A retenir

La Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) reconnait que l’obligation vaccinale est avant tout une question d’exemplarité des soignants.

 

La SPILF reconnait que le vaccin COVID-19 n’est pas efficace sur les transmissions.

 

La SPILF reconnait que les souches actuelles de SARS-CoV-2 ne causent pas de formes particulièrement graves du COVID-19.

 

Et pourtant….

 

 

Introduction

La SPILF est créée en 1974. Et malgré presque 50 ans d’existence, la SPILF ne compte qu’environ 750 adhérents et a pourtant touché environ 600000 euros en 3 ans des laboratoires pharmaceutiques. [0]

Ainsi la SPILF se prévaut d’une représentation bien plus importante que sa représentativité réelle.

 

 

 

Le 2 mars 2023, la SPILF a diffusé et médiatisé son avis sur les obligations vaccinales des professionnels de Santé. [1]

 

 

Pas de surprise

 

Pas de surprise car la SPILF est contre la levée des obligations vaccinales, quel que soit le vaccin.

Elle est sur ce point en cohérence avec ses positions mises en avant notamment depuis 2020.

 

 

Pour justifier sa position, la SPILF se plaint notamment que la couverture vaccinale est trop faible chez les soignants pour les vaccins non obligatoires comme la grippe dont il faut rappeler que le décret n° 2006-1260 du 14 octobre 2006 en a suspendu l’obligation, la jugeant visiblement inutile.

 

La SPILF se plaint « que l’appel à la responsabilité individuelle (pour ce qui est des infections transmises du soignant au soigné) apparait insuffisant ».

Il apparait donc que la SPILF considère les professionnels de santé comme insuffisamment responsables. Cela pose questions sur l’image qu’a la SPILF des professionnels de santé.

 

En fait, il faut comprendre que la SPILF ne souhaite pas se poser la question de savoir pourquoi des professionnels de santé ne souhaitent pas se faire vacciner :

  • Craignent le vaccin ?
  • Estiment qu’il n’y a aucune preuve que le vaccin soit efficace à limiter les transmissions ?
  • Jugent le vaccin inefficace à limiter les formes graves ?
  • Considèrent que l’intérêt global n’est pas suffisant ?

 

Par humilité, la SPILF devrait considérer avec attention que les professionnels de santé qui choisissent de ne pas se faire vacciner le font avec leurs compétences, leur expérience et pour des raisons objectives.

 

La SPILF n’avance évidemment aucun argument scientifique ou médical pour encourager les professionnels de santé à mieux accepter les vaccins et notamment celui de la grippe qu’elle prend en exemple.

La SPILF se contente de mettre en avant que la vaccination des professionnels de santé « porte un message d’exemplarité ».

Il est triste de constater que, pour la SPILF, l’exemplarité est plus importante et doit se substituer à l’efficacité et au bénéfice médical.

Ce type de position n’est évidemment pas légitime ou rationnel quand on parle de médicament.

 

Ensuite la SPILF met en avant que lever des obligations vaccinales « sera interprété … comme un message négatif : en mettant fin à l’obligation, on envoie pour beaucoup le message que les vaccins sont dorénavant facultatifs, voire inutiles. »

La SPILF confirme une fois de plus (comme sur les 3 ans passées) qu’elle choisit de ne présenter aucun argument scientifique pour légitimer les obligations.

 

En résumé, la SPILF considère qu’il faut des obligations vaccinales

  • Car les professionnels de santé ne sont pas assez responsables
  • Car sinon le message envoyé à la population serait négatif vis-à-vis des vaccins

 

On est bien loin ici d’un avis scientifique ou médical que la SPILF aurait dû fournir en proposant son avis.

 

 

Concernant le vaccin DTP (diphtérie-tétanos-polyomélite)

 

La SPILF confirme sa position favorable à l’obligation mais reconnait que la probabilité que les professionnels de santé soient en contact avec

  • un poliovirus est « très improbable actuellement »
  • la diphtérie liée à Corynebacterium diphtheriae est « très improbable actuellement »

 

La SPILF ne discute pas le cas du tétanos sûrement car c’est une maladie non contagieuse que le professionnel de santé ne risque ni d’attraper d’un patient, ni de transmettre à ses patients.

 

Dans ce contexte réel décrit par la SPILF, il serait intéressant que la SPILF nous explique pourquoi elle affirme que « le recrutement d’un soignant n’ayant jamais eu de vaccination DTP poserait problème ».

 

Même si la SPILF reconnait la très faible incidence de ces pathologies en France, la SPILF, encore une fois, met en avant son argument fétiche :

« L’obligation vaccinale a … une valeur d’exemplarité. »

Encore.

 

De plus, la SPILF ne semble pas faire confiance aux professionnels de santé puisqu’elle suppose que si l’obligation venait à disparaitre, les professionnels ne seraient plus attentifs à « la surveillance de la couverture vaccinale ».

Ce manque de confiance dans les compétences des professionnels de santé pose toujours plus de questions sur l’image qu’a la SPILF des professionnels de santé.

 

 

Concernant le vaccin contre l’hépatite B

 

La SPILF confirme sa position favorable à l’obligation.

La SPILF considère qu’il faut vacciner l’ensemble des professionnels, sans prise en compte du risque réel lié à leur fonction, afin de ne pas surcharger la médecine du travail dans cette gestion. Il faut comprendre que l’aspect scientifique ou médical est moins pertinent que la charge de travail du prescripteur.

La SPILF considère aussi l’obligation vaccinale contre l’hépatite B comme la « règle … la plus simple possible ».

On est bien loin de considérations médicales.

 

Mais surtout la SPILF légitime sa position, une fois de plus, par la notion d’exemplarité des soignants ou d’une éventuelle remise en cause de la notion de vaccination au sein de la population.

 

Il faut cependant rappeler que la vaccination contre l’hépatite B n’est en fait pas obligatoire mais que l’immunisation l’est. En effet, un soignant présentant un taux d’anticorps anti-Hépatite B supérieur à 100 UI/L, est considéré comme protégé. Il n’y a pas lieu de réaliser d’injection vaccinale supplémentaire. [2]

 

C’est une situation unique dans le monde de la vaccination.

C’est pourtant la position la plus rationnelle puisqu’elle prend directement en compte le statut immunitaire de la personne dans la décision vaccinale.

 

 

 

Concernant le vaccin contre le COVID-19

 

La SPILF est favorable à la primovaccination constituée de 3 doses.

Mais elle insiste immédiatement sur la possibilité d’imposer des doses supplémentaires « en fonction de la survenue d’infection intercurrente par le SARS-CoV-2 ».

 

Surtout la SPILF réaffirme sa position que, sans primovaccination, les soignants suspendus ne doivent pas être réintégrés.

La SPILF ne discute absolument pas de

  • L’état immunitaire du soignant suspendu (qui a sûrement contracté le SARS-CoV2 et est donc immunisé de façon plus performante que par la primovaccination) [3]
  • La comparaison avec l’hépatite B où l’immunisation suffit. [4]
  • La disparition rapide de l’efficacité vaccinale (quelques mois tout au plus) [5]
  • L’inadaptation des vaccins avec les souches circulantes (rendant la vaccination inopérante puisque même les vaccins les plus récents, bivalents immunisent contre des souches qui ne sont déjà plus dominantes et par ailleurs échouent à développer une immunité croisée pour les souches en circulation [6]

 

 

 

Ce sont pourtant des paramètres qui sont essentiels quand on recommande une vaccination obligatoire.

 

Et la SPILF va plus loin puisqu’elle demande quand même une injection d’une dose « pour les personnes ayant déjà été infectées par le passé ».

Évidemment, la SPILF ne produit aucune donnée scientifique pour justifier cette proposition. Le contraire aurait été surprenant tant les publications montrent que l’immunisation naturelle est bien plus efficace que le vaccin. [7]

 

 

Pour convaincre de ne pas lever cette obligation vaccinale, la SPILF se lance dans les prédictions, la science-fiction en parlant « de circulation d’un variant générateur de formes particulièrement graves ».

On ne sait pas de quoi l’avenir est fait mais sans s’en rendre compte, la SPILF reconnait que, au moins actuellement, mars 2023, les souches circulantes ne sont pas « particulièrement graves ». Ce qui est le cas. [8]

 

De fait, sa demande de ne pas réintégrer les soignants non vaccinés ou d’obliger les personnes déjà immunisées à recevoir quand même une dose apparait comme totalement incohérente d’autant que même les souches les plus pathogènes n’ont pas touché les populations en âge de travailler et notamment les soignants. [9]

 

La SPILF met en avant que la vaccination obligatoire est importante « si un vaccin plus particulièrement actif sur l’infection paucisymptomatique ou sur la transmission était développé. »

Sans s’en rendre compte, la SPILF reconnait que le vaccin n’est pas efficace sur les transmissions.

Comme la suspension ne repose que sur cet argument depuis sa mise en place en juillet 2021, la SPILF reconnait indirectement que cette suspension n’avait aucune légitimité.

 

La SPILF semble toujours incapable de donner des informations médicales ou scientifiques et rabâche toujours les mêmes arguments :

  • « Message pouvant être perçu comme négatif pour les professionnels de santé »
  • « Message pouvant être perçu comme négatif vis-à-vis de la population »
  • « Position pouvant être vue comme confortant de nombreux discours non-scientifiques et négationnistes »

 

La lecture du document montre pourtant l’absence totale de science (aucune référence bibliographique) que la SPILF dit redouter…

 

Ainsi, sans en avoir parlé avant, alors que cela aurait été un argument majeur en faveur de la vaccination, la SPILF affirme que « cette vaccination conserve toujours une efficacité importante contre les formes graves ».

Evidemment, la SPILF n’apporte aucun chiffre pour légitimer son affirmation mais elle semble avoir plus d’informations que la HAS qui reconnaissait, pour les vaccins bivalents utilisés depuis 4-5 mois, ne pas être en mesure de donner l’efficacité des vaccins en cours d’utilisation… [10]

 

Il serait important que la SPILF transmette au plus vite les informations dont elle dispose.

 

 

Et le meilleur pour la fin…

 

Et le meilleur de la SPILF arrive sur la fin :

« le caractère indispensable du port du masque en milieu de soin ».

Évidemment la SPILF n’est toujours pas en mesure de produire la moindre preuve d’utilité du masque mais elle insiste à l’affirmer et le laisser croire.

Pourtant nous avons déjà longuement montré que le port du masque n’avait jamais prouvé son utilité. (La SPILF devrait en prendre connaissance…) [11]

 

Cette dernière affirmation de la SPILF sur les masques permet de valider que la SPILF est, sur tous les sujets discutés dans son avis, dans une fuite en avant pour ne pas accepter et assumer les nombreuses erreurs scientifiques qu’elle délivre depuis des mois sur le COVID.

 

 

Conclusion

En résumé, quel que soit le vaccin, la SPILF n’avance aucun argument scientifique ou médical et nous précise même que très souvent il n’y a pas vraiment d’intérêt (cf DTP).

 

 

La SPILF n’est toujours pas en mesure de légitimer ses affirmations et n’essaye même pas de le faire.

