https://www.researchgate.net/publication/384664920_Analyse_du_rapport_ANSM_sur_le_Beyfortus_paru_le_30_septembre_2024

 

 

Le Beyfortus est un anticorps monoclonal destiné à protéger les nourrissons contre la bronchiolite à virus VRS.

Ce rapport concerne la première campagne d’immunisation au Beyfortus qui s’est déroulée entre septembre 2023 et avril 2024. Il analyse les données françaises et internationales.

Ce rapport ANSM vient confirmer mon analyse de cette campagne publiée en revue internationale à comité de lecture le 18 septembre 2024 [1] : il existe bien de rares cas où le Beyfortus va faciliter/aggraver l’infection à VRS contre laquelle il est censé lutter et ceci était prévisible et considéré comme un risque théorique par l’EMA.

 

 

sumé du rapport par l’ANSM : RAPPORT DENQUETE DE PHARMACOVIGILANCE

RAPPORT DEXPERTISE N°1 BEYFORTUS®  (Nirsevimab)

11/09/2023 au 30/04/2024, publié le 30 septembre 2024 [1]

 

 

153 cas graves notifiés en France ont été analysés (le nombre total de déclarations n’est pas fourni, ni le critère de sélection des cas).

La majorité des cas déclarés (75%) concerne des bronchiolites suite à l’injection.

Il n’y a pas de facteur de risque identifié dans ces cas de bronchiolite post-injection  : ils concernent donc des bébés sans risque particulier de bronchiolite grave qui ont pourtant développé une maladie sévère après l’injection du produit, ce qui est inquiétant!

Il faut remarquer que la presse aux ordres du biopouvoir a traduit cette conclusion par cette contre-vérité  : ««Aucun facteur de risque particulier» identifié pour le Beyfortus  », comme dans Libération.

[2]

 

On note aussi dans la conclusion du rapport :

« un nourrisson de 7 mois et 10 jours est décédé d’une mort subite du nourrisson alors qu’il présentait une infection à VRS en cours sans critère de sévérité. Trois cas de mort subite sont rapportés sans signal identifié à ce jour. Il n’y a pas eu d’autre décès sur la période de suivi. Trois signaux ont été mis en évidence : un risque de trouble respiratoire hors contexte infectieux, de type dyspnée, désaturation, pause respiratoire de chronologie évocatrice, un risque d’effets systémiques de type syndrome grippal, baisse de prise alimentaire, hypotonie, pouvant être interprétés comme de l’immunogénicité post injection et un risque d’AVC suite à la notification d’un cas isolé. Des événements indésirables sont à surveiller : les morts subites du nourrisson, les réactions immunoallergiques, l’éventuelle émergence de cas de résistances et les pétéchies (dans le cadre d’un risque théorique de thrombopénie).

Le RCP (résumé des caractéristiques du produit)  sera (peut-être) modifié pour y ajouter le risque d’hypotonie. »

L’ANSM rappelle que la bronchiolite présente en général une évolution favorable et reste une maladie le plus souvent bénigne malgré des symptômes souvent impressionnants. Deux à trois % des environ 480 000 enfants de moins de 2 ans touchés en France sont hospitalisés et la bronchiolite est responsable de moins de 1% des décès de cette classe d’âge.

L’ANSM rappelle le mode d’action du produit ainsi que les résultats des essais cliniques et campagnes d’immunisation que j’analyse et critique dans mon article (voir résumé grand public en annexe).

L’ANSM rappelle qu’il n’existe pas de recul sur son utilisation, d’où l’enquête de pharmacovigilance effectuée.

 

 

sumé des effets indésirables analysés

 

L’âge moyen des bébés injectés (et dont les cas sont notifiés) est de 3 jours de vie.

Les décès

Il y a 3 cas de mort subite du nourrisson  (l’imputabilité ne peut être exclue):

  • l’un à J3 de l’injection chez un nouveau-né (l’autopsie ne donne pas de cause définie)  ;
  • le 2è cas concerne un prématuré injecté à 2 jours de vie et décédé à 10 jours de vie (sans cause manifeste à l’autopsie)
  • le 3è cas concerne un bébé plus âgé qui avait reçu les vaccinations obligatoires à 2,3 et 4 mois et le Beyfortus accompagné du vaccin méningocoque à 5 mois  ; il a présenté une bronchiolite 79 jours après l’injection et est décédé 3 jours plus tard, l’autopsie retrouvant une infection à VRS.

Il n’est pas impossible que la mort subite soit causée par toutes ces injections de vaccins. Il y a, en France, 250 à 350 morts subites du nourrisson chaque année selon Santé Publique France qui réfute la thèse évoquée d’une relation avec les vaccins, bien que ce phénomène soit apparu dans les années 1970 suite à l’introduction du premier vaccin tétravalent (diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche).

[3]

 

Les cas graves

Les cas graves concernent des affections respiratoires (détresse respiratoire) qui peuvent se produire immédiatement (dans la minute) ou avec un délai de quelques jours.

 

Facilitation/aggravation de l’infection à VRS par le Beyfortus

Ces cas sont répertoriés en tant que dus à une «  inefficacité du produit » et concernent 148 cas (sur 198, donc la majorité des cas) dont 123 cas graves.

Seize cas sont non résolus à la notification et il est possible qu’une issue fatale viennent augmenter le nombre de décès.

Le délai de survenue varie de 0 jour (jour de l’injection) à 172 jours après l’injection, avec une majorité de cas à environ 4 semaines de l’injection. Une très large majorité des cas concerne des enfants ayant reçu l’injection dans les premiers jours de vie.

L’ANSM suppose une sous-déclaration ; en effet la plupart des notifications proviennent de l’hôpital, donc de cas graves.

Les cas bénins de bronchiolites ne sont pas notifiés.

 

L’ANSM précise que les EI post-injection [c’est-à-dire dans un délai court] sont probablement sous-estimés (en effet souvent le délai n’est pas précisé dans le rapport de cas). Lorsqu’un bébé a été injecté au Beyfortus, on peut imaginer que les médecins de la maternité auront du mal psychologiquement à reconnaître l’échec du traitement ou les effets indésirables provoqués, ceci expliquant en partie la sous-notification.

Cette sous-notification est officiellement reconnue et est estimée selon les études entre 90% à 99%, voire plus, des effets qui ne sont pas déclarés.

[4]

 

Pour l’EMA, une inefficacité / échec thérapeutique est une infection à VRS survenant à partir de 8 jours après l’injection et sur une durée totale de 5 mois à compter de l’injection. Comme pour les vaccins Covid, les cas survenus dans les 7 jours après l’injection passent en pertes et profits !

 

Les autres cas graves concernent des diarrhées, des éruptions cutanées immédiates ou retardées (qui sont un risque attendu), un AVC au 3ème jours de vie (sans facteur de risque et le lendemain de l’injection), des hypotonies grave, etc…

Concernant l’AVC, il serait intéressant de savoir si la mère avait reçu le vaccin ARNm Covid, qui est capable de passer la barrière placentaire et de faire fabriquer au fœtus de la protéine Spike toxique ayant pu entraîner cet AVC.

