalgame fait entre les aérosols et la présence de virus, la charge virale. Comme si les 2 devaient être reliés et corrélés.

 

L’étude n’est sûrement pas parfaite. Les paramètres d’utilisation sont très nombreux. Cependant il est difficile d’imaginer comment une meilleure maitrise des purificateurs pourraient montrer une efficacité significative sur les contaminations.

 

Pour certains, cette étude n’est pas fiable !

Car les purificateurs n’auraient pas été correctement réglés, correctement utilisés !

 

Vous vous rappelez pour les masques ?

Les études ne montraient pas d’efficacité car les gens les portaient mal…

 

 

 

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37518080/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33793301/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33793301/

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32047895/

 

Devenue le cheval de bataille des médias comme des gouvernements et des tutelles, et un enjeu manifestement judiciaire et politique, bien plus que sanitaire, médical ou scientifique, cette affaire est devenue semble t‘il un nœud de crispation sans possibilité de contradiction ou de réconciliation.

Rappelons ni le Dr Fouché, ni les Dr Mignon,; Pr Parola, Pr Brouqui n’ont jamais présenté comme salutaire le traitement par l’Hydroxychloroquine dans la Covid-19, mais qu’il a rapporté les expériences nationales et internationales d’usage de cette molécule dans la prise en charge précoce du Covid-19 qui ont montré des résultats encourageants. Le Dr Fouché a aussi montré les manquements et les biais méthodologiques et statistiques des études utilisées par les tutelles pour justifier l’interdiction à la prescription de ville du produit, et souligné la balance des bénéfices et des risques comme vraisemblablement favorable à l’usage de cette molécule dans une prise en charge multimodale et pluridisciplinaire de soin dans le Covid-19 en phase précoce.

La question de l’Hydroxychloroquine dans le Covid-19 en France est devenue une pomme de discorde qui exaspère les rivalités et les antagonismes outrés.*

 

Elle est aussi devenue un enjeu politique et économique majeur. En effet, sa prescription, reconnue comme utile dans le Covid, aurait interdit aux vaccinations Covid de pouvoir postuler à une AMM conditionnelle.

 

Mais qu’en est il de la Science au soutien d’une position ou une autre ?

Invitée : Franco Fracassi – journaliste indépendant italien

Sujet : les laboratoires biolabs en Italie

Discutante : Hélène Banoun

Animateur : Louis Fouché

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Etat art masques automne 2023

Etat des lieux scientifique sur l’utilité et l’innocuité du port du masque facial pour la prévention du Sars-Cov2 en population générale.

Dr Carole Cassagne, PharmD, PhD; Dr Louis Fouché, MD,
Contributeurs au Conseil Scientifique Indépendant1. Aucun conflit d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, assurantielle, biomédicale ou vaccinale à déclarer.

 

Résumé:

La synthèse des données fournies met en avant plusieurs points clés concernant l’utilisation des masques en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, notamment dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Voici les principaux éléments issus des documents que vous avez partagés :

  1. Efficacité des Masques :
    • Plus de 150 études soulignent l’inefficacité des masques en population générale pour freiner la contagion virale du SARS-CoV-2.
    • Les masques chirurgicaux n’offrent pas une filtration adéquate des particules virales, notamment celles de taille submicronique.
    • Les masques de protection respiratoire (FFP) sont destinés principalement aux professionnels exposés à des particules potentiellement nocives.
  2. Effets Potentiellement Néfastes :
    • Le port prolongé du masque peut entraîner des conséquences physiques et psychologiques, telles que le syndrome d’épuisement induit par le masque.
    • Des études mettent en lumière une augmentation significative de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) inhérente au port du masque, pouvant avoir des implications pour la santé.
    • Des masques contenant des substances potentiellement toxiques, comme le graphène, ont été retirés du marché en raison de préoccupations pour la santé.
  3. Études et Méta-Analyses :
    • Des méta-analyses, dont celle de Cochrane, concluent à l’absence de preuve démontrant l’efficacité du port du masque chirurgical ou N95 dans la prévention de la contagion à SARS-CoV-2.
    • Des études, comme celle au Danemark (étude Danmask), indiquent une absence de réduction significative du taux d’infection chez les personnes portant des masques chirurgicaux.
  4. Risques de Contamination :
    • Les masques peuvent être porteurs de bactéries et de champignons, potentiellement contaminant les utilisateurs.
    • De multiples données montrent une augmentation de la capnie et une baisse de l’oxygène sanguin significatives et inacceptable chez les porteurs de masques.
    • Les pratiques non conformes, telles que le port prolongé du masque sans respecter les normes de sécurité, peuvent accroître le risque de contamination.
  5. Appel à la Prudence :
    • L’ensemble des données remet en question l’obligation généralisée du port du masque en population générale, en particulier chez les enfants.
    • Des inquiétudes sont soulevées quant au respect des principes éthiques, notamment en ce qui concerne l’application de mesures non éprouvées sur une population saine et non consentante.

