le vaccin serait une réussite

 

 

Pour prouver qu’un vaccin est efficace, il suffit de montrer le nombre de vies qu’il a sauvées depuis son entrée en utilisation. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un article [1] qui déclare que les vaccins contre le COVID auraient épargnés pas moins de 1,4 million de vies pour la zone Europe.

 

Tout le monde serait évidemment satisfait de ce résultat.

 

Pour évaluer le nombre de vies sauvées, il suffit de faire la différence entre le nombre de morts attendus à cause de la maladie et le nombre de morts réellement rapportés pour cette même maladie.

La question qui se pose est de savoir si les calculs faits par l’OMS sont crédibles ou non.

 

 

Les paramètres qui influencent la mortalité

 

La mortalité d’une maladie, ici par infection virale, dépend de plusieurs paramètres qui vont additionner leurs effets dans le temps.

 

Virulence des variants successifs

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV2, il est apparu de très nombreux variants qui ont montré une évolution vers des formes moins virulentes mais plus contagieuses. Cette évolution du virus lui permet de s’adapter et de se répandre dans la population et d’y perdurer.

Effectivement, pour le COVID, les variants successifs ont montré une diminution importante de leur virulence en passant de la souche initiale de 2020 à la souche Omicron de 2022. [2]

Ainsi dès 2021, à cause de la succession de ces variants, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Immunisation de la population

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, la population est considérée comme naïve. C’est-à-dire qu’elle n’a aucune immunisation contre ce pathogène. Ainsi tous les individus sont susceptibles d’attraper mais surtout de développer la maladie.

On peut considérer que pour le COVID, le début d’année 2020 correspond à une période pendant laquelle l’immunité de la population vis-à-vis du SARS-CoV2 était nulle.

Au fil de l’année, et des infections par le SARS-CoV2, la population ayant survécue, s’est immunisée et elle est donc devenue moins sensible aux virus de même souche que ceux rencontrés précédemment, et les individus moins susceptibles de décéder de l’exposition aux souches contre lesquelles ils sont immunisés.

Ainsi dès 2021, étant donné cette immunisation naturelle faite à partir de 2020, le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Population à risque

 

Lors de l’apparition d’un nouveau virus, ce sont évidemment les populations à risque qui sont les plus impactés et en particulier les individus les plus fragiles soit d’un point de vue immunitaire, soit vis-à-vis de leur état de santé, d’autre(s) pathologie(s), ou tout simplement de leur âge. Ce phénomène est connu sous le nom « d’effet moisson ».

En 2020, le COVID a essentiellement ciblé les personnes âgées puisque d’après les chiffres de santé publique France, plus de 50 % des décès concernaient les plus de 83 ans alors qu’ils ne représentent qu’une très faible part de la population.

En 2020, le COVID, d’une façon ou d’une autre, a provoqué le décès de ces individus les plus fragiles.

Ainsi dès 2021, du fait de la disparition d’une partie de cette population particulièrement vulnérable, il y avait moins de personnes susceptibles de décéder à cause du COVID et le nombre de décès devait automatiquement diminuer.

 

 

Bilan

 

En cumulant l’ensemble de ces paramètres, il devrait y avoir automatiquement une diminution du nombre de décès attribué au COVID par rapport à 2020. C’est-à-dire qu’en 2021 devait se produire une diminution du nombre de décès même en l’absence de vaccination.

 

 

Nombre de mort attribué au COVID

 

Pour faciliter l’utilisation des résultats nous avons choisi de faire le comptage des décès, au niveau de l’Europe, sur une année de mars à mars puisque le point de départ est mars 2020.

En Europe, les vaccins ont commencé à être administrés début 2021. En mars 2021 il n’y avait que 2% à peine de la population qui était considérée comme vaccinée pour atteindre presque 70 % en mars 2022. [3]

 

Il est donc possible de choisir la période allant de mars 2020 à mars 2021 comme une période sans vaccination et de mars 2021 à mars 2022 comme une période avec vaccination.

Sur cette période sans vaccin, de mars 2020 à mars 2021, il y a eu environ

858 000 décès

d’après les chiffres donnés par les autorités sanitaires officielles de chaque pays.