Alors la SPILF justifie sa position en faveur de l’obligation car sinon

  • Les professionnels de santé ne se feront pas vacciner comme pour la grippe
  • L’image de la vaccination sera ternie dans la population
  • les soignants aurait un devoir d’exemplarité

 

L’utilisation d’un médicament ne peut se résumer à des considérations qui ne sont pas médicales.

 

Les positions de la SPILF sont par conséquent, et uniquement, dogmatiques.

C’est inacceptable.

 

 

 

 

Bibliographie

[0]  https://www.nexus.fr/actualite/conflit-dinterets/spilf-gilead/

[1] https://www.infectiologie.com/fr/actualites/avis-spilf-obligations-vaccinales-des-professionnels-de-sante_-n.html

[2] https://www.mesvaccins.net/textes/2013_hepatite_B_joe_20130813_0005.pdf

[3] https://www.thelancet.com/journals/lanmic/article/PIIS2666-5247(22)00287-7/fulltext

[4] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000027830751

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36913963/

[6] https://www.conseil-scientifique-independant.org/les-variants-emergents-du-sars-cov-2-echappent-a-la-neutralisation-par-limmunite-humorale-induite-par-les-vaccins-anti-covid-actuels/

[7] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36930674/

[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[9] https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/recensement-national-des-cas-de-covid-19-chez-les-professionnels-en-etablissements-de-sante

[10] https://www.conseil-scientifique-independant.org/les-variants-emergents-du-sars-cov-2-echappent-a-la-neutralisation-par-limmunite-humorale-induite-par-les-vaccins-anti-covid-actuels/

[11] https://www.conseil-scientifique-independant.org/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

La prise en charge précoce des patients Covid19 a sauvé des vies
Nous, signataires de cette tribune, de par notre pratique hospitalière face à la Covid19, notre pratique de médecine de ville et/ou suite à nos lectures de plusieurs centaines de publications scientifiques peer-reviewed sur le sujet, nous confirmons que la prise en charge précoce des patients atteints de Covid19 a sauvé des vies.

Non il n’y a pas d’études cliniques sauvages à l’IHU Marseille
Nous affirmons que les études retrospectives rassemblant les données hospitalières de patients soignés au sein d’un établissement ne constituent pas des « essais cliniques sauvages ». Ce sont des études d’observation fondées sur l’acte de soin dont la qualité scientifique n’est pas moindre que celles des essais randomisés généralement controlés par l’industrie pharmaceutique. Il est important pour l’avancée de la science médicale que ce type d’étude soit publié dans des journaux scientifiques et que les données soient mises à disposition de la communauté scientifique.

Nous soutenons la démarche de soins précoces proposée à l’IHU Marseille
Nous soutenons donc la démarche de soins précoces qu’a adoptée dès mars 2020 l’IHU de Marseille sous la direction du Professeur Didier Raoult et nous soutenons sa démarche de publier les résultats de ces traitements précoces pour la communauté scientifique et pour la qualité du débat public.

Non le Professeur Raoult n’est pas isolé
Nous affirmons que le Professeur Raoult n’est pas isolé dans le monde médical et scientifique et que dans de nombreux pays tels que l’Inde, la majeure partie des pays d’Afrique, ou de nombreux états brésiliens, les soins précoces ont été utilisés avec succès. ­­

L’hydroxychloroquine et l’ivermectine ont un intérêt indéniable dans la Covid19
Nous soutenons que plusieurs centaines d’études revues par les pairs rapportent un avantage significatif indéniable aux traitements à base d’hydroxychloroquine et /ou d’ivermectine associée ou non à l’azithromycine ou la doxycycline, dans la prise en charge précoce de la maladie Covid19. Nous rappelons que le Professeur Raoult avait précisé très tôt que l’hydroxychloroquine seule avait une efficacité relative et que seule la combinaison avec l’azithromycine était pour lui vraiment efficace.

L’hydroxychloroquine à doses courantes n’est pas dangereuse
Nous rappelons que l’utilisation en toute sécurité de l’hydroxychloroquine, de l’ivermectine avec ou sans azithromycine est très bien connue des médecins hospitaliers et des médecins de ville, et que lorsque ces molécules ont été utilisées à doses courantes sur une période brève en traitement précoce, aucune étude sérieuse n’a pu prouver un quelconque sur-risque pour les patients. Au moment où les autorités sanitaires ne préconisaient que le Doliprane® et le confinement des malades à leur domicile, le soin précoce avec des médicaments très bien connus des médecins a sauvé des vies.

Les médecins peuvent prescrire hors AMM
Enfin nous rappelons que jamais l’hydroxychloroquine ni l’ivermectine n’ont été interdites de prescription en milieu hospitalier, et qu’en médecine générale, l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine n’a été effective qu’entre le 25 mars 2020 et le 10 juillet 2020.
Cette liberté de prescrire a été depuis confirmée par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et le Professeur Salomon, Directeur général de la santé, qui ont déclaré que les médecins pouvaient prescrire hors AMM cette molécule.
Selon l’Académie de Médecine et l’Ordre des Médecins, en France 20% des prescriptions sont « hors AMM », pouvant aller jusqu’à 80% dans certaines spécialités. Pourquoi ce qui est largement autorisé et utilisé par tous les médecins, ne le serait pas pour le Pr Raoult ?

Des essais randomisés stoppés précocement alors qu’il y avait un signal d’efficacité
Nous rappelons aussi que lors de la publication de l’étude frauduleuse du Lancet, Monsieur Véran, alors ministre de la santé, avait fait suspendre les inclusions de patients dans les groupes hydroxychloroquine des essais randomisés en cours Discovery et Hycovid et lorsque la fraude a été dévoilée, et la publication du Lancet rétractée, ces inclusions n’ont pour autant pas été reprises alors qu’il était visible qu’il existait déjà un signal d’efficacité de la molécule qui aurait pu être possiblement confirmé par une cohorte plus importante.

Nous demandons que les signataires de la tribune contre le Pr. Raoult précisent leurs conflits d’intérêts
Nous sommes donc en désaccord sur ce sujet avec la tribune d’une vingtaine de scientifiques publiée dans le journal Le Monde le 28 mai 2023, et demandons à ce que leurs conflits d’intérêts soient divulgués au grand public afin d’éclairer les citoyens sur les motivations de leur prise de position.

Commission d’enquête indépendante
Pour finir, nous nous associons à la demande du Professeur Raoult qu’une commission d’enquête indépendante avec des experts internationaux soit mise en place afin d’évaluer la performance des thérapeutiques précoces telles que celles prescrites à l’IHU, et utilisées dans de nombreux pays.

Médecins et scientifiques signataires de la tribune
Professeur Christian Perronne, MD, PhD, Infectiologue
Dr Peter Mc Cullough, MD, MPH, Cardiologist, Epidemiologist, Texas
Katarina Lindley D.O. FACOFP, President Global Health Project, COO Global COVID Summit, President Texas AAPS
Docteur Gérard Guillaume, MD, Rhumatologue
Hélène Strohl-Maffesoli, Inspectrice générale des affaires sociales honoraire (IGAS), Paris
Prof. Hector Carvallo, Prof. of Internal Medicine, Buenos Aires, Argentina
Prof. Roberto Hirsch, Prof. of Infectology, Buenos Aires, Argentina
Dr Raphael Stricker, MD, Internal Medicine, Director of Union Square Medical Associates, San Francisco, CA, USA.
Doctor Sabine Hazan, Gastroenterologist, Researcher, Clinical Trial Expert, USA
Dr Flavio A. Cadegiani, MD, MSc, PhD, Brasilia, Brazil
Dr Mike Yeadon, Managing Director, Yeadon Consulting Ltd, Former Vice President & Global Head of Respiratory & Allergic Diseases Research
Professeur Patrick Forterre, Microbiologise, Universitaire, membre de l’Académie Européenne de Microbiologie
Jennifer Jones, B.S. Chemistry, J.D Law, Chemist, Intellectual Property Attorney (retired), Camas, WA
Dr Louis Fouché, Médecin Réanimateur, Marseille
Dr Eivind Vinjevoll, MD, Senior consultant anaesthesiologist, Volda, Norway
Dr. Simone Gold, MD, JD, Founder, AFLDS , CEO, GoldCare, USA
Dr Eric Menat, Médecin Généraliste, Muret
Jean-François Lesgards, PhD, Chercheur en Biochimie, Stress Oxydant et Inflammation. Université Aix Marseille
Dr Gérard Delépine, Chirurgien Oncologue, sans conflits d’intérêt
Dr Nicole Delépine, Pédiatre, Cancérologue sans conflits d’intérêt
Dr Klaus Schustereder, Médecin interniste-généraliste, Suisse
Dr Marsha Y. Blakeslee, D.O, Severna Park, MD, Internal Medicine, USA
Dr Gayln Perry, MD, Perry Center for Pediatric and Adult Sleep Care, CEO and Owner, Kansas City
Dr Jean Emsallem, Médecin Vasculaire (Angéiologue), Chargé de cours à la Faculté de Médecine, Sorbonne Université de Paris et à la Faculté de Médecine de Marseille
Dr Jose Iglesias, DO FASN, Associate Professor of Medicine, Hackensack Meridian University School of Medicine, Jersey Shore University Hospital, USA
Dr Gérard Maudrux, Ancien président de la caisse d’assurance maladie des professions libérales, Ancien président de la caisse de retraite des médecins de France, Membre de l’Académie de Chirurgie
Dr Claude Escarguel, Microbiologiste hospitalier et ancien président du syndicat national de praticiens des hôpitaux généraux, Porte parole du collectif de médecins “AZI-THRO- D’hospitalisations” et coprésident de l’association de malades covid-longs (UPGCS), membre du conseil scientifique de la fondation Luc Montagnier
Dr Tess Lawrie, Director of EbMCsquared CiC
EurIng Dr Edmund Fordham, PhD, FInstP
Hélène Banoun, Pharmacien biologiste, PhD, ancien chargé de recherches INSERM
Dr Marc Rendell, M.D., physician, Newport Coast, California
Dr Eleftherios Gkioulekas, Professor of Mathematics, Undergraduate Program Coordinator, School of Mathematical and Statistical Sciences, University of Texas Rio Grande Valley
Dr Gerilyn E. Cross, M.D., F.A.C.O.G., Obstetrician/Gynecologist, Hormone Therapy of Citrus County, Crystal River, FL, U.S.A.
Dr Eric Loridan, Chirurgien général et digestif, Boulogne sur mer
Dr Timothy Stonesifer, DO, Chambersburg, USA
Dr Carrie Cannon, MD, MS
Dr Hélène Chollet, Médecin Généraliste, volontaire à IHU à HDJ COVID
Dr Daniel Chollet, Pneumologue
Dr Françoise Giorgetti, Médecin ORL, Médecin volontaire à l’IHU Marseille
Dr Nicolas Zeller, Médecin Généraliste
Dr Corinne Navarro, Médecin Généraliste
Dr Alain Joseph, Médecin Spécialiste en médecine générale, retraité actif
Dr Marc Arer, Médecin retraité
Dr Jean Valette, spécialiste en Médecine Générale, retraité
Dr Martine Fleury, Psychiatre retraitée
Dr Jean-Marc Rehby, Médecin généraliste
Rachel Maldonado, MSW, LSW, Therapist & Life Coach, Chicago, Illinois
Corinne Reverbel, PhD Biochimie
Bernard Sudan, ancien chef de laboratoire en pharmacologie et toxicologie à Ciba-Geigy, Ciba, Novartis Bâle, Suisse
Dr. Lucy Kerr, MD, Directeur de Sonimage, Brésil