En conclusion, la synthèse des données suggère une balance bénéfice-risque défavorable pour le port généralisé des masques en population générale, mettant en avant des préoccupations liées à l’inefficacité perçue et aux potentiels effets néfastes sur la santé. Il est recommandé d’examiner attentivement les preuves scientifiques et de maintenir un équilibre entre les mesures de prévention et les potentiels risques associés.

 

Article:

Les autorités sanitaires à travers le monde ont imposé une obligation du port du masque facial dans les lieux publics, les écoles, les rues, les magasins, et tous les services de soins pour espérer endiguer la contagion liée au SARS-Cov 2. Le masque est devenu bien plus qu’une mesure non pharmaceutique parmi d’autres proposée pour freiner la transmission virale. Il est devenu, sans doute, le symbole de l’épidémie, l’objectivation de la présence d’un virus invisible. Mais a-t ’il le moindre effet sur la transmission virale et est-il vraiment sans danger ?

Nous ne traiterons pas dans cet article des cas particuliers des patients porteurs de maladies sévères ou profondément immunodéprimés. Leur singularité échappe aux résultats formulés en population générale par les études scientifiques. Le masque pour ces patients en tant que thérapeutique préventive d’une infection respiratoire doit être discuté individuellement au cours d’une consultation médicale. Une information claire, loyale et appropriée permettra une balance individualisée des bénéfices et des risques.

Les contributeurs au CSI ont rédigé et publié de manière collégiale, et sans conflit d’intérêt, plusieurs articles de synthèse sur le sujet à retrouver sur les liens en note.1 Les études scientifiques ont permis d’apporter certaines réponses aux questions d’efficacité, d’innocuité, et de rapport bénéfice-risque, liées à cette mesure non pharmaceutique. Leurs conclusions sont sans appel. Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace pour freiner la contagion virale, et qu’il peut être même néfaste.2

Il existe différents types de masques :

  • Masques chirurgicaux: dispositifs médicaux répondant à la norme NF EN 14683, qui assure l’efficacité de filtration bactérienne. Le test de filtration bactérienne consiste à exposer le masque à un aérosol de Staphylococcus aureus de 3 µm de diamètre et à dénombrer le nombre de ces bactéries qui ont réussi à passer au travers.3 A notre connaissance, cette norme ne teste pas l’efficacité de filtration pour des virus. La fuite au visage est importante.4 Selon L’INRS, “ils n’empêchent pas l’inhalation des particules” et ne filtrent pas les aérosols de taille submicronique.

  • Les masques alternatifs, généralement en textile, dont l’ANSM recommande une qualité de filtration au moins supérieure à 70 % pour les particules de 3 µm.

 

  • Rappelons que les virus Sars-cov-2 présentent un diamètre de 60 à 140 nm, soit environ 10 à 100 fois plus petit que la qualité de filtration recommandée. Selon l’avis de l’ANSM ces masques doivent avoir une étanchéité parfaite sur les côtés (ce qui n’a bien évidemment jamais été le cas)1 et doivent être utilisés dans le plus strict respect des gestes barrières (signant l’aveu de leur inefficacité).

