Devenue le cheval de bataille des médias comme des gouvernements et des tutelles, et un enjeu manifestement judiciaire et politique, bien plus que sanitaire, médical ou scientifique, cette affaire est devenue semble t‘il un nœud de crispation sans possibilité de contradiction ou de réconciliation.

Rappelons ni le Dr Fouché, ni les Dr Mignon,; Pr Parola, Pr Brouqui n’ont jamais présenté comme salutaire le traitement par l’Hydroxychloroquine dans la Covid-19, mais qu’il a rapporté les expériences nationales et internationales d’usage de cette molécule dans la prise en charge précoce du Covid-19 qui ont montré des résultats encourageants. Le Dr Fouché a aussi montré les manquements et les biais méthodologiques et statistiques des études utilisées par les tutelles pour justifier l’interdiction à la prescription de ville du produit, et souligné la balance des bénéfices et des risques comme vraisemblablement favorable à l’usage de cette molécule dans une prise en charge multimodale et pluridisciplinaire de soin dans le Covid-19 en phase précoce.

La question de l’Hydroxychloroquine dans le Covid-19 en France est devenue une pomme de discorde qui exaspère les rivalités et les antagonismes outrés.*

 

Elle est aussi devenue un enjeu politique et économique majeur. En effet, sa prescription, reconnue comme utile dans le Covid, aurait interdit aux vaccinations Covid de pouvoir postuler à une AMM conditionnelle.

 

Mais qu’en est il de la Science au soutien d’une position ou une autre ?

Invitée : Franco Fracassi – journaliste indépendant italien

Sujet : les laboratoires biolabs en Italie

Discutante : Hélène Banoun

Animateur : Louis Fouché

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Etat art masques automne 2023

Etat des lieux scientifique sur l’utilité et l’innocuité du port du masque facial pour la prévention du Sars-Cov2 en population générale.

Dr Carole Cassagne, PharmD, PhD; Dr Louis Fouché, MD,
Contributeurs au Conseil Scientifique Indépendant1. Aucun conflit d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, assurantielle, biomédicale ou vaccinale à déclarer.

 

Résumé:

La synthèse des données fournies met en avant plusieurs points clés concernant l’utilisation des masques en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, notamment dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Voici les principaux éléments issus des documents que vous avez partagés :

  1. Efficacité des Masques :
    • Plus de 150 études soulignent l’inefficacité des masques en population générale pour freiner la contagion virale du SARS-CoV-2.
    • Les masques chirurgicaux n’offrent pas une filtration adéquate des particules virales, notamment celles de taille submicronique.
    • Les masques de protection respiratoire (FFP) sont destinés principalement aux professionnels exposés à des particules potentiellement nocives.
  2. Effets Potentiellement Néfastes :
    • Le port prolongé du masque peut entraîner des conséquences physiques et psychologiques, telles que le syndrome d’épuisement induit par le masque.
    • Des études mettent en lumière une augmentation significative de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) inhérente au port du masque, pouvant avoir des implications pour la santé.
    • Des masques contenant des substances potentiellement toxiques, comme le graphène, ont été retirés du marché en raison de préoccupations pour la santé.
  3. Études et Méta-Analyses :
    • Des méta-analyses, dont celle de Cochrane, concluent à l’absence de preuve démontrant l’efficacité du port du masque chirurgical ou N95 dans la prévention de la contagion à SARS-CoV-2.
    • Des études, comme celle au Danemark (étude Danmask), indiquent une absence de réduction significative du taux d’infection chez les personnes portant des masques chirurgicaux.
  4. Risques de Contamination :
    • Les masques peuvent être porteurs de bactéries et de champignons, potentiellement contaminant les utilisateurs.
    • De multiples données montrent une augmentation de la capnie et une baisse de l’oxygène sanguin significatives et inacceptable chez les porteurs de masques.
    • Les pratiques non conformes, telles que le port prolongé du masque sans respecter les normes de sécurité, peuvent accroître le risque de contamination.
  5. Appel à la Prudence :
    • L’ensemble des données remet en question l’obligation généralisée du port du masque en population générale, en particulier chez les enfants.
    • Des inquiétudes sont soulevées quant au respect des principes éthiques, notamment en ce qui concerne l’application de mesures non éprouvées sur une population saine et non consentante.

En conclusion, la synthèse des données suggère une balance bénéfice-risque défavorable pour le port généralisé des masques en population générale, mettant en avant des préoccupations liées à l’inefficacité perçue et aux potentiels effets néfastes sur la santé. Il est recommandé d’examiner attentivement les preuves scientifiques et de maintenir un équilibre entre les mesures de prévention et les potentiels risques associés.