Dr. Claudia Chaufan, MD, PhD Canadian COVID Care Alliance (CCCA), Canada

Dr. Timothy Stonesifer, MD, PA, USA

Professeur Jean-Paul Bourdineaud, Professeur à l’Université de Bordeaux, spécialiste de toxicologie environnementale, microbiologie et biochimie.
Dr. Elizabeth Rodgers, PhD, MPH, CMP, Epidemiologist, Researcher, Health & Longevity Doctor
Personnalités en soutien
(la lettre a été écrite par des scientifiques et médecins et ces personnalités ont souhaité s’y associer)

Michel Maffesoli, Professeur émérite à la Sorbonne
Laurent Mucchielli, Directeur de Recherche CNRS
Alain Houpert, Sénateur
Laurence Muller-Bronn, Sénatrice
Sylvie Goy-Chavent, Sénatrice
René CHICHE, Professeur de philosophie, Vice-président national Action & Démocratie, Membre du Conseil supérieur de l’éducation
Mary Beth Pfeiffer, Investigative Journalist, Author: “Lyme: The First Epidemic of Climate Change”
Paul Medhurst, PhD, NPP, Retired U.N. Officer, Prof., Police, Army, Penzance, U.K.
Xavier Azalbert, Investigative & Scientific journalist, Mathematician & Economist, France
Carole H. Browner, Professeur de recherche émérite, département d’anthropologie, Centre pour la culture et la santé, Institut Semel pour les neurosciences et le comportement humain, Université de Californie, Los Angeles
Tribune initiée par l’association BonSens.org

Si vous êtes médecin ou scientifique dans le domaine de la santé ou de la biologie au sens large, et que vous souhaitez être signataire de cette tribune, merci de nous l’indiquer par mail à contact@bonsens.info en précisant votre profession.

A retenir

En 2020, on oblige les gens à porter des masques.

En 2023, Cochrane confirme, encore, que les masques sont inutiles. [1]

 

 

Introduction

Les masques sont le point central du dispositif de lutte contre le COVID. Central car visible sur le visage de tous les adultes et enfants.

La France, par son ministre de la Santé M Véran, a imposé les masques à l’ensemble de la population dès juillet 2020 jusqu’en mars 2022. En octobre 2020, les enfants, dès 6 ans, ont dû supporter, eux aussi, le masque à l’école jusqu’à 10h par jour.

Était-ce scientifiquement et médicalement justifié ?

 

Nous avons déjà largement répondu à cette question durant les derniers mois. [2] [3]

 

https://reinfocovid.fr/science/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

https://reinfocovid.fr/science/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

Mais cette fois, c’est la revue Cochrane qui vient donner le résultat de son analyse de l’efficacité des masques à réduire les contaminations d’infections virales.

 

 

Cochrane c’est quoi ?

 

Cochrane est un groupe de chercheurs indépendants ayant pour objectif d’éclairer la prise de décision en matière de soins de santé.

Cochrane est un réseau mondial et indépendant qui compte des membres dans plus de 50 pays

Les revues Cochrane sont mondialement reconnues comme fournissant les preuves du plus haut niveau en matière de soins de santé fondées sur des données probantes.

Le « gold standard » en médecine.

 

C’est pour cela que leur revue sur les masques de janvier 2023 n’est pas passée inaperçue.

 

 

 

Les résultats de leur analyse de 2023

 

En janvier 2023, Cochrane publie une revue de plus de 300 pages sur les mesures non pharmaceutiques pour réduire les contaminations de la population par les virus respiratoires.

Une partie est évidement consacrée aux masques.

 

Au total, 78 études sont incluses dont 11 études (représentant 610872 participants supplémentaires) publiées entre 2020 et 2022. Il s’agit donc d’études faites spécifiquement pour le COVID.

Chaque étude est très précisément détaillée et analysée dans les 300 pages de la revue.

 

La conclusion est simple bien que très prudente.

« Le port du masque dans la communauté fait probablement peu ou pas de différences »

« Les résultats ne suggèrent pas que les masques chirurgicaux réduisent la propagation virale »

« Les masques FFP2/N95 pourraient avoir un impact marginal »

 

En résumé, Cochrane confirme, avec beaucoup de précautions oratoires, n’avoir trouvé aucune preuve d’efficacité.

Les masques chirurgicaux, mais aussi FFP2, ne montrent aucune action significative sur le contrôle des épidémies virales respiratoires.

Il est difficile d’être plus clair.

 

 

 

Mais en fait…

 

En novembre 2020, Cochrane avait déjà publié une analyse de l’efficacité des masques. La conclusion était exactement la même :

« Aucune une preuve suffisante d’efficacité des masques ».

 

La revue de 2023 ne nous apprend finalement rien de nouveau. Elle confirme juste que les études faites spécifiquement sur le COVID ne montrent pas non plus d’efficacité du masque.

Notamment celle faite au Bangladesh que nous avions aussi analysée. [4]

 

Mais en fait…

L’OMS, fin 2019, avait déjà fait la même analyse, par la lecture de 1100 études et avait mis en avant les mêmes publications que la revue Cochrane. [2]

Sans surprise, l’OMS avait conclu que les masques n’étaient pas utiles.

Dans les mêmes termes que Cochrane.

 

 

La mémoire courte ?

 

Et pour finir, il ne faut pas oublier qu’en 2002, il était considéré comme de la torture de faire porter des masques…

En effet, des médecins de la Croix-Rouge qui avaient pu se rendre à la prison de Guantanamo avaient considéré que les masques chirurgicaux portés, sous la contrainte, par les prisonniers étaient une torture. [5]

 

Les prisonniers sont masqués dans un but de contrainte psychique

 

Et pourtant, en 2020, beaucoup ont trouvé judicieux (sans aucune justification véritablement rationnelle) d’en faire porter à des enfants de 6 ans toute la journée.

Sous l’œil complaisant et malsain des mêmes qui n’en mettaient pas…

 

Il existe des milliers d'exemple comme celui ci.

 

Un monde de fous

 

On est dans un monde de FOUS.

Les scientifiques de COCHRANE concluent que l’ensemble de la littérature montre une efficacité nulle (non significative) des masques. En tout cas, une efficacité qui n’a jamais été possible de mettre en évidence…

 

Mais, face aux nombreuses autorités sanitaires qui ont rendu le port du masque obligatoire sans aucune base scientifique, Mme Soares-Weiser, rédactrice en chef de la COCHRANE est obligée de faire un communiqué pour expliquer que leur étude ne veut pas dire ce que ça semble vouloir dire.

 

Les auteurs ne cautionnent pas !

 

Selon Jefferson, auteur principal : « Cochrane a de nouveau jeté ses propres chercheurs sous le bus. Les excuses émises par Cochrane proviennent de Soares-Weiser, pas des auteurs de la revue »

Jefferson « pense que Soares-Weiser a fait une erreur colossale. Cela renvoie le message que Cochrane peut subir des pressions de la part des journalistes pour modifier leurs critiques… Cela crée un dangereux précédent »

 

Il faut aussi souligner que Mme Soares-Weiser, rédactrice en chef n’a toujours pas pris contact avec les auteurs, au 15 mai 2023, pour répondre à leur questions…

 

 

Les masquophiles aux abois

 

Évidemment les masquophiles sont touchés par les conclusions de cette étude COCHRANE car elles viennent confirmer, encore une fois, qu’en 100 ans, aucune étude de qualité suffisante ne montre une efficacité des masques.

 

Alors les masquophiles expliquent que cela ne veut rien dire !

Non !

Ils demandent plus d’études et rappellent qu’en attendant, il faut continuer à le porter.

 

En fait, il faut comprendre que tant que les études ne montreront pas une efficacité des masques, comme leur foi leur dit, il faudra faire d’autres études. Encore et toujours.

Et porter le masque en attendant…

 

 

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! »

Albert Einstein,

 

 

 

[1] https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD006207.pub6/epdf/full

[2] https://reinfocovid.fr/science/moi-je-veux-bien-mettre-un-masque-mais/

[3] https://reinfocovid.fr/science/et-si-vous-decouvriez-que-meme-le-masque-de-votre-chirurgien-ne-vous-protege-pas-des-infections/

[4] https://reinfocovid.fr/science/le-masque-reduit-les-infections-covid-de-006/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11809632/

 

Il existe à ce jour plus de 150 études qui montrent que le masque en population générale est inefficace et peut même être néfaste.

Nous en avons sélectionné quelques-unes que nous décrivons ci-dessous.

ÉTUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT UNE EFFICACITE NULLE OU NON PROUVEE
Effectiveness of personal protective measures in reducing pandemic influenza transmission: A systematic review and meta-analysis. Patrick Saunders-Hastings et al. Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487207/

L’hygiène des mains a eu un effet protecteur important.
L’utilisation du masque facial a fourni un effet protecteur non significatif.

Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses. Jefferson et al. Cochrane Data base of Systematic Reviews. 2020, Issue 11. Art. No.: CD006207. DOI: 10.1002/14651858.CD006207.pub5.
https://www.cochrane.org/CD006207/ARI_do-physical-measures-such-hand-washing-or-wearing-masks-stop-or-slow-down-spread-respiratory-viruses

Nous ne savons pas si le port de masques ou de respirateurs N95/P2 aide à ralentir la propagation des virus respiratoires.
Les programmes d’hygiène des mains peuvent aider à ralentir la propagation des virus respiratoires. »

Masks for prevention of viral respiratory infections among health care workers and the public: PEER umbrella systematic review – Nicolas Dugré et al. Can Fam Physician 2020 Epidemics Volume 20, September 2017, Pages 1-20 (7):509-517.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32675098/

Dans l’ensemble, l’utilisation de masques dans la communauté n’a pas réduit le risque de grippe, d’infection respiratoire virale confirmée, de syndrome grippal ou de toute infection respiratoire clinique.

L’utilisation de masques dans les ménages avec un contact malade n’a pas été associée à une réduction significative du risque d’infection dans aucune analyse, que les masques aient été utilisés par la personne malade, les membres de la famille en bonne santé ou les deux.

Unravelling the role of the mandatory use of face covering masks for the control of SARS-CoV-2 in schools: a quasi-experimental study nested in a population-based cohort in Catalonia (Spain). Ermengol Coma et al. Arch Dis Child. 2022 Aug 23;archdischild-2022-324172. doi: 10.1136/archdischild-2022-324172
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35999036/

« Les mandats de la FCM dans les écoles n’étaient pas associés à une incidence ou à une transmission plus faible du SARS-CoV-2, ce qui suggère que cette intervention n’était pas efficace. Au lieu de cela, la dépendance à l’âge était le facteur le plus important pour expliquer le risque de transmission pour les enfants scolarisés. »

Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial. Henning Bundgaard et al. Ann Intern Med.2021;174:335-343. [Epub 18 November 2020]. doi:7326/M20-6817
https://www.acpjournals.org/doi/full/10.7326/M20-6817

« La recommandation de porter des masques chirurgicaux pour compléter d’autres mesures de santé publique n’a pas réduit le taux d’infection par le SARS-CoV-2 chez les porteurs de plus de 50 % dans une communauté avec des taux d’infection modestes, un certain degré de distanciation sociale et une utilisation générale peu courante du masque. Les données étaient compatibles avec des degrés moindres d’autoprotection.»