  • Les masques de protection respiratoire considérés comme des EPI (équipement de protection individuel) consistent dans les masques FFP (1 à 3 soumis à la norme NF EN149 (ou N95 des autres pays). Ces masques sont habituellement réservés aux professionnels exposés à des poussières ou des particules (BTP, métallurgistes, menuisiers). Ils arrêtent théoriquement de 78% à 97% des particules. Cette efficacité est mesurée avec un aérosol de 0.6 micron de diamètre moyen (particules de 0.01 à 1 micron). Depuis 2009, la norme implique également un contrôle du pourcentage de fuite allant de 22% (FFP1) à 2% (FFP3). Selon l’INRS, les mécanismes de filtration étant identiques pour les aérosols d’origine biologique ou chimique, les résultats chimiques sont donc extrapolés aux aérosols biologiques2.

La littérature scientifique tâchant de justifier l’emploi des masques émet des conclusions souvent ténues ou contradictoires. Par exemple, dans un article3 concluant que le port du masque prévient l’émission de gouttelette et d’aérosol contenant du Sars-cov-2, la lecture attentive montrait que seuls 3 et 4 sur 10 des patients positifs au Sars-cov-2 ne portant pas de masque expiraient des gouttelettes et des aérosols positifs en PCR pour le virus (ce qui ne préjuge pas de leur infectiosité, car cela peut-être des particules non-infectieuses). Aucun virus n’a été détecté dans les gouttelettes ou les aérosols exhalés par les patients ne toussant ou n’éternuant pas. La vraie conclusion est donc que les patients asymptomatiques n’exhalent vraisemblablement aucun virus détectable par PCR. Et parmi les patients symptomatiques, seuls 30 à 40 % exhalent par toux ou éternuements des particules virales, dont il reste encore à prouver qu’elles puissent être infectieuses…

En revanche, la littérature montrant l’absence de bénéfice est abondante malgré les obstacles éditoriaux manifestes que rencontrent leurs auteurs. La plus grosse méta analyse sur le sujet a d’ailleurs été assortie à posteriori d’une mise en garde spécifique par l’éditeur en chef, pour ne pas faire conclure aux lecteurs que l’étude montrerait l’inefficacité des masques. Ce qu’elle montre très clairement ! Il existe donc une censure ou tout au moins une pression sur les conclusions des articles scientifiques allant à l’encontre de la doxa officielle. Malgré ce phénomène, les résultats scientifiques sont accablants. Ainsi la méta-analyse Cochrane, censée représenter le plus haut niveau de preuve, conduite par Jefferson et al.4, a montré de manière nette qu’il n’y avait aucune preuve permettant de conclure que le port du masque chirurgical, ou du masque N95, était différent du non port de masque dans la prévention de la contagion à Sars-Cov-2.

4 Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses, Jefferson et al, cochrane Library, 2023, January, https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/full

L’étude Danmask, conduite au Danemark par Bungaard et al.,1 a enrôlé environ 6000 adultes dans deux groupes, masqués et non masqués, et a constaté que le port des masques chirurgicaux n’a pas réduit significativement le taux d’infection par le SARS-CoV-2 à un mois. Le masque ne constituait donc pas une mesure susceptible de protéger son porteur. Une gigantesque étude de cohorte espagnole sur près de 600 000 enfants âgés de 3 à 11 ans en milieu scolaire a montré que ceux portant des masques n’avaient pas plus ou moins d’infection à Sars-Cov2 que ceux sans masque. Elle concluait que l’obligation des masques en milieu scolaire était sans effet sur la transmission ou l’incidence du Covid.2

Une autre méta analyse de 2017 regroupant 11 revues et 28 essais randomisés pour un total d’environ 26 000 patients, conclut que le masque chirurgical, FFP2 ou artisanal n’a pas d’effet significatif sur la transmission des infections respiratoires virales en population générale. L’utilisation des masques dans le contexte familial avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.3