 

Article:

Les autorités sanitaires à travers le monde ont imposé une obligation du port du masque facial dans les lieux publics, les écoles, les rues, les magasins, et tous les services de soins pour espérer endiguer la contagion liée au SARS-Cov 2. Le masque est devenu bien plus qu’une mesure non pharmaceutique parmi d’autres proposée pour freiner la transmission virale. Il est devenu, sans doute, le symbole de l’épidémie, l’objectivation de la présence d’un virus invisible. Mais a-t ’il le moindre effet sur la transmission virale et est-il vraiment sans danger ?

Nous ne traiterons pas dans cet article des cas particuliers des patients porteurs de maladies sévères ou profondément immunodéprimés. Leur singularité échappe aux résultats formulés en population générale par les études scientifiques. Le masque pour ces patients en tant que thérapeutique préventive d’une infection respiratoire doit être discuté individuellement au cours d’une consultation médicale. Une information claire, loyale et appropriée permettra une balance individualisée des bénéfices et des risques.

Les contributeurs au CSI ont rédigé et publié de manière collégiale, et sans conflit d’intérêt, plusieurs articles de synthèse sur le sujet à retrouver sur les liens en note.1 Les études scientifiques ont permis d’apporter certaines réponses aux questions d’efficacité, d’innocuité, et de rapport bénéfice-risque, liées à cette mesure non pharmaceutique. Leurs conclusions sont sans appel. Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace pour freiner la contagion virale, et qu’il peut être même néfaste.2

Il existe différents types de masques :

  • Masques chirurgicaux: dispositifs médicaux répondant à la norme NF EN 14683, qui assure l’efficacité de filtration bactérienne. Le test de filtration bactérienne consiste à exposer le masque à un aérosol de Staphylococcus aureus de 3 µm de diamètre et à dénombrer le nombre de ces bactéries qui ont réussi à passer au travers.3 A notre connaissance, cette norme ne teste pas l’efficacité de filtration pour des virus. La fuite au visage est importante.4 Selon L’INRS, “ils n’empêchent pas l’inhalation des particules” et ne filtrent pas les aérosols de taille submicronique.

  • Les masques alternatifs, généralement en textile, dont l’ANSM recommande une qualité de filtration au moins supérieure à 70 % pour les particules de 3 µm.

 

  • Rappelons que les virus Sars-cov-2 présentent un diamètre de 60 à 140 nm, soit environ 10 à 100 fois plus petit que la qualité de filtration recommandée. Selon l’avis de l’ANSM ces masques doivent avoir une étanchéité parfaite sur les côtés (ce qui n’a bien évidemment jamais été le cas)1 et doivent être utilisés dans le plus strict respect des gestes barrières (signant l’aveu de leur inefficacité).

  • Les masques de protection respiratoire considérés comme des EPI (équipement de protection individuel) consistent dans les masques FFP (1 à 3 soumis à la norme NF EN149 (ou N95 des autres pays). Ces masques sont habituellement réservés aux professionnels exposés à des poussières ou des particules (BTP, métallurgistes, menuisiers). Ils arrêtent théoriquement de 78% à 97% des particules. Cette efficacité est mesurée avec un aérosol de 0.6 micron de diamètre moyen (particules de 0.01 à 1 micron). Depuis 2009, la norme implique également un contrôle du pourcentage de fuite allant de 22% (FFP1) à 2% (FFP3). Selon l’INRS, les mécanismes de filtration étant identiques pour les aérosols d’origine biologique ou chimique, les résultats chimiques sont donc extrapolés aux aérosols biologiques2.

La littérature scientifique tâchant de justifier l’emploi des masques émet des conclusions souvent ténues ou contradictoires. Par exemple, dans un article3 concluant que le port du masque prévient l’émission de gouttelette et d’aérosol contenant du Sars-cov-2, la lecture attentive montrait que seuls 3 et 4 sur 10 des patients positifs au Sars-cov-2 ne portant pas de masque expiraient des gouttelettes et des aérosols positifs en PCR pour le virus (ce qui ne préjuge pas de leur infectiosité, car cela peut-être des particules non-infectieuses). Aucun virus n’a été détecté dans les gouttelettes ou les aérosols exhalés par les patients ne toussant ou n’éternuant pas. La vraie conclusion est donc que les patients asymptomatiques n’exhalent vraisemblablement aucun virus détectable par PCR. Et parmi les patients symptomatiques, seuls 30 à 40 % exhalent par toux ou éternuements des particules virales, dont il reste encore à prouver qu’elles puissent être infectieuses…

En revanche, la littérature montrant l’absence de bénéfice est abondante malgré les obstacles éditoriaux manifestes que rencontrent leurs auteurs. La plus grosse méta analyse sur le sujet a d’ailleurs été assortie à posteriori d’une mise en garde spécifique par l’éditeur en chef, pour ne pas faire conclure aux lecteurs que l’étude montrerait l’inefficacité des masques. Ce qu’elle montre très clairement ! Il existe donc une censure ou tout au moins une pression sur les conclusions des articles scientifiques allant à l’encontre de la doxa officielle. Malgré ce phénomène, les résultats scientifiques sont accablants. Ainsi la méta-analyse Cochrane, censée représenter le plus haut niveau de preuve, conduite par Jefferson et al.4, a montré de manière nette qu’il n’y avait aucune preuve permettant de conclure que le port du masque chirurgical, ou du masque N95, était différent du non port de masque dans la prévention de la contagion à Sars-Cov-2.