 

Sur la période suivante, de mars 2021 à mars 2022 il y a eu environ

890 000 morts

 

Ourworldindata.org

On constate qu’entre les 2 périodes choisies, une sans vaccin et l’autre avec vaccin, il y a globalement le même nombre de décès (même un peu plus pour être précis) attribués au COVID.

Cela pose question sur l’efficacité de la vaccination.

 

Evaluation de l’efficacité du vaccin

On constate donc qu’entre les 2 périodes choisies (sans et avec vaccin), il y a globalement le même nombre de décès attribués au COVID.

On pourrait donc conclure que le vaccin utilisé en 2021 n’a aucun impact, aucune utilité puisque le nombre de décès attribués au COVID ne diminue pas.

 

En effet, au regard de ces chiffres, il apparaît nettement que la vaccination n’a pas été en mesure de montrer un impact sur le nombre de décès attribués au COVID sur une période de 1 an.

Le nombre de décès n’a pas diminué.

 

 

Mais si l’analyse prend en compte, les trois paramètres cités plus haut, qui ont été décrit comme ayant la capacité de diminuer le nombre de morts, il apparaît alors que si les vaccins n’ont pas été capables de diminuer le nombre de décès, ils ont malheureusement annihilé

  • l’effet protecteur de l’immunisation de la population
  • la présence de variants moins virulents
  • ou encore de la diminution des personnes les plus fragiles

 

Il faut comprendre que les vaccins n’ont malheureusement eu aucun effet protecteur mais qu’en plus, ils ont eu un effet néfaste.

 

 

La modélisation de l’OMS

 

La question se pose maintenant de savoir comment l’OMS trouve que les vaccins ont sauvé pas moins de 1,4 millions de vies.

Il apparaît premièrement qu’il s’agit d’une modélisation mathématique. Les termes comme estimé ou estimations apparaissent presque 50 fois dans le texte de la publication.

 

En se basant sur les chiffres officiels, il y a environ 2 millions de morts attribués au COVID en mars 2023 qui correspond à la date de la fin de l’étude choisie par l’OMS.

 

Si l’OMS calcule qu’il y a eu 1,4 millions de vies sauvées, c’est que l’OMS prévoyait par son modèle mathématique que sans vaccin il y aurait eu 3,4 millions de morts attribués au COVID à cette date.

 

Le problème majeur, c’est que comme il y a eu environ 856 000 morts en 2020, et qu’à cause des paramètres discutés plus haut, et sans l’utilisation d’un quelconque vaccin, il y aurait dû en avoir moins en 2021 et encore moins en 2022.

 

Même s’il est difficile de déterminer le nombre de morts attendus en absence de vaccin, il n’est pas crédible qu’il soit de 3,4 millions cumulés en mars 2023 compte tenu de l’ensemble de ces paramètres.

 

 

 

Conclusion

 

 

Il a déjà été démontré qu’aucun modèle mathématique, et spécialement ceux de Neil Ferguson de l’Imperial Collège de Londres, ou spécialement ceux de M Cauchemez du célèbre institut Pasteur, en France, ne pouvait prédire un phénomène biologique et encore moins une infection virale au sein d’une population.

D’ailleurs, M Cauchemez le rappelle à chacune de ses publications !

publication Pasteur

 

Mais s’il est impossible de prédire l’avenir avec un modèle mathématique basé sur des données incomplètes et des hypothèses, il faudrait au moins que le modèle mathématique ne soit pas en opposition avec la réalité des chiffres et paramètres disponibles.

 

En l’occurrence, le modèle de l’OMS trouve un chiffre de morts attendus en absence de vaccin qui n’est pas cohérent avec les chiffres initiaux et l’impact du temps sur la mortalité.

 

Ainsi et malheureusement il apparaît qu’une fois de plus l’OMS cherche par tous les moyens à prouver que le vaccin, abondamment recommandé par l’OMS, était utile, et que le rendre obligatoire était légitime.

Qui dirait le contraire avec 1,4 millions de personnes sauvées ?