Dans un contexte de très grande pression politique et économique sur les choix éditoriaux des revues scientifiques, certaines méta analyses de revue de la littérature ont même conclu à l’envers de leurs résultats. Ainsi l’étude de Saunders tend à montrer que l’hygiène des mains a eu un effet protecteur important sur la transmission virale mais que l’utilisation du masque n’a pas eu d’effet protecteur significatif, mais conclut derechef qu’il faut poursuivre les mesures pour une future pandémie, mêlant dans le même sac deux résultats divergents.4

Reste le contexte particulier du soin où des preuves plus solides de l’impact du port du masque chirurgical sur la contagion des maladies respiratoires virales sont nécessaires. La nuance à cet endroit doit être gardée. Le masque, chez les porteurs symptomatiques d’une infection respiratoire (toux ou éternuements), en vue de diminuer la transmission, pourrait être une indication résiduelle.

Si aucun bénéfice n’est clairement établi sur le port du masque en population générale, de nombreuses études pointent du doigt les dommages potentiels liés au port du masque. Nous exclurons les risques psychologiques, sociaux, économiques, sociétaux et éducationnels. C’est une évidence déjà maintes fois démontrée que le port du masque dans les lieux d’enseignement a été à l’origine au cours de ces trois dernières années de dommages considérables. La synthèse du collectif de Santé pédiatrique et des Mamans louves regroupe de nombreux arguments et constats qui doivent être connus des citoyens et des décideurs.5

D’un point de vue strictement physiologique, la fonction respiratoire peut être trivialement résumée à deux objectifs: échanger les gaz respiratoires, O2 et CO2, entre dehors et dedans. Le CO2 doit être évacué de l’organisme, où il est produit par le métabolisme cellulaire, pour permettre le maintien d’un Ph adéquat. S’il s’accumule, le corps s’acidifie et une cascade d’effets péjoratifs se produit. L’O2, lui, doit être amené jusqu’au sang pour permettre le métabolisme cellulaire en aérobiose. Son manque répété et prolongé est à l’origine d’une souffrance hypoxique des tissus.

Sans surprise, le masque facial impacte la fonction ventilatoire et le transport des gaz respiratoires. Dans l’étude de Law et al.,6 les mesures de CO2 dans l’air expiré montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO2 de 7,4 %. Dans l’ étude de Walach7, le port des masques chirurgicaux ou FFP2 augmente le CO2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez des enfants en bonne santé, induisant un danger pour leur santé. L’expérimentation montre que le CO2 inspiré augmente en moyenne de 13 000 ppm, que les enfants portent un masque chirurgical ou un masque FFP2. Ce chiffre est bien supérieur au niveau de 2 000 ppm considéré comme la limite d’acceptabilité et à celui de 1 000 ppm qui est normal pour l’air dans une pièce close. Martellucci et al.,8 ont mesuré le CO2 inhalé chez 146 volontaires sains, portant des masques chirurgicaux ou FFP2. Qui était significatives très supérieures aux normes édictées par le droit du travail et les mesures de protection des travailleurs chez les adultes, les enfants et les personnes âgées,.

Kisielinski et al.9, dans une revue de la littérature scientifique sur les effets secondaires du port du masque, montrent que son port prolongé entraîne des conséquences significatives comme le syndrome d’épuisement induit par le masque associant détérioration psychologique et physique (chutes, fatigue, maux de tête, hypertension artérielle, troubles respiratoires et échauffement, troubles cognitifs, etc…). Driver et al. ont ainsi montré dans un essai randomisé chez des volontaires en parfaite santé que le port du masque impactait péjorativement les performances à un test d’effort.10

Une revue de littérature11 sur les effets de déplétion à répétition en oxygène ou d’épisodes de surcharge en CO2 répétés, met en évidence la toxicité sévère sur les femmes enceintes et sur le devenir néonatal (et notamment le risque de malformations), les dommages neuronaux irréversibles et les troubles des fonctions cognitives (anxiété, troubles de la mémoire et des apprentissages, diminution des performances cognitives), ainsi que les atteintes des cellules reproductrices potentielles.