4 Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses, Jefferson et al, cochrane Library, 2023, January, https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/full

L’étude Danmask, conduite au Danemark par Bungaard et al.,1 a enrôlé environ 6000 adultes dans deux groupes, masqués et non masqués, et a constaté que le port des masques chirurgicaux n’a pas réduit significativement le taux d’infection par le SARS-CoV-2 à un mois. Le masque ne constituait donc pas une mesure susceptible de protéger son porteur. Une gigantesque étude de cohorte espagnole sur près de 600 000 enfants âgés de 3 à 11 ans en milieu scolaire a montré que ceux portant des masques n’avaient pas plus ou moins d’infection à Sars-Cov2 que ceux sans masque. Elle concluait que l’obligation des masques en milieu scolaire était sans effet sur la transmission ou l’incidence du Covid.2

Une autre méta analyse de 2017 regroupant 11 revues et 28 essais randomisés pour un total d’environ 26 000 patients, conclut que le masque chirurgical, FFP2 ou artisanal n’a pas d’effet significatif sur la transmission des infections respiratoires virales en population générale. L’utilisation des masques dans le contexte familial avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.3

Dans un contexte de très grande pression politique et économique sur les choix éditoriaux des revues scientifiques, certaines méta analyses de revue de la littérature ont même conclu à l’envers de leurs résultats. Ainsi l’étude de Saunders tend à montrer que l’hygiène des mains a eu un effet protecteur important sur la transmission virale mais que l’utilisation du masque n’a pas eu d’effet protecteur significatif, mais conclut derechef qu’il faut poursuivre les mesures pour une future pandémie, mêlant dans le même sac deux résultats divergents.4

Reste le contexte particulier du soin où des preuves plus solides de l’impact du port du masque chirurgical sur la contagion des maladies respiratoires virales sont nécessaires. La nuance à cet endroit doit être gardée. Le masque, chez les porteurs symptomatiques d’une infection respiratoire (toux ou éternuements), en vue de diminuer la transmission, pourrait être une indication résiduelle.

Si aucun bénéfice n’est clairement établi sur le port du masque en population générale, de nombreuses études pointent du doigt les dommages potentiels liés au port du masque. Nous exclurons les risques psychologiques, sociaux, économiques, sociétaux et éducationnels. C’est une évidence déjà maintes fois démontrée que le port du masque dans les lieux d’enseignement a été à l’origine au cours de ces trois dernières années de dommages considérables. La synthèse du collectif de Santé pédiatrique et des Mamans louves regroupe de nombreux arguments et constats qui doivent être connus des citoyens et des décideurs.5

D’un point de vue strictement physiologique, la fonction respiratoire peut être trivialement résumée à deux objectifs: échanger les gaz respiratoires, O2 et CO2, entre dehors et dedans. Le CO2 doit être évacué de l’organisme, où il est produit par le métabolisme cellulaire, pour permettre le maintien d’un Ph adéquat. S’il s’accumule, le corps s’acidifie et une cascade d’effets péjoratifs se produit. L’O2, lui, doit être amené jusqu’au sang pour permettre le métabolisme cellulaire en aérobiose. Son manque répété et prolongé est à l’origine d’une souffrance hypoxique des tissus.

Sans surprise, le masque facial impacte la fonction ventilatoire et le transport des gaz respiratoires. Dans l’étude de Law et al.,6 les mesures de CO2 dans l’air expiré montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO2 de 7,4 %. Dans l’ étude de Walach7, le port des masques chirurgicaux ou FFP2 augmente le CO2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez des enfants en bonne santé, induisant un danger pour leur santé. L’expérimentation montre que le CO2 inspiré augmente en moyenne de 13 000 ppm, que les enfants portent un masque chirurgical ou un masque FFP2. Ce chiffre est bien supérieur au niveau de 2 000 ppm considéré comme la limite d’acceptabilité et à celui de 1 000 ppm qui est normal pour l’air dans une pièce close. Martellucci et al.,8 ont mesuré le CO2 inhalé chez 146 volontaires sains, portant des masques chirurgicaux ou FFP2. Qui était significatives très supérieures aux normes édictées par le droit du travail et les mesures de protection des travailleurs chez les adultes, les enfants et les personnes âgées,.