ETUDES PEER-REVIEWED PUBLIEES MONTRANT DES DOMMAGES SUITE AU PORT DU MASQUE

Effect of wearing a face mask on fMRI BOLD contrast. Law et al. NeuroImage Volume 229, 1 April 2021, 117752
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S105381192100029X

«Des mesures par capnographie montrent que le port du masque induit une augmentation moyenne de l’ETCO 2 de 7,4 %. »

Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards ? Kai Kisielinski et al. IJERPH Volume 18 Issue 8 3390/ijerph18084344
https://www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344

« …un total de 109 publications pertinentes ont été trouvées pour évaluation dans le cadre de notre examen… »
« Dans cet article, nous nous référons à la détérioration psychologique et physique ainsi qu’aux multiples symptômes décrits en raison de leur présentation cohérente, récurrente et uniforme dans différentes disciplines en tant que syndrome d’épuisement induit par le masque (MIES).2chute et fatigue ( p < 0,05), une cooccurrence groupée d’insuffisance respiratoire et de chute d’O 2 (67 %), de masque N95 et d’augmentation de CO 2 (82 %), de masque N95 et de baisse d’O 2 (72 %), de N95 masque et maux de tête (60%), troubles respiratoires et échauffement (88%), mais aussi échauffement et humidité (100%) sous les masques. Le port prolongé du masque par la population générale pourrait entraîner des effets et des conséquences significatives dans de nombreux domaines médicaux »

Effects of wearing a cloth face mask on performance, physiological and perceptual responses during a graded treadmill running exercise test. Driver et al. Br J Sports Med 2022 Jan;56(2):107-113. doi: 10.1136/bjsports-2020-103758. Epub 2021 Apr 13.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33849908/

« Essai contrôlé randomisé d’adultes en bonne santé âgés de 18 à 29 ans. Les participants ont effectué deux (avec et sans masque facial en tissu) des tests d’effort cardiopulmonaire maximal (CPET) sur un tapis roulant en suivant le protocole de Bruce. La tension artérielle, la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène, l’effort et l’essoufflement ont été mesurés. Les données descriptives et les antécédents d’activité physique ont été recueillis avant l’essai ; les perceptions du port de masques faciaux et les données expérientielles ont été recueillies immédiatement après l’essai masqué.
Les masques en tissu ont entraîné une réduction de 14 % du temps d’exercice et une diminution de 29 % de la VO 2 max, attribuées à l’inconfort perçu associé au port du masque. Par rapport à l’absence de masque, les participants ont déclaré se sentir de plus en plus essoufflés et claustrophobes à des intensités d’exercice plus élevées tout en portant un masque facial en tissu. Les entraîneurs, les entraîneurs et les athlètes devraient envisager de modifier la fréquence, l’intensité, la durée et le type d’exercice lorsqu’ils portent un masque facial en tissu. »
Carbon dioxide rises beyond acceptable safety levels in children under nose and mouth covering: Results of an experimental measurement study in healthy children. Harald Walach et al. Environ Res 2022 Sep;212(Pt D):113564. doi: 10.1016/j.envres.2022.113564
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35636467/

“Le port de NMC (masques chirurgicaux ou masques FFP2-) augmente rapidement la teneur en CO 2 dans l’air inhalé à un niveau très élevé chez les enfants en bonne santé dans une position de repos assise qui pourrait être dangereuse pour la santé des enfants. »

 

À Retenir

  •  l’Académie de Médecine repose ses avis sur des approximations, des allégations sans preuve
  •  l’Académie de Médecine est en contradiction avec les données disponibles à ce jour (même celles émanant de la HAS !)
  •  l’Académie de Médecine émet des raisonnements paralogiques (l’avis reconnaît l’insuffisante efficacité des vaccins Covid-19 contre la transmission mais promeut le maintien de l’obligation vaccinale des soignants « tant pour protéger leurs patients que pour les protéger eux-mêmes »)

 

 

Les recommandations de l’Académie de Médecine, eu égard à sa mission d’intérêt général, ne peuvent pas être basées sur des approximations scientifiques, des suppositions médicales et encore moins sur des arguments politiques.

Malheureusement, l’avis de l’Académie de Médecine pose de nombreuses questions scientifiques mais aussi déontologiques.

Ou plus simplement de logique.

  

« Le débat sur la réintégration des rares soignants non vaccinés contre le SARS-CoV-2 a été relancé à l’Assemblée nationale ».

 

L’Académie de Médecine affirme que les soignants non vaccinés sont « rares ». Il serait intéressant de définir le terme « rare ». Il serait intéressant que l’Académie de Médecine ait indiqué le nombre de soignants concerné.

 

Ce qui reste indiscutable, sans même un chiffre tangible à discuter, c’est que le système de santé actuel manque cruellement de personnel, ainsi que vous le reconnaissez d’ailleurs, et cela impacte, à l’évidence, l’accès aux soins de la population dans son ensemble.

 

Même BFM commence à s’en émouvoir (c’est dire !). Selon eux,  3 patients seraient décédés faute de soin adéquat par manque de soignants au CHU de Grenoble depuis décembre 2022 … [1]

 

 

Quelles conséquences directes de l’exclusion de soignants ?

 

  • 1 chirurgien suspendu = 500 interventions chirurgicales minimum par an non réalisées.

Comment l’Académie de Médecine compte permettre la prise en charge immédiate de chacun de ces 500 patients ?

 

  • 1 médecin généraliste suspendu = jusqu’à 2000 patients laissés sans médecin.

L’Académie de Médecine peut-elle trouver pour chacun de ces 2000 patients un médecin traitant immédiatement ?

 

  • 1 infirmier libéral suspendu = jusqu’à 50-60 visites par jour soit presque 10000 actes par an non effectués, au détriment de personnes vulnérables qui en ont besoin.

L’Académie de Médecine est-elle en capacité de permettre l’accès aux soins pour ces 10000 actes ?

 

  • Le constat est le même, avec un manque chiffrable d’actes médicaux effectués par des masseurs-kinésithérapeutes, des aides-soignants, des orthophonistes, des psychologues, des ergothérapeutes et tous les soignants et assimilés assujettis à cette obligation vaccinale hors norme, qui ont usé de leurs libertés fondamentales.

 

Le terme de « rare » utilisé par l’Académie de Médecine indique quand même que des millions d’actes médicaux n’ont pas pu être fait dans les meilleurs conditions depuis 18 mois déjà

 

 

 

« Les partisans de la réintégration, s’appuyant sur l’exemple de certains pays Européens arguent de la diminution rapide de l’efficacité des vaccins contre l’infection pour dénoncer une obligation vaccinale qui, avec le temps, ne pourrait plus éviter que les soignants transmettent le SARS-CoV-2 à leurs patients ».

 

Au niveau de responsabilité de l’Académie de Médecine, la précision et la justesse des termes employés sont capitales : ce n’est pas de « certains » pays qu’il s’agit mais bien de tous les pays européens, (à l’exception de la Hongrie au moment de l’avis de l’Académie de Médecine)

L’Académie de Médecine laisse en outre subrepticement penser que l’efficacité du vaccin anti-COVID, qui diminue rapidement avec le temps, ne vaut pas argument pour remettre en question le caractère obligatoire de la vaccination.

 

Pourtant cela implique, de fait, comme le dit le ministre de la Santé François BRAUN qui le scande sur tous les plateaux TV, qu’il faut se refaire vacciner dès 3 mois suivant la précédente injection. Comment l’Académie de Médecine peut-elle trouver acceptable qu’il faille se faire vacciner 4 fois par an et soutenir que cela doit s’imposer aux soignants ?

 

L’Académie de Médecine soulève encore de nombreuses questions :

  • Que penser du fait que des soignants non-vaccinés soient interdits de travailler tandis que des soignants vaccinés depuis plus de 11 mois continuent de travailler, sans sanction, alors qu’ils ne sont plus protégés contre la Covid par l’un des vaccins préconisés ?
  • Quelle différence scientifique de protection contre la Covid évoquer entre ces professionnels vaccinés depuis plus de 11 mois et ceux non-vaccinés ?

 

L’Académie de Médecine insinue par ailleurs, sans apporter encore une fois ne serait-ce que l’esquisse d’un fondement scientifique, que le vaccin diminuerait les risques de transmission.

  • Se peut-il réellement que l’Académie de Médecine affirme encore qu’il n’existe aucune preuve à cette affirmation ?

Dès 2021, les publications montraient qu’après exposition au SARS-Cov-2 en condition naturelle, la charge virale des personnes vaccinées n’était pas différente de celle des non-vaccinées [2] [3]

 

  • L’Académie de Médecine ignore-t-elle que la HAS et les fabricants eux-mêmes reconnaissent que les vaccins n’ont jamais été évalués pour leur efficacité sur la transmission ? [4]

 

Par exemple, les chiffres fournis par la DREES (en France) ainsi que ceux de tous les autres pays qui les communiquent, montrent que les individus vaccinés sont plus contaminés par le SARS-CoV-2 que ceux non vaccinés.

 

 

Australie

Israël

 

Est- ce que l’Académie de Médecine est au courant que des soignants vaccinés et positifs au COVID peuvent travailler au risque de contaminer leurs patients alors qu’un soignant non vacciné négatif est interdit de travailler ?

Surement !

Mais elle n’en parle pas.

 

 

« L’Académie nationale de médecine a déjà fait part de son opposition à cette mesure démagogique néfaste pour la prévention des infections respiratoires en milieu hospitalier et nocive pour la crédibilité des politiques vaccinales ».

 

L’Académie de Médecine n’est habilitée à s’exprimer que dans les domaines de compétences qui sont les siens, à savoir le domaine médical et scientifique.

Nulle place pour des avis moraux sur l’éthique ou purement politiques.

 

Surtout que la démagogie ne constitue en aucun cas une raison suffisante pour priver des soignants de leur métier et de leurs revenus, ni des patients de leurs soins.

 

La seule question légitime demeure l’efficacité de l’obligation vaccinale contre la transmission du virus aux patients.

 

 

 

« Ce débat omet de prendre en considération la nature des motivations avancées par certains soignants pour justifier leur refus de la vaccination. Elles sont de deux ordres :  la défiance vis-à-vis des nouveaux vaccins : le prétendu manque de recul pour juger de l’efficacité et de l’innocuité des vaccins n’est plus un argument recevable après que 7,3 milliards de doses ont été administrées dans le monde en moins de deux ans ; »

 

Le nombre n’est pas une donnée pertinente.

 

D’ailleurs, en janvier 2021, alors que nous n’avions aucun recul sur un nombre quelconque de personnes ayant reçu des injections, l’Académie de Médecine soutenait déjà la vaccination de masse (voir son communiqué du 24 décembre 2020).

 

L’Académie de Médecine affirme, une fois de plus, sans en apporter la moindre preuve ou référence scientifique, que nous avons en décembre 2022 suffisamment de recul sur les vaccins pour juger de leur efficacité et de leur innocuité.