La toxicité des masques ne se cantonne pas aux seules conséquences immédiates des variations de conditions physiologiques, mais doit aussi être reliée à l’inhalation de particules toxiques ou infectieuses.

Les masques chirurgicaux ou les masques respiratoires type FFP2 ou N95 sont composés de molécules potentiellement toxiques (polypropylène, polyéthylène, etc ). De plus, d’autres produits toxiques peuvent également être utilisés lors du processus de fabrication comme le DMF et le dimethylacetamide connus pour être cancérigène, toxique pour le foie et perturbateur endocrinien.

En avril 2021, les autorités canadiennes ont retiré du marché des masques FFP2 contenant du graphène commercialisés par la société Shandong Shengquan, Ces masques aussi acquis en 2020 par les autorités françaises ont été distribués entre autres aux professionnels de santé. Le graphène était allégué comme biocide. La DGCCRF (Direction de la répression des fraudes) en France a ensuite retiré différents types de masques du marché suite à la présence de graphène (tissu, FFP2 en France, chirurgicaux). L’ANSES recommande l’utilisation de masques sans graphène étant donné qu’il n’a pas pu être prouvé l’innocuité des masques avec graphène qui donne des atteintes pulmonaires chez les animaux.12 Après une seule instillation intratrachéale chez la souris, il persistait du graphène dans le sang, le foie et la rate pendant plus de 28 jours.

L’étude de Ryu et al.13 a démontré que les masques KF94, équivalents corréens des FFP2, libéraient des concentrations suffisamment élevées de COVT (Composés volatils organiques totaux) pour être préoccupantes selon l’Agence fédérale allemande de l’environnement. Les masques dégagent des composés tels que le 1-methoxy-2-propanol, N,N-dimethylacetamide, n-hexane, and 2-butanone, connus pour être des toxiques humains. A partir de leurs résultats, il serait nécessaire d’ouvrir l’emballage du masque et de laisser le masque à l’air libre pendant au moins 30 minutes avant usage pour réduire la concentration de COV à des niveaux compatibles avec la santé humaine.

Une étude interpellante14, réalisée par le médecin allemand Fögen, conclut que le port du masque obligatoire augmenterait le taux de décès par Covid de 50%. Cette étude émet l’hypothèse que la ré-inhalation permanente des agents infectieux chez les malades à cause du masque, dénommé à cette occasion “Foegen effect”, engendre une maladie plus grave avec un passage facilité du virus dans la circulation systémique.

Un autre risque est le développement des microbes dans le masque justifiant normalement la mise au rebut des masques usagés dans des systèmes de traitement des déchets spécifiques incluant l’incinération (DASRI). Les masques sont souvent portés plus de 4 heures d’affilés, rangés négligemment dans une poche de pantalon, remis plus tard. Ces pratiques ne respectent aucun des standards du soin: ne pas remettre son masque, l’enlever en le touchant le moins possible et le jeter dans une poubelle DASRI toutes les 4h. Ces règles ne peuvent en aucun cas être respectées en population générale. Le risque de s’auto-contaminer ou de contaminer son entourage par un masque impropre existe donc. Delanghe et al. a mis en évidence pas moins de 1.46×10^5 colonies bactériennes par masque en coton et 1.32×10^4 colonies de bactéries pour les masques chirurgicaux quand ils ne sont portés que 4h 24. Et ce sur les deux faces du masques Les bactéries étaient des E. coli, Pseudomonas, Klebsiella, Enterobacter Streptocoques, Staphylocoques, les deux dernières espèces étant parmi les pathogènes les plus fréquents 15,16. Pas moins de 43% de ces germes présentaient des résistances à des antibiotiques usuels.