Kisielinski et al.9, dans une revue de la littérature scientifique sur les effets secondaires du port du masque, montrent que son port prolongé entraîne des conséquences significatives comme le syndrome d’épuisement induit par le masque associant détérioration psychologique et physique (chutes, fatigue, maux de tête, hypertension artérielle, troubles respiratoires et échauffement, troubles cognitifs, etc…). Driver et al. ont ainsi montré dans un essai randomisé chez des volontaires en parfaite santé que le port du masque impactait péjorativement les performances à un test d’effort.10

Une revue de littérature11 sur les effets de déplétion à répétition en oxygène ou d’épisodes de surcharge en CO2 répétés, met en évidence la toxicité sévère sur les femmes enceintes et sur le devenir néonatal (et notamment le risque de malformations), les dommages neuronaux irréversibles et les troubles des fonctions cognitives (anxiété, troubles de la mémoire et des apprentissages, diminution des performances cognitives), ainsi que les atteintes des cellules reproductrices potentielles.

La toxicité des masques ne se cantonne pas aux seules conséquences immédiates des variations de conditions physiologiques, mais doit aussi être reliée à l’inhalation de particules toxiques ou infectieuses.

Les masques chirurgicaux ou les masques respiratoires type FFP2 ou N95 sont composés de molécules potentiellement toxiques (polypropylène, polyéthylène, etc ). De plus, d’autres produits toxiques peuvent également être utilisés lors du processus de fabrication comme le DMF et le dimethylacetamide connus pour être cancérigène, toxique pour le foie et perturbateur endocrinien.

En avril 2021, les autorités canadiennes ont retiré du marché des masques FFP2 contenant du graphène commercialisés par la société Shandong Shengquan, Ces masques aussi acquis en 2020 par les autorités françaises ont été distribués entre autres aux professionnels de santé. Le graphène était allégué comme biocide. La DGCCRF (Direction de la répression des fraudes) en France a ensuite retiré différents types de masques du marché suite à la présence de graphène (tissu, FFP2 en France, chirurgicaux). L’ANSES recommande l’utilisation de masques sans graphène étant donné qu’il n’a pas pu être prouvé l’innocuité des masques avec graphène qui donne des atteintes pulmonaires chez les animaux.12 Après une seule instillation intratrachéale chez la souris, il persistait du graphène dans le sang, le foie et la rate pendant plus de 28 jours.

L’étude de Ryu et al.13 a démontré que les masques KF94, équivalents corréens des FFP2, libéraient des concentrations suffisamment élevées de COVT (Composés volatils organiques totaux) pour être préoccupantes selon l’Agence fédérale allemande de l’environnement. Les masques dégagent des composés tels que le 1-methoxy-2-propanol, N,N-dimethylacetamide, n-hexane, and 2-butanone, connus pour être des toxiques humains. A partir de leurs résultats, il serait nécessaire d’ouvrir l’emballage du masque et de laisser le masque à l’air libre pendant au moins 30 minutes avant usage pour réduire la concentration de COV à des niveaux compatibles avec la santé humaine.

Une étude interpellante14, réalisée par le médecin allemand Fögen, conclut que le port du masque obligatoire augmenterait le taux de décès par Covid de 50%. Cette étude émet l’hypothèse que la ré-inhalation permanente des agents infectieux chez les malades à cause du masque, dénommé à cette occasion “Foegen effect”, engendre une maladie plus grave avec un passage facilité du virus dans la circulation systémique.

Un autre risque est le développement des microbes dans le masque justifiant normalement la mise au rebut des masques usagés dans des systèmes de traitement des déchets spécifiques incluant l’incinération (DASRI). Les masques sont souvent portés plus de 4 heures d’affilés, rangés négligemment dans une poche de pantalon, remis plus tard. Ces pratiques ne respectent aucun des standards du soin: ne pas remettre son masque, l’enlever en le touchant le moins possible et le jeter dans une poubelle DASRI toutes les 4h. Ces règles ne peuvent en aucun cas être respectées en population générale. Le risque de s’auto-contaminer ou de contaminer son entourage par un masque impropre existe donc. Delanghe et al. a mis en évidence pas moins de 1.46×10^5 colonies bactériennes par masque en coton et 1.32×10^4 colonies de bactéries pour les masques chirurgicaux quand ils ne sont portés que 4h 24. Et ce sur les deux faces du masques Les bactéries étaient des E. coli, Pseudomonas, Klebsiella, Enterobacter Streptocoques, Staphylocoques, les deux dernières espèces étant parmi les pathogènes les plus fréquents 15,16. Pas moins de 43% de ces germes présentaient des résistances à des antibiotiques usuels.

De plus, 48% des masques seraient contaminés par des champignons microscopiques viables tels que Aspergillus, Mucorales, Cladosporium connus pour causer des infections et / ou des phénomènes allergiques parfois dramatiques.17

Conclusion: Balance bénéfice – risque défavorable.