 

Mais la réalité, c’est que l’OMS, grâce à de belles formules mathématiques, trompe l’opinion publique. Une fois de plus.

Cette attitude n’est évidemment pas respectable tellement elle est grossière. Mais elle est maintenant habituelle.

 

Un autre problème vient du fait que ces informations fort douteuses scientifiquement, ces mensonges diront certains, sont présentés au public par des journalistes et d’autres gens peu scrupuleux dans leur analyse de la publication…

 

 

 

 

 

[1] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.01.12.24301206v1

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[3] https://ourworldindata.org/covid-vaccinations

 

 

Teaser:

Entretien:

Émission réalisée en traduction simultanée

Invitée : Maria Gutschi – Research Pharmacist, Drug Assessor, Hospital Pharmacy Manager, Antimicrobial Stewardship – BScPhm (University of Toronto); Doctor of Pharmacy (Wayne State University)

Sujet : Residual DNA fragments detected in monovalent and bivalent Pfizer/BioNTech and Moderna modRNA COVID-19 vaccines

Discutante : Hélène Banoun

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Invité : Pr-Dr Martin Zizi – Ancien Directeur Scientifique Médical à la Défense belge, directeur de la Division Épidémiologie et Biostatistiques

Sujet : Les vaccins n’ont eu AUCUN effet sur la mortalité

Discutante : Emmanuelle Darles – Enseignante chercheuse

Animateur : Dr Eric Ménat

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Vincent Pavan Vincent Pavan Carole Cassagne Carole Cassagne Louis Fouché Louis Fouché

Ce rapport décrit les conditions insuffisantes dans lesquelles les vaccins COVID-19 ont obtenu leur Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).

Télécharger en cliquant sur l’image…

 

 

Rapport technique publié sur research gate: à télécharger
https://www.researchgate.net/publication/375415480_AUTORISATION_DE_MISE_SUR_LE_MARCHE_DES_VACCINS_ANTI-COVID_ARGUMENTS_PRELIMINAIRES_POUR_UNE_REVISION_-_TOME_1

Invité : Carole Cassagne, Biologiste médicale et enseignant-chercheur.

Sujet : Vaccin anti-COVID

Discutant : Hélène Banoun

Animateur : Eric Ménat

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Invitée : Dr. Jessica Rose is a Canadian researcher with PhD in Computational Biology and 2 post docs in molecular biology and biochemistry (intervention traduite simultanément en français)

Discutante : Emmanuelle Darles

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Sujets : Sécurité des vaccins Covid chez les malades chroniques et les bien-portants.

Intervenants : Dr Loredana Frasca et Roberto Lande

Animateur : Eric Ménat

Discutante : Hélène Banoun

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À Retenir

  • Le ministre recommande les vaccins XBB.1.5.
  • Les fabricants indiquent que leur efficacité est inconnue à ce jour.
  • Les fabricants indiquent ne pas avoir suivi les effets indésirables plus de 28 jours sur 50 patients seulement.

 

La course au nouveau vaccin contre le COVID n’est pas finie.

La création de vaccins contre les nouveaux variants n’est pas finie.

Les fabricants y voient toujours une source importante de revenus, surtout que les variants se succèdent. Et qu’ils continueront à se succéder.

 

Le ministre de la Santé affirme sur France Inter le 3 octobre 2023 au sujet du dernier vaccin mis à disposition pour l’ouverture de la campagne vaccinale d’automne :

« On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il n’y a pas d’effets secondaires ».

 

Pourtant, la lecture des premiers résultats fournis par MODERNA pose beaucoup de questions mais nous montre surtout que les propos du ministre sont, au moins à cette date (3 octobre 2023) mensongers. [1]

 

Dangerosité des variants

 

On ne discutera pas en détail de la dangerosité des variants du SARS-CoV2 et donc de l’intérêt des autorités sanitaires de recommander l’utilisation massive des vaccins.

Cependant, il est important de rappeler l’évolution de la mortalité attribuée au COVID depuis le début montre la disparition quasi-totale de décès.