De plus, 48% des masques seraient contaminés par des champignons microscopiques viables tels que Aspergillus, Mucorales, Cladosporium connus pour causer des infections et / ou des phénomènes allergiques parfois dramatiques.17

Conclusion: Balance bénéfice – risque défavorable.

La production scientifique sur la question des masques est arrivée à un retournement accusatoire complet, sommant les contradicteurs de devoir prouver l’inefficacité et la toxicité des mesures. En médecine, il revient à la thérapeutique de démontrer son efficacité par des expérimentations strictement encadrées. On n’applique sûrement pas en population générale une mesure hasardeuse à l’efficacité non éprouvée. Cela reviendrait à tester à grande échelle une modalité thérapeutique expérimentale sur une population saine, non consentante et sous contrainte. Aucun contexte d’urgence ne justifie cela. C’est manifestement contraire au code de Nuremberg sur la protection des personnes dans la recherche biomédicale.

La balance des bénéfices et des risques du port du masque en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, en particulier en milieu scolaire, en particulier chez l’enfant est négative au regard des données de la science actuellement disponible. Le bénéfice, s’il existe, est au mieux douteux. Les risques sanitaires, psychologiques, sociaux sont, eux, en revanche avérés. Il faut avec force refuser l’obligation au masquage généralisé. Le masque est la négation du visage. Et le visage de l’autre est le fondement impératif de notre humanité dans la philosophie de Emmanuel Levinas. Ne l’oublions pas.

1 Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers. Randomized Controlled Trial. Bundgaard et al. Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335-343.

https://www.acpjournals.org/doi/epdf/10.7326/M20-6817

2 Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Coma et al. Arch Dis Child. 2023 Feb;108(2):131-136.

doi: 10.1136/archdischild-2022-324172

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

3 Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

4 Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

6 Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

7 Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

8 Inhaled CO2 Concentration While Wearing Face Masks: A Pilot Study Using

Capnography. Martellucci et al. Environ Health Insights. 2022 Sep 15;16:11786302221123573.

doi: 10.1177/11786302221123573.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36133777/

9 Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344

https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

10 Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

11 Possible toxicity of chronic carbon dioxide exposure associated with face mask use, particularly in pregnant

women, children and adolescents – A scoping review. Kisielinski et al. Heliyon. 2023 Apr;9(4):e14117. doi: 10.1016/j.heliyon.2023.e14117. Epub 2023 Mar 3.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9981272/pdf/main.pdf

12 AVIS de l’ANSES relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’usage de masques contenant du graphène. Saisine n° «2021-SA-0089 »

13 Measuring the quantity of harmful volatile organic compounds inhaled through masks. Ryu H, Kim YH. Ecotoxicol Environ Saf. 2023 May;256:114915.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10112860/

14 The Foegen effect, A mechanism by which facemasks contribute to the COVID-19 case fatality rate, Fögen Z et al., Medicine (Baltimore). 2022 Feb 18; 101(7): e28924.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9282120/

15 Cotton and Surgical Face Masks in Community Settings: Bacterial Contamination and Face Mask Hygiene. Delanghe et al. Front. Med., 03 September 2021 Sec. Infectious Diseases: Pathogenesis and Therapy, Volume 8 – 2021 https://doi.org/10.3389/fmed.2021.732047

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2021.732047/full

16 Evaluation of the bacterial contamination of face masks worn by personnel in a center of COVID 19 hospitalized patients: A cross-sectional study. Yousefimashouf et al. New Microbes New Infect. 2023 Mar; 52: 101090.