La production scientifique sur la question des masques est arrivée à un retournement accusatoire complet, sommant les contradicteurs de devoir prouver l’inefficacité et la toxicité des mesures. En médecine, il revient à la thérapeutique de démontrer son efficacité par des expérimentations strictement encadrées. On n’applique sûrement pas en population générale une mesure hasardeuse à l’efficacité non éprouvée. Cela reviendrait à tester à grande échelle une modalité thérapeutique expérimentale sur une population saine, non consentante et sous contrainte. Aucun contexte d’urgence ne justifie cela. C’est manifestement contraire au code de Nuremberg sur la protection des personnes dans la recherche biomédicale.

La balance des bénéfices et des risques du port du masque en population générale pour la prévention de la contagion des infections respiratoires virales, en particulier en milieu scolaire, en particulier chez l’enfant est négative au regard des données de la science actuellement disponible. Le bénéfice, s’il existe, est au mieux douteux. Les risques sanitaires, psychologiques, sociaux sont, eux, en revanche avérés. Il faut avec force refuser l’obligation au masquage généralisé. Le masque est la négation du visage. Et le visage de l’autre est le fondement impératif de notre humanité dans la philosophie de Emmanuel Levinas. Ne l’oublions pas.

1 Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers. Randomized Controlled Trial. Bundgaard et al. Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335-343.

https://www.acpjournals.org/doi/epdf/10.7326/M20-6817

2 Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Coma et al. Arch Dis Child. 2023 Feb;108(2):131-136.

doi: 10.1136/archdischild-2022-324172

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

3 Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

4 Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

6 Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

7 Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

8 Inhaled CO2 Concentration While Wearing Face Masks: A Pilot Study Using

Capnography. Martellucci et al. Environ Health Insights. 2022 Sep 15;16:11786302221123573.

doi: 10.1177/11786302221123573.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36133777/

9 Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344

https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

10 Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

11 Possible toxicity of chronic carbon dioxide exposure associated with face mask use, particularly in pregnant

women, children and adolescents – A scoping review. Kisielinski et al. Heliyon. 2023 Apr;9(4):e14117. doi: 10.1016/j.heliyon.2023.e14117. Epub 2023 Mar 3.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9981272/pdf/main.pdf

12 AVIS de l’ANSES relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’usage de masques contenant du graphène. Saisine n° «2021-SA-0089 »

13 Measuring the quantity of harmful volatile organic compounds inhaled through masks. Ryu H, Kim YH. Ecotoxicol Environ Saf. 2023 May;256:114915.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10112860/

14 The Foegen effect, A mechanism by which facemasks contribute to the COVID-19 case fatality rate, Fögen Z et al., Medicine (Baltimore). 2022 Feb 18; 101(7): e28924.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9282120/

15 Cotton and Surgical Face Masks in Community Settings: Bacterial Contamination and Face Mask Hygiene. Delanghe et al. Front. Med., 03 September 2021 Sec. Infectious Diseases: Pathogenesis and Therapy, Volume 8 – 2021 https://doi.org/10.3389/fmed.2021.732047

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmed.2021.732047/full

16 Evaluation of the bacterial contamination of face masks worn by personnel in a center of COVID 19 hospitalized patients: A cross-sectional study. Yousefimashouf et al. New Microbes New Infect. 2023 Mar; 52: 101090.

Published online 2023 Jan 28. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101090

17 Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic. Park et al. Nature, Scientific Reports volume 12, Article number: 11361 (2022)

https://www.nature.com/articles/s41598-022-15409-x

Fungal contamination of medical masks among forensic healthcare workers in the COVID19 era. Merad et al. New Microbes New Infect. 2023 Jun;53:101134. doi: 10.1016/j.nmni.2023.101134.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10132829/

Le 22 novembre 2023, le très respectable British Médical Journal a publié une étude intitulée “Efficacité du vaccin Covid-19 contre la maladie post-Covid-19 chez 589 722 individus en Suède : étude de cohorte basée sur la population”. Il s’agit donc d’une nouvelle étude faisant la promotion de la vaccination anti-Covid-19. La vaccination est sûre et efficace, protège du Covid et maintenant du Covid long. Il faudra attendre 2024 pour finir de démontrer, toujours à l’aide de modèles mathématiques, que ces vaccins protègent aussi des virus informatiques, préviennent les accidents de voiture, guérissent l’impuissance, et font revenir l’être aimé. Toujours est-il que cette “étude” est un bon cas d’école pour comprendre le n’importe-quoi publié dans les revues dites “revues par les pairs”. C’est bientôt Noël et je constate que mes pulls en laine ont, eux aussi, des paires de manches.