 

Le mécanisme proposé par l’ANSM pour expliquer les infections à VRS et les effets systémiques (qu’elle nomme « immunogénicité ») révèle que l’ANSM ne prend pas en compte le risque d’ADE pourtant noté par l’EMA.

ADE signifie Antibody Dependent Enhancement ou facilitation/aggravation de l’infection par l’anticorps. Il peut s’agir d’une ADE spécifique dans le cas des bronchiolites à VRS suite à l’injection et aussi d’ADE par perturbation non spécifique du système immunitaire qui entraînera d’autres infections. J’ai montré la plausibilité biologique de ces explications dans mon article (que l’ANSM ne cite pas.)

 

Données internationales

 

L’ANSM cité brièvement les cas notifiés à l’étranger (principalement USA et Espagne) qui concernent en particulier 110 cas graves dont 10 décès, 14 mises en jeu du pronostic vital, 49 hospitalisations prolongées, 37 situations graves. Parmi les décès on note  : 2 co-administrations de vaccins, 1 décès par infection VRS, 5 par effets cardio-respiratoires,  1 infection, 1 acidose métabolique, 1 mort subite, 1 non précisé.

 

On note un cas en France et un à l’étranger d’aggravation d’une infection à VRS déjà présente avant l’injection du Beyfortus soit par erreur ou suite à une injection à visée curative; je rappelle dans mon article que les anticorps monoclonaux sont connus pour aggraver les injections déjà existantes.

 

En conclusion je reprends celle du résumé grand public de mon article scientifique :

Pourquoi injecter tous les nouveau-nés  ?

Ces campagnes massives d’immunisation sous autorisation accélérée ne sont pas justifiées ni scientifiquement ni économiquement. Le Beyfortus réduit les infections à VRS mais pas la charge globale sur l’hôpital.

Sûr et efficace pour qui  ? Les bébés  ? l’hôpital  ? la santé financière de l’industrie  ?

 

 

 

  

Résumé «  grand public  » par l’auteur de l’article peer-review :

Analysis of Beyfortus® (Nirsevimab) Immunization Campaign: Effectiveness, Biases, and ADE Risks in RSV Prevention [5]

 

Helene Banoun https://orcid.org/0000-0001-8391-7989

Pharmacien biologiste, ex-chargée de recherches INSERM

 

Traduction française disponible [6]

 

Le Beyfortus est un anticorps monoclonal fabriqué par Astra-Zeneca et commercialisé par Sanofi dans tous les pays à haut revenu  : c’est un produit cher (le prix est compris entre 282€ en Espagne et 1 350 € en Allemagne – renégocié à 454€ actuellement  ; en France 402€ la dose).

 

Il est destiné à la prévention de la bronchiolite à VRS du nouveau-né et surtout à éviter la surcharge hospitalière due à cette maladie. Il s’agit donc de soigner l’hôpital et pas principalement les bébés  ! La bronchiolite est une maladie bénigne généralement (3% d’hospitalisation selon la HAS)  ; le traitement classique efficace a été abandonné  : kinésithérapie et aérosol.

 

Beyfortus remplace Synagis, qui nécessitait 1 injection par mois chez les bébés fragiles. Il a été modifié pour augmenter sa durée de vie. Les essais cliniques datent de 2018 (pour la phase 1 et phase 2 en 2022 seulement, donc pas de visibilité à long terme).

 

Les essais cliniques font apparaitre de rares cas d’hospitalisations plus graves chez les enfants traités que chez les placebo. De nombreux participants sont exclus. Il y a légèrement plus de décès dans les essais chez les traités que chez les placebo. Lorsque des détails sont disponibles à propos de ces décès on note qu’ils sont majoritairement dus à des pneumonies ou des bronchiolites graves. Dans un des essais, l’EMA (Agence Européenne du Médicament) mentionne des chiffres différents au cours de son rapport (entre 2 à 5 décès dans le même essai concernant 987 enfants sans plus de précision).

 

La première campagne a concerné la France, l’Espagne, le Luxembourg et les USA en 2023-2024. En France, d’après Santé Publique France, l’activité hospitalière n’a pas été réduite pendant cette campagne et on note même un pic d’activité pour les nourrissons à partir du 15 septembre 2023 (début de cette campagne). Les données publiées de cette campagne dans les 4 pays montrent un pic d’infections respiratoires précoces juste après l’injection du Beyfortus.

 

En France on observe une augmentation significative du taux de décès entre 2 à 6 jours de vie pendant la campagne d’immunisation.

 

On sait depuis les années 1960 que les anticorps contre la protéine F du virus VRS sont capables de provoquer l’ADE  : facilitation/aggravation de l’infection par l’anticorps.

Le Beyfortus est dirigé contre la protéine F et a une très forte affinité pour celle-ci et pour un récepteur membranaire capable de faciliter l’entrée du virus dans les cellules cibles. Les études précliniques et cliniques de cet ADE possible montrent des lacunes mais suggèrent que la modification apportée au Beyfortus par rapport au produit précédent (utilisé depuis 20 ans) pourrait avoir un effet délétère lorsque le produit circule à faible concentration. Les études pharmacocinétiques partielles qui ont été effectuées montrent que, chez certains bébés, le produit n’atteint pas la concentration efficace dans les premiers jours suivant l’injection.

Les injections concernent des nouveau-nés dès les premiers jours de vie mais les essais cliniques n’ont pas été menés principalement sur cette population mais sur des bébés plus âgés et de jeunes enfants.

 

Pourquoi injecter tous les nouveau-nés  ?

Ces campagnes massives d’immunisation sous autorisation accélérée ne sont pas justifiées ni scientifiquement ni économiquement. Le Beyfortus réduit les infections à VRS mais pas la charge globale sur l’hôpital.

Sûr et efficace pour qui  ? Les bébés  ? l’hôpital  ? la santé financière de l’industrie  ?

 

 

 

[1] https://www.mdpi.com/1467-3045/46/9/617

[2] https://ansm.sante.fr/actualites/prevention-de-la-bronchiolite-du-nourrisson-les-premieres-donnees-de-pharmacovigilance-confirment-le-profil-de-securite-du-nirsevimab-beyfortus

[3] https://www.liberation.fr/societe/sante/bronchiolite-aucun-facteur-de-risque-particulier-identifie-pour-le-beyfortus-20241001_LON6XMJ4PFBUPDRGE4DLN2SVBY/

[4] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-de-la-mere-et-de-l-enfant/mort-inattendue-du-nourrisson/le-syndrome/

[5] https://www.aimsib.org/2022/08/22/sous-notification-des-effets-indesirables-des-vaccins-quelques-references-utiles/

[6] https://www.researchgate.net/publication/384288488_Analyse_de_la_campagne_d’immunisation_BeyfortusR_Nirsevimab_Efficacite_biais_et_risques_d’ADE_dans_la_prevention_du_VRS

et

https://www.aimsib.org/2024/09/29/analyse-de-la-campagne-dimmunisation-au-beyfortus-nirsevimab-efficacite-biais-et-risques-dade-dans-la-prevention-du-vrs/

 

 

Le 29 août 2024, MODERNA a publié dans « Nature communications » les données concernant l’efficacité de son vaccin ARNm-1273 contre le COVID. La publication contient de nombreux tableaux tant dans l’article que dans les suppléments disponibles. [1]

 

Dans le résumé de l’article, MODERNA met en avant une sécurité acceptable et une bonne efficacité de la dose de rappel, le « BOOSTER ». La réduction de l’incidence pendant la vague d’Omicron BA.1 annoncée est de 47% par rapport à la double injection d’une primo-vaccination.