Le nombre de malades hospitalisés avec un test positif au COVID, et pas nécessairement à cause du COVID, est tellement faible que Santé Publique France a arrêté d’en faire le suivi depuis juin 2023.

 

En réalité, dès 2020, le CDC montrait que la létalité (IFR) était du même niveau que celle de la grippe. [2]

Et depuis 2022 et les variants Omicron, Santé publique France indique que c’est largement moins. [3]

La campagne massive de publicité pour la vaccination COVID semble ainsi peu cohérente au regard de la dangerosité mesurée du COVID depuis des mois et en particulier en 2023.

 

Succession des variants

 

On ne discutera pas ici, non plus, de l’intérêt de ces vaccins compte tenu de la dynamique très rapide des mutations.

Mais le suivi des variants par séquençage montre que les variants se succèdent tous les 4 mois environ et que la tendance montre même une accélération.

Ainsi, le vaccin dirigé contre OMICRON BA.1 et BA.5 a été disponible en octobre 2022 et selon les données disponibles sur le portail Géodes-Santé Publique France, la très grande majorité des vaccinations contre ces variant Omicron a été faite en novembre et décembre 2022.

Mais à cette date, le variant BA.1 avait totalement disparu (depuis quasiment 6 mois) et le variant BA.5 était déjà minoritaire dans la population. En effet à cette date, c’est déjà le variant BQ.1 qui domine parmi les variants circulants.

Le vaccin proposé avait donc 6 mois de retard. Et les deux variants ciblés avaient disparu sans l’intervention du vaccin spécifique.

 

Le dernier « cru » de 2023 est dirigé contre le variant XBB.1.5 qui est apparu en janvier 2023.

Selon l’OMS et les médias, c’était le variant le plus contagieux jamais observé. [4]

En fait chaque nouveau variant est toujours considéré comme le plus contagieux !

De fait, il a été choisi par les industriels, sous le contrôle des autorités sanitaires, pour produire le vaccin de « l’automne ». or, le plus souvent « contagieux » rime avec inoffensif… ce que l’on observe aussi avec le Sars-CoV-2

Mais comme les autres, la durée de présence du variant XBB.1.5 est courte.

Le suivi des variants présenté dans le graphique suivant montre que dès mai 2023, il n’était plus le variant dominant.

 

Alors que la campagne de vaccination démarre à peine, il ne représente déjà plus que 10% des variants circulants.

Il faut donc comprendre que les variants disparaissent plus vite que les industriels produisent leurs vaccins. Il faudrait donc se poser la question de l’utilité de vacciner contre une souche, une fois encore, qui a disparu.

Il faut donc comprendre que les variants disparaissent plus vite que les industriels ne produisent leurs vaccins.

Il faudrait donc se poser la question de l’utilité de vacciner contre une souche, une fois encore, qui a disparu.

Et encore plus d’en faire la publicité !

 

Mais regardons en détail la nouvelle publication de MODERNA au sujet de leur vaccin automne 2023 contre le variant XBB.1.5.

 

 

Efficacité du vaccin XBB.1.5 selon les essais de MODERNA

 

MODERNA ne ment à personne.

« Cette étude n’était pas conçue pour … mesurer… l’efficacité du vaccin. »

 

Voilà !

Tout est dit !

Que dire de plus ?

 

Comme toutes les études de ce type depuis 2021, les vaccins ne sont testés que sur leur capacité à induire l’apparition d’anticorps contre l’antigène cible : la protéine SPIKE du variant choisi.

 

L’efficacité sur les paramètres importants :

  • Maladie grave
  • Hospitalisation
  • Mortalité
  • Contamination

n’est pas testée.

 

MODERNA se contente donc de mesurer le titre (la concentration) d’anticorps avant et après injection de leur vaccin. Le coût de l’étude est donc très réduit pour le fabricant…

 

Les résultats montrent évidemment que le taux d’anticorps, mesuré 15 jours après l’injection, est augmenté de façon significative. [1]

 

Il faut aussi noter que MODERNA ne fait pas de suivi de ces taux sur une période plus longue. Pourtant, il est connu que les anticorps disparaissent au bout de quelques semaines. Pfizer le savait déjà grâce à ses essais sur le vaccin initial de 2020 mais ne l’avait pas dit.