 

Pourtant, la HAS, en se fondant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins bivalents actuellement utilisés ne sont connues. [5]

 

Pour mémoire, rappelons les nombreux scandales sanitaires tels que ceux de la Thalidomide ou du Médiator, qui ont montré que ce n’est pas le nombre de personnes auxquelles a été administré le traitement qui a permis d’en révéler la toxicité sur leur santé, et même sur celle de leur descendance, mais bien le recul dans le temps. Aujourd’hui encore, plus de 13 ans après son interdiction, des victimes continuent de mourir des effets du Médiator !

 

Il n’est pas acceptable d’affirmer, au bout de 2 ans seulement, que les vaccins ARNm, basés sur une technologie d’utilisation inédite , toujours en phase de tests, ne présentent pas de dangers potentiels importants pour la santé et la vie des personnes qui les reçoivent. [6]

 

De plus, l’Académie de Médecine a choisi de ne pas évoquer les signaux très préoccupants qui émanent de la pharmacovigilance. Bien que les effets secondaires soient largement sous-déclarés pour des raisons plurielles et reconnues par l’OPECST, leur nombre atteint en France mais également dans le monde, des sommets jamais égalés.

 

De multiples événements indésirables sont rapportés par les fabricants ainsi que dans les bases de données de la pharmacovigilance. L’ANSM dans son dernier rapport du 24 novembre 2022 comptabilise presque 200000 effets indésirables déclarés en France dont plus de 25 % sont graves. [7]

 

Les vaccins sont des médicaments particuliers puisqu’ils sont administrés à des personnes EN BONNE SANTÉ : ils doivent à ce titre faire la preuve d’une grande sûreté.

 

 

« En revanche, l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 est à présent bien démontrée. »

 

Nouvelle assertion non étayée de l’Académie de Médecine et sans une quelconque justification scientifique.

 

À ce jour, aucune étude ne démontre que les vaccins actuellement sur le marché protègent des formes graves de la Covid-19.

 

La HAS, en se basant sur les documents fournis par les fabricants, indique que ni l’efficacité, ni l’innocuité des vaccins actuellement utilisés ne sont connues. [4]

 

« Dans certains pays, dans lesquels le niveau de la couverture vaccinale a été faible, la durée de l’espérance de vie a parfois fortement chuté. »

 

A nouveau, quelles sont les sources qui étayent cette affirmation péremptoire de l’Académie de Médecine ?

L’Académie de Médecine déclare, une fois de plus, comme des vérités absolues de simples et vagues allégations non vérifiables, sans les étayer d’aucune base documentaire.

 

Une autre hypothèse pourrait être que la surmortalité est due au défaut de soin puisque seuls les détenteurs d’un schéma vaccinal complet étaient pris en charge et encore de manière inadéquate ; rappelons le protocole 3D initial de 2020 : domicile, doliprane, décès

 

 

 

« Considérant que le principe de la vaccination obligatoire des soignants contre la Covid- 19 doit être maintenu, tant pour protéger leurs patients… que pour les protéger eux-mêmes »

 

L’Académie de Médecine pose une fois de plus un postulat de base sans que ce dernier ne repose sur aucune donnée documentaire susceptible de le justifier.

 

 

Conclusion

L’ensemble des recommandations de l’Académie Nationale de Médecine ne repose sur aucune base scientifique.

L’Académie de Médecine se permet même de citer ses propres publications antérieures dans lesquelles ne figuraient déjà aucune mention ni référence scientifique.

 

Il semble pourtant évident que l’Académie Nationale de Médecine devrait rester sur des considérations purement médicales et scientifiques, rigoureusement étayées.

 

Chacune des allégations et assertions de son avis est formellement contredite par toutes les informations disponibles à ce jour et notamment par celles qui sont fournies par la HAS et les fabricants eux-mêmes.

 

A ce titre, les recommandations de l’Académie de Médecine ne sont pas dignes de ce que devrait représenter l’Académie Nationale de Médecine Française et ne sont pas à la hauteur des hautes responsabilités qu’elle prétend endosser.

 

 

[1] https://www.bfmtv.com/sante/apres-la-mort-inattendue-de-trois-patients-en-quelques-mois-les-urgences-de-grenoble-sous-haute-tension_AV-202304210168.html

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36178969/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35479304/

[4] https://www.conseil-scientifique-independant.org/analyse-du-rapport-de-la-has-sur-les-vaccins-omicron-2/

[5] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-09/rapport_evaluation_place_des_vaccins_cominarty_bivalents_original.omicron_ba.1_et_origninal._omicron_ba.4-5.pdf

[6] https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/the-race-for-a-covid-19-vaccine-explained

[7] https://ansm.sante.fr/uploads/2022/11/28/20221125-covid-19-fiche-de-synthese-54-2.pdf

 

 

 

 

Créé fin 2018 par l’ANSM et la CNAM, EPI-PHARE est un groupement d’Intérêt Scientifique. L’ANSM nous explique que sa fonction est de réaliser, piloter et coordonner des études de pharmaco-épidémiologie à partir des données complexes et massives du Système National des Données de Santé (SNDS).

L’objectif est donc d’éclairer les pouvoirs publics dans leur prise de décision.

Rien que ça !

 

Pourtant leurs publications sur le COVID semblent assez éloignées de la réalité et toujours dans le sens d’une valorisation des vaccins.

Pour y parvenir, EPI-PHARE utilise certains outils très discutables.

 

 

 

Déjà des précédents

 

En avril 2022, EPI-PHARE produit une « publication » sur les myocardites induites par le vaccin sur les 12-50 ans. [1]

 

 

Problème 1

Les résultats de l’étude n’ont jamais été publiés dans un journal à comité de lecture et elle n’a donc pas été relue par les pairs.

De nombreux journaux étant friands de ce genre d’études, on a du mal à croire que les auteurs ne l’aient pas soumise à publication. Cette absence de publication laisse supposer que la qualité de l’analyse était insuffisante pour mériter l’approbation des pairs.

 

Si maintenant les auteurs ne l’ont pas soumise à la publication, c’est que soit ils manquent à un devoir déontologique de confrontation à une évaluation par les pairs, soit ils savent que leur étude a de graves lacunes mais que l’objectif est de communiquer et d’influencer et certainement pas d’évaluer avec rigueur, ce qui est encore plus grave…

 

 

Problème 2

Un des problèmes majeurs de l’étude est qu’EPI-PHARE a choisi un suivi des effets indésirables de 7 jours seulement après la 2éme injection de vaccin à ARNm (BNT162b2/ Pfizer-BioNTech ou mRNA-1273/Moderna.

C’est difficile de faire moins.

Mais surtout ce choix n’est pas anodin puisqu’il permet de limiter le nombre d’effets indésirables.

D’ailleurs, étonnamment, dans une lettre parue dans le New England Journal of Medicine et signée par des membres d’EPI-PHARE, le délai de suivi des effets indésirables du vaccin monovalent par rapport au vaccin bivalent (Pfizer) est de 21 jours [2]

 

Pourtant, même sur 7 jours, EPI-PHARE confirmait le risque accru de myocardite et péricardite après la vaccination chez les 12-50 ans.

 

En effet, il est alarmant de constater qu’EPI-PHARE rapporte 1 cas de myocardite chez les hommes de 18-24 ans attribuable à la vaccination toutes les

  • 21100 deuxièmes doses du vaccin PFIZER
  • 5900 deuxièmes doses du vaccin MODERNA.

 

EPI-PHARE indique que le risque associé à la deuxième dose du vaccin chez les moins de 40 ans, est augmenté de

  • 18 fois chez les hommes pour PFIZER
  • 7,1 fois chez les femmes pour PFIZER

 

  • 44 fois chez les hommes pour MODERNA
  • 41 fois chez les femmes pour MODERNA

 

EPI-PHARE ne dit rien sur les risques bien plus importants du vaccin MODERNA alors qu’il pourrait poser la question de la relation avec la quantité d’ARNm injectée (30µg pour Pfizer et 100µg pour Moderna).

 

La conclusion d’EPI-PHARE est très pudique :

« Cette étude confirme et mesure l’amplitude d’un risque accru de myocardite »

Mais avec des augmentations du risque de cette amplitude, jusqu’à 44 fois, il faudrait produire des conclusions plus précises qui n’essayent pas de cacher l’ampleur du problème.

 

Alors EPI-PHARE essayait d’expliquer que

« Les cas de myocardite … suivant la vaccination n’apparaissent pas plus graves que ceux survenant en dehors de la vaccination. »

 

 

Cette étrange formulation tente de faire croire que les myocardites induites par les vaccins ne sont pas graves en expliquant qu’une myocardite vaccinale n’est pas plus grave qu’une autre.

Mais cela n’a aucun intérêt.

Cela relève du déni.

Les myocardites sont graves, d’où qu’elles viennent.

EPI-PHARE tente de rassurer en banalisant les myocardites vaccinales, en expliquant qu’elles ne sont pas plus graves… donc pas graves…

Cette attitude n’est pas admissible.

 

 

Et maintenant ?

 

Dans leur publication d’avril 2023 [3], comme toujours, EPI-PHARE produit des chiffres pour rassurer sur l’innocuité du vaccin.

EPI-PHARE s’attaque encore une fois aux myocardites et autre pathologies cardiaques comme elle l’avait fait en 2022 sur les 12-50 ans. [4]

 

 

Les résultats sont rassurants !

EPI-PHARE nous assure en mars 2023 que les vaccins BIVALENT n’augmentent pas les risques de maladies cardiaques, AVC…

C’est une bonne nouvelle.

Mais par rapport à quoi ?

Comment ?

Par qui ?

 

Problème 1 (encore)

Les résultats d’EPI-PHARE sont publié dans le NEJM.

Et ils font croire (sur twitter notamment) que leur « publication » a été relue par des pairs qui auraient vérifiés les données.

Sauf que ce n’est pas une publication mais juste une « correspondence ».

Et par conséquent ce n’est pas « peer-reviewed » dans ce sens car il n’y a pas nécessairement un examen par les pairs standard complet.

 

De plus qui peut vérifier ces données puisqu’elles ont été refusées à des scientifiques indépendants du CSI ?

 

La question se pose de savoir pourquoi les auteurs ont décidé de ne pas fournir une étude et de la présenter à la publication à travers la relecture par les pairs.

 

 

 

Problème 2 (encore)

EPI-PHARE montre cependant une certaine cohérence quand il s’agit de choisir les paramètres du suivie et notamment la durée pour observer l’apparition des effets indésirables.

Dans cette étude, le choix se porte sur 21 jours maximum ce qui laisse supposer que pour certains, la durée a été plus courte.

 

Il faut encore rappeler que plus la période de suivi est courte, plus le nombre d’effets indésirables observé sera faible.

Il est pourtant acquis que même 6 semaines semblent trop courtes pour obtenir des résultats satisfaisants. [5]

 

 

Problème 3

EPI-PHARE, en avril 2022 avait noté que le risque de myocardites était plus important chez les plus jeunes. C’est d’ailleurs en accord avec les informations disponibles dans des dizaines d’autres publications.

 

Bizarrement, EPI-PHARE fait un choix de classe d’âge inattendu prenant des gens de 72 ans en moyenne.

Si!