 

Chacun conviendra que 47% est une efficacité très moyenne.

Pourtant c’est elle que MODERNA a choisi de mettre en avant. Et pour cause, la primo-vaccination était censée produire une efficacité de 94,1% quand MODERNA se gargarisait avec sa publication dans le célébrissime New England Journal of Medicine. [2]

 

Désormais, avec les informations disponibles dans le reste de cet énième article d’auto-satisfaction industrielle, on comprendra qu’en fait, il n’y avait pas grand-chose de mieux à mettre en avant.

 

 

La limite de 14 jours

 

Evidemment, et comme toujours, les calculs des fabricants partent du postulat que les « évènements » (infections, maladies…) qui se produisent dans les 14 jours suivant la vaccination ne sont pas liés à l’injection vaccinale.

Ainsi, les fabricants les comptabilisent comme des événements appartenant à la catégorie des « non-vaccinés ».

 

L’accès aux données permettrait de calculer l’efficacité vaccinale avec un seuil à 13 jours, ou 12 jours et pourquoi pas 1 jour.

Si les résultats étaient différents, ils seraient forcément en défaveur de l’efficacité des vaccins et montreraient des efficacités plus faibles.

 

Le choix de 14 jours permet donc de minimiser les mauvais résultats des vaccins.

 

 

 

Analyse de l’efficacité avant le rappel : table 1

 

La table 1, présentée dans l’article, montre notamment le nombre des malades gravement atteints avec ou sans vaccination, en fonction de différentes périodes de temps successives où les variants dominants du SARS-CoV-2 différaient. En faisant la somme de tous les sujets déclarés gravement malades du COVID entre le 1er septembre 2021 et le 7 avril 2023, on compte 36 cas chez les vaccinés et 20 chez les sujets ayant reçu un placebo. En tenant compte de la taille de la population dans chaque bras vaccinal et placebo, on déduit une efficacité vaccinale sur l’ensemble de la période présentée dans le tableau de -60%. Cela est un peu moins dramatique si l’on raisonne en « personnes mois », où l’efficacité grimpe à -31% !

Donc, indépendamment du mode de calcul, il y a plus de chance d’être gravement malade en ayant été vacciné qu’en ayant reçu un placebo.

 

 

Ainsi, dès les premières données, il est confirmé que le vaccin de MODERNA n’est pas efficace.

Au contraire.

Mais surtout cela confirme que tous les médecins, tous les soignants qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

Parmi les informations importantes de cette table1, l’essai de MODERNA nous confirme que le variant OMICRON présente une dangerosité bien plus faible que la souche initiale ou que le variant DELTA.

En effet, les essais de MODERNA rapportent que, dans le groupe des non vaccinés, il n’y a eu aucun cas grave de COVID entre avril 2022 et avril 2023. Et il y a seulement eu 5 cas graves depuis l’émergence du variant Omicron donc à une période où le variant DELTA était toujours présent.

 

 

 

Efficacité du rappel, le « BOOSTER »

 

La table 2 présente les résultats après l’injection du « BOOSTER ».

 

Pour les cas de COVID, l’efficacité vaccinale est de seulement 8% ou 14% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Pour les cas graves de COVID, l’efficacité vaccinale est de seulement 5% ou 9% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

MODERNA indique donc, à travers ce tableau 2, que le BOOSTER ne protège pas significativement.

A peine quelques %.

 

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

 

Efficacité du rappel par rapport à une infection par le SARS-CoV-2 avant le rappel : table 3

 

 

Dans la table 3 des essais de MODERNA, il y a la distinction entre 2 types de patients qui ont reçu le « BOOSTER » :

  • Ceux qui ont été infectés par le SARS-CoV2
  • Ceux qui n’ont pas été infectés par le SARS-CoV2

 

Dans le cas des patients non infectés, le booster montre une efficacité de seulement 7% à 13% ce qui est très faible et en cohérence avec la table 2.

 

Par contre, dans le cas des patients ayant subis une infection par le SARS-CoV2, la prise du BOOSTER montre une efficacité de -37% à -41% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Le « BOOSTER » montre un effet très défavorable sur les gens qui ont déjà été infectés par le virus. En plus de ne pas les protéger, le vaccin les rend plus sensibles.

 

Ces résultats montrent que les patients infectés n’auraient pas dû être vaccinés.

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

 

Le booster et l’infection (table 4)

 

MODERNA présente les données comparant les groupes qui ont reçu le « BOOSTER » à ceux qui n’ont pas reçu de « BOOSTER ».

 

Concernant les cas graves, l’efficacité vaccinale sur l’ensemble de la période est de -28% à 3% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ».

 

Les résultats montrent par conséquent que le « BOOSTER » n’est pas efficace.

Mais surtout cela montre que tous les médecins qui ont recommandé le « BOOSTER » à leurs patients auraient mieux fait de se taire plutôt que d’enfreindre le code de santé publique en se comportant comme des charlatans au sens de l’article R4127-39.

 

 

Table S15 : Incidence au cours du temps du COVID après la 2e injection de la primo-vaccination

 

Analysons maintenant la table S15 présentée dans les suppléments de l’article qui donne les résultats des 2 premières doses de vaccins « Primary Series ».

 

En analysant le nombre total de cas (la somme de toutes les périodes), il apparait d’abord que le COVID est finalement assez rare. En 1 an, entre le 1er juillet 2020 et le 1er juillet 2021, il n’y a eu que 10 cas pour les 10623 patients non vaccinés.

 

10 cas pour 10623 en 12 mois !

MODERNA prouve que le COVID n’avait rien de particulièrement contagieux.

 

Il apparait ensuite que l’incidence est plus élevée chez les vaccinés.

MODERNA a comptabilisé, pour l’ensemble de la période du tableau 15 (1er juillet 2020 au 31 mars 2023), 668 cas chez les vaccinés pour 387 chez les non vaccinés.

 

Le calcul de l’efficacité vaccinale donne un résultat compris entre -28% et +14% en fonction de la prise en compte des « personnes mois ». Pour certaines périodes spécifiques comme celle du pic épidémique de l’été 2021, l’efficacité vaccinale est de -47%.

 

Cette valeur reste très loin des publicités faites pour le vaccin de MODERNA au moment où la vaccination était quasiment obligatoire en France.

 

 

 

Table S16 : Incidence au cours du temps des différents type d’événements après la 2e injection de la primo-vaccination

 

 

Analysons maintenant la table S16 présentée dans les suppléments.

 

Elle permet de distinguer les cas mais aussi les COVID (donc des malades), les patients gravement malades et finalement les patients décédés du COVID.