0:00 Introduction et présentation de l’étude sur l’efficacité du vaccin Covid-19
1:18 Analyse de l’influence des lobbies sur les décisions politiques et la transparence des institutions
2:48 Point sur la situation actuelle de la pandémie de Covid-19 en Europe
4:19 Analyse critique de l’étude sur l’efficacité des vaccins : problèmes statistiques et concept de Covid long
6:06 Discussion sur la protection vaccinale, impact réel et biais de l’étude
8:15 Efficacité du vaccin et impact du passe sanitaire en Suède
9:45 Analyse des conflits d’intérêts des auteurs de l’étude et définition de non-vacciné
11:16 Analyse des variants du Covid-19 chez les personnes vaccinées et non vaccinées
13:50 Réflexions sur l’étude des vaccins, la codification hospitalière et hypothèse de Jean-Luc Bozek
14:10 Discussion sur la manipulation des données vaccinales et conclusion

L’étude discutée porte sur l’efficacité du vaccin Covid-19 sur le covid long. Voici une synthèse des points clés :

Étude sur l’efficacité du vaccin Covid-19 :

La British Medical Journal a publié une étude en novembre 2023 sur l’efficacité du vaccin Covid-19 en Suède.
L’étude promeut la vaccination anti-Covid, affirmant sa sécurité et son efficacité.
Elle évoque également une protection potentielle contre le Covid long, mais souligne la nécessité d’attendre jusqu’en 2024 pour des preuves définitives.

Analyse critique de l’étude sur l’efficacité des vaccins :

L’analyse soulève des problèmes statistiques dans l’étude sur le Covid long.
Des critiques concernent le mélange de concepts tels que les enregistrements Covid et les tests positifs, affectant la compréhension des cas de Covid long.
Des biais potentiels, tels que l’exclusion des vaccinés dans les 28 jours suivant leur Covid, sont soulignés, affectant la validité des conclusions.

Points sur la situation de la pandémie de Covid-19 en Europe :
L’article remet en question les statistiques de pandémie basées sur des enregistrements hospitaliers.
Des doutes sont exprimés sur la définition des cas de Covid-19 et l’utilisation de tests PCR.
L’analyse critique souligne l’importance d’une définition stricte des cas et d’un protocole de collecte de données pour des conclusions scientifiques valables.

Manipulation des données vaccinales :

Une réflexion critique sur la codification hospitalière est présentée, suggérant que les symptômes post-vaccination pourraient être masqués en les attribuant au Covid long.
Des préoccupations sont soulevées quant à la manipulation potentielle des données pour occulter les effets indésirables des vaccins.
La synthèse met en lumière les questions soulevées quant à la validité des conclusions de l’étude sur l’efficacité des vaccins et souligne les inquiétudes liées à la transparence, à la définition des cas et à la manipulation des données.

Teaser:

Entretien:

Émission réalisée en traduction simultanée

Invitée : Maria Gutschi – Research Pharmacist, Drug Assessor, Hospital Pharmacy Manager, Antimicrobial Stewardship – BScPhm (University of Toronto); Doctor of Pharmacy (Wayne State University)

Sujet : Residual DNA fragments detected in monovalent and bivalent Pfizer/BioNTech and Moderna modRNA COVID-19 vaccines

Discutante : Hélène Banoun

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Invitée : Maria Gutschi – Research Pharmacist, Drug Assessor, Hospital Pharmacy Manager, Antimicrobial Stewardship – BScPhm (University of Toronto); Doctor of Pharmacy (Wayne State University)

Sujet : Residual DNA fragments detected in monovalent and bivalent Pfizer/BioNTech and Moderna modRNA COVID-19 vaccines

Discutante : Hélène Banoun

Traducteur : Lionel Fintoni

Invité : Vincent Pavan – Mathématicien

Sujet : désinformation mathématique

Discutante : Emmanuelle Darles – Enseignante chercheuse

Animateur : Dr Philippe De Chazournes – Médecin expert du doute… « au (seul) profit du patient  »

Nous serons heureux de vous accueillir en direct à partir de 20h45 et de répondre à vos questions sur les sujets abordés.

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Que sont-ils ?
Quel est leur dangerosité ?
Comment s’en protéger ?
https://bonsens.info/paroles-dexperts-les-perturbateurs…/
Sur Youtube

Les perturbateurs endocriniens par Christian Vélot
Collection Paroles d’Experts de BonSens.org

Christian Vélot est Enseignant – Chercheur en génétique moléculaire

Maître de conférences en génétique moléculaire à l’université Paris-Sud
Responsable de l’équipe VEAC (variabilité environnementale et adaptation des champignons), Centre Scientifique d’Orsay, Christian Vélot est habilité à diriger des recherches.

Si le travail de Christian Vélot vous intéresse, et que vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez commander son DVD sur ce sujet ici
https://bonsens.info/wp-content/uploa…

Jusqu’en 2021, Christian Vélot était Président du conseil scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie GENétique) .
Depuis plusieurs mois, le CRIIGEN est le siège d’importants conflits internes consécutifs au travail d’information et d’expertise réalisé par des membres de son Conseil Scientifique sur les « vaccins » de dernière génération développés dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Suite aux graves problèmes de gouvernance qui en ont découlé, des membres de l’association, regroupés sous le nom de « CRIIGEN Atterrés », ont décidé d’avoir recours à la justice.
Si vous souhaitez les soutenir dans leurs actions, vous pouvez faire un don ici : https://www.cotizup.com/soutien-criig…