 

Mais cela n’a finalement aucune importance car, en aucun cas, le taux d’anticorps n’est pas corrélé à la protection contre le virus et la maladie qu’il provoque. C’est-à-dire qu’un taux élévé d’anticorps n’implique pas une protection contre une forme grave du COVID, ou le décès.

La HAS le confirme : [5]

 

De plus, MODERNA utilise encore la même méthode de dosage : « test de neutralisation de pseudovirus » qui selon la Haute autorité de Santé, n’a jamais été validée. [5]

Mais visiblement, la satisfaction de MODERNA, et des autorités de santé, ici la FDA, semble suffire.

« La conception de l’étude a permis une évaluation rapide des réponses anticorps et les résultats soutiennent la stratégie de mise à jour des vaccins Covid-19 pour correspondre plus étroitement aux variantes en circulation. »

 

Voilà !

Tout est dit !

Que dire de plus ?

 

 

 

La sécurité du vaccin XBB.1.5

 

MODERNA consacre évidemment une partie de sa publication aux effets indésirables de leur nouveau vaccin.

MODERNA a choisi de ne suivre les effets indésirables des 50 patients que sur 28 jours.

Seulement 50.

Et seulement 28 jours.

 

Cette période est évidemment trop courte pour détecter autre chose que les effets immédiats mais le principal problème repose sur la taille de l’échantillon.

Les tests ont été faits sur 50 personnes seulement.

Pourtant, la fréquence des effets indésirables est définie comme suit :

  • Peu fréquent : peut survenir chez 1 à 10 personnes sur 1 000.
  • Rare : peut survenir chez 1 à 10 personnes sur 10 000.
  • Très rare : peut survenir chez moins de 1 personne sur 10 000.

 

Autrement dit, en testant seulement 50 personnes, la probabilité de trouver un effet indésirable est nulle (quasi nulle pour les puristes des probabilités). Mais surtout, elle ne sera jamais significative. L’échantillon est trop faible.

Donc l’étude ne permet pas de détecter des effets indésirables. Elle n’est pas faite pour.

 

Mais MODERNA prend beaucoup de précautions oratoires concernant les effets indésirables de son nouveau vaccin. En effet, MODERNA n’affirme pas que son vaccin est sûr, contrairement au ministre de la Santé.

Le document ne dit rien de plus que :

« les vaccins XBB.1.5 avaient une tolérabilité similaire aux vaccinations antérieures ».

 

Cela indique simplement qu’il ne fait pas pire que les autres vaccins ARNm.

 

MODERNA ne semble pas avoir conscience du nombre et de la gravité des effets indésirables. D’ailleurs, en mars 2023, le CEO de MODERNA, M BANCEL, était en grande difficulté pour ne pas mentir face aux questions des sénateurs américains.

 

En résumé, il y a de quoi se poser des questions.

  • 28 jours de suivi.
  • 50 patients seulement.

Et cela est pourtant suffisant pour obtenir une AMM et une recommandation du ministre de la santé…

 

Conflit d’intérêts

 

Il n’est pas utile de les discuter ici puisqu’il s’agit d’une étude initiée et payée par MODERNA pour un candidat vaccin.

Effectivement, et comme attendu, les auteurs sont en grande majorité des employés de MODERNA.

 

Mais pour ce type d’étude, il n’y a rien d’inhabituel.

 

Conclusion

 

Il y a de quoi se poser des questions.

  • 50 patients seulement.
  • Uniquement dosage d’anticorps sans corrélation établie avec un efficacité protectrice.
  • Aucune mesure d’efficacité sur les décès
  • Aucune mesure d’efficacité sur les hospitalisations.
  • Aucune mesure d’efficacité sur le passage en réanimation.
  • Aucune mesure d’efficacité sur les infections.
  • Suivi de 28 jours pour les effets indésirables.

 

 

Le bilan est scientifiquement et médicalement très pauvre.

Mais il était malheureusement évident que cela suffirait pour obtenir une AMM !