 

Pour les cas présentant au moins 2 symptômes, les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -30% à 13% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

 

Concernant les personnes malades du COVID avec au moins 1 symptôme (la définition du CDC), les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -32% à 12% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

 

Concernant les personnes gravement malades du COVID, les résultats fournis par MODERNA montrent une efficacité vaccinale de -73% à -17% en fonction de la prise en compte des « personnes mois »

Les vaccinés sont plus gravement atteints que les non vaccinés.

 

En résumé, MODERNA fournit des chiffres qui montrent que les vaccinés sont dans le meilleur des cas très peu protégés et dans le pire des cas, plus souvent malades que les non vaccinés.

 

 

 

Table S17 : Les autres critères d’évaluation après le booster

 

Le tableau S17 montre les données pour d’autres critères d’efficacité, notamment la mortalité après l’injection du « BOOSTER ».

 

0 décès pour 16319 patients suivis.

 

MODERNA prouve ici que la mortalité du COVID est extrêmement faible puisqu’il n’y a aucun décès dans le groupe des individus qui n’ont pas reçu le « BOOSTER » (Part C).

 

Pour tous les autres critères présents dans ce tableau S17, autres que la mortalité, l’efficacité vaccinale est comprise entre -12% et +8%

 

Ces résultats montrent, une fois encore que le « BOOSTER » de MODERNA n’apporte aucune protection significative contre les critères importants comme sur les formes graves.

 

 

Conclusion

 

Quelques soient les chiffres que l’on prend, le résultat est toujours le même :

  • Au mieux le vaccin ne donne aucune efficacité
  • Au pire il aggrave la situation en rendant les gens plus malades.

 

Maintenant que ces résultats sont rendus publics, il serait intéressant de les soumettre à toutes les personnes politiques, mais aussi aux ordres professionnels et surtout aux soignants, en commençant par les médecins, pour vérifier s’ils sont toujours sur leur position de fin 2021 :

« il faut un booster. »

 

Quelque soit leur réponse, il restera que leurs propos n’avaient aucune base scientifique ou médicale.

Il restera surtout que les soignants qui ont recommandé ce « BOOSTER » sont des charlatans au sens de l’article R4127-39 du code de santé publique. Et qu’à ce titre ils devraient être poursuivis et sanctionnés par leurs ordres.

 

 

[1] https://www.nature.com/articles/s41467-024-50376-z

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33378609/

 

0,21% + 0 + 95% + 96,4% = 232

 

 

La variole du singe est arrivée dans les médias français, mais aussi européens en juin 2022.

Elle est revenue en juillet 2024 avec encore plus de force.

 

L’OMS déclare, le 14 août 2024, le Mpox comme une « alerte de santé publique de portée internationale »

 

Les chiffres officiels permettent de relativiser la situation. [1]

 

Les chiffres du 1er janvier 2022 au 31 juillet 2024

 

En 31 mois, sur l’ensemble de la planète, il y a eu 102997 cas recensés.

Sur cette même période, il y a eu 223 décès attribués à la variole du singe.

La létalité (CFR = Nombre de décès/nombre de cas) est donc de 0,21%.

 

Les publications sur le sujet calculent sur des périodes plus représentatives un CFR de 0,07%. [2]

Pour comparer, il convient de rappeler la létalité de la grippe : 0,17% [3]

 

Variole du singe : 0,21% au maximum

Grippe : 0,17%

 

 

Les chiffres entre le 1er janvier 2024 et le 31 juillet 2024

 

Depuis début 2024, il y a eu 8058 cas recensés sur la planète.

Sur cette même période, il y a eu 40 décès attribués à la variole du singe.

Dont seulement 6 décès comptabilisés hors de la zone africaine.

Les chiffres sont trop faibles pour calculer une IFR représentative de la réalité.

 

Et pourtant, l’OMS déclenche son plus haut niveau d’alerte sanitaire mondiale sur le Mpox et déclare une épidémie : pour 8058 cas et 40 décès sur la planète.

 

Existe-t-il une infection moins mortelle que le Mpox ?

 

Nombre de décès en France et en Europe sur les 4 derniers mois au 31 juillet 2024.

 

Selon l’OMS, il y a eu 501 cas et 0 décès en Europe.

Il y a donc eu 0 décès en France. [4]

 

Et pourtant l’OMS déclare le Mpox comme une « alerte de santé publique de portée internationale »

 

Faut-il penser que toutes les infections qui provoquent 0 décès en 4 mois doivent déclencher le plus haut niveau d’alerte sanitaire mondiale ?

 

Répartition des cas

 

La répartition des cas apporte des informations très importantes sur les problèmes et les conséquences du Mpox pour la santé mondiale mais aussi pour essayer de comprendre sa prise en charge par les autorités sanitaires.

 

Les femmes ne sont pas significativement touchées puisqu’elles représentent seulement 3,6% des cas alors qu’elles représentent 49,6% de la population.

 

Les cas sont donc à 96,4% chez les hommes.

Mais au sein de la population masculine, la répartition du Mpox n’est pas uniforme.

  • 80% des cas ont entre 18 et 44 ans.
  • 85% des cas au moins concernent les homosexuels.
  • 51% sont déjà infectés par le VIH responsable du SIDA.

 

La transmission du Mpox n’est pas aéroportée

 

Une transmission aéroportée d’un virus, ou d’un autre type de germe, ne peut pas cibler une population particulière. Un virus dans l’air ne peut pas choisir le type d’individu qu’il va infecter. L’infection se fait au hasard.

 

La répartition très inégale des cas, quasiment que chez les homosexuels jeunes, prouve que le virus ne se transmet pas par l’air.

Aucune publication n’a jamais rapporté de cas de Mpox transmis par voies aériennes.

 

De fait, les masques, en plus de leur inefficacité connue, ne sont pas pertinents.

 

En conclusion

 

Le Dr Rosamund Lewis, responsable technique à l’OMS, au sujet de la variole du singe indique que

« Aucun risque accru pour la population générale »

« Ce sont des risques spécifiques qui nécessitent des mesures spécifiques »

Pourtant, les autorités sanitaires, notamment françaises, veulent vacciner le plus largement possible.

 

Centre de vaccination : 232

 

La France, toujours à l’avant-garde de la vaccination, indique avoir ouvert 232 centres de vaccination sur son territoire.

Les chiffres officiels nous indiquent 0 décès en France depuis le 1er janvier 2022.

Comment justifier l’ouverture de centres de vaccination dont le prix de fonctionnement oscille entre 20000 et 100000 euros par mois pour une maladie qui ne fait aucun mort en presque 3 ans et seulement 12 cas par mois sur l’année passée ?

 

Le vaccin : 0 test mais 95% d’efficacité

 

Pour vacciner, il faut un vaccin.

Le laboratoire pharmaceutique Bavarian Nordic produit un vaccin antivariolique et anti-variole du singe. Il est commercialisé aux Etats-Unis sous le nom de JYNNEOS et au Canada sous le nom de IMVAMUNE.