Musique par Yrii Semchyshyn via Pixabay
https://pixabay.com/fr/music/beats-ep…

Images
Pond5 licence standart pour BonSens
Theo Colborn – Photo JRROCHESTER
Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International
https://creativecommons.org/licenses/…

Invitée : Laurence Waki – Philosophe et auteur pour France Soir

Sujet : La science n’est pas une religion

Discutant : Vincent Pavan – Mathématicien

Animatrice : Emmanuelle Darles – Enseignante chercheuse

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Dans cette présentation, le Dr Louis Fouché, spécialiste en médecine intensiste et en éthique de la santé, aborde les aspects philosophiques et éthiques de la perturbation technologique provoquée par l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical. Il explore les perspectives optimistes et pessimistes de l’IA, soulignant les risques d’expropriation des décisions médicales par la technologie. La présentation examine également la propagation agressive de l’IA, les implications de la régulation de l’IA par la Commission européenne, et la nécessité de résister à une transformation numérique totale. Dr Fouché met en garde contre la perte de l’autonomie humaine et souligne la nécessité de résister à une réalité numérique omniprésente.

Dans cette présentation, le Dr Louis Fouché, intensiviste spécialisé en éthique et anthropologie de la santé, explore les aspects philosophiques et éthiques de la perturbation technologique provoquée par l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical. La présentation est divisée en plusieurs diapositives, chacune abordant différentes dimensions de l’impact de l’IA sur les soins de santé.

Diapositive I : Introduction
Le Dr Fouché exprime sa gratitude aux organisateurs et reconnaît la peinture affichée, générée par une IA générative de Midjourney. La controverse entourant l’œuvre suscite une question : qui a réellement gagné, l’artiste ou l’IA ?

Diapositive II-III : Parcours et Avertissement du Conférencier
Le Dr Fouché se présente, mettant en avant son expertise en éthique médicale et en anthropologie. Il souligne son indépendance vis-à-vis des affiliations politiques publiques et affirme qu’il parle en son nom propre.

Diapositive IV-V : Expérience Personnelle avec l’IA
Le conférencier reconnaît l’utilisation personnelle d’applications d’IA, expérimentant même avec la boîte de chat ChatGPT. Il soulève une question provocante sur l’intégration déjà existante de l’IA dans la vie humaine.

Diapositive V-VI : Perspectives sur l’IA
Le Dr Fouché expose les points de vue contrastés sur l’IA. Les optimistes considèrent l’IA comme une révolution culturelle, améliorant la médecine, tandis que les pessimistes la voient comme un outil d’auto-destruction, faisant des parallèles avec l’hubris historique et la nemesis.

Diapositive VII-VIII : Poussée Agressive de la Technologie IA
La présentation met en lumière la promotion agressive de l’IA et de la numérisation, établissant des comparaisons avec des concepts orwelliens tels que le « telescreen ». L’IA générative, utilisant des modèles probabilistes, pose un défi en ce qui concerne la propriété des données.

Diapositive IX : Propagande en Médecine
Le conférencier note une recrudescence d’articles liés à l’IA et à la médecine, soulignant l’influence omniprésente de la technologie numérique dans le financement de la recherche.

Diapositive X-XV : Applications Médicales de l’IA
Une liste d’applications médicales d’IA générées par ChatGPT est présentée, allant des tâches administratives à la chirurgie et au traitement des troubles mentaux.

Diapositive XVI-XVIII : Impact sur les Médecins
La prophétie selon laquelle l’IA ne remplacera pas les médecins, mais ceux qui utilisent l’IA remplaceront ceux qui ne le font pas, est discutée. L’article du JAMA Internal Medicine comparant les médecins à l’IA en termes d’empathie suscite des inquiétudes quant à la narration visant à exproprier la prise de décision en matière de soins de santé.

Diapositive XIX-XX : Doctrine du Choc en Médecine
Le conférencier introduit le concept d’une doctrine du choc imposée à la médecine par l’IA, établissant un parallèle avec les stratégies de choc historiques décrites par Naomi Klein.

Diapositive XXI-XXIII : Cybernétique et Contrôle
Le rôle de la cybernétique dans le développement de l’IA est expliqué, mettant l’accent sur ses racines historiques et idéologiques dans le contrôle et l’optimisation des systèmes.

Diapositive XXIV-XXVI : Transformation en Données
La transformation du monde en données est discutée, mettant l’accent sur le moi quantifié en médecine et la perte potentielle de la capacité interprétative humaine.

Diapositive XXVII-XXVIII : Perturbation Épistémologique
La perturbation de l’épistémologie due à la direction de l’IA et des big data est explorée, remettant en question la fiabilité des informations croisées et le rôle des gardiens.

Diapositive XXIX-XXX : Peur de l’IA et de la Perturbation
Le récent changement de narration, avec les leaders technologiques exprimant des regrets quant à l’IA, est examiné. Le conférencier se demande si cette narration de la peur est une stratégie délibérée justifiant la régulation et le contrôle.