 

La situation n’était pas nouvelle puisque cela s’était déjà produit avec le précédent vaccin dit OMICRON de septembre 2022 où il n’y avait déjà qu’une mesure du taux d’anticorps et que 160 patients dans l’essai. Visiblement c’était 3 fois trop puisque MODERNA a décidé, sûrement avec l’autorisation des autorités de santé, de se contenter de 50 !

 

Au moins, la HAS aura peu de travail à faire pour écrire son rapport concernant le vaccin XBB.1.5 car les remarques seront les mêmes que pour le vaccin OMICRON de 2022.

Mais à ce jour (3 octobre 2023), la HAS n’a toujours pas donné son avis.

Pourquoi un ministre de la Santé se permet de recommander l’utilisation d’un vaccin alors même que la HAS n’a pas donné son avis ?

 

 

[1] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.22.23293434v1.full-text

[2] https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/hcp/planning-scenarios-archive/planning-ccenarios-2021-03-19.pdf

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35611065

[4] https://www.cnbc.com/2023/01/04/xbbpoint1point5-omicron-subvariant-is-the-most-transmissible-version-of-covid-yet-who-says.html

[5] https://www.conseil-scientifique-independant.org/analyse-du-rapport-de-la-has-sur-les-vaccins-omicron-2/

CSI N° 114 du 07 / 09 / 23 :

Sujets : ARN vaccinaux – Remèdes »innovants » anti-VRS.
Intervenant : Dr Carole Cassagne
Animatrice : Emmanuelle Darles
Discutant : Hélène Banoun
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À Retenir

  • Le VIDAL, contre toute attente, affirme encore en juin 2023 que les jouent un rôle central dans la transmission du SARS-CoV-2. [1]
  • Le VIDAL, contre toute attente, affirme encore en juin 2023 que les établissements scolaires sont un moteur de la contamination. [1]
  • Et que donc il faudrait vacciner les enfants. [1]
  • Avant toute chose, cette recommandation laisse perplexe car il est important de rappeler que la vaccination contre le SARS-CoV-2 n’empêche PAS la transmission du virus !

 

 

 

Introduction

Après 3 ans de présence du virus SARS-CoV2, les connaissances se sont accumulées.

 

Au début 2020, la létalité du COVID est annoncée, par le CDC (Center Disease Control) aux USA, à 15%. Évidemment car seuls les malades très malades étaient testés à l’époque…

Ce taux annoncé fait partie d’une succession de déclarations anxiogènes capables de faire peur même au plus zen.

 

Désormais, avec du recul et une meilleure prise en compte de l’ensemble des classes d’âge dans la population générale, on estime que la létalité n’était au printemps 2020 que de 0,15%. Entre temps, comme le recours aux tests de dépistage s’est généralisé et que dans le même temps des symptômes infectieux se sont manifestés à plusieurs reprises dans une proportion très large de la population, l’estimation de la létalité en temps réel du SARS-CoV-2 est sans doute devenue plus fiable. [2]

Juste 100 fois moins en fait.

Depuis Omicron, la létalité est encore moindre.

 

Le cas particulier des enfants

 

Au début 2020, les enfants sont considérés comme des propagateurs importants du virus du COVID ce qui justifie la fermeture des écoles.

Pourtant, très vite les premières publications ont montré le contraire.

L’étude de Santé Publique France sur l’enfant des Contamines est importante car elle est faite au début de l’épidémie. Les cas étaient peu nombreux donc ont été plus faciles à suivre. L’enfant qui était malade a été suivi. Il a été en contact avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club.

Il n’a contaminé personne, même pas ses deux frères et sœurs. [3]

 

Dans un autre pays, la Suède, les résultats ont été identiques.

Bien que la Suède ait gardé les écoles ouvertes, sans masques, il a été constaté une faible incidence de Covid-19 grave parmi les écoliers et les enfants d’âge préscolaire pendant la pandémie de SARS-CoV-2. Parmi les 1,95 million d’enfants âgés de 1 à 16 ans : 0 décès, 15 admissions en réanimation. (C’est bien moins que pour les autres infections saisonnières habituelles [4]. Seulement 20 enseignants ont été admis en en réa sur 103596. Les enseignants présentaient même un risque plus faible que la moyenne des autres professions. [11]

 

Il existe donc des preuves tangibles que les enfants ne sont indubitablement pas des moteurs des contaminations.