 

Le site mesvaccins.net, intégré au Dossier Médical Partagé (DMP), un service public français qui centralise les informations médicales des patients, nous affirme que l’efficacité de protection est supérieure à 95 % contre le Mpox.

 

Mais un peu plus loin sur la même page, le même site, dirigé par le professeur Jean-Louis KOECK, nous indique qu’en fait, il n’y a eu aucun essai sur l’homme.

0 essai clinique sur l’homme. [5]

 

Il se pose alors la question de l’origine de cette affirmation d’une efficacité supérieure à 95% alors qu’aucune étude n’a été faite.

 

 

Le vaccin chez les 12-17 ans

 

D’après les chiffres disponibles, le Mpox ne touche pas la classe d’âge des 12-17 ans. Les cas sont sporadiques avec moins de 100 cas en 16 mois pour l’ensemble de la planète. Le nombre de décès est de 0 puisqu’il est impossible de trouver un cas dans les documents de l’OMS.

 

La sécurité et l’efficacité d’Imvanex® /Jynneos® chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. [6]

 

 

Pourtant Bavarian Nordic a effectué une demande auprès de l’Agence européenne du médicament pour que ses vaccins contre le Mpox puissent être utilisés sur les adolescents. [7]

 

Il est évident que l’autorisation sera accordée alors que le calcul de la balance Bénéfice/risque est impossible à déterminer.

 

 

En résumé ?

 

En résumé, faut-il déclencher une action de ce niveau pour une infection avec un taux de guérison proche de 100% pour les individus ne présentant pas d’immunodépression, une infection qui touche à plus de 95% des homosexuels actifs et qui provoque le décès de moins de 6 personnes par mois sur la planète entière ?

 

Chacun met le seuil qu’il décide en fonction de sa sensibilité.

 

Mais à ce seuil, toutes les infections doivent recevoir le statut d’« alerte de santé publique de portée internationale ».

 

Est-ce raisonnable ?

 

 

 

[1] https://worldhealthorg.shinyapps.io/mpx_global/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36799858/

[3] https://www.cdc.gov/flu/about/burden/2017-2018/archive.htm

[4] https://worldhealthorg.shinyapps.io/mpx_global/#3_Detailed_case_data

[5] https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/520-imvanex

[6] https://has-sante.fr/jcms/p_3345056/fr/monkeypox-la-strategie-vaccinale-reactive-precisee-pour-les-primo-vaccines-et-les-enfants

[7] https://www.leparisien.fr/societe/sante/mpox-un-fabricant-danois-de-vaccin-souhaite-lhomologuer-pour-les-adolescents-de-12-a-17-ans-16-08-2024-SAPNCMWKTVHDHLBS2FKMCBTJVI.php

 

 

 

 

Avant 2020, le masque comme moyen de protéger la population contre les maladies respiratoires virale n’a jamais été recommandé par aucune des autorités françaises de santé. De la même façon, les autorités internationales comme l’OMS ne le recommandaient pas non plus. [1]

 

Et puis, un jour, la situation a changé.

Comme par magie.

 

Le masque est devenu, en juin 2020, l’outil le plus recommandé pour se protéger les uns les autres contre les virus respiratoires et notamment le SARS-CoV-2 responsable du COVID.

Pourtant aucune étude nouvelle n’était apparue. La base scientifique était la même qu’en 2019 quand les masques n’étaient pas recommandés.

 

En 2024, une nouvelle étude [2] tente, une fois de plus, de montrer, publications scientifiques à l’appui, que le masque chirurgical est efficace pour prévenir les infections respiratoires virales.

 

 

 

Le contenu de la publication : le résumé

 

Evidemment cette nouvelle publication de mai 2024 ne laisse aucune place à la contestation !

« les masques sont efficaces pour réduire la transmission des maladies respiratoires ».

 

Immédiatement, il est légitime de se demander sur quelle base scientifique les auteurs se reposent pour soutenir leur affirmation…

 

 

Le contenu de la publication : les références bibliographiques

 

Pour légitimer leurs affirmations, les auteurs avaient la possibilité de choisir parmi l’ensemble des publications scientifiques disponibles à cette date. Ils ont ainsi pu choisir celles qui allaient le plus favorablement dans le sens qu’ils désiraient.

Au total, les auteurs ont choisi de proposer 11 publications. Il faut noter qu’en 2019 l’OMS avait fait une revue de 1100 publications.

 

Comme les auteurs n’ont choisi que 11 publications, il serait possible de les accuser, a priori, de faire du cherry picking. Mais avant de le faire, il convient de regarder avec attention l’ensemble des 11 publications qu’ils ont fournies comme « des preuves solides et cohérentes sur l’efficacité des masques ».

 

Toutes les études, les 11, comparent des groupes portant le masque avec un groupe témoin ne portant pas le masque dans le but de montrer la différence et donc l’effet du masque.

 

Nous vous proposons donc de regarder, dans l’ordre adopté par les auteurs, qui correspond à la chronologie, les différentes publications, présentées dans le tableau 3, qui ont été choisies par les auteurs de cette publication qui affirme l’efficacité du masque.

 

 

 

Référence 153 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18461182/

Une étude de 2008.

« Les taux de grippe confirmée en laboratoire n’étaient PAS significativement différents dans le bras masque par rapport au bras contrôle. »

 

Effectivement, la lecture de cette référence confirme l’absence d’efficacité du masque.

 

 

Référence 145 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19652172/

Une étude de 2009.

« Les taux de grippe confirmée en laboratoire ne sont pas significativement différents. »

 

Effectivement, la lecture de cette référence confirme l’absence d’efficacité du masque.

 

 

Référence 144 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19193267/

Une étude de 2009.

« aucune différence significative »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que :

 

Un syndrome grippal a été rapporté respectivement chez

  • 22,3% dans le groupe avec masque chirurgical
  • 15,2% dans le groupe FFP2
  • 16,0% dans le groupe témoin.

 

Les agents pathogènes viraux ont été isolés de

  • 6,4% dans le groupe masque chirurgical
  • 8,7% dans le groupe FFP2
  • 3,0% dans le groupe témoin.

 

Donc en fait, le masque semble néfaste.

 

Référence 150 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22295066/

Une étude de 2010.

« n’a révélé aucune différence significative »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que le lavage des mains est efficace.

 

 

Référence 154 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20297744/

Une étude de 2010.

« Pas de différence significative des taux de grippe confirmée en laboratoire  »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que l’ajout du lavage des mains apporte une efficacité.

 

Référence 155 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21651736/

Une étude de 2011.

« Pas de différence significative dans les taux d’infection grippale »

 

 

Référence 151 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22295066/

Une étude de 2012.

« Pas de différence globale pour la grippe confirmée en laboratoire »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que l’ajout du lavage des mains apporte une efficacité.

 

 

Référence 156 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22280120/

Une étude de 2012.

« Aucune différence significative dans les taux de grippe confirmée en laboratoire et de syndrome grippal »

 

En lisant en détail la publication, on apprend que l’ajout du lavage des mains apporte une efficacité.

 

Référence 152 : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3349234

Il ne s’agit pas d’une publication mais d’un préprint de 2019 qui n’est toujours pas publié au moment où cette publication l’intègre.