Alors que les myocardites sont surtout chez les jeunes (moins de 30), EPI-PHARE choisit un échantillon qui n’est pas significativement touché d’après les informations disponibles depuis presque 2 ans.

Ce choix discrédite EPI-PHARE et met en lumière les subterfuges qu’ils sont prêts à accepter pour atteindre leur but. Car sur un total de 932583 personnes ayant reçu une dose de rappel de vaccin bivalent et 121362 recevant une dose de monovalent, ce n’est 373728 et 97234 de ces mêmes sujets respectivement qui ont été étudiés : cela laisse beaucoup de marge pour s’accommoder de la réalité des effets indésirables passés sous silence.

 

 

Problème 4

C’est là que les problèmes sur les choix méthodologiques deviennent terribles puisqu’EPI-PHARE a choisi de comparer un groupe de gens vaccinés avec le vaccin BIVALENT avec un groupe de gens vaccinés avec le vaccin initial (monovalent dirigé contre la souche de Wuhan 2019) uniquement.

Oui vous avez bien lu.

 

EPI-PHARE choisi donc de comparer des vaccinés avec … des vaccinés.

 

Chacun s’attendrait à une comparaison avec un groupe témoin qui, soit n’a pas reçu de vaccin soit a reçu un vaccin déjà bien éprouvé contre une autre pathologie.

Et bien non, EPI-PHARE en a décidé autrement.

EPI-PHARE choisi donc de comparer des vaccinés anti-COVID avec … des vaccinés anti-COVID.

 

 

Il faut comprendre la supercherie !

EPI-PHARE nous indique qu’il n’y a pas plus de risques avec le vaccin BIVALENT qu’avec le vaccin initial.

Mais, en fait, il faut comprendre qu’il n’y en a pas moins qu’avec le vaccin initial.

 

Car si le vaccin initial provoque, par exemple 18 fois plus de myocardites (voir [6]), et que le vaccin BIVALENT en provoque aussi 18 fois plus, cela permet à EPI-PHARE d’afficher que tout est normal.

 

Alors qu’il n’en est possiblement rien.

 

Surtout que ces résultats sont contraires aux données disponibles et notamment celle d’EPI-PHARE d’avril 2022. [1]

 

 

 

Conclusion

 

Les choix méthodologiques d’EPI-PHARE sont très problématiques

  • Durée de suivi

Plus elle est courte plus les signaux sont faibles.

 

  • Classe d’âge

Si elle n’est pas adaptée, le risque mesuré peut être différent d’une autre classe d’âge.

 

  • Groupe contrôle

Ne pas utiliser de groupe placébo ne permet pas la découverte des risques d’un médicament.

 

 

Mais si on met les choix d’EPI-PHARE en parallèle de leur objectif de montrer des résultats positifs pour les vaccins ARNm, alors ils sont cohérents.

Très cohérents.

 

C’est à se demander si la lampe du phare n’est pas cassée.

 

 

 

 

[1] https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/myocardite-pericardite-vaccination-covid19-12-50ans/

[2] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134.

[3] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134

[4] https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2302134

[5] https://ijvtpr.com/index.php/IJVTPR/article/view/67

 

[1]

 

Les titres ne laissent aucun doute. Ils sont mis en avant dans tous les journaux [2] [3] [4]. Tout le monde en parle.

Les vaccins sont sans danger pendant la grossesse.

Mais est-ce que l’article permet d’être aussi affirmatif ?

La réponse est non. Et de loin.

Ce qui implique que les journalistes n’ont pas lu, ou pire, pas compris le contenu de l’étude et ce sont surement arrêtés à la conclusion donnée par les auteurs mandatés par les fabricants de vaccin.

 

L’article pouvait surement être jeté à la poubelle dès la lecture de l’abstract :

« Participants reported significant health events (new or worsening of a health event sufficient to cause work or school absenteeism, medical consultation, or prevent daily activities) occurring within 7 days of vaccination or within the past 7 days for unvaccinated individuals. »

 LES FEMMES NE SONT SUIVIES QUE SUR 7 JOURS !

 

A ce stade, on sait déjà, quel que soit le résultat de l’étude, qu’il ne sera valable que sur 7 jours de grossesse après la vaccination.

Quid de la fin de la grossesse ?

Quid de la santé bébé né de mère vaccinée ?

 

Les auteurs de l’article, les reviewers de l’article, l’éditeurs du Lancet Infectious Disease ne sont-ils pas au courant que la grossesse dure 9 mois et non 7 jours et que les médicaments peuvent avoir de effets sur la descendance et qu’il faut donc également étudier le devenir des bébés nés de mère vaccinées ?

 

C’est bizarre que ces résultats arrivent avant ceux des essais des fabricants.

 

Bizarre car ce sont les fabricants qui auraient dû, en premier, fournir les résultats des essais cliniques. Mais si le vaccin est sur le marché depuis décembre 2020, les essais cliniques initiaux ne concernaient pas les femmes enceintes. C’est toujours le cas, les femmes enceintes ne sont jamais incluses dans les premiers essais cliniques. On comprend aisément pourquoi.

En février 2021, Pfizer lance un essai de phase 2/3 sur les femmes enceintes, uniquement au trimestre 3. [5] Il doit se terminer en août 2022. C’est-à-dire que le suivi sera de quelques jours à quelques semaines tout au plus. L’essai ne concerne que 348 femmes. C’est-à-dire que seulement 174 femmes recevront le vaccin et non le placebo.

Avec un échantillon aussi faible, 174 personnes, il est impossible d’évaluer, de détecter, de mesurer les effets indésirables. Impossible.

Au 13 août, l’essai est toujours marqué comme actif. Les résultats de cet essai sont donc inconnus.

Un autre essai de Pfizer a commencé en juin 2021, il devait finir en 2025 mais a été repoussé à décembre 2026. [6]

Il concerne 6000 femmes enceintes en bonne santé dont 3000 devraient recevoir le vaccin.

A ce jour, les résultats ne sont évidemment pas connus.

 

 

Il n’y a donc pas d’étude randomisée en double aveugle sur les femmes enceintes ! Les femmes enceintes sont donc vaccinées sans la moindre donnée scientifique d’efficacité ou d’innocuité sur elles et leurs enfants à naître (les fabricants n’ont pas fini leurs essais cliniques. Les tests de tératogénicité n’ont pas été faits, etc…). Une fois qu’elles sont vaccinées en population générale, on peut alors regarder ce qui se passe lors d’une étude observationnelle ; comme dans cette étude

 

Une fois cette question posée, il faut se tourner vers l’article et ne pas se contenter de lire le résumé qui affirme que les vaccins ARNm ont « bon profil de sécurité pendant la grossesse ». Il faut aller voir les chiffres.

 

Voici donc les critiques qui rendent cet article invalide à démonter la sécurité des vaccins pour les femmes enceintes :

1/ Très peu de femmes vaccinées incluses

200000 comme le disent les journaux?

Les journaux reprennent le chiffre de 200000, annoncé dans l’abstract de l’étude, pour montrer l’importance et la légitimité de l’étude.

Mais en fait l’article trompe délibérément le lecteur : « 191360 women aged 15–49 years with known pregnancy status ».

A aucun moment, il n’est dit que les 191630 femmes sont enceintes !

Juste que l’on sait si elles sont enceintes ou pas.

 

En lisant plus avant, on découvre que seulement 5597 ont reçu 1 dose et seulement 3108 ont reçu les 2 doses.

L’échantillon est immédiatement moins impressionnant et le poids des résultats de l’étude devient bien plus faible puisqu’il devient très difficile de détecter les évènements les plus rares avec si peu de participantes.

 

2/ 44 % de femmes enceintes de l’étude non pas reçu de 2ème dose

L’article n’explique pas pourquoi 2489 femmes enceintes ont décidé de ne pas faire la 2ème dose. Il faut comprendre que presque la moitié (44,5%) des femmes n’ont pas voulu subir la 2ème dose.

Ce chiffre est très alarmant puisqu’au niveau du Canada, il n’y a que 4% des gens qui n’ont pas voulu faire leur 2ème dose. [7]

Il faudrait connaitre les raisons qui ont poussé ces femmes (10 fois plus que dans la population générale) à ne pas faire la 2eme dose.

L’étude ne s’y est pas intéressée.

C’est bien dommage.

On peut déjà affirmer que les femmes qui ont eu une fausse couche juste après la 1ère dose en font partie… (voir après)

 

 

3/ Un temps de suivi qui ressemble à un « foutage de gueule »

 7 jours

 

C’est le nombre de jours choisi par les auteurs pour suivre les patientes.

Il faut bien comprendre qu’ils ont décidé de ne suivre les femmes enceintes vaccinés que 7 jours après leur injection. Donc de ne détecter les problèmes que sur 1 semaine.

Il est évident qu’avec 6 jours, ou 5 ou seulement 2 jours, le nombre d’effets indésirables aurait encore été moindre.

 

Le but de l’étude est de montrer le profil de sécurité pendant la grossesse des vaccins ARNm. En partant du principe que 7 jours suffisent, l’ensemble des problèmes qui interviennent après n’est pas pris en compte. Une durée aussi petite n’est pas sérieuse, surtout pour une population particulière et une technologie vaccinale qui n’a jamais été utilisé sur la femme enceinte.

Cette attitude n’est ni sérieuse ni scientifique pour évaluer la sureté d’un médicament dont on sait qu’il reste présent dans l’organisme pendant des semaines. [8]

 

 

4/ le biais du recueil des effets indésirables

 Il a été fait au téléphone.

Aucun personnel médical n’a donc évalué la gravité des symptômes qui ont pourtant provoqué des consultations médicales, l’absence au travail. Finalement, c’est le ressenti des patientes qui est utilisé. Cette démarche n’est pas suffisamment solide et laisse trop de place à l’interprétation non médicale des patientes.

 

 

5/ Le groupe contrôle et la structure des groupes

339 femmes enceintes n’ont pas été vacciné.

Comme il ne s’agit pas d’un essai clinique, il n’y a pas eu d’injection de placébo. On se demande alors comment (à quel moment) le suivi de 7 jours a pu être fait sur le groupe contrôle et comment le faire correspondre au groupe des femmes enceintes vaccinées. Le groupe contrôle ne semble ni assez grand ni assez cohérent pour pouvoir l’utiliser.

 

De plus, il y a plus de femmes enceintes au 1er trimestre dans le groupe placebo (30,67 % vs 23,05%) ce qui favorise donc les fausses couches dans le groupe placébo car les fausses couches arrivent préférentiellement au 1er T.

De plus dans la table 1 de l’article, on voit que les patientes enceintes non vaccinées sont plus vieilles que les patientes vaccinées enceintes ce qui favorise automatiquement les fausses couches dans le groupe placébo.

 

6/ Des hommes dans une étude sur la grossesse

C’est peut-être anecdotique mais il est déroutant de trouver 819 hommes et aussi 605 personnes de sexe inconnu dans les tableaux de l’étude. Il n’est pas facile d’expliquer la présence de ces chiffres dans une étude sur la grossesse.

 

 

7/ Les effets indésirables significatifs

Un événement de santé significatif est défini ici comme un événement de santé suffisant pour entraîner un absentéisme au travail, une consultation médicale ou empêcher les activités quotidiennes.