 

Et pourtant, en 2023, le VIDAL produit un document qui affirme que les enfants ont un « rôle central des enfants » et surtout au niveau des écoles.

Et qu’il faut par conséquent vacciner les enfants.

 

En 2023, cette prise de position du Vidal semble très bizarre.

 

 

 

Sur quoi s’appuie le VIDAL pour affirmer ça ?

 

Le Vidal s’appuie sur une publication venant de Nouvelle-Zélande publié dans New Zealand Medical Journal. [5]

 

Le VIDAL commence par faire l’éloge de la gestion du COVID par la Nouvelle-Zélande qui visait le « 0 mort » du COVID.

  • Presque 2 ans de confinement
  • Des barrages routiers pour bloquer la population
  • Masque dès l’école primaire.
  • Fermeture des écoles
  • Etc…
  • Etc…

 

En fait, malgré l’ensemble de ces restrictions, toutes plus contraignantes les unes que les autres, la Nouvelle Zélande n’a fait que retarder l’inéluctable. Pour un cout humain, social, sociétale, industriel et commercial démesuré.

 

L’éloge du VIDAL semble bien exagéré car l’évolution est comparable à la France, malgré la vaccination.

 

 

Ensuite le Vidal explique, pour introduire l’article du NZMJ, que de février à juin 2022, 46,4 % des enfants âgés de 5 à 19 ans ont été infectés par SARS-CoV-2, pourcentage qui passe à 66,3 % lorsque l’on considère la période allant de février à septembre 2022. Ainsi, en huit mois, deux tiers de la population infantile et adolescente a été infecté par Omicron.

 

Sans s’en rendre compte le VIDAL nous montre que 80% d’une population vaccinée (taux de vaccination de la Nouvelle Zélande pour cette période) n’est visiblement pas suffisant pour diminuer les contaminations.

Pourtant le VIDAL n’en parle pas…

 

 

La publication du NZMJ

 

Il faut d’emblée remarquer qu’il ne s’agit pas d’une publication mais d’un éditorial qui se veut une synthèse mettant en avant plusieurs affirmations en avant

 

Affirmation 1 : il faut purifier l’air

Evidemment l’édito ne donne aucune preuve scientifique de l’intérêt d’utiliser des purificateurs ou d’aérer les salles.

 

 

Affirmation 2 : Il faut garder les masques

Evidemment l’édito ne donne aucune preuve scientifique de l’intérêt des masques à diminuer les contaminations

 

 

Affirmation 3 : les écoles sont nocives (vis-à-vis du COVID pour les enfants).

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs comparent les taux d’infections des adultes (qui ne sont pas donnés) avec ceux des enfants.

Le problème est que la comparaison se fait sur les taux d’infection des enfants en septembre avec celui des adultes de juillet.

Rien que cela suffit à comprendre le ridicule de cet éditorial (pas une étude…)

 

 

Affirmation 4 : la transmission à l’école est importante

L’édito affirme qu’il est bien établi que l’infection au COVID-19 se transmet en milieu scolaire.

Pour soutenir leurs propos, les auteurs présentent 3 publications

 

La première nous informe que les enfants ne transmettent pas aux adultes (31 vs 3). [6]

 

La deuxième indique que les données épidémiologiques impliquent un rôle insignifiant des enfants dans la transmission. [7]

 

La troisième est sans compromission : [8]

  • Les infections chez les adultes précédent celles des enfants
  • Les enfants sont moins infectés que les adultes
  • Les enfants sont plus souvent asymptomatiques que les adultes
  • Les symptômes durent moins chez les enfants
  • Les adultes contaminent les enfants

 

3 publications qui contredisent les auteurs de l’édito utilisé par le VIDAL!

Il est difficile de comprendre comment les auteurs peuvent soutenir leurs affirmations.

Et il est possible de se demander si le VIDAL a vraiment étudié l’article avant de l’utiliser.