Published online 2023 Jan 28. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101090

17 Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic. Park et al. Nature, Scientific Reports volume 12, Article number: 11361 (2022)

https://www.nature.com/articles/s41598-022-15409-x

Fungal contamination of medical masks among forensic healthcare workers in the COVID19 era. Merad et al. New Microbes New Infect. 2023 Jun;53:101134. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101134.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10132829/

Le 22 novembre 2023, le très respectable British Médical Journal a publié une étude intitulée “Efficacité du vaccin Covid-19 contre la maladie post-Covid-19 chez 589 722 individus en Suède : étude de cohorte basée sur la population”. Il s’agit donc d’une nouvelle étude faisant la promotion de la vaccination anti-Covid-19. La vaccination est sûre et efficace, protège du Covid et maintenant du Covid long. Il faudra attendre 2024 pour finir de démontrer, toujours à l’aide de modèles mathématiques, que ces vaccins protègent aussi des virus informatiques, préviennent les accidents de voiture, guérissent l’impuissance, et font revenir l’être aimé. Toujours est-il que cette “étude” est un bon cas d’école pour comprendre le n’importe-quoi publié dans les revues dites “revues par les pairs”. C’est bientôt Noël et je constate que mes pulls en laine ont, eux aussi, des paires de manches.

0:00 Introduction et présentation de l’étude sur l’efficacité du vaccin Covid-19
1:18 Analyse de l’influence des lobbies sur les décisions politiques et la transparence des institutions
2:48 Point sur la situation actuelle de la pandémie de Covid-19 en Europe
4:19 Analyse critique de l’étude sur l’efficacité des vaccins : problèmes statistiques et concept de Covid long
6:06 Discussion sur la protection vaccinale, impact réel et biais de l’étude
8:15 Efficacité du vaccin et impact du passe sanitaire en Suède
9:45 Analyse des conflits d’intérêts des auteurs de l’étude et définition de non-vacciné
11:16 Analyse des variants du Covid-19 chez les personnes vaccinées et non vaccinées
13:50 Réflexions sur l’étude des vaccins, la codification hospitalière et hypothèse de Jean-Luc Bozek
14:10 Discussion sur la manipulation des données vaccinales et conclusion

L’étude discutée porte sur l’efficacité du vaccin Covid-19 sur le covid long. Voici une synthèse des points clés :

Étude sur l’efficacité du vaccin Covid-19 :

La British Medical Journal a publié une étude en novembre 2023 sur l’efficacité du vaccin Covid-19 en Suède.
L’étude promeut la vaccination anti-Covid, affirmant sa sécurité et son efficacité.
Elle évoque également une protection potentielle contre le Covid long, mais souligne la nécessité d’attendre jusqu’en 2024 pour des preuves définitives.

Analyse critique de l’étude sur l’efficacité des vaccins :

L’analyse soulève des problèmes statistiques dans l’étude sur le Covid long.
Des critiques concernent le mélange de concepts tels que les enregistrements Covid et les tests positifs, affectant la compréhension des cas de Covid long.
Des biais potentiels, tels que l’exclusion des vaccinés dans les 28 jours suivant leur Covid, sont soulignés, affectant la validité des conclusions.

Points sur la situation de la pandémie de Covid-19 en Europe :
L’article remet en question les statistiques de pandémie basées sur des enregistrements hospitaliers.
Des doutes sont exprimés sur la définition des cas de Covid-19 et l’utilisation de tests PCR.
L’analyse critique souligne l’importance d’une définition stricte des cas et d’un protocole de collecte de données pour des conclusions scientifiques valables.

Manipulation des données vaccinales :

Une réflexion critique sur la codification hospitalière est présentée, suggérant que les symptômes post-vaccination pourraient être masqués en les attribuant au Covid long.
Des préoccupations sont soulevées quant à la manipulation potentielle des données pour occulter les effets indésirables des vaccins.
La synthèse met en lumière les questions soulevées quant à la validité des conclusions de l’étude sur l’efficacité des vaccins et souligne les inquiétudes liées à la transparence, à la définition des cas et à la manipulation des données.

Teaser:

Entretien:

Émission réalisée en traduction simultanée

Invitée : Maria Gutschi – Research Pharmacist, Drug Assessor, Hospital Pharmacy Manager, Antimicrobial Stewardship – BScPhm (University of Toronto); Doctor of Pharmacy (Wayne State University)

Sujet : Residual DNA fragments detected in monovalent and bivalent Pfizer/BioNTech and Moderna modRNA COVID-19 vaccines

Discutante : Hélène Banoun

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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