Diapositive XXXI : Régulation de la Commission Européenne
La régulation de la Commission européenne sur l’IA est discutée, avec une tonalité prudente concernant ses conséquences potentielles sur les réglementations démocratiques.

Conclusion : Chemin de la Résistance
Le Dr Fouché conclut en se demandant si l’humanité est déjà en train de devenir des avatars transhumanistes. Il encourage la résistance à la technocratie et préconise l’acceptation de la fragilité humaine, de la liberté et de la responsabilité.

Réflexions Finales :
La présentation sert d’exploration complète des implications éthiques, philosophiques et sociétales de l’IA en médecine, exhortant le public à évaluer de manière critique l’impact de la technologie sur l’humanité et à promouvoir une utilisation responsable et éthique.

In this presentation, Dr. Louis Fouché, an intensivist with expertise in medical ethics, explores the philosophical and ethical dimensions of the technological disruption caused by artificial intelligence (AI) in the medical field. He examines both optimistic and pessimistic perspectives on AI, emphasizing the risks of technology expropriating medical decision-making. The presentation delves into the aggressive promotion of AI, the implications of European Commission regulation, and the need to resist total digital transformation. Dr. Fouché warns against the loss of human autonomy and underscores the importance of resisting an omnipresent digital reality.

In this presentation, Dr. Louis Fouché, an intensivist with expertise in ethics and anthropology of health, delves into the philosophical and ethical aspects of the technological disruption brought about by artificial intelligence (AI) in the field of medicine. The presentation is divided into several slides, each addressing different dimensions of the impact of AI on healthcare.

Slide I: Introduction
Dr. Fouché expresses gratitude to the organizers and acknowledges the painting displayed, generated by a Midjourney generative AI. The artwork’s controversy prompts a question: who truly won, the artist or the AI?

Slide II-III: Speaker’s Background and Disclaimer
Dr. Fouché introduces himself, highlighting his expertise in medical ethics and anthropology. He emphasizes his independence from public political affiliations and asserts that he speaks in his own capacity.

Slide IV-V: Personal Experience with AI
The speaker acknowledges personal use of AI applications, including experimenting with the ChatGPT chat box. He raises a thought-provoking question about AI already being integrated into human existence.

Slide V-VI: Perspectives on AI
Dr. Fouché outlines the contrasting views on AI. Optimists view AI as a cultural revolution, enhancing medicine, while pessimists see it as a tool for self-destruction, drawing parallels with historical hubris and nemesis.

Slide VII-VIII: Harsh Push of AI Technology
The presentation highlights the aggressive promotion of AI and digitalization, drawing comparisons with Orwellian concepts like the « telescreen. » Generative AI, using probabilistic models, presents a challenge regarding data ownership.

Slide IX: Propaganda in Medicine
The speaker notes a surge in articles related to AI and medicine, emphasizing the pervasive influence of digital technology in research funding.

Slide X-XV: AI Medical Applications
A list of AI medical applications generated through ChatGPT is presented, ranging from administrative tasks to surgery and mental health treatment.

Slide XVI-XVIII: Impact on Doctors
The prophecy that AI won’t replace doctors but those using AI will replace those who don’t is discussed. The JAMA Internal Medicine article comparing physicians to AI in terms of empathy raises concerns about the narrative intending to expropriate healthcare decision-making.

Slide XIX-XX: Shock Doctrine in Medicine
The speaker introduces the concept of a shock doctrine imposed on medicine through AI, paralleling it with historical shock strategies described by Naomi Klein.

Slide XXI-XXIII: Cybernetics and Control
The role of cybernetics in AI development is explained, emphasizing its historical and ideological roots in controlling and optimizing systems.

Slide XXIV-XXVI: Transformation into Data
The transformation of the world into data is discussed, with a focus on the quantified self in medicine and the potential loss of human interpretive capacity.

Slide XXVII-XXVIII: Epistemological Disruption
The disruption in epistemology due to AI and big data steering is explored, questioning the reliability of cross-correlated information and the role of gatekeepers.

Slide XXIX-XXX: Fear of AI and Disruption
The recent narrative shift, with tech leaders expressing regret over AI, is examined. The speaker questions whether this fear narrative is a deliberate strategy to justify regulation and control.

Slide XXXI: European Commission Regulation
The European Commission’s regulation on AI is discussed, with a cautionary tone about its potential consequences on democratic regulations.

Conclusion: Path for Resistance
Dr. Fouché concludes by pondering whether humanity is already becoming transhumanistic avatars. He urges resistance to technocracy and advocates for embracing human frailty, freedom, and responsibility.

Final Thoughts:
The presentation serves as a comprehensive exploration of the ethical, philosophical, and societal implications of AI in medicine, urging the audience to critically assess the impact of technology on humanity and advocate for responsible and ethical use.