Ce choix est bizarre car il y a plusieurs centaines de publications disponibles sur le sujet.

 

Mais ce choix est d’autant plus bizarre que l’étude (preprint) indique :

« Les masques n’étaient pas efficaces contre les infections respiratoires virales confirmées en laboratoire ou les infections respiratoires cliniques. »

 

 

 

Référence 140 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33205991/

Il s’agit d’une étude de 2021 qui a été demandée par l’OMS dans le but de prouver l’efficacité des masques, efficacité affirmée par l’OMS à partir de juin 2020.

Les auteurs de cette étude de 2021 ont eu beaucoup de mal à se faire publier car l’étude indique malheureusement pour les recommandations, sans fondement, de l’OMS :

« Aucune différence significative »

 

 

 

Référence 27 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34855513/

Une étude de 2022.

« L’utilisation du masque a été efficace pour réduire les symptômes de la COVID et la séroprévalence symptomatique du SRAS-CoV-2 »

 

Cette dernière étude proposée serait donc la seule étude de la liste démontrant une efficacité du masque.

L’équipe scientifique du CSI avait repris l’étude et avait refait les calculs permettant ainsi de confirmer l’efficacité du masque. [3]

 

Oui ! Efficace !

 

Malheureusement il s’agissait d’une efficacité de 0,06%.

 

 

 

Bilan des preuves apportées

 

Au final, les auteurs ont choisi 11 publications (dont 1 preprint vieux de 5 ans).

Ils les ont choisies pour soutenir leur affirmation de l’efficacité des masques.

Les 11 sont unanimes :

Le masque ne montre aucune efficacité.

 

Il n’est donc même pas possible de les accuser de tricher en faisant du cherry picking puisqu’aucune des études choisies ne va dans leur sens.

Pas une !

 

 

Les questions

 

Maintenant que le contenu des 11 publications choisies est connu, plusieurs questions se posent.

 

  • Pourquoi des auteurs qui affirment que le masque est efficace ne sont pas capables de fournir au moins 1 publication qui va dans leur sens ?
  • Pourquoi les auteurs choisissent même des publications qui les contredisent ?
  • Mais surtout, il reste la question la plus importante : est-ce que les auteurs sont malhonnêtes ?

 

En effet, quand on aligne 11 publications qui démontrent peu ou prou 0 effet protecteur, le résultat est donc, honnêtement, de 0.

Pourtant pour les auteurs 0+0+0+0+0+0+0+0+0+0+0 est égal à efficace.

 

 

Les auteurs osent tout !

 

Les auteurs, non contents d’échouer à prouver leurs affirmations, se permettent même quelques suggestions pour, disent-ils « une nouvelle génération de recherches sur les masques »

 

Ils demandent des « études sur la manière de remédier à l’inadéquation entre la base de preuves solides et cohérentes sur l’efficacité des masques et des respirateurs et l’absence d’acceptation de ces preuves par des scientifiques, des cliniciens et des décideurs influents. »

Ils n’ont pas été en mesure de fournir la moindre étude qui montre l’efficacité du masque chirurgical à diminuer de façon significative la transmission des infections respiratoires virales mais ils osent parler de « de preuves solides et cohérentes sur l’efficacité des masques ».

 

Et comme ils en sont incapables, ils demandent tout simplement des « études sur la manière de d’aborder le phénomène répandu, sinistre et croissant de la désinformation anti masque et de la désinformation sur les médias sociaux et grand public. »

En résumé, ces « chercheurs » demandent, supplient presque, le moyen de faire croire que leurs fantasmes sont vrais et non de la désinformation.

 

L’ensemble de cette publication montre la malhonnêteté scientifique de ses auteurs.

 

 

PS :  le CSI a contacté les auteurs mais aussi l’éditeur pour demander pourquoi 0+0+0+0+0+0+0+0+0+0 n’était plus égal 0.

Nous attendons leurs réponses et vous tiendront au courant, si d’aventure et pour une fois, il y avait une réponse.

 

 

 

[1] https://www.conseil-scientifique-independant.org/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38775460/

[3] https://www.conseil-scientifique-independant.org/le-masque-reduit-les-infections-covid-de-006/

 

Invité : Reggie Littlejohn – Fondatrice et présidente de Women’s Rights Without Frontiers, coalition internationale qui s’oppose à l’avortement forcé et à la violence contre les femmes.

Sujet : L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le traité pandémique

Animateur : Vincent PAVAN – Mathématicien, Auteur, Enseignant chercheur.

Traductrice : Anita Saxena Dumond

Lien vers le manifeste de Reggie Littlejohn : https://www.antiglobalist.net/

 

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Réserver sa place:

LE CSi se réunit à Saintes pour sa 150° édition avec Bon Sens et Reinfolberté et le Collectif saintais !
Merci à tous ceux qui organisent !
Venez nombreux.

Le programme ici

Invité : Vincent Pavan – Mathématicien, Auteur, Enseignant-chercheur Aix-Marseille Université

Sujet : Les figures mathématiques au service de la paix :  » Swartz, Adamar, André Weil  »

Animateur : Joël Modol – Patient expert

Discutante : Emmanuelle Darles – informaticienne, enseignante-chercheuse à l’Université de Poitiers

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Cela faisait plusieurs mois que la Haute Autorité de Santé, HAS, était silencieuse sur les vaccins contre le COVID. La HAS n’avait donné aucune évaluation au moment de la sortie du booster XBB.1.5. [1]

 

La Haute Autorité de Santé a publié ce mois de février 2024 un avis concernant la vaccination contre le COVID : la vaccination dite de printemps.

Il est donc maintenant clairement admis par la HAS, comme normale, de recevoir 2 vaccins par an contre le COVID. Et même 4 par an pour les plus de 80 ans et les personnes immunodéprimées.

Mais sur quoi se basent les recommandations de la HAS ?

Est-ce que les informations données par la HAS soutiennent une nouvelle dose de rappel chez les plus de 80 ans et les immunodéprimés ?

 

 

Considérations générales

 

La HAS a pris en considération les éléments suivants :

  • « Les données épidémiologiques de la Covid-19 pour les années 2022-2023 et 2023-2024 montrant une circulation du virus Sars-Cov-2 de faible intensité, avec des indicateurs qui se maintiennent à des niveaux bas tant pour les passages pour suspicion de Covid-19 aux urgences que pour les hospitalisations par rapport à 2021-2022. »

La HAS nous informe que la circulation du virus est faible et que l’impact du COVID sur les hospitalisations est bas.

 

La HAS ne donne évidemment pas de chiffres concernant ces indicateurs. Surement, car ils ne sont plus disponibles auprès de Santé Publique France depuis mi 2023. En effet, les indicateurs étaient trop faibles et étaient donc devenus non significatifs.

Il est donc raisonnable de penser que « les niveaux bas » dont parle la HAS sont très bas.

C’est effectivement confirmé par le réseau SENTINELLES : le COVID représente 41 fois moins de cas que les IRA en général et 20 fois moins de cas que la grippe. C’est-à-dire moins de 10 pour 100000 avec une grande majorité, heureusement, qui ne nécessite pas une hospitalisation.