 

La majorité des effets indésirables significatifs a eu lieu très rapidement puisque dans les 24h suivants l’injection : 54,9% suivant la 1ère dose et 82,4% suivant la 2ème dose.

Compte tenu de la rapidité d’apparition des symptômes, il est difficile de ne pas conclure à un lien entre les 2.

 

L’étude rapporte surtout qu’après la première dose, il y a eu 4% des femmes enceintes vaccinées qui ont eu un effets indésirables importants.

Et cela double presque pour la deuxième dose à 7,3%. La dose d’ARNm semble influer sur l’apparition des effets indésirable car le vaccin MODERNA (à 100µg) obtient 4% à la première dose mais 12,1% à la deuxième dose. C’est donc 3 fois plus. Le rôle des excipients dans ces effets indésirables ne peut être écarté.

 

Le tableau 4 des « informations supplémentaires » de l’article affinent ces résultats. Cette augmentation après la dose 2 peut aller jusqu’à 4,4 fois.

Il serait alors judicieux de poser la question de l’effet de la dose 3 (le booster). Mais l’article n’en parle pas…

 

Chacun met le seuil où il veut mais 7,3% est un chiffre inquiétant. Quasiment 1 femme sur 10.

Si l’article conclue que les vaccins ARNm ont « bon profil de sécurité pendant la grossesse » avec les valeurs qu’ils trouvent, ils ne prennent pas le temps de discuter le fait qu’il est surement impossible de trouver un autre vaccin, quasi obligatoire, avec des résultats aussi graves.

Mais cela va au-delà des chiffres si on regarde la nature des effets indésirables qui n’ont PAS touchés les non vaccinés du groupe contrôle :

  • 5 pertes de la vue
  • 15 incapables de marcher
  • 4 paralysies du visage
  • 1 choc anaphylactique
  • 12 problèmes neurologiques (paralysie, difficulté à uriner ou déféquer)
  • 1 convulsions
  • 10 coagulations anormales

 

Chacun met le seuil où il veut mais perdre la vue, être paralysé ou incapable de marcher ne semble pas cohérent avec la conclusion des auteurs : « bon profil de sécurité pendant la grossesse »

 

7/ Un vaccin qui ne protège pas du Covid ?

Sans oublier189 infections respiratoires (table 2). Même si l’article, bizarrement, ne le précise pas, il y a de fortes chances, compte tenu de la période, qu’il s’agisse de cas de COVID. Les vaccinés seraient donc presque 4 fois plus atteints que le groupe contrôle.

 

 

8/ Plus de fausses couches

Il faut remarquer que l’étude ne s’intéresse à aucun moment aux effets des vaccins ARNm sur les fœtus ou l’embryon. Il est scientifiquement et éthiquement très gênant que cet aspect ne soit pas traité même si ce n’est pas le sujet principal de l’étude. Le fœtus reste évidemment le sujet principal pour une femme enceinte.

Mais on trouve pourtant certaines informations sur les fausses couches.

 

Il faut rappeler que les fausses couches interviennent uniquement pendant les 2 premiers trimestres soit environ 22 semaines. Il est admis que les fausses couches touchent en moyenne entre 10 et 15% des grossesses et interviennent très majoritairement lors du 1er trimestre. [9] [10]

 

Fausses couches après la dose 1

L’article donne les fausses couches rapportées après la dose 1 dans la table 3 mais, comme annoncé, uniquement pour les 7 jours suivants l’injection.

Il faut noter que la répartition des fausses couches, présentée dans l’article, entre le 1er et le 2ème trimestre est cohérente avec ce qui est habituel. [11]

Il faut noter ensuite que les auteurs calculent des taux de fausses couches de 1,5%. Ils ne discutent pas ce chiffre, qui est très loin du taux habituel de 15%, car le calcul est fait sur 7 jours de suivi et non sur 22 semaines. [12]

 

Mais il est possible de calculer, de façon linéaire (proportionnelle) en première intention, le taux pour les 22 semaines.

 

Le nombre de fausses couches rapportés après la dose 1 pour le 1er trimestre est de 73 pour 3706 femmes (selon les chiffres du tableau 1 des données supplémentaire) sur une durée de 7 jours :

 

73*22 semaines = 1606 pour un échantillon de 3706 femmes

soit 43% de fausses couches.

C’est bien plus que les chiffres attendus.

Bien plus.

 

 

 

Fausses couches après la dose 2

Il est très étonnant que le même tableau ne soit pas donné pour le suivi après la dose 2. D’autant plus étonnant que tous les autres effets indésirables sont reportés dans le tableau 2 pour la dose 1 et 2.

 

Mais l’article nous informe, en une seule ligne, qu’il y a eu 175 fausses couches en plus. Sans préciser s’il s’agit de fausses couches du 1er ou 2ème trimestre alors que c’était le cas pour la dose 1. C’est bizarre.

De plus ces 175 cas devraient logiquement correspondre aux 7 jours suivant la dose 2. Mais les auteurs nous indiquent, que bizarrement, ils ont été jusqu’à 10 jours au-delà de l’injection.

Si on reprend le calcul avec un suivi de 10 jours alors :

 

175*15 = 2695 pour un échantillon de 5597 femmes

soit 48% de fausses couches.

 

En fait ce calcul devrait logiquement être fait sur l’échantillon ayant reçu la dose 2, soit 3114. On trouve alors 86% de fausses couches. Ce chiffre est plus qu’alarmant mais il est identique à celui de l’étude qui date d’avril 2021. [13]

 

Pour être le plus précis possible, il faut remarquer que la notion de temps devient très complexe à comprendre pour ces 175 cas supplémentaires.

En effet, le suivi prévu par l’étude est de 7 jours APRES l’injection. Il serait logique de dire que les 175 sont arrivés dans les 7 jours suivant la dose 2. Pourtant les auteurs, tout en affirmant qu’ils ne connaissent pas les dates précises des fausses couches (surement ont-ils trouvé que ce n’était pas une information pertinente…), nous expliquent que les 175 supplémentaires seraient intervenus sur un période allant de 7 jours avant à 10 jours après la dose 2.

 

Dans ce cas de figure on obtient

175*9 = 1575 pour un échantillon de 3114 femmes

soit 50% de fausses couches.

Ce qui reste tout aussi alarmant.

 

Quoi qu’il en soit, c’est tout de même plus de fausses couches que suite à la première dose.

Il y a eu 2 fois plus de fausses couches enregistrées au moment de la 2ème dose que dans les 7 jours après la première. C’est un chiffre plus qu’alarmant (mais cohérent avec les autres effets indésirables qui doublent quasiment aussi).

 

Totalité des fausses couches

Il est difficile d’être plus précis : les dates ne sont pas données avec précision par les auteurs.

Pour minimiser les approximations dues au manque de précision dans l’article, on peut dire qu’il y a eu en tout 80+175 soit 255 fausses couches pour 5597 personnes. Si on considère un suivi sur 14 jours pour être sûr d’englober toutes les fausses couches remontées dans l’article, alors

 

255*11 = 2805 pour un échantillon de 5597 femmes

soit 50% de fausses couches.

 

En conséquence, même avec des approximations statistiques (notamment par le manque de précisions des auteurs), il y a de quoi se poser beaucoup de questions tellement le taux de fausses couches trouvé est loin de la valeur admise, qui oscille autour de 15%.

  • Des questions concernant le nombre anormal de fausses couches.
  • Des questions concernant l’honnêteté est la compétence des auteurs de l’article.

 

 

Conflit d’intérêts ?

L’étude donne, comme il se doit, les conflits d’intérêt des auteurs. C’est un vrai festival.

Le « COVID-19 Vaccine Readiness funding » de l’Agence de la santé publique du Canada a financé cette étude. C’est cette agence, au Canada, qui travaille pour rendre le vaccin obligatoire avec bientôt 5 doses nécessaires pour être considéré comme « vacciné ».

 

De plus, les auteurs ont des quantités importantes de liens avec les fabricants de vaccins.

 

Il n’est pas facile de prouver que les conflits d’intérêt ont orienté les résultats d’une étude. Mais ici, compte tenu des éléments cités avant (7 jours, risques important trouvés, dépendant de la dose, fausses couches…) et la nature des conclusions données par les auteurs (« bon profil de sécurité »), les soupçons sont bien réels.

 

 

Conclusion

 

En préambule à cette conclusion on se doit de rappeler que les femmes enceintes, notamment par leur âge, ne présentent, vis-à-vis du COVID, aucun risque significatif (notamment par rapport à la grippe) et leur futur enfant encore moins. [14]

 

Il est évident que cette étude est une blague.

  • Payée par les fabricants.
  • Supervisée par les autorités sanitaires qui recommandent la vaccination.
  • Échantillon de 3108 femmes seulement (et pas 200000).
  • Disparition de 45% des femmes suivies pendant l’étude.
  • 7 jours de suivi seulement.
  • Suivi par téléphone sans visite médicale.
  • Presque 10% d’effets indésirables significatifs.
  • Des données incomplètes dans l’article ne permettant pas de faire des calculs corrects (fausses couches).

 

Alors la conclusion de l’article est tout à fait disproportionnée et incohérente par rapport aux données chiffrées que l’on trouve dans l’article.

Avant de mettre en première page une publication scientifique, il faut la lire en entier et pas seulement son résumé.

Car très souvent il ne correspond pas à la réalité de l’étude.

C’est encore le cas ici.

Malheureusement.

 

 

[1] https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(22)00426-1/

[2] https://www.medisite.fr/coronavirus-covid-19-les-vaccins-a-arn-messager-sans-danger-pour-les-femmes-enceintes.5648211.806703.html

[3] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/les-vaccins-contre-le-covid-19-sont-sans-danger-pendant-la-grossesse-confirme-une-etude-canadienne_5304211.html

[4] https://www.20minutes.fr/sante/3336759-20220812-covid-19-vaccins-arn-messager-danger-pendant-grossesse-selon-etude-canadienne

[5] https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04754594

[6] https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04705116

[7] https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer?facet=none&uniformYAxis=0&Interval=7-day+rolling+average&Relative+to+Population=false&Color+by+test+positivity=true&country=CAN&Metric=People+vaccinated+%28by+dose%29

[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35148837/

[9] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32255196/

[10] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25447360/

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32255196/

[12] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2021664/

[13] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33882218/

[14] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34467518/

 

 

 

 

Points à retenir :

  • Seulement 4 enfants seraient décédés du COVID en plus de 2 ans.
  • Les hospitalisations depuis décembre 2021 sont surtout de moins de 3 jours et « pour surveiller ».
  • 272 PIMS et 0 décès sur les 11 derniers mois depuis le rapport étudié ici.

 

La santé des enfants est une préoccupation naturelle. Les protéger est un devoir.

Mais il faut adapter les mesures de protection à la dangerosité du problème considéré. Sans quoi, on risque de choisir de les enfermer pour limiter les risques. De les priver d’école, de sport, de leur famille, de vie sociale… Entrainant alors des conséquences dramatiques (doublement de l’obésité chez les enfants : [12], hausse des suicides chez les enfants et les adolescents [13])

 

Après 28 mois (mars 2020- juillet 2022) de « crise » COVID, il semble utile de faire un retour sur le cas particulier des enfants en examinant les chiffres officiels, donnés par les structures sanitaires officielles (Santé Publique France).