 

 

La situation en France pour les écoles

 

Le VIDAL se pose une question : « En France, il serait intéressant d’étudier la dynamique des vagues successives en relation avec les dates d’ouverture et de fermeture des établissements scolaires, en particulier lors des congés « régionaux » (vacances de la Toussaint et de février). »

 

Le faire n’est pas difficile.

Pourquoi le VIDAL ne l’a pas fait ?

Alors le CSI le fait pour vous et pour eux.

 

Les chiffres sont facilement accessibles au niveau de Santé Publique France. [9]

Voici l’évolution du taux de positivité (qui n’est pas dépendant du nombre de tests réalisés) chez les 0-19 ans en France.

 

Le suivie du taux de positivité chez les enfants (de 0 à 19 ans) montre une évolution intéressante.

Le taux de positivité donc la contamination des enfants

  • Augmente pendant les vacances (ROUGE).
  • Diminue à la reprise des cours (VERT).

 

Ces évolutions sont visibles pour toutes les transitions écoles ouvertes / écoles fermées pendant 2020 et 2021.

 

Les baisses sont visibles à chaque reprise des cours.

  • Déconfinement printemps 2020 : baisse à la réouverture des écoles début juin 2020.
  • Eté, Toussaint et Noel 2020 : baisse au retour des vacances scolaires
  • Hiver 2021 : baisse est un peu plus faible après les vacances d’hiver 2021 en raison de étalement des vacances sur 4 semaines (zone A, B, C).
  • Etc…

 

Les hausses sont visibles pendant les vacances.

  • Eté 2020 : hausse malgré les faibles taux de l’été.
  • Toussaint et Noel : hausse après environ 5 jours de vacances
  • Hiver 2021 : hausse après environ 5 jours de vacances mais plus modérée car étalement des vacances sur 4 semaines (zone A, B, C).
  • Printemps 2021 : la hausse s’arrête au moment où la première zone revient en classe.
  • ..

 

Les chiffres de SPF nous disent le contraire pour la France de ce qui est affirmé dans l’article du VIDAL.

L’école n’est pas un moteur de contamination.

C’est même tout à fait le contraire.

 

Les chiffres européens le confirment.

Les cas en milieux scolaires ne sont pas une caractéristique de la pandémie de COVID. Les enquêtes sur les cas identifiés en milieu scolaire suggèrent que la transmission d’enfant à enfant dans les écoles est rare.

Les seuls pays de l’UE (Suède et Islande) qui ont maintenu les écoles ouvertes n’ont pas signalé un plus grand nombre de cas d’hospitalisation chez les enfants. [10]

 

 

 

Conclusion

 

La conclusion du VIDAL est simpliste et affirmative :

« il est désormais clairement établi que les enfants et les établissements scolaires jouent un rôle central dans la transmission du SARS-CoV-2 »

 

Le VIDAL s’appuie, pour rendre son avis, comme nous l’avons montré, sur un très faible éditorial.

Il semble d’une part que le VIDAL n’a pas lu attentivement cet éditorial mais il est surtout évident que le VIDAL n’a pas effectué un travail sérieux puisqu’il n’a même pas fait l’effort d’extraire les données de SPF.

Alors le CSI l’a fait pour vous et pour eux.

 

 

 

[1] https://www.vidal.fr/actualites/30183-transmission-de-la-covid-19-le-role-central-des-enfants-et-des-ecoles-confirme.html

 

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33768536/

https://who.int/bulletin/online_first/BLT.20.265892.pdf

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33026101/

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.10.11.22280963v1

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36341800/

 

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32277759/

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10981530/

[5] https://journal.nzma.org.nz/journal-articles/protecting-school-communities-from-covid-19-and-other-infectious-disease-outbreaks-the-urgent-need-for-healthy-schools-in-aotearoa-new-zealand?s=09

[6] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35062291/

[7] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32720636/

[8] pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34636913/

[9] https://geodes.santepubliquefrance.fr

[10] https://www.ecdc.europa.eu/sites/default/files/documents/COVID-19-schools-transmission-August%202020.pdf

[11] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33406327/