C’est donc très bas.

Difficile de faire moins en réalité. [2]

 

 

  • « Une couverture vaccinale à l’issue de la semaine 03 de 35,9% des personnes 80 ans et plus. »

Effectivement, la vaccination, avec le vaccin XBB.1.5, des personnes 80 ans et plus a atteint son maximum en décembre 2023 soit 3 mois après le début de la campagne avec ce dernier « booster ». Depuis cette date, il apparait que les gens de cette catégorie d’âge refusent de se faire vacciner. Au final, seulement 1/3 des plus de 80 ans avaient accepté la vaccination. Et seulement 20% des 60-65 ans.

Mais la vaccination est encore plus faible chez les professionnels de santé exerçant en établissement de santé puisqu’elle ne dépasse pas 12%. Même eux ne semblent plus croire à son utilité.

 

L’avis de la HAS concerne ici la vaccination dite de printemps 2024.

La campagne de printemps 2023 montre un taux de vaccination extrêmement faible chez des personnes 80 ans et plus.

Une fraction seulement avait accepté cette vaccination.

 

Les gens sont donc surement du même avis que la HAS : la circulation du virus Sars-Cov-2 est de faible intensité et les hospitalisations sont basses. L’intérêt de la vaccination n’apparait pas important.

 

L’avis du 9 février 2024 de la HAS aurait donc pour but d’augmenter ce chiffre. La HAS essaye alors d’expliquer son intérêt.

 

 

La protection immunitaire

 

  • « La recommandation vaccinale « Stratégie de vaccination contre la Covid-19. Anticipation des campagnes de vaccination en 2023 », adoptée par la décision n°2023.0080/DC/SESPEV du 23 février 2023 du collège de la Haute Autorité de santé, qui prévoit pour les personnes âgées de 80 ans et plus et les personnes immunodéprimées dont la protection immunitaire diminue plus rapidement dans le temps ainsi que pour toute personne à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale partagée avec l’équipe soignante, une vaccination supplémentaire dès le printemps. »

La HAS devrait préciser, par honnêteté intellectuelle et médicale, que la protection dont elle parle, celle qui diminue rapidement, n’est en fait pas une protection immunitaire, mais un taux d’anticorps.

La différence est pourtant essentielle, car le public associe forcément la protection immunitaire à une protection contre les formes graves, la mortalité. Et non à un taux d’anticorps mesuré en laboratoire.

 

De plus, dans son rapport du 19 septembre 2022 [3], la HAS confirme encore que ce taux (titre/concentration), n’est pas corrélé à la protection vaccinale.

 

 

Même Pfizer a confirmé les propos de la HAS.

Lors d’une présentation publique (FDA 28 juin 2022), la vice-présidente de Pfizer pour les vaccins, Kena Swanson, a reconnu qu’« il n’y a pas de corrélation établie entre les niveaux d’anticorps et la protection contre la maladie. ».

 

De ce fait, ce type de tests est insuffisant pour démontrer une quelconque protection vaccinale, une efficacité des vaccins contre les formes graves du COVID.

C’est-à-dire qu’un taux élevé d’anticorps n’est pas le signe d’une protection contre le COVID.

 

Mais cela va plus loin puisque la HAS rappelle que les fabricants utilisent une méthode d’évaluation in-vitro dite de « neutralisation de particules pseudovirales » qui n’a jamais été validée, jamais reconnue comme fiable.

 

Ainsi la HAS se permet de mettre en avant des informations qu’elle récuse scientifiquement dans ses rapports.

 

Cette attitude est pour le moins gênante venant d’une institution aussi respectable et compétente.

 

Pour en avoir le cœur net, nous demandons à la HAS de fournir les données qui montrent l’efficacité vaccinale affirmée dans cet avis de février 2024.

 

 

Une dose tous les 3 mois

 

  • « La recommandation vaccinale « Stratégie vaccinale de rappel contre la Covid-19 », dans sa version adoptée par la décision n°2022.0301 du 19 septembre 2022 du collège de la Haute Autorité de santé et mise à jour en décembre 2022, qui rappelle les délais minimaux recommandés entre deux rappels, à savoir « trois mois pour les personnes de 80 ans et plus, pour les résidents en EHPAD ou en USLD, pour les personnes immunodéprimées ». »

La HAS s’appuie sur son rapport du 19 septembre 2022 pour recommander une vaccination tous les 3 mois chez les plus de 80 ans et les immunodéprimés.

Il s’agit d’une vaccination inédite puisqu’il faut 4 injections par an, selon la HAS.

Il n’existe aucun autre exemple de ce type de vaccin à ce jour.

 

Pourtant, dans ce même rapport du 19 septembre 2022, la HAS précise :

  • Les données d’immunogénicité, qui reposent uniquement sur des données pré-cliniques évaluant des réponses des anticorps neutralisants chez des souris.
  • L’absence de données d’efficacité clinique en complément des données d’immunogénicité.

 

Si la HAS s’appuie sur son document de 2022, c’est que la HAS, on peut le supposer, n’a rien de plus à proposer.

Ainsi la HAS recommanderait un vaccin dont elle dit ne pas connaitre l’efficacité. Et ce, 4 fois par an.

Difficile à croire de la part d’une institution aussi respectable et compétente.

 

Il faut aussi souligner que la HAS ne discute à aucun moment de la sureté, des effets indésirables de ce vaccin. D’ailleurs, dans son rapport du 19 septembre 2022, la HAS reconnaissait n’avoir aucune information sur la sureté de ce vaccin.

Pourtant, la HAS se permet de faire la publicité de la multiplication des injections, une tous les 3 mois, en oubliant visiblement que les médicaments sont soumis à un effet de dose

 

Pour en avoir le cœur net, nous demandons à la HAS de fournir les données d’efficacité et de sureté qui légitiment ses recommandations d’une dose tous les 3 mois.

 

Un vaccin contre un variant disparu

 

 

Ainsi, la HAS, en février 2024, recommande de vacciner les plus âgés et les immunodéprimés avec le vaccin XBB.1.5 puisque c’est le seul disponible depuis octobre 2023.

Il est curieux, médicalement et scientifiquement, que la HAS recommande cette vaccination alors que le variant XBB.1.5 n’est plus majoritaire depuis mai 2023.

 

 

Est-ce que la HAS peut expliquer l’intérêt de se vacciner avec une souche qui a disparu ?

Est-ce que la HAS dispose d’informations prouvant l’efficacité de cette vaccination XBB.1.5 sur les variants actuels ?

 

Il faut noter que la HAS faisait les mêmes recommandations dans son rapport du 19 septembre 2022, sur les vaccins dits « bivalents Omicron » pour l’ensemble des patients de plus de 12 ans, y compris avec des comorbidités, des immunodépressions ou une grossesse.

Des recommandations avec les mêmes questionnements, auxquels la HAS n’a pas souhaité répondre, puisque les souches vaccinales, celles présentent dans le vaccin disponible, avait disparu ou en passe de disparaitre, ce qui fut totalement le cas en décembre 2022.