 

 

 

Les hospitalisations pédiatriques

 

Pendant des mois, les hospitalisations pédiatriques pour COVID sont restées très faibles. Selon Santé Publique France (SPF), 6 en moyenne sur 20 mois.

Bizarrement, à partir de décembre 2021, on observe une explosion des hospitalisations en soins critiques.

La moyenne journalière passe à 58 sur la période de décembre 2021 à février 2022. C’est 900% d’augmentation.

 

 

Comment expliquer cette explosion de cas pédiatriques hospitalisés en soins critiques au moment où M. Véran annonce l’arrivée, 1 mois plus tard, de la possibilité de vacciner les 5-11 ans. ?

 

SPF indique alors que le variant DELTA est responsable. [1] de l’augmentation des hospitalisations, en omettant le fait que pendant les 6 mois précédents, le variant DELTA était déjà largement dominant sur le territoire et n’avait entrainé aucune élévation des hospitalisations.

Donc ce n’est pas une explication plausible.

D’ailleurs, début juillet 2022, SPF rectifiera en indiquant que le variant DELTA ne représente en fait que 15% des cas hospitalisés à partir de décembre 2021 [2]

SPF nous confirme aussi, par le graphique 4, que bizarrement, toujours à partir décembre 2021 apparaît une très forte augmentation des hospitalisations en soins critiques pour les enfants et plus précisément pour les nourrissons (67% des hospitalisations).

Néanmoins SPF nous rassure en indiquant qu’il n’y avait pas de caractères de gravité mais qu’il s’agissait « de nombreuses hospitalisations à visée de surveillance chez les nourrissons ».

 

D’ailleurs, la très grande majorité (63%) des patients ne restait même pas 3 jours en soins critiques, alors que la durée moyenne d’hospitalisation pour Covid-19 rapportée par l’ATIH est de 14,5 jours [3].

 

Le rapport de SPF ne détaille pas les actes médicaux proposés mais il serait intéressant de savoir si les soins prodigués utilisaient bien pleinement les capacités des services de soins critiques (oxygénothérapie par exemple). En effet, la durée d’hospitalisation inférieure à 3 jours, semble très courte pour la mise en place d’un protocole de soin critique.

 

Les hypothèses médicales ou virologiques ne semblent donc pas satisfaisantes pour expliquer cette soudaine explosion du nombre d’enfants hospitalisés. Surtout que 6 mois plus tard, SPF nous confirme qu’en fait, il n’y avait pas plus d’enfants malades ! juste des hospitalisations de « surveillance ».

 

L’augmentation, pour surveillance, du nombre d’enfants hospitalisés en soins critique, pourrait avoir pour objectif de justifier, auprès de la population, un discours politique favorable à la vaccination des plus jeunes ; le nombre important d’enfants hospitalisés pour COVID justifiant leur vaccination.

 

 

La mortalité COVID chez les enfants

 

Après 28 mois, le recul est suffisant pour évaluer la gravité du COVID pour les enfants. La mortalité COVID au niveau des enfants est extrêmement faible.

 

En France, selon SPF, qui prend soin de bien distinguer les cas de décès avec comorbidités et sans, 4 enfants sont décédés du COVID sur 28 mois. La mortalité annuelle est donc de 0,00001%. [2]

 

En Angleterre, entre mars 2020 et février 2021, il y a eu 3105 décès « toutes causes » chez les moins de 18 ans. Si on ramène à la population considérée ; on obtient une mortalité annuelle de 0,026%.

Sur la même période, 12 décès d’enfants ont été attribué au COVID. Si on ramène à la population considérée ; on obtient une mortalité de 0,0001%.

Un calcul simple montre qu’un enfant a en moyenne 260 fois moins de chances de mourir du COVID que de tout le reste.

[4] [5]

 

En Allemagne, aucun enfant en bonne santé âgé de 5 à 18 ans n’est mort du COVID au cours des 15 premiers mois de la pandémie. [6]

 

La conclusion de ces chiffres est que le COVID ne touche pas significativement les enfants (moins de 18 ans). Il faut se rappeler qu’il y a, pour les enfants, jusqu’à 40 décès par an pour la grippe, presque 100 décès par noyade par an, plus de 500 de cancer, etc…

Ces chiffres devraient, à eux seuls, rassurer la population concernant la dangerosité du COVID chez les jeunes.

SPF confirmera enfin en janvier 2022 que le COVID n’est pas « d’une gravité accrue … chez les enfants ». [7]

 

Comme ces chiffres sont effectivement extrêmement rassurants, et que le gouvernement l’a compris, il fallait trouver un autre indicateur plus « alarmant » pour maintenir la peur dans la population et légitimer la vaccination.

Les autorités de santé française ont alors choisi de parler du Syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant.

 

 

Le Syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant

 

Dans une note urgente du 25 juillet 2021 [8], la DGS (direction générale de la santé), alerte les médecins sur le syndrome inflammatoire multi-systémique (PIMS) de l’enfant et son dépistage.

 

Avant de décrire la nature du PIMS, la DGS indique que c’est une pathologie rare. Il n’y a eu que 520 cas au 13 juin 2021, soit 520 cas en 15 mois pour 13 millions d’enfants français.

C’est évidemment très peu, alors la DGS précise aussitôt que la pathologie est sévère et nécessite une hospitalisation urgente. Chacun jugera si l’utilisation du terme « sévère » est adaptée ou non car (et heureusement), la DGS indique 1 seul décès et aucun enfant en réanimation.

1 décès sur 13 millions d’enfants en 15 mois soit 0,000006% annuel.

 

En fait, il semblerait que cet enfant avait une pathologie neurodéveloppementale préexistante, ce qui ferait 0 mort en bonne santé en 15 mois [9].

 

 

Face à cette menace du PIMS considérée comme « sévère », la DGS demande que la détection soit la plus précoce possible et le document dresse alors la liste des symptômes possibles :

  • Une fièvre élevée avec altération de l’état général
  • Présence de signes digestifs
  • Signes cutanéo-muqueux
  • Signes respiratoires comme la toux
  • Etc…
  • Etc…
  • Etc…

 

La DGS reconnait que les signes du PIMS sont « peu spécifiques ».

Effectivement, il s’agit des mêmes symptômes que pour la majorité des maladies infectieuses juvéniles. Néanmoins la DGS informe que ces symptômes sont suffisants pour déclencher une hospitalisation immédiate.

La DGS va même plus loin et insiste sur le fait que tout « tableau évocateur » ou simplement « douteux » doit être adressé en milieu hospitalier dans les meilleurs délais. Y compris par appel du SAMU.

Ainsi, l’enfant sera hospitalisé dans les plus brefs délais et de façon urgente puis intégré dans un protocole de surveillance particulier, jamais imaginé pour aucune maladie.

Tellement urgente que les tests biologiques ne sont pas utiles. Même un test pour le COVID n’est pas nécessaire pour déclencher l’hospitalisation. De la fièvre et de la toux suffisent…

 

Quel médecin (généraliste ou pédiatre) a déjà envoyé, immédiatement, un enfant en hospitalisation pour un des symptômes précédents qui se retrouvent aussi pour :

  • Une gastro-entérite
  • Une grippe ; une IRA (Infection Respiratoire Aigüe)
  • Une angine
  • Une varicelle
  • Quasiment toutes les maladies infantiles ?

 

 

Les cas de PIMS

Que s’est-il passé depuis cette alerte de la DGS concernant les PIMS ?

Dans le dernier rapport du 7 juillet 2022, SPF nous confirme plusieurs points importants. [2]

 

  • Premièrement que le variant OMICRON est bien moins dangereux pour les enfants que le DELTA, qui l’était déjà peu. En effet, la part des enfants sans pathologie grave diminue encore dans les hospitalisations. SPF l’avait déjà dit fin mars 2022 en confirmant que le variant OMICRON ne donnait pas de PIMS [10]

 

  • Deuxièmement, au niveau des PIMS, le rapport de SPF du 7 juillet 2022 donne le nombre de PIMS sur les 28 mois depuis l’apparition du COVID.

1048

Il faut réaliser que cela ne représente que 38 cas de PIMS par mois pour 13 millions d’enfants soit une prévalence annuelle de 0,0035%.

 

  • Troisièmement, SPF établit le bilan des PIMS du 30 août 2021 au 26 juin 2022

272 PIMS soit une prévalence annuelle de 0,0023%.

Aucun décès à la suite du PIMS.

Pas un décès non plus pour COVID (avec ou sans PIMS) chez les enfants depuis presque 1 an.

 

De fin mars 2022 à juillet 2022, il n’y a plus que 1 ou 2 PIMS par semaine pour toute la France, pour presque 13 millions d’individus de moins de 18 ans alors que les vagues 6 et 7 sont montrées comme très graves.

Il faut aussi souligner que très peu de séquelles sont observées lors des suivis des cas de PIMS à 6 mois. [11]

 

 

 

En résumé, SPF nous informe que

  • Seulement 4 enfants sont décédés du COVID en plus de 2 ans.
  • Les hospitalisations depuis décembre 2021 sont surtout de moins de 3 jours et « pour surveiller ».
  • 272 PIMS et 0 décès sur les 11 derniers mois

 

 

 

Il n’y a donc aucune raison objective de craindre cette pathologie plus qu’une autre pour les enfants.

Il n’y a donc aucune raison objective de recommander la vaccination des enfants.

 

 

 

[1] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/405102/3326815

[2] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/450682/document_file/2022_LePointSur_Situation_Epidemio_0-17ans_7juillet.pdf

[3] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_covid.pdf

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34267387/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34764489/

[6] https://link.springer.com/article/10.1007/s00431-022-04587-5

[7] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/405102/3326815

[8] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs-urgent_70_pec_pims.pdf

[9] https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/252588/document_file/COVID19_PE_20200514.pdf).

[10] https://santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/surveillance-nationale-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims/documents/bulletin-national/surveillance-des-cas-de-syndrome-inflammatoire-multi-systemique-pediatrique-pims-ou-mis-c-.-bilan-au-29-mars-2022

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34043958/

[12] https://www.lepoint.fr/societe/l-obesite-des-enfants-a-double-depuis-le-debut-de-la-crise-sanitaire-26-04-2022-2473425_23.php

[13] https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/et-maintenant/et-maintenant-du-lundi-23-mai-2022-1299390

 

 

Nous accueillons aujourd’hui un article de Guillaume Girard, ingénieur spécialisé en gestion des risques chimiques et biologiques, publié par nos amis de l’AIMSIB. Il a compris très tôt que cette crise mondiale dépassait de beaucoup tout ce que l’Humanité avait vécu en terme de complexité sociétale. Avec patience et ténacité, il a tenu à réaliser un véritable travail de spécialiste en histoire contemporaine où la complexité de l’utilisation des données se trouve souvent exacerbée par les savoirs manquants. Il nous livre ici un décryptage exceptionnel de tout ce que cette histoire contenait de connu jusqu’en février 2023, à l’appui de 233 documents que l’on devrait tous archiver avant que certains ne disparaissent. Bonne lecture.  

 

https://www.aimsib.org/2023/04/02/la-covid-de-2019-a-fevrier-2023-voici-la-base-documentaire-la-plus-incontournable/