 

De toute façon, dans son rapport du 19 septembre 2022, la HAS reconnaissait honnêtement n’avoir aucune information sur l’efficacité du vaccin.

C’était honnête, mais d’autant plus incohérent de le recommander puisqu’il s’agissait alors de charlatanisme au sens du Code de Santé Publique.

 

Mais ce type d’incohérence est une marque de la HAS depuis le depuis de la vaccination contre le COVID.

Il y a donc une cohérence.

Mais une cohérence qui n’appartient qu’à la HAS.

 

 

Conclusion

 

En conclusion, nous exigeons que la HAS fournisse l’efficacité vaccinale du rappel XBB.1.5 sur les formes graves et la mortalité chez les plus de 80 ans et immunodéprimés.

Nous exigeons aussi que la HAS fournisse les données de sécurité de cette 8eme injection en moins de 4 ans chez les plus de 80 ans et immunodéprimés.

 

Nous exigeons que la HAS légitime scientifiquement et médicalement ses recommandations.

 

 

 

[1] https://www.conseil-scientifique-independant.org/ou-est-passee-la-haute-autorite-de-sante/

[2] https://www.sentiweb.fr/document.php?doc=6176

[3] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

 

 

 

 

 

 

Invité : Frédéric Pierru – Politiste et sociologue, chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS – Ceraps – Lille-II)

Sujet : « Soignants suspendus, autopsie d’une erreur » – Le Monde Diplomatique – Fév. 2024

Animateur : Dr Louis Fouché – Médecin Anesthésiste Réanimateur

Discutants : Dr Philippe De Chazournes – de médecin du doute à patient expert ; Dr Carole Fouché – Biologiste médicale, enseignant-chercheur

Bande annonce:

 

 

En janvier 2021 commence la plus massive campagne de vaccination que la France, mais aussi que le monde, ait connue.

  • En moins de 4 mois, il y a eu 1 milliard de doses injectées dans le monde.
  • Il n’a fallu qu’un mois supplémentaire pour en injecter un autre milliard.
  • Et jusqu’en 2022, il y a eu 1 milliard de doses injectées tous les mois. [1]

 

Aucun traitement médical n’avait connu cette situation surtout qu’il s’agit d’une technologie ARNm jamais utilisée sur l’homme et qui a été préparée en moins de 8 mois, selon l’affirmation du PDG de Pfizer, Albert Bourla

« L’essai marque une étape importante dans la quête historique de huit mois pour développer un vaccin »

 

De la magie !

 

Pour être utilisé aussi massivement, le vaccin doit être très efficace et très sûr.

Il ne pourrait logiquement en être autrement.

Sinon, cette attitude serait scientifiquement et surtout médicalement incompréhensible.

 

 

Les résultats de 2020

 

Le 18 novembre 2020, la société PFIZER annonce par un communiqué de presse que l’efficacité de son vaccin est de 95%.

 

Tous ceux qui faisaient la publicité de ce vaccin dans les médias, qu’ils soient médecins, professeurs de médecine ou encore ministre, mettaient en avant une efficacité de 95%.

 

« le vaccin est efficace à 95% »

 

Mais ils ne précisaient jamais le critère de cette efficacité.

 

Par défaut, la population imaginait que le vaccin empêchait 95% des décès, ou 95% des passages en réanimation ou 95% des formes graves.

Ils avaient tort. Mais ils étaient trompés par les discours médiatiques qui ne donnaient pas les précisions suffisantes pour que l’information soit complète.

 

Cette efficacité de 95% ne concerne que le fait d’être infecté.

 

L’efficacité sur les décès, les formes graves n’a pas été testée par PFIZER, avec l’assentiment des pouvoirs sanitaires publics ; car ce n’est sûrement pas un paramètre important…

 

 

Le calcul de Pfizer est simple.

Lors des essais cliniques, qui ont duré environ 3 mois, Pfizer annonce les incidences suivantes [2] :

  • Non vaccinés : 0,75% (162 cas pour environ 22000 cobayes)
  • Vaccinés : 0,037% (8 cas pour environ 22000 cobayes)

 

Pour faire ce calcul, PFIZER ne prend en compte que les vaccinés 2 doses de plus de 7 jours.

Le calcul de l’efficacité fait par Pfizer, à partir de ces 2 valeurs donne alors un résultat d’efficacité de 95%.

 

 

En conclusion, le vaccin est vraiment exceptionnel et il faut vacciner la planète entière.

 

Pourtant à cette date, novembre 2020, le vaccin est en essai clinique de phase 3 depuis quelques mois seulement et le restera jusqu’au milieu de 2023.

Ainsi il ne s’agit pas de résultats finaux et uniquement sur la capacité à empêcher l’infection.

(Nous ne discuterons pas ici de la qualité, des méthodes, de la légitimité des résultats obtenus par Pfizer et nous ne prenons que leurs résultats bruts comme ils les ont eux-même présentés).

 

 

Les résultats de 2023

 

Le 28 juillet 2023, Pfizer finalise son rapport sur l’essai clinique C4591001 commencé le 29 avril 2020. [3]

Au détour d’une page, parmi des milliers, il apparait que le graphique présent dans la publication de novembre 2020 sur une durée d’une centaine de jours de suivi est maintenant disponible pour presque 1000 jours.

 

Il apparait clairement que Pfizer a choisi de proposer la vaccination aux cobayes du groupe placébo qui apparaissent en vert sur le graphique. Et donc de faire disparaitre progressivement le groupe contrôle… Ce que la FDA n’a pas apprécié…

 

Comme en novembre 2020, il est possible de faire le calcul d’efficacité en utilisant les chiffres d’incidence cumulative qu’il est possible de lire sur le graphique. On trouve une moyenne de :

-30%.

Moins 30% !

Cela signifie que le vaccin ne protège pas contre les infections mais qu’en plus il est néfaste.

Les cobayes vaccinés ont 31% plus de risques d’avoir une infection au SARS-CoV2.

L’effet inverse de celui recherché et tant vanté.

 

 

 

Conclusion

 

En novembre 2020, Pfizer annonce avec insistance, et l’aide des médias, une efficacité de 95% contre les infections.

 

En juillet 2023, le rapport final de Pfizer montre une efficacité négative de -30%. Le vaccin est néfaste contre les infections. Plus de risque d’être infecté quand on est vacciné.

Evidemment PFIZER n’a fait aucun communiqué de presse pour cette information.

Et les autorités de santé qui ont reçu le rapport dès le 30 juillet 2023 n’ont rien dit non plus.

 

On peut les comprendre.

Comment annoncer que l’efficacité quasi miraculeuse de 95%, les 95% qui ont permis de vendre le vaccin sur la planète entière, les 95% qui ont permis aux gouvernements d’obliger à la vaccination, est devenue négative… ?

 

Par honnêteté ?

Visiblement pas.

Mais tout le monde se doutait que l’honnêteté n’était pas présente chez Pfizer ou chez les autorités de santé notamment Française.

 

 

[1] https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

[3] mega.nz/folder/LZJ31KqK#m1Z6XM90LFNaoFn4KGkYgA